La rhinite allergique Alternatives aux traitements

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La rhinite allergique Alternatives aux traitements
La rhinite allergique
Alternatives aux traitements allopathiques.
Mémoire de fin de cursus niveau 2
en Phyto-aromathérapie et plantes médicinales
Marianne COLLIOT
Dentiste -Orthodontiste
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1 : Symptomatologie, physiopathologie, étiologie :
1.1 Symptomatologie
1.2 Physiopathologie
1.3 Etiologie
1.4 Prévention.
1.5 Traitement allopathique
2: Traitement homéopathique et oligothérapique :
2.1 Médicaments symptomatique
2.2 Médicaments de terrain
2.3 Désensibilisation homéopathique
2.4 Les Oligothérapiques
3 : Traitement phytothérapique :
3.1 Formules
Drainage
Traitement sédatif
3.2 Propriétés des plantes citées :
Artichaut, cannelle, cassis, chardon marie, citron, cyprès,
échinacées, églantier, éleuthérocoque,estragon, eucalyptus, euphraise,
eupatoire, fumeterre, genévrier, guimauve, hysope, lierre terrestre, marrube
blanc, , matricaire, menthe, myrte, niaouli, nigelle de damas, orme, ortie,
pensée sauvage, pétasite, pissenlit, plantain, prêle, primevère, noyer, radis
noir, romarin, ronce, salsepareille sureau, thym, verge d’or
3.3 Gemmothérapie
4 : Médecine traditionnelle chinoise :
4.1 Plante
4.2 Acupuncture
4.3 Alimentation
5 : Régime alimentaire.
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La rhinite allergique est une inflammation des voies aériennes
supérieures non mortelle, fréquente, qui altère la qualité de vie, le sommeil, le
travail ; elle peut se compliquer d’asthme, de sinusite, de conjonctivite ; souvent elle
est considérée comme une fatalité ; les consultations sont irrégulières, les
traitements sont gérés par le patient de manière aléatoire, car il voit d’année en
année qu’il n’y a pas d’amélioration.
L’allergie est l’expression d’un déséquilibre général. C’est une capacité de l’organisme
à réagir autrement ; la réponse aux agressions est altérée par rapport au mécanisme
normal immunologique de défense.
La thérapeutique allopathique s’avère décevante car elle ne fait que masquer les
symptômes en encrassant l’organisme de molécules toxiques et ne résout en rien le
problème à long terme. En effet, il convient d’essayer de modifier le terrain du
patient, pour voir en quelques années, l’allergie régresser voire disparaître. Cela
pourra être fait grâce à l’homéopathie, l’oligothérapie, la phytothérapie,
thérapeutiques qui aideront également à soulager les périodes de crises. Il faudra
également prendre en compte la dimension psychologique car les crises finissent par
altérer la vie du patient qui devient stressé, fatigué…
L’allergie est sous la dépendance des systèmes nerveux sympathique, du système
glandulaire et du foie ; ce n’est pas une maladie mais le signe d’un état de saturation
toxinique endogène ou exogène ; la fréquence des allergies augmente au fur et à
mesure que nous sommes soumis à des agressions fréquentes ; elle est également
liée à une carence en manganèse et il y a toujours un déficit de pigments
oxydoréducteurs.
Avant de poser le diagnostic, il faudra avoir fait un diagnostic différentiel avec toutes
les autres causes de rhinite (déviation, polypose, hypertrophie adénoïdienne,
médicaments, infections…) et fait des tests de sensibilisation aux allergènes.
1 : Symptomatologie, physiopathologie, étiologies,
traitement allopathique :
La rhinite allergique apparaît entre 5 et 20 ans avec un pic à l’adolescence, sur un
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terrain atopique ; l’hérédité joue un rôle certain. Souvent les premiers signes d’un
terrain atopique sont l’eczéma et l’allergie alimentaire ; l’allergie respiratoire
n’apparaissant que plus tard dans la petite enfance.
On a 48 % de chances d’être allergique si l’on a un parent allergique,
78% si les 2 parents le sont.
La rhinite allergique peut disparaître d’elle-même et il n’y a pas de traitement pour
s’en débarrasser ;
Il faut pour cela arriver à modifier le terrain du patient.
A quoi attribuer la progression des allergies :
De nombreux changements de mode de vie ont été observés ces dernières années ; il
y a deux théories :
• Théorie hygiéniste : le fait de vivre dans un environnement trop propre
expliquerait la progression des allergies, car le système immunitaire devient
de moins en moins compétent ; les enfants qui sont régulièrement malade
(rhume..) font moins d’allergies.
• Perméabilité des muqueuses : une perméabilité trop grande des muqueuses
buccales, gastro-intestinales, respiratoires ainsi qu’une modification de la flore
intestinale laisseraient passer les allergènes plus facilement. Des aliments
irritants pour le tube digestif (viande rouge, épices, alcool , produits
chimiques, métaux lourds…) induisent une hyperperméabilité intestinale
(dysbiose) qui est repérable aux douleurs abdominales, aux ballonnements,
aux troubles du transit. Elle ouvre la porte aux toxiques ingérés, leur
permettant d’entrer directement dans l’organisme ; lorsque celui-ci se trouve
débordé et que les organes éliminateurs ne peuvent plus faire face, il peut
apparaître des troubles tels que les allergies.
1.1 : Symptomatologie :
Comparaison des symptômes du rhume banal et de la rhinite allergique :
Dans les 2 cas, ils se manifestent par des symptômes tels que congestion
nasale, écoulement, yeux rouges, larmoiements,
Fatigue, maux de tête, obstruction nasale, difficulté pour dormir, tension des
sinus, altération du gout et de l’odorat ;
Dans la rhinite allergique, il peut y avoir des démangeaisons des yeux, du nez,
du voile du palais.
Cependant dans le rhume banal, les symptômes apparaissent l’un après
l’autre alors que dans le rhume des foins ils apparaissent en même temps.
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La durée d’un rhume de saison est de 7 à 10 jours, celle de la rhinite allergique
est de durée indéterminée, c'est-à-dire tant que perdure la présence du
pollen allergisant, de l’acarien….
Les écoulements du rhume banal peuvent être jaune, ceux de la rhinite
allergique sont clairs et liquides ;
L’éternuement, peu fréquent dans le rhume banal, est très fréquent dans le
rhume des foins souvent en salves. La rhinite allergique n’est en général pas
accompagnée de fièvre.
L’intensité des symptômes est proportionnelle à la concentration en
allergènes.
Tous ces symptômes nuisent à la qualité de vie : sorties en nature impossibles,
sommeil non réparateur…
Il faut donc traiter les rhinites allergiques car non traitées elles peuvent se
compliquer de sinusite chronique et d’asthme, de fatigue chronique…
1.2 : Physiopathologie :
La rhinite allergique est une réaction exagérée du système immunitaire en
présence d’une substance normalement inoffensive : l’allergène. Un allergène
ou un antigène est une molécule qui introduite dans l’organisme entraine une
réaction immunologique avec synthèse d’anti-corps ou stimulation de cellules
immunocompétentes.
L’allergie respiratoire est une allergie de type I avec synthèse accrue d’IgE
spécifiques de l’allergie immédiate. Dans l’allergie, l’inflammation, qui est un
ensemble de phénomènes de l’organisme visant à éliminer une agression
pour supprimer l’agent pathogène, est altérée.
Le mécanisme se déroule en deux phases :
Induction de l’allergie :
Lors de la première exposition à l’allergène, les protéines antigéniques
de celui-ci sont dissoutes dans le mucus et pénètrent dans la
muqueuse nasale ; elles sont prises en charge par des cellules
présentatrices (macrophages) qui vont les présenter aux lymphocytes
T (sécrétion de cytokine), une réponse lymphocytaire B est alors
initiée, ce qui induit la production d’immunoglobuline spécifiques IgE ;
les IgE reconnaissent spécifiquement l’allergène en cause ; ils vont se
fixer à la surface des mastocytes et des basophiles (circulants) au sein
des muqueuses nasales et oculaires.
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réaction allergique :
Lors d’un nouveau contact, l’allergène se lie directement aux cellules
porteuses d’IgE spécifiques ce qui provoque la libération immédiate de
facteurs inflammatoires, médiateurs chimiques : histamine, protéase,
cytokine, leucotriène, tryptase ; par la suite le recrutement de cellules
inflammatoires se poursuit et la muqueuse nasale devient très sensible
à l’exposition aux allergènes ; c’est une phase plus tardive .
Ces substances ont un effet rapide (histamine) et une effet retardé
(afflux local de leucocytes).
Ces substances attirent les éosinophiles (cellules présentatrices) dans
les tissus enflammés et favorisent la réponse allergique.
La mémoire du contact est gardée pour une longue durée par les
lymphocytes T mémoire
L’intensité des symptômes est liée à la quantité d’allergènes à laquelle
une personne se trouve exposée ; ce degré d’exposition va également
jouer sur la production d’IgE et favoriser une baisse de déclenchement
des symptômes ;
Dans un 2 temps, il peut s’installer des allergies croisées.
Les IgE n’existent pas chez les personnes non allergiques.
Entre 2 pics allergéniques, même en l’absence de symptômes, il persiste un
certain degré d’inflammation de la muqueuse nasale dans les rhinites
intermittentes comme dans les rhinites persistantes : c’est l’inflammation
minimale persistante.
1.3: Etiologies :
Les acariens, les animaux (chat, cheval, rongeur, insecte (blattes)), les spores
fongiques, les moisissures, les levures libèrent de grandes quantités d’allergènes
et provoquent des rhinites allergiques persistantes.
La rhinite saisonnière, elle, est due aux pollens et ne se manifestent que lorsque
les plantes responsables sont en pollinisation.
Les pollens les plus allergisants sont ceux des graminées, certaines herbacées
(armoise), les urticacées (pariétaire), les chénopodes et ceux de certains arbres :
bouleau, olivier, frêne, chêne, cyprès, platane.
Elle apparaît le plus souvent au printemps et en été avec la floraison des plantes
allergènes. (cf tableau)
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Il existe également des phénomènes d’allergies croisées entre plantes et
alimentation.(cf tableau), en particulier avec les bétulacées.
Exemple d’un calendrier
ollinique :
Familles d’aliments classées selon la fréquence des réactions croisées.
Chaque encadré contient les aliments les plus fréquents et représentatifs d’une famille ou
d’un groupe de familles (fruits exotiques et farines, céréales). Juste au-dessous de chaque
encadré, figurent les pollens (ou autres allergènes) responsables d’une réaction croisée avec
les aliments contenus dans l’encadré sus-jacent. La taille de la police reflète l’importance
relative de la réaction croisée. en cas d’allergie à une légumineuse (p. ex. arachide), le risque
de réaction à au moins un autre représentant de la même famille est de l’ordre de 5 %.5
Pour cette raison, il est judicieux de ne pas interdire de façon excessive la consommation
d’autres aliments potentiellement à potentiellement à risque de réaction croisée si aucune
réaction ne s’est produite jusque-là.
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1.4: Prévention :
A la naissance le système immunitaire n’est pas achevé, il est donc plus sensible à la
présence des allergènes et l’enfant développe plus facilement des allergies que
l’adulte surtout s’il a été exposé a des facteurs de risques :
• Tabagisme de la mère
• Allaitement artificiel
• Trop peu de fruits de légumes et trop d’oméga 6 par rapport aux
oméga 3 pendant la grossesse et la petite enfance
Précautions à prendre pendant la grossesse et pendant la petite enfance pour
diminuer les risques d’apparition d’une allergie :
•
Pendant la grossesse, on peut prescrire des probiotiques qui
favoriseraient une maturation normale du système immunitaire, des
huiles de poissons pour augmenter la consommation des oméga 3 ; il
semble que ces mesures permettent de diminuer les allergies chez
l’enfant.
• Favoriser l’allaitement maternel pendant 4 mois au moins voire 6 mois.
• Retarder l’introduction des aliments solides et en particulier des
aliments allergènes
•
Lorsque l’allergie respiratoire est déclarée et connue, Il est possible de réduire les
symptômes de la rhinite en prenant certaines précautions pour éviter l’exposition aux
allergènes (pollens, poils, acariens…):
• Eviter de sortir au moment de la pollinisation ; les pollens sont en
moindre quantité de 10 heures du matin au coucher du soleil ainsi que
pendant ou après la pluie
• Ne pas aérer
• Ne pas mettre son linge à sécher dehors
• Utiliser des filtres dans les ventilations
• Se laver avant de se coucher
• Garder les animaux domestiques dehors, les laver régulièrement
• Eviter de tondre
• Aller en bord de mer, il y a moins de pollen
• supprimer les moquettes, les ventilations
• Nettoyer les literies régulièrement
• Eviter le tabac comme dans toute pathologie respiratoire.
1.5: Traitement allopathique :
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• Antihistaminiques : ils bloquent la production d’histamine ; ils soulagent les
éternuements, les écoulements et les picotements mais ils provoquent de la
somnolence ; les nouvelles générations en provoquent moins (zyrtec)
• Décongestionnants : ils diminuent l’œdème de la muqueuse nasale ; ils
contiennent de la pseudoéphédrine et ne doivent pas trop être utilisés
longtemps car ils peuvent causer des rhinites de rebond.
• Corticostéroïdes : prescrits lorsque les autres médicaments ne sont pas assez
efficaces ; il est préférable de les administrer directement dans le nez ; ce sont
des anti inflammatoires puissants agissant sur l’obstruction nasale.
• Anti dégranulants (opticrom), en aérosol nasal ou en gouttes pour les yeux.
• La désensibilisation :
Pendant 3 à 5 ans, on injecte des doses croissantes d’allergènes : le traitement
est assez efficace mais plutôt pénible pour le patient.
Tous ces traitements sont plutôt efficaces sur les symptômes, mais ils sont à la
longue décevants pour le patient, car ils ne solutionnent en rien les problèmes
car la rhinite persiste et revient régulièrement sans aucune amélioration. De
plus, ces médicaments présentent de nombreux effets secondaires
indésirables.
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2: Traitement homéopathique et oligothérapique :
Le traitement symptomatique est adapté aux caractéristiques des crises
en fonction de la similitude réactionnelle.
2.1 : Médicaments symptomatiques :
Les posologies sont données en prise de 5 granules
2.1.1 : Traitement du coryza :
Usage fréquent :
Allium cepa (oignon) :
L’indispensable : coryza aqueux, abondant, excoriant les narines et la
lèvre, éternuements en salves,
Aggravé par la chambre chaude et l’humidité.
Symptômes fréquents : larmoiement abondant
Conjonctivite piquante et brûlante, photophobie, céphalée.
Amélioration au grand air.
Douleur des sinus avec extension au larynx.
En 9 ou 15 CH, 2 à 4 fois par jour ou plus suivant les crises
Ammonium muriaticum (chlorure d’ammonium) :
L’indispensable : sécrétions muqueuses abondantes à tendance
irritative et excoriante (chez un sujet gras et indolent)
Aggravé par le froid.
Symptômes fréquents : obstruction des narines malgré la rhinorrhée.
Chatouillement laryngé.
Anosmie.
Éternuements.
7 ou 9 CH, 2 à 3 fois par jour ou plus suivant les crises
Apis mellifica (abeille) :
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L’indispensable : apparition rapide avec œdème rosé, inflammation de
la muqueuse nasale et hypertrophie des cornets,
Douleurs brûlantes et piquantes,
Œdèmes des paupières, larmoiements et prurit oculaire.
Symptômes fréquents : difficulté à respirer, survient surtout chez le
tuberculinique.
9 à 15 CH fréquemment répété.
Arsenicum album (anhydride arsénieux) :
L’indispensable : coryza aqueux brûlant, excoriant, peu abondant,
démangeaison du larynx,
Besoin de chaleur,
Aggravé après minuit,
Agitation, souvent faible
Symptômes fréquents : le coryza peut se compliquer d’asthme.
Larmoiement brûlant, conjonctivite, œdème des paupières,
photophobie
7, 9 ou 15 CH, 2 à 3 fois par jour
Arsenicum iodatum (iodure d’arsenic) :
Coryza aqueux, chaud, irritant et excoriant, endolorissement des
narines, des yeux, parfois malaises,
Aggravé par le froid,
Éternuements.
9 ou 15 CH, 2 à 3 fois par jour
Dulcamara (douce amère) :
Pollinose fin aout quand le temps se rafraîchit en fin de journée.
L’indispensable : aggravé par le froid humide.
Coryza sec avec nez bouché ou mucosités assez épaisses, puis se met à
couler mais n’est pas irritant
Symptômes fréquents : conjonctivite, larmoiement jaunâtre, céphalée
quand le nez est bouché.
Déclenché et aggravé par le temps froid et humide
Amélioration au chaud et au sec.
Eventuellement toux sèche.
Euphrasia (euphraise) :
L’indispensable : inflammation de la conjonctive avec rougeur et
sensation de cuisson.
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Avec coryza aqueux non irritant, larmoiement irritant.
Les douleurs sont aggravées par le chaud et la lumière, le larmoiement
par le vent.
Céphalée frontale.
Symptômes fréquents : enflure des paupières, clignement des yeux,
Quelques éternuements.
Kalium iodatum (iodure de potassium) :
L’indispensable : sécrétion abondante, aqueuse, irritante mais non
excoriante,
Yeux larmoyants, brûlants, boursoufflés.
Coryza aggravé au grand air frais, diminué à la chaleur
Symptômes fréquents : douleur constrictive à la racine du nez,
Gonflement des yeux,
Douleurs des sinus de le la face, anosmie ;
Par rapport à Allium cepa il n’y a pas d’éternuements.
7 à 9 CH, 2 à 4 fois par jour.
Naphtalinum (naphtaline) :
Rhinorrhée irritante plus aqueuse qu’Allium cepa avec éternuements,
atteinte oculaire d’Euphrasia avec larmoiements irritants amélioré par
l’air
Possibilité de toux
En 4 ou 5 CH
Nux vomica (noix vomique)
L’indispensable : coryza fluent le jour, sec la nuit et au chaud, non
irritant, peu abondant, sur un terrain arthritique ou d’intoxication
hépatique.
Amélioré par l’air.
Symptômes fréquents : éternuements le matin,
Prurit des narines, catarrhe tubaire.
Parfois conjonctivite et photophobie surtout le matin.
7 à 9 CH
Sabadilla (cévadille) :
L’indispensable : éternuement fréquents et violents en salves
Coryza aggravé au grand air, diminué à l’air chaud.
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Symptômes fréquents : larmoiements abondants, démangeaisons du
voile du palais.
Frilosité.
Sensation de nez bouché malgré l’écoulement.
4 à 15 CH
Sanguinaria canadensis (sanguinaire du Canada) :
Coryza fluent, corrosif, excoriant avec du sang,
Diminution de l’odorat avec intolérance aux odeurs,
Brûlures à la racine du nez.
Aggravé par l’humidité, amélioré au grand air.
Eternuements.
7 à 9 CH, 2 à 3 fois par jour.
Usage moins fréquent :
Ambrosia (ambroisie) :
Coryza aqueux non irritant en fin de floraison,
Larmoiements et prurit.
L’armoise peut être considérée comme un isothérapique.
9 à 15 CH ,2 fois par jour ;
Aralia racemosa (aralia à grappes) :
Grande sensibilité aux courants d’air
Ecoulement nasal abondant, aqueux, excoriant, avec un goût salé
Eternuements
Aggravé en première partie de nuit avec cuisson en patie postérieure
des narines ;
7 à 9 CH 2 à 3 fois par jour.
Arundo donax (canne de Provence) :
Le seul à présenter un coryza aqueux avec prurit aux narines, au voile
du palais et au conduit auditif.
5 CH, 3 à 4 fois par jour.
Badiaga (éponge d’eau douce) :
Ecoulement aqueux à tendance visqueuse
Toux suivie d’éternuements
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Aggravé par le froid et l’après midi
Diminué la nuit et à la chaleur
7 à 15 CH 2 à 3 fois par jour.
Phleum pratense (fléole des près) :
Coryza sec avec prurit des narines et des yeux,
Eternuements.
Débutant l’été.
5CH pendant les crises, autrement 9 à 30 CH en préventif.
Pulsatilla (anémone pulsatile) :
Nez sec et obstrué le soir et la nuit.
Coryza le matin non irritant.
Aggravé au chaud amélioré à l’air.
Perte du goût et de l’odorat.
Parfois toux.
Muqueuses nasales rouge lilas.
Le type morphologique avec tendance aux écoulements muqueux non
irritants et la stase veineuse est déterminant.
7 à 9 CH
Sanguinaria nitrica (nitrate de sanguinaire) :
L’indispensable : écoulement aqueux muqueux abondant avec
douleurs brûlantes à la racine du nez,
Aggravé par l’air froid et la nuit.
Symptômes fréquents : reniflements bouche ouverte.
7 à 9 CH, 2 à 3 fois par jour
Scilla (scille) :
Sécrétion abondante, fluente, irritante,
Éternuements,
Aggravé le matin et par le froid.
Avec larmoiements et perte d’urine lors des éternuements.
5CH, 2 à 4 fois par jour
Succinic acidum (acide succinique) :
Eternuements,
Prurit des narines et des paupières.
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Diminué par l’air froid.
Écoulement nasal aqueux avec dyspnée ou toux pouvant se compliquer
d’asthme.
2.1.2 : Traitement de l’obstruction nasale :
Ammonium carbonicum (carbonate d’ammonium) :
L’indispensable : obstruction nasale sans écoulement réveillant la nuit,
surtout si la chambre est chaude, respiration buccale.
Possibilité de pression dans le front et d’éternuements.
5CH au coucher
Apis (abeille) :
Obstruction nasale par œdème et hypertrophie de la muqueuse nasale,
aggravé par la chaleur
9 à 15 CH 4 fois par jour
Nux vomica :
Obstruction nasale seulement après minuit.
Toux sèche.
Aggravé par la chaleur.
Eternuements au réveil et coryza la journée.
9 CH 2 à 3 fois par jour
Sambuccus nigra (sureau) :
Coryza sec avec obstruction nasale, respiration buccale, bouche
ouverte ronflements fréquents,
Aggravé par l’air froid et dans la position couchée.
Sticta pulmonaria (lichen pulmonaire) :
Obstruction nasale et douleur à la racine du nez, sécheresse des
muqueuses nasales, pas d’écoulement
Besoin de se moucher sans résultat.
Toux nocturne sèche.
5à 7 CH, 2 à 3 fois par jour.
Teucrium marum (germandrée maritime) :
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Nez bouché sec avec prurit sans écoulement et grattage inefficace,
éternuements
Aggravé par la chaleur et l’humidité
Présence de polype
5CH 2 fois par jour.
2.2 : Médicaments de terrain :
Le médicament homéopathique prendra en compte l’allergie pais
également les antécédents et le type sensible du patient, les facteurs
psychosomatiques déséquilibrant le terrain, particulièrement chez les
tuberculiniques
Nous utiliserons surtout les grands polychrestes.
Ils sont donnés en granules quotidiens ou doses hebdomadaires.
Arsenicum album
Remèdes d’états graves, chez une personne amaigrie, affaiblie,
angoissée.
Triade de caractères : angoisse, crainte de mort, désespoir,
Agitation
Faiblesse, prostration, hors de proportion avec la cause
Ordre et minutie obsessionnelle
Douleurs brûlantes diminuées par la chaleur
Frilosité
Augmentation des maux de 0h à 3 h
Soif de petites quantités d’eau
Vomissements violents
Coryza clair aggravé par le froid
Oppression cardiaque à l’effort, angor
Eruption cutanées, prurit brûlant
Troubles périodiques.
Arsenicum iodatum :
A préférer chez les moins frileux avec coryza et éternuements,
Craignant le froid mais également la chaleur
Aggravé par le mouvement.
Calcarea carbonica : (écaille d’huitre)
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Constitution carbonique :
Grosse tête chez le bébé
Enfant à grosses amygdales, ganglions, en retard
Adulte lent et carré
Esprit lent, crainte de l’avenir.
Sensation de froid à l’intérieur
Douleurs variées aggravées par humidité
Transpiration facile pendant le sommeil
Teint pâle, crayeux
Désir de sucre, de choses indigestes
Tube digestif acide
Digestion lente
Ne supporte pas le lait
Latéralité droite.
Lycopodium (poudre de lycopode) :
Type sensible : l’hépatorénal allant vers la sclérose
Enfant chétif maigre à gros ventre, d’aspect vieillot
Adulte : aspect vieilli, cheveux blanc, calvitie, thorax étroit,
abdomen volumineux
Autoritaire, susceptible,
Orgueil mais timidité et manque de confiance,
Intelligent.
Nux vomica :
Rhinite avec éternuements en salves au réveil et dans la journée
Patients surmenés irritables intolérants au moindre problème avec des
troubles digestifs, des céphalées.
Natrum muriaticum :
Prescrit surtout sur les signes du type sensible :
Tuberculinique souvent amaigri triste solitaire, peureux,
boudeur.
Fatigué le matin
Aggravé par la chaleur, le soleil et attrape froid facilement
Désir de sel
Céphalées battantes des écoliers
Maux aggravés le matin
Yeux rouges
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Langue en carte de géographie avec fissure médiane de la lèvre
inférieure
Constipation
Coryza régulier avec obstruction
Douleurs chroniques du dos
Tendance aux spasmes.
Psorinum (sérosités de vésicules de galles) :
Sujet affaibli, en décompensation selon la modalité psorique ou selon
une difficulté à individualiser le type.
Suite de maladie
Blocage des émonctoires, anergie
Toujours froid
Triste, anxieux, fatigué,
Bien la vieille d’un problème
Périodicité des troubles (à date fixe, longue)
Céphalées périodiques augmentées aux courants d’air
Faim vorace
Diarrhée brutale
Peau malsaine, éruptions variées, démangeaisons aggravées par la
chaleur et le lavage.
Pulsatilla :
Jeune tuberculinique timide avec des congestions veineuses
Doux, émotif, timide, amélioré par la consolation
Passe du rire aux larmes
Souvent il s’agit d’une jeune femme,
Frileuse mais craint la chaleur, améliorée par le grand air
Symptômes psychiques et physiques très variables,
Absence de soif
Écoulements muqueux épais
Aversion pour le gras
Douleurs erratiques, coryza fréquent aggravé par la chaleur
Toux sèche la nuit
Congestion veineuse des extrémités, varices
Troubles endocriniens
Sepia (encre de seiche) :
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La ménopause triste, avec mal au foie et ptoses multiples.
Troubles de tous les moments de la vie d’une femme
Tristesse, apathie, indifférence
Désir de solitude
Aggravée par la consolation
Frilosité générale
Visage terne avec tâches jaunes à cheval sur les ailes du nez
Yeux cernés, paupières supérieures lourdes
Langue saburrale
Nausées le matin diminuées en mangeant
Dégout du lait, désir de vinaigre
Douleur pesante hépatique
Sensation de pesanteur dans le rectum
Urines troubles, pesanteurs utérines
Lombalgies
Pieds froids, Taches cutanées.,
Silicea :
Indiqué sur ses caractères généraux ; c’est un médicament de sycose. :
Déminéralisé, amaigri, affaibli, frileux
Suite de vaccination
Manque de sommeil
Perte d’énergie chez un affaibli frileux
Enfant rachitique, en retard
Adulte découragé, irritable
avec des idées fixes d’épingles ou d’objets pointus
Somnambule, hypersensible
Tendances aux suppurations
Ongles cassants avec des taches
Aggravé par le froid diminué par la chaleur
Sulfur (soufre) :
Se gratte et a horreur du chaud
Très fréquemment prescrit dans les allergies
Tout ce qui est orienté vers la psore :
Suppression brutale d’une élimination (cutanée), sédentarisme,
alimentation riche, sucrée
Convalescence interminable
Insomnie de 2 à 5h
Pieds chauds
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Chronicité et alternance des manifestations pathologiques avec
participation cutanée
Douleurs variées brûlantes
Yeux rouges
A horreur de l’eau
Céphalées brûlantes
Langue sèche à bord et pointe rouge
Baisse à 11 h
Régurgitations
Diarrhées impérieuses
Oppressions thoraciques palpitations
Douleurs lombaires permanentes
Peau malsaine
Amélioré par les éliminations
Périodicité des manifestations et alternances.
Sulfur iodatum (iodure de soufre) :
Tuberculinique sulfur :
Besoin d’air frais
Fatigue à 11h
Hypertrophie ganglionnaire, des amygdales,
Mucosités épaisses
Chronicité des troubles.
Thuya :
Sycose
Vaccinations répétées
Corticoïdes, immunosuppresseurs
Ruminations de soucis, idées fixes
Sommeil agité
Aggravé par l’humidité
Tendance aux excroissances
Face luisante, huileuse, pellicules, séborrhée
Céphalées frontales
Douleur à la pointe de la langue
Coryza épais
Latéralité gauche
21
Tuberculinum :
Très utilisé
Sujet longiligne se défendant mal, fatigué, qui change sans arrêt de
place nerveux, irritable surtout le matin
Nombreuses phobies
Très grande sensibilité au froid
Douleurs changeantes,
Céphalées des étudiants
Aversion pour la viande, désir de lait
S’enrhume facilement
Amélioré par l’exercice
1 à 2 doses par mois
Il épaule souvent un médicament de la lignée tuberculinique :sulfur
iodatum, natrum, silicea, calcaera, pulsatilla.
2.3: Désensibilisation homéopathique :
Pollens, Poumon histamine et Histaminum :
Désensibilisation spécifique :
Pollens 15 CH, 5 granules 1 fois par jour ou tous les 2 jours, les mois
précédents la période d’allergie et à prolonger pendant.
Désensibilisation aspécifique :
Poumon histamine ou histaminum 15 CH
En cas de crise aigue, 5 granules toutes les 10 à 15 mn, à espacer suivant
amélioration
Comme désensibilisant 15 CH pendant plusieurs mois
2.4 : Oligothérapiques :
La posologie est souvent d’une ampoule par jour parfois plus pendant les crises ; ils sont
utilisés pour modifier le terrain.
Manganèse :
22
Anti allergique polyvalent, c’est l’élément de la diathèse allergique ou
arthritique : le malade réagit violemment à toutes les agressions,
physiques, infectieuses ou psychiques, toxiques ; c’est un jeune, fatigué
le matin long à se mettre en route, en pleine forme le soir ;
Le manganèse est un catalyseur des oxydations cellulaires, facteurs
d’immunité. Il est souvent complété par le soufre, le magnésium, l’iode
Soufre :
Il fait partie de la structure fondamentale de nombreuses molécules
(héparine, insuline). Il a une fonction de détoxification ; c’est
l’oligoélément de la muco sécrétion dans les rhinites et sinusites
chroniques ; il agit également sur les systèmes ostéo-articulaire,
digestif, cutané.
C’est le désensibilisant universel, le médicament de l’arthritisme sous
toutes ses formes : asthme, éruption, migraines, rhumatismes ; il agit
sur le dysfonctionnement hépatobiliaire. Il complète l’action du Mn
dans les états arthritiques, celle du cuivre dans les états infectieux ; il
est très utilisé en association avec l’oligoélément de terrain dans les
affections à composantes hépatobiliaires, les allergies, les affections
cutanées, les rhumatismes
Dose :
Aigu :1 à 2 ampoule par jour ,10 jours
Chronique : 1 par jour ou tous les deux jours, 1 à 3 mois
Manganèse cobalt :
Il est utilisé dans les terrains dystoniques, qui font suite au terrain
arthritique après 50 ans ; le malade présente des troubles
neurovégétatifs et des troubles circulatoires (artérites), des troubles
hépatobiliaires, des allergies (rate).
Magnésium :
C’est un oligo élément majeur : il agit sur les métabolismes glucidiques,
lipidiques, et protéiques, il participe à beaucoup de systèmes
enzymatiques, et à la respiration cellulaire.
Les indications sont très nombreuses et il agit dans toutes les sphères.
Il est anti inflammatoire, anti allergique, anti stress ; il augmente la
phagocytose, augmente la production d’anticorps.
Il équilibre le terrain neuro arthritique, augmente les défenses de
l’organisme. Il s’utilise en association avec le Mn dans l’allergie.
23
En cure discontinue
Iode :
Il permet de réguler la nervosité, et d’équilibrer la thyroïde dans les
manifestations neuro arthritiques vers 50 ans. Il est utile dans les
dysthyroïdies à iode diminué, dans les affections saisonnières ou
périodiques trainantes ou récidivantes après échecs des autres
thérapeutiques ;
1ampoule/j 20 jours puis 1 tous les 2 jours (un à trois mois) dans le
tuberculinisme
Chez des personnes anergiques on pourra éventuellement donner cu or argent
2 : Traitement phytothérapique :
Buts du traitement phytothérapiques :
De réduire immédiatement les symptômes de la rhinite
De diminuer les crises allergiques, cela se fera généralement en quelques
années par un traitement du terrain
De nettoyer son organisme pour lui permettre de mieux se défendre :
drainage
De le tonifier, car la rhinite est, à la longue, fatigante : plantes anti-stress, et
adaptogènes.
Devant toute rhinite allergique, il conviendra de faire un bilan de l’état général du
patient, de l’état de tous les organes cibles ; par exemple une décongestion du foie
peu amener une amélioration rapide de certaines maladies.
Il faut permettre le drainage, rééquilibrer le système neurovégétatif, équilibrer les
systèmes glandulaire hypophyse, thyroïde, pancréas, rate, thymus, reminéraliser les
malades, pour pouvoir faire disparaitre durablement les maladies sinon on ne fait
que masquer les symptômes, le fond restant le même.
La muqueuse nasale est sous la dépendance du système nerveux parasympathique
ou cholinergique (glandes à mucus) ; on utilisera donc des plantes à action sur le
système nerveux végétatif.
La surrénale doit être soutenue afin de limiter les effets du sympathique qui ,s’il est
trop fort, maintient la congestion.
24
Le drainage est très important car le foie est un organe fondamental dans le maintien
d’un bon système immunitaire.
On pourra mélanger des plantes symptomatiques agissant sur les phénomènes
inflammatoires, des plantes plus orientées sur l’allergie (anti histaminique…), des
plantes calmantes, des plantes adaptogènes, des plantes drainantes.
Nous remarquerons dans la composition des plantes que beaucoup d’entre elle
peuvent jouer à la fois sur plusieurs tableaux, ce qui peut permettre de réduire la
prescription.
Adaptogène : Ce terme désigne l'action d'une substance accroissant la résistance du
corps à une agression. Les plantes adaptogènes sont celles qui ont un effet tonique
général et normalisateur sur le corps.
Elles permettent d‘augmenter la résistance et servent à prévenir le stress et la fatigue
qui peuvent survenir ; elles sont immunostimulantes, régulent la corticosurrénale, le
système neuro végétatif, augmentent les performances, anti oxydantes (ginseng,
éleuthérocoque gingembre , cassis…).
Nous ne développeront pas ici les :
Plantes anxiolytiques : passiflore, mélisse, valériane
Les plantes Régulatrices du système nerveux végétatif, sympatholytiques :
aubépine, angélique, lavande
Les plantes Régulatrices du sommeil : lotier, mélilot
On utilisera beaucoup les plantes contenant des flavonoïdes ; les flavonoïdes sont
des pigments quasi universels des végétaux, tels que les flavonoïdes jaunes
(chalcone, aurones, flavonols jaunes) les anthocyanosides rouges, bleus ou violets ; il
y en a des incolores qui co-pigmentent et protègent les anthocyanosides .
Les flavonoïdes sont :
Anti inflammatoires
Anti allergiques,
Anti oxydantes
Anti infectieuses
Veino actifs
Ils piègent les radicaux libres formés lors de l’inflammation.
Ce sont des Inhibiteurs enzymatiques : le cirsiliol, l’hypolaetine … sont de
puissants inhibiteurs de la 5 lipoxygénase et donc de la production des
leucotriènes, médiateurs de l’inflammation et des manifestations allergiques.
Les flavonoïdes agiraient en inhibant la libération de l’histamine par les
mastocytes, ils stimuleraient la sécrétion des catécholamines (hormones anti
inflammatoires).
25
Certains flavonoïdes sont également diurétiques, hépato protecteurs,
antispasmodiques
La quercétine est un flavonoïde issu de la rutine que l’on trouve en abondance dans
un grand nombre d’herbes, de fruits et légumes ; elle inhibe le processus
inflammatoire attribué aux neutrophiles en stabilisant leur membranes et a un effet
anti oxydant ; cela prévient la dégranulation des mastocytes et des basophiles et
permet de diminuer l’inflammation par inhibition de la production de leucotriènes ;
elle est également anti histaminique en empêchant les cellules de libérer leur
histamine.
On utilisera également de plantes à tanins :
Les tanins ont un effet vasoconstricteur sur les petits vaisseaux superficiels. Ce sont
aussi des inhibiteurs de la 5 lipoxygénase (géraniine, corilagine), des antioxydants et
des antiseptiques
On utilisera également quelques plantes à coumarines :
Elles sont veino-protectrices, anti-œdémateuses, immunostimulantes. On les trouve
dans les Apiaceae et les Rutaceae. Les plantes contenant des saponosides, quant à
elles, sont utilisées pour leurs propriétés antitussives et expectorantes, même si l’on
ne connait pas le mécanisme d’action. Certains saponosides sont
immunomodulateurs et cytoprotecteurs.
3.1 : Formules :
26
Tisanes :
Salsepareille
Pensée sauvage
Orme
Prêle
Hysope
Artichaut
Pissenlit
Marrube blanc
Romarin
En parties égales, 5 g par tasse en décoction
3 tasses par jour
Chardon marie 50g
Thym
50g
Euphraise
20 g
Une cuillère à soupe par bol, infusion 10 mn
4 tasses par jour
Pensée sauvage
1 cuillère à café par tasse 2 à 3 fois par jour (30 g par litre)
Ortie 2 cuillères (1,5g) à café pour 200 ml d’eau
Sureau : 2 cuillères (2,5g) à café pour 200 ml d’eau
3 à 4 tasses par jour en alternance 3 mois
Camomille allemande
2 tasses par jour
15 g ou 5 à 10 gouttes d’HE dans 750 ml eau
Sureau,
2 cuillères à café (2,5g) pour 200 ml, 2 ou 3 tasses par jour quelques mois
avant et pendant la saison
Euphraise
Plantain
Verge d’or
27
Eupatoire
Aâ qsp 300g 30 g par litre
3 tasses par jour en cas de mucosités abondantes et aqueuses
Lierre terrestre
Euphraise
Primevère,
Myrte
Aâ qsp 150g
2 cuillères à café par tasse, 2 à 3 fois par jour.
Macérât glycérinés :
MG ribes nigrum 50 gouttes matin et
MG rosa canina 50 gouttes le soir
En prévention et en cours d’allergie
On peut l’associer à tous les traitements utilisés pour la rhinite.
Huiles essentielles et mélanges :
HE cyprès 1 goutte 2 à 3 fois par jour
HE citron, Citrus limon 3 g
HE Matricaire, Matricaria recutita 1g
HE Estragon, Artemisia dracunculus 1g
HE Menthe, menthe piperita 0,5g
Alcool 90° qsp 15 ml
5 gouttes 3 fois par jour
Mélangée à
Ribes nigrum 125ml 50 gouttes matin midi et soir dans eau tiède
(Le matin en dehors des crises.)
Cassis, Ribes nigrum TM
Guimauve, Althaea officinalis TM
Pensée sauvage, Viola tricolor TM
ââ qsp 125 ml
28
Et
HE Romarin, rosmarinus off
HE Genévrier, Juniperus communis
HE Cannelle, Cinnamomum zeilanicum
ââ 1,5g
Alcool 90° qsp 125 ml
40 gouttes de chaque flacon 3 fois par jour
Ronce, Rubus fructicosus TM
Noyer , Juglans regia, TM
ââ qsp 125 ml
Et
HE hysope
HE Melaleuca quinquenervia, niaouli
HE Cupressus sempervirens, cyprès
ââ 1 g
Alcool 90° qsp 125 ml
40 gouttes de chaque flacon 3 fois par jour
TM
Échinacée TM 30 gouttes le matin, stimulant du système immunitaire
Nigelle TM : 30 gouttes 3 fois par jour
Echinacée TM
Guimauve TM
Sureau
TM
Thym
TM
Une demi-cuillère du mélange des TM, 3 fois par jour dans de l’eau
chaude en cas de mucosités épaisses et de congestion des sinus.
Eucalyptus infusion 15 g ou 5 à 10 gouttes HE dans 750 ml eau en cas de
sécrétions nasales abondantes
Petasite : 50 mg à 75 mg d’extrait normalisé deux fois par jour après les repas ;
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Produit disponible en suisse sur ordonnance, aussi efficace qu’un anti
histaminique dans 70% des cas
EPS cassis
EPS plantain lancéolé
ââ qsp 150 ml
5 ml par jour pour un adulte de 50 kg pendant toute la période à risque
Cassis nb
0,400 g
Eleuthérocoque nb 0,400 g
Qsp une gélule , 2 gélules matin et midi
L’éleuthérocoque peut être donné en complément de tous les traitements
comme stimulant, adpatogène.
Traitement local :
Fumigations, Inhalations visant à éviter les infections opportunistes en
particulier s’il y a une sinusite allergique :
Euphraise 20 g
Lavande 20 g
Dans un demi-litre d’eau
Eucalyptus en inhalation 15 g ou 5 à 10 gouttes HE dans 750 ml
d’eau en cas de sécrétions nasales abondantes
Camomille allemande 5 à 10 gouttes d’HE dans 750 ml d’eau
Collyre :
Euphraise 3 gouttes de T.M., sérum isotonique aux larmes QSP
30 ml (flacon stérile)
Homéo plasmine dans les narines
Gouttes nasales :
HE Eucalyptus radiata 0, 5 ml
HE estragon 0, 5 ml
HE camomille 0,5 ml
HV amandes douces 15 ml
3 gouttes 4 fois par jour
30
Lavage du nez à :
l’eau de mer
L’Eau argileuse
Décoction euphraise
Oligoélément Mn
sérum physiologique
Onction au bord des narines d’HE de lavande et de niaouli dans de l’huile
d’amandes douces
Massage avec des HE :
Cananga odorata ou Ylang ylang : stress dépression anti
inflammatoire… 2 ml
Citrus aurantium : bigaradier 5 ml
Pinus ponderosa 2ml : relaxant, anti stress, anti inflammatoire
antispasmodique
6 gouttes sur le plexus solaire et la colonne vertébrale 1 à 4 fois par jour
Drainage :
Il va permettre d’éliminer les déchets emmagasinés par l’organisme et qui perturbent
son fonctionnement : déchets du métabolisme, médicamenteux, alimentaires, en
accélérant la fonction d’élimination des émonctoires. Nous pouvons utiliser des plantes
diverses et variées pour assurer le drainage tant elles sont nombreuses et beaucoup de
plantes utilisées pour la rhinite sont également drainantes ; dans les formules ci-dessus
on en retrouve directement mélangées aux préparations pour la rhinite ; ou on peut les
donner à part par exemple :
Artichaut nb 0,03 g
Fumeterre nb 0,04g
Pissenlit nb
0,05g
qsp une gélule
2 gélules 3 fois par jour
ou
Artichaut 0,200
Radis noir 0,200
Une gélule 3fois par jour
et
Prêle TM 70 gouttes 3 fois par jour : drainage et reminéralisation
La prêle peut être rajoutée à tous les traitements à raison d’une cuillère à café
de poudre tous les matins
31
Traitement anxiolytique :
Les plantes sont là aussi nombreuses ;
Les stress ne peuvent qu’aggraver la pathologie ; il faut donc donner des formules
permettant au patient de se détendre et de mieux dormir :
Par exemple :
Pavot 0,08 g
Tilleul 0,08 g
Saule 0,1 g
Valériane 0,1g
qsp une gélule 1 à 2 gélule par jour
SPIF valériane : Une mesure deux fois par jour
Aubépine
Passiflore
Tisane de mélisse
3 Médecine traditionnelle chinoise :
En médecine traditionnelle chinoise, la rhinite allergique est considérée comme une Invasion
de vent externe avec un Vide congénital de l’énergie défensive du poumon, des reins et du
vaisseau gouverneur et provoquant une hyperréactivité du système immunitaire ; après 40
ans elle se complique avec un vide de l’énergie de la rate, vides entrainant démangeaison,
éternuement, écoulement nasal profus et aqueux par accès. La langue est pâle et le pouls
faible ; les éternuements peu sonores sont caractéristiques d’une pathologie vide
32
4.1 : Plantes:
Médicament à base de plantes :
Yu pin feng san (écran de jade contre le vent)
Il est utilisé pendant 5 mois en moyenne pour les allergies saisonnières ; il
faut commencer à le prendre 3 mois avant la période critique.
Cette préparation tonifie le système immunitaire.
Symptôme associé : langue blanche avec un enduit pâle.
Composition : Radix astragali, Astragale
Radix ledebourrelae divaricatae, Sileris
Rhizoma atractylodis macrocephalae, Atractylode
Astragale, astragalus membranaceus (fabaceae):
Astragale. Racine de 4 à 7 ans
Cette légumineuse est utilisée depuis les temps anciens dans la médecine
chinoise traditionnelle pour aider le Qi, défenseur de l'organisme. Elle est
proche de la réglisse.
La mise en évidence de son effet sur le système immunitaire a entraîné son
développement récent dans les pays occidentaux.
Elle contient :
Asparagine, astragolosides, stérols
Alcyosine, formonétine, kumatakénine
Propriétés :
Adaptogène
Diurétique,
immunomodulateur,
Stomachique,
Anti oxydante
Tonique à conseiller en cas de convalescence, de fatigue, de faiblesse
de la rate.
Les polysaccharides contenus dans l’astragale aident à :
• Intensifier la phagocytose des systèmes réticulo-endothéliaux ;
• Stimuler l'activité pituito-adrénale corticale ;
• Agir sur les réponses immunitaires (immunomodulateur) ;
• Reconstituer la formation des globules rouges dans la moelle;
• Tonifier les voies respiratoires infectées (rhume).
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L’astragale est conseillée aux patients immunodéprimés. Elle
protège l’organisme contre les agressions extérieures. En chine, elle
est utilisée chez les cancéreux. Elle stimule la production
d’interféron augmente la production de cellules immunitaire T4 et
reconstitue l’énergie de l’organisme.
Seule, l’astragale peut s’utiliser en poudre (4 à 7 g par jour)
En extrait sec (1 :8) :250 mg 2 à 3 fois par jour
Teinture 1 :8 2 à 4 ml trois fois par jour
Décoction : bouillir 15 à 30 g de racine dans un litre d’eau 10 à 15 mn, boire
un demi à un litre par jour.
Il est préférable de la prendre en prévention pour stimuler l’immunité
Elle s’utilise également en cuisine (soupe)
Sileris : (racine)
ledebourrelae divaricatae,(fang feng) :
Plante tiède de saveur douce et piquante, elle agit sur le foie, la
vessie et la rate.
Elle chasse l’attaque du vent, assèche l’humidité et calme la
douleur ; elle est spasmolytique, antipyrétique, anti inflammatoire et
analgésique, anti convulsif.
Elle contient :
Huile essentielle
Composés phénoliques
Mannitol
Acides organiques
Elle est indiquée dans les arthralgies, les rhumes, grippes, états
fébriles.
Posologie
3 à 9 g par jour en décoction (dans un demi litre d’eau)
1 à 2 g par jour par voie orale (poudre concentrée)
Atractylode : Atractylodes macrocephala (rhizoma) (Bai shu) :
Tonique du Qi
Plante tiède, de Saveur douce amère, elle agit sur la rate et l’estomac.
Elle tonifie la rate et le Qi (énergie vitale), assèche l’humidité, diminue
les sudations abondantes et augmente la résistance. Elle est
fortifiante, diurétique, sédative, hypoglycémiante, stomachique.
34
Elle est également indiquée dans :
Les Troubles digestifs:
• épi-gastralgies, dyspepsies, manque d’appétit
• ballonnements abdominaux, diarrhées
En Urologie:
• dysuries, œdèmes
Composition :
Sesquiterpènes (atractylone, hinésol)
buterolides
Furfural
vitamine A
Posologie
9g par jour en décoction (dans un demi litre d’eau)
2 g par jour par voie orale (poudre concentrée)
Ces produits ne se trouvent qu’auprès des distributeurs de médecine traditionnelle
chinoise.
Il existe de nombreuses autres formules, la pharmacopée chinoise étant
extrêmement riche.
4.2 Acupuncture :
Elle est efficace pour diminuer les rhinites allergiques.
Le traitement de la rhinite saisonnière se fera en 2 temps :
Pendant la période d’allergie, on se contentera de faire baisser les
symptômes en stimulant les points qui chassent le vent froid.
A partir de septembre, on traitera la racine du mal en tonifiant l’énergie
défensive des reins et du poumon et en renforçant le vaisseau gouverneur.
Pour la rhinite non saisonnière, il faudra traiter à la fois la racine et les
manifestations symptomatiques.
Mais cela pourrait faire l’objet d’un autre article.
4.3 Diététique chinoise : Un aliment est un remède pour le corps
35
La diététique chinoise est une diététique universelle ancrée dans la tradition et le bon sens.
Mélange de saveurs, de couleurs, d’odeurs, de textures… On mange et on se soigne.
La MTC teint énormément compte de l’alimentation :
l'harmonie entre le Yang (condition chaude) et le Yin (condition froide) est le reflet d'une
bonne santé. Si le Froid ou la Chaleur dominent dans l'organisme, un déséquilibre des forces
s'installe et la maladie apparaît.
Que ce soit par l'acupuncture, la pharmacopée ou l'utilisation thérapeutique des aliments, le
but est de stimuler le processus de guérison du corps en rééquilibrant le Yin et le Yang.
Les aliments sont classés suivant leur nature et leur saveur. La vitalité de l’aliment est
également très importante (produits frais et bio). Un individu en bonne santé doit faire
varier nature et saveur.
•
•
leur nature :
Chaleur : ces aliments réchauffent l’organisme et stimulent les fonctions
vitales
Fraicheur : refroidissent le corps et ralentissent les fonctions organiques
Neutre : conviennent tout au long d l’année pour tout individu
et leur saveur : chaque saveur a une affinité pour un méridien particulier:
Douce (rate, pancréas) : tonifie : carotte bœuf, pomme de terre, poire
Acide (foie) : astringent : citron, tomate, oseille…
Amère (cœur) : assèche l’humidité, draine : asperge, céleri, pissenlit, café
Piquante (poumon) : chasse les intrusions : gingembre, ail ciboule, cannelle,
oignon
Salée (rein) : purge : porc, crevette, algues, crabe
Pour traiter une maladie, on choisira les aliments en fonction de ces éléments. Pour les
rhinites, on préfèrera les aliments induisant de la chaleur ou de la tiédeur (gingembre,
agneau, poulet, raisin), les bouillons ; on évitera les laitages et les protéines animales.
L’excès de saveur douce provoque rhinite allergique, sinusite, hypoglycémie…
36
Classement des aliments selon leur nature
FROIDE
Céréales
et
légumineuses
FRAÎCHE
NEUTRE
Germe de
Avoine
aduki
Blé
Germes
Soja
de haricots mung
de Lima
Millet
Germe de
Orge
soja
Sarrasin noirs
Gluten de
Son
blé
pinto
d'avoine
Haricots
Son de
mung
rouges
blé
Tofu
TIÈDE
Haricots
blé
CHAUDE
Riz
glutineux
Haricots
Haricots
Haricots
Haricots
Maïs
Riz
Son de
riz
Fruits
Avocat
Banane
Cantaloup
Melon
Pamplem
Citron
Fraise
Kiwi
Lime
Mangue
Orange rouge
Poire
Tomate
coco
ousse
Pastèque
Pomme
Amande
Abricot
Ananas e
Bleuet
coco
Datte
Lait de
Litchi
Marron
Mûre
Nectarin
Figue
Noix de
Prune
Raisin
Cerise
Frambois
e
Pêche
Raisin de
Corinthe
Légumes
d'eau
e
Produits animaux
et dérivés
Asperge
ne
Céleri
Châtaigne
non
Concombr
chinois
Laitue
Aubergi
Artichaut
Citrouille
Champig
Carotte
Oignon
Champig vert (faussement
Chou
non noir
appelé échalote)
Champig
Oignon
Cresson non shiitake
Persil
Endive
Chou
Poireau
Épinard
Choufleur
Radis
Navet
Patate
douce
Pois
Pomme
de terre
Ail
Calmar
Crabe
Fromage
Blanc
Agneau
Crevett
Betterav
e
d'œuf
Lapin
Bœuf
Canard
Carpe
Beurre
Foie de porc
Foie de poulet
37
cottage
Pieuvre
Yogourt
Ormeau
Palourd bœuf
e
d'œuf
e
Jambon
Moule
Fromage
Poulet
Hareng
Rognon
Huître d'agneau
Jaune
Saumon
Truite
Lait de
Viande fumée
Foie de
vache
Maquer
eau
Morue
Porc
Sardine
Sole
Veau
Autres
Algues
marines
mer
table
Canne à
sucre
Sauce soja
Huile de
sésame
Sel de
Marjolai
ne
Sel de
Menthe
Spiruline
Thé vert
Caroube
Graines
de tournesol
Graines
de sésame
Huile
d'arachide
Huile
d'olive
Miel
Muscad
e
Safran
Sirop
d'érable
Sucre
Vanille
Basilic
Café
Clou de
Alcool
Gingem
bre sec
girofle
Graines
Coriandr de tournesol
grillées
e
Huile
Gingemb
de carthame
re frais
Huile
Levure
de soya
alimentaire
Poivre
Noix de
de Cayenne
Grenoble
Poivre
Noix de
noir
pin
Vin
Sirop de
rouge
malt
Sucre
d'orge
Sucre
raffiné
Tabac
Vinaigre
38
5 : Régime alimentaire :
Comme en MTC, on peut conseiller un régime alimentaire au patient qui ne
s’en sentira que mieux :
Il faut supprimer les aliments qui favorisent la formation de mucus ; laitages, œuf,
sucre, farine blanche, graisse saturée viande, charcuterie, alcool… Les protéines
maintiennent le système immunitaire dans un état d’hyperactivité.
Consommer des fruits et légumes crus et colorés riches en Vitamines et antioxydants,
du curcuma, de l’ail, de l’oignon, des poissons gras, huile de noix, de colza (oméga 3),
laits végétaux.
39
Les aliments colorés contiennent de flavonoïdes : thé, raisin (contenu élevé en an
ti oxydant en particulier des pro anthocyanidines qui sont anti inflammatoires)
myrtilles agrumes
Diminuer toutes les graisses saturés et oméga 6 (arachide, palme, maïs, tournesol)
qui favorisent l’inflammation.
Diminuer les Aliment d’origine animale (faire un test de suppression totale pendant
10 jours, on peut avoir des résultats impressionnants.
Modérer le gluten
Certains conservateurs favorisent les rhinites allergiques E 210 212 213 211
glutamate E 6200à 625
Régime de type originel :
On voit que ces recommandations se rapprochent du régime du Dr Seignalet qui
permet de soulager de nombreux patients souffrant de maladies chroniques
métaboliques ou immuno dépendante.
Sur la base que ton aliment soit ton seul médicament , ce régime permet de
solutionner beaucoup de problèmes de santé dus à notre mode de vie car les
maladies dégénératives sont de plus en plus nombreuses ; ce régime permet de
réguler l’immunité , de nettoyer l’organisme et de lui permettre d’éliminer les déchet
accumulés depuis de nombreuses années ; il peut être assez dur à suivre pour celui
qui mange à l’extérieur, mais , pour celui qui veut bien cuisiner, les nouvelles
habitudes alimentaires seront vite assimilées .
Notre régime actuel contient trop d’aliments acidifiants, celui -ci fait place aux
aliments alcalinisants et permet de maintenir un bon équilibre acido basique
C’est un régime ancestral hypo toxique de type originel.
En voici les bases :
Exclusion des laits animaux et de leurs dérivés
Exclusions des céréales mutées : blé mais kamut
Cuisson douce à moins de 110 degrés
Les viandes seront consommés crues de préférence ou saignantes
Œuf cru
Charcuterie crue
Poisson cru ou cuit à la vapeur douce
Légumes crus ou cuits à l’étouffée
Crudités et fruits
Fruits secs
Suppression des sucres
40
Tous les condimentes sont autorisés
Un peu de vin ou d’alcool à doses modérées
Huile vierges crues
Alimentation biologique
Eviter au maximum de cuire les aliments
En conclusion, nous pourrons dire qu’il existe de nombreuses alternatives aux traitements
allopathiques de la rhinite allergie, et que chaque patient pourra trouver une technique qui
lui convient mieux : certains préfèreront l’homéopathie, d’autres les tisanes, d’autre encore
tenteront les régimes alimentaires ou allieront plusieurs techniques à la fois.
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Bibliographie :
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Phytothérapie
Encyclopédie Larousse des plantes médicinales
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Sites internet :
Hyppocratus
Passeportsanté
Plantes-santé
floranet
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