CLAUDIO AMBROSINI - “IL canto della pelle (SEX unlimited)”

Transcription

CLAUDIO AMBROSINI - “IL canto della pelle (SEX unlimited)”
Après une réinterprétation du jugement divin dans "l Giudizio
Universale" (1996), et une "revisitation" de l'histoire de l'origine du
monde dans "Big Bang Circus" (2002), Claudio Ambrosini achève un
cycle d'opéras en créant, dans le cadre de la Biennale Musiques en
Scène produite par Grame à Lyon, "il canto della pelle (SEX unlimited)" : le sexe est cette énergie vitale, cette force "occulte" et souterraine qui met l'univers en mouvements. L'opéra est conçu
comme un voyage spirituel et culturel, traversé de plusieurs dimensions principales : la nature, la religion, la société et l'art. D'autres
aspects parallèles sont présents, comme en musique, dans les
formes "rondo" ou "sonate". L'amour, la science, la mythologie
constituent ces moments intermédiaires. Le livret, polyglotte, écrit
par le compositeur, comprend de nombreuses références poétiques et littéraires (W. Blake, W. Whitman, E. Dickinson, poèmes italiens du XVe siècle, textes du XIe siècle..), et utilise plusieurs
langues, y compris des langues anciennes: Grec, Latin, Sanskrit... De
nombreux personnages évoluent tout au long de l'œuvre, des plus
allégoriques, à ceux de la vie, de la rue. Les mots, les images et les
hommes guident ainsi le spectateur-auditeur. L'idée "d'expérience"
et de passage, d'une émotion ou d'un climat musical à un autre, peut
être expérimentée de manière sensible, et nous renvoie toujours à
un état personnel, unique, intime. Entre un acte de reproduction et
un acte de perversion, "il canto della pelle" chante le désir sexuel
comme le ressort du monde en mouvement, dans l'histoire et le
quotidien.
(D'après les propos de Claudio Ambrosini)
CLAUDIO AMBROSINI “IL canto della pelle (SEX unlimited)”
Melodramma giocoso in due parti e un labirinto
24 MARS 2006
21h, Amphithéâtre - de l’ Opéra national de Lyon
25 MARS 2006
18h, Amphithéâtre - de l’Opéra national de Lyon
26 MARS 2006
14h30, Amphithéâtre - de l’Opéra national de Lyon
.
Opéra de chambre pour quatre voix solistes, une comédienne,
un danseur, ensemble instrumental, vidéo et sons électroniques.
Création
Commande de l’État pour l’Ensemble Orchestral Contemporain.
Claudio Ambrosini, conception, livret et musique
Peter Beat Wyrsch, mise en scène
Evelyn Straulino, scénographie et costumes
Herbert Cybulska, création lumières
Thomas Krol, vidéo et traitements images
Mercedes Blasco / Joe Togneri / Fabrica, vidéo et traitements images
Franck Berthoux, assistant musical et conception dispositif sonore /
Grame
L'atmosphère scénique de ll canto della pelle (SEX unlimited).
Les personnages: quatre chanteurs qui interprètent de nombreux
rôles, une comédienne (une jeune femme) jouant le rôle d’une
entraîneuse et un danseur, "spectateur".
Le sol de la scène est blanc. Un écran incliné et ouvert sur un côté
est installé en fond de scène. L’atmosphère est tendre et douce. Les
musiciens sont sur scène.
L'action : le début de l’opéra se déroule dans une atmosphère gaie
et espiègle. La soirée entière est imprégnée de cette ambiance.
Un visage sérieux apparaît, comme dans un monde étrange. Un
homme indien apporte de l'eau sur scène. L'eau, scintillante, s’avance. Un mur de paillettes multicolores, telles des gouttes de pluie,
semblent tomber sur les corps de deux femmes. Elles célèbrent
leurs corps, l'humidité de leurs peaux exhale le parfum de leurs
formes. Elles semblent se confondre avec l’image d’un temple
indien, "mur de l’amour". Le "spectateur" (danseur) respire avec
elles.
Changement soudain : un mur de pierres, un mur "médiéval" sépare un homme et une femme, qui paraissent tourmentés. Ils se désirent terriblement, ils souffrent dans de sombres donjons, leurs
corps ont soif l’un de l’autre, mais ils n’ont aucune chance de se
rejoindre. Leur spiritualité est la plus forte. La solitude de leurs
âmes reflète un paysage perdu, sans fin. Le "spectateur" (danseur)
respire avec eux. Il ôte très lentement ses vêtements. Il se met à
danser, entièrement nu. Il est en harmonie avec lui-même. Il reconnaît son reflet dans l'eau. L'eau se met en mouvements, son identité surnage, qui est-il et que ressent-il?
L'homme est beau et désirable. La femme est complètement folle de
lui. Mais il ne semble pas la voir, bien trop amoureux de son corps.
Une autre femme observe la femme excitée. Elle la désire. Chacun
demeure sur soi, plein de désir.
Ensemble Orchestral Contemporain - Percussions Claviers de Lyon
(Fabrice Philippe, flûtes – Hervé Cligniez, clarinettes – Didier
Muhleisen, cor – Gérard Lecointe et Raphaël Aggery, percussions –
Roland Meillier et Véronique Lemay, piano et clavier électronique –
Jérémie Siot, violon –Noémie Boutin, violoncelle – Michaël Chanu,
contrebasse)
Direction, Stefano Celeghin
Avec les Solistes de Lyon - Bernard Tétu :
Annie Vavrille, mezzo-soprano,
Philippe Do, ténor, Claude Darbellay, baryton-basse
et Sonia Visentin, soprano
Anna Schmutz-Lacroix, comédienne
Andonis Foniadakis, chorégraphe et interprète
Production déléguée et musicale : Grame, centre national de création musicale / Lyon
Production scénographique : Pocket Opera Company Nuremberg
Production vidéographique : Fabrica / Trévise
En co-production avec : Ensemble Orchestral Contemporain, Choeurs et Solistes de Lyon
Bernard Tétu,
Kulturforum du Stadttheater Fuerth.
Avec le soutien du programme Culture 2000 de l’Union Européenne, de la Fondation
« Beaumarchais », du Fonds de Création Lyrique et la collaboration des Percussions Claviers
de Lyon, de l’Opéra national de Lyon, de l’Institut culturel italien de Lyon, du Goethe-Institut
de Lyon et du Centre de la Voix.
Noir : deux ridicules personnages, gras, grotesques et cruels, munis
d'instruments médicaux entrent en scène. Ils essaient mutuelle1
tat d'une recherche instrumentale et stylistique personnelle.
Ses œuvres ont été commandées par plusieurs radios européennes,
théâtres ou institutions, comme le Ministère français de la Culture,
Musica Milano, la Biennale de Venise, le Festival des Nations,
l'Itinéraire... et ont reçu de nombreux prix.
Il a participé à de nombreux festivals et manifestations de musique
contemporaine, notamment : la Biennale de Venise, des festivals à
Avignon, Strasbourg, Bruxelles, Helsinki, Huddersfield, Stockholm,
Vancouver, Montréal, New York, Los Angeles, Sydney. Sa musique a
également été présentée lors de concerts à l'IRCAM à Paris, à la
Scala de Milan, à la fondation Gulbenkian à Lisbonne, à Amsterdam
(avec la Fondation Gaudeamus), au Mozarteum de Salzburg, à
l'Académie des Arts de Berlin, à l'Automne musical de Varsovie, au
Maggio Musicale de Florence, dans le cadre de la saison du
Philharmonique de Munich, aux séries Perspectives du XXème siècle
de Radio France,...
Parmi les chefs qui ont dirigé sa musique: Riccardo Muti, Lev
Markiz, G. Nowak, Robert HP Platz, Y. Prin, Stefan Anton Reck, Ed
Spanjaard.
Dernièrement, Claudio Ambrosini a écrit une Passion selon SaintMarc, commandée par le Jubilée de Rome, un opéra intitulé Big Bang
Circus (ou Petite Histoire de l’Univers) commandée en 2002 par la
Biennale de Venise et l'UNESCO, ainsi que deux œuvres de théâtre
musical de chambre (Soliloquy, texte de Sylvia Plath, et Dai Filò di
Zanzotto, tryptique pour quatre voix et piano). Son dernier opéra,
il canto della pelle (SEX unlimited), commandée par le Ministère
Français de la Culture sera présenté en mars à l'Opéra de Lyon,
dans le cadre de le Biennale Musiques en Scène (organisée par
Grame, centre national de création musicale).
ment de se fourrer des pilules dans la bouche. Puis, les silhouettes
de deux vieilles sorcières apparaissent. Une potion magique les
rend jeunes et désirables. Tendance gaie.
Noir : dans l’obscurité totale, des images de corps excitants se
transforment rapidement. Une femme raconte une histoire de
"messagerie érotique", puis vient le témoignage poignant d'une
prostituée. Plusieurs voix, diffusées sur les haut-parleurs envahissent peu à peu l’espace : expériences sexuelles, recherche du plaisir et de la luxure, désir du sexe. Peu à peu les voix se déforment, les
sons deviennent stridents, jusqu’aux cris, aigus et perçants.
Images : des amas de corps et de chairs, enfer du sexe, l’atmosphère devient étouffante.
Noir : une femme entre en scène, "Béatrice", toute de cuir vêtue,
tapageuse, entraîneuse, en demande, offerte. Elle se prostitue, elle
scintille. Des visages apparaissent distordus, artificiels, anormaux.
Les corps perdent contrôle et veulent attiser et attirer le public.
"Le spectateur" (danseur) se trouve dans l’audience. Il prend part
au jeu. Il recueille les comportements des personnages et fait partie du jeu. La femme fait des promesses qu'elle ne peut pas tenir. Elle
fait partie du "système". L'oppression est perceptible. Elle contamine "le spectateur" (danseur). Il s'en libère malgré tout et recherche
un idéal, d’êtres humains, comme les images de Leonardo Da Vinci
ou de Vitruv qu'il a créées. Mais la paix promise est fragile. Une
danse sensuelle entre le danseur et "Béatrice" commence. L'homme
et la femme se rencontrent, se découvrent, ils s’aiment. Ils se touchent : le contact mène à l’harmonie.
Peter Beat Wyrsch
Stefano Celeghin, direction
Stefano Celeghin est né à Venise. Il a effectué ses études au
Conservatoire "B.Marcello" de Venise et a obtenu ses diplômes en
composition, musique chorale et instruments anciens. Il a commencé sa carrière artistique en 1979 et a travaillé avec des ensembles
musicaux baroques et de la renaissance, lors de nombreux
concerts en Italie et à l'étranger. A partir de 1982, il initie une collaboration avec le théâtre de "La Fenice" à Venise pour l'interprétation d'œuvres et l'organisation de concerts. Il a ensuite approfondi
l'étude du répertoire lyrique et est devenu l'assistant du chef d'orchestre à la "Scala" de Milan de 1985 à 1989; il a ainsi pris part à de
nombreuses tournées (Vancouver 1986, Berlin 1987, Séoul 1988, Tokyo
et Osaka 1988). En 1987, il a remporté le concours "Laboratoire
lyrique" de Alessandria avec l'opéra La Bohême.
En 1991, il suit des cours de répertoire lyrique avec "Asolo Musica"
et fréquente les cours du chef d'orchestre Emil Thakarov.
Il effectue ses débuts en tant que chef d'orchestre au Théâtre de
Rovigo, dans le cadre d'un concert monographique consacré à Igor
Stravinsky. Il a dirigé de nombreux concerts dans de grandes villes
italiennes: Teatro Comunale de Modena, Festival de Torre del Lago,
Teatro Regio de Parmes, Teatro di corte du Palazzo Reale de Naples,
Sala Maffeirana de Verone, Theatro Sociale de Rovigo.
Il a dirigé deux œuvres contemporaines au Théâtre de Rovigo
durant la saison lyrique 1999-2000, en collaboration avec le théâtre
"La Fenice" de Venise.
En 2002, il a été assistant de M. Panni pour Big Bang Circus de
Claudio Ambrosini, dans le cadre de la Biennale de Venise. Il a également dirigé La Passion selon Marc à la cathédrale de Pise, dans le
cadre du festival "Anima Mundi". Il a ensuite été chef d'orchestre
pour l'opéra L'histoire du soldat d'Igor Stravinsky en décembre 2005.
Il est également professeur titulaire de la chaire de "Composition"
BIOGRAPHIES
Claudio Ambrosini, compositeur
Claudio Ambrosini est né à Venise. Il a étudié la musique électroacoustique et la
musique ancienne au conservatoire de
cette même ville. Il a également été diplômé
en histoire de la musique (Université de
Venise) et en linguistique (Université de
Milan). Les rencontres avec Bruno Maderna
et Luigi Nono ont été déterminantes dans le
développement de son langage. A partir de
1976, il s'occupe activement, avec Alvise
Vidolin, de musique assistée par ordinateur au Centre de Sonologie
de l'Université de Padoue. Il a également collaboré avec le centre
"Tempo Reale", fondé par Luciano Berio.
Depuis 1979, il dirige l'Ensemble Ex Novo, et depuis 1983 le CIRS
(Centre International pour la Recherche Instrumentale), qu'il a également fondé à Venise. En 1982-83, il est assistant de Salvatore
Sciarrino. En 1985, le Ministère de la Culture français lui décerne le
"Prix de Rome" et lui offre la possibilité de séjourner comme pensionnaire à la Villa Medicis. La même année, il a été choisi pour
représenter l'Italie pendant l'Année Européenne de la Musique.
Claudio Ambrosini a écrit des œuvres vocales, instrumentales,
électroacoustiques, des opéras, oratorios et ballets. Il a également
réalisé plusieurs expériences dans le domaine du "multimédia"
(vidéos, photographies, installations) pour des musées et des galeries. Sa démarche musicale se caractérise par un intérêt accru
pour la linguistique et la perception, ses œuvres étant ainsi le résul2
au Conservatoire de Rovigo.
Herbert Cybulska, créateur lumières
Herbert Cybulska est né à Coesfeld en
Allemagne en 1956. Il a étudié le théâtre,
la langue allemande et la politique à
l'Université Libre de Berlin, il a ensuite
étudié dans un studio vidéo. Depuis
1984, il travaille comme créateur lumière et photographe indépendant dans les
domaines du théâtre, de l'événementiel
et de l'architecture. Dernièrement, il a
signé la création lumière pour le programme culturel du Pavillon Allemand
de l’Exposition Universelle de Hannovre (2000). Il a également collaboré avec Christoph Marthaler au Schauspielhaus de Zürich de
2001 à 2003. Il a, en outre, travaillé à l’Opéra de Nantes, à l'Academia
Filarmonica Romana, au World-Wide-Videofestival d'Amsterdam, au
Festival Ars Electronica de Linz en Autriche, au Landestheater de
Tübingen, au Megaron d'Athènes, au Alte Oper de Frankfurt, au TAT
de Frankfurt, au Centre Dramatique de Téhéran, au Théâtre
National de Weimar. Par ailleurs, il réalise depuis 1995 des productions avec la chorégraphe allemande Helena Waldmann, qui sont
présentées dans des festivals de danse à travers le monde entier.
Il a également travaillé pour des entreprises telles que JVC,
Chrysler-Jeep, ROKA-Werke, IVECO, Andersen Consulting,
Accenture, INTEL-Milano et ELDA+.
Herbert Cybulska a également été photographe dans le cadre de
plusieurs expositions, organismes publics et chaînes de télévision
tels que la Berliner Festspiele GmbH, SFB-Fernsehn, Land Hessen,
WDR-Fernsehen, Stadt Frankfurt, Berliner Sechs Tage Rennen, Philip
Reemtsma – Hamburg, Hannover Messe, Der Deutsche Pavillon –
EXPO 2000, VIA-Verlag, Tronsin Illuminating Techninique Limited,
Shenzen/RC, Swarowski VIA-Verlag.
Peter Beat Wirsch, metteur en scène
Peter Beat Wyrsch est né en Suisse en
1946. Il est le directeur artistique de la
Pocket Opera Company depuis 1974. Il a
initié de nombreuses commandes musicales en collaboration avec, entre
autres, la Bavarian Radio Broadcasting
Company, le Centre de Musique
contemporaine de Dresden, le Théâtre
Municipal de Bologne et le State Music
Teatr Kuzbass in Kemerovo (Sibérie).
Les prochaines productions de la
Pocket Opera Company seront Isis (Lully) et La passion selon Sade
(Bussoti).
Entre autres activités, il a été engagé en tant que metteur en scène
du State Theatre of Lower Saxony à Hannovre, aux Théâtres
Municipaux de Nuremberg et Fribourg, et en Suisse. Il a également
mis en scène, parmi ses projets importants, la première anglaise de
Mauricio Kagel Mare nostrum au ICA de Londres. Peter Beat Wyrsch
a produit en tant que metteur en scène du théâtre d'Ulm Othello,
Rigoletto, Macbeth dans une série de Verdi; et aussi Greek de A.
Turnage dans une version Ruhrpott. Il est aussi metteur en scène au
Théâtre Municipal de Münster depuis 1996. Les productions
récentes à Münster sont Otello (Verdi), Lohengrin (Wagner) et Die
Eroberung von Mexico (Rihm).
Evelyn Straulino, scénographe
Evelyn Straulino est née à Nuremberg en Allemagne. Elle a étudié le
théâtre, le cinéma ainsi que la littérature allemande contemporaine
à l'Université d'Erlangen. Elle a ensuite poursuivi sa formation à la
Haute Ecole de mode à Munich. Depuis 1986, elle travaille comme
créatrice de costumes au théâtre pour enfants de Pfütze, au
Studiobühne d'Erlangen, au FTA à Erlangen, au Stadttheater de
Nuremberg, à la Kammerspiele de Munich et avec la chorégraphe
Katja Wachter (créations des costumes pour les danseurs) au
Bavarian Stateopera de Munich.
Depuis 1992, elle assure la création des costumes, ou est assistante de création dans le cadre de productions de films dirigés par
Helmut Dietl (Rossini), Rainer Kaufmann, Josef Vilsmaier (films historiques Marlene et Leo and Claire), Jo Baier (série télé historique
Der Weibsteufel and Schwabenkinder), Hermine Hundgeburth (film
fantastique Bibi Blocksberg ), Carl Schenkel (cinéma d'action),
Edgar Reitz (série TV historique Heimat), Willy Bogner (série TV) et
récemment avec Jo Baier (cinéma historique nicht alle waren
Moerder). Depuis 1999, elle travaille avec Pocket Opera Company à
Nuremberg : Orlando furioso de G.F.Handel, Fairy Queen de
H.Purcell, il pomo d’oro de A.Cesti, Isis de Lully.
Elle est aussi responsable de la création des costumes dans le
cadre de productions musicales pour plusieurs compagnies de
théâtre, de danse et d'opéra. Elle a pris part à différents défilés de
mode avant-gardistes, a assuré la décoration de magasins, de
parcs d'attraction, et a créé également des modèles de robes de
soirées dans le cadre d'événements particuliers.
Thomas Krol, vidéaste
Né à Karlsruhe en 1954, Thomas Krol est artiste vidéaste. Il dirige
actuellement le laboratoire "médias" de l'Académie des Beaux-Arts
de Nüremberg. Il enseigne également au sein du département informatique de la Haute Ecole de Nüremberg.
De 1977 à 1991, il a développé plusieurs systèmes et logiciels dans le
domaine du design sonore et des installations audiovisuelles interactives.
De 1991 à 1993, il a travaillé à l'institut ZKM de Karlsruhe en tant que
"développeur" informatique, puis de 1993 à 1997 il a dirigé les studios
informatiques de l'Académie de Design de la même ville. Depuis 1997,
il est directeur du laboratoire "médias" de l'Académie des BeauxArts de Nüremberg. En 2000, il a présenté plusieurs œuvres vidéos
dans le cadre de l'Exposition Universelle de Hannovre.
Sonia Visentin, soprano
Elle a suivi des cours de perfectionnement à l’Académie Chigiana de
Sienne organisés par Carlo Bergonzi, des cours de style et de technique vocale avec Rodolfo Celletti à Martina Franca et à Milan. Elle a
chanté dans de nombreux Festivals : Montepulciano, Valle d’Itria,
Festival "Mozart" de Rovereto (Trente), à Città di Castello, au
Festival de Ludwigsburg, à Tourcoing, Dordrecht, Budapest, ou
encore Istanbul. Elle a également participé à de nombreuses productions lyriques au sein de Théâtres des plus grandes villes italiennes, parmi lesquelles Turin, Venise, Parme, Bergame, Brescia,
Lucca, Naples, Ravenne, Palerme, ainsi que dans le cadre des saisons lyriques et de concerts des théatres à Paris, Avignon, StEtienne, Vichy, Bastia, Reykjavik, Istanbul, Oviedo ou Barcelone.
3
Parmi les rôles qu’elle a tenus, ont eu une importance particulière :
Lucie de Lammermoor de Donizetti, La Reine de la Nuit dans La Flûte
enchantée de W.A. Mozart, Dinorah de Mayerbeer, Corinne dans
Voyage à Reims de Rossini, Madame Herz dans Der
Schauspieldirektor de W.A. Mozart, Ariane à Naxos de R. Strauss,
Olympia dans Les Contes d’Hoffman de J. Offenbach.
Elle a également travaillé sous la direction de : Oren, Zedda, Bellugi,
Fournillier, Rek, Carella, Masini, Renzetti, Tate, Mounk, Liljefors,
Rizzi, Benedetti-Michelangeli, Parise, Pidò, Masson, et avec des
metteurs en scène comme Kemp, Pichon, Proietti, Foa, De Fusco,
Gregoretti, Dara, Mazzonis, De Bosio, Barberio- Corsetti.
Elle a aussi travaillé dans le cadre de productions de musique
contemporaine : opéras et concerts, dont, bien souvent, elle a assuré les premières exécutions : Hosha’anot (B.Olivero - Florence - dir.
Chung- O.R.T.), Big Bang Circus (C. Ambrosini - Biennale de Venise et
Théâtre S. Carlo de Naples - dir. Panni), Medea (Guarnieri - Venise Palafenice - dir. Borgonovo).
Elle a également collaboré avec des compositeurs contemporains,
parmi lesquels : Ambrosini, Nieder, Furlani, Cardi, D’Amico, Ferrero,
Neuwert, Mosca, Sani, Gregoretti.
de Lyon, l’Orchestre Philharmonique de Lorraine, l’Orchestre
National de Montpellier (Falla, Berio), l’Orchestre Haydn de Bolzano
(Requiem de Verdi), l’Orchestre Remix de Porto, l’Orchestre régional de Cannes (Berlioz/Nuits d’été), l’Orchestre Philharmonique de
Nice (IX de Beethoven), l’Orchestre Philharmonique de Radio France
(Saul de Flavio Testi), ou encore l’Ensemble Intercontemporain
(Berio). Elle est également très active dans le domaine de la musique
contemporaine : Pierrot Lunaire de Schoenberg et Le Marteau sans
maître de Boulez avec les solistes de l’Orchestre National de Lyon.
Créations mondiales à Nancy de Un tango pour Mr. Lautrec de
Zulueta, à Lyon de L’oracle de voyage de P. A. Jaffrenou, à la Scala de
Milan Il Processo de A.Colla. Annie Vavrille continue à se produire en
récital dans des répertoires très éclectiques allant des romantiques au XX° siècle : Brahms, Strauss, Mahler, Chostakovitch, Berg,
Messiaen…Elle s’est déjà produite à Stockholm, Milan (Scala),
Glasgow, Lyon…
Parmi ses récents projets figurent : le Festival international de
Ravello (Les Nuits d’été de Berlioz avec le Philharmonique de Nice,
direction : Marco Guidarini), Arènes de Taormina (Carmen), Nice
(Diane /Les aventures du Roi Pausole et Duchesse/La grande
Duchesse de Gerolstein), Toulon et Ascoli (Ulrica/Bal Masqué), San
Carlo de Naples (création mondiale de Marcello Panni Garibaldi),
Malaga (concert Beethoven), la Biennale Musiques en Scène à Lyon
(il canto della pelle (SEX unlimited) de Claudio Ambrosini).
Elle a enregistré pour Ricordi Orpheus singing took away ... Homage
to Mina de A. Guarnieri, pour Bongiovanni The Theseus Recognized
de G. Spontini, pour Musica et Immagine - Records A Tale by Chance
de Sani and Gregoretti, Stradivarius Big Bang Circus.
Philippe Do, ténor
Né en France d’origine vietnamienne,
Philippe Do est diplômé de l’ESSEC à
Paris et du Mannes College of Music de
New-York. Il a remporté plusieurs
concours internationaux: ClermontFerrand en 1997, Cosenza en 2000 et le
prestigieux Concours "Toti Dal Monte"
en 2001. Il fait ses débuts au sein de la
troupe de l’Opéra National de Lyon dans
Annie Vavrille, mezzo-soprano
Annie Vavrille a fait ses études au Conservatoire de Lyon et à
l’Université en musicologie puis s’est perfectionnée sous l’égide de
Ileana Cotrubas et Galina Vichnevskaya qui seront déterminantes
dans sa formation. Annie Vavrille débute sur la scène de la Fenice à
Venise dans l’Enfant et les Sortilèges de Ravel et le Welsh National
Opera (Carmen). En 1996, elle incarne la Princesse dans Rusalka de
Dargominsky pour le Wexford Festival et obtient les éloges de la
presse britannique. C’est en Autriche au festival de Gars am Kamp
qu’elle débute dans le rôle titre de Carmen puis au festival de
Perelada aux côtés de Roberto Alagna et Angela Gheorghiu (couronnée du prix de la critique espagnole pour l’année 1999). La reprise en tournée de cette Carmen par l’Opera Zuid de Maastricht lui
vaut d’être citée par la presse comme "l’une des meilleures Carmen
de la décennie".
Elle est régulièrement invitée par les théâtres en Italie : Gênes,
Comunale de Florence, Modène, Parme, Reggio-Emilia (Lucrèce dans
le Viol de Lucrèce de Britten, production de Daniele Abbado),
Bologne (Fille du régiment et les Oiseaux de passage de Fabbio
Vacchi), Palerme (Lakmé), Teatro Reggio de Turin (Carmen II de
Jérome Savary), Scala de Milan (Il processo d’Alberto Colla).
Elle interprète également Concepcion dans l’Heure Espagnole de
Ravel à Maastricht, Lucrèce à la Maestranza de Séville et en 2004,
elle fait ses débuts dans le rôle de Dalila au Festival Français de
Hong Kong. En France, elle est régulièrement invitée par l’Opéra de
Nice (Niklauss/Les contes d’Hoffmann, Dulcinée/Don Quichotte,
Judith /Le château de Barbe-Bleue de Bartok), le Festival de RadioFrance Montpellier (Macbeth de Bloch), Nancy (Le château des
Carpathes de Ph.Hersant), Tourcoing (Catone in Utica), Arènes de
Nîmes (Fenena/Nabucco), Festival du Domaine Renoir (Carmen).
Orfeo, Apollo et Hyacinthus, Le Nozze di
Figaro, La Bohème, Il Cappello di paglia
di Firenze, La Petite Renarde rusée, Die Zauberflöte. Sa carrière se
développe rapidement en France et à l’étranger: TONY/West Side
Story au Théâtre du Châtelet, Paris et à la Città della Musica, Rome
; PONG/Turandot et GORO/Madama Butterlfy à Montpellier ; DORVIL/La Scala di Seta à Hannovre, au Festival Rossini, Bad-Wildbad et
au Festival Tibor Varga, Suisse ; LE MARI/Les Mamelles de Tirésias
à Cosenza ; Il Viaggio a Reims à l’Opéra Royal de Versailles; La Petite
Renarde rusée de Janacek au Théâtre des Champs-Elysées, Paris ;
Eugène Onéguine à Baden-Baden ; JAQUINO/Fidelio au Festival de
Gut-Immling, Munich.
Il chante les principaux rôles du répertoire de ténor lyrique : DON
OTTAVIO/Don
Giovanni (Théâtre National de Prague),
NEMORINO/L’Elisir d’amore (Festival de Sédières), ALFREDO/La
Traviata (Opéra d’Etat de Prague), FENTON/Falstaff (Rovigo, Trento
et Bolzano), TOM RAKEWELL/The Rake’s Progress (Festival de
Royaumont), TAMINO/Die Zauberflöte (Opera North ; Schwerin),
NADIR/Les Pêcheurs de Perles (Holland Park Festival, Londres), DUCA
DI MANTOVA/Rigoletto (Dijon, Rabat, Marrakech). Récemment, il
ajoute avec succès à son répertoire des rôles plus dramatiques :
PINKERTON/Madama Butterfly (Opéra d’Etat de Prague),
EDGARDO/Lucia di Lammermoor (Holland Park, Londres),
PORCUS/Jeanne au bûcher (Metz), SOU-CHONG/Das Land des
Lächelns (Long jumeau), ITURIEL/Noé de Bizet (Théâtre Impérial de
Compiègne). Il participe à plusieurs créations mondiales : Elephant
Annie Vavrille collabore avec de grandes formations orchestrales :
Orchestre Philharmonique d’Anvers (Shéhérazade), la Grande Ecurie
et la Chambre du Roy, Santa Cecilia de Rome (Henze), BBC Symphony
au Royal Albert Hall (L’Enfant et les Sortilèges), l’Orchestre National
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Man de Laurent Petitgirard à l’Opéra d’Etat de Prague, Mae Nak de
Sontow Sucharitkul à l’Opéra de Bangkok, Exercices de conversation
de José Evangelista et Le Premier Cercle de Gilbert Amy (dirigé par
Michel Plasson) à l’Opéra de Lyon. En concert, il chante la Cantate
BWV 147 de Bach (Les Musiciens du Louvre et Marc Minkowski)
Elias de Mendelssohn, la Messa di Gloria de Puccini (Orchestre
Pasdeloup), L’Enfance du Christ de Berlioz (Orchestre de Paris et
Christoph Eschenbach, Northern Sinfonia et Jan-Latham König), La
Chatte blanche de Jean Françaix (Orchestre Philharmonique de
Monte-Carlo), Marie-Magdeleine de Massenet, Trouble in Tahiti de
Bernstein et la Sérénade pour cor et ténor de Britten (Orchestre de
Picardie), le Requiem de Provenzale (La Cappella dei Turchini,
Antonio Florio), La Morte di Abele de Cimarosa (Orchestre de
concerts, il interprète successivement Smirnov dans The Bear de
W.Walton et Barbe-Bleue dans le Château de Barbe-Bleue à l’Opéra
de Poche de Genève sous la direction de Luc Baghdassarian,
Harapha dans Samson de Haendel, sous la direction de Ton
le Fou de Marcel Landowski à
Koopman, Le Prince dans
Montpellier, sous la direction de Pascal Rophé, un prétendant dans
Pénélope de Fauré à l’Opéra de Lausanne sous la direction de Claude
Schnitzler, puis Ben dans le Téléphone de Ménotti et Gil dans Il
Segreto di Susanna de Wolf-Ferrari à l’Opéra de Poche de Genève.
Tout récemment, il a tenu le rôle de la Lune lors de la création de
l’opéra La Lune, le Maître Horloger et sa femme de Tadeusz Kassatti,
celui de Don Marco dans Les Cantatrici Villane de Valentina
Fioravanti, les rôles de basse dans Les Indes Galantes de Rameau, et
chanté Golgotha de Frank Martin, les Kindertotenlieder et les
Knaben Wunderhorn de Mahler.
Chambre de Genève). Philippe Do a notamment collaboré avec les
chefs d’orchestre Gennady Rojdestvensky, Evgeny Svetlanov,
Vladimir Jurowski, Friedmann Layer, Jean-Claude Malgoire, David
Robertson, Louis Langrée, Alberto Zedda ; et les metteurs en scène
Nikolaus Lehnhoff, André Engel, Jean-Pierre Vincent, Tim Supple,
Daniel Mesguich, Claude Santelli.
En 2005/06, parmi ses projets figurent : Curlew River à Prague,
Lakmé à Metz, Zauberflöte à Reims, le Requiem de Verdi à Stuttgart,
Tosca à Lublin, Don Carlos à Toulouse, il canto della pelle (SEX unlimited) (création de Claudio Ambrosini) à l’Opéra de Lyon puis
Füerth, Traviata à Schwerin. Sa discographie comprend Le Premier
Cercle de Amy (Harmonia Mundi), les Don Giovanni de Mozart et
Gazzaniga (Supraphon), Trouble in Tahiti de Bernstein (Assai),
Marie-Magdeleine de Massenet (TFM), un récital de mélodies françaises avec Françoise Tillard (Ed. Maisonneuve & Larose).
Anna Schmutz - Lacroix, comédienne
Née en 1979 à Annecy, Anna SchmutzLacroix s’oriente dès l’enfance vers le
théâtre sur lequel se cristallisent déjà
toutes ses aspirations artistiques, spirituelles et intellectuelles. Après avoir
suivi une formation musicale en classe
de violon et en danse classique durant
la petite enfance, elle débute également
une formation théâtrale. Elle suit les
enseignements de Tapa Sudana, Franck
Berthier, Alain Carré, Michel Cassagne,
Anne Benoît, Martin Horn, Elisabeth Chailloux, Adel Hakim, Laurent
Frechuret… A 19 ans, sa curiosité intellectuelle la guide vers
l’Allemagne du nord, où elle vit plus de trois ans.
Elle débute alors comme assistante à la mise-en-scène dans des
productions aussi variées que Sallinger de Koltès, La Maison de
Bernarda Alba de Lorca (présentée dans les locaux du
Schauspielhaus de Hambourg), Disposition 666L(eben), pour laquelle débute une étroite collaboration avec Anja Gronau qui la conduit
du festival Junge Hunde de Hambourg aux Wiener Festwochen en
Autriche. Comme comédienne, elle évolue entre la France et
l’Allemagne, du théâtre du Rond-Point à la Schaubühne, dans des
univers aussi différents que Hildegard von Bingen, Almir Ismirevic,
Molière, Wedekind, Tchékov, Philippe Martone, Benjamin Galimeri,
Alexander Gerner, sous les directions de Franck Berthier, Alain
Carré, Gabriel Garran, Mathias von Hartz, Michaël Bandt, Adel
Hakim, Magali Léris et Thomas Ostermeier. Anna Schmutz-Lacroix
a aussi traduit Nothing Hurts de Falk Richter en Français pour le
compte des éditions de l’Arche.
Claude Darbellay, baryton-basse
Le baryton suisse Claude Darbellay a
étudié le chant et le piano aux conservatoires de Zurich et de Genève. Il s’est
perfectionné ensuite avec Jane
Mengedoht, Nicolaï Gedda, Hugues
Cuénod et Jacques Mars.
Pendant ses études, Michel Corboz le
remarque et l’engage immédiatement. Il
commence alors simultanément une
carrière de théâtre, d’oratorio et de
récital. Il chante aux théâtres de Montpellier, Avignon, Metz,
Lausanne, Nice, Burgos, à l’Opéra Comique de Paris, et travaille avec
de nombreuses formations, notamment l’orchestre de Chambre de
Lausanne, l’orchestre National d’Ile de France, la Philharmonie de
Lorraine, l’orchestre Philharmonique de Montpellier, l’orchestre de
Chambre de Genève, l’orchestre de la Suisse Romande, l’orchestre
de la Radio Suisse-Italienne, the European Union Baroque orchestra
et l’ensemble Elyma. Lors de ses différents récitals avec la pianiste
Michèle Courvoisier, il chante Brahms, Beethoven, Schumann,
Strauss, Schubert, Mahler, Eisler, Schönberg, Weill, Debussy, Fauré,
Duparc, Hahn…et donne l’intégrale des cycles de Schubert et de
Schumann successivement à Paris et à Genève.
Au théâtre, il interprète entre autres Filippo et Blansac (Rossini),
Figaro (Paisiello), Escamillo (Bizet), Enée (Purcell), Des Grieux
(Massenet), Enrico (Haydn), Le Prince Igor (Borodine), Noé
(Britten), Der Lehrer (Weill).
Andonis Foniadakis,
chorégraphe et danseur
Directeur artistique de la compagnie de
danse "Apotosoma", Andonis Foniadakis est
né en Grèce. Au cours de ses études à
l'Ecole de Danse de Athènes et au "Rudra
Béjart Lausanne" en Suisse, il s'est
confronté au ballet classique et à diverses
techniques de danse contemporaine, dans
le domaine de l'improvisation, du théâtre,
du chant, de la comédie ou des arts martiaux (kendo). Il a en outre participé à de nombreux master-classes
et conférences théoriques et techniques dispensés par des professeurs invités. Durant deux années au sein du "Bejart Ballet
La presse parle du "baryton séduisant", muni d’un "timbre magnifique et d’une ampleur imposante". En 1992, Claude Darbellay reçoit
le prix de l’Etat du Valais destiné à de jeunes artistes talentueux.
Au cours des dernières saisons, parallèlement à de nombreux
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Lausanne", où il a interprété des pièces du répertoire et acquis un
solide bagage technique, il a participé à plusieurs nouvelles créations et a eu la chance de se produire dans le monde entier. Il a
ensuite reçu sa première commande chorégraphique, un duo, qui
s'est inscrit dans un programme de danse intégrant des pièces de
Maurice Béjart et qui a été présenté en tournée mondiale. Le titre
de ce premier travail était In Between, un duo entre Naomi Stikeman
et lui-même.
Il a ensuite intégré le Ballet de l'Opéra national de Lyon sous la
direction de Yorgos Loukos, qui lui a donné l'opportunité de travailler avec des chorégraphes renommés, parmi lesquels: OHAD
NAHARIN - MATS EK - JIRI KILIAN - WILLIAM FORSYTHE -JOHN JASPERS - FREDERIC FLAMAND - BILL T JONES - TERRO SAARINEN NACHO DUATO - HERVE ROBBE - MAGUY MARIN - ALESSIO SILVESTRIN - LIONEL HOSCHE - JO KANAMORI - PASCAL TOUZEAU - JOHACHIM SHLOMER etc...
STRUCTURES PARTENAIRES
GRAME, centre national de création musicale – Lyon
Grame, centre national de création musicale, a été créé à l'initiative de James Giroudon et Pierre-Alain Jaffrennou en 1982 et labellisé centre national de création musicale en 1996.
Grame est organisé autour de plusieurs grands pôles d'activités : la
création, notamment dans le domaine des musiques mixtes, la
recherche en informatique musicale, la diffusion autour d’une saison de concerts présentée, entre autres, avec l’Ensemble
Orchestral Contemporain, et la formation, en direction de publics
diversifiés. Grame produit la Biennale Musiques en Scène, manifestation pluridisciplinaire d'ampleur internationale et les "Journées
Grame". Doté d'un laboratoire de recherche, de deux studios de
composition, le centre poursuit sa mission de création en
accueillant en résidence des compositeurs français et étrangers.
Grame produit et diffuse en France et à l’étranger des œuvres de
théâtre musical, des concerts, des grands spectacles, ainsi que des
installations sonores. Des actions de coopérations artistique,
scientifique et pédagogique sont régulièrement mises en place avec
des partenaires étrangers en Europe, en Asie et en Amérique du
Nord. http://www.grame.fr
Durant son séjour au Ballet de l'Opéra national de Lyon, il a également expérimenté la composition en tant que danseur et a créé
deux œuvres pour la compagnie. Fila Filon a été présenté au
Festival de Danse de Cannes lors d'une soirée consacrée à de jeunes
chorégraphes et Lava Nama a débuté le programme officiel de la
compagnie. Parallèlement à son travail de danseur avec le Ballet de
l'Opéra national de Lyon, il a été chorégraphe invité pour le Festival
de Danse de Copenhague et a ainsi créé plusieurs pièces: Aurore
Boréale - Pénombre. A la même période, il a monté sa première compagnie officielle afin de participer à une soirée de danse organisée
par le Athens Music Hall en Grèce. Il a créé pour l'occasion In
POCKET OPERA COMPANY – Nuremberg
"L’art de la P.O.C. n’est pas dans la réduction proprement dite de
pièces musicales, mais dans l’extraction de l’essence même de
l’œuvre". Depuis bientôt trente ans, le plus ancien théâtre musical
indépendant d’Allemagne a été à l’origine de grandes découvertes
et de projects innovants, s’inscrivant dans des lieux et des espaces
variés, bien souvent non-conventionnels. Depuis ses débuts, la
P.O.C. expérimente les formes opératiques. Au départ, il s’agissait
d’une interprétation ironique, allant jusqu’au travestissement,
mais la compagnie s’oriente ensuite de plus en plus vers l’opéra
bourgeois. Ceci est flagrant dans la version "compactée" de The
Ring de R. Wagner présenté en une seule soirée.
Plus d’une douzaine de compositeurs ont écrit pour la P.O.C., parmi
eux : Franz Hummel, Shih, Andrea Molino, Alessandro Melchiorre et
Peter Kieserwetter. L’emploi de thèmes contemporains qui interrogent notre société et qui suscitent ainsi un traitement non académique, comme la publicité d’Oliviero Toscani dans le Smiling carcass
- the opera (première mondiale présentée le 20 avril 1999), ou l’autisme comme maladie sociale dans Give me back my ball (première
mondiale le 20 mai 1999), ou un moratoire contre la peine de mort
dans Those who speak in a faint voice (première mondiale en 2002),
en sont quelques exemples.
A de nombreuses reprises, Pocket Opera a trouvé des lieux insolites, comme une locomotive en rénovation, ou un ancien hangar
d’aviation pour Unreported, Inbound, Palermo (création le 18 février
1997), un centre commercial, le hall d’entrée d’une banque et dans
la turbine d'une centrale électrique (2003). L’investissement de lieux
insolistes pour la présentation d’opéras attire un public toujours
plus curieux et brise les préjugés, si il en est, pour la "nouvelle
musique". La dernière production de la P.O.C., Live from death row,
réquisitoire contre la peine de mort, fût présentée en collaboration
avec l’organisation internationale des droits de l’homme "Hands off
Cain" et la "Fondazione Corriere della Sierra" à New-York durant
l’été 2003. http://www.pocket-opera.com
Memorium Suberbiae.
Ses collaborations suivantes l'ont amené à travailler en tant que
danseur indépendant avec la compagnie Karas – Saburo
Teshigawara où il créa Cazahana pour Lille, Capitale Européenne de
la Culture. Il a par ailleurs travaillé avec la compagnie "Beau Geste"
de Dominique Boivin, pour laquelle il a composé plusieurs partitions
de danse, créées à l'occasion de plusieurs manifestations.
Andonis Foniadakis a également créé, avec le danseur Kiki Baka, le
duo Sensitive Screens Skins Intervals.
En décembre 2002, il a fondé sa compagnie de danse Apotosoma. Il
a ainsi réalisé deux œuvres pour cette troupe. Sensitive Screens
Skins Intervals a été créé en juillet 2003 pour le Festival
International de Danse de Calamata en Grèce, et présenté en avril
2004 dans le cadre du festival "Week-ends de Printemps" aux
Subsistances à Lyon.
Use a été créé en septembre 2004 pour la Biennale de la Danse à
Lyon et a été programmé au Rialto Dance Festival à Chypre et au
Festival de Danse de la Ville d'Athènes en Grèce.
Andonis Foniadakis poursuit son travail en tant que chorégraphe
indépendant et compose pour diverses compagnies de danse:
Théâtre National de Grèce du Nord Handle with care, Ballet du Grand
Théâtre de Genève Selon Désir, Ballet National du Rhin Xème
Symphony, Opéra National du Rhin Baréade (opéra de danse de J.P.
Rameau), Washington Ballet and they had hair as the hair of women
and their teeth were as teeth of lion, Benjamin Millepied dance project
USA frases now, Nomadic project Tokyo again n'again. Parmi ses projets à venir : une chorégraphie pour le Ballet National de Grèce et
dans le cadre de l'opéra il canto della pelle (SEX unlimited), pour
lequel il sera aussi interprète. Cet opéra de Claudio Ambrosini sera
créé en mars 2006 dans le cadre de la Biennale Musiques en Scène
à l'amphithéâtre de l'Opéra National de Lyon.
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lisées, notamment celles de Jonathan Harvey, Daniel d'Adamo,
Hugues Dufourt, Robert Pascal, Kaija Saariaho, Xu YI, Pierre
Jodlowski, Gilbert Amy, Yoshihisa Taïra, Dominique Lemaître, PierreAlain Jaffrennou, avec des interprètes de renoms : Anne Gastinel,
Gary Hoffman, Noëmi Schindler, Yumi Nara, Donatienne MichelDansac, Chantal Perraud, Vincent le Texier, Gilles Ragon, Daniel
Kientzy, Elizabeth Grard, Joanna Mac Gregor, Lorraine Vaillancourt,
Christophe Desjardins, ou encore Pierre-André Valade...
FABRICA – Trévise
Fabrica est le centre de recherche de Benetton sur la communication, né en 1994 du patrimoine culturel du Groupe. L’impressionnant
complexe architectural situé près de Trévise ayant été restauré et
agrandi par Tadao Ando, Fabrica entame aujourd’hui une nouvelle
phase dynamique et s’impose comme un pôle multiculturel international.
Le défi lancé par Fabrica est celui de l’innovation et de l’internationalisme. Une manière de conjuguer culture et industrie par le biais
de la communication, laquelle n’est plus dépendante des techniques
publicitaires traditionnelles, mais véhicule la "culture industrielle"
et "l’intelligence" de l’entreprise par d’autres moyens : le design, la
musique, le cinéma, la photographie, l’édition et Internet. Fabrica a
décidé de parier sur la créativité immergée, celle de jeunes
artistes-expérimentateurs du monde entier, qui, après une sélection rigoureuse, sont invités à réaliser des projets de communication concrets, sous la direction artistique de personnalités reconnues dans ces divers secteurs.
En tant que laboratoire de créativité appliquée (Fabrica, "atelier"),
Fabrica souhaite expérimenter ces nouvelles formes de communication en suivant deux lignes directrices parallèles: d’une part, une
approche concrète de la formation, puisque les jeunes boursiers
sont invités à "apprendre en agissant", et, d’autre part, l’échange
transversal et l’interactivité, tant au niveau de la conception (les
projets sont élaborés en équipe, ce qui permet de combiner les
rôles et de fusionner les disciplines autour d’une même idée de
base) que de l’identité culturelle, dont le caractère pluraliste est
garanti par la présence, au sein du groupe, de jeunes issus de pays
de langue, de culture et de sensibilité différentes.
http://www.eoc.fr
CHŒURS ET SOLISTES DE LYON – BERNARD TÉTU
Les Solistes de Lyon Bernard-Tétu sont des chanteurs de haut
niveau qui concilient leur intérêt pour la musique d'ensemble et leur
activité personnelle de soliste (récital, oratorio, opéra). Cette formation aborde ainsi dans les meilleures conditions une partie
importante du répertoire. Ils interprètent notamment la musique
romantique et la musique française des XIXème et XXème siècles,
en particulier les répertoires oubliés ou méconnus.
Attachés à la création, ils ont à leur répertoire de nombreuses
œuvres écrites à leur intention, et les grandes pages contemporaines pour 12 et 16 voix (Ohana, Ligeti, Messiaen, Xénakis, Dusapin,
Duhamel...).
Cet ensemble est dirigé par Bernard Tétu qui développe pour cet
ensemble un projet artistique original, et propose des concertsspectacles associant comédiens, danseurs... aux musiciens, installant ainsi un dialogue ente musique, texte, image ou danse.
Par leur niveau artistique et leur mobilité, les Solistes de Lyon sont
actuellement au sein des Chœurs de Lyon-Bernard Tétu la formation la plus sollicitée pour les concerts, les tournées et les enregistrements. http://www.solisteslyontetu.com
La créativité et la recherche de nouvelles formes d’expressions
sont aussi au cœur de "Wanted Creativity", un cycle de rencontres
sur la culture visuelle promu par Fabrica ; tous les mois, quelquesuns des exposants les plus importants ou extravagants du monde
de l’art, de la culture et de la communication sont invités à Fabrica
pour participer à des ateliers, des conférences ou des événements
spéciaux. http://www.fabrica.it
LES PERCUSSIONS CLAVIERS DE LYON
Cinq musiciens passionnés et exigeants relèvent depuis 1983 le défi
de faire exister un ensemble toujours innovant dédié aux claviers
de la percussion, un quintette unique qui développe un répertoire
sans cesse en évolution.
Associant marimbas, vibraphones et xylophones, et toujours dans
une volonté d'excellence et d'échange avec le public, les musiciens,
audacieux et virtuoses, explorent et dépassent les genres, les
formes et les techniques, s'approprient et recréent avec talent les
musiques de notre patrimoine, suscitent l'intérêt des compositeurs
actuels, et proposent au final un répertoire éclectique constitué de
transcriptions reconnues et de créations.
Leur orchestre à cinq musiciens surprend et séduit les publics de
Lyon à Shanghai avec ses rythmes enlevés, ses mélodies toutes en
nuances et construit l'histoire d'un spectacle définitivement
inachevé où se rencontrent Bach, Ravel, Zappa et les créateurs de
notre temps. http://www.percussionsclaviersdelyon.com
ENSEMBLE ORCHESTRAL CONTEMPORAIN – Lyon
L'Ensemble Orchestral Contemporain créé en 1992, dirigé par Daniel
Kawka, est une formation modulable de 15 à 35 musiciens. Sa vocation est de promouvoir l'expression sonore incarnée par l'instrumental pur, la mixité des sources (instrumentale et électroacoustique), la théâtralité, sous toutes ses configurations d'émission, à
travers des programmations thématiques et un répertoire allant
des œuvres classiques du XX ème siècle, à la création de compositeurs vivants.
La vitalité d'un ensemble se mesure à son rayonnement, certes,
mais aussi à l'éclectisme et à la pertinence d'une programmation
cohérente, originale et inventive, à son aptitude à suivre un ou plusieurs compositeurs dans l'aventure de la création, au travers du
concert, de la discographie, à la perspective de s'ouvrir enfin à des
formes d'art parallèles telles la poésie, le théâtre, la chorégraphie,... En effet, L'EOC est plus qu'un collectif d'instrumentistes de
haut niveau. La richesse conjuguée des personnalités qui le composent, le croisement des compétences, contribuent à une grande
souplesse de jeu d'ensemble, à une extrême "écoute interne" qui
font, assurément, la différence et confèrent à l 'EOC un "son" et une
personnalité véritable. En 13 ans, l'EOC a proposé de grandes saisons de concerts toutes dédiées au répertoire d'aujourd'hui, près
de 60 créations de compositeurs de toutes nationalités ont été réa-
COPYRIGHT
1.Claudio Ambrosini©landi
2.Peter Beat Wirsch©P-a Jaffrennou
3.Herbert Cybulska©Till Budde
4.Philippe Do©Ch.Lartillot
5.Claude Darbellay©DR
6.Anna Schumtz-Lacroix©N.Mazeas
7.Andonis Fooniadakis©J-L Tanghe
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