Fiches casdar 2005

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Fiches casdar 2005
Fiches
CAS DAR
2005
40 fiches réalisées
Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR
1
SOMMAIRE
Mise au point d'un outil d'évaluation des risques lors de l'utilisation de produits
phytopharmaceutiques au niveau de l'exploitation agricole (DIAPHYT), Acta n° 373 ....................4
Apiculture professionnelle : un observatoire technico-économique des exploitations pour
comprendre, piloter et assurer l'avenir de la filière apicole, Acta n° 374 ......................................5
Coopération internationale, organisations professionnelles agricoles, dialogue, France-Afrique,
partenariats, Afdi n° 419 ............................................................................................................6
Le dialogue territorial au service du développement agricole : anticiper les conflits sur les
territoires et renforcer l’implication des agriculteurs dans le développement local, Afip n° 396....7
Programme Agroforesterie, Agroof développement n° 321 .........................................................8
Les agriculteurs organisés en coopératives agricoles et les Pays, partenaires du développement
agricole et rural, Andafar n° 326.................................................................................................9
Intégrer la dimension Travail dans les projets de vie des agriculteurs, Arefa MP n° 314..............10
Maïs résistant à la chrysomèle, au taupin et aux pucerons, Arvalis n° 338 .................................11
Accompagnement des acteurs dans la construction d'un discours sur la place et le sens de
l'agriculture dans la dynamique territoriale, CDA Vaucluse n° 307 ............................................12
Production de palmipèdes à foie gras : « Systèmes de production, environnement et intégration
dans le milieu rural », Cepso n° 364 ..........................................................................................13
Etude de l’offre et de la consommation des produits fermiers, Cerd n° 337 ................................14
Aide à la décision de la lutte contre les adventices, Cetiom n° 386 .............................................15
Outils de bio-vigilance et de gestion durable des résistances variétales aux pathogènes, Cetiom
n° 391 ......................................................................................................................................17
Diagnostics socio-territoriaux et environnementaux de la pisciculture française. Elaboration de
stratégies de soutien et de développement durable, Cipa n° 379 ...............................................18
Agridrone : utilisation de capteurs embarqués sur drone pour caractériser l'état hydrique et
nutritif des cultures : application à la canne à sucre, Cirad n° 331..............................................19
Outil d'évaluation de la conformité des exploitations ovines laitières engagées dans des
démarches de qualité filière, Cnbl n° 342 ..................................................................................20
Mise au point et diffusion de pratiques innovantes pour réduire le travail d’astreinte en
production laitière bovine, CRA Bretagne n° 400.......................................................................21
Assolement en commun : de l'idée à la réalisation, CRA Centre n° 330.......................................22
Contribution du monde agricole à la prévention des crues torrentielles en zone méditerranéenne,
CRA Languedoc-Roussillon n° 335 ............................................................................................23
Outils et méthodes de conseil innovants et ciblés en systèmes herbagers, CRA Normandie n° 345
................................................................................................................................................24
Méthode de diagnostic et d’élaboration de projets partagés sur un territoire périurbain, CRA
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Poitou-Charentes n° 367 ...........................................................................................................25
Spatialisation des données climatiques dans l'objectif d'optimiser le conseil et l'aide à la décision
à la parcelle, CRA Provences-Alpes côtes d’azur n° 322 ..............................................................26
Amélioration variétale du Champignon de Paris, CTC n° 310......................................................27
Développement d'un outil d'analyse d'image pour la prévision avant stockage du niveau
qualitatif des lots de pommes, Ctifl n° 414 ................................................................................28
Acquérir les connaissances sur l'oïdium du fraisier dans la perspective de mettre en œuvre des
méthodes de protection validées et optimisées, Ctifl n° 416 ......................................................29
Méthodes alternatives pour la lutte contre le court-noué de la vigne, IFV n° 440 .......................30
Détection moléculaire de bactéries vivantes dans les semences, Geves n° 312 ...........................31
AGIREA : Adasea Gestion des Informations Réglementaires de l'Exploitation Agricole, GIE des
Adasea n° 320 ..........................................................................................................................32
Production et qualification des vins : des terroirs aux consommateurs : VINITERA, Groupe ESA n
353° ........................................................................................................................................33
Mise au point de bâtiments d'élevage simplifiés, innovants et économes, Institut de l’élevage n°
420 ..........................................................................................................................................34
Réseau thématique & opérations pilotes pour l’amélioration des conditions de travail en élevage,
Institut de l’élevage n° 422 .......................................................................................................35
Développer et déployer un Système de Management Qualité adapté au Dispositif Génétique
Français des ruminants, Institut de l’élevage n° 423 ..................................................................36
Structuration et développement de l'Institut Technique du Chanvre (ITC), ITC n° 393..................37
Construction d'un outil d'évaluation des impacts environnementaux des exploitations d'élevage,
Institut de l’élevage n° 360 .......................................................................................................38
Innovations en production de pomme de terre (plants et consommations) pour développer la
compétitivité des filières et préserver l'environnement, Itpt n° 349............................................39
MOZAE : Monitoring Zootechnique des Animaux d’Elevage, Medria n° 403 ...............................40
Projet PARAGE : Occupation Agricole dans les Régions Antilles-Guyane : un support spatialisé
pour l'évaluation de son impact Environnemental, Spot image n° 409 .......................................41
Le guide du porteur de projet d'activité de compostage des déchets organiques, Trame n° 372..42
Cultiver des associations céréales – protéagineux, Unip n° 431..................................................43
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AP05 n° 373
Projet terminé 2006 2008
Montant global : 303 010 €
Subvention CASDAR : 144 787 €
Mise au point d'un outil d'évaluation des risques lors de l'utilisation de
produits phytopharmaceutiques au niveau de l'exploitation agricole
(DIAPHYT)
Organisme chef de file : ACTA, Association de Coordination Technique Agricole, 01 40 04 50 00
Chef de projet : Philippe DELVAL, [email protected]
Partenaires : Arvalis, ASTREDHOR, CETIOM, Institut de l'élevage, ITAVI, ITB, ITL, ITEIPMAI, CCMSA,
CAP- Lyon, ONCFS
Objectifs :
Dans la perspective d’une meilleure gestion des produits phytopharmaceutiques et répondre ainsi
aux attentes de la société, l'agriculteur a besoin d’outils d’accompagnement. La diversité des effets
non intentionnels que peut provoquer l'utilisation de ces produits sur les êtres vivants ainsi que sur
la qualité de la production doit être intégrée par l'agriculteur lors de l'utilisation de ces intrants. Or,
à l'heure actuelle, aucun outil ne lui permet de prendre en compte la multiplicité des effets non
intentionnels des produits phytopharmaceutiques.
Ce projet vise à inciter les agriculteurs à l'usage des bonnes pratiques agricoles en élaborant un
outil leur permettant de repérer rapidement les points forts et les points critiques éventuels de leurs
programmes phytosanitaires et d'envisager des améliorations souhaitables.
Résultats et valorisations :
Le projet s’est concrétisé par l’élaboration d’un outil global d'appréciation du risque
d'utilisation des produits phytopharmaceutiques au niveau de l'exploitation.
Son principe : croiser les données de danger des produits avec des paramètres d'exposition liés
aux pratiques et aux conditions du milieu afin d'arriver à un indice de risque mesurant l'impact de
ces pratiques sur la santé de l'opérateur et sur les êtres vivants.
Ex de résultats obtenus avec le logiciel :
• Tableau synthétique : effet de la pulvérisation, de l'épandage, du poudrage, de la fumigation
sur la santé de l’applicateur et de l'opérateur, la santé des animaux de rente, les organismes
aquatiques, la faune sauvage, les abeilles et les auxiliaires aériens entomophages, les
lombrics, les eaux souterraines, et sur les résistances des ennemis des cultures
• Tableaux plus détaillés sur l'effet de certaines pratiques, ex : diagnostic pour un applicateur,
pour un bassin versant, pour une culture
• Tableaux sur les effets du positionnement de la zone de préparation, de chargement, ou des
déchets (ex : fond de cuve) sur la santé animale
La version de démonstration du logiciel est disponible sur le site de l’ACTA et la base de données
« produits » complète est disponible après avoir suivi une formation du logiciel
Autres valorisations :
Article Phytoma : octobre 2008, nouvel article à venir courant 2010 ;
Plan Ecophyto 2018 : test sur des systèmes de culture des exploitations de lycées agricoles
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4
AP05 n° 374
Projet terminé 2006
2008
Montant global : 618 680 €
Subvention CAS DAR : 296 086 €
Apiculture professionnelle : un observatoire technico-économique des
exploitations pour comprendre, piloter et assurer l'avenir de la filière
apicole
Organisme chef de file : ACTA, Association de Coordination Technique Agricole, 01 40 04 50 00
Chef de projet : Sophie CLUZEAU-MOULAY, [email protected]
Partenaires : ACTA informatique, ADAM, ADA PC, ADARA, AFSSA, CETIOM, CFPPA de la Côte St- André,
CFPPA de Venours, CRA Picardie, ITSAP, FNAMS, INRA, IE, SUACI Montagne Alpes du Nord
Objectifs :
L’apiculture est une filière complexe (diversité des produits, des modes de production, des
acteurs…), peu structurée et mal connue. En effet, peu de statistiques existent sur les types
d’exploitations apicoles, le nombre de ruches, d’apiculteurs, et le volume de production…
Ce projet vise à réaliser une étude de faisabilité d’un observatoire technico-économique de la
filière apicole et des exploitations. L'objectif est de définir les conditions de mise en œuvre de
celui-ci, qui permettra aux responsables et chefs d’exploitation, un meilleur pilotage de leur filière.
Par ailleurs, une expérimentation sera conduite sur la pertinence des jachères florales en tant
qu’outils de réintroduction des ressources en nectar et pollen en zone d’agriculture intensive.
Résultats et valorisations :
Le projet a abouti au constat d’une mise en place possible et indispensable de l’observatoire.
De nombreuses enquêtes ont permis l’élaboration d’outils nécessaires au suivi des exploitations :
•
•
•
•
Une méthodologie mettant en place un réseau d'exploitations de références permettant
un suivi pérenne et dynamique de la filière, basé sur une typologie des systèmes
d'exploitations. 7 profils typologiques identifiés (profil n°1 : exploitation de taille importante, en
zone de culture, sédentaire, jusqu’au profil n°7 : exploitation à orientation gelée royale)
Un argumentaire pour la mise en place d'un dispositif national et régional : « Réseau
Apiculture Professionnelle : cadre méthodologique et approche financière » : les besoins
de la filière, en quoi les réseaux constituent une réponse ?
Obtention à terme d’un référentiel national de données concernant l’installation, l’état du
cheptel, la commercialisation des produits, les coûts de revient, le revenu des apiculteurs…
Exemples de résultats issus des expérimentations sur les jachères florales
Un mélange de 4 à 6 espèces à semer est recommandé dans un couvert végétal 1 plante annuelle
à développement rapide et plusieurs fabacées pluriannuelles
La contribution des jachères apicoles aux apports polliniques des colonies est élevée dans les
paysages agricoles simples : habitats semi naturels réduits. Dans ce type de paysage le poids en
pollen récolté par les abeilles est plus élevé que dans les paysages plus complexes
Les modes de valorisation :
Présentations des travaux lors des journées techniques nationales d'information organisées par
l’ITSAP: 14 décembre 2006 et le 14 décembre 2007, nombreuses communications lors du
Congrès du Groupement Français des Pesticides, session Abeilles (mai 2007) et lors de la séance
plénière de l'Académie de l'Agriculture de France (juin 2006)
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5
AP05 n° 419
Projet terminé 2006
2007
Montant global : 303 016 €
Subvention CAS DAR : 191 518 €
Coopération internationale, organisations professionnelles agricoles,
dialogue, France-Afrique, partenariats
Organisme chef de file : AFDI , Agriculteurs français et Développement international, 01 45 62 25 54
Chef de projet : Samuel DIEVAL, [email protected]
Partenaires : AgriCord, FNSEA, JA, APCA, CNMCCA
Objectifs :
Le projet plaide pour le développement de « nouveaux partenariats », sur les dimensions tant
politiques que techniques du développement agricole, entre les professions agricoles françaises et
africaines en particulier. Ce projet s'inscrit dans une réflexion prospective sur l'agriculture, le
commerce et le développement.
Il vise 3 objectifs :
• La promotion d'une démarche d'alliances entre Organisations Professionnelles Agricoles (OPA)
françaises et africaines
• L'initiation de partenariats internationaux entre OPA françaises et africaines
• La sensibilisation de la profession agricole française aux questions de développement agricole
dans les Pays du Sud.
Résultats et valorisations :
A la suite de nombreux échanges, le projet a abouti à :
•
La création de 3 groupes de travail et 8 groupes pays composés d'agriculteurs et techniciens
des OPA françaises définition des modalités de partenariats de coopération internationale
impliquant la profession agricole française et des organisations africaines.
• 3 processus ont ainsi été initiés ou renforcés :
Processus de préparation de la Loi d'Orientation agricole au Mali définir les modalités
d'accompagnement des organisations paysannes maliennes dans le processus de préparation et
l'application de la LOA.
Développement des filières d'élevage en Afrique de l'ouest : répondre à une demande accrue en
produits animaux (+3 à 10%). mobiliser la profession agricole française sur les enjeux du
développement des filières d'élevage en Afrique de l'Ouest. Organisation en collaboration avec la
FNSEA, d'une mission d'éleveurs ouest africains au SPACE 2006, développement d'un partenariat
d'appui aux organisations d'éleveurs ouest-africains avec Interbev
Développement du conseil en gestion en Afrique de l'Ouest : les travaux de la commission gestion
ont fait évoluer la réflexion d'une approche conseil de gestion comptable à une approche conseil
aux exploitations familiales.
Les modes de valorisation :
Publication d'une lettre hebdomadaire (88 publiées) disponible gratuitement à AFDI
[email protected] ou sur le site internet www.afdi-opa.org et de documents
d'information traitant des négociations agricoles commerciales à l'Organisation mondiale du
commerce (OMC)
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6
AP05 n° 396
Projet terminé 2006 2008
Montant global : 888 900 €
Subvention CASDAR : 412 917 €
Le dialogue territorial au service du développement agricole : anticiper
les conflits sur les territoires et renforcer l’implication des agriculteurs
dans le développement local
Organisme chef de file : AFIP, Association de Formation et d’Information pour le développement
d’initiatives rurales, 01 48 74 52 88
Chef de projet : Alexandra VILLARROEL, [email protected]
Partenaires : AFIP Rhône-Alpes, Poitou-Charentes, Bourgogne, Franche-Comté, Bretagne, Normandie
Geyser, Terres en ville, Trame, UNCPIE, APCA, FNPR, FNCUMA, UNADEL, Interafocg, Adayg, FRGEDA
Bretagne, Afocg Jura, CDA Cher, Ain, Charente-Maritime, Somme, Sarthe, Communauté d’agglo Pays de
l’Aubagne et l’Etoile, Géants, AgroParistech, Rennes 2, Angers, ISARA, Institut de Géographie Alpine
Objectifs :
Principal « aménageur du territoire », le secteur agricole est de plus en plus minoritaire dans les
lieux de concertation sur l’organisation et la gestion de l’espace rural. Le dialogue territorial qui
vise à rapprocher les agriculteurs et « non agriculteurs » se développe dans des contextes divers,
pour traiter de sujets variés tels que la définition de charte de territoire ou encore mener des
projets communs comme la mise en place de circuits courts. Ces initiatives sont menées avec des
acteurs agricoles et non agricoles qui n’ont pas toujours l’habitude de travailler ensemble, ce qui
nécessite une méthodologie et un accompagnement adapté.
Le projet vise à anticiper les conflits, faciliter l'implication des agriculteurs dans le développement
de leur territoire et développer des pratiques de dialogues territoriales impliquant les agriculteurs.
Résultats et valorisations :
Les éléments recueillis lors de ce travail de réflexion, d'échanges de pratiques et
d'accompagnement de projets ont abouti à la production de différents outils :
• Deux documents de sensibilisation pour élus et agriculteurs avec témoignages d’acteurs :
Ex : « Travailler entre élus et agriculteurs » ou « En quoi les projets de ma commune, du Pays, du
Parc Naturel régional peuvent ouvrir de nouvelles perspectives à mon projet d'exploitation ? »
•
Fiches méthodologiques :
24 fiches « expériences » : récits présentant des déroulés d'actions de concertation
impliquant les agriculteurs. Ex : « Agriculteurs et naturalistes : du conflit à la concertation »
6 fiches « méthodologiques » : pour donner des repères aux agents de développement afin
de mener un dialogue territorial en impliquant de façon prioritaire le monde agricole.
Ex : « S’immerger dans le territoire » « Analyser le jeu d’acteurs »
8 fiches « outils » : pour aider les agents de développement dans l’accompagnement d’un
groupe d’agriculteurs. Ex « Être force de proposition au sein d’un Pays »
4 fiches « savoirs » : détaillant certaines notions d'ordre général sur la concertation et les
questions agricoles. Ex : « Quelques enjeux actuels pour la profession agricole »
Synthèse de 6 études de cas : description de la situation de concertation entre les acteurs
L’intégralité des productions est téléchargeable sur : www.afip.asso.fr/dialog
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7
Projet terminé 2006 2008
Montant global : 787 000 €
Subvention CAS DAR : 374 417 €
AP05 n° 321
Programme Agroforesterie
Organisme chef de file : Agroof Développement, 04 66 56 85 47
Chef de projet : Fabien LIAGRE, [email protected]
Partenaires : CRA Picardie, Franche-comté, Bretagne, CDA Sarthe, Vendée, Manche, Gard, Orne, Gers,
Indre, INRA, ITAB, ENITA Bordeaux, AFA, AFAHC, Arbres et Paysage 32, Mission bocage
Objectifs :
Depuis une quinzaine d'années, l'agroforesterie suscite un intérêt grandissant, aussi bien dans le
secteur agricole que dans les collectivités territoriales. En effet, des résultats décisifs obtenus ces
dernières années par la recherche européenne confirment les performances des systèmes
agroforestiers modernes. Ainsi, depuis 2002, de nombreux projets se concrétisent sur l'ensemble
du territoire national malgré un défaut d’encadrement technique important.
Le projet se propose de lancer une filière « agroforesterie » en mettant au point des outils d’aides
à la décision pour les porteurs de projets afin d’initier un réseau national d’agroforesterie.
Résultats et valorisations:
Le projet a permis la création d’un réseau de 40 parcelles de références sur 6 régions
Quelques résultats importants :
Bilan carbone : Les systèmes agroforestiers avec grandes cultures stockent entre 1 et 5 T C/ha/an
de plus que les systèmes agricoles sans arbres
Bilan Nitrates : Les arbres forestiers, grâce à leur enracinement profond, sont très efficaces pour
réduire les flux de nitrates générés par les cultures agricoles vers les eaux souterraines
Les modes de valorisation :
Élaboration du logiciel FarmSafe : Selon la rotation effectuée, le rendement obtenu, les itinéraires
techniques, le logiciel permet à l’utilisateur de prédire les résultats possibles de son projet
agroforestier en terme de rendement, temps de travail, trésorerie et rentabilité
Production du film « Agroforesterie, produire autrement » : aide à l’animation de réunions sur le
thème des interactions arbres/cultures, des réglementations, des perspectives de l’agroforesterie
pour l’agriculture ou pour le marché du bois
Édition d’une brochure « Agroforesterie, produire avec les arbres pour une agriculture
différente », présente les différents systèmes agroforestiers et leurs enjeux pour les agriculteurs
comme pour les collectivités
Edition du livre « Agroforesterie, des arbres et des cultures » présente les enjeux de
l’agroforesterie dans le contexte des exploitations agricoles et de l’aménagement du territoire,
conseille pour la réalisation d’un projet concret en passant par les soins à donner aux arbres. 416
pages, éditions France Agricole, mai 2008, Dupraz et Liagre
Les résultats de ce projet sont en ligne sur www.agroforesterie.fr AP05 n° 326
Projet terminé 2006 2008
Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR
8
Montant global : 171 453 €
Subvention CASDAR : 86 183 €
Les agriculteurs organisés en coopératives agricoles et les Pays,
partenaires du développement agricole et rural
Organisme chef de file : ANDAFAR, Association Nationale pour le Développement de l'Aménagement
Foncier Agricole et Rural, 01 44 69 83 71
Chef de projet : Isabelle LESCUYER remplacé par Bernard RINGOT : [email protected]
Partenaires : COOP de France, Crédit Agricole, INRA
Objectifs :
Les politiques européennes ont une volonté forte d'intégrer la notion de développement rural au
sein des problématiques agricoles. La question des modalités de rapprochement entre l'agriculture
et le territoire est donc soulevée. Dans ce cadre, l'ANDAFAR s'est interrogée sur la place des
coopératives agricoles dans un des outils de gouvernance territoriale œuvrant pour un
développement rural : le Pays.
Le projet souhaite améliorer la reconnaissance mutuelle des pays et des coopératives comme
partenaires du développement rural. Il s'agira d'étudier et de mettre en place des leviers d'action
communs ou complémentaires vers un aménagement équilibré et durable des territoires.
Résultats et valorisations :
Les analyses et expertises du lien entre 6 coopératives et territoires ont permis d'aboutir à ces
constats :
La participation des coopératives agricoles est insuffisante à l'émergence des projets de
territoire
Les coopératives se tournent rarement vers le Pays mais plutôt vers les Communes, les
Communautés de communes et le Conseil général
Le Pays a tendance à davantage mobiliser la coopérative que le contraire
Les critères de rapprochement entre coopératives et Pays : contexte local, taille de la
coopérative, moyens financiers, existence de politiques incitatives (Leader, PER)...
Propositions facilitant à l'avenir le partenariat entre ces deux structures :
• Actions du Pays : communiquer sur sa démarche, les enjeux, les modalités de mise en œuvre
du projet de territoire.
• Actions de la coopérative :
1. Former ses responsables aux politiques territoriales pour une meilleure connaissance
et appréhension des jeux d'acteurs, des démarches de projets et des financements,
être attentif aux démarches initiées sur son territoire.
2. Actualiser et diffuser le CD Rom réalisé par Coop de France « à la découverte de la
coopération agricole »
Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR
9
AP05 n° 314
Projet terminé 2006 2008
Montant global : 371 600 €
Subvention CAS DAR : 199 964 €
Intégrer la dimension Travail dans les projets de vie des agriculteurs
Organisme chef de file : AREFA Midi-Pyréneés, 05 61 75 41 86
Chef de projet : Brigitte GLAIN, [email protected]
Partenaires : AREFA, ARSRA, CDA Midi-Pyrénées, FRCUMA, FRSEA, JA, FRASAVPA, MIDACT, IE,
groupe d’agriculteurs volontaires
Objectifs :
Depuis quelques années, la maîtrise du facteur « Travail » semble s’imposer comme un élément
majeur pour assurer la pérennité des exploitations. Concilier Travail et projet de vie est une volonté
forte de l'agriculteur d’aujourd’hui. Des nombreuses propositions d’accompagnement existent,
mais celles-ci sont souvent dispersées.
Le projet propose de construire et de diffuser des méthodes et Outils d’Aides à la Décision pour
accompagner les projets des agriculteurs visant l’amélioration de leurs conditions de travail et
privilégiant une approche globale et pluridisciplinaire.
Résultats et valorisations :
Les réalisations en Midi-Pyrénées ont permis de construire des pôles de compétences sur la
question du travail dans chaque département :
•
•
•
•
•
Mise en place et animation de plateformes Travail dans chaque département et à
l'échelon régional
9 plateformes Travail mises en place réunissant 71 organismes partenaires différents
60 réunions de pilotage et de concertations réalisées
Mise en place, animation et coordination d'un réseau de référents Travail chargés
d'animer les plateformes départementales et de coordonner les actions de terrain.
8 référents Travail désignés pour animer et coordonner les actions départementales
Organisation d'une formation-action sur le thème du travail, animée par un ergonome
25 participants issus de 8 départements de Midi-Pyrénées et de 20 organismes différents.
Repérage de 30 groupes d'agriculteurs ayant un projet intégrant la thématique Travail
22 projets effectivement accompagnés à l'issue du programme, d'autres en cours de suivi.
Repérage et accompagnement de 60 projets individuels
Signature d'une convention avec le Conseil Régional pour le financement des pré
diagnostics
Réalisation de 60 pré diagnostics Travail individuel dans les exploitations de MidiPyrénées.
Les modes de valorisation :
•
•
Élaboration du guide du conseiller Travail destiné aux conseillers qui souhaitent intégrer
la dimension Travail dans leurs pratiques de conseil aux agriculteurs. Sont présentés
plusieurs témoignages de groupes accompagnés dans le cadre de cette démarche, sous
forme de fiches pratiques, figure l'outil Prédiagnostic expérimenté auprès de 60 agriculteurs
Publications 20 articles parus dans la presse professionnelle locale
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10
AP05 n° 338
Projet en cours 2006 2008
Montant global : 1 071 302 €
Subvention CAS DAR : 428 521 €
Maïs résistant à la chrysomèle, au taupin et aux pucerons
Organisme chef de file : Arvalis - Institut du végétal, 01 44 31 10 18
Chef de projet : Laurent GUERREIRO, [email protected]
Partenaires : Biogemma, CIRAD, INRA
Objectifs :
La pression des insectes ravageurs du maïs augmente (liste d’insecticides constamment limitée,
cultures environnantes de plus en plus favorables…) et cause d’importantes pertes économiques
aux agriculteurs. Grâce à un partenariat européen, une protéine à effet toxique sur divers insectes
a été identifiée et permettrait la construction de transgénes exprimant cette protéine dans
différents tissus du maïs (racines, feuilles, tiges)
Le présent projet se propose de vérifier chez le maïs, l’expression de cette protéine dans
différentes conditions agro climatiques et d’évaluer son effet sur les insectes cibles : chrysomèle,
taupin et pucerons.
Résultats et valorisations attendus:
Les travaux de recherche entrepris durant ce projet ont montré que des gènes pouvaient être
utilisés pour améliorer la tolérance du maïs vis-à-vis des ravageurs. Bien que des validations plus
poussées soient nécessaires, il apparaît que la tolérance apportée par la protéine travaillée ne
puisse à elle seule garantir une protection totale. Une stratégie de cumul de plusieurs gènes de
résistance sera nécessaire pour optimiser le niveau de protection.
Les résultats obtenus devront permettre :
De disposer d’une représentation de la répartition des principaux ravageurs du maïs en France
L’évaluation de l’effet de cette protéine en fonction de son adressage cellulaire sur différents
coléoptères : Chrysomèle et Taupin et sur deux types de pucerons en conditions de
laboratoire, de serre et de champ
La finalisation d’un business plan utile pour la commercialisation de la variété de maïs résistant
aux insectes
Les modalités de valorisation envisagés :
La participation d’un laboratoire public expert, d’un institut technique et d’une firme spécialisée en
biotechnologies végétales assure à ce projet une large diffusion de l’information.
Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR
11
AP05 n° 307
Projet terminé 2006 Montant global : 685 208 €
Subvention CASDAR : 430 695 €
2008
Accompagnement des acteurs dans la construction d'un
discours sur la place et le sens de l'agriculture dans la
dynamique territoriale
Organisme chef de file : Chambre d'Agriculture du Vaucluse, 04 90 23 65 65
Chef de projet : Anne Meyer-Vale, [email protected]
Partenaires : CDA Isère, Ardèche, Haute-Savoie, SAFER PACA, FDSEA, ADASEA, JA Vaucluse, EPLEFPA
“Olivier de Serres”, Labo Territoire CERMOSEM, CAUE Isère, Sol & Civilisation, PNR Vercors, ANDAFA
Objectifs :
Dans un contexte de pression foncière forte, les interrogations sur la place de l'agriculture dans le
territoire ou son rôle dans le développement socio-économique se posent lors de chaque décision
relative au foncier, à l'urbanisme, à la prévention des risques, aux aménagements hydrauliques...
Le projet vise à favoriser l'insertion de l'agriculture dans les projets de territoires en aidant les
acteurs locaux à élaborer un discours sur la place et le rôle de l'agriculture dans les territoires.
Résultats et valorisations:
Le travail a porté sur deux « objet patrimoniaux » étroitement liés à l'agriculture : l’eau agricole
d’une part, l’espace agricole, d’autre part.
•
Projet « Rand'eau »: communiquer sur les besoins en eau de l'agriculture méditerranéenne et
sur la spécificité des pratiques d'irrigation des régions du Sud
Élaboration du Guide Rand'Eau, composé de fiches pédagogiques illustrées et de circuits
de randonnée permettant au grand public de découvrir l'irrigation agricole et de
comprendre son importance dans l'identité des territoires méditerranéens
•
Projet « espace agricole » : renforcer les compétences des différents acteurs sur les réalités et
enjeux des espaces agricoles et sur l'importance de les considérer comme un bien commun, à
placer au cœur de toutes les décisions d'aménagement du territoire
Élaboration de documents de cadrage communs aux agriculteurs, élus locaux,
administrations et entreprises, affirmant le caractère patrimonial des espaces agricoles et
définissant des règles du jeux pour les gérer en bien commun : « Protocole sur les
constructions en zone agricole », guide « Agriculture, urbanisme et territoire », documents
spécifiques sur les zones d'activité, les centrales photovoltaïques...
Mise au point d'une méthode d'expression de « ce qui fait patrimoine » dans les territoires
ruraux, basée sur des travaux de groupes animés autour de photographies
Autres valorisations :
Colloque 2008 sur l'irrigation méditerranéenne, n° Travaux & Innovations janvier 2010, nouveaux
projets partenariaux en cours
Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR
12
Projet terminé 2006
2008
Montant global : 768 627 €
Subvention CAS DAR : 390 024 €
AP05 n° 364
Production de palmipèdes à foie gras : « Systèmes de production,
environnement et intégration dans le milieu rural »
Organisme chef de file : Centre d'Elevage des Palmipèdes du Sud-Ouest ,05 58 85 43 99
Chef de projet : Marie LABORDE, [email protected]
Partenaires : Itavi, Ferme de l'Oie, UEPFG-INRA, CDA Landes, Dordogne, Pyrénées Atlantiques, Lot-etGaronne, Gers, Hautes Pyrénées
Objectifs :
La production de palmipèdes à foie gras, est de plus en plus critiquée pour les nuisances qu'elle
génère. Outre les aspects réglementaires, la multiplication des conflits de voisinage empêche très
souvent l'implantation de nouveaux ateliers ou le développement de ceux existants. Le bruit, les
odeurs, les plumes, des parcours mal entretenus sont autant d'arguments pour ternir l'image de la
production. Aussi, la filière Palmipèdes à Foie Gras du Sud Ouest doit travailler collectivement
pour renforcer l'image de qualité qu'elle revendique, en travaillant des technologies nouvelles ;
Le projet propose de favoriser le développement sur le terrain de procédés innovants,
économiquement adaptés et répondant aux attentes de la société.
Résultats et valorisations :
Le projet a abouti à la mise au point et au suivi des techniques de réduction des rejets et des
volumes d'effluents
Techniques de production novatrices :
Action Gavage : Utilisation du maïs humide en gavage (économies d'eau : 45 m3 et économies d'énergie :
18 400 kg de CO2/an réduction des volumes d'eau utilisés et d'effluents à stocker et économies d'énergie
Action élevage : réduction des rejets non maîtrisables en élevage par la voie de l'alimentation Ex : En
arrêtant la supplémentation en zinc de l'aliment par rapport à un aliment commercial, permet à l'exploitation
de rejeter 11, 2 kg de zinc en moins / an, soit 45%
Tableau résumant les intérêts des systèmes de traitement des effluents d'élevage et de gavage
des odeurs
quanités à
stocker
des surfaces
d'épandage utiles
Valorisation par fertiirrigation facilitée
Exportation
facilitée
Séparation de phase
‫ָא‬
‫ָא‬
‫ָא‬
‫ָא‬
‫ָא‬
Co-Compostage
‫ָא‬
‫ָא‬
‫ָא‬
Gavage sur paille
‫ָא‬
‫ָא‬
Traitements alternaifs
‫ָא‬
Assainisseme autres
nt Epuration
‫ָא‬
Méthanisation
Meilleure
compost
image
du
Production d'énergie
‫ָא‬
‫ָא‬
‫ָא‬
‫ָא‬
‫ָא‬
Meilleure
fumier
image
‫ָא‬
Les modes de valorisation :
• Réalisation d'un guide de bonnes pratiques sur la gestion optimisée des parcours d'élevage
• Publications de 4 articles scientifiques dont « comparaison de 2 modes de conservation du
maïs pour le gavage des canards mulards mâles à la pâtée : maïs sec/maïs humide » Ducamp
Céline &al et articles presse agricoles
• En savoir plus sur : www.cepso.chambagri.fr
Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR
13
du
AP05 n° 337
Projet terminé 2006 2008
Montant global : 169 321 €
Subvention CAS DAR : 113 967,18 €
Etude de l’offre et de la consommation des produits fermiers
Organisme chef de file : CERD, Centre d’Etudes et de Ressources sur la Diversification,
03 86 85 02 10
Chef de projet : Françoise MORIZOT BRAUD, [email protected]
Partenaires : APCA, CRA Bourgogne, Rhône-Alpes, Ile-de-France, Poitou-Charentes, Bretagne, CDA Seine
et Marne
Objectifs :
La production agricole fermière crée de la valeur ajoutée dans les exploitations, maintient des
emplois et aménage les territoires. Cependant, les données relatives au marché des produits
fermiers étant peu nombreuses et généralement locales ou régionales, l’évaluation précise des
potentialités du marché est difficile. Or, le succès d’une exploitation fermière dépend en effet de
l’adéquation des produits fermiers à l’attente des consommateurs.
L’objet de cette étude est de participer à la réussite des projets en productions fermières, d’une
part en cernant mieux l’offre et la consommation nationale des produits fermiers et d’autre part en
générant des indicateurs potentiels pour les projets d’installation et de développement.
Résultats et valorisations :
A l’issue de l’étude, voici quelques données relatives aux produits fermiers :
•
•
•
•
L’achat de produits fermiers constitue une pratique :
courante (70 % des enquêtés sont concernés : 64 % en Ile de France et fourchette de
76,8 % à 79,6 % en Bourgogne, Bretagne et Rhône-Alpes),
fréquente et sans occasion particulière (achat hebdomadaire pour 40 % des enquêtés)
Les produits fermiers représentent 18 % du budget alimentaire des ménages acheteurs de
produits fermiers et ce marché a connu une forte évolution depuis 1994 (+ 9,1 %)
Volailles, lapins, œufs et produits laitiers dominent le marché au niveau national. Ce marché
est néanmoins marqué par de fortes traditions régionales
Les acheteurs de produits fermiers se différencient peu des non acheteurs en terme de profil
sauf en ce qui concerne la variable âge. En effet, les non acheteurs sont beaucoup plus
nombreux parmi les moins de 30 ans
Les modes de valorisation :
•
•
•
Outils d’enquêtes réutilisables pour les Chambres d’Agriculture : Questionnaire
consommateurs type, grille de relevé de l’offre, masque de saisie sur le logiciel SPHINX
Publication dans Chambagri en Juin 2008 dossier : « Manger fermier c’est tendance »
Publication des résultats nationaux disponibles sur : www.centre-diversification.fr
Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR
14
Projet terminé 2006 2008
Montant global : 554 980 €
Subvention CAS DAR : 207 054 €
AP05 n° 386
Aide à la décision de la lutte contre les adventices
Organisme chef de file : CETIOM, Centre Technique Interprofessionnel des Oléagineux
Métropolitains, 01 56 89 57 03
Chef de projet : Jean LIEVEN, [email protected]
Partenaires : ACTA, ARVALIS, ITB, ITL, INRA, CRA Bourgogne, CDA Côte d’Or, Saône-et-Loire, Nièvre et
Yonne
Objectifs :
L’amélioration du conseil agricole et la construction d’outils logiciels d’aide à la décision de la lutte
contre les adventices occupent incontestablement une place essentielle dans les enjeux actuels
que traverse l’agriculture.
Ce projet propose de faire avancer la modélisation du modèle FlorSys développé par l’INRA dans
le but de simuler les effets cumulatifs des systèmes de culture sur l’évolution des mauvaises
herbes, d’identifier et d'analyser les modes de raisonnement des agriculteurs dans le but de faire
évoluer les conseils inter-instituts en matière de lutte contre les adventices et développer une
première version d’un outil logiciel d’aide à la décision pour la lutte contre les adventices
(DECID’Herb).
Résultats et valorisations :
Les résultats sur la période 2006-2008 ont marqué trois avancées notables :
Amélioration du conseil des instituts : meilleure prise en compte des risques à court, moyen et
long terme causés par la présence d’adventices dans les systèmes de culture ; insistance sur
le rôle des moyens préventifs agronomiques dans un schéma de conseil de lutte globale à la
rotation
Développement d’outils opérationnels d’aide à la décision : les travaux de modélisation
effectués à l’INRA de Dijon ont remarquablement progressé. Une version 2.0 de FLOR’SYS a
gagné en convivialité. Le modèle simule les cycles de développement des adventices dont les
stades et l’abondance sont fonction des effets des systèmes de culture. Concernant l’outil
DECID’Herb, une version 4.0 a été produite avec des bases de données restructurées plus
légères et plus faciles à mettre à jour. Toutefois, cette version 4.0 n’est pas pleinement
opérationnelle et des améliorations sont à prévoir
Acquisition et partage d’expertise en malherbologie : Les acquis cités précédemment ont
mobilisé les connaissances des experts du projet. Des dispositifs pluriannuels de production de
nouvelles références sur la biologie des mauvaises herbes ont vu le jour
Les modes de valorisation :
Publications dans les revues Perspectives Agricoles et Agricultural Systems
Colloques, salons et séminaires : Carrefours de l’Innovation Agronomique, COLUMA 2007,
séminaire du RMT Modélisation, Les Culturales
Mise en ligne de FLORSYS 2.0 sur l’intranet de l’INRA
Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR
15
AP05 n° 390
Projet terminé 2006 2009
Montant global : 518 203 €
Subvention CAS DAR : 312 871 €
Diagnostic et gestion pluriannuelle de l’azote à l’échelle du
système de culture
Organisme chef de file : CETIOM, Centre Technique Interprofessionnel des Oléagineux
Métropolitains, 04 56 89 57 03
Chef de projet : Francis FLENET, [email protected]
Partenaires : ACTA, Arvalis-Institut du végétal, CETIOM, CTIFL, ITB, IE, ITP, ITAVI, INRA
Objectifs :
L’azote se trouve au cœur des enjeux de durabilité des exploitations vis-à-vis de la préservation de
l’environnement, de la dépendance énergétique et de la compétitivité économique. Des outils
pratiques et performants de diagnostic de « pertes d’azote » sont nécessaires pour une meilleure
utilisation de cet intrant.
Le projet propose d'élaborer un outil innovant de diagnostic environnemental et de gestion de
l’azote à l’échelle du système de culture utilisable pour les principales successions de cultures
pratiquées en France.
Résultats et valorisations :
Un prototype d’outil de diagnostic et de gestion des pertes d’azote a été créé. Il repose sur une
analyse des besoins des utilisateurs, et sur les connaissances les plus pertinentes sur le cycle de
l’azote. Plusieurs livrables intermédiaires, nécessaires à la construction du prototype, présentent
également un intérêt en soi et ont déjà été valorisés.
Principaux résultats :
•
•
•
•
•
•
Cahier des charges de l’outil
Synthèse bibliographique sur la modélisation du cycle de l’azote
Description des systèmes de culture types pour faciliter la réalisation des simulations
Spécifications informatiques et documentation du simulateur
Synthèse des rencontres avec les utilisateurs potentiels
Prototype d’outil (logiciel qui fonctionne mais qui reste à valider) qui permet de réaliser des
simulations, mais aussi la consultation d’une base de données de pertes d’azote
Autres valorisations :
•
Les résultats du projet ont déjà été valorisés sous forme de publications, de colloques, de
mémoires et de rapports. D’autres communications sont envisagées, notamment dans le
domaine de l’informatique, de l’ergonomie et des sciences de la décision
• Diffusion de l’outil
Pour en savoir plus : http://195.101.239.116/rmtferti/moodle/
Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR
16
AP05 n° 391
Projet en cours 2006 2008
Montant global : 1 501 636 €
Subvention CAS DAR : 430 915 €
Outils de bio-vigilance et de gestion durable des résistances
variétales aux pathogènes
Organisme chef de file : CETIOM, Centre Technique Interprofessionnel des
Métropolitains, 04 56 89 57 03
Chef de projet : Xavier PINOCHET, [email protected]
Partenaires : Arvalis-Institut du végétal, CDA Indre, Vienne, Midi-Pyrénées, INRA, GEVES,
DGAL-SVP
Oléagineux
Objectifs :
Les stratégies de gestion durable des résistances sont au cœur de nombreux débats, mais ne sont
pas encore intégrées dans la pratique agricole. L’ensemble des moyens utilisés actuellement dans
les surveillances est de type classique. Par contre il existe des possibilités d’utilisation de
marqueurs moléculaires pour suivre des évolutions de populations de pathogènes, ou d’outil de
modélisation pour aider à l’exploration de scénario de gestion non expérimentales ou pour mieux
prendre en compte les aspects spatio-temporels.
Ce projet propose de favoriser la création, la validation et la mise en œuvre de méthodes et
d’outils de Bio vigilance innovants afin de surveiller et estimer les risques liés aux pathogènes.
Résultats et valorisations attendus:
Les travaux réalisés dans le cadre de ce projet doivent permettre d’acquérir de nombreuses
données, valorisées par la création :
•
De méthodes améliorées d’évaluation des génotypes
D’outils de base de la bio vigilance : marqueurs de virulences, modèles
D’outils de formation aux notations de symptômes pour élargir la base des participants aux
surveillances
Des mesures de potentiels infectieux
Des méthodologies de surveillance des populations des pathogènes
Autres valorisations :
•
Les outils travaillés ont été mis en œuvre sur des sites pilotes dans le Sud ouest et en Région
Centre
Publications d'articles scientifiques, de thèses, d'articles type Phytoma sur les surveillances et
les méthodologies et d'articles plus généraux sur les risques de contournement et la gestion
durable des résistances dans Perspectives agricoles
Communications à la conférence AFPP de Décembre 2009, lors du congrès du REX européen
ENDURE fin 2008, et lors du colloque OILB Colza organisé à Paris par le CETIOM en
septembre 2008
Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR
17
AP05 n° 379
Projet terminé 2006
2008
Montant global : 927 679 €
Subvention CAS DAR : 348 431 €
Diagnostics économiques, socio territoriaux et
environnementaux de la pisciculture française. Elaboration de
stratégies de soutien et de développement durable
Organisme chef de file : CIPA, Comité Interprofessionnel des Produits de l'Aquaculture,
01 40 58 68 00
Chef de projet : Gaël MICHEL, [email protected],[email protected]
Partenaires : ITAVI, INRA, GEM, Syndicats ou Associations Régionales de Promotion de l'Aquaculture,
ADAPRA, Syndicat des Pisciculteurs de Normandie, Syndicat des Pisciculteurs Salmoniculteurs du Nord,
SMIDAP, SPSE, GDSAA, SPSE, GDSAA, STEB, FLAC, SFAMN, GEM Sarl, SYSAAF, AFSAA-ANMV,
IFREMER, Lycée d'Enseignement Général et Technologique Agricole du Morvan
Objectifs :
Engagée officiellement sur la voie du développement durable depuis 2002, la filière piscicole
française a du se doter d’outils d’évaluation des résultats obtenus, tels que des indicateurs de
durabilité. Ces éléments serviront à établir un diagnostic précis pour maintenir ou développer le
dynamisme et l’attractivité de cette activité face à une concurrence internationale croissante.
Le projet vise à dresser une cartographie de la filière piscicole française sur les volets socio
territorial, économique et environnemental. Les 3 objectifs principaux sont de :
• produire un état des lieux des pratiques de l'aquaculture durable
• analyser les informations rassemblées
• partager les conclusions avec les producteurs et orienter les actions de la filière
Résultats et valorisations :
•
Rédaction d'un document faisant le lien entre besoins des professionnels et déclinaison en
objectifs de développement durable (document des recommandations)
• Mise au point d’un outil d’évaluation de la durabilité des exploitations piscicoles. Déclinaison
des objectifs de développement durable en indicateurs et leurs barèmes (fiches indicateurs et
barèmes de notation) voir livret IDAqua®
• Obtention d'une base de données brutes sur les pratiques piscicoles sur sites d'élevage (110
sites, 100 à 150 prévus)
Suite à ce programme : mise au point d’un outil informatique permettant aux producteurs de
calculer, visualiser et comparer leurs résultats en termes de durabilité a été mis en place. Il se
compose de 2 parties :
Une plateforme Excel, permettant aux pisciculteurs de calculer leurs scores et de visualiser
leurs résultats via des graphiques en étoile. A partir de cette plate forme, les pisciculteurs
pourront envoyer leurs scores vers le site extranet
Un site extranet, où les pisciculteurs pourront comparer leurs scores à la moyenne des
sites de leur type de production. Ils pourront aussi y suivre graphiquement l'évolution au
cours du temps de leurs résultats.
Les modes de valorisations :
Cet outil et l'ensemble de la démarche de durabilité de la filière ont fait l'objet d'une émission de
télévision visible par tous à l'adresse : www.sati.tv/spip.php ?article1301
Mise en place du site www.idaqua.fr
Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR
18
AP05 n° 331
Projet terminé 2006
2008
Montant global : 362 803 €
Subvention CAS DAR : 154 531 €
Agridrone : utilisation de capteurs embarqués sur drone pour
caractériser l'état hydrique et nutritif des cultures : application
à la canne à sucre
Organisme chef de file : CIRAD, Centre de coopération Internationale en Recherche Agronomique
pour le Développement, 04 67 61 58 00
Chef de projet : Agnès BEGUE, [email protected]
Partenaires : Cemagref, Avion Jaune (+ Associés : CTICS, CPC, CERF, Région Réunion).
Objectifs :
Le suivi spatio-temporel de l'état nutritionnel, hydrique ou sanitaire des couverts végétaux est un
élément clé dans la prise de décision des interventions culturales. Cependant, l'utilisation de la
télédétection peine à se développer en agriculture. Des évolutions techniques et méthodologiques
dans le domaine des capteurs visibles, infrarouge et thermique et des vecteurs (ULM, drones)
ouvrent aujourd'hui la voie à un suivi régulier des cultures, non destructif, mobilisable à la
demande et peu coûteux.
Le projet vise à démontrer la faisabilité technique d'un moyen léger de caractérisation spatiotemporelle de l'état des cultures aux échelles parcellaires et de l'exploitation, pour aider à la
planification des travaux agricoles ou des interventions localisées d'urgence, ou pour l'aide à
l'évaluation du rendement potentiel ou des estimations de dégâts.
Résultats et valorisations :
Le projet a permis d’aboutir à :
• La mise au point d’une chaîne d’acquisition d’images multi spectrales (visible, proche
infrarouge, et infrarouge thermique) à partir de capteurs à faible coût embarqués à bord de
véhicules aériens légers (ULM) et la mise au point d'une méthodologie de corrections
radiométrique et géométrique permettant de transformer le rayonnement mesuré en
paramètres descriptifs de l'état hydrique et nutritionnel des surfaces.
• La réalisation de produits à l’échelle de la parcelle et de l’exploitation, tels que des cartes
de NDVI (potentiel photosynthétique) et de température de surface (état hydrique), des
Modèles Numériques de Terrain (MNT) à Très Haute Résolution et du zonage parcellaire.
• La proposition d’une offre de service basée sur un outil de visualisation et de diffusion des
cartes (prototype) et un catalogue de produits, guide utilisateur et calcul des coûts.
Les modes de valorisations :
• Présentation des résultats lors de différentes manifestations « grand public » : Salon de
l'agriculture à Paris (2008), Journées fête de la science (2007), auprès des professionnels
de la canne : CAP 2025 (juillet 2007), …
• Publication dans des journaux techniques et quotidiens : Caro-Canne (n°16, oct. 2008), Agri
Réunion (n°1, Mai 2008), La Réunion Agricole (sept. 2007), Le Quotidien de la Réunion et
de l’Océan Indien (12 juin 2008).
• Organisation d’un séminaire régional de 2 jours (Réunion, Maurice, Kenya, Afrique du Sud)
sur le thème « Télédétection et canne à sucre » (St Leu, 2008) : http://canne08.teledetection.fr/
• Publications dans des journaux scientifiques : Sensors 8(11) + dans des conférences
internationales : IGARSS 2008; AgrIng 2008; WABCG 06 ; ISSCT 2007 ; ISPRS 2007…
Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR
19
AP05 n° 342
Projet terminé 2006
2008
Montant global : 654 110 €
Subvention CAS DAR : 313 319 €
Outil d'évaluation de la conformité des exploitations ovines laitières
engagées dans des démarches de qualité filière
Organisme chef de file : Comité National Brebis Laitières, 05 61 28 51 78
Chef de projet : Gilles LAGRIFFOUL, [email protected]
Partenaires : Institut de l'Elevage, Centre Départemental de l'Élevage Ovin, Confédération Générale de
Roquefort, UNOTEC, UDET, Chambre d’Agriculture de Lozère, Chambre d’Agriculture de l’Aveyron, SCP
Gard/Hérault
Objectifs :
Avec prés de 5000 exploitations localisées en zones de montagnes (sud du Massif Central,
Pyrénées-Atlantiques et Corse), la filière ovine laitière constitue un enjeu majeur de l’économie et
de l’aménagement de ces territoires. Au cours des dernières décennies, elle a connu un
développement en s’appuyant sur des productions sous Signe d’Identification de la Qualité et de
l’Origine : fromages AOC, agneaux label. L’enjeu actuel de la filière est de maintenir et de renforcer
cette activité en prenant en compte les évolutions de la réglementation, les contraintes sanitaires,
environnementales, la mise en place de la conditionnalité des aides et l’exigence d’une production
de qualité.
Le projet propose de mettre en place une démarche collective fournissant aux éleveurs des outils
et un accompagnement pour conforter leur engagement dans les démarches de qualité.
Résultats et valorisations :
En s’appuyant sur l’expérience d’autres bassins de production, le projet a permis de :
• réaliser un inventaire des principaux textes qui concernent l'élevage de brebis laitières en
démarche qualité. Ainsi, plus de 70 textes (cahier des charges, arrêtés…) ont été recensés,
analysés et les exigences traduites en points de contrôle détaillés dans une grille d'audit,
• former les techniciens d’élevage à la démarche d’audit et à l’utilisation des outils d’audit.
Dans le Bassin du Rayon de Roquefort : La réalisation des audits a porté sur les règles de
l’AOC et de l’Interprofession. La grille d'audit comporte 6 domaines : l'exploitation, l'alimentation, la
sélection et la reproduction, la production, le sanitaire et les bâtiments. Après la phase de
formation des techniciens à la démarche et au logiciel développé dans le cadre du projet, plus de
850 audits ont été réalisés entre l'hiver 2007 et l'été 2008. Suite au travail d’audit, le technicien
propose à l'éleveur d'établir un « plan de progrès » dans lequel l’éleveur définit les améliorations
qu'il envisage de faire et les échéances qu'il se fixe.
Dans le Bassin des Pyrénées-Atlantiques : l’application informatique ARDIAG permet de
réaliser un diagnostic de conformité chiffré, c'est à dire de calculer un certain nombre de critères
permettant de positionner l'élevage par rapport aux différentes règles de l'AOC. Cet outil a été mis
en œuvre dans 281 élevages à l'issue de la campagne 2006/2007 et 54 élevages en 2007/2008.
Les modes de valorisation :
Dossiers publiés dans la presse professionnelle : Pâtre, n°559, décembre 2008, pp 16-24 ; Revue
GTI de la Chambre d’Agriculture de l’Aveyron, n°119 , juin-juillet 2008, pp22-26
Mise à disposition des outils d’audit produits dans le cadre du projet aux techniciens d’élevage.
Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR
20
AP05 n° 400
Projet terminé 2006
2008
Montant global : 1 355 724 €
Subvention CAS DAR : 430 864 €
Mise au point et diffusion de pratiques innovantes pour réduire le travail
d’astreinte en production laitière bovine
Organisme chef de file : Chambre Régionale d’Agriculture de Bretagne, 02 23 48 23 23
Chef de projet : Rémi ESPINASSE, [email protected]
Partenaires : CRA Bretagne, Loire-Atlantique, IE, INRA, ENITAC, Agrocampus-Ouest
Objectifs :
L’objectif de la qualité de vie est une priorité pour les éleveurs. Cette préoccupation sera d’autant
plus forte avec l’arrivée d’une génération de jeunes éleveurs mieux formés et dont le conjoint
travaille à l’extérieur de l’exploitation. Or, d’après les observations réalisées dans les réseaux
d’élevages, la traite représente plus de 50 % du travail d’astreinte et, en hiver, l’alimentation
occupe près du tiers du temps d’astreinte.
Ce projet vise à proposer aux producteurs de lait de vache une palette de solutions innovantes
pour réduire le travail d’astreinte, notamment au niveau de la traite et de l’affouragement des
animaux. Le développement de ces pratiques doit permettre d’améliorer les conditions de vie des
producteurs de lait et par là-même l’attractivité du métier.
Résultats et valorisations :
Ce projet a permis, à partir de 14 actions de recherche, de proposer 8 solutions pour réduire le
travail d’astreinte en exploitation laitière de 2 à 14 heures par semaine. Elles touchent 3 domaine :
la simplification, l’organisation ou l’équipement.
Quelques solutions :
Simplifier
Traire une fois par jour est possible dans la plupart des élevages. Appliquée sur toute la lactation, la
monotraite réduit de 17% le travail d’astreinte.
Simplifier et rationaliser l’alimentation des génisses, c’est par exemple distribuer le maïs 3fois/semaine (gain
de temps de 45%), préparer la ration pour 15 à 20 jours, choisir le type de fourrage de façon à le distribuer
seul sans complémentation.
Faire pâturer les veaux dès les premières semaines est possible sous réserve d’un minimum
d’aménagement :parc extérieur avec abri, râtelier et bac à tétines. Il permet de supprimer paillage et curage
S’organiser
Se ménager 5 à 9 mois sans vélage permet d’alléger l’astreinte sans conséquence économique
Choisir son intervalle de traite donne de la souplesse d’organisation,. Dès lors que l’intervalle de traite ne
descend pas en dessous de 5 heurs, les résultats techniques ne sont pas affectés.
S’équiper
Le robot de traite pour se libérer peut réduire le temps de traite de 60% à rien en cas de bâtiment mal
adapté. Il multiplie par 2 les coûts de fonctionnement et nécessite la présence d’une personne à proximité.
Affourer une fois par semaine avec la désileuse-cube permet de gagner 30 à 50% du temps d’alimentation
sans pénaliser les résultats techniques.
Les modes de valorisation envisagés :
• Publications de34 articles entre 2006 et 2009. La revue technique du Pôle Hrebivores des Chambres
d’agriculture de Bretagne « Cap Elevage », tirée à 14 500 exemplaires a été un vecteur important.
• Réalisation d’un guide pratique « Alléger le travail d’astreinte de la traite à l’alimentation ». Constitué de
13 fiches pratiques
Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR
21
Projet terminé 2006
2008
Montant global : 195 848 €
Subvention CAS DAR :176 981 €
AP05 n° 330
Assolement en commun : de l'idée à la réalisation
Organisme chef de file : Chambre Régionale d'Agriculture du Centre, 02 38 71 91 10
Chef de projet : Jean-Marie Blanvillain, [email protected]
Partenaires : ANSGAEC, CRA Centre, CDA Deux-Sèvres, Charente, Cher, Eure-et-Loir, Loir et Cher, Loiret,
Arvalis, FRCUMA Centre
Objectifs :
Un nouvel outil juridique, la société en participation (SEP) permet aux agriculteurs de s'organiser
différemment en mettant en commun les assolements de plusieurs exploitations. L'assolement en
commun, consiste à cultiver ensemble des terres en procédant à des regroupements culturaux de
parcelles, en se donnant une organisation de travail et un type de matériel adapté à ce schéma.
Chaque agriculteur conservant cependant son autonomie vis-à-vis du foncier, du statut d'exploitant
et de sa comptabilité.
Le projet vise à observer et capitaliser les rares expériences d'opérations collectives en
fonctionnement sur ce thème et à constituer un cadre méthodologique et des outils pour les
conseillers afin d'accompagner les agriculteurs dans cette démarche.
Résultats et valorisations :
A l’issue du projet, les résultats ont abouti à :
•
La réalisation d'un guide grâce à la mise en place de 10 nouveaux groupes d'application sur
les départements qui ont contribué, par leur expérience avec les agents de développement
détaillant toutes les étapes à prendre en compte dans la mise en commun d'assolements,
de l'idée à la mise en œuvre concrète, avec les questions à se poser et à résoudre, les
méthodes et outils utilisés à chaque étape, les expériences témoins, les contacts.
•
La description d'une méthodologie et d’un support à l'usage des agents de développement
pour accompagner efficacement les agriculteurs dans la construction de ces nouveaux projets
d'assolement en commun, en intégrant une approche pluridisciplinaire en mettant l'accent, audelà des composantes technico-économiques, sur les aspects humains d'une part, juridiques
et fiscaux d'autre part.
•
La formulation de recommandations à caractère juridique sur les améliorations souhaitables
auxquelles pourront se référer les pouvoirs publics pour mieux prendre en compte ce type
d'organisation
En savoir plus sur :
http://www.google.fr/search?hl=fr&source=hp&q=assolement+en+commun+de+l%27id%C3%A9e+
%C3%A0+la+r%C3%A9alisation&aq=1&aqi=g2&aql=&oq=assolement+en+commun&gs_rfai=
Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR
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AP05 n° 335
Projet terminé 2006 2008
Montant global : 638 059 €
Subvention CAS DAR : 397 911 €
Contribution du monde agricole à la prévention des crues
torrentielles en zone méditerranéenne
Organisme chef de file : Chambre Régionale d'Agriculture du Languedoc-Roussillon, 04 67 20 88 63
Chef de projet : Jean-louis DUQUESNE, [email protected]
Partenaires : CRA PACA, CDA Aude, Hérault, Gard, Pyrénées-orientales, Bouches du Rhône, Vaucluse,
Drôme, Var, Ardèche
Objectifs :
Les crues torrentielles méditerranéennes liées à des épisodes pluvieux entraînent des
débordements soudains de rivières ou cours d'eau causant de forts dégâts. Les agriculteurs, entre
milieu naturel et urbanisé, sont souvent les premières victimes de ce phénomène (perte de récolte,
érosion, dégâts) : les agriculteurs peuvent jouer un rôle dans la prévention de ces inondations.
L'objectif de ce projet est d’encourager les agriculteurs à limiter l'impact des crues torrentielles par
la mise en œuvre d’actions d'accompagnement et d'animation, afin de diminuer la vulnérabilité des
zones agricoles aux inondations et participer à la protection de biens et personnes.
Résultats et valorisations :
A la suite d’analyses sur 8 sites, un guide méthodologique : « Contribution du monde agricole à
la prévention des crues torrentielles en zone méditerranéenne », a été élaboré afin de mettre
en place des outils reproductibles pour les territoires confrontés aux phénomènes de crues
torrentielles. Ce document est construit en 3 parties :
Méthodologies de diagnostics pour identifier les zones à enjeux :
Diagnostic Erosion – Ruissellement, Diagnostic Divagation du cours d’eau, Diagnostic Submersion
Catalogue de Fiches actions : il s’agit des solutions qui peuvent être mises en place pour
participer à limiter l’impact des crues torrentielles. Chaque fiche comprend les objectifs, la
description de la mesure, les effets bénéfiques, les contraintes, les réglementations
13 Fiches « gestion à la parcelle » qui s’adressent aux problématiques de type ruissellement
Ex : «travail du sol et techniques culturales » «enherbement des inter-rangs des cultures pérennes»
13 Fiches « maîtrise foncière » qui correspondent aux problématiques de divagation des cours d’eau ex :
« Aménagement foncier agricole et forestier » « échanges d'immeubles ruraux »
8 fiches « gestion à l'exploitation » qui répondent aux problématiques de submersion et de réduction de la
vulnérabilité : ex : « Constructions et productions en zone inondable » « aides en dehors du régime des
calamités agricoles »
Retour d'expériences des 8 sites pilotes :
Ex : site des Gaudres des Alpilles (Bouches-du-Rhône) : présentation du site, problématique et
enjeux, diagnostic sur le site, les mesures envisagées, les modalités de concertation*
Le guide méthodologique, ainsi qu’une plaquette de communication, sont disponibles sur simple
demande, auprès des Chambres d’Agriculture ayant participé au projet
Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR
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AP05 n° 345
Projet terminé 2006 2008
Montant global : 779 818 €
Subvention CASDAR : 363 925 €
Outils et méthodes de conseil innovants et ciblés en systèmes
herbagers
Organisme chef de file : Chambre Régionale d'Agriculture Normandie, 02 31 47 22 47
Chef de projet : Alain YAOUANC, [email protected]
Partenaires : CDA Calvados, manche, Orne, Eure, Seine-Maritime, Institut de l'Élevage, FRCUMA, FROCL,
GRAB, FRCIVAM, INRA
Objectifs :
Les prairies normandes présentent un atout environnemental et paysager certain et répondent
ainsi aux orientations de la nouvelle Politique Agricole Commune. Au-delà de cet intérêt
écologique, ces surfaces en herbe sont créatrices de valeur ajoutée au travers des productions
animales, elles-mêmes génératrices d'emploi. Or, force est de constater qu'aujourd'hui, ces
prairies sont sous valorisées.
Le projet souhaite aider les producteurs à une meilleure utilisation de ces surfaces en herbe afin
de favoriser les activités d'élevage en Normandie.
Résultats et valorisations :
Les résultats ont permis de tester et de vérifier l’adaptation de plusieurs outils d'aide à la décision
pour les éleveurs :
Le modèle de prévision de croissance de l'herbe de l'INRA : le modèle biophysique donne des
tendances de pousse à l'échelle d'une petite région agricole à partir de variables telles que
l'indice de nutrition azotée, l'indice foliaire et différentes variables climatiques
Le modèle « fougère » d'Arvalis : le modèle statistique décrit la pousse de l'herbe en conditions
normandes et du grand ouest
Des outils de pilotage du système fourrager à destination des agriculteurs : taux d’urée, coût de
la chaîne de récolte de l’herbe, coût alimentaire
Le projet a permis également d’élaborer une gamme « Prairiales Conseil » à destination des
éleveurs : 7 prestations présentant les finalités, les contenus et les cibles (Exemples : diagnostic
fourrager, diagnostic du coût alimentaire de l’atelier lait…)
Autres valorisations :
Mise en place d'un observatoire de croissance de l'herbe et élaboration d'une carte mensuelle
ou hebdomadaire de pousse de l'herbe
Colloque des Prairiales du robillard, Novembre 2008 : diffusion des résultats
Présentation des résultats de l’AAP à une délégation du RMT prairies en octobre 2009
Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR
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AP05 n° 367
Projet terminé 2006 2008
Montant global : 261 616 €
Subvention CASDAR : 119 512 €
Méthode de diagnostic et d’élaboration de projets partagés sur
un territoire périurbain
Organisme chef de file : Chambre Régionale d’Agriculture de Poitou-Charentes, 05 49 44 74 57
Chef de projet : Catherine MICHELUZZI, [email protected]
Partenaires : CDA Charente, Charente-Maritime, Deux-Sèvres et Vienne, Communautés d’agglomération
du grand Angoulême (COMAGA), de Royan Atlantique, de la Rochelle, de Poitiers (CAP) et la Ville de
Bressuire
Objectifs :
La Chambre d’Agriculture de Poitou-Charentes a constaté un manque de connaissances et
d’informations sur son agriculture péri urbaine. Ainsi, sa place et ses fonctions patrimoniales ne
semblent pas être reconnues. Or selon les porteurs du projet, l’espace agricole, à travers ses
fonctions de production et de valorisation des produits du terroir doit participer à l’équilibre du
système urbain.
Le projet vise à maintenir une agriculture contribuant à l’émergence et à la mise en œuvre de
projets agri-urbains individuels et/ou collectifs et à contribuer à la prise en compte de cette
agriculture dans le cadre des politiques de territoire et de planification urbaine sur quatre territoires
pilotes.
Résultats et valorisations :
Sur chaque territoire, 3 actions successives sont engagées : la réalisation d’un diagnostic de
territoire, la création d’un observatoire et la mise en œuvre de projets partagés.
•
•
•
•
Communauté d'Agglomération du Grand Angoulême (COMAGA) : un diagnostic de territoire a été
dressé. Suite aux conclusions, deux études de marché ont été réalisées, sur l’accueil et l'hébergement
à la ferme ainsi que la vente directe
Les communautés d’agglomération de La Rochelle et de Royan Atlantique : un groupe Prospective
composé d’élus et d’agriculteurs s’est emparé de la réflexion. Les diagnostics de territoire ont été
dressés et deux observatoires sont en cours de création, notamment sur les questions foncières, dans la
perspective de révision des SCOT
Ville de Bressuire : un groupe Prospective a réalisé 4 scénarios prospectifs à l’horizon 2020, et création
d'un observatoire sur le foncier et les exploitations à transmettre
La Communauté d'Agglomération de Poitiers (CAP) disposant depuis 2003 d’un diagnostic et d’un
observatoire, ce dernier a été actualisé. Des études d’impact de l’urbanisation des zones à urbaniser
(AU) sur les exploitations agricoles et une étude sur les déplacements agricoles ont été rédigées
Ce projet a contribué à l’amélioration de la connaissance de l’agriculture en territoire périurbain, à
la concertation entre agriculteurs et élus locaux et à la mise en œuvre d’actions partagées.
Les modes de valorisation :
Articles de presse dans la Presse Régionale, les journaux agricoles et les lettres d’information des
Chambres d’Agriculture, revues et sites des collectivités, plaquette de présentation
Journées inter régionales ou nationales sur cette thématique
Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR
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AP05 n° 322
Projet terminé 2006
2008
Montant global : 205 800 €
Subvention CAS DAR : 98 536€
Spatialisation des données climatiques dans l'objectif d'optimiser le
conseil et l'aide à la décision à la parcelle
Organisme chef de file : CRA Provence-Alpes-Côte d'Azur, 04 42 17 15 00
Chef de projet : Ivan SIVADON, [email protected]
Partenaires : CIRAME, CDA Vaucluse, Bouches du Rhône, Var, IFV, Syndicat des Vignerons des Côtes du
Ventoux
Objectifs :
Pour répondre aux exigences, d'une agriculture de précision, comme aux objectifs de réduction
des intrants, il est nécessaire de donner aux techniciens agricoles les moyens d'affiner leurs
conseils. Pour cela, il est nécessaire d'intégrer dans tous processus d'aide à la décision de plus en
plus de données représentatives de la parcelle, notamment des données climatiques. Si la
multiplication des stations météo, bien que peu rentable, est une solution facile à mettre en œuvre
pour générer ou acquérir des données, l'interpolation est une alternative intéressante.
Le projet propose la mise en œuvre opérationnelle d'une Méthode d'Interpolation des
Températures à Echelle Fines (MITEF) pour reconstituer et cartographier des champs
thermiques sur des zones agricoles (bassin de production, zone d'appellation, parcelle, afin
d'intégrer les données climatiques reconstituées dans les différents modèles agro météorologiques
(phytosanitaire ou phénologique) en vue d'améliorer la précision du conseil à la parcelle.
Résultats et valorisations :
A l'issue de ces 2 années, le projet a effectivement mis en œuvre et validé cette méthodologie sur
la région PACA, permettant de reconstituer des données climatiques à échelle fine (mailles de 50
m de côté).
Pour la période 2009-2010, ce modèle a été utilisé en région PACA
pour redéfinir un zonage thermique à échelle fine, avec pour objectifs
principaux : la prise en compte des premiers effets du réchauffement
climatique, l’optimisation des réseaux d’observations (notamment le
réseau d’épidémiosurveillance) et faciliter la rédaction du Bulletin de
Santé du Végétal viticulture.
Les modes de valorisation : Mise à part la spatialisation d’évènements particuliers, cette
méthodologie sera valorisée au travers de modèles phytosanitaires. Des projets sont en cours.
Reconstitution de l’épisode pluvieux le 15 juin dans le Var
Modélisation en viticulture (2008 - ravageur Eudemis), en
oléiculture (2010 - conditions climatique liées au risque œil de
paon. Pour l’ensemble la précision est la maille de 50m de coté.
Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR
26
Projet terminé 2006 2008
Montant global : 449 350 €
Subvention CAS DAR : 96 333 €
AP05 n° 310
Amélioration variétale du Champignon de Paris
Organisme chef de file : CTC, Centre Technique du Champignon, 02 41 50 98 39
Chef de projet : Régis VEDIE, [email protected]
Partenaires : INRA
Objectifs :
La filière « Champignon de Paris » française souffre actuellement d’un contexte socio-économique
très concurrentiel face notamment aux productions polonaise et chinoise, d’un contexte génétique
et semencier particulier qui a engendré une uniformité génétique, faisant courir un risque aux
producteurs, et d’un contexte agronomique impliquant de nombreux critères d'adaptation aux
contraintes de production : rendement, précocité, homogénéité,aptitude à la récolte mécanique...
Le projet propose de mettre à disposition des producteurs de nouvelles variétés adaptées et
améliorées en se concentrant sur la lutte génétique contre les agents pathogènes de la culture
telle que la môle sèche (due au champignon Verticillium fungicola),1ère maladie en culture.
Résultats et valorisations :
•
Recherche des sources de tolérance génétique à V. fungicola :
Chez les souches sauvages, identification de la tolérance à partir de différentes origines
géographiques. Des niveaux de tolérance très intéressants ont été mis en évidence chez des
hybrides issus de notre programme. La combinaison de niveaux élevés de tolérance et de diverses
origines ouvre donc la voie à l'obtention d'hybrides plus tolérants que les cultivars actuels, avec
une résistance durable.
L’ensemble du matériel génétique amélioré (géniteurs et hybrides) ainsi produit et caractérisé est
dorénavant disponible pour la poursuite du programme de sélection.
•
Mise au point de méthodes et d’outils innovants afin d'augmenter l'efficacité et la
rapidité de la sélection d'hybrides améliorés.
Le développement de l'outil moléculaire et la construction de cartes génétiques permettent d'initier
une nouvelle approche de l'analyse des caractères d'intérêt présentant une génétique complexe.
La sélection assistée par marqueurs est d'ores et déjà opérationnelle pour des caractères
présentant une hérédité simple tels que la couleur, et permet un gain de temps puisque l'on
s'affranchit d'une étape d'évaluation phénotypique. Nous pouvons dorénavant envisager la
« construction assistée » de nouveaux hybrides en orientant les croisements en sélectionnant les
individus sur la base des marqueurs moléculaires.
L'objectif concret de sortie variétale n'a pu être atteint dans la stricte durée de l'AAP
Les modes de valorisation:
• Publication de 7 articles relatifs au programme de création variétale publiés en 2006 &2007.
Ex : « Programme de sélection variétale : progrès accomplis, difficultés surmontées et
perspectives, La lettre du CTC n°18, sept.2007, A. Rodier, p 2-4
• Organisation de la journée du CTC : 28 souches exposées, 161 parcelles préparées dont 82
exposées, 10 posters réalisés
Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR
27
AP05 n° 414
Projet terminé 2006 2009
Montant global : 276 000 €
Subvention CAS DAR : 107 500 €
Développement d'un outil d'analyse d'image pour la prévision
avant stockage du niveau qualitatif des lots de pommes
Organisme chef de file : CTIFL, Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes,
01 47 70 16 93
Chef de projet : Pierre VAYSSE, [email protected]
Partenaires : Enita de Bordeaux, IMS, ENSEIRB
Objectifs :
Afin de bâtir une stratégie de mise en marché, d'anticiper les plannings commerciaux et mieux
valoriser la récolte en productions fruitières, il est nécessaire de connaître de façon précoce le
niveau qualitatif des pommes récoltées.
Le projet vise à proposer à la profession un système de gestion de la prévision qualitative adapté
aux stations fruitières. Cette prévision pourra se réaliser dès la récolte, à l'entrée des lots dans la
station par la réalisation de prises de vues sur les palox récoltées. L'objectif est d'estimer
précocement et automatiquement le potentiel catégoriel de pommes.
Résultats et valorisations :
Le projet a abouti à la réalisation d'un outil simple et convivial permettant d'estimer les rames de
calibre et de coloration des lots de pommes qui vont entrer en conservation.
A partir de photos de la couche superficielle du palox prises à l'aide d'un appareil photo
numérique du commerce de 6 Megapixels, le logiciel Pixfel© interprète la photo et déduit une rame
de calibre et des niveaux de coloration. Cet outil permet d'améliorer les méthodes existantes qui
restent manuelles, par échantillonnage de fruits dans des palox pour estimer les calibres et
apprécier visuellement la qualité.
Estimation de la rame de calibre : le CHTS
L'interprétation de l'image de la couche superficielle du palox utilise une méthode que nous avons
baptisée CHTS (pour « Circular Hough transform space »)
Validation de la rame de calibre CHTS
Une méthode similaire à celle utilisée pour valider la représentativité de la couche superficielle a permis
la validation de l'ensemble de la phase d'estimation de la rame calibre par Pixfel©
Détermination de la coloration des pommes
Afin de déterminer la coloration des pommes, l'image est pixellisée, chaque pixel est représenté par une
couleur définie par un espace couleur type L, a, b.
Détection des défauts majeurs d'aspect
Ex : les plages de rugosité basé sur l'utilisation de l'imagerie multispectrale en combinant des filtres
de différentes longueurs d'ondes allant de 520 à 1000 nanomètres. Cette méthode n’a pas donné de
résultats probants (définition trop faible du défaut).
Les modes de valorisation:
• Présentation de l'outil et des premiers résultats de validation aux journées Pommes du 09
novembre 2006 à Bergerac et présentation du logiciel Pixfel© aux rencontres techniques Ctifl
conservation pomme-poire à Cavaillon le 13 décembre 2007
• Publication dont : « Pixfel©, réaliser un agréage qualitatif des lots de pommes ». L'arboriculture
fruitière n° 620, nov.-déc. 2007 ; « les lots de po mmes en palox- Pixel©, un outil d'agréage
qualitatif ». INFOS Ctifl n°236, nov. 2007.
• Commercialisation de l’outil PIXFEL© Juillet 2009.
Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR
28
AP05 n° 416
Projet terminé 2006 2009
Montant global : 1 066 632 €
Subvention CASDAR : 430 718 €
Acquérir les connaissances sur l'oïdium du fraisier dans la perspective
de mettre en œuvre des méthodes de protection validées et optimisées
Organisme chef de file : CTIFL, Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes,
01 47 70 16 93
Chef de projet : Alain BARDET,[email protected]
Partenaires : INRA, CIREF, CDA Dordogne, Finistère, Isère, Lot et Garonne, Loir et Cher, Vaucluse
Objectifs :
L’oïdium du fraisier provoqué par un champignon, Podosphaera aphanis, constitue actuellement le
problème phytosanitaire dominant de la culture du fraisier. La maladie peut induire jusqu’à plus de
50% de perte de production.
Le projet vise à apporter à terme aux producteurs un ensemble de méthodes de protection fiables
et opérationnelles dans la lutte contre ce pathogène.
Résultats et valorisations:
Le projet a permis d’améliorer les connaissances sur :
• Le cycle biologique du champignon
Les méthodes d’isolement, de multiplication sur organe de fraisier en survie, de
conservation sur vitro plants, de ce champignon parasite obligatoire, ont été mises au point.
La connaissance de la durée d’un cycle en fonction de la température et la sensibilité des
spores à l’eau libre ont permis d’améliorer pour le premier point l’outil de prévision dont le
cœur est basé sur le temps de latence et pour le second point l’application pratique de
protection de la culture par des phases de micro aspersion mieux positionnées.
L’enquête réalisée au niveau de parcelles de production durant deux saisons consécutives
tend à montrer que la maladie est moins fréquemment rencontrée pour les pratiques
culturales : cultures hors sol de variétés de saison sous abri performant chauffé ou froid,
protégées avec des fongicides à mode d’action multi-sites et/ou inhibiteur de stérols.
Inversement la fréquence de la maladie est plus forte dans le cas de cultures de variétés
remontantes sous abri froid, le plus souvent en hors sol avec une protection fongicide peu
soutenue et/ou avec des produits à mode d’action stimulant la défense naturelle des
plantes.
• Le comportement variétal : recherche de tolérances et/ou de résistances
Pour évaluer la sensibilité variétale à l’oïdium, le test le plus pertinent correspond à réaliser des
notations au champ en conditions de contamination naturelle. Ainsi 120 génotypes ont pu être
caractérisés pour leur sensibilité au champignon. L’étude se poursuit dans la recherche de
marqueurs génétiques liés à la résistance à l'oïdium.
La sensibilité du champignon aux fongicides. La méthode d’étude de la résistance des
souches aux fongicides a permis de montrer que certaines souches recueillies en parcelle de
production étaient résistantes à 2 fongicides de la famille des IBS, penconazole et
myclobutanil. Pour chacune de ses deux molécules, une dose précise permet de discriminer
les souches résistantes des souches sensibles.
• Les potentialités de produits peu préoccupants et SDN sur la protection du fraisier
Parmi les produits de type SDN, certains ont été évalués avec un niveau d’efficacité correct
particulièrement en période de pression modeste de la maladie.
Les modes de valorisation :
3 Articles dans revues françaises et étrangères
4 Interventions sur l’oïdium du fraiser à la Rencontre Technique Nationale Fraise du 4/11/2009
1 Poster présenté au 6° Symposium International sur le Fraisier à Huelva en mars 2008 (Espagne)
Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR
29
AP05 n° 440
Projet en cours 2006 2008
Montant global : 489 560 €
Subvention CAS DAR : 128 796 €
Méthodes alternatives pour la lutte contre le court-noué de la vigne
Organisme chef de file : IFV, Institut Français de la Vigne et du Vin, 04 66 51 40 45
Chef de projet : Laurent AUDEGUIN, [email protected]
Partenaires : INRA, CDA Aude, Pyrénées-Atlantiques, Languedoc-Roussillon, Vaucluse, ATVB, CIVC,
SICAREX Beaujolais, SICA, ENITAB
Objectifs :
Le court-noué est une virose grave impossible à éradiquer qui affecte la quantité, la qualité de
production et la longévité des souches atteintes. La lutte contre cette virose est exclusivement
préventive et basée sur l’utilisation de matériel végétal sain.
Le retrait récent des molécules de désinfection des sols fait du repos du sol de longue durée la
seule alternative possible, mais ce dernier n’est que peu pratiqué pour des raisons économiques
évidentes.
Le projet présenté vise donc à développer une nouvelle variété de porte-greffe tolérantes aux
nématodes, vecteurs de la maladie, et à étudier les modalités de la non transmission du virus par
son nématode vecteur chez les variétés résistantes.
Résultats et valorisations attendus:
Les premiers résultats permettront de :
Disposer d’un matériel initial tolérant disponible dans les meilleurs délais pour lancer la
multiplication de la variété
Tester la sensibilité des premières descendances issues du croisement de la nouvelle
variété : confirmation ou non de la possibilité de transférer facilement la résistance par
voie sexuée
Création et diffusion d’une nouvelle gamme de porte-greffe
Les modes de valorisation envisagés :
Projet d’un colloque IFV-INRA au printemps 2006
La valorisation sera laissée à la discrétion des différents partenaires mobilisés en fonction de
leurs moyens de communication propres et en accord avec le comité de pilotage du projet.
Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR
30
AP05 n° 312
Projet terminé 2006
2008
Montant global : 258 455 €
Subvention CAS DAR : 126 399 €
Détection moléculaire de bactéries vivantes dans les semences
Organisme chef de file : GEVES, Groupe d'Etude et de contrôle des Variétés et des Semences,
01 30 83 35 50
Chef de projet : Charles MANCEAU, [email protected]
Partenaires : INRA, FNP SP,
Objectifs :
Le contrôle sanitaire des semences repose sur des méthodes de détection des bactéries dans des
échantillons de semences. Les techniques actuellement utilisées font appel aux propriétés
microbiologiques des bactéries par isolement sur milieux spécifiques. Elles ont comme principales
limites d'être coûteuses et d'imposer un délai de réponse de plusieurs semaines, si les lots sont
infectés.Les techniques moléculaires basées sur la PCR sont plus spécifiques et permettent un
délai de réponse de l'ordre de 24 à 48h. Cependant, elles ne renseignent pas sur la viabilité des
germes présents dans l'échantillon.
Le projet vise à mettre au point une technique PCR couplée soit à une étape d'enrichissement ,
soit à une étape de transcriptase inverse de l'ARN (RT-PCR) qui permettra de développer un outil
de diagnostic des bactéries viables sur les semences ou autres supports (substrats).
Résultats et valorisations :
Le projet a abouti à la mise au point de ces 2 méthodes : une méthode basée sur la PCR couplée
à une étape d'enrichissement sur milieu nutritif et une méthode basée sur la détection d'ARN
messagers par RT PCR de Campestris dans les semences de crucifères.
Méthode basée sur la PCR : mise au point d'une technique permettant la détection des cellules
vivantes de X. c. pv.campestris dans les semences de crucifères avec la description de tous les
réactifs moléculaires nécessaires. Il s'agit d'un protocole de détection par bio-PCR qui, comparée
à la technique actuelle a montré une sensibilité légèrement supérieure, et un délai d'analyse très
réduit (3 jours au lieu de 2 à 3 semaines). La caractérisation du protocole développé a confirmé sa
spécificité et a démontré sa capacité d'analyse sur des lots de semences soit traités soit
désinfectés. Cela lui confère un potentiel d'application très large pour les analyses en routine.
Enfin, les résultats obtenus lors de validation sur un grand nombre de lots prouvent la grande
fiabilité du protocole. Il s’agit maintenant d’obtenir un protocole final de détection qui pourra être
soumis à une validation internationale.
Les modes de valorisation envisagés :
• Symposium de l'ISHI en 2006
• Présentation des résultats aux 3ème Rencontres du Végétal à Angers en 2006.
• Publication dans un journal à comité de lecture international sera rédigée à la fin de ce projet
Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR
31
AP05 n°320
Projet terminé 2006
2008
Montant global : 160 000 €
Subvention CAS DAR : 76 607 €
AGIREA : Adasea Gestion des Informations Réglementaires de
l'Exploitation Agricole
Organisme chef de file : GIE des ADASEA de France, 05 59 14 11 71
Chef de projet : Benoît GUILLARD, [email protected]
Partenaires : CNASEA, Agro-Edi Europe, APCA, le groupe projet GIEA, FIE, FNSEA
Objectifs :
Force est de constater une grande complexité et un manque de cohérence dans la réglementation
imposée aux agriculteurs. La multiplicité des auteurs, leurs cloisonnements, leurs niveaux
d'exigence différents, la complexité des données à rassembler, les modes de saisie, conduisent à
une non connaissance ou une incompréhension de ces règles. La simplification de la gestion des
données réglementaires dans l'exploitation par la mise à disposition d'outils de traitement de
l'information plus cohérents et plus adaptés aux besoins des agriculteurs est une nécessité.
Le projet AGIREA « Adasea Gestion de l'Information Réglementaire de l'Exploitation Agricole »
visait à la structuration des données réglementaires de l'exploitation afin de constituer la « brique
réglementaire » de la Base de Données Sol et des systèmes d'informations présents sur les
exploitations agricoles.
Résultats et valorisations :
Les résultats ont porté sur 3 volets :
•
un volet « standardisation » visant à établir un cadre cohérent de définition (format et contenu),
des informations administratives et réglementaires constitutives de la « brique réglementaire »
pour les exploitations agricoles. (fiabilisation des données et des indicateurs relatifs aux
pratiques agricoles vis-à-vis des exigences réglementaires)
•
un volet « simplification et intégration » visant à simplifier les opérations de saisie des
agriculteurs dans le cadre de leurs tâches administratives, à structurer les informations autour
de la notion de « brique réglementaire » et à rendre interopérables les systèmes existants afin
d'intégrer cette brique dans les bases de données et autres système d'information reconnus.
•
un volet « conseil agricole et certification » visant à accompagner l'agriculteur efficacement et
d'une façon positive dans ses démarches de mise en conformité réglementaire à partir de
l'élaboration de la « brique réglementaire » de l'exploitation agricole. Il repose sur des concepts
d'animation et d'accompagnement innovants.
Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR
32
AP05 n° 353
Projet terminé 2006
2008
Montant global : 642 030 €
Subvention CAS DAR : 426 616 €
Production et qualification des vins : des terroirs aux
consommateurs : VINITERA
Organisme chef de file : Groupe ESA, 02 41 23 55 55
Chef de projet : Frédérique JOURJON, [email protected]
Partenaires : Inra, IFV, CTV, CDA 49, 41, 37, INAO
Objectifs :
Les producteurs de vins souhaitent mieux comprendre et mieux expliquer le lien du produit à son
terroir et ainsi améliorer le positionnement de leur offre sur le marché. La recherche d'un lien entre
produit et terroir au travers l'analyse de la diversité des pratiques et des savoirs des acteurs doit
permettre de comprendre comment se construit la typicité des vins et comment cette typicité est
perçue du côté de la demande.
Le projet vise à doter d’outils un bassin de production où existe une caractérisation des terroirs
viticoles afin de mettre en évidence les caractéristiques et les savoirs permettant de définir la
typicité d'un vin.
Résultats et valorisations :
Le projet a permis de
• mettre au point d’outils innovants de caractérisations de la qualité et de la maturité des raisins
en combinant des analyses instrumentales physiques et chimiques (caractéristiques
spectrales-UV, visible, IR, texture des baies, analyse des composés phénoliques) et l'analyse
sensorielle des baies.
• renouveler l'approche méthodologique de l'analyse sensorielle des baies et la corréler avec la
qualité du raisin
•
renouveler l’approche méthodologique de l’analyse sensorielle des vins par les professionnels
•
Les méthodologies les plus pertinentes permettant d'apprécier au mieux la maturation du raisin en lien avec
l'origine des baies, se sont avérées être la mesure de la texture, l'analyse sensorielle des raisins et la
spectroscopie Visible/Proche Infrarouge.
les résultats ont démontré que pour obtenir une caractérisation sensorielle fine des vins, le profil conventionnel
sera la méthode la plus adaptée car la plus apte à mettre en évidence des différences.
Une méthode simple a été proposée pour aborder la question de typicité des vins avec les professionnels
Démontrer un lien entre facteurs du milieu, itinéraires techniques et caractéristiques
sensorielles du vin. La relation entre terroir et typicité constitue donc un enjeu majeur pour
notre viticulture nationale avancée incontestable dans les critères permettant d'avoir une
meilleure connaissance de la typicité des vins de terroir.
Mettre en place d’un observatoire sociotechnique des pratiques pour les vins d'AOP et d'IGP
Connaître l’impact des études terroirs sur le développement technique du vignoble :
•
•
22% des viticulteurs interrogés sont ou ont été réellement influencés par les informations contenues dans les
atlas terroirs : par rapport à la population interrogée, ils sont plus âgés, mieux formés, possèdent de plus
grandes surfaces viticoles, font plus de vente directe et sont souvent plus engagés dans la filière
Type d'utilisation : adaptation du matériel végétal > transaction foncière > sélection vendange >
communication
Les modes de valorisation envisagés :
Une synthèse de l'ensemble des résultats les plus significatifs a été présentée lors du colloque EUROVITI
organisé par l'IFV en janvier 2009 à Angers dans le cadre du salon professionnel SIVAL. 15 articles, 4
thèses, 29 mémoires d'étudiants, 75 communications à colloques et congrés... En savoir plus sur
www.techniloire.com
Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR
33
AP05 n° 420
Projet terminé 2006 2009
Montant global : 997 018,38€
Subvention CAS DAR : 415 845,16 €
Mise au point de bâtiments d'élevage simplifiés, innovants et économes
Organisme chef de file : Institut de l'Elevage, 01 40 04 52 41
Chef de projet : Jean-Luc MENARD, [email protected]
Partenaires : APCA, CRA Auvergne et Bretagne, CDA 14, 15, 17, 19, 31, 33, 36, 43, 49, 53, 63, 71, 72, 85,
SICAHR86
Objectifs :
Compte tenu du contexte économique des filières bovines actuellement très difficile et de l'impact
des investissements bâtiments sur la rentabilité des exploitations, il apparaît indispensable d’élargir
la palette des solutions proposées aux éleveurs avec des formules de logement plus économes,
avec notamment des aires de vie non couvertes et évolutives.
L’objectif du projet était de mettre au point et d’évaluer sous différents angles (environnement,
qualité architecturale, santé et bien-être animal, qualité des produits, conditions de travail …) des
formules de bâtiments innovantes : étables de construction simple et des parcs stabilisés
d’hivernage (PSH).
Résultats et valorisations :
Le programme de travail a concerné 4 grands types de logement observés dans 26 élevages :
Les bâtiments simplifiés à logettes associés à une aire d'exercice non couverte (9
élevages) : Recommandations sur la conception, la construction et l'entretien de ces bâtiments
simplifiés. Par leur faible hauteur, ce mode de logement facilite la réalisation des travaux par les
éleveurs et permet de réaliser une économie de 46 % en moyenne par rapport à des bâtiments
standards. De plus, l'image des bâtiments d'élevage est améliorée : animaux visibles de l'extérieur.
Les bâtiments à structure tunnel (4 élevages) : 3 types de bâtiments tunnels sont disponibles :
l'abri d'élevage, le tunnel « pieds droits », le « multichapelles » avec 2 ou 3 tunnels « pieds
droits ». L'économie la plus importante (environ 30%) est obtenue avec les tunnels abris d'élevage
Les Parcs Stabilisés d'Hivernage (PSH) (5 élevages) : le coût d'un PSH varie non seulement
avec la part de réalisation de l'éleveur mais aussi selon la nature des sols et le type de déjection :
de l'ordre de 1 600 € par vache pour une construction par entreprise à moins de 100 € par place
en cas de réalisation par l'éleveur. De plus, ce logement utilisé en lien avec le pâturage hivernal
permet une meilleure préservation des prairies en sols peu portants et en période pluvieuse
Les bâtiments traditionnels simplifiés (8 élevages) : L'économie moyenne s'élève à 41,8% en
tenant compte de la part d'auto construction et varie de 33 à 51 % selon les élevages.
Les modes de valorisation :
• Articles dans la presse spécialisée (Cap Elevage, l'Avenir agricole, La France agricole, Réussir
lait et viande, presse professionnelle départementale…) avec des reportages en élevages
• Formations des techniciens spécialisés en bâtiments d'élevage (biennales des conseillers
bâtiments d'élevage 2008 et 2010, sessions au catalogue de l’Institut de l’Elevage).
• Organisation de conférence au Sommet de l'élevage 8 octobre 2009
• Dans le cadre du RMT « Bâtiment d'élevage du futur » (site : http://www.rmt-batiments.org) :
Colloque européen organisé le 23 et 24 octobre 2009 à l'ISA de Lille
Fiches descriptives d’élevage dans la rubrique « bâtiments innovants »
• Documents destinés aux techniciens et aux éleveurs : le PSH publié en juin 2010, les autres
sont en cours de rédaction.
• Publication scientifique sur le PSH acceptée pour les journées 3R 2010
Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR
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AP05 n° 422
Projet terminé 2005
2008
Montant global : 781 403,88€
Subvention CAS DAR : 430 691, 00 €
Réseau thématique & opérations pilotes pour l’amélioration des
conditions de travail en élevage
Organisme chef de file : Institut de l'Elevage, 01 40 04 51 64
Chef de projet : Gérard SERVIERE, [email protected]
Partenaires : Ifip, Itavi, Inra, Chambres d’Agriculture 14, 44, 49, 53, 67, 71, 72, 85, 86, Udet 81, EDE 63,
Suamme, Copagno, AROAuvergne, Capel, Aract Pays de la Loire, Coop de France, APCA, Cemagref,
SupAgro antenne de Florac, EnitaC, Oxymore
Objectifs :
Les enjeux d’amélioration des conditions de travail en élevage sont importants pour permettre les
gains de productivité toujours nécessaires, satisfaire aux exigences de sécurisation des processus
de production et répondre aux aspirations des éleveurs de parvenir à une meilleure qualité de vie.
Le projet a capitaliser les travaux et expériences en vue de leur mutualisation et a intégrer la
problématique du travail dans les démarches de conseil et de formation.
Résultats et valorisations :
La mutualisation, la capitalisation et le transfert
Le recensement d'une soixantaine d'expériences sur le travail et les avis des animateurs de 6
opérations locales ont fourni une vue complète de la multiplicité et de la diversité des actions de
terrain engagées pour accompagner les éleveurs sur la question du travail.
L'Itavi et l'Ifip ont établi une synthèse bibliographique des études conduites dans leurs filières sur
la thématique travail.
L'espace thématique Travail sur le site Web de l'Institut de l'Elevage propose maintenant plus de
500 articles (dépêches d’actualité, fiches témoignages-solutions, références, articles de synthèse,
outils pour le conseil, annonces de formations et d’évènements).
Intégration de la problématique travail dans les démarches de conseil et de formation
Cinq opérations pilotes ont visé à intégrer le travail dans le conseil (pour les exploitations ovines,
en bovin laitier, dans la conception d'un bâtiment, lors d'études prévisionnelles d'installation) et
l'enseignement (technique et supérieur).
Chacune de ces démarches co-construites avec les futurs utilisateurs a été adaptée en fonction de
leurs pratiques et disponibilités en temps, variables selon les métiers.
Publications
10 ouvrages pour un total de 600 pages ont été publiés et sont mis en ligne sur l’espace
thématique travail du site Web de l’IE
http://www.inst-elevage.asso.fr/html1/spip.php?page=un_espace&id_espace=958
Les études et recherches se poursuivent dans le cadre du RMT « Travail en élevage » piloté par
l’Institut de l’élevage, l'Inra et la Chambre d'agriculture de la Sarthe.
Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR
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AP05 n° 423
Projet terminé 2006
2008
Montant global : 1 360 906 €
Subvention CAS DAR : 412 625 €
Développer et déployer un Système de Management Qualité adapté au
Dispositif Génétique Français des ruminants
Organisme chef de file : Institut de l'élevage, 01 40 04 52 02
Chef de projet : Pierre-Louis GASTINEL, [email protected]
Partenaires : APCA, FCEL, FBC, FIEA, Races de France, UNCEIA, INRA
Objectifs :
L'amélioration génétique est une entreprise collective résultante d'une diversité de métiers
complémentaires exercés par des organismes distincts : identification, enregistrements des
performances, évaluation génétique des reproducteurs…Le Dispositif Génétique Français (DGF)
qui s’est complexifié, avec la diversification des sources de données, d'apport d'informations
(informations éleveurs, automates, données commerciales...) rend encore plus nécessaire un
Système de Management de la Qualité (SMQ).
Ce système vise à améliorer l'efficience du dispositif par la construction et le déploiement d’un
Système de Management Qualité (SMQ) prenant en compte les objectifs qualité du Dispositif
Génétique Français (DGF).
Résultats et valorisations :
Le projet a permis d’aboutir à :
• Une représentation du DGF par Cartographie
Les activités du DGF ont été mises en processus pour modéliser le dispositif et permettre son
management de la qualité conformément à la norme ISO 9001. Prise en compte des
interactions entre les différents métiers, les produits et les clients et intégration des évolutions
permanentes, réglementaires, technologiques, de façon plus efficace.
• Un système documentaire et référentiel métiers
Définition des exigences des métiers rédigées dans un référentiel métier établi selon une
méthodologie en cohérence avec la norme ISO 9001 :
Rédaction de 6 référentiels métier : Contrôle de Performances Lait, Identification des bovins,
caprins et ovins, Certification de la Parenté des Bovins, Insémination Animale, Evaluation
génétique et Système d'Information Génétique.
• Déploiement du SMQ
A terme, près de deux cents organismes sont ou seront impliqués dans le SMQ à travers un
contrat d'engagements passé avec France Génétique Elevage (FGE).
• Certificat Qualité ICAR
ICAR a attribué son Certificat Qualité à FGE fin 2010 pour ses activités en génétique bovine.
Les modes de valorisation :
• Publication d’un document : « Système de Management de la Qualité Identification et
Génétique »
• Diffusion du manuel qualité du SMQ du DGF et les documents relatifs aux métiers de
l'organisme (processus, procédures...)
• Organisation de colloques et de journées : journée 3 R, Session ICAR, Session Interbull.
En savoir plus sur : www.france-genetique-elevage.fr
Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR
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AP05 n° 393
Projet terminé 2005 2007
Montant global : 746 019€
Subvention CAS DAR : 339 226 €
Structuration et développement de l'Institut Technique du Chanvre (ITC)
Organisme chef de file : ITC, Institut Technique du Chanvre, 03 25 46 15 45
Chef de projet : Pierre BONO, [email protected]
Partenaires : FNPC, SPC Seine Saône, LCDA, Interval, PDM Industries
Objectifs :
L’Europe est la 2ème zone de production mondiale de chanvre (15 000 ha), dont la France, avec
10 000 ha représente les deux tiers. Cette culture aujourd’hui est vouée à se développer, car elle
possède de nombreux atouts technologiques et écologiques qui lui permettront de relever les
nombreux défis lancés par nos sociétés à l’agriculture de demain.
Le projet vise à analyser les besoins et les champs de développement techniques des acteurs de
la filière chanvre aux niveaux français et européen et à définir les axes stratégiques du
développement de l'ITC. Les 3 objectifs précis :
• Assurer la coordination de l'expérimentation nationale et la valorisation des savoirs
• Améliorer les performances technico-économiques et industrielles du chanvre
• Protéger les cultures de chanvre et préserver leur potentiel écologique, par la lutte contre
l'orobranche rameuse, l'homologation éventuelle d'herbicides, l'inventaire des maladies et des
ravageurs.
Résultats et valorisations :
Sur la période 2006-2008 le projet a permis :
•
•
•
•
Le renforcement des instances de gouvernance avec la mise en place d'un conseil scientifique
et d'une commission machinisme
La mise en place d'une équipe opérationnelle ITC organisées autour d'une chargée de mission
agronomie, d'un chargé de mission machinisme et d'une technicienne d'expérimentation.
La mise en place un réseau d'acquisition de références coordonné au niveau national
s'appuyant sur des priorités définies conjointement au niveau local et national en matière
d'agronomie et de machinisme.
La réalisation des synthèses de fond portant sur la physiologie du chanvre et de l'orobranche
rameuse par bassin de production.
Le travail de l'ITC est aujourd'hui reconnu au sein de la filière et tout particulièrement des
chanvriers. L'adossement de l'ITC au CETIOM a permis de renforcer les moyens opérationnels au
service du développement de la filière chanvre.
Les modes de valorisation envisagés :
er
• Publication du 1 guide technique du chanvre industriel (2007)
• Organisation des 1ères réunions de bassin à destination des agriculteurs (2008)
Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR
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Projet terminé 2006 2008
Montant global : 795 716 €
Subvention CAS DAR : 293 078 €
AP05 n° 360
Construction d'un outil d'évaluation des impacts
environnementaux des exploitations d'élevage
Organisme chef de file : IFIP, Institut du Porc, 01.40.04.53.44
Chef de projet : Sandrine ESPAGNOL, [email protected]
Partenaires : Institut de l'Elevage, INRA, CRA Bretagne et Pays de la Loire
Objectifs :
Les obligations réglementaires et les attentes sociales en termes d’environnement pèsent sur les
systèmes de production animale, notamment intensifs, et les incitent à évoluer. Les éleveurs et
leurs conseillers doivent à ce titre raisonner la durabilité environnementale des élevages.
Le projet prévoit la construction d'un modèle environnemental dynamique mixte permettant de
simuler sur plusieurs dizaines d’années les flux environnementaux d’une exploitation bovine et/ou
porcine. Un second objectif est d’utiliser le modèle pour évaluer des impacts environnementaux de
systèmes types grâce à un couplage avec une analyse de cycle de vie (ACV).
Résultats et valorisations :
Le projet a construit le modèle Mélodie. Renseigné sur la structure de l'exploitation, la stratégie
de l’éleveur (assolement, alimentation des animaux) et le contexte pédoclimatique, le modèle
fournit des données journalières liées aux productions de l'exploitation et aux flux
d'éléments à risques : quantités de C, N, P, K, Cu et Zn entrant dans l'exploitation, transférées en
partie (en dehors des animaux produits) aux compartiments sol, air, eau, et pouvant engendrer des
impacts environnementaux.
Le couplage de Mélodie à des ACV sur quelques systèmes types porcins a montré que :
• Les systèmes ont tous leurs points forts et faibles : comparé au système sur lisier, le système
sur paille présente de moindres impacts sur l’eutrophisation et de plus forts impacts sur le
changement climatique.
• Le périmètre de réalisation de l’ACV change également les résultats d’évaluation des
systèmes : les systèmes sur lisier et avec méthanisation voient leur impact sur l’eutrophisation
augmenter fortement en prenant en compte l’épandage des effluents.
• Mélodie éclaire sur la variabilité interannuelle des flux environnementaux d’un même système,
en fonction notamment des conditions météorologiques.
Les modes de valorisation :
• Organisation de conférences LODSIM, EAAP (2007), communication aux journées des
doctorants en biologie animale du centre INRA de Rennes en 2007, et aux journées de la
recherche porcine (2009), présentation au salon du SPACE
• 5 mémoires de fin d'études dont un sur la « Modélisation dynamique du flux d'ammoniac dans
une salle d'engraissement de porcs et prédiction de la teneur dans l'ambiance »
• 2 Thèses : « Evaluation environnementale des exploitations laitières par modélisation
dynamique de leur fonctionnement et des flux de matière au sein du système : développement
et application du simulateur MELODIE » (Thèse INRA./IE). « Modélisation de l’impact
environnemental des pratiques en élevage porcin à l’échelle sectorielle (animal et effluent), de
l’exploitation, et du cycle de vie (ACV). Incidence du niveau d’approche sur la perception des
pratiques » (Thèse INRA / IFIP).
Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR
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AP05 n° 349
Projet terminé 2006 2008
Montant global : 614 939 €
Subvention CASDAR : 429 106 €
Innovations en production de pomme de terre (plants et
consommations) pour développer la compétitivité des filières et
préserver l'environnement
Organisme chef de file : ITPT, Institut technique de la pomme de terre, 01 44 31 10 00
Chefs de projet : François LAURENT (Arvalis), [email protected] et Yves LE HINGRAT
(FNPPPT), [email protected]
Partenaires : Arvalis- Institut du végétal, FNPPPT, Alternatech- Agro Transfert, CRA Nord-Pas-de-Calais,
CDA Somme, CNRS Gif-sur-Yvette, Comité Nord, Coopérative Expandis, Geocarta, INRA
Objectifs :
La filière pomme de terre n’étant pas encadrée au niveau européen, elle se situe dans un cadre
concurrentiel strict et se doit d’être compétitive en terme de qualité du produit, technicité des
producteurs et traçabilité.
Ce projet vise à répondre aux attentes exprimées par les professionnels du secteur pomme de
terre en terme d'anticipation et de démarche prospective sur la gestion des intrants majeurs de la
culture : eau, fertilisation et plant.
Résultats et valorisations :
Les résultats ont conduit à l’élaboration ou l’amélioration de plusieurs outils d’aides à la décision :
•
Modélisation de l’élaboration du rendement et de la qualité des tubercules de pommes de terre:
194 variétés cultivées en France ont été paramétrées dans l’outil afin d’adapter les
itinéraires techniques à la gestion de nouveaux objectifs. Par ailleurs, de nouvelles
relations descriptives du fonctionnement du peuplement ont été développées
Outils de pilotage de l’irrigation par la méthode Irrinov :
• Développement de paramétrages spécifiques à certains sols et adaptation des stratégies
d’irrigation à des contextes de ressource en eau limitée
Outil de traçabilité et d'analyse des pratiques agricoles : Infoplants
La traçabilité des pratiques des producteurs de plant a permis de traiter les informations
pour réaliser des bilans agronomiques et analyses de groupe afin d’améliorer les
connaissances sur les pratiques favorisant certaines maladies. Cet outil de traçabilité
utilisé sur plus d’un millier de parcelles de plant chaque année constitue aussi un
observatoire privilégié d’évolution des pratiques dans un contexte de réduction des intrants
phytosanitaires. (http://www.plantdepommedeterre.org/pages/tracabi.htm)
Le projet a permis aussi d’initier des travaux sur la recherche de méthodes de lutte alternatives
contre les bactéries macergènes, en mettant en évidence des bactéries exerçant un effet
protecteur contre les pourritures molles des tubercule, ainsi que sur la prise en compte de la
variabilité intra parcellaire des caractéristiques du sol par la technique de résistivité électrique.
Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR
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AP05 n° 403
Projet terminé 2006 2008
Montant global : 903 221 €
Subvention CAS DAR : 387 440 €
MOZAE : Monitoring Zootechnique des Animaux d’Elevage
Organisme chef de file : MEDRIA, 02 99 37 10 14
Chef de projet : Jean-Pierre LEMONNIER, [email protected]
Partenaires : CRA Bretagne, INRA, Agrocampus Rennes, IRISA, ENV Nantes
Objectifs :
Dans un contexte d'évolution de la structure des exploitations agricoles conduisant à une
augmentation de la taille des cheptels, la capacité des éleveurs à suivre leurs animaux est
diminuée. Dans le même temps, la performance économique, la sécurité sanitaire et la qualité des
produits animaux attendues demeurent des défis techniques et organisationnels permanents. Par
ailleurs, les éleveurs revendiquent une vie sociale comparable aux autres catégories
socioprofessionnelles et recherchent des solutions qui peuvent leur apporter plus de confort au
quotidien.
Le projet MOZAE se propose d’élaborer le premier système intégré de suivi zootechnique
sanitaire individuel et permanent des bovins, conçu pour la détection précoce des événements de
la reproduction et des troubles de la santé.
Résultats et valorisations :
Le projet a abouti au déploiement du premier système de monitoring au monde réalisant
l’acquisition continue de la température et de la fréquence cardiaque mesurées dans le rumen, au
cœur de l’animal.
⇒ Les hyperthermies, hypothermies et changements de comportement alimentaire peuvent être
détectés.
Le système a été déployé dans 13 élevages et sur 700 animaux. Des bolus ruminaux sont ingérés
par les vaches ou jeunes bovins et résident à vie dans le rumen. Une base radio reçoit les
données transmises par les bolus et les communique à un ordinateur qui alimente la base de
données d’élevage.
Objectif non atteint : développement sur le terrain des services d’aide à la détection des
événements physiologiques et sanitaires (ex : vêlage, chaleurs) non finalisé.
⇒ Le système sera enrichi de nouveaux capteurs et de nouvelles fonctions de détection pour
consolider les informations fournies à l’éleveur sur son téléphone portable ou sur son PC.
Les modes de valorisation:
La plate-forme technologique est maintenant proposée aux établissements de recherche ainsi
qu’aux établissements fournisseurs des services liés à la reproduction, à la maîtrise de la
performance et à la santé, pour les aider à développer les futurs services à fortes valeurs ajoutées.
Ces services de proximité actifs 24h sur 24h analyseront en continue les affluents zootechniques
numériques pour assurer la détection précoce des évènements de la reproduction, de la santé et
de la production, informer les éleveurs dans les meilleurs délais par SMS ou par Internet sur leur
PC et leur apporter au quotidien dans leur cœur de métier plus de confort et de sérénité.
Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR
40
AP05 n° 409
Projet terminé 2006 2009
Montant global : 794 333 €
Subvention CAS DAR : 400 114€
Projet PARAGE : Occupation Agricole dans les Régions Antilles-Guyane : un
support spatialisé pour l'évaluation de son impact Environnemental
Organisme chef de file : Spot Image, 05 62 19 40 40
Chef de projet : Florence BAILLARIN, [email protected]
Partenaires : IRD, CIRAD, SIGbea
Objectifs :
Les acteurs institutionnels de la filière agricole ont des besoins urgents en informations
spatialisées fiables et à jour sur les systèmes agricoles. En effet, les connaissances ainsi produites
sont susceptibles de faciliter la mise en application des dispositions réglementaires en matière de
gestion des espaces et des ressources.
L'objectif principal PARAGE était d'aider les institutions et les organismes publics à observer et
analyser l'impact des pratiques agricoles sur l'environnement naturel et urbain à partir
d'informations dérivées d'imagerie satellitaire utilisées en synergie avec les données et expertises
existantes. Ce projet a apporté une réelle innovation en matière de partage d’informations sur des
thématiques d’occupation agricole du sol.
Résultats et valorisations :
PARAGE à pris en compte les principaux besoins exprimés par les utilisateurs au travers d’une
phase importante de collecte et d’analyse des besoins.
Ainsi, PARAGE a pu mettre en œuvre de manière concrète sur 3 sites pilotes (Guyane, Martinique
et Guadeloupe) des solutions pour répondre aux besoins en information géographique dans le
domaine agri-environnemental, au travers :
- de la spécification et le développement de produits cartographiques d’aide à la décision
pour répondre aux problématiques locales :
En Guyane : détection et suivi des défrichements (détection des zones défrichées,
analyse du type de défrichement et des cycles d'abattis, suivi de l'évolution des
défrichements et de leur emprise spatiale)
En Guadeloupe : évolution des paysages agricoles et naturels
En Martinique : sensibilité à l'érosion (estimation et visualisation de la sensibilité à
l'érosion des sols d'un Bassin Versant)
- du développement d’un démonstrateur ‘Open source’ de type SIG pour la production, la
consultation et la diffusion de ces produits en ligne ainsi que pour le dialogue et l’échange
d’informations entre divers acteurs autour des diagnostics issus de l’analyse des images.
Les modes de valorisation :
• Publication dans des revues : Spot Magazine, dossier consacré au projet PARAGE.
• Présentation du projet lors de colloques ou symposiums : Space Appli 2008, (22-25 avril 2008,
Toulouse, France), Géoévénement 2008 (8-10 avril 2008, Paris, France)
• Réalisation de plaquettes et posters présentant les résultats du proejt
• En savoir plus sur : www.spotimage.com/web/1075-parage-projet-pilote-en-agrienvironnement.php et http://www.spotimage.fr/swf/Parage/parage-FR.html (exemple de Géoindicateur du risque d'érosion des sols, Baie du Robert, Martinique).
Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR
41
AP05 n° 372
Projet terminé 2006 2008
Montant global : 124 475 €
Subvention CASDAR : 59 275 €
Le guide du porteur de projet d'activité de compostage des déchets
organiques
Organisme chef de file : TRAME, 01 44 95 08 00
Chef de projet : Luc MEINRAD, [email protected]
Partenaires : APCA, ADEME, AMORCE, INRA, CEMAGREF, ACTA, FNCUMA, Agriculteurs composteurs de
France
Objectifs :
Face aux incitations sociétales en terme de traitement des déchets organiques, et à
l'encouragement politique pour les filières de traitement biologique, certains agriculteurs ont
développé une activité de prestation de services aux collectivités locales. Celle-ci comprend la
récupération de ces déchets, le transport, le traitement par compostage et la valorisation par
épandage sur sols agricoles. Cependant, plusieurs agriculteurs composteurs souhaitent plus de
conseils techniques et d’échanges d'expériences.
Ce projet vise à fédérer les agriculteurs composteurs pour pérenniser cette solution locale de
valorisation des déchets organiques et à aider dans l'ingénierie d'un projet de compostage.
Résultats et valorisations :
Le projet est destiné à la production d'un guide accompagné d'un outil informatique de simulation
et d'analyse de la rentabilité d'une compostière :
•
Le guide : 19 fiches 155 pages propose des conseils pratiques tels que entre autre :
« Implanter et concevoir sa compostière » : répond aux questions de la localisation, des
dimensions, un pont bascule est-il obligatoire ? un permis de construire nécessaire ? »
« Aspects juridiques et sociaux : créer une société pour l'activité de compostage »
« Répondre à un appel d’offre »
•
Un CD Rom : analyse de la rentabilité de l’activité de compostage.
Une vente du guide via la plateforme de dématérialisation sur le site de Trame se poursuivra en
2010.
•
La version intégrale de la charte de bonnes pratiques est téléchargeable sur www.trame.org
Autres valorisations :
Des articles de presse, une communication au sein de l'ensemble des réseaux partenaires, ainsi
qu'une information sur les sites Internet de Trame et des partenaires permets de porter à
connaissance l'existence du guide.
Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR
42
Projet terminé 2006
2008
Montant global : 481 400 €
Subvention CAS DAR : 322 707 €
AP05 n° 431
Cultiver des associations céréales - protéagineux
Organisme chef de file : UNIP, Union Nationale Interprofessionnelle des plantes riches en Protéines,
01 40 69 49 05
Chef de projet : Benoît CARROUEE, [email protected]
Partenaires : Arvalis, Itab, Biocivam Aude, CDA Calvados, Eure, Deux-Sèvres, CREAB Auch, ESA Angers,
INRA, Agro Transfert Poitou-Charentes
Objectifs :
Des travaux danois suggèrent que des systèmes de culture, basés sur des associations
légumineuses+céréales permettraient de réduire fortement les intrants et de mieux maîtriser la
qualité des blés meuniers et des blés durs ou même d'assurer une production de biomasse élevée
à coûts réduits (fourrage ou production d'énergie). Cependant, avant de développer une telle
culture, il est nécessaire d'en évaluer les performances, dans des conditions variées de
production, et pour des débouchés divers.
Le projet vise à étudier les performances agronomiques, économiques et environnementales des
associations céréales-protéagineux, à vocation de production de graines (pois et blé meunier ou
blé dur) ainsi qu’à vocation fourrage
Résultats et valorisations:
Les expérimentations ont abouti à une évaluation des performances d’associations pois + blé
tendre ou blé dur et de mélanges à 2, 3 ou 4 composantes en fourrage.
Blé tendre et dur :
On observe une meilleure acquisition de l’azote pour les cultures associées. La teneur en
protéines est systématiquement supérieure en association à dose d’azote égale et se maintient
avec des apports d’azote réduits. Le rendement total en graine du mélange est égal ou supérieur à
celui de la moyenne des deux espèces en culture pure. Le bilan économique montre qu’il est plus
intéressant de produire des associations de blé et de pois (hors coût lié au tri des 2 espèces), en
particulier dans le cas de doses d’azote réduites. La question du tri reste cependant un sujet à
approfondir, car la séparation totale des 2 graines n’est pas réalisable.
Résultats de la thématique Fourrage :
Rendements : Les rendements des associations fourragères sont plus élevés que le blé ensilé pur.
Enfin, si les rendements des associations n'atteignent pas toujours ceux d'un maïs ensilage, leur
stabilité interannuelle est en revanche nettement supérieure. Les associations binaires simples, en
particulier pois fourrager + triticale sont aussi ou plus productives et moins sensibles à la verse
que des associations à 3 ou 4 composantes incluant la verse ou l’avoine.
Propriétés qualitatives des mélanges : quel que soit le mélange, les taux de MAT (Matières Azotés
Totales) sont supérieures à celles habituellement obtenues pour les céréales (blé et maïs) et le
taux de cellulose est supérieur à celui d’un ensilage de maïs.
Performances économiques et environnementales : Bons bilans économiques et
environnementaux par rapport aux fourrages classiques tel que l'ensilage de maïs. Baisse des
traitements phytosanitaires (en particulier désherbage) et des intrants (semences et azote)
diminution du coût de production à l'ha de 45% comparativement aux fourrages traditionnels
comme le maïs et amélioration du bilan énergétique
Les modes de valorisation envisagés : les résultats sur les associations fourragères sont
directement utilisables pour les éleveurs de ruminants et cette technique commence à se
développer en complément/substitution des surfaces de maïs ensilage.
Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR
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