l`apparition du probleme armenien
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l`apparition du probleme armenien
L'APPARITION DU PROBLEME » Traites de San Stefano (Yesilkoy) et de Berlin » Arméniens Comités » Arméniennes Révoltes » Le Role de L'eglise » Les Activites des Missionnaires » La Propagande L’APPARITION DU PROBLEME ARMENIEN Quand l’Etat Ottoman a commencé à faiblir et qu’il a été soumis à l’intervention de l’Europe sur presque toute sorte de sujet, une période de détérioration des relations Turco-Arméniennes a aussi commencé. Pour diviser l’Etat Ottoman et atteindre leurs objectifs régionaux, les Etats Occidentaux ont envisagé d’éloigner les Arméniens du peuple Turc. Notamment certains grands Etats Européens, d’une part s’ingéraient aux affaires intérieures du pays sous le prétexte d’”amélioration” et d’autre part organisaient les Arméniens contre l’administration ottomane. Ainsi, avec les activités des comités Arméniens qui s’organisaient à l’intérieur et à l’extérieur du pays et des Eglises Arméniennes, le peuple Arménien s’éloignait petit à petit des Turcs. Malgré le bon comportement des Turcs, les Arméniens qui ont commencé, en collaboration avec les Etats étrangers, à lutter contre les Turcs, ont revendiqué pour obtenir l’appui des Européens, qu’ils “taient un “peuple opprimé” et que “les Turcs ont usurpé leurs droits de souveraineté en Anatolie”. Les Arméniens qui ont perdu leur privilège avec le Firman d’Islahat qui mettait en statut égal les musulmans et les nonmusulmans, ont réclamé, à la fin de la guerre des Ottomans et des Turcs entre 1877 et 1878, que la Russie ne se retire pas des terres d’Anatolie de l’Est qu’elle a occupées, qu’une autonomie soit de ce fait accordée à cette région ou bien qu’une amélioration soit faite au profit des Arméniens. Avec ces demandes, le problème Arménien a commencé à apparaître pour la première fois et prendre une forme internationale. L’Article 16 de l’Accord Ayastefanos signé après la guerre de 1877-1878, que l’Etat Ottoman a été obligé d’accepter, est comme: “ Parce que l’évacuation des terres de l’Arménie sous l’occupation des soldats Russes qui doivent être rendus à l’Etat Ottoman va causer des troubles dans les relations des deux pays, l’Etat Ottoman s’engage à réaliser rapidement les réformes et arrangements nécessités par les intérêts locaux dans les provinces où vivent les Arméniens et à garantir la sécurité des Arméniens vis-,a-vis des Kurdes et des Circassiens.” Cette disposition de l’Accord, qui n’ayant pas vraiment satisfait les Arméniens désirant l’indépendance, revêt une importance du fait que le “problème Arménien” apparaît pour la première fois sur un document international et qu’on parle d’une région appelée l’”Arménie”. De même, l’Article 61 de l’Accord de Berlin signé à la fin du congrès de Berlin réuni en 1878 remplace l’Article 16 de l’Accord Ayastefanos par la disposition suivante: “L’Etat Ottoman s’engage à réaliser les réformes necessitées par les besoins locaux dans les provinces où vit le peuple Arménien et à garantir la sécurité des Arméniens vis-à-vis des Circassiens et des Kurdes et elle informera les Etats des mesures prises dans ce sens, ces Etats veilleront à l’application de ces mesures.” Par cette disposition de l’Accord de Berlin, le droit d’intervention des puissances étrangères aux relations Turco-Arméniennes est reconnu. Ainsi, les Arméniens ont commencé à être utilisés par les Russes et les Anglais et ont servi dans les mains de l’Angleterre comme un poste de garde contre l’extension Russe. Le Problème Arménien mis sur la scène de l’Histoire par l’Angleterre et la Russie, est en fait, l’extension de la politique de division et destruction de l’Etat Ottoman de l’impérialisme. Les allégations du prétendu génocide sont le produit de propagande de cette politique... TRAITES DE SAN STEFANO (YESILKOY) ET DE BERLIN A la suite du déclin Ottoman et sous l’exhortation et l’incitation des puissances telles que Russie, Angleterre, France et Empire Austro-Hongrois, les minorités nationales composant le tissu de l’Empire Ottoman ont entamé la lutte, les unes après les autres, afin d’obtenir leur indépendance et ont réussi à l’obtenir. Cette évolution a fourni un exemple à suivre, pour les Arméniens; et ces derniers ont entamé des émeutes partielles dans certains endroits, avec le soutien moral et matériel de ceux qui désiraient diviser l’Empire Ottoman. Ainsi, on a commencé à parler d’une «question Arménienne» à partir de la deuxième moitié du 19e siècle. La Russie du tsar qui a commencé à devenir un Etat important et puissant dans l’équilibre mondial des rapports de force à cette époque-là, considérait le territoire de l’Empire Ottoman comme espace naturel pour sa propre expansion et élargissement et visait l’objectif de s’ouvrir aux mers chaudes, sur le dos de l’Empire Ottoman, pour ainsi dire. Les moyens utilisés pour atteindre cet objectif était à la fois, la guerre et le fait d’assumer le rôle de tuteur pour les communautés chrétiennes vivant sous le régime de l’Empire Ottoman. D’autre part, La France et l’Angleterre qui étaient les deux puissances principales à l’époque, avaient pour but de gagner les Arméniens à la cause du protestantisme et du catholicisme; et dans ce contexte, ils ont fait fonder l’eglise catholique Arménienne en 1830 et l’église protestante Arménienne en 1847 à Istanbul. Derrière cet intérêt particulier présenté par la Russie, l’Angleterre et la France à l’égard des Arméniens ottomans et des autres communantés chrétiennes vivant sur le territoire ottoman, il y avait le but et le désir d’intervenir dans les affaires intérieures de l’Etat Ottoman et de divriser l’Empire Ottoman, sous prétexte de protection des minorités. Ces mêmes puissances ont promis aux Arméniens de fonder un Etat Arménien à l’est de l’Anatolie. Or, Le pourcentage de la population Arménienne vivant dans cette région, à l’époque, se situait au niveau de 15%, dans l’ensemble démographique. Par exemple, les Arméniens constituaient 1/3 de la population à Bitlis où ils étaient le plus nombreux. Si l’on veut trouver un point initial pour la «question Arménienne», il serait nécessaire de se référer au traité d’Ayastefanos et à la Conférence de Berlin à la fin de la guerre Russo Ottomane de 1877 - 78. La clause No= 16 du Traité d’Ayastafenos signé à la suite de la guerre Russo - Ottoman de 1877 - 78, est la suivante: «L’Etat Ottoman assume la garantie afin de procéder à faire des arrangements et des réformes selon les intérêts locaux des Arméniens dans les régions habitées par ces derniers, dans le meilleur délai et pour assurer la sécurité de la population Arménienne, face aux Kurdes et aux Tcherquez (Çerkez), en raison du fait que l’évacuation des zones de l’Arménie, occupées par l’armée russe, qui devraient être abandonnées à l’Etat Ottoman, pourraient nuire aux relations amicales entre les deux Etats, dans ces régions.» Cette clause du traité est loin de satisfaire complètement, les Arméniens qui voulaient obtenir leur indépendance; malgré cela, elle porte une grande importance, en raison du fait que «la Question Arménienne se reflète dans un document d’ordre international, pour la première fois, dans l’histoire et du fait que l’existence d’une région comme «Arménie» est évoquée. De la même manière, la clause 61 du traité de Berlin, signé à la fin du Congrès de Berlin, tenu en 1878, remplace la clause 16 du traité d’Ayastefanos de la manière suivante: «Le Gouvernement Ottoman prend l’engagement pour réaliser les réformes rendues nécessaires par les besoins locaux dans les régions habitées par la population Arménienne, et pour garantir la sécurité et la tranquillité de la population Arménienne face aux Kurdes et aux Çerkez, et le gouvernement ottoman communiquera les mesures à prendre à cet égard, aux Etats, ainsi, ces Etats superviseront la mise en application des mesures en question.» Cette clause du traité de Berlin, reconnait, pour les puissances étrangères, le droit d’intervenir dans les relations Turco - Arméniennes. Arméniens Comités • Hinçak o Son Programme o Activités • L'Organisation De Terroriste De Tashnak o Structure Organisationnelle o Objectifs et Cibles o Stratégies, attitudes et actes o Congrès de Vienne et de Munich o Soutiens et Relations o Développements Politiques o Organes de Presse HINÇAK Le comité de Hınçak (le terme signifie «son de glas»), a été fondé, en 1886, en Suisse, par Avedis Nazarbelg, Arménien originaire du Caucase, et ressortissant Russe, sa femme Maro et les autres étudiants d’origine Caucasienne, et ils ont publié le journal «Hınçak» pour propager les idées du comité. Les Arméniens de nationalité Russe, majoritaires parmi les membres, étaient à la tête de ce Comité. Le Comité a choisie l’est de l’Anatolie comme zone d’activité pour ses travaux. Et à une date ultérieur, le Comité a déménagé en transférant son siège de Suisse à Londres. à Le programme du Comité de Hınçak est socialiste, marxiste, et basé sur le centralisme. Les principes posés par Karl Marx sont adoptés . Leur programme politique a toutes les caractéristiques d’un manifeste communiste, bien que les membres de ce Comité se disent «Social - démocrate» Le Comité a ouvert son siège à Istanbul en 1890, et des sections dans d’autres villes sur le territoire Otoman, et ainsi, il a mis en route ses travaux en s’organisant. Le but principal de ce Comité sur le plan politique, est de libérer les Arméniens vivant en Turquie, en Iran et en Russie, en mettant fin à la domination de ces pays sur les Arméniens, et de liquider les éléments capitalistes dans tous ces pays, par la suite. SON PROGRAMME «La classe ouvrière et productrice forme la grande majorité de l’humanité. La libération de cette classe exploitée par une minorité, capitaliste, riche et dominante, passe par l’appropriation de toutes les forces et des moyens de production, des terres, des usines, des mines, et des moyens de transport. La libération de la classe produisant toutes les richesses, signifie la libération de l’humanité entière, et la prospérite économique d’une manière générale. Toutes les classes ouvrières dans les pays civilisés devraient s’organiser, selon les modalités particulières, et réaliser la révolution communiste en coopération avec tous les pays, en mobilisant toutes les possibilités d’ordre politique, en leur disposition, afin d’atteindre ce but d’une manière réelle. Ainsi, toutes les autres classes sociales seront supprimées et la classe des producteurs fondera un ordre socialiste. Dans le nouvel ordre ainsi établi, le peuple fera ses propres lois et manifestera sa puissance. À l’état actuel, les Arméniens se trouvent sous la direction des classes dépendant du gouvernement absolutiste. Ce gouvernement avec tout son système fiscal et financier est destructeur pour eux. Autour d’eux, les formes de production capitaliste sont appliquées d’une part, et d’autre part, les vieilles formes économiques et politiques prennent fin.» Sous ces conditions, l’établissement d’un ordre socialiste englobant l’ensemble, est considéré comme but lointain pour les Sociaux - democrates Arméniens et même pour tous les Arméniens, et les efforts sont orientés pour fixer des objectifs à court terme. Cette recherche concernant un objectif plus proche, a débouché sur la constitution du Parti révolutionnaire Arménien de Hınçak. Les objectifs en question sont les suivants: a. Provoquer la révolution b. Mettre fin à l’existence des classes dominantes dans les systèmes absolutistes c. Mettre fin à l’esclavage des Arméniens. d. Soutenir les Arméniens dans les affaires politiques e. Supprimer tous les obstacles d’ordre économique et culturel, susceptibles d’empêcher leur évolution f. Préparer une atmosphère permettant à la classe ouvrière de s’exprimer librement g. Améliorer les conditions de travail h. Assurer la conscience de classe afin de leur permettre de s’organiser en tant qu’entité politique à part entière. i. Faciliter les travaux entrepris par le peuple et l’aider à avancer vers les objectifs définitif et à long terme.à Conformément à ces principes bien posés, l’objectif immédiat du comité de Hıncak est de mettre en œuvre la suppression des régimes absolutistes, et des classes gouvernantes et de les remplacer par les régimes constitutionnels. Les conditions prévues à cet effet, sont les suivantes: a) Une assemblée législative devrait être mise en place à la suite des élections auxquelles toutes les couches sociales participeront, pour assurer la représentation du peuple. b) Une large autonomie devrait être accordée aux villes c) La liberté entière devrait être assurée pour le peuple d) Le peuple devrait pouvoir élire les fonctionnaires du gouvernement, ceux qui sont employés dans les services publices, les fonctionnaires dans le domaine de la sécurité, de l’éducation et de la justice. e) Chaque citoyen en âge majeur pourrait être élu pour l’administration des villes et les administrations autonomes, sans distinction de nationalité, ni classe. f) Tous les citoyens seront égaux devant la loi, sans distinction d’ordre national et religieux. g) La liberté entière devrait être accordée pour la presse, parole, conscience, rassemblement, fondation d’association et compétition en vue de l’élection. h) La personne et le domicile de chaque citoyen devraient être protégés contre tous les dangers d’attaque. i) Les Eglises devraient être séparées du Gouvernement; tous les établissements d’ordre religieux devraient assurer leur existence avec l’aide et les moyens fournis par les adhérents. j) Tout le peuple devrait effectuer son service militaire sous forme de milice, en temps de paix. k) Une éducation laïque et obligatoire devrait être mise en application; et le gouvernement devrait aider les pauvres à ce propos. Et les conditions suivantes devraient être accomplies, en relation avec les réformes concernant la situation économique du peuple, avec la réalisation des droits d’ordre politique, indiqués ci-dessus: a- Supprimer le système fiscal existant et le remplacer par un système fiscal tenant compte de la capacité de paiement pour chacun. b- Supprimer entièrement, les impôts indirects, c- Les paysans doivent être libérés de toutes sortes d’endettements d- Les machines agricoles doivent être procurées avec l’aide du peuple ou du gouvernement, leur manière d’utilisation doit être présentée et ces machines doivent être données au peuple. e- Les associations agricoles du peuple doivent être fondées, les buts de telles associations devraient être la vente des produits agricoles, l’achat et la gestion des semences, des céréales, etc... f- Les moyens de communication et de transport doivent être procurées g- Le gouvernement doit mettre en œuvre toute aide pour empêcher l’exploitation des travailleurs et faire des lois pour les protéger. Les régions dans lesquelles, les Arméniens de Turquie vivent , sont les terres les plus larges et répandues de notre patrie. La cause de la majorité des Arméniens est devenu un droit en vertu de la clause 61 du traité de Berlin et avec la force et l’aide des autres conditions internationales; et cette cause est reconnue par les grands Etats Européens. Le désordre politique, économique et financier de l’Empire Otoman, son état de faillite, ses troubles internes, son état de catastrophe ont rendu inévitable et certaine sa fin, et les autres Etats Européens ont apporté leur contribution dans cette direction. La réalisation des points indiqués ci-dessous, est devenue une nécessité historique, surtout en raison du fait que certains Etats sont installés sur les terres Ottomanes dans la partie Européenne: a- Les membres des Comités Arméniens consacreront tous leurs efforts à la défense de la cause Arménienne, afin de la mener à bien. b- Dans ce cas-là, l’espace de la révolution sera les régions où les Arméniens vivent en Turquie. c- La condition première pour la réalisation de l’objectif immédiat des Arméniens est l’indépendance Arménienne en raison du fait que les Arméniens seront dans l’obligation de séparer leur avenir, du sort de l’Etat Otoman. La seule solution pour atteindre l’objectif immédiat des Arméniens, passe par la Révolution consistant à mettre en désordre les régions habitées par les Arméniens en Turquie, et à déclarer la guerre au gouvernement Turc, en mettant en œvres, des émeutes et soulèvements. Les moyens en sont les suivants: a- Faire les travaux de propagande parmi le peuple et particulièrement parmi les ouvriers, par l’intermédiaire des publications, des livres et des discours, répandre les idées révolutionnaires du parti de Hınçak, fonder des organisations révolutionnaires parmi le peuple et provoquer les soulèvements. b- Punir les éléments despotiques turcs, les espions, les traitres, se servir de la terreur comme moyen mis au service des organisations révolutionnaires à l’encontre de ceux qui exploitent et dominent le peuple. c- Disposer d’une force armée à l’état prêt afin de défendre et de protéger le peuple contre les attaques des soldats du gouvernement et des groupes tribaux, fonder des bataillons d’incursion. Ces bataillons serviront d’avant - garde en cas de soulèvement général. d- Une organisation de révolution générale, formée de nombreux groupes réguliers, dirigés et orientés à partir d’un seule et même centre, appliquant la même tactique et avançant vers l’objectif commun dans un état d’harmonie et d’unité. Toutes les compétences des organisations se trouvant en Turquie sont déterminées par un Règlement indiquant le schéma d’organisation et les activités du comité de Hınçak. e- Provoquer des événements pour la mise en œuvre des soulèvement organisé. f- L’entrée en guerre d’un Etat quelconque, face à la Turquie est le moment propice pour la réussite d’un soulèvement général. g- Attirer et obtenir le soutien des autres minorités vivant dans la même région et partageant le même sort que les Arméniens, et faire la guerre en collaboration avec ces minorités contre la Turquie qui est l’ennemi commun. L’objectif principal du Comité de Hınçak est de fonder une fédération, à l’instar de la Suisse, à l’est de l’Anatolie, en libérant cette région de la domination ottomane, avec toutes les autres minorités. Le comité de Hınçak formé selon un programme politique, a fait la propagande du marxisme qui convenait parfaitement à la classe ouvrière. Les jeunes, les leaders religieux, les chômeurs et les aventuriers ont été attirés par le désir d’adhérer à ces comités et de travailler dans ces comités pour provoquer des troubles et faire la révolution; et les dirigeants du comité ont voulu créer un prolétariat Arménien en orientant leur travaux sur la base de classe. Les travaux du Comité n’ont pas pu dépasser les limites d’une propagande socialiste, selon les conditions de vie existant en Turquie . Plusieur personnes venant de l’extérieur, et surtout de provenance de la Russie, ont participé à ces soulèvements organisés par le Comité de Hınçak. L’action des Arméniens a donné lieu aux événements sanglants à effet grave et nuisible pour le pays. Pour la mise en place des organisations et des unités appartenant au Comité de Hınçak; Şimavon, originaire de Tiphlis est venu de Genève, S. Danielyan d’Iran, Rupen Hanazat de nationalité Russe, de Trabzon, et H. Megavoryan de Batum. Les autres organisations révolutionnaires fondées à Istanbul avant 1890, ont également participé à ce comité. On voit clairement que le sort des Arméniens vivant en Turquie a été mis entre les mains des Arméniens de Russie. Et ceux qui n’ont pas adhéré au Comité au n’ont pas fait des contributions matérielles ou financières, ont été tenus sous la pression ou bien assassinés. Et les organisations se sont rapidement propagées dans les villes provinciales en Anatolie. ACTIVITÉS Les statuts et le programme de l’Association de Hınçak ont été imprimés en 1909 à Istanbul et le statut en question a été soumis au Ministère de l’Intérieur et le document d’autorisation a été délivré par la Préfecture d’Istanbul le 8 février 1909, sous le no= 90. Le statut est formé de 5 parties. Les décisions suivantes sont inscrites dans les cahiers appartenant aux années 1910, 1911, 1912 et 1913, en ce qui concerne les activités du comité Arménien de Hınçak: a- Procuration des armes, des munitions et des explosifs. b- Réalisation de l’entraînement armé (de la part de MM. Marufyan, Yavruyan et Candan) c- Accélération des propagandes d- Mise en relation avec le Comité de Taºnak e- Etablissement des relation avec les membres du parti de l’"Union" f- Mise en place des bandes armées à Van (Les bandes armées en question sont les suivantes: Orfsan, Cang, Goçnak, Juraçak, Pencak, Badami, Tejohenk, Maro et Paros) Le comité de Hınçak a tenu son troisième Congrès le 24 Juillet 1914 en Turquie. Le Congrès a été ouvert sous la présidence de Cangülyan, avec la participation de 28 délégués envoyés par 51 section, le secrétariat du Congrès a été assuré par Tancutyan, et à la fin du Congrès, la décision suivante a été prise: «Les moyens efficaces, équilibrés et bien réfléchis devraient toujours pris en considération pour réussir à atteindre nos objectifs lors de nos actions mises en œuvre, en évitant tout acte irréfléchi et les aventure, pour prouver notre maturité caractérisant les hommes civilisés et en tenant compte de la grande responsabilité nécessitée par nos objectifs et travaux et des risques qui en résultent.» A partir de là, les membres des comités de Hınçak ont commencé à s’éloigner de la Turquie en 1896. A la suite du désaccord interne, les membres de ce Comité ont été divisé en deux. Une partie a pris la dénomination «vrai Hınçak» (partisans de Nazarbeg) et l’autre partie a été évoquée sous l’appelation de «Hınçak réformé)». Cette deuxième partie a été dirigée par Arpiyar Arpiaryan. Les deux comités ont agi selon le comportement et les avis des dirigéants, en défendant et en mettant au premier plan leurs intérêts particuliers, sans liaison avec les principes et les programmes. Ce désaccord a dégénéré en querelle de rue, souvent il y a eu des blessés et des assassinés. Quant au peuple Arménien qui a bien compris que le comité de Hınçak était de tendance marxiste, il n’a jamais adhéré aux perspectives des membres de ce comité. Les luttes intestines ont pris un tournant accéléré en 1902 et plusieurs membres du Comités dépendant d’une partie et de l’autre, ont été assassinés au milieu de la rue en Angleterne, en Russie, en Egypte, en Bulgarie, au Caucase et en Iran. Certaines petites bandes portant le nom de Hınçak ont été affaiblies nettement après la rébeillon de Van. Un des facteurs devenant efficace dans la dissolution du Comité de Hınçak vient du fait que certains leaders de Hınçak ont abandonné cette ligne erronée en prenant conscience à propos des vraies intentions de la Russie. REFERENCE: SAKARYA, Ihsan, ancien général de division, retraité, La Question Arménienne à l’appui des documents, Publication de la présidence des Etudes historiques et stratégipues de l’Etat Major de l’Armée , Ankara, 1984, 2e édition, page 76 87. TASNAK Le Comité de Taşnak, évoqué, en même temps, en tant que «Fédération Révolutionnaire Arménienne», a joué des rôles tirès importants dans l’apparition de la question Arménienne. Après la prise de pouvoir par les communistes en «République d´Arménie» les activités du Comité en question se sont poursuivies sous forme de «parti en exile» aux Etats- Unis d’Amérique, an Liban, en Iran, en France et en Grèce. Le comité de Taşnak qui a poursuivi ses différentes activités jusqu’à nos jours, a formé divers groupes et équipes de terreur. 1. Structure Organisationnelle a- Bureau - C’est l’organe suprême de l’organisation. La direction de l’organisation se réalise dans le sens des décisions prises du Bureau. Le Bureau a l’apparence d’une direction collective. Il est forme de 5 membres venant du Liban, de 3 autres membres dont chacun vient de Californie, de France et d’Iran. Le Bureau était au Liban avant la guerre civile libanaise. Il a déménagé, respectivement aux Etats - Unis d’Amérique, en France et en Grèce, après la guerre civile, il se trouve actuellement aux Etats - Unis, croit - on l’identité des membres du «Bureau», les principes de direction et les décisions prises sont tenus secrets. On est informé que M. Hrair Marukian, natif d’Iran et résidant en Grèce était le président du Bureau jusqu’en 1985. b- Comité Central - C’est l’instance dirigeante de l’organisation. Il constitue le lien entre le Bureau et les groupes et sections locaux. Il est installé dans les endroits où la population Arménienne est démographiquement importante. Il y a un «Comité Central» au Liban et en France, alors qu’il y en a 2, aux Etats - Unis d’Amérique, portant les appelations telles que «Comité Central de Partie - Ouest» et «Comité Central de Partie est.» Il y a des organisations locales et les organes locaux, à la base de la structure pyramidale. Ces organisations sont évoquées sous les appelations concernant les principaux thèmes Arméniens. Elles sont fondées sous les appelations telles que «Fédération de la jeunesse Arménienne», «Organisation de la Jeunesse», «Organisation de scouts des étudiants», «Organisation de sport et de Culture» c- De differentes sections portant le nom tel que «Comité d’inspection de la migration Arménienne», et concernant la propagande, publication, droit, Finance, Education et Affaires Militaires, dépendent du Comité Central ou des comités Centraux. Il s’agit, plutot, des unités d’information et de service technique: Afin d’éviter la réaction de l’opinion publique occidentale et pour assurer l’efficacité des activités de la propagande, l’appelation de «Fédération révolutionnaire Arméniennee» est remplacée par celle de «Comité National Arménien» sous forme de branche politique de Taşnak. On essaie d’utiliser les deux appelations comme s’il s’agissait de deux différentes organisations dans différentes propagandes. 2. Objectifs et Cibles Le Comité de Taşnak a pour but de fonder une Arménie non - Communiste et d’assurer le versement et le paiement des dommages - intérêts, en raison des prétendus délits de Turquie à l’encontre des Arméniens. Cet obsjectif est exprimé de la manière suivante dans les organes de presse appartenant au Comité de Taşnak. «Nous continuerons à persister sur le traité de Sèvres, ce traité est une des pierres angulaires de notre Cause» L’objectif définitif du Comité de Taşnak pourrait être résumé sous forme de «4 T»: faire connaitre les allégations de génocide par l’intermédiaire de la terreur, faire reconnaitre ces allégations par la Turquie, le paiement des dommages - intérêts par la Turquie, la remise aux Arméniens, des terres occupées par les Turcs selon les allégations. 3. Stratégies, attitudes et actes Le comité de Taºnak qui présente sa stratégie sous forme de «la réalisation pacifique de ses objectifs» en apparence, a bien montré qu’il avait agi comme une organisation de terreur, dans ses activités surannées. En effet, le groupe de terreur portant le nom «Commandos de justice pour le génocide Arménien» a été fondé par le comité de Taşnak et à une date ultérieure, Cette organisation a pris le nom d’Armée révolutionnaire Arménienne» en remplocement de l’ancience appelation. Tous les crimes et les attentats à bombes de ce groupe ont été plannifiés par le comité de Taşnak, Mais l’organisation de terreur de Taşnak présente un aspect différent par rapport à ASALA: ASALA ne vise aucune différence entre les citoyens Turcs et les ressortissants des autres pays, lors de l’application de ses actes de terreur, alors que le comité de Taşnak et ses groupes de terreur choisissent leurs cibles seulement parmi les Turcs, les ressortissants Turcs et les représentants Turcs. La preuve évidente en est la déclaration suivante, faite par "les Commandos de justice Arménienne " après l’assassinat du Consul général Turc à Los Angeles, en 1982: «Notre cible unique est les diplomates Turcs et les institutions Turques». Cette déclaration a été reprise et répétée lors de l’assaut organisé par "l’Armée révolutionnaure Arménienne» en 1983, à l’encontre de l’Ambassade de Turquie à Lisbonne. Les Comités de Taşnak ont eu une attıtude pro-occidentale à la fin du 19e siècle et au début du XXe siècle en essayant d’exercer une certaine influence sur l’opinion publique occidentale. Les comités de Hınçak se sont orientés vers la Russie. La stratégie de l‘Organisation Arménienne de TAŞnak a été précisée de la manière suivante, après les assauts d’Ambassade en 1982 et en 1983: «Il y a 2 étapes pour qu’un mouvement de libération nationale puisse atteindre son objectifs ultime: la première consiste à procurer des base de soutien, cela s’appelle «propogande interne». La seconde étape consiste à se faire connaitre à l’extérieur, et à obtenir l’approbation du monde externe. Tout au moins l’intérêt de l’opinion publique à l’égard de la Cause devrait être assuré. En d’autres termes, c’est la période des actions de manifestation». Les caractéristiques du Comité de Taşnak sont expliquées de la manière suivante, par Varanciyan, historien du parti de Taşnak: «Aucun parti révolutionnaire, n’a formé les terroristes du genre fou comme le parti de Taºnak, sans exclure les organisations russes Nazodovoletz et les Çarbonoris italiens qui possédaient les riches expériences dans le domaine des actions terroristes, et n’hésitaient devant aucun obstacle. Il a formé des centains d’hommes armés mis en route avec le sentiment de la vengeance.» 4. Congrès de Vienne et de Munich Les décisions suivantes sont prises, en résumé, lors du 22e Congrès tenu le 27 décembre 1981 à Vienne: Le but du parti est de fonder une Arménie libre et unie. Les autres organisations arméniennes doivent être attireés aux rangs du comité de Taşnak avec l’utilisatıon de la pression par le Comité. Les relation étroites doivent être établies avec les pays occidentaux Les relations étroites doivent être prises avec l’Arménie soviétique et la migration Arménienne doit être stoppée. Et les décisions suivantes sont prises lors du Congrès de Munich, tenu à la fin de l’année 1984, avec la participation des représentants du parti venant 15 différents pays: Les nouvelles Campagnes doivent être mise en œuvre pour faire Connaitre la Cause Arménienne. Les voies pacifiques et légales doivent être essayées pour trouver une solution politique de la Cause Arménienne. Par exemple, la reconnaissance du génocide Arménien doit être assurée (à la suite des initiatives aupès du congrés des Etats Unis et à la commission des droits de l’homme des Nations Unies.) La déclaration suivante est faite à la fin de cette réunion: «Les droits légitimes du peuple Arménien devraient être assurés avec la reconnaissance du génocide Arménien par la Turquie; et nous continuerons à défendre les revendications corcernant les dommages-intérêts sur le plan des pertes humaines, économiques et culturelles et. La refondation de la patrie Arménienne millénaire...» Les décisions prises lors des deux Congrès, sont importantes, car elles mettent en évidence les thémes principaux utilisés par la propagande de Taºnak. 5. Soutiens et Relations Le Comité de Taºnak est soutenu, plutôt, par les Etats Unis d’Amerique et les Etats européens et il suit strictement le principe de base consistant à éviter, autant que possible, toute relation avec les autres organisations de terreur. Il tient des relations avec les differentes organisations des Etats évoqués ci-dessus; L Eglise, l’Union des Eglises, les "lobbies arméniennes" et "les centres de Recherche constituent ses principales sources de soutien. 6. Développements Politiques La politique définie et mise en application au sein de l’organisation de terreur Arménienne de Taşnak jusqu’en 1970, est basée sur le principe de "la libération et de l’indépendance de l’Arménie Soviétique" Pour cette raison, l’animosité à l’égard de l’union soviétique est devenue prioritaire et une lutte acharnée et impitoyable a été livrée à ceux que ont soutenu l’Arménie soviétique. La cause principale de l’assassinat de l’archevêque de l’Eglise Arménienne "Holy Cross" à Newyork, par un militant de Taşnak lors de la messe de Noèl vient du fait que l’archevêque approuvant la situation existant en Arménie Soviétique. La disparition at la dispersion des cadres et des dérigeants de la République d’Arménie, résultant de diverses raisons ont entrainé la modification importante dans les politiques menées par le Comité de Taºnak. Désormais les actes d’animosité sont Louré vedrs la Turquie et les Turcs. D’ailleurs, le groupe de terreur "Commandos de justice du Génocide Arménien", fondé et organisé par le Comité de Taºnak en 1972 est mobilisé en nécessité de cette politique. Le journal "Aztag ªapatoryag" qui est l’organe de propagande de Taºnak a expliqué la méthode de la nouvelle période en affirmant que «Le dernier espoir et la solution pour les mouvements de libération de nos jours sont le terrorisme» Mais l’attaque organisée à l’encontre de l’Ambassade de Turquie à Lisbonne n’a pas apparté de considération pour le Comité de Taşnak C’est après ces fait que l’organisation de "Commandos de justice de Génocide Arménien", mais cela n’a pas pu sauver le Comité en 1984 fut un coup sévère pour la politique menée par le Comité de Taşnak. Dans ce processus de déclin, le comité Taºnak a perdu le soutien des Arméniens natifs d’Armérique. D’ailleurs, le journal "Armenian Reporter" n’a écrit wue Le parti de Taºnak était tombé entre les mauns des Arméniens lıbanais, venant de l’extérieur, en restant inefficace devant la grande majodrité qui ne soutenait pas le torrorisme: L’affaiblissement de la branche terroriste a augmenté les conflit entre les comités de Taşnak, et particulièrement entre le "Bureau" et "les Comités Centraux". La direction de l’organisation est divisée en deux. Les hommes forts du Bureau", les représentants du Comité Central du Liban et les dirigeants de premier rang ont été assassinés ou disporus au Liban. Vers la fin de l’année 1985, l’unité de Taºnak n’existait plus. 7.Organes de Presse Le parti de Taºnak qui possèdant une grande expérience et des soutiens parmi les comités et les organisations de terreur Arméniens, a eu la possibilité de se faire endendre et de faire connaître ses objectifs, actions, et politiques à l’opinion publique mondiale d’une manière permanante, en se servant de divers moyens tels que publications périodiques, permanentes, programmes de radio, station privée de radio, film de TV et vidéo. Plusieurs Etats ont fourni des soutiens aux Comités de Taşnak à ce propos. Les organes de publication les plus importants son "Hayrenik" et "Asbarez" publiés en Arménien, et "Armenien Weekly" publié en anglais aux Etats-Unis d’Amérique. L’organisation de 22 congrés mondiaux par ce comité, dans les villes comme Paris, Bucarest, Erivan, et Munich est un fait important de propagande malgré le mombre restreint des participants. REFERENCE URAS, Esat, Les Arméniens et la Question Arménienne dans l’histoire, Belge Yayınları, İstanbul, 1987, p. 432-442. ARMENIENNES REVOLTES • • • • • • • • • • • • • • • • • Incident De Musa Bey L'Incident D'Erzurum Le Kumkapi Démonstration (juillet 1890) la première révolte de Sasun le Zeytun Revolt The Van Revolt L'attaque La Banque Ottomane la deuxième révolte de Sasun L'attentat De Yildiz l'incident d'Adana l'incident de Bursa L'incident De Findikçik L'incident De Musadagi l'incident de Sebinkarahisar l'incident d'Urfa L'incidents Izmit Et Adapazari Le Tableau General Des Revoltes L'INCIDENT DE MUSA BEY L’Affaire Musa Bey est un des événements utilisés par les membres des comités armeniens comme moyen de propagande sous différentes formes, devant l’Europe avant la manifestation de Kumkapı, organisée par le Comité de Hınçak à İstanbul. Les plaintes exprimées à l’égard de Musa Bey, originaire de Mutki pourraient être resumées de la manière suivante: Musa Bey a fait plusieurs pillage et des actes de cruauté . Mais les plaintes exprimées à son égard n’ont pas été prises en considération . Il a enlevé une arménienne , appelée Gulizar, nièce d’un prêtre arménien orginaire de Muş, l’a violée en l’a laissant à son propre frère en mariage à condition de se convertir en Islam , mais lafille n’a pas voulu devenir musulmane. Battue par Musa, elle a perdu un œil et elle est partie pour İstanbul en compagnie des gens originaires de Muş pour porter plainte, fuyant le domicile de Musa. 58 arméniens originaires de Muş, y compris cette jeune fille et le prêtre, ont adressé une petition au premier Ministre et au Tribunal à la fois. ıls n’ont pas reçu de réponse. Ils ont été logés dans les auberges par les membres des comités le patriarcat. Encouragés par le Comité arménien, ils ont crié “Pitié”, devant le palais du sultan; à la suite de cela, ils ont été conduits à l’office de l’entrée du Seraïl et interrogés. Et Musa Bey a été amené à İstanbul pour être jugé. Et il a été jugé en présence d’une assistance nombreuse incluant les représantants politiques étrangers et les journalistes. 60 porteurs de plainte et témoins ont éte entendus lors de l’audience. A la fin, Musa bey été acquitté. Ainsi, une manifestation à laquelle les membres des comités accordaient une grande importance n’a pas donné le resultat espéré. Mais l’affaire Musa Bey est devenu un matériel important pour la propagande. Les photos de Gulizar, Jeune fille arménienne, ont été prises en compagnie de sa mére et de son oncle paternel qui était prêtre, et elles ont été envoyées à l’étranger. Ainsi, on a voulu provoquer le fanatisme chrétien. SOURCE: URAS, Esat les Armeniens et la Question Arménienne dans l’histoire, İstanbul, 1987, p. 460-461 L'INCIDENT D’ERZURUM L’insurrection d’Erzurum a eu lieu le 20 juin 1890. Samih Pacha, préfet à l’époque et certains fonctionnaires concernés étaient informés à propos du fait que les Arméniens cachaient à l’école de Sansaryan et dans les Eglises , les armes et les munitions qu’ils faisaient venir de la Russie. On a voulu mener des perquisitions à l’église, avec la participation des policiers et des gendarmes au mois de juillet; mais, les armeniens, informés d’avance à propos de cette opération, ont pris les précautions nécessaires en se préparant pour faire opposition. Les memberes des comités arméniens ont ouvert le feu sur les soldats se rendant sur place, et ils ont aterré un officier et deux soldats. A la suite de l’opération débouchant sur la mort d’un policier, la perquisition a été faite dans L’Eglise. Un arménien ayant vu les événements de ses propres yeux, a relaté les faits, dans un article publié dans le journal "Hayrenik" édité en langue arménienne aux Etats-Unis d’Amérique à l’occasion de l’anniversaire des événements en 1927: «Le fondateuur de l’école de Sansaryan est mort en 1890. La messe a été célébré et le deuil a été observé. Le gouvernement était informé qu’il y avait un atelier des armes à l’ecole. On croyait que Les prêtres catholiques arméniens ont fourni cette information. Köpek Bogos, membre de "l’Association des citoyens en défense" a informé 2 heures avant la perquisition que l’école serait soumise à la perquisition. D’une manière immédiate, les livres d’histoire nationale et les cahiers ont été enlevés. Rien n’a été trouvé à la fin de la perquisition. Les arménniens ont crié en disant que l’entrée des Turcs dans l’Eglise est impure. Ensuite, les hommes de Gergesyan, un des fondateurs de "l’Association des Citoyens en défense" et assasiné sur l’ordre du Comité de Taşnaksutyun ont commencé à procéder à la provocation parmi la population. Les magasins se sont fermés. Les messes à l’Eglise ont été interdites, les cloches ont été tues. Les arméniens dominaients la situation. Les rebelles se servant de cette situation, criaient en disant "Les arméniens sont libres depuis 3 jours et nous défendrons leurs libertés avec des armes, et ils revendiquaient l’allégement des impôts, la suppression du service militaire à paiment, la reconstruction de l’église devenue impure et l’application de l’article 61. Is ont passé 3-4 jours dans l’église, au cimetière et dans la cour de l’école. Les notables armeniens demandant aux arméniens de se disperser, ont été battus. L’ordre du gouvernement prévoyant le retour au calme n’a pas été entendu. Les membres des comités essayaient. Le frère de Gergesyan a ouvert le feu et tué deux soldats. Le lendamain, les consuls ont fait le tours de la ville. Il y a vait plus de 100 morts et 200-300 blessés des deux côtés. Le Dr. Aslanyan remettant un rapport à propos des Arméiens, aux consuls, a quitté la ville en s’enfuyant, en raison du fait qu’il faisait l’objet de la poursuite de la part des forces gouvernementales. Au milieu de ces événements, il y avait le vent étranger qui soufflait du nord. Tevet, consul de Russie affirmait lors de la visite rendue au préfet; "Un tel peuple insoumi serait détruit, s’il était en Russie" et à l’adresse des Arméniens: « il ne vaut pas vivre sous la direction d’un gouvernement sauvage comme celui de Turquie» SOURCE: URAS, Esat, Les Arméniens et la Question Arménienne dans l’histoire, İstanbul, 1987,. p. 458-459. LA MANIFESTATION DE KUMKAPI (Juillet 1890) Un des événements les plus importants utilisés par les comités arméniens dans le but de la propagande, est sans doute, la manifestation de Kumkapı. H. Cangülyan qui a dirigé cette manifestation, expose de la manière suivante, cette action que le comité de Hınçak a prétendu mettre en œuvre pour revendiquer la justice, sans faire recours aux armes: «Les Arméniens risquaient de croire être oubliés sans organisation d’une action en. Reponse aux événements d’Erzurum et à l’affaire dite Musa Bey, à İstanbul. Pour cette raison, une action de représaille était nécessaire, les crimes commis en Anatolıe n’intéressaient pas l’Europe. Ainsi il est devenu inévitable d’organiser une manifestation pour exprimer les plaintes et attirer l’attention de l’Europe, en présence des ambassadeurs. L’enthoussiasme arménien pourrait attirer l’attention de la Russie, s’il était restait seulement et entièrement limité à l’Arménie. Saisi de soupçon, la Russie pourrait envahir l’Arménie un jour ou l’autre. Une action organisée dans les autres villes, et particulièrement dans la capitale, pourrait attirer l’attention des autres Etats. Ainsi, il serait possible de présenter la question arménienne sous une forme plus utile, du point de vue des intérêts nationaux, car on trouvat que l’Angletterre montrait plus de comprehension que la Russie à l’égard de notre cause. L’état dispersé de la nation melangée avec les autres races dans la patrie, risquait de mettre en échec les actions organisées seulement sur le territoire de la patrie. Compte tenu de cette situation arménienne, il était nécessaire d’organiser les actions arméniennes en dehors des frontières de l’Arménie. İstanbul Convenait parfaitement à cette perspective. A İstanbul, il y avait 200.000 sujets arméniens, y compris les célibataires et ceux qui sont venus des autres villes. La tête du mal était à İstanbul, C’est pourquoi il était convenable de faire la manifestation devant le nez du Sérail, à İstanbul. Les révolutionnaires devaient profiter de l’éveil de l’esprit revolutionnaire et insurrectionnel d’un peuple vivant dans l’esclavage depuis 5 ou 6 siècles, en améliorant cette âme sur une base plus solide. Répandre les idées revolutionnaires parmi le peuple, tranformer ces idéaux revolutionnaires parmi le peuple, transformer ces idéaux en moyen efficace et utıle, tels étaient les objectifs principaux des activités révolutionnaires. Si Le gouvernement turc et le peuple Turc n’oseraint pas organiser nouvaux massacres dans l’ensemble du pays, en suivant une ligne politique plus prudente, s’ils voyaient et croyaient que les coups portés à l’Arménie et à l’esprit revolutionnare des Arméniens en éveil, auraient des effets négatifs surtout à İstanbul où les intérêts d’ordre internaitonal étaient rassembles.» Les dirigeants importants du Comité se sont réunis chez Megavoryan, ressortissant russe, habitant dans une maison appartenant à un étranger, dans une rue laterale de Beyoğlu, à İstanbul, avant les événements de Kumkapı. 2 personnes ont été élues et désignées à vote secret, pour diriger la manifestation de Kumkapı, prévue pour le 15 juillet: Cangülyan était chargé de conduire le patriache au Sérail, et Murad était chargé de lire la déclahation. Le jour de la manifestation, les lignes de télégrammer ont été coupée et les membres de Hınçak se sont reunis à l’église. La déclaration manuscrite a été copiée et dıstribuée. Lors de la messe, Cangülyan a lu la déclaration, du haut de la chaire. Le patriorche Aşıkyan s’est réfugié au siége du patriarcat, en prenant fuite; il n’a pas accepté de se rendre au Sérail, en compagnie des membres de Hınçak. Les membres du comité de Hınçak ont ocapé le patriarcat. Les armes ont pris le feu et les carreaux et les plafonds ont été cassés. A la fin, Le patriache Aşıkyan est monté, de force, à une voiture, afin de se rendre au sérail. Les membres du Comité et le peuple réunıs ont crié: "Vive le Comité de Hınçak, vive la Nation arménienne, vive la liberté " Mais,la voiture dans laquelle se trouvait le patriarche a éte ınterceptée par les forces armées, du fait que le gouvernement était informé par Dacad et Mampra Vartabed.Les membres des comités ont ouvert le feu sur les soldats. Et Cangülyan relate cette scène de la manière suivante: «Les nôtres ouvraient le feu sauvagement sur les soldats, sans cesse et les soldats essayaient d’arrêter ceux qui tiraient. 6-7 saldats blesés se sont aterrés. Il y avait 10 soldats légèrements blessés. Nous avons donné 2 morts.» L’événement de Kumkapı présenté, comme "manifestation sans arme" a pris fin de cette façon. SOURCE: URAS, Esat, Les Arméniens et la question arménienne dans l’histoire, İstanbul, 1987, page 461-463. LE PREMIERE REVOLTE DE SASUN Sasun, connu pous ses insurrections est une commune, située à une distance de 14 heures de Muş, dépendant de la ville de Siirt sur le plan administratif et judiciaire, ayant plus de 100 villages dans sa dépendance. Il y a les communes de Mutki et de Garzan à proximité. Cette commune est restée en dehors du contôle du gouvernement en raison de la Zone montagneuse. La population, y compris les arméniens, parle une langue de mélange, formée du Kurde et du dialecte dit "Zaza". Les arméniens constituaient le cinquième de la population de la sous-préfecture et le reste était des Kurdes, croit-on. Car, il n’y a pas eu de recensement. Un arménien de nom de Mihran Damadyan est resté dans les environs, pendant 3 mans, dans les années 1890, pour préparer l’insurrection arménienne et travaillant au nom du comité de Hınçak. Dénoncé par les arméniens de Sasun, Damadyan été arrêté et envoyé à İstanbul en 1983, afin d’être jugé, et il a été mis en liberté par la suite. L’insurrection de Sasun a été organisé par le Comité de Hınçak afin de provoquer l’intervention des Etats étrangers et mise en application suivant le plan, par Murad (Kamparsun Boyacıyan). Murad est passé par le Caucase pour se rendra à Sasun, en profitant de l’aide et du soutien du comité de Taşnaksutyun. En arrivant à Sasun, il s’est mis à préparer les plans du soulévement, en rassemblant les arméniens autour de lui-même. Ce mouvement insurrectionnel ayant pour but essentiel de provequer l’intervention des Etats étrangers a fait l’objet dune large campagne de propagende, de la part des comités arméniens et du patriarcat, d’une manière sanglante et enthousiaste. Les meetings ont été organisés dans diverses capitales Européennes, et les communications ont été faites aux Parlements, en faveur des armeniens. La respansabilité anglaise assumée en vertu du traité de Chypre a été évoqué, un peu partout. Holward, consul d’Angletterre à Van, a voulu se rendre à Sasun pour faire des études sur place mais, le gouvernement ottoman ne l’a pas autorisé, en le considérant comme incitateur de l’insurrection. Au terme de longues communications, la participation des consuls de France, d’Angleterre et de Russie en poste à Erzurum, à la commission d’études, formée par le gouvernement Ottoman, a été acceptée dans le principe. La commission en question a mené des travaux d’études pendant une période de six mois, du 4 janvier 1985 au 5 21 juillet 1895, en faisant plus de 108 réunions et en procédant à l’audition de plus de 190 témoins. Ömer Bey, membre de la Commission a dû quitter la Commission le 29 Janvier, après sa nomination au poste de préfet-adjoint pour la préfecture de Bitlis Murad, a été arrêté le 23 août. Les Arméniens ont mis beaucoup d’espoir dans l’insurrection de Sasun. Selon les arméniens. L’Europe interviendrait à la suite du déclenchement de l’insurrection à Sasun, les revendications arméniennes seraient satisfaites et ainsi cette action assurerait de grands acquis. Afin de poursuivre l’ınsurrection, Les membres de Hınçak ont collecté assez d’argent, en utilisant le cachet du comité à İstanbul comme dans les autres villes de la province. Il serait suffisant de raproduire ici, l’article publié dans le journal américain «New York Herald»peu susceptible d’être accusé de partialité, de la part des parties concernées, à propos du déroulement des faits: «Les études d’origine européenne , indique que Les arméniens se sont insurgés, en compagnies des incitateurs étrangers venant de l’extérieur.Les insurgés se sont servis des armes modernes envoyées d’Angleterre, en s’opposant aux soldats après des actes de pillage, d’incendie et de massacre, avant de rejoindre les montagnes. La Commission d’investigation a établi que le gouvernement ottoman avait usé de ses droits et compétences légales en envoyant des forces armées régulière pour faire face aux insurgés. Ces soldats ont vaincu les insurgés après des affrontements sanglants. On ne peut pas venir à bout de 3000 insurgés armés, réfugués dans les mantagnes d’accès diffierle, au moyen des mots et des articles de journaux,» 3 mille arméniens se sont rassemblés au Mont Anduk. 500-600 arméniens d’entre eux ont voulu encercler la commune de Muº. Dans ce but, ils ont attaqué le tribu Delican, ils ont tué certains membres du tribu en question et pillé leurs biens. Ils ont blâmé les musulmans. Ces insurgés ont attaqué un groupe de soldats réguliers près de Muş. Mais ils n’ont pas pu occuper la Commune de Muş, devant le grand nombre de soldats présents sur place. Les insurgés ont formé des bandes armées avec ceux qui étaient au mont Anduk. Ces bandes armées ont assassinés des membres des trubus dans les environs et pillè leurs biens. Ils ont mis au feu le neveu d’Ömer Ağa, à l’etat vivant. Ils ont violé et massacré les femmes musulmanes près du village de Gülli Güzat. Ils ont coupé les oreilles et enlevé les yeux aux musulmans; ils les ont forcé à adopter le christiannisme, en les torturant. Vers la fin du mois d’août, les arméniens ont attaqué les Kurdes habitant près de Muş et mis au feu 2-3 villages dont Gulli-Güzat. Quant à 3000 rebelles arméniens, ils ont poursuivi leurs actes, de pillage et de massacre donnant lieu au deuil et à la terreur parmi les arméniens et les musulmans. Et il est devenu nécessaire d’envoyer des troupes dans cette règion. L’insurgé Hamparsum s’est réfugié dans les montagnes avec 11 complices. İl a été arrêté vivant, avant de tuer 2 soldats et d’en blesser 6. Les bandes des insurgés étaient dispersées à la fin du mois d’août. Le Turcs ont traité hummainement les femmes, les enfants, les personnes âgées, les handicapés conformément aux enseignements de l’İslam, Les insurgés morts étaient ceux que ne voulaient pas se rendre et qui avaient déclaré la guerre à l’ordre légal du pays" SOURCE URAS, Esat, les armeniens et la question armenienne dans l’histoire, İstanbul, 1987, p. 471-477. LA REVOLTE DE ZEYTUN L’insurrection la plus importante provoquée par les membres de Hırçak à Zeytun, s’est réalisée en juillet 1895. L’information a été reçue en ce qui concerne les agissements de quelques sujets Arméniens d’origine étrangère, dans le village d’Arekin près de Zeytun. Et ces gens-là étaient poursuivis; il s’agissait des propagandistes Agasi, Hraçya, Abah, Nişan, Melek, Garbet, travaillant au nom du comité de Hınçak, envoyé par le comité de Hınçak dirigé par Nazarbeg à Londres, en vue de la mise en place de l’insurrection. Ils ont demande à la population de Zeytun de s’armer, et d’attaquer les Turcs, les forces armées et les bourgs importants dans les environs, en indiquant que les armes et l’argent nécessaires seraient envoyés par le Comité et que la Flotte Anglaise arriverait à Mersin et à İskenderun avec le déclenchement du mouvement insurrectionnel. Le 16 septembre 1895, les insurgés de Zeytun ont pris la décision de déclenchement lors de la réunion tenue à Karanlık Dere, avec la participation de 100 personnes incluant Partogomios vartabet et les représentants du village. A la suite de cette décision, L’insurrection a commencé immédiament; les lignes télégraphiques ont été coupées; 4000 habitants de Zeytun dont 2000 habitants sans arme, ont commencé à attaquer. Les insurgés encerclant la caserne et le palais de la préfecture ont pris en otage, le sous-préfet, 50 officiers, 600 soldats. Les otages ont été assassinés par les femmes de Zeytun. Le Commandant Remzi Pacha a demandé des détachement d’enforcement pour l’attaque, Ethem Paçha, nommé en remplacement a dû faire la demande pour de nouvelles forces. Les insurgés disposaient des armes modernes. Les soldats caracolés à Göksün, ont entamé l’attaque en obligeant les insurgés à se réfugier à Zeytun. Zeytun a éte encerclé par les soldate, mais, les ambassadeurs étrangers en posta à İstanbul; ont proposé leur service de médiateur au gouvernement ottoman à propos des Arméniens de Zeytun, alors que l’action entreprise par les forces de sécurité était sur le points d’aboutir. Le Sérail a accepté cette proposition et le mouvement a été arrêté. Les ambassadeurs ont chargé leurs Consuls en poste à Halep de mener des pourparlers. 6 consuls se sont rendus à Zeytun, en date du 1e janvier 1896 avec les insurgés.(1). Les conditions de paix étant la remise des armes, l’amnestie générale, l’expulsion de 5 membres du Comité Arménien, l’effacement des impôts passés, et la diminution de l’impôt foncier, les insurgés se sont rendus et l’insurrection a pris fin. Les membres du comité Arménien ont quitté le 13 février , Zeytun et le 12 mars Mersin pour Marseille, sous la protection du Consulat d’Angleterre. Avec l’insurrection de Zeytun, les travaux actifs menés par le parti de Hınçak en Turquie a effectivement pris fin. Le parti a cru assurer l’indépendance Arménienne en attirant l’attention de l’Europe par l’intermédiare de ce mouvement mis en ouvre, mais cette tentative n’a donné aucun résultat, sauf pertes de vie pour les armenniens.(2) REFERENCE: 1. URAS, Esat, Les Arméniens la question Arménienne dans l’histaire, İstanbul, 1987, p. 491-496 2. GÜRÜN, Kamuran, Dossier Arménien, TTK Basımevi, Ankara, 1983, p. 160-161. LA REVOLTE DE VAN L’insurrection de Van a débuté pendant la nuit du 14 au 15 juin 1895. Mais, les travaux préparatifs remontent plus loin. D’aileurs, le général Mayewski, assumant les fonctions de consul pendant 6 ans à Van et à Erzurum par la suite, écrit ceci: «En 1895, les révolutionnaires de Van ont entamé des travaux intenses pour attirer l’attention de l’Europe sur la Question Arménienne en demandant des aides financières. Certains assassinats politiques ont été commis selon les décisions prises par le comité révolutionnaire, pendant cette période. Le plus important de ces assassinats est le suivant: L’evêque Bogos a été assasiné, le 6 janvier 1895, lors de la féte religieuse des arméniens, pendant qu’il se rendait à l’Eglise pour célébrer la messe. Les préparatifs révolutionnaires se sont accélérés avec le printemps, et on a commencé à parler des corps trouvés morts près de la ville. Ayant constaté que ces crimes ne faisaient pas l’objet d’une poursuite quelconque, les révolutıonnaires y ont trouvé des signes d’encouragemnt. Plus les arméniens devenaient téméraires, plus les musulmans étaient rendus impatiens.» Williams, consul d’Angleterre écrit ceci: «Le comité de Taşnak a 400 members à Van. Avec 50 membres de Hınçak, ils terrorisent leurs propres coreligionnaires et provoquent la population musulmane avec leur folie et débordement, et rendent impossible la réalisation des réformes. Je suis sûr que le plus grand obstacle menaçant la sécurité de la région sera supprimé, si l’on pouvait faire taire ces éléments.» Saadettin Pacha, commandant militaire de Van; voit la même situation. Les faits séparés ont commencé à se produire à partir d’octobre 1895 à Van Ainsi, il est devenu nécessaire de rester vigilant. 23 faits ont été enregistrés dans les rapports de la préfecture jusqu’à la date du commencement de L’insurrection. Sadettin Pacha a résumé le déroulement des faits dans son grand rapport qu’il a envoyé après l’insurrection. L’insurrection de Van a duré du 15 au 24 juin 1895. Lors de l’insurrection, 418 musulmans et 1715 arméniens ont perdu leurs vies, et il y a eu 363 blessés musulmans et 71 blessés arméniens. Aprés cette date, les bandes armées venant d’Iran ont provoqués certains faits dispersés qui ne se sont pas transformés en resurrection. SOURCE GÜRÜN, Kamuran, Dossier Arménien, TTK Basımevi, Ankara, 1983, p. 161-163. L'ATTAQUE LA BANQUE OTTOMANE Le dernier événement de l’année 1896 est l’assaut organisé à l’encontre de la Banque Ottomane le 26 août. Ce fait est entièrement l’œuvre du comité de Taşnak. Varto, Mar et Boris, ces trois Arméniens venant du Caucase ont dirigé le mouvennent. Akrekin Pastırmacıyan, élu député d’Erzurum en 1908, participant à la Première Guerre Mondiale contre la Turquie, à la tête de sa bande sur le front du Caucase et utilisant le nom d’emprunt Armen Garo, est venu d’Athènes pour les rejoindre. Esat Uras décrit le déroulement des faits ayant eu lieu le 26 août, en se référant à "histoire de Taşnak sutyun" écrite par varantyan en Arménien: «6 personnesme suffisaient pour commencer l’assaut, le 26 août, à 6 H 30 dans la matinée. Nous sommes partis de bonne heure, avec les bombes dans les sacs et les revolvers à la main. A l’approche de la banque, nous avons entendu les tirs d’armes et de bombes lancées par nos camarades d’avant-garde. Nous avons attaqué la banque en entrant dedans. On nous a pris pour des voleurs. J’ai demandé de ne pas avoir peur. Les bombes étaient efficaces, mais elles ne tuaient pas tout de suite, mais faisaient souffrir. Avec Garo, je suis entré dans le bureau du directeur et Nous avons fait dicter nos canditions nous avons fait savoir que nous ferions éclater toute la banque si nos conditions n’étaient pas acceptées par les Etats et si ceux qui ont participé à cet acte n’étaient pas laissés libres. Nous sommes restés 17 personnes en affrontement. Il y a en 3 morts et 6 camarades etaient blessés. Les pertes de nos ennemis étaient plus grandes.» Les revendications des membres du comité sont les suivantes: - Nomination d’un haut commissaire Européen, designé par 6 Etats. - Désignation des préfets, et des sous-préfets par le haut commissaire et la Confirmation par le padichah, de ces nominations - Les forces de milice, de Gendarmerie et de Police, formées de la population locale et placées sous le commandement Européen. - Réforme judiciaire selon le systéme Européen. - Libertés de culte, éducation et de presse - La dépense de ¾ du revenu national pour les besoins locaux - Effacement des dettes fiscales accumulées. - Exemption fiscale pendant une durée de 5 ans, et dépense des impôts collectés pendant la période suivante de 5 ans, pour réparer les degâts causés par les dernières troubles. - Remise immédiate des biens saisis. - Retour libres des émigrés - Amnéstie pour les Arméniens condamnés pour délits politiques - Fondation d’une commission provisoire formée par les représentants des Etats Européens afin de contrôler la réalisation des points indiqués ci-dessus. Enfin, Sir Edgar Vincent, directeur général de la Banque s’est rendu au Sérail, en compagnie de Maximaff, traducteur-en-chef de l’Ambassade de Russie et ils ont obtenu l’autorisation pour résoudre la question. Le départ en toute liberté en été garanti. 17 personnes sont sorties de la Banque, avec Maximoff pour se rendre auprès de Sir edgard Vincent et ils sont partis pour Marseille, à bord du bâteau français Gironde. L’assaut de banque a ainsi pris fin. Mais L’attaque armée des Arméniens avec des tirs d’arme et de bombe sur la population civile a mobilisé la population musulmane d’İstanbul, Les troubles ont duré quelques jours à İstanbul. Mais ce n’est pas une attaque orientée vers les Musulmans contre les Arméniens. Les Arméniens ont poursuivi leurs attaques. Le nombre des Arméniens morts pendant ces événements est de 4.000 - 6.000 selon les sources occidentales. Les documents d’origine Ottomane, passés en revue ne contiennent aucune indication à cet égard. Mais, il est évident que le chiffre de 6.000 est exagéré hors-mesure. Les troubles ont duré pendant quelques jours après la manifestation de Bab-ı Ali, mais le nombre de mort fut de 172. Pour atteindre le nombre de 4.000 - 6.000 pour ce qui concerne les morts, les événements devraient durer pendant quelques semaines. Et on sait que les musulmans ont utilisé plutôt des moyens comme bâtons et couteaux, et avec l’utilisaiton de tels moyen, il devrait y avoir moins de morts. Il n’y a a eu aucun régistre en ce qui concerne le nombre des musulmans qui sont morts. En revanche, les documents d’origine Anglaise, indiquent que le grand-vizir a affirmé la mort de 120 soldats et l’existence de 25 personnes blessées. Les mêmes documents notent que 300 musulmans ont été arrêtés lors de ces événements et que les mesures prises par le gouvernement étaient convenables. Un Tribunal spécial a été mis en place en raison de ces événements et les musulmans et les Arméniens arrêtés ont été jugés par ce tribunal spécial. REFERENCE GÜRÜN, Kamuran, Dossier Arménien, TTK Basımevi, Ankara, 1983, p. 163-166 LA DEUXIEME REVOLTE DE SASUN La première insurrection de Sasun datant du 8 a oût 1895 est restée sans résultat. Et le comité de Taºnak a voulu porté le coup décisif en juillet 1897. Les bandes armées de Taºnak viennent généralament, en Turquie, de I’Iran via Van. Mais, ils sont souvent gnés par le tribu de Mazrik sur leur passage. Afin d’anéantir le tribu en question, les membres du comité, ont attaqué les tentes du tribu à Honasor, avec une bande formée de 250 personnes, en juillet 1897 à l’aube du jour. Mais, ils n’ont pas obtenu le résultat voulu. Saisie de peur d’encerclement, ils ont du se retirer. Après cette date, les membres de Taşnak ont intensifié leurs actions dans les régions de Sasun et de Muş. A cette époque, Antranik a entrepris las actions de bande armée. Antranik, né en 1866 à Şarki Karahisar a adhéré au comité assez tôt, et il a été mis en prison, du fait d’avoir tué un Turc et en prison il a pris la fuite avec l’aide du Comité qu’il a envoyé à Batum. Le nom d’atrantik qui est connu comme commandant de bataillon lors de la Première Guerre Mondiale, avec ses exploits dans le domaine de la lutte de bande armée, a commencé à faire écho vers la fin des années 1890. Le gouvernement Ottoman a décidé d’installer une caserne sur les collines Taluri et ªenik, pour mettre en ordre Sasun, en 1901. Les Arméniens se sont opposés à ce projet. La lutte a commencé avec la mise en mouvement des bandes armées, placées sous la direction d’Antranik. La vrai insurrection a commencé à se propager dans l’ensemble de la région à partir de la fin de l’année 1903 . Les soldats sont envoyés sur les insurgés le 13 avril 1904. Mais, la guérilla a duré jusqu’en août et Antranık a dû fuir pour le Caucase. Selon les indications contenues dans le livre intitulé «Guerres d’Antranik», écrit par K.Küdülyan, publié en 1929 à Beyrouth, 932-1132 Turcs ont éte tués lors des affrontments du 14, 16, 22 avril, du 2 mai et du 127 juillet, alors que le nombre des Arméniens morts est de 19. Ce sont des chiffres indiqués et écrits par les Arméniens. La 2e insurrection de Sasun a eu, comme résultat, la réactualisation de la littérature des massacres auprés de l’opinion publique mondiale, sans pour autant éveiller l’ancien intéret. Car, une autre époque est sur le point de s’ouvrir. REFERENCE: GÜRÜN, Kamuran, Dossier Arméniens, TTK Basımevi, Ankara, 1983, p. 166-197 L'ATTENTAT DE YILDIZ La dernière tentative du comité de Taşnak, en date en Turquie est l’attentat perpétré contre Abdülhamid. D’ailleurs, Papazian le confirme en disant ceci: «L’attentat visant la vie du Sultan Abdulhamidest devenu le dernier acte des essais de révolution mis en œuvre par le comité de Taşnak au nom des Arméniens de Turquie. C’était une des initiatives pompeuses, et futiles de Taşnaksutyun. Sa réussite n’a apportait aucune utilité à la Cause Arménienne, et son échec a sauvé, probablement, notre peuple, d’une grande catastrophe.»(1) Krisdapor Mikaelyan, Vram, ªabuh Kendiryan, originaire d’Arnavutköy, le Belge Joris et sa femme, le semi-grec Silvio Riºçi, Lipa-Rips, natif d’Allemagne, Torkom (Ardaº Haçik Kaptanyan), Safo (Konstantin Kabulyan), Mazi Zayn, Gars (Hamparsum Ağacanyan), Kris Fenerciyan, Aşod (Karla Yovanoiç), et certains aventuriers venant du Caucase et d’Europe se sont réunis à İstanbul pour faire les plans d’attentat. Munis de 12 bombes, ils sont allés d’abord, à Polonezköy et ils ont fait des essais à bombe dans la petite fôret Ibrahim Pacha. Krisdapor, titulaire d’un passort Russe, et commerçant juif, a eu la possibilité de participer aux cérémonies du sérail, à plusiers reprises en se servant des indications fournies par l’Ambassade de Russie, et ainsi il a pu juger facile de jeter une bombe sur le Sultan lors de son passage. Mais, il y a un seul inconvénient résultant du fait que Les lignes de passage étaient couvertes de sables, et cela empéchait l’explosion de la bomba. Ensuite, le plan prévoyant l’attaque par 2 hommes armés de pistolet, et chargés de tirer sur le sultan lors de son passage au cours des cérémonies prévues pour le 15 du mois de Ramadan, a été proposé . Deux hommes à revolver se sont mis à attendre dans l’endroit indiqués. Mais cette initiative n’a pas abouti, car le Sultan s’est rendu au Palais Çırağan en passant par le jardin de Yıldız. Enfin, un plan consistant à jeter des bombes dans l’endroit où se trouvent les invités étrangers et à faire exploser une grande bombe à l’aide d’une voiture , a èté avancé. Toutes les probabilités ont été passées en revue avec tous les calculs possibles. Et la décision a été prise pour la préparation des bombes à l’étranger, la réalisation des essais dans les pays étrangers et l’attentat à bombe avec retardement dans une voiture privée. Lors des études en cours, Krisdapor s’est rendu à Yıldız chaque sermaine pour déterminer la durée et la distance concernant l’arrivée du Sultan à la Mosquée et sa sortie. Et la decision a été prise avec précision pour le placement de la voiture contenant la bombe è retardement parmi les voitures des hôtes étrangers, à proximité du Sultan, afin de causer la mort du Sultan avec celle de sa compagnie. Une caisse de fer contenant 120 kilos d’explosifs qui sera placées sur le siège du conducteur dans la voiture, est construite, et un cadran de montre ayant un cycle de 1 minute et 42 secondes est préparé pour mettre feu à l’explosif. Et il est décidé que Zare Haçikyan, âgé de 45 ans, membre du comité Arménien, un ancien assassin conduise la voiture. Le matériel explosif a été placé dans la caisse de fer, sous le siège du conduteur, le 18 juillet, dans la matinée, 500 capsuls, mis dans les boîtes de fer-blanc. Vendredi, 21 juillet 1905, on a fait exploser la bombe devant la mosquée, au moment où le Sultan Abdulhamit rentrait au Sérail après les cérémonies. Toutes les précautions étaient prises, mais l’attentat a échoué, en raison du retard dû à l’entrevue que le Sultan a eu avec le chef suprême de I’İslam après sa sortie de la Mosquée. Au terme des instructions menées à propos de l’événement, Edouward Joris, citoyen, Autrichien a été condamné à la peine capitale. Conduit de la maison d’Arrêt au Sérail, Joris a été envoyé en Europe, comme agent d’espionnage avec une prestation de 500 Lires afin de travailler contre les Arméniens.(2) REFERENCE 1) GÜRÜN,Kamuran, Dossier Arménien, TTK Basımevi, Ankara, 1983, p. 167 2) Uras, Esat, Les Arméniens et la Question Arménenne dans l’histoire, İstanbul, 1987, p. 524-531. L'INCIDENT D’ADANA Au termes des provocations Arméniennes durant plusieurs jours, les Arméniens ont assassiné 2 jeunes musulmans et ont insisté à ne pas rendre les assassins. Ainsi, les musulmans et les Arméniens se sont affrontés dans les rues, pendant 3 jours. Le gouvernement a immédiatement envoyé un détachement de Soldats, à partir de Dedeağaç à Adana. L’arrivée des soldats a provoqué la flambée des faits, qui ont été rapidement calmés. Dans ses Memoires, Cemal Pacha écrit que 17.000 Arméniens et 1.850 musulmans sont mort lors des événements d’Adana tout en précisant que ces chiffres seraient inversés si les Arméniens avaient la majorité de la population. Le patriarcat a donné le chiffre de 21.300 en ce qui concerne le nombre des morts. Babikyan Effendi, député d’Edirne a préparé un rapport afin de présenter à l’Assemblée . Décédé, il n’a pas pu présenter son rapport selon lequel le nombre de morts était de 21.001 Le nombre donné par Cemal Pacha concerne toute la période incluant l’aboutissement des jugements, ainsi, on admet que le nombre des Arméniens morts est plus proche de 17.000 que de 21.000 L’état de Siège a été décrété après les incidents d’Adana. Les accusés arméniens et musulmans ont été envoyés devant la Cour Maritale. REFERENCE: GÜRÜN, Kamuran, Dossier Armenren, TTK Basımevi, Ankara, 1983, p. 175-176 L'INCIDENT DE BURSA A la suite de la propagation des insurrections et des événements, les bandes armées Arméniennes informées à propos de la saisie de nombreuses armes lors des perquisitions menées à Adapazarı et è İzmit, et étant en train de se préparer dans les régions telles que Çengiler, Soloz, Orhangazi, Gemlik et Bilecik ont commencé à attaquer la population Turque. Les Arméniens qui voulaient affaiblir les forces sur le front, en obligeant le gouvernement, la gendarmerie et les unités militaires à se mettre à la poursuite des Arméniens, ont opté pour la solution consistant à démoraliser les soldats en guerre contre l’ennemi. Les bandes Arméniens disposant des armes modernes et même du matériel sanitaire se sont unies avec les bandes armées fuyant İzmit et Adapazarı et ont formé des groupes de 60-70 personnes et commencé à attaquer. Il est établi que Barkef, adjoint du grand prêtre, son secrétaire sokpas, le directeur de l’école Arménienne à Bursa, le huissier de l’église, et les autres responsables éclessiastes se trouvaient à la tête des bandes armées. REFERENCE: SAKARYA, İhsan, général de division, en retraite, la question armémenine à l’appui des documents, Gnkur. Yayınevi, Ankara, 1984, p. 239 L'INCIDENT DE FINDIKÇIK Les bandes armées des Arméniens, dispersées dans la zone située au nord des Monts Nur lors du déplacement des Armeniens à la suite de l’insurrection dans la région de Zeytun, ont attaqué, les villages Turcs, les unités militaires et les détachements de la gendarmerie , en se livrant aux actes de pillages, d’incendie et de massacre. 600 membres de bande armée, originaires de Teyzun, de Saimbeyli et de Maraş se sont réunis, en vue du soulèvement, au printemps 1915, dans le village de Fındıkçık, situé à 30 km du bourg d’Ayvalık, entre Maraş et Bahçe. Et ils ont incendié les 4 villages qui se trouvaient à proximité de fındıkçık. Les Arméniens habitants dans la région de Maraş se sont rendu à Fındıkçık, devenu centre de l’insurrection , et le village a été bien préparé pour la défense. Un détachement de gendarmerie, envoyé dans la zone de l’insurrection, n’a pas permis d’obtenir un résultat positif. L’insurrection a été matée, à la suite de l’intervention du 132e Régiment d’infanterie venant d’İslahiye, et d’un bataillon d’infanterie venant de Belen. Plus de 10 villages habités par la population Turques ont été incendiés et détruits lors de ces faits, et 2000 turcs ont été assasinés. REFERENCE: SAKARYA, İhsan général division en retraite, La Question Arménienne à l’appui des documents. Gnkur. Basımevi, Ankara, 1984, p. 243-244 L'INCIDENT DE MUSADAĞI Le mont Musa (Musa Dağı) est situé dans les flancs des Monts Nur, ayant une altitude de 1000 mètres, et une apparence de bloc unique. Un film a été fait par les Arméniens d’Amérique, à partir du livre intitulé «40 jours dans le mont Musa», écrit par un juif, dénommé Verfel, pour illustrer les prétendues cruautés subies par les Arméniens. Le Général Fahrettin Türkkan, préfet de Halep à l’époque , relate ce fait datant de la Première Guerre Mondiale , de la maniére suivante: Etant informé à propos du débarquement imminent des Etats de l’Entente sur la côte de la région d’İskenderun, pendant la Première Guerre Mondıale, la population Arménienne de 7 villages dépendant du bourg de Samandağ a refusé payer ses impôts, ainsi que l’aide dont l’Armée Turque avait besoin. Ils se sont insurgés en rejoignant le mont Musa Dağı. Le gouvernement a averti des insurgés eny envoyant des fontionnaires, mais les Arméniens ont répondu à ces avertissements par les armes. Le colonnel Galip a mis sous le contrôle toutes les voies d’accès au mont Musa Dağı et il a voulu parler aux insurgés, personnellement, pour la dernière fois, mais il n’a vu personne. Les investigations menées , ont montré que les Arméniens étaient descendus à la Méditerranée par le flanc prolongé vers la mer. Le colonnel Galip a poursuivi les traces et il a rencontré 20-30 cadavres d’animaux. «Les recherches effectuées ont permis d’établir que La flotte de guerre Française s’est chargée de transporter les insurgés Arméniens. On pourrait s’assurer de la véracité de ces faits auprès du Gouvernement Français. Plus tard, on a fait des investigations au Mont Musa, mais on n’a pas vu de cadavre humain, ni des gens blessés ou malades. Ainsi, on a conclu que le livre écrit par Verfel, devenu un scénario de film, traduit dans toutes les langues, basé sur les faits tout à fait imagimaires et inventés, et il portait des éléments de propagande contre les Turcs» Tel est l’événement portant le nom du mont "Musa Dağı"; son but est de dénigrer et d’accuser les Turcs. Les Français ont accordé une grande importance aux villes de Halep et de Hatay comme porte d’accés à la Méditerrannée pendant la Première Guerre Mondiale, ils ont même cherché les moyens pour le débarquement dans cette région. Dans ce but, les Français ont bombardé la ville d’İskenderun à 6 reprises. Il ont voulu mettre en difficulté l’Empire Ottoman en organisant le soulévement de la population chrétienne. Mais ils n’ont pas osé le faire jusqu’à la fin de la guerre. REFERENCE: Sakarya, İlhan, général de division en ratraite, La Question Arménienne à l’appui des documents, Gn. Kur. Basımevi, Ankara, 1984, p. 245-246. L'INCIDENT DE ŞEBİNKARAHİSAR L’Anatolie a connu plusieurs mouvements de rébeillon, en méme temps que des insurrections Arméniennes. L’une de ces insurrections est l’événement de ªebinkarahisar datant du 5 juin 1915. Sıvaslı Murat (Hamparsum Boyacıyan),un chef de bande armée Arménien, a organisé un assaut sur ªebinkarahisar en compagnie de 500 personnes. La ligne de ravitaillement du front-est de L’Armée Turque passe par cette région stratégique. La prise de cette région par les Arméniens risquait de troubler les service de ravitaillement des Forces Armées Russe. Les membres des bandes armées ont détruit le quartier musulman de ªebinkarahisar, assasiné et torturé les Turcs, attaqué les détachements de gendarmerie. Devant cette situation, des détachements de renforcement ont été envoyés à Şebinkarahisar, et les insurgés Arméniens ont été encerclés. Le message envoyé le 15 Juin 1915 au Commandement du 10. Corps d’Armée à Sivas, dit ceci: «Ona appris que 500 bandits Arméniens réunis ici et là s’étaient insurgé, en se réfugiant dans la vieille citadelle de ªebinkarahisar. La préfecture de Sivas a informé qu’il y avait des affrontements entre les bandes armées et les forces de la Sécurité,» Le message envoyé le 18-19 juin 1915, par la préfecture de Sivas au Commandement du 3e corps d’Armée contient cette affirmation: « Il est communiqué que l’insurrection de ªebinkarahisar a été réprimée. 800 sujet arméniens se sont réfugiés dans la citadelle et 200 insurgés étaient armés.» REFERENCE: Sakarya, İlhan, général de division en retraite, La question Arménienne à l’appui des documents, Gn Kur. Basınmevi, Ankara, 1984, p. 247- 228. L'INCIDENT D’URFA Aprés la proclamation du Gouvernenment Constitutionnel, Les Comités Arméniens ont mis en place une organisation formée de Volontaires, à Urfa. En convainquant les Arméniens originaires de l’est de l’Anatolie, instalés dans cette ville. Une personne se présentant comme prêtre après être gracié à la suite de la proclamation du Gouvernement Constitutionnel, exilé, à Trablousgarb pour avoir commis des délits lors du soulèvement d’Urfa en 1895, a été envoyé à Urfa, par le patriarcat Arménien d’İstanbul. C’est cette personne qui a préparé l’insurrection arménienne en expliquant l’importance de la procuration des armes et munition, et en insuniant l’animosité à l’égard des Turcs. Les russes ont accordé une grande importance aux préparatifs Arméniens à Urfa. Car, urfa est situé sur la route conduisant de L’Anatolie de l’Est à İskenderun. Les nourritures en quantité suffisante pour subvenir aux besoins des insurgés pendant une durée de 810 ans ont été emmagasinés. L’occupation de Van par les Russes a accéléré les travaux de provocation et las propagandes des membres des comités arméniens. Ils ont appelé les arméniens à s’insurger en prétendant que les russes viendraient à Urfa, via Diyarmakır et Siverek, dans un délai d’un mois. Une des caractéristiques des travaux préparatifs de l’insurrection concerne la réussite à propos de la mise en place d’une force armée, formée de déserteurs, de membres de comité, et de militants, venant de Maraş et de Diyarbakır, mis à l’ordre du commandant en charge les régions telles que Zeytun, Sason, Bitlis et Antep, et la formation des équipes pour divers services consistant à porter de l’eau, faire de la farine, soigner les personnes âgées et les malades, nettoyer les fusils, porter des messages, préparer des munitions, faire le discours. Lors de la saisie des armes et l’appelations de ceux qui sont né en 1894, sous les drapeaux, et avec l’arrivée des soldats arméniens fuyant les région de Zeytun, Seson, Haçin et diyarbakır, et rejoignant les comités arméniens, les premières insurrections ont été mises sur pied, le 19 août 1915 dans le village de Germiş, situé à 7,5 km. d’Urfa. Le lendemain de cet événement d’Urfa, les soldats arméniens enrôlés dans le détachement de service, en mission sur la route de Tellülebyaz - Urfa - Siverek ont pris l’initiative d’assassiner les officiers et ouvriers turcs, mais ils n’ont pas réussi à le faire. Plus tard, les soldats arméniens de la division employée dans la partie de Tellülebyaz Urfa ont martyrisé l’officier İbrahim Hilmi au moyen de hache, pelle et des armes qu’ils se sont appropriées auprès des gendarmes, en blessant 4 gendarmes et le préposé du village. Après cet événement datant du 28 août 1915, le calme a été établi jusqu’au 29 septembre 1915. Mais, le 29 septembre 1915, il y a eu 40 tirs de fusil, et le lendemain, le feu a été ouvert sur les policiers et les gendarmes qui se rendaient au quartier arménien pour identifier et trouver les auteur ou les responsables des faits; un gendarme a été martyrisé et 2 gendarmes blessés. Les insurgés ont attaqué les maisons appartenant aux turcs en occupant celles qui étaient convenables pour la défense et l’attaque. Et ils ont martyrisé 10 femmes Musulmanes. L’insurrection d’Urfa a été bien plannifiée et dirigée par les Comités Arméniens. Il est établi qu’il y a eu l’aide de la part des étrangers. Les chefs des bandes armées ont trouvé le moyen nécessaire pour pouvair prendre fuite en partant dans les autres régions, après l’insurrection. La fin des affrontements, datant du 16 octobre 1915, a été communiquée par le commandement de la 4e Armée au commandement générale, à la même date portant le no= de chiffrage 7664. REFERENCE: Sakarya, İhsan, général de division, retraité, La question Arménienne à l’aide des documents, Gnkur. Basımevi, Ankara, 1984, p. 240 - 243 L'INCIDENTS İZMİT ET ADAPAZARI Il est établi que les Arméniens habitant dans la région , ont mené des activités d’espionage en faveur des Russe, lorsque la Flotte russe ouvraient le feu d’obus sur Eregli au bord de la Mer Noire. Surtout, les Arméniens d’Adapazarı ont commencé a faire la propagande ouvertement en communiquant des nouvelles, et en disant «Les Russes vont débarquer au bord de la Mer Noire dans quelques jours; ils viendront ici, et il ne restera plus de Turc dans notre région» A la suite des perquisitions menées par les Forces Gouvernementales, on a trouvé, en grande quantité, des explosifs, fusils, revolvers, habits de soldat et de gendarme, munitions et dynamites. Les mêmes perquisitions ont été effectuées à Izmit, et les mêmes objets ont été trouvé là aussi. Selon les dépositions et les déclarations faites par les militants révolutionnaires arrêtés à Adapazarı et à İzmit, ces armes et explosifs auraient été utilisés contre les soldats et le peuple Turcs. Ainsi, un plan général d’extermination aurait été appliqué.Et certains Arméniens déguisés en soldats Turcs, auraient porté le coup de l’intérieur. Avec le dévoilement des plans Arméniens, les chef des comités ont pris fuite en partant pour Yalova et Bursa. Et ils ont pillé et assassiné les Turcs qu’ils y ont rencontrés. D’autre part, les Arméniens ont répandu les propos consistant à affirmer que les Arméniens étaient massacrés, et torturés partout. Et à la fin, Le gouvernement a dû faire recours aux mesures radicales. Certains guérilleros Arméniens ont été arrêtés et d’autres ont pris fuite. REFERENCE: Sakarya, Ilhan, général de division, en retraite, La question Arménienne à l’appui des documents, Gn.Kur. Basımevi, Ankara, 1984, p. 238. LE TABLEAU GENERAL DES REVOLTES La période entamée par les événements d’Erzurum en 1890, et close avec le Soulèvement de Van en 1896, est présenté comme période d’un grand génocide à l’occident. Nalbandian dit que «50.000 - 300.000 sujets arméniens ont été tué pendant cette période» Davih Marchall Lang écrit que 200.000 Arméniens ont été tué entre 1894 et 1896. Selon Pastırmacıyan, il y a 100.000 - 110.000 morts. Misasskian écrit qu’au moins 300.000 arméniens sont morts» Le chiffre de Hepsius est de 88.243. Mais, l’origine de ce chiffre est inconnue. Par exemple, il indique que 20.000 personnes sont mortes à Van en 1896. Tandis que la plupart des guérilleros se trouvant à l’intérieur de la ville de Van sont venus d’Iran. Et il n’ya aucune raison pour douter de la véracité des chiffres donnés par Saadettin Pacha. De même, il écrit que 6000 personnes sont mortes à Zeytun. Aghasi écrit qu’ils avaient donné une perte de 125 personnes. Les documents anglais indiquent que le nombre de ceux qui étaient morts de maladie était approximativement, de 3000 et ces morts n’ont aucune relation avec les insurrections. Le chiffre de Bliss est de 35.032 pour 1895. Il est difficile de porter le nombre des arméniens morts lors des insurrections et des soulèvements dans les années 1890, à 20.000, même si on considère les arméniens tués par les balles des membres des comités arméniens, comme étant tués par les Turcs. Mais il est nécessaire de calculer le nombre des musulmans qui sont morts pendant la même période. Si l’on prend au sérieux le propos d’Aghasi disant «Nous avons tué 20.000 turcs à Zeytun», les pertes musulmanes s’approchent de 25.000, en redoublant les pertes arméniennes. Mais, il est certain que les pertes subies par les Musulmans pendant ces deux années ne sont pas moins de 5.000. Ces musulmans ont été tués, pour la plupart, sans raison, seulement pour provoquer les vivant contre les arméniens! Tel est le vrai assassinat. Tel est le vrai crime. SOURCE Gürün, Kamuran, Dossier Arménien, TTK Basımevi, Ankara, 1983, p. 167-68 LE ROLE DE L’EGLISE Un règlement, préparé sous le nom de«Nizâmnâme-i Millet-i Ermeniyan»(Règlement concernant la population Arménienne), renforçant la situation de la communauté Arménienne dans l’Empire Ottoman accordant un certain nombre de privilèges supplémen taires, et une autonomie aux orméniens dans le domaine de l’auto-gestion a été mis en application le 29 mars 1863. Ce règlement qui contient un certain nombre de clauses nouvelles ajoutées aux anciens droits reconnus aux Arméniens, est une récompense donnée aux Arméniens, considérés comme ressortissants fidèles de L’Etat Ottoman,en conformité avec les clauses du firman d’"Islahat" (Réformes) Le règlement préparé pas les Assemblées de patriarche Arménien, avec l’approbation du gouvernement Ottoman, accorde aux Arméniens, des privilèges démessurées, au point d’e constituer "Un Etat dans l’Etat" "un Gouvernement dans le Gouvernement du pays" Les Arméniens ontvoulu mettre fin à la tyranie des nobles Arméniens, avec le règlement dit "Millet Nizâmnâmesi". Pendant cette période, Les Arméniens grégoriens vivaient sous la direction du patriarche d’İstanbul, sous forme de 26 épiscopats; et les Arméniens catholiques formaient 13 épiscopats (1). TRAVAUX DE L’EGLISE ARMENIENNE EN VUE DE L’INDÉPENDANCE Les patriarches ont commencé à travailler davantage sur le front national et politique, aprés la proclamation du règlement en question, en 1863. Ce règlement a été considéré comme premier pas pour l’autonomie Arménienne, en faisant naitre l’espoir que l’intervention Européenne ayant eu lieu à l’occasion des événements du Liban serait utile pour les Arméniens. Les soulèvements mis en place à l’intérieur de l’Empire Ottoman, pour l’Arménie indépendante (entre les années 1780 - 1862) n’ont donné aucun résultat. (2) L’idée relative à la fondation d’une Arménie autonome à l’intérieur de l’Empire Ottoman appartient au patriarche Mığırdıç Hirimyan (1869 - 1873). Mığırdıç Hirimyan, né en 1820 à Van, est devenu membre de l’église à l’âge de 34 ans, en 1854, en rejoignant l’église d’Akdamar (4). Il a commencé à publier le journal "Van Kartalı" (Aigle de Van), défendant la cause de l’indépendance Arménienne, imprimé dans l’imprimerie au Monastère de Varak à Van en 1858 et le journal "Muş Kartalı" (Aigle de Muş), au monastère St. Garabed à Muş en 1863. Hirimyan a étéélu "patriarche Arménien" à İstanbul en 1869 (4). Son election à ce poste a porté à paroxisme le sentiment nationaliste Arménien en éveil. Et le patriarche Hirimyan a travaille sur les deux principes suivants: a. Examen du règlement "Ermeni Milleti Nizamnamesi" et modifications selon les besoins et les souhaits des provinces, b. Turner l’attention de la communaute Arménienne d’İstanbul, de l’Assemblée et du gouvernement vers l’Arménie(5). Les banquiers, les changeurs de monnate et les fonctionnaires d’Etat, en désaccord avec la politique aventuriére du patriarche Hirimyan, et préconisant l’avenir des Arméniens dans les liens de fidélité avec la Turquie ont pris position contre Hırimyan. Finalement, Hırımyan qui n’a pas réussi à atteindre le but qu’il s’était fixé, a dû démissionner en août 1873. Le nouveau patriacrhe Nerses Varjabedyan (1874-1884) a suivi la même ligne que Hırimyan. Abdulhamid II est monté sur le trône en 1876 et le gouvernement constitutionnel I a été proclamé. Nerses Varjabedyan a remis un rapport, préparé par l’ex-patriarche Hırimyan et contenant les in formations relatives aux prétentues pressions exercées par les Ottomans sur les armeniens, à l’ambassadeur Anglais Heny Elliot, lors de la Conférence d’İstanbul (12 décembre 1876 - 20 janvier 1877) tenue pour résoudre la question Bulgare, mais cette initiative est restée sans resultat (6). Le patriarcat communiquait au gouvernement les faits ordinaires en les exagérant, d’une part et les partait à la connaissance des représentants des Etats Européens, en les transformant en événements politiques importants, d’autre part. Il Y avait deux solutions possible pour les Armeniens avant la guerre Russo-Ottomane de 1877-1878: a.b Rester fidéle à l’Etat Ottoman et aux Tures, b. Suivre l’action des antres communautés Chrétienne à l’intérieur de l’Empire Ottoman et assurer l’intervention des Etats Européens. Le patriarche Nerses, ecrit ceci dans sa lettre adressée à Lord Salisbury, Ministre Anglais, des Affaires Etrangéres, le 13 avril 1878: «Les Arméniens et les Turcs ne pourrons plus vivre ensemble. C’est impossible. Un gouvernement chrétien peut assurer l’égalité, la justice et la liberté de conscience. Le gouvernement chrétien doit remplacer le gouvernement musulman. L’Arménie (l’est de l’Anatolie) et la Cilicie (7) figurent parmi les endroits où le gouvernement chrétien doit être installé. C’est cela que les Arméniens de Turquie veulent, C’est-à-dire, ils veulent un gouvernement chrétien en Arménie, placé sous la garantie comme au Liban.»(8) Lors de la visite rendue à Layard, ambassadeur de Grande - Bretagne en poste à İstanbul, le 17 mars 1878, Le partiarche Nerses a affirmé ceci: «Nousn’avions aucune plainte à l’égard du gouvernement Ottoman, il y a un an; mais la victoire Russe a modifié la situation actuelle. Nous voulons une Arménie indépendante à l’est. Nous nous adressons à la Russie pour réaliser ce but si vous ne pouvez pas nous aider.» Et il aurait répondu "C’est Van, Sivas, Diyarbakır et Cilicie", à la question posée à savoir "Où est l’Arménie?" L’embassadeur a répondu: « Mais, vous n’êtes pas majoritaires dans ces endroits ». Le patriarche: « Nous le savons, mais à l’heure présente, la Russie gagne des terres à l’est. L’équilibre des forces entre La Russie et l’Empire Ottoman a changé. Nous devons penser à notre avenir. »(9) Et ainsi , il a exprimé les vraies intentions des Arméniens. Al la suite de la demande faite par les Ottomans, en vue de la paix, la guerre RussoOttomane de 1877 - 1978 a pris fin avec l’armistice conclu le 31 janvier 1878 à Edirne (11) et les conditions de paix ont été déterminées à Ayastefanos (Yeşilköy). Lors des pourparlers de paix en cours à Ayastefanos, Nerses Varjabedyan et certains notables Arméniens se sont adressés au grand-duc Nicolas, président de la délégation Russe et frère du tsar, et ainsi ils ont réussi à mettre dans le traité de paix, une clause évoquant les armenniens. La clause 16 du traité d’Ayastefanos, signé le 3 mars 1878 entre l’Etat Ottoman et la Russie évoquant l’existance d’un pays sous l’appelation "arménie" l’a fait admettre à l’Etat ottaman. Mais ce traité n’est pas entré en vigueur. Le patriarche Varjabedyan, informé à propos du fait que le traité d’Ayastefanos sera soumis aux modifications à Berlin, s’est mis en acte en faisant des démarches auprès des Etats participant au Congrés à réunir. Dans la poursuite de ce but , Horen Nar Bey, archevêque de Beşiktaş s’est rendu à St-Petersbourg (Russie) et a été reçu par le tsar Alexandre II. Horen Nar Bey a demandé au Tsar de continuer à protéger les Arméniens Ottomans et de défendre la Cause armenienne au congrès de Berlin. Une délégation Arménienne, placée sous la presidence de l’ex-patriarche Hırımyan s’est rendue dans les capitales Européennes (Rome, Vienne, Paris, Londres) pour gagner les hommes d’état à la la Cause Arménienne (Hai Tahd). Cette délégation avait un texte de projet contenant 7 points au total, préparé pour la fondation de l’Etat Arménien sur le territoire Turc.(11) Le patriarche Nerses Varjabedyan a adressé à Karakin Papazyan, président du Commité Arménien de Manehester, une lettre (B) dans laquelle il a exprimé sa gratitude à l’egard de la Russie, et l’espoir d’arriver à la prospérité morale et matérielle grace à l’Angleterre, et il a rendu visite , le 30 juin à Layard, ambassadeur d’Angleterre, en poste à İstanbul pour demander l’aide et le soutien de l’Angleterre en faveur du projet Arménien lors du Congès (14) . Le patriarche Nerses a envoyé aux Etats Puissants les statistiques tenues par l’Eglise, à propos de la population Arménienne vivant sur le territoire Ottoman, tout en falsifiant les chiffres. Par conséquent, cette question artifielle a été évoquée dans la clause 61 du Traité de paix, signé le 13 juillet 1878 à Berlin, sans modifacation importante de la clause 16 du traité d’Ayostefanes. Ainsi, la question Arménienne est définie comme "Question de Réforme" à résoudre à l’intérieur de l’Empire Ottoman, sous la supervision des grands Etats. Nuryaz Çeraz, participant au Congrès de Berlin avec l’ancien patriarche Hırimyan, à titre de traducteur secrétaire, a publié une brochure en 1879, en mettant l’accent sur le fait que les Arméniens ne devraient pas tomber dans l’état de désespoir avec ce qui est acquis au Congrès de Berlin, et a écrit ceci (15) : «Le Congrés de Berlin ..... a posé les fondements du bâtiment national (Etat Arménien) que nous construirons à l’avenir.... L’Europe nous a fourni des armes; nous devons les utiliser sans les laisser rouiller.... Avec le Congrès de Berlin, nous avons eu la mine d’or; il nous appartient d’exploiter ce gisement et d’obtenir l’or.» L’action armée est conseillée aux Arméniens et le soutien des Etats Européens est clairement indiqué dans cette brochure, comme on le voit. Le patriarche Nerses Varjabedyan est convaincu que la solution de la question passe par la révolution et le soulèvement et dans ce but, il a fondé la "Commission des Réformes"dans le patriarcat, pour les préparations nécessaires. Tous les Arméniens sont invités à participar aux soulèvements, par une circulaire envoyée par cette Commission aux archevêques, au milieu de l’année 1879. Cette cırculaire précise les actes à être assumés par les personnalités religieuses Arméniennes dans les villes (15). L’archevêque Mateos İzmirliyan, adjoint du patriarche Arménien à İstanbul, n’a pas croisé ses bras et il a envoyé les lettres aux évêques. Ces lettres metttent évidence la trahison du patriarcat et ses intentions consistant à faire tomber le gauvernement, à assurer l’intervention étrangère et à obtenir l’autonomie à la fin. (17) Hakkı Pacha, préfet de Sıvas, attire l’attention sur les points suivants dans les lettres datant de 1881 et 1882, dans les quelles les activités menées par le patriarcat contre l’Etat sont rapportées au Ministère de l’Interieur (17). 1. Le Patriarcat a commencé à envoyer des circulaires aux évêques indiquant les prépantifs de révolution et de soulèvement. 2. Le patriarcat a nommé les evêques et les prêtres jeunes et révolutionnaires en remplacement des évêques et des prêtres, relativement âgés, ayant peu de goût pour l’aventure, et conscients du fait que la révolution et le soulévement ne constituent pas une solution valable pour les Arméniens et que ce serait nuisible pour la communauté Arménienne (certains sont assassinés). 3. Le patriarcat a entamé des travaux afin de prouver auprès des Etats Européens que la population Arménienne est majoritaire dans "six villes", en mettant en œuvre le recensement qui devrait relever de l’autorité de l’Etat. 4. Le patriarcat procède, sous différentes appellations (Aide aux Arméniens en pénurie, paiement des dettes de Kudüs-ü Şerif etc.) à la collection d’impôt versé par les Arméniens et entame une campagne de propagande de grande envergure en faveur des Arméniens et contre les Turcs dans la presse Européenne. C’est dans ce but que les crimes ordinaires sont présentés comme assassinats des Arméniens, et les meurtres sans fondement sont annoncés. Bref , une campagne basée sur le mensonge et la falsification est mise en route. 5. Le patriarcat possède des milliers de lires (or) collectés sous forme d"aide" auprès de la population Arménienne. Avec une partie de ces fonds, les bandes armées, en provenance de la Russie, introduites dans chaque coin de l’est de l’Anatolie ont entamé des actes de terreur avec l’aide des militants locaux. 6. Les prêtres ont mis fin au sens du respect et de l’obéissance à l’égard des directives du gouvernement en empoisonnant l’esprit de tous les Arméniens, y compris les enfants placés dans les écoles Arméniennes, depuis 2 ou 3 ans. 7. Le patriarcat a joué le rôle d’avant-garde dans la fondation et la formation des comités, et il fournit des aides financières importantes. Il est utile de preciser que les comités sont sous la direction du patriarcat. Après le décès de Nerses Varjabedyan en 1884, Harutyun Vehabedyan (1885-1888) , archevêque d’Erzurum a été élu pour ce poste, comme patriarche. Vehabedyan n’a pas approuvé la politique suivie par Mığırdıç Hırimyan et Nerses Varjabedyan et il croyait à la futilité d’une politique mettant tout son espoir dans le soutien de l’Europe, pour l’amélioration de la sıtuation des Arméniens en Turquie. Les comités de rébeillon Arméniens ont élargi leur organisation pendant trois ans de patriarcat assumé par Harutyun Vehabedyan, en ouvrant des sections en Europe et en Amérique. Ainsi, le nationalisme Arménien, c’est-à-dire, le mouvement révolutionnaire revendiquant l’autonomie est passé entre les mains des partis révolutionnaires Arméniens, en même temps que l’Eglise. il a acquis une certaine eficacité, en étant organisé selon le modèle d’avant-garde européen; et le premier parti politique Arménien «Armenagan»disposant de son propre organe de presse, a été fondé en 1885 à Van (18). Et les Arméniens ont fondé leur premier parti marxiste en 1887 à Genève; ils ont pris, plus tard, en 1890, le nom de "parti révolutionnaire de Hınçak" (19). Lors du patriarcat de Horen Aşıkyan (1888-1894), archevêque du monastère d’İzmit, remplaçant Harutyun Vehabedyan, les faits divers ayant eu lieu dans les provinces ont été exagérés par les prêtres et présentés sous forme de "cruauté et de torture turques" avec la demande en vue de l’intervention étrangère. Mais , les comités Arméniens ont organisé un attentat contre la patriacrhe Horen Aşıkyan en reprochant à ce dernier de ne pas mettre en place les activités voulues par euxmêmes. Le patriarche a été seulement blessé lors de cet attentat, et il a démissionné après cet événement (20) . Mateos İzmirliyan (1894-1896), ancien patriarche armenien d’Egypte a été élu "patriarche Arménien d’İstanbul" à la place laisée vacante par Horen Aşıkyan, et cette situation a contenté les membres de Hınçak. Le nouveau patriarche a engagé et employé les membres et les fonctionnaires dépendant des Comités. İzmirliyan ne s’est pas contenté de propager les idées révolutionnaires et insurrectionnelles, il a critiqué sévèrement tous les actes du gouvernement et envoyé des rapports à l’Ambassade de Grande - Bretagne et aux journaux de Londres (21). Les insurrections destinées au but de l’indépendance Arménienne, se sont propagées avec la plus grande rapidité dans chaque province, à l’époque du patriarcat de Mateos İzmirliyan. (22). Ces insurrections ont été réprimées rapidement, grâce à l’habileté du Sultan Abdulhamid II. İzmirliyan qui a démissioné à la suite des événements en partant pour Jérusalem, a été désigné "patriarche" pour une deuxième fois lors de son retour à İstanbul (1908-1909). (24). PROCLAMATION DU GOUVERNEMENT CONSTITUTONNEL, COOPERATION EGLISE - TASNAK - HINÇAK Le patriarcat est devenu le lit des membres des comités après la proclamotian du gouvernement constitutionel II, les 23-24 juillet 1908. L’Eglise Arménienne a pris sa place dans la terreur postérieure au Gouvernement Constitutionnel. Le rapport envoyé le 3 décembre 1910, sous le No: 602, par le consul russe en poste à Bitlis, à l’Ambassadeur de Russie à İstanbul (24) met en évidence les relations entre I’Eglise et les membres de Taºnak. Le gouvernement est resté vacant après les événements du 31 mars 1909 à İstanbul; cela a fourni une occasion inespérée aux Arméniens. L’insurrection Arménienne mis en œuvre le 14 avril 1909, à Adana, à la suite des encouragements du prêtre Arménien Muºey, avait pour but de fonder un Etat Arménien dans la zone englobant Adana, Maraş, Mersin et İskenderun avec l’aide des comités de Hınçak, et en assurant l’intervention des Etats Européens (25). Approximativement, 20.000 ressortissants Turcs et Arméniens sont morts lors des événements d’Adana durant 13 jours, et le prêtre Muşeg a pris fuite le 2e jour de l’insurrection en partant pour Alexandrie. Le 29 mai 1909, Mateos İzmirliyan, patriarche Arménien d’İstanbul, a quitté İstanbul pour prendre le poste de cathoguigos, laissé vacant par le décés de Mığırdıç Hırinyan, cathogigos d’Eçmiyazın en octobre 1907, en étant remplacé par Yegıçe, Turyan (1909 1911) (26). Et plus tard, Hovannes Arºaruni (1912-1913) a été élu patriarche (27). REGLEMENT CONCERNANT CATHOGUIGOS ET PATRIARCAT ARMENIENS Les activités menées par le patriarcat Arménien pour diviser le pays Ottoman ont nécessité de modifier les droits reconnus par l’Etat au patriarcat Arménien en 1863, avec la promulgation du Règlement concernant la Communanté Arménienne. Une seule autorité englobant le cathoguigos et le patriarcat au sein d’une seule et même instance a été créée, le 10 août 1916 avec l’entrée en vigueur du Règlement concernant le catholigugos et le Patriarcat Arméniens (28), en remplacement du Cathoguigos ayant un rang supérieur et étant une entité d’ordre ecclésiastique et du patriarcat ayant une particularité semi-religieuse, semi-politique et semi-administrative. Ainsi les deux cathoguigos (sis et Akdamar)et deux patriarcats (İstanbul et Jérusalem) qui existaient dans l’Empire Ottoman, ont pris fin, et une seule instance de catguigos et de patriarcat les ont remplacés, avec le siège à Jérusalem, loin de la capitale de l’Etat. Les assemblées du patriarcat ont été modifiées., l’assemblée Générale formée de 140 personne a été remplacée par une assemblée religieuse formée de 12 membres et une Assemblée Mixte. L’Etat Ottoman a voulu interrompre les relations et les liens entre le Catholiguigos d‘Eçmiyazin, la Russie et les Arméniens Ottomans, avec ce nouveau règlement. Ainsi on a voulu mettre les Arméniens Ottomans à l’abri de la tutelle morale de la Russie. L’Empire Ottoman est sorti vaincu de la première Guerre Mondiale, et ses terres ont été occupées, en application des clauses de l’armistice de Montreaux conclu le 30 octobre 1918 avec les Etats de l’Entente. Ainsi , une nouvelle phase sera entamée pour la libération de la Patrie et la fondation d’un nouvel Etat, qui sera la République de Turquie. TRAVAUX DU PATRIARCHE ZAVEN EFFENDI L’armistice de Montreaux est devenu un pas important pour l’atmosphère propice à la crétion de l’Arménie. Le patriarche Arménien Zaven Effendi (29) qui est venu le 6 décembre 1918 à İstanbul, conformément aux clauses du Réglement de 1918 a mis en place une organisation pour la fondation d’une Arménie indépendante (30), a collecté des fonds, des armes et des munitions, en recevant le soutien du patriarcat grec dans une large mesure (31) Bogos Nubar Pacha s’est adressé, le 30 novembre 1918, aux Etats de l’Entente, en tant que représentant des Arméniens de Turquie pour la fondation d’une Arménie indépendante, placée sous la garantie des Etats de l’Entente (32). D’autre part, Le patriarche Zaven Efendi est parti d’İstanbul, le 12 février 1919 pour Paris et de là pour Londres pour mener des travaux en vue de la réalisation du même but. Zaver Effendi a informé Bogos Nubar Pacha,et a eu des entretiens avec Lord Cevil, Lord Curzon et son adjaint Lard Harding, avec le Français Chambon et le premier-ministre Grec Venizelos (33). Il a rendu visite au roi George V. Pour exprimer la gratitude des Arménies (34) il a eu des entretiens avec le président de la République et le premier-ministre Français lors de son retour de Londres à Paris, et rentré avec beaucoup d’espoir.(35) Après la fondation de la République de Turquie et l’inexistance d’une question dite "Arménienne" après la signature du traité de Lausanne, l’Eglise Arménienne en Turquie s’est opposée à toutes les initiatives de la Diaspora Arménienne, susceptibles de Créer des ennuis pour la Turquie. Le patriarcat Arménien montre toujours, à l’heure actuelle, ses réactions faces aux allégations du prétende génocide Arménien. D’ailleurs, Dikran Kevorkan, président de l’Eglise Arménienne de Kandilli a affirmé les propos suivants, au sujet du génocide et de la déportation et des propagandes mises en œuvre au courant de 6 derniers mois, lors de sa participation à un programme télévisé (Ceviz Kabuğu), le, 7 octobre 2000: «Le génocide et la déportation ont des significations différentes. Les jeux des impérialistes, les rêves apolitiques des dirigeants Arméniens (mass-média, eglises, ecclésiastiques) ont provoqué ces faits. Le patriarche est une autorité religieuse. C’est une erreur de demander l’avis du patriarche sur en sujet politique et cette erreur est commise. L. ASALA et le PKK ne pouvaient rien faire sans le soutien des puissances impérialistes.» Kevorkan a le point de vue suivant à propos des allégations relatives à l’assimilation: «La Turquie est le pays où les Arméniens conservent leur identité avec la plus grande aisance et de la manière la plus forte, dans le monde entier. A l’heure actuelle des arméniens de la Diaspora vivant dans les pays étrangers luttent sous des noms changés. Car, dans ces pays , il y a une lutte pour faire fondre, disparaitre la culture d’une communauté sous le poids d’une autre culture. Les Arméniens de la Diaspora savent que les messes dominicales dans certaines Eglises de l’Amérique se déroulent en langue Anglaise et les Arméniens perdent leur langue maternelle. Vous êtes un mauvais homme quand vous dites cela. C’est pour cela que nous exprimons notre désolation en tant que ressortissants Arméniens de Turquie. Pourquoi? Car, on fait tort à l’esprit de la Libération Nationale, hérité d’Atatürk C’est le jeu de ceux qui sont à l’extérieur.Le En tant que ressortıssants vivant en Turquie, nous pensons qu’un tort est commis. Les Arméniens ne devraient pas servir d’alibi s’ils étaient assez intelligents.» REFERENCES: 1. İlber Ortaylı, Tradition de l’administration locale de “Tanzimat” à la Républipue, İstanbul, 1985, p. 73. 2. Voir. Erdal İlter, la Perspective de la Question Arménienne et les émentes de Zeytûn (1780 - 1880), Ankara, 1988, p. 97-115. 3. Les rangs sprituels de l’Eglise Arménienne sont les suivants. Cathoguigas, patriarche, évêque (Vepiskopos), var tabez, prêtre. 4. Esat Uras, Ibid p. 417. Louise Nalbandion, Ibid. P. 53, Kâmuran Gürün, Ibid. p. 62, 74b 5. Par Arménie, on en tend l’Anatolie de l’est, dans ce contexte. Mais, ile est admis par la communauté scientifique que L’Arménie est un terme géographique sans être ethnique. Le terme d’Arménie qui signifie “région haute, élevée et montagneuse” ne sera pas vu à partir du XIII e siècle et il sera appelé “pays des Turkmènes”. Pour plus d’information, à voir; H. Kemal Kürközü, Pays des Turkmènes (Anatolie de l’est) et les effets de l’impérialisme, Ankara, 1985, p. 112; Kamuran Gürün, Ibid, p. 1-9; Mehlika Aktok Kaşgarlı, Ibid. P. 329, Tuncer Baykara, Introduction á la géographie historique de l’Anatolie, Division administrative de l’Anatolie, 1, Ankara, 1988, p. 24-25. 6. Esat Uras, bid., p. 417, Salahi Ramidan Sonyalı The Ottoman Armenians, p. 41. 7. la Cilicie est la région qui reste entre les monts Taurus, les monts Amanos et la Méditerrannée. Sur le plan administratif, la Cilicie est le non donné á la province d’Adana au temps de l’Empire Ottoman. Les frontières de la Cilicie ont changé de temps à temps. 8. F.O. 424/70, No. 134/1 Zikr. Bilal Şimşir, British Documents on Ottoman Armenians (1850-1880), Vol. 1, ankara 19, 22, p. 173. Document No: 69. 9. Kamuran Gürün, Ibid. P. 99 10. Nihat Erim, Droit international et textes de l’histoire politique; Traités de l’Empire Ottoman, C. 1. Ankara, 1953, p. 381-385 11. Pour l’ensemble du projet, à voir; Esat uras, İbid p. 459-485; Enver Ziya Karal, Ibid, C. VIII. P. 132, L’Angleterre et les Arméniens (1939-1904), p. 19-22 12. Pour le texte de la lettre, à voir: Esat uras, Ibid, s. 485-486. 13. Kamuran Gürün, Ibid, p. 104 14. Turkey. No: 4 (1880), No: 118/1 Zekr. Bilal Şimşir, Ibid. p. 602-606, document No: 309 15. Mehmet Hocacıoğlu, Les Cruautés Arméniennes et les Arméniens dans l’histoire, İstanbul, 1976, p. 181-182 16. Pour le Contenu de la lettre, à voir: Aspirations et Agissements Revolutionnaires des Comités Arméniens, p. 308310. 17. Mehmet Hocaoğlu, Ibid, p. 182-185 18. Louise Nalbandian, Ibid, p. 90 19. Louise Nalbandian, Ibid, p. 104, 117 20. Esat Uras, Ibid, p. 724-725, pour la lettre de menace envoyée par le comité de Hınçak à Horen Aşıkyan; à voir; aspirations et Agissements des Comités Arméniens... p. 310-311 21. Hüseyin Nazım Pacha, Histoire des Evénements Arméniens, I, Ankara 1994, p. 66 22. Pour l’ordre chronologique des Emeutes, à voir: Kâmuran Gürün, Ibid. P. 139-159 23. Esat Uras, Ibid, p. 833, Salahi Ramsdon Sonyel, Ibid. p. 281. 24. Aspirations et Agissements Révolutionnaires des Comités Arméniens.., p. 95-103 25. Pour plus d’information à propos des événements Arméniens d’Adana en 1909, à voir: Cemal Pacha, Mémoires (1913-1922), İstanbul, 1922. p. 249-256; Esat Uras, Ibid, p. 810-829, Mehmet Asaf, les événements Arméniens d’Adana en 1909 et mes souvenirs, préparé par İsmet Parmaksızoğlu, Ankara, 1982, Salahi R. Sonyel, “The Turco Armenian Adana Incidents in the light of secret British Documents (Suly, 1908-December - 1909) Belleten, No: 20 (décembre 1987) p. 1291 - 1338 26. Jacques de Margan, Ibid. p. 369, Raymond H. Kevorkian - Paul B. Paboudjian, les Arméniens dans l’Empire Ottorman, Paris 1992, p. 29 27. Jacques de Morgan, Ibid, p. 369. 28. Bo A,DUIT, No: 67/1-1, pour la traduction du Règlement en langue française, à voir: Hrant Vartabed, L’Empire Ottoman et l’indépendance de l’Eglise Arménienne, Publications du Dagjar, No: 2, Constantinople 1917, s. 80-94. 29. Zafer effendi assumant les fonctions d’éveque de 1898 à 1906 à Erzurum, en 1910 à Van, et de 1910 à 1913 à Diyarbakır a été désigné “patriarche Arménien d’İstanbul en 1913 et il a été envoyé en 1916 à Bagdad en raison de ses agissements nuisıbles et il est rentré à İstanbul en 1918 á la suite de la conclusion du traité de Montreaux. Pour plus d’informations, à voir: Christopher J. Walker, I bid p. 426-447, à voir aussi: Zeki Sarıhan, Journal de la guerre de la Lıbération, I, Ankara, 1993, p. 136-137 30. M. Kemal Atatürk, Discours, I, 1919-1920, İstanbul, 1967, p. 2; Selahattin Tansel, de Montreaux, à Mudanya, I, Ankara, 1973, p. 106. 31. Ergünöz Akçora, Associations utiles et nuisibles fondeés pendant les anneés de la lutte de l’Indépendance” TDTD; No: 4 (Avril 1987), p. 20 32. Pour le texte de la demande de Bogos Nubar Pacha, à voir: Esat Uras, Ibid, p. 923-924 33. Esat Uras, Ibid, p. 943 - 944 34. Esat Uras, Ibid, p. 943 - 944 35. Esat Uras, Ibid, p. 943 – 94 LES ACTIVITES DES MISSIONNAIRES On sait que les premiers missionnaires, venus en Turquie étaient protestants et membres de “British and Foreign Bible Society” et que cette organisation fondée en 1804, a envoyé des missionnaires en Anatolie à partir d’İzmir. Les missionnaires Américains ont commencé à venir à partir de 1819. Les missionnaires dépendant de 7 églises Américaines et de 4 différentes églises Anglaises sont dispersés sur le territoire Ottoman en 1896. Il y a eu 176 missionnaires Américains avec 869 assistants locaux. Les principales villes Anatoliennes où se trouvait une mission, sont les suivantes: Bursa, İzmir, Merzifon, Kayseri, Sivas, Trabzon, Erzurum, Harput, Bitlis, Van, Mardin, Antep, Maraş, Adana, Hacın, Ankara, Yozgat, Amasya, Tokat, Arapkir, Malatya, Bolu, Diyarbekir, Urfa, Birecik, Elbistan, Tarsus. Les activités des missionnaires ont joué un rôle important dans la préparation du terrain propice pour les émeutes, bien qu’ils n’aient pas soutenu les émeutes Arméniennes. Les activités des missionnaires ont occupé une large place dans les rapports venus des provinces pendant et après les émeutes. REFERENCE: Gürün, Kamuran, Dossier Arménien, TTK imprimerie, Ankara, 1983, p. 40-44, LA PROPAGANDE Nous pouvons affirmer facilement que la propagande est un des domaines où la faiblesse des Turcs se manifeste le plus. Il en était ainsi pour l’Etat Ottoman aussi. Rien n’a changé à cet égard dans le République de Turquie. Les activités menées par les Turcs dans le domaine de la propagande sont restées limitées aux réponses données aux allégations mensongères et aux écrits ; en d’autres termes, il ne s’agit que des efforts d’ordre passif, destinés à l’auto-défense. Une telle attitude a permis à la partie adversaire d’agir en grande liberté. L’année 1923, marque l’apogée des propagandes menées contre la Turquie et les Turcs tout particulièrement aux Etats-Unis d’Amérique. Powell en explique les raisons de la manière suivante: «Nous pouvons affirmer que l’animosité à l’égard des Turcs, bien enracinée, est liée á ces motifs: Le premier motif concerne la politique cruelle appliquée à l’égard de la minorité chrétienne et de la communauté Arménienne en l’occurance, dans le passé; le deuxième concerne les préjugés d’ordre religieux et la propagande politique et il est assez difficile de déterminer les frontières entre ses deux facteurs, et le troisième motif est la déception éprouvée devant la réapparition d’un pays que nous avions considéré comme divisé et vaincu, et enfin leur refus permenant et insistant de se défendre.» Powell évoque ce dernier motif à la page 32 de son livre et rapporte les propos suivants de Vahdettin qu’il a rencontré en été 1922 au Palais de Yıldız : « Vos journaux et revues ne publient pas un article écrit par un Turc, et votre peuple ne lit pas un tel article même s’il est publié, et il n’y croit pas, même s’il le lit. Pourrait-il trouver des auditeurs, si l’on envoie une porsonne qualifiée aux Etats - Unis, pour exposer le point de vue Turc dans votre langue ? » Les propos du monarque sont justes. D’ailleurs, nous trouvons à la page 1o, les propos suivants d’une personnalité religieuse de New England dont le nom n’est pas indiqué : « Je ne veux pas entendre la vérité à propos des Turcs, j’ai changé mon opinion à leur propos depuis longtemps. » Mais, l’arrivée à un tel point, résulte du silence permenant des Turcs, des propagandes hostiles, des facteurs religieux et des calculs d’ordre politique. Mais, la conception formulée sous cette forme ”ce ne sera ni publié, ni lu, ni pris en considération” a donné lieu au développement d’une cause négative en facilitant la propagande des adversaires ; il faudrait noter qu’il y a une tendance à croire à la véracité d’une information et d’un manière générale. Il est évident que le facteur religieux et politique a favorisé le développement d’une atmosphère anti-Turque. Avec l’İntervention d’une propagande orientée et efficace, l’information juste et vraie a complètement disparu . Le livre en question contient des propos qui confirment cet aspect : «Les faits de cruauté sont exagérés d’une manière démesurée. Certains de cas faits appartenant à la dernière période n’ont jamais eu lieu. Un des represantants de presse de L’organisation d’Aide Américaine a clairement affirmé devant ses amis qu’il pouvait seulement des informations anti-Turques aux Etats-Unis, en raison du fait que cela rapportait d’argent. » Cela pourrait paraître assez abstrait. Il serait utile d’en donner quelques exemples: « Après la publication de l’information concernant l’attaque visant la Banque Ottomane et les attaques contre les Arméniens, en Europe, certains dessinateurs des journaux illustrés ont été envoyés à İstanbul pour mettre en dessin les faits de cruautés. Le défunt Melton Prior, célèbre correspondant de guerre était parmi eux. Il était assez énergique et déterminé ; il ne restait pas soumis aux faits, il a dit qu’il était dans une situation délicate en raison de sa mission spéciale. Informé à propos des faits cruels, les gens attendaient les photos. Les Arméniens morts étaient enterrés, personne ne touchait les femmes et les enfants, et l’Eglise Arménienne était intacte, ainsi la question de savoir comment trouver tout cela, se posait. Et il refusait d’inverter des faits qu’il n’avait pas vus et il estimait les Turcs et il était honnête. Mais, les autres n’étaient pas si honnêtes. Et j’ai vu les photos montrant les femmes et les enfants assasinés dans une église, publiées dans un journal illustré İtalien.» «Une des personne dont le nom est évoqué en premier chef en ce qui concerne les mesures cruelles mises en application à l’égard des Arméniens est Müºir ªakir Pacha, chargé des travaux d’amélioration et de réforme en Anatolie. L’information concernant ce maréchal qui se trouvait en octobre 1895 à Erzurum, lors du Soulèvement, en donnant une heure et demie, et même deux heures, selon une autre version, avec une montre à la main, avait circulait dans le monde entier. En tenant compte du but de notre voyage, nous avons rendu visite à MM. Graves, consul d’Angleterre, Mehmet Şerif Rauf Pacha, préfêt, Rowueferier, consul de France, et M.V.A. Maximov, consul général de Russie. Et nous avons posé la question à toutes ces personnalités, en ce qui concerne la véracité de l’information répandue à propos de Şakir Pacha. M. Rowueferier a affirmé que ces histoires risibles étaient inventées, en proférant des propos élogieux concernant Şakir Pacha.» «M. Maximov, consul de Russie a dit ceci: Il ne n’apportient pas de démentir des histoires de ce genre. Main, je peux vous dire que Şakir Pacha est une brave personne et un homme de bon cœur. Je le connais depuis des années , il est mon ami. Mr. Graves, consul d’Angleterre a fait cette affirmation à ce propos: à l’époque, je n’étais pas ici. Je n’ai pas parlé à Şakir Pacha à ce propos. Mais le préfet a démenti ses faits. C’est suffisant pour moi. Car je crois, sans hésitation, à ce que Rauf Pacha a dit.» «j’ai demandé à Mr. Graves s’il pensait que les massacres auraient pu avoir lieu si les révolutionnaires Arméniens n’avaient pas provoqué la population Armérienne. Il a répondu: Sans doute, Non. Même, un seul Armenien n’aurait pas été tué.» Mais, ces informations n’ont jamais trouvé d’écho dans la presse occidentale, Comme c’est exprimé dans les lignes ci-dessous: «Mss. Annie T. Allen et Mss. Florence Billinfs, représentantes de l’Association Américaine «Near East Relief’s» ont envoyé, en fin octobre (1922), au siège de l’association se trouvant à İstanbul, un rapport qu’elles avaient préparé à propos de la situation des villages incendiés par les Grecs lors du retrait. L’Association n’a pas publié ce rapport, comme M. Llyod, George n’a pas publié le rapport Bristol à propos des actes cruels commis par les Grecs à İzmir.» En effet, Llyod George, n’a pas publié le rapport Bristol. «Le fait qu’ils n’ont pas voulu publier le rapport, n’est pas incompréhensible. En plus, M. Venizelos a usé de tout son poids. Le représentant Grec s’est opposé à la publication des faits établis avec la tenue secrète des témoins. Cette façon d’agir concernait les autorités locales des Grecs, sans relation avec la Commission Occidentale. Ceux qui mettaient à jour les informations susceptibles d’avoir des résultats négatifs pour la Grèce vivaient dans les régions sous l’occupation Grecque et on ne pouvait pas les laisser à merci des représailles grecques. Les mêmes soucis étaient valables pour la cruauté Allemandes en Belgique et le rapport Bryce concernant le traitement auquel les Arméniens sont soumis dans Empire Ottoman. Les gouvernements alliés n’avaient vu aucun inconvénient à la publication des rapports en question malgré les mêmes raisons valables.» Le Rapport Byree évoqué par Toynbee est le Livre Bleu des Anglais dont il est l’éditeur. Mais, bien que rarement, il y a eu des situations contraires. Les anglais ont dû évacuer Baku, le 18 septembre 1918. Les journaux ont parlé de la trahison des Arméniens en rapportant cette information. Le Service de propagande anglais a été sais d’inquiétude d’une manière sérieuse, tout en rastant dans l’obligation d’effacer l’effet d’une telle nouvelle. Le mémorandum, preparé dans ce but, contient les lignes suivantes, particulièrement importantes: «Faire tomber le crédo des Arméniens signifie l’affaiblissement de la Cause anti-Turque. Il est devenu très difficile de mettre fin à la conviction que le Turc est un être noble, soumis aux catastrophes. Cette situation ravivera cette conviction en nuisant au préstige des Arméniens, des Sionistes et des Arabes (...) Le traîtement auquel les Arméniens sont soumis par les Turcs, est un capital important entre les mains du gouvermement de sa Majesté, pour faire accepter à l’opinion publique dans le pays et à l’étranger, la solution radicale de la question concernant les Turcs» Il serait utile de voir l’organisation mise en place par les Anglais dans ce but, pour bien comprendre l’importance de la propagande : «Le premier propos que j’ai entendu au sujet de l’office de la propogande, concerne la nécessité de répondre à la propagande entamée par les Allemands avec la distributrion de brochures aux voyageurs, dans les rues de l’Amérique, évoquée par M.T.P.O’ Connor devant L loyd George après un déjeuner dominical en août 1914, au walton Health Golf Club. M. Llyod George de répondre: Occupe-toi de ce travail. Pense à ce que Charlie pourrait faire. Et Mesterman l’a admis.» Mr. Mesterman est un ancien membre du Conseil et fait partie de la chambre des Communes. On sait que M. Mesterman a fondé un bureau de propagande après cette date en prenant la direction. L’existence du Bureau a été tenue secrète. M. Masterman a démissionné de son poste dans la Commission de l’Assurance de Santé Nationale en transformant ‘Wellington House” en siège et le bureau est évoqué sous l’appelation de “Wellington House” dans les documents. Le domaine de fonctionnement de “Wellington House” est défini de la manière suivante: «Faire connaitre la cause des alliés, les efforts déployés par les Anglais, les exploits et les travaux effectués de la Navale, de l’Armée, et de la flotte de commerce, les possibilités économiques et militaires, les causes et les buts de la guerre, les cruautés et les crimes de l’Allemagne et de ses alliés, la Cause de la Belgique et les faits inhumains de la guerre des sous-marins. Et les moyens utilisés sont des livres, brochures, revues, diagrammes, cartes, affiches, cartes postales, photos, tableaux, dessins et expositions.» Le Bureau a une publication quotidienne de 17 millions exemplaires, seulement en Angleterre et la revue bimensuelle en est exclue. Le 3. Rapport contenant 118 pages, publié à propos des activités du Bureau Masterman, inclut une liste des livres et des brochures imprimés à la fin de le première moitié de l’année 1916 est de 182. Max aitken, William Archer, Balfour, James Bryc, E.T. Cook, conan Doyle, Alexander Gray, Archibald Hurd, Rudyard kipling, A. Lowenstein, C.F.G. Masterman, A.S. Toynbee, H.G. Wells figurent parmi les auteurs. Un des 3 livres écrits par Toynbee, porte le titre suivant: " Oppression exercée sur les Arméniens " Les réferences figurant dans le Livre Bleu imprimé par le Bureau Masterman et réimprimé par une maison de publication Arménienne en 1975 , aux Etats-Unis d’Amérique sont essentiellement les journaux Arméniens "Haziran" publié à Tiphlis, "Armenia" à Marseille, "Ararat" à Londres, "Gotchnag" à New York et le Comité Arménien aux Etats-Unis. Les références utilisées dans la Préparation du livre sont assez éloquentes pour le définir. Il serait utile de rappeler que les Arméniens d’İzmir et d’İstanbul qui n’ont jamas été soumis à la déportation, sont presentés comme étant déportés , dans ce livre. Egalement, il serait utile de reprendre certaines citations de 2 auteurs ayant fait des études à propos de la manière dont le matériel de propagande a été rassamblé. L’un de ces auteurs est Arthur Ponsoby et son livre porte le titre «Mensonges Pendant la période de la Guerre» Ponsomy était membre du parti libéral à la Chambre des Communes de 1910 Jusqu’en 1918 et il a adhéré au parti travailliste plus tard. Il est contre la guerre. Il a publié son livre en 1928. Il fait des observations ıntéressantes à propos du recours à la propagande : «Le ministre de la Guerre a fait une circulaire pour inviter les militaires à préparer des rapports concernant l’ennemi à propos des faits de la guerre en précisant que l’exactitude des faits, ne présente aucune nécessité, et que l’existence d’une probabilité normale est suffisante » (page 20) «Les memsonges relatifs aux cruautés sont les plus valables: On ne peut pas faire la guerre sans cela, en particulier dans ce pays (Angleterre) et aux Etats Unis d’Amérique. Le fait de dénigrer l’ennemi est un acte patriotique.» ( page 22 ) «Le temoignage des gens ne peut pas engendrer la confiance dans les faits sans résultat. La déclaration faite par un individu reste sans valeur, ni effet, au moment où les préjugés, les enthousiasmes, les convoitises et le patriotisme se trouvent pêle-mêle. Il est impossible de couvrir les histoires de cruauté. Ces faits ont été répétés pendant des jours et des jours, au moyen des brochures, des affiches, des lettres et des discours. Les personnalités célèbres qui hésitent à condammer leur ennemi en raison de l’absence de preuve, n’ont pas hésité à servir d’avant-garde pour accuser une nation d’avoir commis tous les crimes possibles et pensables. » (page 129) «Une photographie prise au moyen d’un appareil de photo est très efficace pour convaincre. On ne peut pas imaginer un autre objet plus authentique qu’une photo instantanée. Personne ne doutera de l’authenticité d’une photo. Leur fausseté ne peut être établie qu’avec retard. Le montage des photos pendant la période de la guerre est devenu une grande industrie. Tous les Etats l’ont fait. Mais, les meilleurs experts étaient les Français. »(page 135) «Plusieurs photos ont été prises lors des massacres de 1905 en Russie. Une des photos appartenant à une ligne de cadavres entourés de gens, a été publié le 14 juin 1915, dans le Miroir sous le titre suivant: crimes commis par les troupeaux allemands en Pologne. Plusieurs faits similaires ont été publiés dans les journaux. » (page 136) Le deuxième auteur est Allen Lane et son livre porte ce titre: «Gardez le feu allumé, dans la maison » La première page du livre reproduit le discours prononcé par le président Américain Coolidge devant l’Association des Journalistes . Le Président affirme ceci: « La propagande essaie de refléter certaines parties des faits,de couper les liens et de faire apparaître les conclusions improbables.» Certains passages extraits du livre sont les suivants: «Le but de la propagande est de simplifier. Les méthodes établies par les organisations et les organes d’information, chargés de propagande créent un mode de pensée de rendre inadmissibles et justes les affrontements au moyen des répétitions. Le propagandiste crée des descriptions simples auxquelles la population peut prêter foi facilement. Le but est de mettre les preuves à la dispositiron des hommes simples conformément à ce qu’ils souhaitent sans pouvoir trouver ni confirmer, comme Gobbels l’indique pendant la guerre suivante.» (page 3) «Cela crée un comportement attendu de la part de l’ennemi, selon les prejugés établis, au temps de guerre. Et cela nécessite de dissimuler les informations susceptibles de rendre l’ennemi symphatique et de présenter celui-ci pour provoquer l’aversion à son égard» (page 3) «Les histoires de cruautés apparaissent pendant toutes les guerres. Le but est de créer une apparence attirant l’aversion et la peur inspireés par guerre» ( page 3) «La guerre est présentée comme juste et raisonnable avec l’aide des idéaux universels tels que liberté, justice, démocratie, christianisme; il s’agit des valeurs admises par tous.» (page 4) «Les histoires cruelles les plus caractéristiques sont venues des correspondants les plus éloignés du théâtre de guerre. Ce sont des histoires relatées, et cela d’une manière inchangeable. Pour la plupart du temps, ce sont des histoires entendues pour la plupart du temps, ce sont des histoires entendues des autres » (page 84) On peut finir ce chapître avec une phrase de CF. Nixon Johnson: «Nous n’hésitons pas à répéter que le but visé avec ces histoires de massacre total est d’orienter la politique, en dernière instance. Par censéquent, nous n’avons pas besoin de présenter une nation étant de la même religion que la nôtre et ayant des liens d’alliance avec nous, comme étant honnête à partir des preuves exagérées dans une grande mesure, sans être inventées entièrement.» REFERENCE: GÜRÜN, Kamuran, Dossier Arménien, TTT Basımevi, Ankara, 1983, p. 40-44