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numéro 94 Mars 2010 La lettre de l’Observatoire sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises sommaire Editorial Relation client - fournisseur : construire des partenariats gagnantgagnant Entretien François Letourneux, Président du Comité français de l’UICN Focus Etude benchmark sur la communication des entreprises du CAC 40 relative aux achats responsables Evènement Un guide pour une relation clientfournisseur responsable La lettre de l’ORSE 7 Impasse Léger 75017 Paris Tél. : 01.56.79.35.00 Fax : 01. 56.79.35.03 www.orse.org En bref L’ÉCONOMIE QUATERNAIRE, UNE CROISSANCE DURABLE À CONSTRUIRE Dans son rapport, remis le 14 janvier à Nathalie KosciuskoMorizet, secrétaire d’Etat chargée de la Prospective et de l’économie numérique, l’économiste Michèle Debonneuil, grâce aux développements technologiques récents, définit les contours d’une « économie quaternaire », économie de fonctionnalité, mais aussi une économie durable, car économe en flux environnementaux et créatrice d’emplois. Rapport : www.strategie. gouv.fr/ar ticle .php3?id_ article=1107 Chiffre du mois 78 % d’entreprises du SBF 120 disposent d’un service RSE, selon le 2e Baromètre de la fonction développement durable Editorial RELATION CLIENT - FOURNISSEUR : CONSTRUIRE DES PARTENARIATS GAGNANT - GAGNANT Lors du lancement des Etats Généraux de l’Industrie, en octobre 2009, Christian ESTROSI, Ministre chargé de l’industrie, a notamment appelé les industriels à réussir le pari de relations « gagnant-gagnant » entre grands groupes et PME/PMI en privilégiant une logique d’écosystème et de partenariat. En effet, la relation déséquilibrée entre donneurs d’ordres et sous-traitants en France, serait selon lui, l’une des causes du déficit structurel de notre balance commerciale. Dans un autre champ des relations grands groupes et PME/PMI, les relations entre fournisseurs et distributeurs, le rapport de décembre 2009 de la mission d’information du Sénat, animée par le sénateur Elisabeth Lamure, sur la Loi de Modernisation de l’Economie (LME) a fait le constat que cette loi n’a pas encore réussi à améliorer les relations entre les grandes centrales d’achats et leurs fournisseurs. La mission a préconisé d’améliorer la loi et sur plusieurs points de renforcer les contrôles de la DGCCRF. S’il nous semble que ces contrôles restent indispensables, il existe toutefois une autre voie d’amélioration des relations client-fournisseur. Une voie qui permettrait de faire évoluer ces relations donneurs d’ordre-sous traitants vers un cadre plus équilibré de relations de cotraitants. Cette voie, cette démarche d’achats responsables, nous l’avons promue à l’ORSE dès 2003, avec une première étude sur les bonnes pratiques, suivie en 2007 de la publication de notre répertoire « Achats et développement durable ». Il s’agit, pour le donneur d’ordre, de créer avec ses fournisseurs des partenariats plus équilibrés, basés sur le respect mutuel et un dialogue régulier et transparent appuyé sur des standards sociaux environnementaux et économiques élevés. Daniel Lebègue, président de l’ORSE Cette démarche, l’Etat et les acteurs publics en général, sous l’impulsion du Grenelle de l’environnement et avec le soutien de l’Union Européenne, l’ont mise en place, en intégrant des clauses environnementales et sociales dans les marchés publics. Mais nombre de grands donneurs d’ordre du secteur privé s’y sont également engagés, comme le prouve l’étude benchmark que nous avons réalisée sur la communication des entreprises du CAC 40 relative aux achats responsables (voir compte-rendu en page 3). Pour autant, il reste encore des marges de progrès importantes dans cette démarche d’achats responsables. Par exemple, dans le guide de l’ACFCI sur la RSE dans la relation client-fournisseur, auquel l’ORSE a apporté sa contribution (voir compte-rendu en page 4), basé sur une enquête auprès des PME, on voit que si 44 % des clients ont formulé des exigences vis-à-vis de leurs fournisseurs et sous-traitants en matière de RSE, ceux-ci n’ont encore été que très peu accompagnés par leurs clients dans la mise en oeuvre de ces exigences. Dans son discours de conclusion des Etats généraux de l’industrie, le 4 mars à Marignane, le Président de la République a annoncé la création d’un médiateur de la sous-traitance. On ne peut que souhaiter que cette nomination accélère la mise en place de pratiques d’achats responsables, ouvrant la voie à de nouveaux partenariats donneurs d’ordre-sous-traitants gagnant-gagnant Daniel Lebègue Président 1 La lettre de l’Observatoire sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises n° 94 François Letourneux, Président du Comité français de l’UICN Le Congrès français de la nature, organisé par le Comité français de l’UICN, le 20 janvier, était le premier grand événement de l’Année internationale de la biodiversité en France. Etat des lieux, rapports entre biodiversité et entreprises, avec François Letourneux, Président du Comité français de l’UICN… XEn cette « année internationale de la biodiversité », quels sont les grands enjeux de la biodiversité et comment les faire mieux comprendre ? entretien pèces observées sont menacées. Mais il y a d’autres signes : les oiseaux ordinaires vivant dans les milieux agricoles - qui ne sont pas dans la Liste rouge des espèces menacées - ont diminué de 48% en une vingtaine d’années. Et puis dans le même temps, quelques espèces emblématiques, comme le loup ou l’ours, reviennent. Pas facile pour les Français, dans ces conditions, de se faire une opinion sur les enjeux de la biodiversité dans notre pays ? De plus, les évaluations des services rendus par les écosystèmes sont encore fragmentaires, dispersés. Les travaux de l’économiste indien Pavan Sukhdev sont encore peu connus. Et, de toutes les façons, la biodiversité n’aura jamais la même valeur de comparabilité que la tonne de CO2 : comment comparer la valeur d’une mangrove sénégalaise, d’une tourbière française, ou d’une forêt birmane ? de 1976 relative à la protection de la nature, c’est : on évite (de dégrader la nature) ; si on ne peut pas éviter, on répare ; si on ne peut pas réparer, on compense. Nous sommes prudents sur la compensation, qui peut, dans certains cas, devenir un « permis de tuer ». Nous préférons une approche de réparation, voire de construction positive. Par exemple, si un cimentier détruit pour ses carrières, des champs de maïs en bord de fleuve, cultivés en intensif avec moult pesticides et drainage et restitue, in fine, un plan d’eau, des zones humides, des haies… c’est une infrastructure de bien meilleure qualité écologique à laquelle l’entreprise aura contribué. Par ailleurs, les entreprises peuvent contribuer à une remontée importante de la biodiversité en ville en mettant en place des murs végétalisés, des terrasses, etc. avec des résultats spectaculaires. XDans ce contexte, que peuvent faire les entreprises pour contribuer à la préservation de la biodiversité ? Il faut d’abord savoir que la réglementation sur la biodiversité est, en France, ancienne et très complète. L’esprit de la loi XLes entreprises mobilisentelles leurs parties-prenantes internes, salariés, représentants du personnel… sur ces enjeux ? Très peu. Dans le cadre des partenariats techniques que nous avons conclu avec des entreprises, c’est en général Joel Decaillon, vice-président de la CES On communique sur la disparition des espèces, parce que c’est un indicateur de la perte de biodiversité que le grand public peut facilement comprendre, et il est vrai que beaucoup des es- nous qui posons la question de la communication interne. Car, ce qui est intéressant, c’est que le personnel partage un projet d’entreprise biodiversité, que, par exemple, les personnels d’EDF comprennent les enjeux sur les barrages ou que les salariés des cimenteries puissent être motivés en allant voir les sites des carrières, après restitution. Quant aux syndicats, le Grenelle a commencé à créer des liens qui n’existaient pas. La CFDT était présente à notre Congrès, par exemple. Mais de là, pour les entreprises comme pour les syndicats, à faire de la biodiversité, une priorité… Repère Fondée en 1948, l’Union Internationale pour Conservation de la Nature rassemble États, organismes gouvernementaux et ONG, au sein d’une alliance unique : plus de 1.000 membres dans 147 pays. L’UICN regroupe également un réseau de plus de 10.000 experts bénévoles. Son rôle est de venir en relais d’expertise des ONG. en bref ISO 26000 : nouvelle étape importante franchie Le projet de norme internationale ISO 26000 « Lignes directrices relatives à la responsabilité sociétale des organisations » vient d’être approuvé par les 2/3 des pays membres de l’ISO qui ont participé au suffrage. 86 pays ont voté lors de ce suffrage. 2 Une participation élevée qui illustre la mobilisation pour la responsabilité sociétale. Ce vote constitue une étape importante dans l’élaboration de l’ISO 26000 dont la publication est prévue fin 2010. La France a approuvé ce vote car elle a pu faire partager les éléments fondamentaux de sa vision de la responsabilité sociétale comme, par exemple, la nécessité de respecter les textes internationaux (Conventions fondamentales de l’OIT…) ou l’importance pour les organisations de dialoguer avec leurs parties prenantes. Le projet est accessible sur : h t t p : / / w w w. a f n o r. o r g / profils/centre-d-interet/ developpement-durable La lettre de l’Observatoire sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises n° 94 Etude benchmark sur la communication des entreprises du CAC 40 relative aux achats responsables L’ORSE, qui conduit depuis 2005 des travaux sur l’intégration du levier RSE dans les politiques achats, en particulier dans la relation fournisseurs, a mené à la demande du groupe GDF-SUEZ, une étude sur l’importance que les entreprises du CAC 40 donnaient à cette intégration dans leur communication externe. L’étude a été réalisée à partir des documents annuels 2008 publiés par les entreprises (rapport annuel, rapport de développement durable et document de référence) ainsi que des sites Internet. Elle a donné lieu dans un premier temps à la réalisation de monographies synthétiques sur les 40 entreprises présentes dans l’indice à la date de début de l’étude, le 1er juillet 2009. L’objectif était d’identifier les modes de déploiement et de pilotage des démarches ainsi que les outils spécifiques mis en place et d’en dégager les grandes tendances. Nous vous en présentons, les principaux résultats, ci-après. A/ Enjeux et objectifs de la mise en œuvre des démarches achats responsables 1/ Maîtrise des risques : Le premier objectif reste pour plus de 85% des entreprises étudiées, la maîtrise du risque social et environnemental lié à la chaîne d’approvisionnement. 2/ Réduction de l’impact environnemental et des coûts, amélioration des conditions de travail et de sécurité : Respectivement citées par 80% et près de 70% entreprises étudiées comme enjeux prioritaires. 3/ Anticipation des évolutions réglementaires Près d’1 entreprise sur 2 communique ainsi sur les dispositifs mis en place pour la conformité des fournisseurs à la nouvelle réglementation REACH. 4/ Rôle sociétal : Plus d’1 entreprise sur 2 considère le soutien aux PME, aux fournisseurs locaux et le recours au secteur adapté/protégé comme des enjeux sociétaux majeurs de leur politique achats responsables. 5/ Amélioration de la relation fournisseurs : Plus d’1 entreprise sur 4 considère que la mise en œuvre d’une démarche Achats responsables permet de renforcer et de pérenniser la relation Fournisseurs. 6/ Eco-efficience : 10% des entreprises étudiées portent une attention particulière à l’éco-efficience de leur chaîne d’approvisionnement et développent des actions spécifiques pour aider leurs partenaires. B/ Mode de déploiement des démarches Les grandes étapes : • La sensibilisation des fournisseurs et des • • • • • en bref focus acheteurs (diffusion de la politique Achats responsables). La réalisation d’une cartographie des risques : 1/3 des entreprises étudiées déclare avoir mis en place un outil d’analyse des risques par famille d’achats / pays. L’élaboration d’un système d’évaluation et couverture progressive du portefeuille fournisseurs : 3 entreprises sur 4 ont mis en place des outils type questionnaires, visites sur site, audits. La réalisation de projets test et de programmes dédiés : plus des 2/3 des entreprises réalisent des projets pilotes sur une famille d’achats, un segment de fournisseurs, une zone géographique. Le travail collaboratif avec les fournisseurs et mise en place de partenariats en particulier dans le domaine de l’éco-conception et de la santé/sécurité : concerne 30% des entreprises étudiées. La mise en place d’actions spécifiques pour répondre aux évolutions réglementaires (cf. REACH) C/ Principaux moyens mis en oeuvre pour accompagner la démarche et impacts sur l’organisation achats • La mise en oeuvre d’actions de sensibilisation et de formation des acheteurs et/ou fournisseurs, un élément majeur du déploiement de la démarche : 3 entreprises sur 4 déclarent avoir mis en place des formations, en priorité conçues pour les acheteurs mais 1 entreprise sur 4 les ouvre également à une partie de ses fournisseurs. • La création d’une fonction achats durables et la constitution d’un réseau de correspondants : 1 entreprise sur 2 fait référence à une équipe dédiée développement durable qui élabore et coordonne la démarche. D/ Outils spécifiques mis en place en fonction des différentes phases du processus achats Les principaux outils mis en place sont d’abord les codes de conduite (38 entreprises), puis les clauses généralistes ou spécifiques (31), les chartes achats/fournisseurs (27), les questionnaires d’auto évaluation (28), les audits de conformité (24) et les plans de progrès (13) Pilotage de la démarche : Plus de la moitié des entreprises étudiées affichent un ou plusieurs indicateurs chiffrés de mesure de la performance de leur politique achats. Il s’agit soit d’indicateurs de moyens, soit d’indicateurs de résultats. Engagements et objectifs annuels ou pluriannuels : Plus de 60% des entreprises du CAC 40, s’engagent dans leur communication sur des objectifs annuels ou pluriannuels. Pour 40% l’objectif est chiffré. ¼ LA GESTION FRANÇAISE RENFORCE SON CODE ISR DE TRANSPARENCE ET LE REND OBLIGATOIRE Alors que les encours des OPCVM ISR de droit français étaient supérieurs à 30 milliards d’euros fin 2009 et qu’environ 250 fonds ISR sont aujourd’hui proposés par plus de cinquante sociétés de gestion, l’AFG (Association Française de la Gestion financière) et le FIR (Forum pour l’Investissement Responsable) ont présenté, le 12 janvier, la version française du code européen de transparence pour les fonds ISR ouverts au public. Le Conseil d’administration de l’AFG a décidé de rendre désormais obligatoire l’adhésion à ce code pour tous les fonds estampillés ISR ouverts au public, l’AFG et le FIR s’engageant à publier sur leurs sites la liste des fonds signataires de ce code. Paul-Henri de la Porte du Theil président de l’AFG, a également mis en évidence au moins trois novations de la nouvelle mouture du code de transparence : • il donne une définition des termes relatifs à l’ISR, • il est adapté aux nouvelles classes d’actifs et techniques de gestion intégrées à l’offre de fonds ISR, • et il est accompagné d’un manuel fournissant aux sociétés de gestion de portefeuille (SGP) un guide concret pour sa mise en œuvre. Cette nouvelle version du code a fait aussi le choix de simplifier et de réaménager certaines questions afin de rendre la gestion ISR plus claire pour les épargnants et pour les intermédiaires en charge de les conseiller. 3 La lettre de l’Observatoire sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises n° 94 Un guide pour une relation client-fournisseur responsable L’ACFCI (Assemblée des Chambres Françaises de Commerce et d’Industrie) a rédigé un guide sur la RSE dans la relation clientfournisseur, intitulé « Améliorer la relation client-fournisseur : 15 recommandations pratiques pour construire un partenariat gagnant-gagnant ». Ce guide (www.acfci.cci.fr/ environnement) s’appuie sur une enquête réalisée avec le soutien de l’ensemble des CCI et CRCI, de l’ORSE et du CJD, entre septembre et octobre 2009. 128 entreprises, en position de fournisseurs ou de soustraitants, y ont participé. Elles ont donné leur avis concernant ceux de leurs clients contribuant à plus de 10 % de leur CA. Il s’agit donc de “grands” clients dont les décisions d’achats ont un impact significatif sur leur développement. Les grands enseignements de l’enquête concernant l’intégration de critères de développement durable : nouvel adhérent • Exigences environnementales, sociales ou de qualité 36% des enquêtés ont constaté des exigences de système de management de leurs clients visant à maîtriser les impacts sociaux et environnementaux, les principaux référentiels cités par les entreprises étant les normes ISO 9001 et 14001. Hormis la certification, 44% des entreprises interrogées ont constaté des exigences sociales ou environnementales. • Accompagnement par le client de la démarche RSE Seuls 5% des fournisseurs ou sous-traitants ont été accompagnés par leurs clients afin de mettre en place une démarche de développement durable. • Visites, questionnaires et audits du fournisseur ou sous-traitant par le client 17 % des entreprises ont reçu de leurs clients des questionnaires visant à s’assurer de leur évènement engagement sociétal. 43% ont reçu une visite de vérification de leur client. • Intégrer la totalité de la chaîne de valeur La prise en compte de l’intégralité de la chaîne de valeur en termes de responsabilité sociétale est peu développée : seuls 18% des enquêtés ont été interrogés par leur client sur leurs propres fournisseurs et sous-traitants en termes de développement durable et d’engagement sociétal. • Santé et sécurité des consommateurs Pour 68% des fournisseurs et sous-traitants, leurs clients vérifient que la santé et la sécurité des consommateurs sont respectées dans les biens et services commandés. • Gestion des ressources humaines 8% des fournisseurs et soustraitants ont déjà été confrontés à des commandes et missions de leurs client qui soulevaient des questions relatives au respect des droits de l’Homme ou du droit du travail. • Sous-traitants et fournisseurs sur le site du client Pour seulement 46% des entreprises interrogées, leurs clients appliquent les mêmes mesures et procédures de sécurité et/ou les mêmes avantages aux salariés du fournisseur ou du sous-traitant travaillant sur le même site qu’à leurs propres salariés. • Préférence locale Pour 46% des entreprises interrogées, leurs clients donnent une préférence à des fournisseurs ou sous-traitants locaux. A contrario, plusieurs entreprises interrogées ont rappelé que les clients ont tendance à donner la priorité au ratio “prix / qualité / délai” le plus attractif. L’ACTUALITÉ DE L’ORSE Agenda Le groupe Havas est un groupe français d’agences de communication. Présent dans plus de 70 pays, il compte 14.700 salariés dans le monde Le FEDERE 2010 et est organisé en 2 réseaux : le réseau Havas Media d’une part dont les Forum Européen pour le Dévelopmétiers sont orientés sur le conseil media et l’achat d’espace publicitaire et, d’autre part, le réseau Havas Worldwide (majoritairement constitué pement Durable et une Entreprise des agences EURO RSCG) dont les métiers sont le conseil en publicité et communication 360°. Responsable (organisé par les Echos Conférences, les 22 et 23 mars à la Havas a engagé courant 2009 une politique de RSE coordonnée au niveau groupe. Les enjeux RSE Maison de la Chimie) aura pour thème d’une agence de communication portent principalement sur la diminution des impacts sociétaux des actions de communication mises en œuvre pour le compte de ses clients-annonceurs : « S’engager pour une croissance durable » et sera, bien sûr, placé dans messages et valeurs véhiculés et représentations sociétales associées. la cadre de l’après-Copenhague. Havas s’est ainsi engagé, à travers le 6éme engagement formalisé dans son rapport annuel 2008 L’ORSE, partenaire de la manifesà évaluer et piloter les effets des actions de communication sur la société et son évolution et à tation présentera un cas sur les contribuer progressivement à la mise en place d’un modèle de communication plus en ligne avec « Impacts de l’usage des TIC et le développement durable. nouvelles pratiques sociales en Havas s’est également engagé dans la réduction de ses impacts environnementaux (ceux liés à entreprise » et interviendra par la son fonctionnement mais également ceux générés par les campagnes de communication) et dans voix de son Président, Daniel Lebègue, la réduction de ses impacts sociaux, en interne à travers sa politique de Ressources Humaines dans une table-ronde « Gouvernance mais aussi élargi à ses fournisseurs, à travers sa politique d’achats. Sur le plan social, la promotion durable et entreprise : quelles avande la diversité constitue l’une des priorités. cées ? ». 4