Horticulteur-paysagiste

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Horticulteur-paysagiste
F ORM ATIO N
PHOTOS: C. BOZONNET / LDD
En collaboration
avec le Centre patronal
et la Chambre vaudoise
du commerce et de l’industrie
VENDREDI 23 AVRIL 2010
Olivier
Estoppey:
«Il faut avoir
la main verte,
comme
on dit.»
9
AU MICRO
Olivier Estoppey, 20 ans.
«J’aime grimper
dans les arbres»
LES MÉTIERS DU DOMAINE:
Horticulteur/trice: Option
floriculture ou pépinière
Arboriculteur/trice
Dessinateur/trice:
(architecture paysagère)
Fleuriste
Forestier/ère
Bûcheron/ne
£
Le moment que je préfère:
Difficile à choisir… Varier les
chantiers dans une journée,
passer d’une activité à l’autre.
Le moment que j’aime le
moins: Quand il pleut. Pour la
Entretenir
et modeler
la nature
EN CHIFFRES:
Premier salaire: à partir de
57 096 fr. bruts annuels, selon
la convention collective de
travail. Places vacantes sur le
marché: une soixantaine par
année
(11 actuellement)
£
POUR EN SAVOIR PLUS:
Association suisse
des entreprises horticoles –
Jardin Suisse Vaud
www.js-vd.ch
£
➜ Romandie Formation
www.romandieformation.ch
➜ Orientation scolaire
et professionnelle vaudoise
www.orientation.vd.ch
➜ Centre d’enseignement
professionnel de Morges
(CEPM)
www.cepm.ch
CONSEIL
Il faut faire des stages,
passer des tests d’essai
avant de s’engager, pour se
rendre compte que ce n’est
pas si simple et relaxant. Et
ne pas oublier qu’entre la
technologie du travail et les
noms de plantes, il y a
beaucoup à apprendre.
taille ou la tonte, on ne
s’arrête pas.
Ce métier est pour vous si
vous… aimez la nature et le
paysage, bien sûr. Il faut être
également sportif et endurant,
non pour l’entretien mais pour
porter dalles de pavement,
cailloux et brouette qui,
parfois, sont très lourds.
Ma plus grande surprise:
Entre la technologie du travail et les noms des plantes,
l’horticulteur paysagiste a beaucoup à apprendre.
D
eux stages vont convaincre Olivier Estoppey, amoureux du
chêne et du narcisse: il aime
être dehors, il sera horticulteur.
Aujourd’hui en troisième
année d’apprentissage chez
Krebs Paysagistes, à Blonay,
Olivier se livre à trois activités principales: les plantations de fleurs, arbres et fruitiers, jusqu’à des chantiers
spectaculaires comme celui
d’un arbre de 13 mètres; l’entretien, qu’il s’agisse des
tailles hivernales, de la tonte
estivale des pelouses ou de la
réparation de joints fissurés
sur des murs de pierre, voire
de rénovation complète selon
l’ampleur des travaux; enfin,
la création, vaste domaine
englobant aussi bien la réalisation de jardins avec terrasses, massifs de fleurs, piscines que de montage de murs
en pierres sèches, tracés de
chemins en pierres naturelles, dallages, aménagement
de pourtours de piscines, etc.
Une fois les désirs des
clients pris en note, Olivier
travaille en collaboration
avec un architecte paysagiste
et découvre parfois des chantiers «assez sympas, comme
les toitures végétales ou les
» Formation
En apprentissage dual: 3 ans, 4 jours dans une exploitation horticole,
1 jour de cours au Centre d’enseignement professionnel de Morges.
CONDITIONS D’ADMISSION: 15 ans révolus, scolarité obligatoire achevée, tests
d’admission.
TITRE OBTENU: CFC d’horticulteur option paysagisme.
PLUS: Trois options au choix: floriculture, pépinière et paysagisme. Possibilité de passer un
brevet fédéral de contremaître d’aménagement de jardins, de spécialiste en soin des arbres
ou d’entretien d’espaces verts, un diplôme fédéral d’horticulteur ou de technicien en
agroalimentaire/agrotechnicien. Possibilité également d’obtenir un BA of Sciences HES-SO
en agronomie, architecture du paysage ou gestion de la nature (détenir un CFC et une matu
professionnelle).
étangs de baignade». Cette
richesse du métier le passionne: «On est à la fois
jardinier, maçon, chauffeur,
sur des chantiers d’une heure
à plusieurs semaines. C’est
extrêmement vaste, sans
compter la technologie du
travail impliquant la taille, la
plantation, la botanique, la
connaissance des plantes,
l’utilisation des machines.»
Ce qu’il préfère? «La taille.
J’aime beaucoup grimper
dans les arbres, mais il ne
faut pas avoir le vertige. Il
nous est arrivé de monter
jusqu’à 30 mètres!»
CAMILLE BOZONNET
» Débouchés
L’horticulteur travaille en plein air:
exploitations horticoles, commerces ayant
leurs propres centres de production, stations
de recherches horticoles, grandes entreprises
ou administrations pour l’entretien des
extérieurs et la décoration florale des
bâtiments. Il peut devenir contremaître
d’aménagement de jardins, cultivateur de
plantes d’ornement, responsable du service
des parcs et jardins d’une ville ou d’un hôpital
ou encore conseiller technique ou à la
clientèle.
Lorsqu’on a réalisé une toiture
végétale pour un immeuble.
Je ne pensais pas que c’était
possible sur une aussi grande
surface. Il a fallu s’attacher
pour passer la
débroussailleuse au bord du
toit.
Comment je me vois dans cinq
ans: Toujours dehors, dans la
nature. Je resterai dans le
domaine, peut-être en
privilégiant l’utilisation des
machines, brouettes à moteur,
pelles mécaniques pour le
terrassement, bétonnières, etc.
Vrai Faux
On ne s’occupe que de
l’entretien du jardin FAUX
Il y a les activités de
terrassement pour réaliser
des terrasses et gazons, de
maçonnerie lorsqu’on creuse
une piscine et de conduite de
machines comme les pelles
mécaniques.
C’est un métier écolo VRAI
Nous nous occupons aussi de
surveiller la faune et la flore
environnantes, mettre des
niches pour les oiseaux en
voie de disparition ou
favoriser les plantes filtrantes.
La relation clients est très
importante VRAI
Nous sommes leurs premiers
interlocuteurs, qu’il s’agisse de
la création d’un jardin ou de
l’entretien régulier.

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