Plan d`action pour la mise en œuvre du programme de pays
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Plan d`action pour la mise en œuvre du programme de pays
République Algérienne Démocratique et Populaire Plan d'action pour la mise en œuvre du programme de pays (PAPP) entre Le Gouvernement de la République Algérienne Démocratique et Populaire et Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) 2012 à 2014 Table des matières 1 Partie I: Fondement de la relation ............................................................................................... 4 2 Partie II: Analyse de la situation................................................................................................. 5 3 Partie III: Coopération passée et leçons tirées ............................................................................ 7 4 Partie IV: Programme proposé ................................................................................................. 10 5 Partie V: Stratégie de partenariat .............................................................................................. 15 6 Partie VI. : Gestion de programme ........................................................................................... 19 7 Partie VII : Suivi et évaluation ................................................................................................. 20 8 Partie VIII : Engagements du PNUD ....................................................................................... 22 9 Partie IX. : Engagements du Gouvernement ............................................................................ 23 10 Partie X: Autres dispositions .................................................................................................... 26 11 Annexe I : Cadre de Gouvernance du Programme Pays et Plan d’Action du Programme Pays 28 12 Annexe II : Plan d’évaluation 2011-2014 (indicatif) ............................................................... 29 13 Annexe III: Cadre de résultats et ressources du Plan d'action pour la mise en œuvre de programme de pays ........................................................................................................................... 31 14 Annexe IV : Liste des projets en cours et en formulation. ....................................................... 53 Page 2 Liste des acronymes APN BIT CCA CdN CdCS Assemblée Populaire Nationale Bureau International du Travail Common Country Analysis (Bilan Cadre) Conseil de la Nation Cadre de Coopération Stratégique CEDAW CNES CNPPDH CNUCC CPD DGF DIM DGRECI DNP ECNU EPU FACE FAO FEM GMS GNUD HCDH IDH IEC MADR MAE MATE MPTIC MSNF MdJ MDP MF MICL MIPMEPI Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes Conseil National Economique et Social Commission Nationale de Promotion et de Protection des Droits de l'Homme Convention des Nations Unies Contre la Corruption Country Programme Document (Document de Programme Pays) Direction Générale des Fôrets Direct Implementation (Mise en œuvre Directe) Direction Générale des Relations Economiques et de Coopération Internationales Directeur/trice National/e de Projet Equipe Commune des Nations Unies sur le VIH/sida Examen Périodique Universel Financial Autorisation and Certification of Expenses Food and Agriculture Organization Fonds Mondial pour l’Environnement General Management Fees Groupe des Nations Unies pour le Développement Haut-commissariat aux Droits de l’Homme Indice de Développement Humain Information Education et Communication Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural Ministère des Affaires Etrangères Ministère de l’Aménagement du Territoire de l’Environnement et de la Ville Ministère des Postes et des Technologies de l’Information et de la Communication Ministère de la Solidarité Nationale et de la Famille Ministère de la Justice Mécanisme Pour Un Développement Propre Ministère des Finances Ministère de l’Intérieur et des Collectivités Locales Ministère de l'Industrie, de la Petite et Moyenne Entreprise et de la Promotion de l'Investissement MSPRH MTA NIM NIP OIG OMD ONS ONU ONUDI ONUSIDA OSC PAM PANPIF PAPP POPP PIB PME/PMI PNAEDD PNUD Ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière Ministère du Tourisme et de l’Artisanat National Implementation (Mise en œuvre nationale) Note d’Identification des Projets Organisation Intergouvernementale Objectifs du Millénaire pour le développement Office National des Statistiques Organisation des Nations Unies Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel Organisation des Nations Unies pour la lutte contre le VIH/sida Organisation de la Société Civile Programme Alimentaire Mondial Plan d’Action National pour la Promotion et l’Intégration de la Femme Plan d’Action pour la mise en œuvre de Programme Pays Règles et Procédures du PNUD relatives aux Programmes et aux Opérations Produit Intérieur Brut Petites et Moyennes Entreprises/ Petites et Moyennes Industries Plan National d’Action Environnementale et du Développement durable Programme des Nations Unies pour le développement Page 3 PPP SEPS SNAT SNLVCF SNU SRAT TIC UNCT UNEG UNESCO UNFPA UNICEF UNODC Purchasing Power Parity Secrétaire d’Etat auprès du Premier Minsitre chargé de la Prospective et des Statistiques Schéma National d’Aménagement du Territoire Stratégie Nationale de lutte Contre la Violence faite aux Femmes Système des Nations Unies Schéma Régional d’Aménagement du Territoire Technologies de l’Information et de la Communication United Nations Country Team (Equipe de coordination des Nations Unies) United Nations Evaluation Group Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture Fond des Nations Unies pour la Population Fonds des Nations Unies pour l’Enfance Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime PREAMBULE 1. Le Gouvernement de la République Algérienne Démocratique et Populaire, dénommé ci-après « le Gouvernement » et le Programme des Nations Unies pour le développement, dénommé ci-après « le PNUD » ; 2. Désireux de poursuivre leur partenariat et renforcer leur coopération pour parachever la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), les Conventions des Nations Unies et les Sommets à l’accomplissement desquels ils se sont engagés ; 3. S’appuyant sur l’expérience acquise, les résultats et les leçons tirés du Plan Cadre des Nations Unies pour la Coopération au Développement (UNDAF) 2007-2011 ; 4. S’engageant dans un nouveau cycle de coopération couvrant la période 2012 à 2014 tel qu’inscrit dans le Cadre de Coopération Stratégique (CdCS) du Système des Nations Unies (SNU) lui-même aligné sur le programme quinquennal du Gouvernement algérien et reflété dans le Programme de Pays du PNUD pour l’Algérie 2012-2014 (CPD) ; Ont convenu de ce qui suit: 1 1.1 Partie I: Fondement de la relation Le Gouvernement et le PNUD ont conclu un accord type pour régir l'assistance du PNUD au pays (Accord de base type en matière d'assistance (SBAA), signé par les deux parties le 20 juillet 1977. Sur la base de l’article I, paragraphe 2 du SBAA, l'assistance du PNUD sera mise à la disposition du Gouvernement en vue d'être fournie et reçue conformément aux résolutions et décisions pertinentes et applicables des organes compétents du PNUD, sous réserve de la mise à disposition des fonds nécessaires au PNUD. Il s'agit en particulier de la décision 2005/1 du 28 janvier 2005 du Conseil d'administration du PNUD approuvant la nouvelle version du Règlement financier et des règles de gestion financière et, partant, les nouvelles définitions des termes «exécution» et «mise en œuvre», Page 4 permettant au PNUD de pleinement appliquer les nouvelles procédures de programmation commune de pays résultant de l'initiative de simplification et d'harmonisation du Groupe des Nations Unies pour le développement (GNUD). 1.2 2 En application de la décision 2005/1 du 28 janvier 2005 ci-dessus citée, le présent PAPP ainsi que le Plan de travail annuel (qui fera partie du présent PAPP et y est ici intégré par renvoi) conclus aux termes des présentes constituent ensemble un document de projet tel que visé au SBAA. Toute référence à une «Agence d'exécution» dans le SBAA doit s'entendre comme une référence à un «Partenaire de réalisation» selon la définition donnée à ce terme dans le PAPP et les Plans de travail annuels. Partie II: Analyse de la situation1 2.1 L’Algérie a entamé une transition d’ordre politique, social, démographique et économique dont la gestion est déterminante pour l’évolution du pays à moyen et long termes. L’objectif de la consolidation de l’Etat de droit comme condition fondamentale de la bonne gouvernance et du développement a été poursuivi, en particulier à travers la réforme de la justice et l’adoption de lois relatives à la lutte contre la corruption ainsi que par la mise en œuvre de mesures de modernisation de l’administration publique. Aussi, la levée de l’état d’urgence en 2011 et la suppression de la peine d’emprisonnement pour délit de presse font partie des mesures récemment adoptées, avec l’introduction d’un ensemble d'initiatives législatives, afin de promouvoir la démocratie, la transparence et l'équité. Cinq lois organiques ont été promulguées portant sur le régime électoral, les cas d’incompatibilité avec le mandat parlementaire, l’élargissement des chances d’accès de la femme à la représentation dans les assemblées élues, l’information, les partis politiques et les associations. En tant qu’Etat partie à la Convention des Nations Unies contre la corruption, l’Algérie s’est également soumise à un mécanisme d’examen qui implique pleinement les organes nationaux récemment constitués en matière de prévention et de lutte contre la corruption. Les recommandations issues des diverses analyses du pays font ressortir la nécessité de poursuivre les débats et dialogues nationaux, de renforcer les droits acquis dans les domaines sociaux, économiques et culturels, de promouvoir l’emploi, notamment au profit des jeunes et des femmes, de conforter le filet de sécurité sociale pour protéger les groupes les plus vulnérables, et de renforcer les mesures existantes visant à réduire les disparités territoriales et à prendre en compte les problèmes liés à l’exode rural. Pour ce qui est de l’égalité entre les sexes, les recommandations appellent à examiner la législation pour mieux aligner certaines de ses dispositions avec celles de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, et à poursuivre la réconciliation nationale. Les élections législatives de mai 2012, organisées dans le cadre du nouveau dispositif électoral, ont permis une entrée en force des femmes à l’Assemblée Populaire Nationale: avec près de 31% de députées femmes (contre moins de 8% auparavant), l’Algérie rejoint ainsi le groupe des 30 pays qui ont atteint et dépassé l’objectif de 30% recommandé dans le Programme d'action de Pékin et dans la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes. 2.2 De meilleures performances de l’Administration publique contribueront à renforcer davantage la confiance du citoyen. Grâce à une informatisation plus étendue, des améliorations significatives, bien qu’encore insuffisantes, ont été apportées dans les services offerts, notamment ceux relatifs à la (1) Voir également la partie I. « Analyse de la situation » Septembre 2011. du CPD 2012-2014 approuvé par le Conseil d’Administration du PNUD en Page 5 délivrance des documents d’état civil, du passeport, de la carte d’identité nationale, et des documents judiciaires. 2.3 L’Algérie fait partie du groupe des pays à développement humain moyen, avec un indice de développement humain (IDH) pour l’année 2011 de 0,698 qui la situe au 96ème rang dans le monde (sur 187 pays), et au 71ème rang (sur 147 pays) au niveau de l’indice d’inégalité de genre. L’Algérie est aussi l’un des dix pays au monde ayant enregistré la plus forte progression de son IDH entre 1970 et 2010. 2.4 En transition vers une économie de marché, l’Algérie enregistre depuis une décennie une croissance économique positive: le PIB a progressé en moyenne annuelle de 3,4% entre 2000 et 2010 (de plus de 6% pour le PIB hors hydrocarbures), largement supérieur à la croissance de la population (inférieur à 2%), et indiquant ainsi un relèvement du niveau de vie général de la population. En 2010, le PIB a atteint près de 162 milliards de dollars US, soit un PIB/habitant de 4500 dollars US, ce qui situe le pays dans la catégorie des pays à revenu intermédiaire, voire émergents. Ces performances sont cependant fortement liées au secteur des hydrocarbures dont les exportations assurent 98% des recettes en devises du pays, et qui contribue à environ 35% de la création de richesses. La réduction de cette dépendance, associée au prévisible épuisement des réserves de pétrole, par une diversification plus appuyée de l’économie constitue un défi majeur. L’élaboration et le début de mise en œuvre d’une stratégie de développement des énergies nouvelles et renouvelables visant à décupler d’ici à 2030 la puissance énergétique installée et faire de ce secteur un pôle d’innovation et de coopération multisectorielles, ainsi que la promotion et le développement de la PMI/PME, procèdent de cette démarche de diversification économique. 2.5 Le deuxième rapport national sur les OMD fait état d’importants progrès réalisés dans de nombreux domaines et met en exergue l’atteinte probable de la plupart de ces objectifs. 2.6 La jeunesse algérienne (groupe d’âges 15-24 ans), qui représente près de 22% de la population, est particulièrement affectée par le chômage. Plus de 32% des chômeurs appartiennent à cette catégorie de population dont le taux de chômage en 2010 est de 21% (17,2% pour le sexe masculin et 39.5% pour le sexe féminin), contre 10% en moyenne nationale. Ce risque chômage accentue la vulnérabilité des jeunes à d’autres risques (drogue, violence et IST/VIH/sida), faisant de leur prise en charge une priorité nationale. 2.7 L'Algérie est partie prenante à un certain nombre de conventions et continue à renouveler son engagement politique en faveur du développement durable notamment, au titre de la conservation de la biodiversité, de la gestion de ressources naturelles et de mesures visant à promouvoir la lutte contre les effets dévastateurs du changement climatique. Le PNUD poursuit sa coopération avec l'Algérie dans la promotion du développement de capacités durables et le renforcement des partenariats. 2.8 En raison de la fragilité des écosystèmes, l’environnement subit d’importantes dégradations qui résultent des pollutions urbaines, de l’érosion des ressources biologiques, de la raréfaction des ressources hydriques, de l’expansion urbaine et périurbaine et de la connaissance incomplète du patrimoine naturel. La ratification de toutes les conventions multilatérales sur l’environnement a engendré une importante transformation des cadres législatifs et institutionnels. Un renforcement des capacités nationales en matière de gestion de l’environnement reste nécessaire aux plans technique, financier et institutionnel. Page 6 3 Partie III: Coopération passée et leçons tirées Le Programme antérieur a suivi le Plan stratégique 2008-2011 du PNUD, dont l’un des objectifs était de renforcer l’efficacité et la pertinence de l’action engagée. Suite à la revue du programme à mi-parcours, le bureau Pays s’est fixé comme objectif de poursuivre la mise en œuvre du Programme en cours, tout en s’engageant dans de nouveaux domaines de développement durable et en s’alignant sur les pratiques préconisées par la réforme du Système des Nations Unies. Atteinte des OMD et réduction de la pauvreté 3.1 Le Deuxième Rapport National des OMD (2010) et les Rapports Nationaux de Développement Humain pour 2006, 2007 et 2008 ont été élaborés et publiés respectivement par le Ministère des Affaires Etrangères (MAE) et le Conseil National Economique et Social (CNES). Le PNUD a soutenu l’adoption d’une approche coordonnée dans la production des volets analytiques de ces rapports, A ce titre, le PNUD a organisé en partenariat avec le Secrétariat d’Etat chargé de la Prospective et des Statistiques (SEPS) et le CNES l’élaboration d’une base de données de suivi des indicateurs des OMD sous le logiciel « DevInfo », au travers notamment de la formation d’une équipe d’administrateurs au sein du SEPS. 3.2 La responsabilité du processus de formulation du Cadre de Coopération Stratégique en Algérie (CdCS) a été dévolue au PNUD. Ce dernier a soutenu les différents mécanismes de participation qui se sont traduits par la formulation du cadre et la mise en place d’un dispositif pour son suivi. Plusieurs formations adaptées ont été organisées au profit des personnels concernés de différents ministères (MAE, Finances, Prospective) afin de renforcer leur maîtrise sur les outils de programmation en usage aux Nations Unies. Les personnes bénéficiaires de ces formations constitueront un groupe de personnes ressources en vue de suivre et évaluer l’avancement du programme inscrit. 3.3 En matière de pauvreté, il convient de relever la réalisation et l’édition avec le soutien du PNUD de l’étude portant affinement de la carte de pauvreté et l’appropriation de ses résultats par les divers partenaires. Les termes de référence et le cahier des charges pour l’élaboration de la nouvelle carte de pauvreté sont disponibles. 3.4 En matière de développement local, le PNUD a soutenu l’introduction d’une approche intégrée expérimentée dans quatre wilayas du sud. Les programmes mis en œuvre ont créé des espaces favorisant la synergie des interventions des acteurs de développement (élus, population locale, gouvernement central) dans les domaines de compétences des collectivités locales (gestion des eaux, habitat, agriculture, santé, éducation et culture). Un réseau entre les quatre wilayas a aussi été établi et des échanges de savoir-faire local ont eu lieu. Afin de dégager des solutions adaptées au contexte local, divers partenariats –notamment entre gouvernement, ONG, assemblées élues, conseils de sages locaux, et fraternités – sont en cours développement. 3.5 En matière de développement industriel, un projet pour la mise en place d’une stratégie industrielle et de promotion des investissements, centrée sur la compétitivité des entreprises, a été formulé. 3.6 Dans le cadre de l’Initiative Conjointe Migration et Développement, quatre projets furent mis en œuvre par des organisations de la société civile visant entre autres à promouvoir l’emploi des populations susceptibles d’émigrer (notamment les jeunes) au travers d’appui à des microprojets, à la création de mécanismes favorisant l’association de la Communauté Nationale à l’Etranger dans le développement national et à une meilleure connaissance des migrants et de leurs motivations. Page 7 3.7 Au plan des enseignements tirés, la revue à mi-parcours a relevé certaines limites dans la conception et la formulation de l’appui du PNUD. Furent mis en exergue l’approche participative les délais de mise en œuvre due aux lenteurs administratives et la taille réduite des équipes limitant la mise en synergie des projets ayant des objectifs et/ou des zones de mise en œuvre voisins. Les projets exécutés ont permis au PNUD de contribuer à la lutte contre la pauvreté et au développement humain durable. Le caractère stratégique des initiatives et les appuis apportés au renforcement des capacités institutionnelles ont favorisé l’adoption d’approches et modalités nouvelles, à l’obtention de résultats tangibles et à l’amélioration du positionnement du PNUD auprès de ses partenaires nationaux. Promotion de la bonne gouvernance 3.8 L’appui à la réforme de la justice s’est matérialisé par l’introduction de nouvelles technologies et la mise en réseau des dossiers judiciaires, carcéraux et du casier judiciaire ; la formation aux Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) et à l’administration de bases de données de plus de 100 fonctionnaires ; le développement d’initiatives pilotes visant l’amélioration de l’accès à la justice des personnes handicapées et des femmes en vue de leur extension au niveau national ; l’installation d’un nouveau système technologique dans les tribunaux, les cours et au Conseil d’Etat permettant aux citoyens de suivre en ligne le statut de leurs démarches. 3.9 Le PNUD a également proposé à l’administration pénitentiaire une approche novatrice en matière de prise en charge individualisée des détenus au travers de l’Unité de réception pilote au sein de l’établissement pénitentiaire d‘El Harrach à Alger. Cette approche a été validée et fera l’objet d’un développement spécifique dans la seconde phase du projet au cours du cycle 2012-2014. 3.10 Les capacités du Parlement algérien ont été renforcées au travers, notamment, de soutiens techniques aux deux chambres du Parlement (évaluation internationale, formations en gestion de helpdesk, préparation et lancement d’un appel d’offres international pour l’acquisition et la mise en place d’un système de transcription des débats). La première rencontre nationale fut organisée entre les Organisations de la Société Civile (OSC) et les parlementaires avec la participation d’experts internationaux. Enfin la visite au Parlement norvégien d’une délégation multipartite de 13 personnes des deux chambres a permis d’échanger autour des expériences et des meilleures pratiques dans les affaires parlementaires. 3.11 En matière de gouvernance économique, et au titre de l’amélioration de l’environnement économique et du développement du secteur privé, à noter, le lancement du projet relatif à l’élaboration d’un schéma directeur pour le développement du marché financier en Algérie. 3.12 Au titre du renforcement des capacités en matière de mise en œuvre des obligations de la Convention d’Ottawa, le projet d’appui à l’action anti-mines de l’Algérie est un exemple de «bonnes pratiques» pour de nouvelles initiatives dans ce domaine. 3.13 De façon générale, la revue à mi-parcours du Programme 2007-2011 a montré qu’au-delà des résultats enregistrés par les principaux projets du portefeuille du PNUD, l’action dans le domaine de la gouvernance démocratique requiert une approche transversale avec la pleine participation de l’ensemble des acteurs concernés (publics, sociaux et privés) depuis la conception jusqu’à la mise en œuvre des projets. Energie et Environnement pour un développement durable Page 8 3.14 Ce volet est le plus important par les ressources financières allouées (85% du portefeuille). Il vise à la conservation de la biodiversité et à la gestion des ressources naturelles et des habitats, à la gestion des risques et des déchets. L’environnement constitue également la thématique qui se prête le mieux à des projets dont les activités et les retombées au niveau local sont favorisées par l’implication et la participation des wilayas et des organisations de la société civile. 3.15 En matière de biodiversité, le PNUD a contribué à l’innovation méthodologique pour la gestion durable et l’intégration de la biodiversité dans un cadre réglementaire et opérationnel propice aux avancées. Le projet Tassili et Ahaggar a généré des changements qualitatifs importants qui ont permis d’encourager le Gouvernement à conduire une expérience similaire dans d'autres parcs nationaux et de proposer la mise en place d’un réseau de parcs culturels. L’évaluation indépendante de la première phase en octobre 2010 souligne les bons résultats obtenus au titre du renforcement des capacités techniques et opérationnelles et a recommandé la duplication du projet dans d’autres collectivités locales. 3.16 En matière d’appui à l’atténuation des effets du Changement Climatique, à relever la mise à disposition de l’inventaire national des Gaz à Effet de Serre ; la validation et transmission au secrétariat du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) du rapport final de la Seconde Communication Nationale sur les Changements Climatiques (SCNCC) et sa présentation au sommet COP15 à Copenhague; la mise en place au niveau du MAE d’une nouvelle équipe chargée des questions relatives aux changements climatiques et à l'Environnement en général (cette dernière a soutenu la participation de l'Algérie à COP17, sa préparation au sommet de RIO+20 et l'organisation par l'Algérie d'une réunion préparatoire des délégués des pays arabes aux négociations de Durban en 2011) ; le caractère précurseur du rapport final de la SCNCC dans l'élaboration de programmes stratégiques nationaux à moyen et long termes (Schéma National pour l'Aménagement du Territoire (SNAT) et Plan national pour le développement des énergies renouvelables). 3.17 L’approfondissement de l’action en matière de prévention des risques naturels et son intégration dans la politique nationale d’aménagement du territoire consacrée par l’adoption récente du SNAT constituent une des priorités nationales. A noter également la contribution fortement appréciée de l'Algérie aux efforts de la communauté internationale dans la mise en place de la plateforme de Hyōgo de 2005. 3.18 L’impact reconnu du programme mis en place d’éducation aux risques des mines et de formation dispensée aux militaires a confirmé la volonté de l’Algérie à réduire le nombre des victimes de mines antipersonnel. 3.19 L’introduction d’une approche intégrée de planification et son expérimentation sur une base pilote ont conduit plusieurs secteurs à rechercher des complémentarités principalement sur des sujets d’actualité tels que les catastrophes naturelles, la prévention des crises et des risques et le positionnement global en relation avec le changement climatique. Ces méthodes ont favorisé le travail en équipe. Nous noterons à titre d’exemple les efforts continus de la Direction du Développement Durable du MAE dans la mise en relation des équipes multidisciplinaires des ministères et départements de l’Environnement, des Forêts, de l’Agriculture, de la Culture et de l’Intérieur intervenant sur la biodiversité, le changement climatique, la gestion des risques et des ressources naturelles; la sensibilisation à la gestion des risques, la planification intersectorielle ; la promotion des outils de cartographie avancés (Systèmes d’Information Géographique - SIG) ; le plaidoyer pour un outil intégré au niveau des Wilayas avec les dimensions du savoir local et de l’histoire. Page 9 3.20 La revue à mi-parcours fait cependant état de difficultés en matière de poursuite des objectifs institutionnels de plusieurs projets, conséquence des faiblesses relevées en matière de conception et de formulation des cadres logiques. Le manque d’efforts systématisés en termes de coordination entre projets et de suivi et évaluation a nuit à l’apprentissage et dans certains cas, à l’efficacité des projets. Ces carences sont prises en charge par la formation continue du personnel de projet PNUD à la méthodologie de gestion de projet axée sur les résultats. Toutefois, malgré ces difficultés, le portefeuille Environnement se caractérise par le bon usage des ressources allouées et globalement, un bon respect des cahiers des charges et la livraison des produits attendus. Genre 3.21 4 En matière d’institutionnalisation de l’approche genre dans les programmes du PNUD, des projets ont intégré un volet visant la promotion des femmes, tels que i) le projet d’appui à la Modernisation de la Justice avec le volet de sensibilisation sur les droits des femmes, ii) le projet Appui au Parlement avec l’organisation en 2009 d’une rencontre des femmes parlementaires arabes, et iii) les projets de développement local - Charouine et Routes des Ksour- qui ont permis le renforcement des capacités de différentes associations de femmes. Le PNUD a également contribué aux efforts conjoints de l’Equipe de pays à travers l’organisation d’un atelier proposant un Plan d’action national pour l’intégration de la femme, ainsi que par diverses journées de sensibilisation (notamment à l’occasion de la célébration des journées internationales) sur la violence à l’égard des femmes. Le Programme commun pour l’égalité entre les genres et l’autonomisation des femmes en Algérie, lancé en 2010 structure les activités en matière de Genre. Dans ce cadre et au titre des responsabilités dévolues au PNUD ont été lancées des activités innovantes, en matière d’aide à la création d’un centre d’information et d’accompagnement de microprojets pour des femmes illettrées et vulnérables dans la wilaya de Djelfa, ainsi que des formations sur le genre au profit des personnels d’institutions nationales et locales, des médias et de la société civile. Partie IV: Programme proposé 4.1 Le processus d’élaboration du CdCS 2012-2014, basé sur les options proposées par les directives du GNUD de janvier 2010, s’est déroulé en trois phases principales. Dans une phase initiale, compte tenu de l’expérience capitalisée, l’équipe de Coordination des Nations Unies (UNCT) et les autorités nationales ont convenu de compléter l'analyse menée dans le précédent UNDAF (2007-2011) en lieu et place d’un nouveau Bilan Cadre (CCA). Ainsi, au travers d’une analyse bibliographique à laquelle ont contribué tous les partenaires concernés, un état des lieux a été établi selon l’approche basée sur les droits humains, qui a permis la hiérarchisation des défis et l’identification des principaux résultats à atteindre d’ici la fin dudit cadre de coopération. Dans une deuxième phase, l’analyse des priorités nationales associées aux avantages comparatifs du SNU et à la démarche participative retenue, a conduit à concentrer les efforts de coopération autour de trois thèmes majeurs et de cinq effets stratégiques. La troisième phase a permis l’élaboration du présent plan d’action 2012-2014. 4.2 Bénéficiant de l’avantage comparatif du SNU en la matière, les stratégies en vue d'atteindre les résultats du CdCS visent au renforcement des capacités institutionnelles nationales dans plusieurs dimensions. Elles intègrent, notamment le soutien à la promotion et au développement i) de compétences, au niveau national et surtout local, ii) de systèmes de collecte et d'analyse de données, iii) de la planification, du suivi et de l’évaluation, et de l’élaboration de politiques intégrées. Page 10 4.3 Dans le présent plan d’action sont pris en charge la réduction des exclusions sociales (notamment par l’amélioration de l’accès aux services sociaux des populations les plus vulnérables, par la promotion de la participation de la femme et des jeunes dans les domaines économique, politique et social, et par la lutte contre la violence fondée sur le genre); le plaidoyer et la communication pour encourager la participation des citoyens à la vie publique (au travers de l’élargissement des espaces et conditions de participation de la société civile pour appuyer les efforts de protection des droits et d’exercice des libertés) ; et enfin les efforts dans la lutte contre les effets du changement climatique et le soutien au développement durable. 4.4 Dans ce cadre il est fait référence aux cinq domaines de coopération identifiés conjointement avec la partie nationale et qui constituent les effets (Outcomes) du CdCS 2012-2014: 4.5 1. La transparence et la performance de la vie économique et politique, la participation de la société civile, la modernisation de l’administration de la justice, les mécanismes de protection des droits humains et les capacités de l'administration publique au service des citoyens sont améliorés ; 2. L’accès aux services de santé, d’éducation, de formation et de protection sociale, est amélioré, leur qualité augmentée et les disparités spatiales et les discriminations sociales existantes réduites, particulièrement à l’égard des femmes, des enfants, des personnes handicapées et des personnes atteintes du VIH/sida; 3. La connaissance des processus sociaux et économiques et la capacité d'évaluation et de suivi des politiques publiques sont plus performantes, la compétitivité et l’environnement des entreprises améliorés et les inégalités régionales et sociales réduites, en particulier la participation des jeunes dans la vie économique et culturelle est renforcée ; 4. La protection des ressources naturelles, la gestion durable de l’environnement, la lutte contre la pollution et la protection contre les effets des changements climatiques et catastrophes naturelles sont améliorées ; 5. Les mécanismes de protection des réfugiés urbains, sociaux et économiques des demandeurs d’asile sont renforcés et les conditions de vie des réfugiés sahraouis sont améliorées. Les priorités et stratégies proposées pour le CPD 2012-2014 s’inscrivent dans les cinq résultats prévus dans le cadre CdCS 2012-2014. L’accent sera mis sur l’accompagnement des politiques et stratégies prioritaires définies dans le Programme de développement quinquennal 2010-2014 du Gouvernement et dans le nouveau programme de réformes politiques et institutionnelles, en s’inspirant des lignes directrices de la Déclaration du Millénaire en général, et en visant l'accélération de la réalisation des OMD 1, 3, 7 et 8 en particulier. De nouveaux partenariats seront systématiquement recherchés. En outre, en tant que pays émergent positionné stratégiquement au sein de l’Union africaine, de la Ligue arabe et de l’Union du Maghreb Arabe, les échanges et partages des nombreuses expériences de développement de l’Algérie sur la façon de réduire efficacement les vulnérabilités et de stimuler une croissance économique soutenue seront impulsés et appuyés. Gouvernance Démocratique 4.6 En réponse à l’analyse pays proposée et compte tenu des objectifs fixés par l’Etat, le PNUD appuiera les efforts de protection des droits et l’exercice des libertés par le développement d’un système d’alerte et de veille fondé sur la participation de la société civile et destiné à permettre une identification plus Page 11 rapide et plus efficace des cas d’atteinte aux droits humains. Les analyses thématiques2 peuvent aboutir à des mesures visant à aider la mise en œuvre accélérée de plans nationaux. Le PNUD continuera d’appuyer les réformes visant à améliorer l’accès des citoyens à la justice et la perception populaire du rôle social de la justice comme service public. En matière de lutte contre la corruption, le PNUD contribuera au renforcement des capacités des acteurs publics et à la formation des organisations de la société civile qui participent aux mécanismes de mise en œuvre de la Convention des Nations Unies Contre la Corruption (CNUCC), à l’élaboration d’un indicateur national de perception de la corruption, à la création d’un forum de parlementaires ad-hoc et à l’élargissement de la coopération internationale. Le PNUD fera appel à sa vaste expérience internationale pour promouvoir la participation des citoyens à la vie publique au travers de l’élargissement des espaces et conditions de participation de la société civile et du renforcement des capacités des médias en appui aux réformes annoncées. Dans le domaine de la gouvernance économique, l’appui du PNUD sera centré sur la diversification de l’économie algérienne, notamment, par des conseils stratégiques, des travaux analytiques sur l’environnement juridique et économique et sur le rôle des petites et moyennes entreprises. En vertu de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et du droit des femmes de participer à la vie sociale et politique et de vivre à l’abri des discriminations et des violences, le PNUD poursuivra ses contributions aux initiatives en faveur de la promotion d’une participation effective des femmes aux prises de décision politiques aux niveaux national et local. Il appuiera le plaidoyer pour renforcer la mise en œuvre des politiques, lois et règlements qui visent à réduire la violence contre les femmes. L’apport du PNUD veillera à réduire les inégalités d’accès aux services sociaux pour les groupes vulnérables des deux sexes (citons entre autres groupes : les personnes âgées, les personnes handicapées, les personnes vivant avec le VIH/sida et les travailleurs migrants). 4.7 Les principaux produits (voir détail dans la matrice en annexe) escomptés en matière de gouvernance démocratique sont synthétisés comme suit: 4.7.1 Une analyse sur la perception des citoyens (et de la communauté internationale) des progrès accomplis vers l’Etat de droit réalisée. 4.7.2 Une analyse des besoins de renforcement de capacités institutionnelles (Ministères, Commission Nationale de Promotion et de Protection des Droits de l’Homme (CNCPPDH), Parlement) et les moyens de sensibilisation pour la société civile sur les mécanismes de suivi des recommandations de l'Examen périodique universel (EPU) et des Rapporteurs Spéciaux réalisé. 4.7.3 Un document de projet d’«Appui à la réinsertion sociale des détenus » finalisé pour améliorer la prise en charge intra et post carcérale des détenus et réduire leur marginalisation. 4.7.4 Un plan d’initiation pour identifier les besoins de renforcement de capacités pour l'Office central de répression de la corruption (OCRC), l’organe national de prévention et de lutte contre la corruption (ONPLC)/ Ministère de la Justice (MdJ) pour la mise en œuvre de la CNUCC, formulé. 4.7.5 Un document du projet pour répliquer le modèle du développement local (testé par les projets en cours Charouine, Routes des Ksour et Djelfa) formulé et mis en œuvre dans au moins cinq (2) Sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes, la promotion et la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression, le logement décent, etc Page 12 nouvelles communes. Un tourisme culturel durable dans les régions ciblées promu. Un plan pour sauvegarder le patrimoine culturel et naturel local esquissé. 4.7.6 La bonne gouvernance des communes pilotes améliorée et leurs capacités et leurs ressources accrues pour promouvoir le développement communal et le bien-être de leurs habitants. De plus larges espaces de représentativité ou d’intervention de la société civile, développés. Les communes pilotes dotées d’un modèle ou d’un cadre de référence de «bonne gouvernance» établi et activé puis approuvé comme référence par d’autres communes du pays. 4.7.7 Un programme de formation sur l’intégration de la gestion axée sur les résultats mis en œuvre Les entités à considérer en premier pour prendre part aux formations seront celles actives dans l’évaluation et le suivi des politiques publiques ainsi que celles partenaires du SNU appelées à suivre la mise en œuvre du CdCS. 4.7.8 Un système de suivi et d’évaluation intégré (Gender info, SEPS SOCinfo, Aidsinfo, etc.) des politiques publiques par l’utilisation du système Devinfo, défini et domicilié dans les institutions concernées, et un programme de formation pour renforcer les capacités des administrateurs et utilisateurs lancé. 4.7.9 Un cadre logique ou d’autres outils de la planification stratégique dans le cycle de gestion de projets tracé et mis en œuvre pour toutes les parties prenantes du CdCS du SNU en général et du CPD du PNUD en particulier. 4.7.10 Un programme d’action pour renforcer les capacités d’intervention des réseaux d’associations au service de la promotion et la mise en œuvre des OMD, formulé et mis en œuvre. 4.7.11 Les meilleures pratiques mondiales sur les espaces d’échange entre la société civile et le Parlement sont identifiées, et les procédures et compétences pour les intégrer et les institutionnaliser en Algérie développées et adaptées. 4.7.12 Une étude analytique pour mieux comprendre les indicateurs internationaux sur l’implication de la société civile finalisée et mise à profit par les institutions concernées. 4.7.13 Un mécanisme pour renforcer la participation des associations des jeunes dans l'élaboration et la conduite des programmes qui les concernent, établi. 4.7.14 Une campagne de sensibilisation en vue de renforcer les capacités des media et acteurs principaux concernés par la loi sur l'information formulée. Celle-ci visera entre autres à appuyer l’institution d’autorité de régulation prévue ainsi qu’à sensibiliser les acteurs sur les lois sur la publicité et celle sur les sondages annoncées par les réformes. Programme d’assistance technique pour l'adoption d'une loi sur l'accès public à l'information identifié. Programme de formation spécialisée pour sensibiliser les médias sur des questions spécifiques (OMDs, Environnement, Genre) défini et mis en œuvre. 4.7.15 Les connaissances, les compétences et les savoirs faire du personnel intervenant dans le domaine de la communication audiovisuelle promus en vue d’améliorer la qualité du service de la communication au sein des différentes structures centrales, régionales et locales. 4.7.16 Le modèle de fonctionnement et d’organisation du marché financier en Algérie est défini avec les autorités et les acteurs au travers du projet de «Réforme du marché financier en Algérie – phase I évaluation et conception». Page 13 4.7.17 Une analyse des besoins en matière de compétences techniques du personnel du cabinet du Ministre de la Solidarité Nationale et de la Famille établi. 4.7.18 Les connaissances, savoirs et données sur le genre produits et diffusés. Les capacités des institutions nationales productrices de statistiques sont renforcées en matière de production de données sexo-spécifiques ainsi que l’établissement d’indicateurs d’analyse pertinents. L’approche genre intégrée dans les politiques et stratégies sectorielles et les mécanismes d’évaluation. Développement économique et social 4.8 Sur la base de ce qui précède et compte tenu de l’analyse de la situation, le PNUD participera aux efforts du Gouvernement dans le cadre de la prise en charge des préoccupations des jeunes en matière d’emploi et de culture. Le Programme se concentrera sur le renforcement des capacités nationales d’analyse et d’élaboration de politiques intégrées, de manière notamment à créer un environnement plus favorable à l’entreprise et à l'investissement, à la création d'emplois, surtout pour les jeunes et les femmes, et à une meilleure prestation de services publics dans les régions les moins développées. L’accent sera également mis sur la formulation des politiques sociales, la pérennisation des espaces de dialogue avec les associations de jeunes, et des actions visant à encourager les initiatives de la jeunesse. Le PNUD, en collaboration avec le SNU, mettra l'accent sur l'accès à des emplois décents et productifs et sur la promotion de l'entrepreneuriat. Il s’agira notamment, de lutter contre les disparités géographiques et les inégalités sociales. Le PNUD apportera l’expertise nécessaire à l’adoption et à l’intégration des outils appropriés développés par les institutions compétentes (CNES...) ainsi qu’à leur mise au service du développement permettant une meilleure connaissance des disparités et des inégalités. 4.9 Les principaux produits attendus (voir détail dans la matrice en annexe) escomptés en matière de développement économique et social, sont synthétisés comme suit: 4.9.1 Le projet « Appui à la mise en œuvre de la stratégie industrielle et de promotion des investissements », mis en œuvre. 4.9.2 Le projet d’appui au programme de renforcement des capacités humaines et d’assistance technique pour la mise en œuvre du Programme National du Renouveau Rural est formulé et mis en œuvre. 4.9.3 Les projets Charouine et Route des ksour ont constitué la première phase d’appui au développement local intégré par la promotion d’un tourisme culturel durable, dans les régions du sud algérien, en tant qu’alternative économique pour la région », finalisée et la deuxième phase formulée et lancée. Dans le même ordre d’idée et considérant le secteur du Tourisme comme secteur pouvant soutenir les efforts de développement du pays dans la perspective de la diversification de l’économie, un appui institutionnel sera apporté au Ministère du Tourisme et de l’artisanat en cela. 4.9.4 L’autonomisation des jeunes est promue notamment au travers de la facilitation de l’accès au premier emploi, mis en œuvre. Opportunités pour un premier emploi pour les jeunes femmes et hommes dans des sociétés du secteur privé et d’autres institutions, créées. 4.9.5 Des propositions concrètes pour la mise en œuvre de mesures qui répondent aux besoins des femmes en matière de logement et d'emploi, en particulier les victimes de violences, et d'autres femmes marginalisées, formulées. Page 14 Environnement et développement durable 4.10 L’Algérie s’est engagée à privilégier une croissance à faibles émissions de carbone et à respecter les accords multilatéraux sur l’environnement. Le PNUD apportera sa contribution notamment, au renforcement des capacités des collectivités locales relatives à la mise en œuvre des plans d'action pour lutter contre les effets du changement climatique et à la promotion du développement durable ainsi qu’à la réduction de la vulnérabilité des communautés fragiles et à la protection des écosystèmes et ce au travers i) d’appuis à la mise en place de politiques, de cadres juridiques et institutionnels ou à leur renforcement requis pour l'utilisation durable des terres et de l’eau, la conservation de la biodiversité et des autres ressources naturelles des écosystèmes fragiles; ii) d’initiatives qui intègrent les évaluations de la vulnérabilité et la réduction des risques de catastrophe liés au changement climatique et iii) du renforcement de la position stratégique de l’Algérie sur la scène internationale et dans la région, notamment en matière de changement climatique et de la lutte contre la désertification. 4.11 Les principaux produits (voir détail dans la matrice en annexe) escomptés en matière d’environnement et développement durable sont synthétisés comme suit: 5 5.1 4.11.1 Un plan des actions visant l’application de dispositions pertinentes de la Loi N° 04-20 du 25 décembre 2004 relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable est formulée. 4.11.2 La Délégation Nationale aux Risques Majeurs (DNRM) équipée opérationnelle est en place. Un programme visant la valorisation du savoir-faire national dans le domaine de la réduction de la vulnérabilité aux catastrophes naturelles, établi. Un plan d’action pour le renforcement de la coordination intersectorielle dans le domaine de la prévention des risques, formulé et en place. 4.11.3 Le plan d’action anti-mine pour améliorer la sécurité des communautés affectées par les mines mis en œuvre. 4.11.4 Un programme intégré pour le renforcement de la capacité institutionnelle dans la mise en œuvre des différents plans et programmes nationaux mis en place. 4.11.5 Un plan d’action avec les besoins en matière de renforcement de capacité pour la mise en œuvre des microprojets relatifs aux onze types d’actions de la lutte contre la désertification par le programme de micro-financements (SGP) établi. La formulation du projet «Conservation de la biodiversité d'intérêt mondial et utilisation durable des services éco systémiques dans les parcs culturels en Algérie» finalisée et la mise en œuvre lancée. Partie V: Stratégie de partenariat Indépendante depuis le 5 juillet 1962, l’Algérie est devenue membre de l’Organisation des Nations Unies (ONU) le 8 octobre 1962. L’article 28 de sa Constitution, affirme l’attachement de l’Algérie au «renforcement de la coopération internationale et le développement de relations amicales entre les Etats, fondées sur l’intérêt mutuel et la non-ingérence dans les affaires internes. Et adhère aux principes et objectifs de la Charte des Nations Unies». L’Algérie fait partie des 53 Etats membres de l’Union Africaine créée en 2001. Elle joue un rôle majeur dans l’initiative portant nouveau partenariat Page 15 pour le développement en Afrique (NEPAD), un programme économique de développement pour l’Union Africaine visant à fournir une vision globale et un cadre politique à même d’accélérer la coopération et l’intégration économique des pays africains. 5.2 Le SNU est parmi les divers partenaires intervenant dans le domaine de la coopération internationale pour le développement. Le PNUD et le Gouvernement algérien s’attèlent à asseoir une démarche cohérente et complémentaire pour plus d’efficacité en matière de développement. 5.3 Bien que la contribution financière du SNU soit limitée au regard de celle des autres partenaires bilatéraux, la neutralité du SNU, son indépendance, sa capacité de facilitation des discussions/négociations lui confèrent un rôle privilégié dans le «balisage des terrains» de préparation/formulation/adoption des conventions, normes, garanties et autres mécanismes internationaux et sont souvent soulignés comme la valeur ajoutée attendue de la présence du SNU dans le pays. BIT, FAO, PAM, PNUD, UNFPA, UNICEF, ONUDI, OMS, UNHCR, et BM ont une représentation en Algérie. Par ailleurs, ONUSIDA, ONUFEMMES et CINU ont des bureaux à Alger. 5.4 Les Organisations et Agences suivantes : IAEA, ITC (UNCTAD/WTO), UNESCO, UNEP, WIPO, UNODC, UNOPS n’ont pas de représentation en Algérie et développent leur programmes ou activités en utilisant les services opérationnels du PNUD dans le pays. 5.5 Le PNUD a signé en 1977 un accord de base avec l’Algérie (SBAA). Son interlocuteur principal est le Ministère des Affaires Etrangères (MAE). Le PNUD définit sa vision sur le partenariat stratégique. Il se veut un partenaire engagé, fiable, efficace et, efficient pour tracer la voie vers un meilleur bien-être de la population algérienne. 5.6 La ligne directrice étant de faire converger le travail du PNUD vers plus de pertinence, plus d’efficacité et d’efficience, la stratégie pour atteindre ces objectifs englobe le changement de comportement, l’évaluation critique et l’alignement des priorités du PNUD avec celles de l’Algérie, pour concrétiser des actions assurant plus de cohérence, et ce, au travers des programmes et activités du CdCS, assurant également, la réduction du coût des transactions. 5.7 Le PNUD reconnaît que l’une des réformes les plus importantes de l’ONU porte sur le changement de comportement dont la mise en œuvre nécessite du temps pour disposer du cadre institutionnel et incitatif adéquat fondé sur les cinq principes suivants : a) le respect des fondements et normes de l’ONU, b) l’avantage comparatif du SNU, c) l’alignement de ses programmes avec les plans nationaux en matière de développement humain et avec les priorités de l’Algérie, d) l’application de l’approche basée sur les droits humains en matière de développement, e) la nécessité d’augmenter la cohérence du SNU, et enfin f) la coordination et l’harmonisation des programmes et activités du PNUD, en mesurant les coûts et les profits des activités conjointes afin d’éviter des charges inutiles pour chacun des intervenants. 5.8 Le rôle attendu du Gouvernement est défini aux plans politique et juridique par le SBAA et précisé aux plans techniques, ou financiers dans les documents de programme. Il s’agit des fonctions de coordination, de coopération et de réalisation. En concertation avec le Gouvernement, pour la mise en œuvre d’un projet, le PNUD pourra sélectionner un partenaire parmi les cinq catégories d’organisations partenaires qui sont: 1. Les entités gouvernementales dans le cas d’une mise en œuvre nationale (NIM). Les organismes publics éligibles comprennent les Ministères du Gouvernement ou les institutions Page 16 gouvernementales semi-autonomes (banques centrales, universités, collectivités régionales ou locales); 2. Les agences des Nations Unies ; 3. Les organisations non gouvernementales (ONG) ; 4. Le PNUD lui-même dans le cas d’une mise en œuvre directe (DIM) ; 5. Les organisations intergouvernementales qui ne relèvent pas du système des Nations Unies (principalement pour la mise en œuvre des programmes régionaux du PNUD). 5.9 En se fondant sur le CdCS, le CPD et le PAPP, la mise en œuvre du Programme s’effectue par le biais d’une série de projets qui génèrent des produits. L’exécution d’un programme, s’assurera notamment, que les produits identifiés dans le PAPP sont réalisés et contribuent à l’atteinte des résultats à l’échelle nationale prévus dans le CdCS et le CPD. 5.10 En collaboration avec le Gouvernement, les membres de l’UNCT et les autres parties prenantes, le PNUD procède à l’examen annuel du PAPP dans le cadre de l'examen annuel du CdCS. L’examen annuel s’assurera que les recommandations de l’examen annuel précédent ont fait l’objet d’un suivi approprié par les parties concernées et formulera des recommandations tout en garantissant la prise en compte des analyses des groupes thématiques. Suivant les conclusions et recommandations tirées de l’examen annuel, le PNUD proposera l’actualisation du PAPP pour l’année suivante, examinera et finalisera les révisions du projet et les plans de travail annuels, préparera un rapport annuel axé sur les résultats à soumettre au siège du PNUD et fournira tout autre compte-rendu utile à la demande des parties prenantes. 5.11 La Direction Générale des Relations Economiques et de la Coopération Internationales (DGRECI) du MAE, en tant qu’entité gouvernementale désignée pour coordonner les activités du PNUD, assure le premier niveau de responsabilité pour l’alignement des résultats sur les priorités nationales dans le CdCS, CPD, PAPP et les projets. Elle veillera également à l’obtention en temps voulu de résultats efficaces et durables par le biais d’un environnement favorable, de conditions nécessaires et de l’identification de partenaires de réalisation appropriés, et à la concrétisation des bénéfices obtenus grâce à ces résultats. 5.12 Les partenaires chargés de la mise en œuvre (les secteurs, les collectivités locales, la société civile et d’autres partenaires de réalisation3) sont responsables de la gestion du projet et de l’atteinte des produits indiqués dans les documents concernés. La redevabilité du partenaire en charge de la mise en œuvre est définie précisément par les responsabilités suivantes: rendre compte avec objectivité et exactitude de l’évolution du projet par rapport aux plans de travail convenus, conformément au calendrier et aux formats des rapports figurant dans l’accord relatif au projet ; conserver la documentation et les indications probantes décrivant l'utilisation convenable et prudente des ressources du projet en conformité avec l'accord relatif au projet et les règlements et procédures pertinents ; la mise à disposition de la documentation appropriée sur demande des personnes chargées de suivre le projet et des vérificateurs désignés; la nécessité de faciliter le bon déroulement des audits conformément aux instructions du PNUD, y compris le cas échéant dans le choix des auditeurs et de prendre des mesures correctives suite aux observations du rapport d’audit. (3) Une institution nationale (la norme), une agence des Nations Unies, une organisation de la société civile, une organisation intergouvernementale ou le PNUD Page 17 5.13 Le PNUD assure un deuxième niveau de responsabilité pour l’alignement des résultats sur les priorités nationales dans le CPD, le PAPP et les projets. A ce titre, il a la responsabilité de garantir l’alignement du CPD et du PAPP sur le CdCS et l’inclusion dans le PAPP des dispositions applicables en matière de gestion; veiller à la mise en place de procédures globales de contrôle de qualité afin d’assurer l’alignement de chaque document de projet sur les principes du SBAA et autres normes applicables ; coordonner la mobilisation des ressources pour le renforcement des capacités nationales de gestion et de redevabilité (cf. 5.14). Le PNUD est responsable envers les donateurs, y compris les entités nationales agissant comme tels, en ce qui concerne les normes, le format et l’exactitude des rapports, la publication de normes appropriées relatives à l’audit des projets mis en œuvre par une institution nationale et le suivi de la conformité à ces normes et des mesures correctives prises à la suite des observations du rapport d’audit. Le PNUD est également chargé de l’analyse des rapports d’audit et prise de mesures appropriées pour réduire les risques mentionnés dans le rapport d’audit, c’est-à-dire les changement de modalité de déboursement, de procédures en matière d’assurance, de suspension du programme, de suspension des projets, etc. 5.14 Le PNUD et le MAE ont la responsabilité conjointe pour le suivi des projets et l’évaluation de leur contribution à la réalisation des objectifs fixés, l’utilisation efficace des ressources en vue de l’atteinte des résultats de programme, au travers de la conception des projets, l’évaluation des capacités des partenaires de réalisation, la sélection conjointe de ces partenaires, et le financement et le suivi des activités de programme. 5.15 Le PNUD et ses partenaires doivent aussi offrir un financement et un appui en matière de programme en accord avec les programmes globaux, régionaux et de pays du PNUD. 5.16 Le PNUD et le MAE veilleront à ce que les produits issus des différents projets interagissent de façon économique mais également à ce que de nouveaux projets pertinents soient développés en temps opportun dans la perspective du programme. Ces activités, accompagnées du suivi des étapes déterminantes identifiées pour les indicateurs de réalisations, permettent au PNUD de suivre les progrès réalisés conjointement avec le MAE, les partenaires et les membres de UNCT, et par conséquent de rendre compte aux parties prenantes. En consultation avec le MAE, le PNUD veillera à assurer la synergie entre les groupes sectoriels ou inter-organisations (Groupes thématiques de l’efficacité de coopération) et Groupes relatifs à chaque effet stratégique et domaine thématique du CdCS pour lequel le PNUD intervient. Chaque fois que des structures nationales existent, telles que des instances de coordination sectorielle, le PNUD sollicitera sa participation plutôt que d’établir des systèmes parallèles. 5.17 L'ONU définit la programmation conjointe comme un programme où deux ou plusieurs entités de l'ONU partagent un ensemble d'activités programmatiques, conçues dans le cadre d'un plan de travail commun et d’un budget y afférent. Selon cette définition, le PNUD participe en Algérie à fin 2011, aux 5 programmes conjoints en cours. Ceux-ci couvrent de multiples domaines tels que la violence contre les femmes (PNUD, UNFPA), le genre (ONUSIDA, PNUD, UNFPA, UNICEF, ONUDI, UNIFEM, BIT), la migration et le développement (PNUD, UNFPA, HCR et BIT), le développement local (UNICEF, UNFPA, PNUD et UNESCO). De nouveaux programmes conjoints de cette nature sont également en cours d'examen. Il est important de noter que dans de nombreux cas la programmation conjointe peut ne pas être pertinente ni souhaitable. Le PNUD, en concertation avec ses partenaires nationaux, conviendra du type d'arrangements de programmation le plus adapté à l’atteinte des résultats de développement souhaités en Algérie. Page 18 6 Partie VI. : Gestion de programme 6.1 Le MAE est l’interlocuteur (Agence de Coordination gouvernementale) privilégié du PNUD en Algérie et, à ce titre, assumera la responsabilité de la coordination et du suivi du Programme de pays avec l’ensemble des partenaires. Cette coordination aura pour objectif de garantir la cohérence de l’ensemble du programme, d’analyser les progrès, d’identifier les contraintes et obstacles rencontrés et de tirer les enseignements nécessaires à la planification et à l’utilisation systématique des principes et des outils de gestion axée sur les résultats, ainsi qu’à l’engagement des ressources en s’appuyant sur les mécanismes et processus prévus au chapitre 6 du CdCS. Le programme sera exécuté sous la coordination générale de la Direction Générale des Relations Economiques et la Coopération Internationales (DGRECI) du MAE. Les ministères du gouvernement, ONG, OIG, agences des Nations Unies, y compris le PNUD, mettront en œuvre les activités de programme. La DGRECI désignera l'Agence de mise en oeuvre gouvernementale (partenaire de réalisation) qui sera directement responsable de la participation du Gouvernement à chaque Plan de travail annuel assisté par le PNUD. Les Plans de travail annuels décrivent les produits spécifiques à atteindre. Ils formeront l'accord entre le PNUD et chaque Partenaire de réalisation sur l'emploi de ressources. « Partenaire(s) de réalisation » signifiera « Agence(s) d'exécution », tel que ce terme est utilisé dans le SBAA. 6.2 Dans la conception et la mise en œuvre du Programme, le PNUD travaille en étroite collaboration avec des partenaires clés. Le CPD s'appuie sur les principes de la Réforme des Nations Unies, notamment ceux ayant trait à la simplification et à l'harmonisation, en opérant conformément aux instruments harmonisés et communs de programmation de pays tels que la matrice de résultats du CdCS, les dispositions « Unis dans l'Action » (« One UN »), le suivi et l'évaluation conjoints, et les cadres de ressources de programme du PAPP et des Plans de travail annuels. 6.3 Autant que possible, le PNUD et ses partenaires utiliseront le minimum de documents nécessaires, à savoir, le PAPP signé et les Plans de travail annuels, pour mettre en œuvre les initiatives de programmes4. Le PNUD signera les documents de projet avec les partenaires, en accord avec les pratiques de l'Organisation et les exigences locales. La coopération inter-agences sera également prise en compte conformément à la Note d'orientation du GNUD sur la programmation conjointe5. 6.4 Tous les transferts de fonds vers un Partenaire de réalisation seront opérés sur la base des Plans de travail annuels convenus entre le Partenaire de réalisation et le PNUD. Les transferts de fonds pour des activités prévues dans les documents de projet ou les Plans de travail annuels peuvent être effectués selon le PNUD par les modalités suivantes : 1. Virement direct au Partenaire de réalisation avant le début des activités (transfert de fonds direct) ou après l'achèvement des activités (remboursement) ; (4) Dans certains cas, il pourrait être nécessaire de préparer un document de projet en dehors du PAPP. Tout en cherchant à éviter l'emploi de documents de projet en dehors du PAPP, de tels documents pourront si nécessaire être préparés (par exemple dans des situations de crise non envisagées). Dans de tels cas, on utilisera le format du Plan de travail annuel pour rédiger le document de projet, en veillant à ce qu'il reflète les clauses obligatoires telles que celles portant sur le contexte juridique, les dispositions de gestion et les transferts de fonds. 5 ( ) Voir http://www.undg.org/index.cfm?P=1614 et CdCS §6 Page 19 2. Paiement direct à des fournisseurs ou à des tiers pour des obligations encourues par un Partenaire de réalisation sur la base de requêtes signées par le responsable officiel désigné du Partenaire de réalisation ; 3. Paiement direct à des fournisseurs ou des tiers pour des obligations encourues par des Agences de l'ONU à l'appui d'activités convenues avec des Partenaires de réalisation. 6.5 Les transferts de fonds directs seront demandés et décaissés pour des périodes de mise en œuvre du Programme ne dépassant pas trois mois. Le remboursement de dépenses précédemment autorisées sera demandé et effectué tous les trois mois ou après l'achèvement des activités. Le PNUD ne sera nullement tenu de rembourser des dépenses effectuées par le Partenaire de réalisation au-delà des montants autorisés. 6.6 Après l'achèvement d'une activité, tout reliquat de fonds sera reprogrammé par accord mutuel entre le Partenaire de réalisation et le PNUD, ou remboursé. 6.7 Les modalités de transfert de fonds, le montant des décaissements et la portée et la fréquence des activités de certification pourront dépendre des conclusions d'un examen des capacités de gestion des finances publiques dans le cas d'un Partenaire de réalisation gouvernemental, et d'une évaluation des capacités de gestion financière dans le cas d'un Partenaire de réalisation non gouvernemental. Un consultant qualifié, tel qu'un cabinet de comptabilité, sélectionné par le PNUD pourra se charger d'une telle évaluation, à laquelle le Partenaire de réalisation participera. 6.8 Les modalités de transfert de fonds, le montant des décaissements et la portée et la fréquence des activités de certification pourront être révisées au cours de la mise en œuvre du programme sur la base des conclusions du suivi du programme, du suivi et du compte rendu des dépenses, et des audits. 6.9 Les efforts de mobilisation de ressources seront intensifiés afin d'appuyer le cadre de résultats et ressources et garantir la viabilité du Programme. La mobilisation d'autres ressources sous la forme de partage des coûts, fonds d'affectation, ou contributions monétaires gouvernementales sera entreprise pour assurer le financement du Programme. 7 Partie VII : Suivi et évaluation 7.1 Le Guide de la Planification du suivi et de l’évaluation axés sur les résultats du développement (PNUD 2009) fournit les lignes directrices du PNUD en matière de planification, de suivi et d’évaluation ainsi que les nouvelles directives et orientations, les exigences de la politiques du PNUD en matière d’évaluation approuvées par le Conseil d’administration en 2006 ainsi que les règles d’évaluation applicables au sein du Groupe des Nations Unies pour l’évaluation (UNEG). 7.2 La gestion, le suivi et l'évaluation du PAPP seront entrepris conformément à la matrice de résultats du CdCS et du plan de suivi et d'évaluation du CdCS. Un cadre/plan de suivi et d’évaluation (S&E) plus spécifiquement focalisé sur le suivi et la supervision des résultats directement appuyés par le PNUD sera préparé et mis en œuvre dans le cadre des processus de S&E du CdCS et des processus de S&E nationaux. Le Gouvernement et le PNUD seront responsables (voir la structure de gouvernance cidessous) pour la mise en place des mécanismes de S&E nécessaires (y compris ceux de constatation des résultats), des outils pertinents et de la poursuite de réexamens pour veiller au suivi à l'évaluation continus du PAPP, ceci dans le but de garantir l'utilisation efficace des ressources du programme ainsi Page 20 que le respect des exigences de redevabilité, transparence et intégrité6. Les Partenaires de réalisation soumettront des rapports périodiques dont les contenus et périodicité sont définis dans les documents de projet y afférents, dans le respect des procédures des Nations Unies et autant que possible selon les pratiques des agences de l'ONU. 7.3 Les évaluations au niveau du Pays les plus courantes sont les évaluations des projets et les évaluations des effets. Ces évaluations sont réalisées par les consultants externes. Les évaluations des projets de manière générale ciblent les apports, les activités et les produits d’un projet donné. Les évaluations des effets visent à répondre si, pourquoi et comment les effets du Programme Pays ont été réalisés ainsi que la contribution du PNUD à un changement dans une situation de développement donnée (CdCS, Plan Quinquennal etc.). La portée d’une évaluation des effets est étendue pour englober les effets et la mesure dans laquelle les programmes, les projets l’assistance technique, les initiatives des partenaires et les synergies ont contribués à sa réalisation. 7.4 Le plan d’évaluation proposé (ci-dessous) sera revu en étroite collaboration avec le Gouvernement et les principaux partenaires opérationnels et sera mis en œuvre sur la base de dotations budgétaires spécifiques provenant des ressources ordinaires et des ressources externes. Ce plan tiendra compte des besoins de renforcement des capacités des partenaires nationaux(7) dans le domaine du suivi et de l’évaluation. Une évaluation de fin de parcours pour le CPD sera conduite en 2014-2015. La qualité et l’efficacité de mise en œuvre du programme bénéficiera d’une application systématique des principes et modalités de la gestion axée sur les résultats. Le programme proposé sera principalement mis en œuvre selon la modalité d’exécution nationale (NIM8) mais se poursuivra notamment en veillant à la nécessité de constituer et responsabiliser davantage les équipes de projets en ce qui concerne l’exécution. La mise en œuvre pourra également recourir, à la modalité d’exécution par des organisations non-gouvernementales, afin de renforcer les partenariats avec la société civile. Finalement, dans les situations prévues dans les Politiques et procédures relatives aux programmes et aux opérations du PNUD (POPP), le PNUD pourra procéder à l’application des procédures rapides. 7.5 Le Gouvernement et le PNUD œuvreront conjointement à la mobilisation de ressources externes additionnelles tant auprès de partenaires nationaux publics et privés que des bailleurs de fonds bilatéraux. 7.6 La gestion du projet avec les partenaires de réalisation inclut deux mécanismes de concertation et de décision, à savoir : la réunion tripartite annuelle (au niveau Programme de Pays) et le Comité de Pilotage (au niveau projet). En outre, il comprend un niveau de gestion, exécution et suivi quotidiens avec le Directeur National de Projet à la tête et appuyé par une unité de support avec un coordonnateur, personnels techniques et administratifs ainsi qu’une unité d’assurance au niveau du PNUD. (6) Pour plus de précisions : Harmonized Approach to Cash Transfers (HACT) (7) MAE, Minsitère des Finances (MF), ONS et les ministères sectoriels suivant les modalités de NIM (8) Le Manuel des Normes et Procédures NIM, partie intégrante des Règles et procédures du PNUD relatives aux Programmes et aux Opérations (POPP), présente les processus et procédures de gestion de projet qui s’appliquent à toutes les modalités de mise en œuvre des projets ainsi que les règles et dispositions spécifiques lorsque le Gouvernement est le Partenaire de réalisation d’un projet. Le contenu du manuel revu et actualisé régulièrement dans le cadre des révisions obligatoires du POPP est disponible sur le site Intranet du PNUD. Page 21 7.7 Les Partenaires de réalisation conviennent de coopérer avec le PNUD dans toutes activités financées sous fonds PNUD et faciliteront l'accès aux dossiers financiers pertinents et aux personnels responsables de la gestion des fonds. L’objectif principal de l’exercice d’audit est de donner au PNUD des assurances quant à l’utilisation correcte des ressources9. A cet effet, les Partenaires de réalisation acceptent les dispositions suivantes : 1. Examens périodiques sur place et vérifications ponctuelles de leurs dossiers financiers par le PNUD ou ses représentants ; 2. Suivi des activités de programme conformément aux normes du PNUD et à ses directives concernant les visites de site et vérifications sur le terrain ; 3. Audits spéciaux ou programmés. Le PNUD, en collaboration avec d'autres agences des Nations Unies, si besoin est et en consultation avec le MAE, établira un plan annuel d'audit, accordant la priorité à l'audit de Partenaires de réalisation recevant une assistance monétaire importante de la part du PNUD et de ceux dont les capacités de gestion financière ont besoin d'être renforcées. 7.8 Pour faciliter les activités de certification, les Partenaires de réalisation et le PNUD peuvent convenir d'un outil de suivi de programme et de contrôle financier permettant le partage et l'analyse de données. 7.9 Les audits seront pris en charge par le PNUD qui fera appel à un cabinet privé. 7.10 L'évaluation et l'audit de Partenaires de réalisation seront effectués conformément aux politiques et procédures du PNUD. 8 Partie VIII : Engagements du PNUD 8.1 Le PNUD veillera à la cohérence entre le PAPP, le Plan de travail annuel, la matrice de résultats du CdCS, les OMD et les activités de S&E. Les responsabilités incombant respectivement au PNUD, au Gouvernement et aux Partenaires de réalisation seront soulignées lors d'examens annuels et de rapports de situation périodiques. 8.2 Dans le cas d'un engagement direct vis-à-vis de fournisseurs ou à de tiers au titre d'obligations encourues par des Partenaires de réalisation sur la base de requêtes signées par le responsable officiel désigné10 du Partenaire de réalisation; le PNUD procédera au paiement selon les accords convenus. 8.3 Le PNUD n'aura aucune responsabilité directe dans le cadre des dispositions contractuelles conclues entre le Partenaire de réalisation et un fournisseur tiers. Les conditions dans lesquelles le partenaire de réalisation peut intervenir en tant que partie contractante sont précisées au « Manuel des Normes et Procédures de Mise en Œuvre Nationale par les Gouvernements des projets appuyés par le PNUD », section « Achats ». 9 Pour plus d’informations voir section « Audit » p.202 du « Manuel des Normes et Procédures de Mise en Œuvre Nationale par les Gouvernements des projets appuyés par le PNUD », janvier 2011. (10) Directeur National du Projet (DNP) Page 22 8.4 9 Lorsque plusieurs agences des Nations Unies fournissent des fonds à un même Partenaire de réalisation, le suivi de programme ainsi que le suivi et l'audit financiers seront entrepris ou coordonnés conjointement par ces agences selon les dispositions contractuelles définies dans le document de projet en vigueur. Partie IX. : Engagements du Gouvernement 9.1 Le Gouvernement honorera ses engagements conformément aux dispositions de l'Accord de base type en matière d'assistance (SBAA) du 20 Juillet 1977 9.2 Dans le cas où un partage des coûts par le Gouvernement est prévu au PAPP, les conditions suivantes s’appliqueront : i. L'échéancier des paiements et les coordonnées bancaires du PNUD. a. Le Gouvernement versera les sommes dues au PNUD, conformément à l’échéancier qu’il s’accordera suivant l’avancement des plans d’action des projets et sur la base des prescriptions décrites par l’accord de partage des coûts ci-annexé (Annexe V). Ces sommes seront déposées à : Bank Address Account name Account Number Account currency SWIFT Code ABA Number: Bank of America 730 15th Street, N.W. 7th Floor Washington DC United States of America UNDP Representative in Algeria (USD) Account 3752218082 USD BOFAUS3N 111000012 Ou Bank Address Account name Account Number Account currency SWIFT Code ii. Banque Nationale d’Algérie Agence Principale Didouche Mourad 45/47 rue Didouche Mourad, Alger UNDP Representative in Algeria n° 001.00.601.0200.002.478/54 DZD BNALDZAL b. L’échéancier des paiements, ci-dessus, tient compte du fait que les paiements doivent être effectués avant l’exécution ou la mise en œuvre des activités envisagées. Il peut être modifié pour s’adapter à l’avancement de l’exécution du programme/projet, suivant les dispositions prévues à l’accord de partage de coûts ci-annexé (Annexe V) c. Le PNUD accepte et administre la contribution conformément à ses propres règles, règlements et directives. d. Tous les comptes et états financiers doivent être libellés en dollars des États-Unis. La valeur des paiements, si effectués dans une monnaie autre que le dollar des États-Unis, sera déterminée en appliquant le taux de change opérationnel des Nations Unies en vigueur à la date du Page 23 paiement. Au cas où le taux de change opérationnel des Nations Unies venait à changer avant la pleine utilisation du paiement par le PNUD, la valeur du solde des fonds détenus à ce moment-là sera ajustée en conséquence. Si, dans une telle situation, une perte était enregistrée dans la valeur du solde des fonds, le PNUD en informera le Gouvernement dans le but de savoir si un financement supplémentaire pourrait être fourni par le Gouvernement. Dans le cas où un tel financement ne serait pas disponible, l'assistance à fournir au PAPP pourrait être réduite, suspendue ou supprimée par le PNUD. iii. L'échéancier de paiement susvisé tient compte de l'exigence prévoyant que les paiements seront effectués avant la mise en œuvre des activités programmées. Il peut être modifié afin de cadrer avec l'état d'avancement du PAPP, suivant les dispositions prévues à l’accord de partage de coûts (Annexe V) iv. Si des augmentations imprévues de dépenses ou d'engagements sont attendues ou réalisées (qu'elles soient causées par l'inflation, des fluctuations de change ou des imprévus), le PNUD soumettra au Gouvernement, en temps utile, un devis supplémentaire indiquant les financements additionnels qui seront nécessaires. Le Gouvernement s'efforcera d'obtenir les fonds additionnels requis. v. Si les paiements visés ci-dessus ne sont pas reçus conformément à l'échéancier des paiements, ou si le financement additionnel requis suivant le paragraphe [vi] n'est pas proposé par le Gouvernement ou d'autres sources, l'assistance à fournir au PAPP aux termes du présent Accord pourra être réduite, suspendue ou supprimée par le PNUD. vi. Tout revenu d'intérêt attribuable à la contribution sera porté sur le compte du PNUD et utilisé conformément aux procédures établies du PNUD. Les modalités qui régissent l’exécution de cette disposition seront précisées par l’Addendum portant Annexe V relative à l’accord de partage des coûts. vii. Conformément aux décisions et directives du Conseil d’Administration du PNUD, telles que reflétées dans sa Politique sur la récupération de coûts à partir de ressources non régulières, la Contribution fera l'objet de la récupération de coûts pour les frais indirects encourus par les sièges et bureaux de pays du PNUD en prestations de services de soutien général de gestion (General Management Fees ou GMS). Pour couvrir ces frais de soutien général de gestion, la contribution sera frappée d'un droit de 3 %. De plus, tant qu'ils seront liés de manière inéquivoque à un projet spécifique, tous les coûts directs de mise en œuvre, y compris les frais de l'entité d'exécution ou du partenaire de réalisation, seront identifiés dans le budget du projet par un poste distinct, et supportés par le projet.. viii. Les équipements, fournitures ou autres biens financés par la contribution appartiendront au PNUD, qui pourra ensuite les transférer selon les modalités en vigueur. Les questions touchant au transfert de propriété par le PNUD seront déterminées en accord avec les politiques et procédures pertinentes du PNUD11. Les modalités qui régissent l’exécution de cette disposition seront précisées par l’Addendum portant Annexe V relative à l’accord de partage des coûts. 11 Cf section « Transfert ou cession d’actifs » p.93 du « Manuel des Normes et Procédures de Mise en Œuvre Nationale par les Gouvernements des projets appuyés par le PNUD », janvier 2011 Page 24 ix. La contribution sera l'objet uniquement des procédures d'audit interne et d'audit externe prévues par le règlement financier, les règles de gestion financière, et les directives du PNUD. 9.3 Les mécanismes de planifications, suivi et évaluation participatifs des progrès du CPDimpliquant la société civile et d'autres partenaires au développement seront appliqués. Le Gouvernement s'engage également à organiser des réunions périodiques de revue de programme, de planification, et de stratégie conjointe et, si approprié, à coordonner des groupes sectoriels ou thématiques de partenaires au développement afin de faciliter la participation de donateurs, de la société civile, du secteur privé et des agences de l'ONU. En outre, le Gouvernement facilitera les visites de suivi périodiques de fonctionnaires du PNUD et/ou représentants désignés à des fins de suivi, de rencontre des bénéficiaires, d'appréciation des progrès et d'évaluation de l'impact de l'usage des ressources du programme. Le Gouvernement communiquera au PNUD, en temps utile, toute information concernant des changements de politique ou de législation pendant la mise en œuvre du PAPP qui pourraient impacter la coopération. 9.4 Un rapport standard d'Autorisation de Fonds et de Certification de Dépenses (rapport FACE) reflétant les catégories d'activité du Plan de travail annuel sera utilisé par les Partenaires de réalisation pour demander le décaissement de fonds ou pour obtenir du PNUD un accord de règlement direct de dépenses programmées. Les Partenaires de réalisation utiliseront le FACE pour rendre compte de l'utilisation de l'argent alloué au projet. Chaque Partenaire de réalisation identifiera le(s) officiel(s) autorisé(s) à communiquer ses détails de compte, présenter des demandes de décaissement, et certifier l'emploi de l'argent alloué au projet. Le FACE sera certifié par le(s) officiel(s) désigné(s) du Partenaire de réalisation. 9.5 Les fonds transférés ne devront être dépensés qu'aux fins des activités convenues par les Plans de travail annuels. 9.6 Les fonds reçus par le Gouvernement et les ONG nationales Partenaires de réalisation seront utilisés en conformité avec des réglementations, politiques et procédures nationales conformes à des normes internationales, garantissant notamment l'affectation de fonds aux activités prévues par les Plans de travail annuels et la présentation de rapports sur la pleine utilisation de tous les fonds reçus au PNUD dans les six mois de la réception de ces fonds. Dans le cas où les réglementations, politiques et procédures nationales ne seraient pas conformes à des normes internationales, les règlementations, politiques et procédures de l'agence des Nations Unies seront appliquées. 9.7 Dans le cas où les Partenaires de réalisation seraient des ONG internationales ou des OIG, les fonds reçus seront utilisés en conformité avec des réglementations, politiques et procédures nationales conformes à des normes internationales, garantissant notamment l'affectation de fonds aux activités prévues par les Plans de travail annuels et la présentation de rapports sur la pleine utilisation de tous les fonds reçus au PNUD dans les six mois de la réception de ces fonds. 9.8 Afin de faciliter l'exécution d'audits programmés et spéciaux, chaque Partenaire de réalisation recevant des fonds de la part du PNUD donnera au PNUD ou à ses représentants, en temps utile, un accès à : - Tous les dossiers financiers enregistrant les transferts de fonds en provenance du PNUD - Toute la documentation pertinente et tout le personnel associé au fonctionnement des contrôles internes du Partenaire de réalisation ayant géré lesdits transferts de fonds. Page 25 9.9 Les constatations de chaque audit seront rapportées au Partenaire de réalisation et au PNUD. De plus, chaque Partenaire de réalisation - Recevra et passera en revue le rapport d'audit émis par les auditeurs ; - Déclarera en temps utile aux auditeurs et au PNUD s'il accepte ou rejette toute recommandation d'audit afin que les auditeurs puissent inclure cette déclaration dans leur rapport d'audit et la soumettre au PNUD. - Prendra dans les meilleurs délais des mesures pour donner suite aux recommandations d'audit acceptées. - Rendra compte au PNUD tous les trois mois (ou suivant toute autre périodicité convenue localement) des actions entreprises pour appliquer les recommandations acceptées. 10 Partie X: Autres dispositions 10.1 Quand une entité gouvernementale est le Partenaire de réalisation d'un projet donné dans le cadre du présent PAPP, en concordance avec l'Article III du SBAA, le Partenaire de réalisation est responsable de la sécurité et de la sûreté de son personnel et de ses biens, ainsi que de celles des biens du PNUD placés sous la garde du Partenaire de réalisation. A cette fin, chaque Partenaire de réalisation : a) mettra en place et maintiendra un plan de sureté et sécurité approprié, tenant compte de la situation sécuritaire de la région dans laquelle le projet est entrepris ; b) assume l'ensemble des risques et obligations liés à la sécurité du Partenaire de réalisation, ainsi que la pleine mise en œuvre du plan de sécurité. 10.2 Le PNUD se réserve le droit de vérifier si un tel plan est en place et de suggérer toute modification au plan qu'il jugerait nécessaire. Le fait de ne pas mettre en œuvre et maintenir un plan de sécurité approprié tel que prévu sous la présente clause sera réputé constituer une infraction aux obligations du Partenaire de réalisation dans le cadre du présent PAPP et des Plans de travail annuels y afférents. 10.3 Chaque Partenaire de réalisation entreprendra tous les efforts raisonnables pour s'assurer que l’utilisation des ressources allouées par le PNUD en application du Document de projet (PAPP et Plans de travail annuels) ne seront jamais utilisés en soutien d'individus ou d'entités associés au terrorisme et que les récipiendaires de tous montants fournis par le PNUD dans le cadre des présentes ne figurent pas sur la liste maintenue par le Comité du Conseil de sécurité établi aux termes de la résolution 1267 (1999). Cette liste est accessible via http://www.un.org/Docs/sc/committees/1267/1267ListEng.htm.La présente disposition doit être incluse dans tout contrat de sous-traitance ou toute sous-convention conclue aux termes de chaque « Document de projet ». 10.4 Ce qui précède s'appliquera également à des projets dans le cadre du présent PAPP pour lesquels le Partenaire de réalisation est une organisation intergouvernementale ayant signé un accord de base d'agence d'exécution avec le PNUD. 10.5 Lorsque le PNUD ou d'autres agences des Nations unies font office de Partenaires de réalisation, ils (a) se plieront aux politiques, procédures et pratiques du système de sécurité et de sûreté des Nations Unies, et (b) feront tout ce qui est raisonnablement nécessaire pour que nulle partie des fonds de Page 26 projet/fonds du PNUD reçus aux termes d'un Document de projet ne soit utilisée pour soutenir des individus ou entités associés au terrorisme et que les récipiendaires de tous montants fournis par le PNUD dans le cadre des présentes ne figurent pas sur la liste maintenue par le Comité du Conseil de sécurité établi aux termes de la résolution 1267 (1999). Cette liste est accessible via http://www.un.org/Docs/sc/committees/1267/1267ListEng.htm. La présente disposition sera incluse dans tout contrat de sous-traitance ou toute sous-convention conclue aux termes de chaque Document de projet. 10.6 Le présent PAPP entre en vigueur à la date de sa signature par les deux Parties et, au cas où il serait signé à des dates différentes, il entrera en vigueur à la date de signature la plus tardive. Le PAPP restera en vigueur jusqu'à mars 2015. 10.7 Le présent PAPP remplace tout PAPP qui aurait été signé antérieurement entre le Gouvernement et le PNUD et peut être modifié par consentement mutuel des deux parties sur la recommandation de la réunion de stratégie conjointe. En foi de quoi les soussignés, étant dûment autorisés, ont signé le présent Plan d'action pour la mise en œuvre de programmes de pays à la date d'aujourd'hui, le 12, mars 2013, à Alger, Algérie. Pour le Gouvernement de République Algérienne démocratique et populaire Pour le Programme des Nations Unies pour le développement Signature Signature Nom Nom Titre Titre Page 27 11 Annexe I : Cadre de Gouvernance du Programme Pays et Plan d’Action du Programme Pays Comité tripartite niveau du Programme Pays et Plan d'Action PP Gestion du Programme Pays Liaison avec les groupes d'effets CdCS MAE/MF/PNUD Comité de Pilotage niveau du Projet Gestion du Projet MAE/MF/PNUD/Partenaire de réalisation Assurance Projet (PNUD) Unité de gestion du projet Directeur/trice National/e du projet Coordonnateur‐ trice/Administration équipe équipe technique 1 technique 2 Page 28 12 Annexe II : Plan d’évaluation 2011-2014 (indicatif) Effets CdCS/PP Domaine Stratégique du PNUD Titre d’évaluation Partenaires (Evaluation Evaluation requise par conjoint) (Autre que PNUD) Type d’évaluation Planifié pour Couts estimés Source de fonds indicative Evaluations des effets (suivant les modalités du PNUD) La transparence et la performance de la vie économique et politique, la participation de la société civile, la modernisation de l’administration de la justice, les mécanismes de protection des droits de l'homme et les capacités de l'administration publique au service des citoyens sont améliorés Gouvernance démocratique Gouvernance et droits humains MAE/MdJ L’accès aux services de santé, d’éducation, de formation et de protection sociale, sont améliorés, leur qualité augmentée et les disparités spatiales et les discriminations sociales existantes réduites, particulièrement à l’égard des femmes, des enfants, des personnes handicapées, des personnes atteintes du VIH/sida Réduction de la pauvreté et réalisation des OMDs OMD-Genre MAE/ MSF La connaissance des processus sociaux et économiques et la capacité d'évaluation et de suivi des politiques publiques sont plus performantes, la compétitivité et l’environnement des entreprises améliorées et les inégalités régionales et sociales réduites, en particulier la participation des jeunes dans la vie économique Réduction de la pauvreté et réalisation des OMDs Développeme nt économique MAE La protection des ressources naturelles, la gestion durable de l’environnement, utilisation rationnelle de l’énergie, la lutte contre la pollution et la protection contre les effets des catastrophes naturelles et les changements climatiques sont améliorés Environnement et développement durable 2014 35 000 USD Projet S&E Décentralisé (évaluation effet) 2013 30 000 USD Projet S&E Décentralisé (évaluation effet) 2013 35 000 USD PNUD Décentralisé (évaluation effet) 201512 100 000 USD Project budget MADR et social Environneme nt et développeme nt durable 12 Secrétariat du F-OMD Décentralisé (évaluation effet) Evaluation à faire en 2015 Page 29 MAE/MATE/ FEM/ MADR/DGF Evaluation des Projets La transparence et la performance de la vie économique et politique, la participation de la société civile, la modernisation de l’administration de la justice, les mécanismes de protection des droits de l'homme et les capacités de l'administration publique au service des citoyens sont améliorés Gouvernance L’accès aux services de santé, d’éducation, de formation et de protection sociale, sont améliorés, leur qualité augmentée et les disparités spatiales et les discriminations sociales existantes réduites, particulièrement à l’égard des femmes, des enfants, des personnes handicapées, des personnes atteintes du VIH/sida Réduction de la La connaissance des processus sociaux et économiques et la capacité d'évaluation et de suivi des politiques publiques sont plus performantes, la compétitivité et l’environnement des entreprises améliorées et les inégalités régionales et sociales réduites, en particulier la participation des jeunes dans la vie économique Réduction de la pauvreté et La protection des ressources naturelles, la gestion durable de l’environnement, utilisation rationnelle de l’énergie, la lutte contre la pollution et la protection contre les effets des catastrophes naturelles et les changements climatiques sont améliorés Environnement et Page 30 N/A décentralisé 2012 5 000 USD (projet) OMD-Genre N/A pauvreté et réalisation des OMDs Secrétariat du décentralisé F-OMD (projet) Project budget 2013 30 000 USD Project budget Marchés financiers Ministère des Finances décentralisé (projet) 2012 30 000 USD Project budget Guerbeszone humide WWF décentralisé (projet) 2013 30 000 USD Project budget Gestion des risques: Risques MATE décentralisé (projet) 2011 30 000 USD Project budget Environnement et Changements climatiques FEM décentralisé (projet)) 2011 20 000 USD Project budget réalisation des OMDs développement durable développement durable MIPMEPI Démocratique: incl. participation MATE 13 Annexe III: Cadre de résultats et ressources du Plan d'action pour la mise en œuvre de programme de pays Effet CdCS/CPD n° 1 : « La transparence et la performance de la vie économique et politique, la participation de la société civile, la modernisation de l’administration de la justice, les mécanismes de protection des droits humains et les capacités de l'administration publique au service des citoyens sont améliorés » Domaine correspondant du plan stratégique du PNUD: Gouvernance démocratique Indicateurs de niveau de résultat, lignes de base, et cibles pour la contribution du PNUD aux résultats CdCS/CPD Indicateur : Mesure de la perception des citoyens (et de la communauté internationale) des progrès accomplis vers l’état de droit Résultats de programme de pays Résultat 1 (EGDH1): La veille et l’alerte exercées par une pluralité d’acteurs sont plus performantes Données de base : Sources : A/HRC/WG.6/1/DZA/2, Conseil des Droits de l’Homme, 2008 + 2012 Examen Périodique Universel (2008+2012) Loi sur les associations Loi sur l’information Loi sur la représentation des femmes dans les assemblées élues Nouveau code communal 2011 Sites web : Ministère de la Justice, Ministère de l’intérieur, OHCHR, UN Droits: L’état d’urgence proclamé le 13 février 1992 a été levé par décret présidentiel le 23 février 2011 13 Organisation de la Société Civile Une analyse sur la perception des citoyens (et de la communauté internationale) des progrès accomplis vers l’Etat de droit réalisée Une analyse des besoins de renforcement de capacités institutionnelles (Ministères, CNCPPDH, Parlement) et des moyens de sensibilisation pour la Société civile sur les mécanismes de suivi des recommandations de l'Examen périodique universel (EPU) et des Rapporteurs Spéciaux, réalisée Une analyse du cadre juridique et de l’organisation des groupes et commissions parlementaires existants réalisée. Une analyse des besoins en matière de renforcement des capacités pour des partis politiques complétée. Un réseau virtuel entre les parlementaires facilitant les échanges entre les pairs et le personnel de l’administration établi. Un Programme de Formation continue pour les jeunes et femmes parlementaires nouvellement élues –leadership, négociations, informatique, analyse des textes et Modalité de mise en œuvre et partenaires de réalisation Ressources indicatives par résultat (USD) Mise en Œuvre Nationale (NIM) Ressources de base : 1725 MAE : Collaboration avec HCDH ; Suivi de l’UNCAC CNPPDH : Coordination et renforcement du partenariat avec les OSC13 Ministère de la Justice OSC actives dans le domaine des droits humains Media MAE : Suivi de l’UNCAC ONLPC : Développement de capacités internes ; Diffusion de l’information ; Collaboration entre instances Ministère des Autres ressources : 1725 Visite, à la demande du Gouvernement, du Rapporteur spécial sur le droit à la liberté d’opinion et d’expression a eu lieu 2011 Participation: Périodicité des élections libres et équitables: Elections législatives : Tous les 5 ans depuis 1997, Elections locales (communales et wilayates) : tous les 5 ans depuis 1997, Elections présidentielles : tous les 5 ans depuis 1995. En 2012, 77 361 association locales et 1027 associations / syndicats nationales sont en place budgets- et/ou d’autres sphères décisionnelles des deux chambres mis à jour et mis en œuvre Cibles annuelles et notation de marqueur d'égalité de genre [1] : voir les plans d’actions Résultat 2 (EGDH2): Accès des citoyens à la justice amélioré Les capacités techniques et humaines des institutions judiciaires en Algérie renforcées Les services d’accès à la justice permettant aux citoyens de s’acquitter plus efficacement de leur mission judiciaire et de garantir ainsi la sauvegarde des droits humains fondamentaux les permettant généralisés. Loi sur les associations adoptée en 2011 En 2012, l’Assemblée Populaire Nationale compte 146 femmes sur 426 membres, soit 31,60% vs 7,7% en 2011 (30 sièges occupés par des femmes sur 389). En 2011, sept femmes (5%) siègeaient au Conseil de la Nation sur un total de 144 membres. Trois femmes occupaient les fonctions de présidentes d'assemblées populaires communales pour un total de 1 541 présidents. 3 femmes étaient ministres. La Loi sur la représentation des femmes dans les assemblées élues, adoptée en 2011 prévoit une représentation variable selon la taille des circonscriptions : 20% de femmes sur les listes électorales pour les wilayas dotées de 4 sièges, 30% pour celles dotées de 5 sièges, Un système d’information et de gestion judiciaire moderne et intégré développé. Un programme de formation continue ciblant le personnel de justice, des magistrats, greffiers, avocats commis d’office etc.. garantissant le succès de l’e-justice, mis en œuvre. Une campagne de communication en vue de mieux informer et instruire la population de ses droits, y compris des droits spécifiques, notamment des droits de recours et d’accès à l’aide judiciaire conçue et mis en application. Un modèle architectural de tribunal intégrant les fonctionnalités spatiales et informatiques, nécessaires à une meilleure prise en charge des prestations, adapté aux personnes vulnérables, développé. Un projet d’ « Appui à la réinsertion sociale des détenus » avec comme objet principal de contribuer Finances (CTRF) ; Coordination intersectorielle ; Coordination et échange d’information entre organes de lutte contre la corruption Ministère de la Justice/ OFCRC : Collaboration étroite avec les instances de lutte contre la corruption OSC : Renforcer son activité et se mettre en réseau CNES, OSC : Evaluer l’action publique de façon régulière et transparente Parlement : Renforcer l’exercice des prérogatives de contrôle et d’évaluation Diffuser rapidement et continuellement le contenu du JOD14. Ministère des Finances : Assurer l’application de la planification et du suivi budgétaire par objectif à tous les secteurs [1]Notation d'égalité de genre : 3- L'égalité de genre est un objectif principal du produit ; 2- L'égalité de genre est un objectif significatif du produit ; 1- Des produits qui contribueront d'une certaine manière, mais non significative, à l'égalité de genre ; 0- Des produits dont on ne s'attend pas à ce qu'ils apportent une contribution sensible à l'égalité de genre. Motiver la notation retenue dans une seule phrase. 14 JOD : Journal Officiel des Débats 32 35% pour celles de 14 sièges et plus davantage à la prise en charge individuelle des détenus en phase intra et post carcérale pour favoriser leur réinsertion sociale et répondre aux préoccupations et attentes de cette frange de société qui, la plupart du temps, souffre de marginalisation finalisé. Des programmes de traitements individuels des détenus sont élaborés et le personnel pénitentiaire formé sur leur application. Les services de l’administration en charge de la mise en œuvre, du suivi et de l’évaluation de ces programmes sont renforcés et étendus sur le territoire national. Les capacités de la société civile renforcées dans son rôle d’appui à la réinsertion sociale des détenus. Une stratégie intégrée de prise en charge et de lutte contre les discriminations à l’égard des femmes ex détenues définie. Des échanges Sud-Sud permettent la diffusion des meilleurs pratiques prouvés à l’échelle internationale dans le domaine de la réinsertion, réalisés. Loi électorale 2011: partis politiques et les élections législatives Transparence: Transcription manuelle des débats parlementaire existe mais elle demeure insuffisamment actualisée (délai de 3-4 mois avant publication) Une idée engagée de lancer une chaine parlementaire (TV) L'Algérie a signé la Convention des Nations unies sur la corruption et la introduite dans sa législation en 2000. Le Président a signé un décret organisant la lutte contre la corruption en décembre 2011. Transparency International 2011: rang=112/183; l’Indice de perception de la corruption (IPC) = 2,9/10 Cibles annuelles (réf. dans plans de travails) D'après le MdJ, en 2010, les tribunaux algériens ont rendu près de 500 jugements sur des affaires de corruption liées à des détournements de fonds Résultat 3 (EGDH3): Efficacité et implication des institutions et de la société civile dans la lutte contre la corruption sont accrues ; Information: L'existence de la radiodiffusion indépendante et la presse écrite : 291 titres de la presse écrite dont 67 quotidiens. Aucune radio privé, 2 chaines de télévisions privées en cours de lancement. Classement mondial de la liberté de la presse = 122/179; Score 56 (Reporters sans frontières 2011-12), classification : Situation Difficile Loi sur l'information adoptée en 2011 Justice: Les garanties juridiques pour un pouvoir Un plan d’initiation pour identifier et répondre aux besoins de renforcement de capacités de l'Office central de répression de la corruption (OCRC) de la Commission Nationale de Prévention et de lutte contre la corruption et du Ministère de la Justice pour la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies Contre la Corruption (UNCAC), formulé. Une étude pour étayer un indicateur national sur la perception de la corruption initiée. Une campagne de communication en vue de sensibiliser les institutions gouvernementales, non gouvernementale et les médias sur les dispositifs de l’UNCAC, esquissée. Un système, des dispositifs et des procédures pour la création d’un Forum des DGFP : Mise en œuvre de la GRH par la performance OSC : Renforcer leurs capacités d’action, leur mobilisation et leur engagement dans les affaires publiques Ministère de l’intérieur et Wilayas : Coordination du dispositif légal amélioré régissant les associations Parlement : Renforcer les liens continus avec la société civile CNES : Renforcer les liens continus avec la société civile Ministère de la Communication : Faciliter la diversification et l’autonomisation des médias audiovisuels Médias indépendants: Améliorer la qualité de l’information diffusée MPTIC : Elargir l’accès à internet UNESCO : Coopération dans le cadre du Programme de développement des médias 33 judiciaire indépendant : Les articles de 138 à 150 de la constituions algérienne consacrent l’indépendance du pouvoir judiciaire. Les garanties procédurales pour un procès équitable : L’instauration d’une assistance judicaire au profit des catégories vulnérables à la charge du trésor public. L'assistance juridique gratuite pour la défense des criminels démunis à travers le pays existe : possibilité de bénéficier de l’assistance judiciaire dans le cas : (a) Des personnes physiques et les personnes morales à but non lucratif dont les ressources sont insuffisantes pour faire valoir ou défendre leurs droits en justice peuvent bénéficier de l’assistance judiciaire. (b) Tout étranger en séjour régulier sur le territoire national et dont les ressources sont insuffisantes pour faire valoir ses droits en justice. (c) L’assistance judiciaire peut être accordée à titre exceptionnel aux personnes qui ne remplissent pas les conditions fixées aux alinéas précédents, lorsque leurs situations apparaissent dignes d’intérêt au regard de l’objet du litige. Schéma directeur de modernisation existe avec Plateforme ISP, site web, portail du droit, centre national du caissier judiciaire, tableau du bord analytique Technologies et méthodes modernes adoptées avec réseaux sectoriels, système de suivi et gestion en matière de dossiers judiciaires, populations carcérales, cartes judiciaires, mandats d'arrêt et archives judiciaires Cibles Droits La veille et l’alerte exercées par une pluralité parlementaires algériens contre la corruption techniquement appuyés Cibles annuelles (réf. dans plans de travails) MESRS MC Résultat 4 (EGDH4): La redevabilité est assumée par l’administration publique et est reconnue par le citoyen Le modèle de développement local testé au niveau des projets en cours (Charouine Route de Ksours, Djelfa) est répliqué au moins dans 5 nouvelles communes. - Un tourisme culturel durable dans les régions ciblées promu. Un plan pour sauvegarder le patrimoine culturel et naturel local esquissé La bonne gouvernance des communes pilotes améliorés et leurs capacités et leurs ressources accrues pour promouvoir le développement communal et le bien-être de ses habitants. De plus larges espaces de représentativité ou d’intervention de la société civile développée. Les communes pilotes dotées d’un modèle ou d’un cadre de référence de « bonne gouvernance » bien établi et activé qui pourra ensuite être approuvé comme référence par d’autres communes du pays. Cibles annuelles (réf. dans plans de travails) Résultat 5 (EGDH5): La modernisation de l’administration, intégrant la gestion axée sur les résultats, est renforcée Un programme de formation sur l’intégration de la gestion axée sur les résultats mis en œuvre. Un programme d’action adapté à l’Algérie pour mettre en œuvre l'accord (et l’ensemble des lignes directrices pour un large éventail de modalités d'aide) conclu entre les différents participants (y compris l’Algérie) du quatrième forum de haut niveau à Busan appelé le Partenariat de Busan pour 34 d’acteurs sont plus performantes; La redevabilité est assumée par l’administration publique et est reconnue par le citoyen ; une Coopération Efficace au Service du Développement, formulé Un système de suivi et d’évaluation intégré (Gender info, SEPS SocInfo info, Aidsinfo, etc.) des politiques publiques par l’utilisation du système Devinfo défini, domicilié dans les institutions concernées et un programme de formation pour renforcer les capacités des administrateurs et utilisateurs, des bases de données spécifiques lancé Une stratégie d’institutionnalisation et un programme de formation technique pour le Comité Intersectoriel des producteurs de données pour la production, la diffusion et l’exploitation de l’information statistique finalisés et mis en place ; Des points focaux concernés formés aux dernières techniques d’archivage des travaux statistiques. Un cadre logique ou d’autres outils de la planification stratégique dans le cycle de gestion de projets tracés et mis en œuvre par les parties prenantes du CdCS en général et Programme Pays PNUD en particulier. Une campagne de sensibilisation pour utiliser des nouvelles technologies pour la communication et plaidoyer dressée. La modernisation de l’administration, intégrant la gestion axée sur les résultats est renforcée Appui a l'amélioration et réplication du modèle du Développement locale (testé au niveau des projets en cours, Charouine and Route de Ksours, Djelfa) dans au moins 5 autres communes Différents Systems de Suivi et Evaluation nationaux sont intégrés et les capacités des utilisateurs renforcés par la généralisation de l'utilisation de base de données Devinfo, (gender info, MDG info ,Aidsinfo, etc.) Appui à promouvoir une meilleure approche à travers d'un forum de coordination (SNU et Bilatéraux) pour l’efficacité de coopération au développement Participation Les espaces et conditions de participation de la société civile sont élargis: Cibles annuelles (réf. dans plans de travails) La participation des femmes aux instances élues est renforcée en nombre et qualité (leadership). Résultat 6 (EGDH6): Les espaces et conditions de participation de la société civile sont élargis ; La participation des associations des jeunes est renforcée dans l'élaboration et la conduite des programmes qui les concernent; Une étude identifiant les meilleurs pratiques sur les espaces d’échanges entre la société civile, le Parlement et les autres institutions politiques et préconisant les procédures, et compétences pour les intégrer et les institutionnaliser en Algérie est lancée Un programme de soutien aux actions associatives visant la promotion de la démocratie, des droits efforts consentis pour mobiliser et former les femmes parlementaires en analyse législative et budgétaire ainsi qu'en communication 35 humains auprès des jeunes développé avec la collaboration de l’UNICEF et de l’UNESCO. Information Une information utile et crédible est plus accessible aux citoyens : Actions et Compagne de Sensibilisation pour les acteurs principaux concerné (media) par la loi sur l'information; plaidoyer pour un appui à l’institution - autorité de régulation de la presse écrite -; Lois sur la publicité et celle sur les sondages annoncés par les réformes Une étude analytique pour mieux comprendre les indicateurs internationaux sur l’implication de la société civile finalisée et mise à profit des institutions concernées Un mécanisme pour renforcer la participation des associations des jeunes dans l'élaboration et la conduite des programmes qui les concernent, établi des formations mis en place en vue de Plaidoyer pour l'adoption d'une loi sur l'accès public à l'information - renforcer les capacités des institutions de soutien, d’accompagnement et de suivi des projets associatifs - monter des projets appropriés et au plus près de besoin de leur public cible et des compétences parmi les institutionnels et les Associatifs - créer les conditions de durabilité du processus, dont celle de formateurs Cibles annuelles (réf. dans plans de travail) Résultat 7 (EGDH71): Une information utile et crédible est plus accessible aux citoyens ; Une Campagne de sensibilisation en vue d’établir un consensus sur le renforcement des capacités pour les acteurs principaux concernés (media) par la loi sur l'information, formulée en vue de plaider pour un appui à l’institution - autorité de régulation de la presse écrite -; loi sur la publicité et celle sur les sondages annoncées dans le cadre des réformes. Un programme d’assistance technique pour l'adoption d'une loi sur l'accès public à l'information, identifié. Un Plan de mise en œuvre des actions nationalement pertinentes contenues dans le 36 Programme international de développement de la communication de l’UNESCO est mis en œuvre. Un Programme de formation spécialisée pour sensibiliser les média sur des questions spécifiques telles que les OMDs, l’Environnement, le Genre, est défini et mis en œuvre Les connaissances, les compétences et les savoirs faire du personnel intervenant dans le domaine de la communication audiovisuelle en vue de l’intégrer, en tant que formateurs, au sein des différents structures centrale, régionale et locales et permettre l’amélioration de la qualité du service de la communication et des niveaux de performance promus Cibles annuelles (réf. dans plans de travail) Résultat CdCS/CPD n° 2: « L’accès aux services de santé, d’éducation, de formation et de protection sociale, est amélioré, leur qualité augmentée et les disparités spatiales et les discriminations sociales existantes réduites, particulièrement à l’égard des femmes, des enfants, des personnes handicapées et des personnes atteintes du VIH/sida». Domaine correspondant du plan stratégique du PNUD : Lutte contre la pauvreté et réalisation des OMD Indicateur : Mesure de la perception sur l’amélioration de l’environnement social en matière de genre, groupes vulnérables (jeunesse/atteints de VIH sida); Données de base : Sources : Examen Périodique Universel (2008+2012) General Population and Housing Census, 2008, in .CEDAW/C/DZA/3-4 Enquête nationale sur l’intégration socioéconomique de la femme, 2006 Report of the Special Rapporteur on violence against women, (HRC, May 2011) Human Development Report 2011 Résultat 8 (EDH-S9): Le système d’information et S&E pour le VIH/sida est opérationnel; Résultat 9 (EDH-S12): Les capacités techniques et de mobilisation de ressources de la société civile intervenant auprès des populations vulnérables et à risque sont, renforcées. Résultat 10 : Une politique plus inclusive en matière d'accès des personnes en situation de handicap à l'éducation, à la formation professionnelle et à l'emploi, conforme à la CRDPH et basée sur des données qualitatives et quantitatives disponibles, est validée et mise en Les institutions nationales et les départements ministériels pilotes (Ministères des Finances, de l’Agriculture et du développement Rural ; du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité Sociale, de la Jeunesse et des Sports, de la Santé , de la Population et de la Réforme Hospitalière , de la Solidarité Nationale et de la Famille , MSNF ) s’engagent à faire les analyses genre nécessaires de leur budget et à mettre en place les outils d’un Ressources de base : 171 Autres ressources : 502 37 Environnement Politico/juridique Modifications apportées en 2005 au Code de la famille ont corrigé un certain nombre d’injustices touchant les femmes, y compris en ce qui concerne l’âge du mariage et les droits en matière de logement en cas de divorce Conseil national de la famille et de la femme avait été créé en 2006 En 2008, le deuxième Protocole facultatif au Pacte international relatif aux droits civils et politiques reste à ratifier œuvre en concertation avec les secteurs concernés. Résultat 11 (EG1): Les institutions clés /pilotes sont sensibilisées et développent des outils d’intégration du genre dans leur programmation budgétaire; Les connaissances, savoirs et données sur le genre produits et diffusés. Les capacités des institutions nationales productrices de statistiques sont renforcées en matière de production de données sexo-spécifiques ainsi que l’établissement d’indicateurs d’analyse pertinents. L’approche genre intégrée dans les politiques et stratégies sectorielles ainsi que dans les mécanismes d’évaluation. L’approche genre intégrée dans la planification locale, au niveau des municipalités pilotes. Les organisations de la société civile ont développé leurs connaissances sur le genre pour promouvoir l’autonomisation des femmes au niveau des institutions nationales. La connaissance des facteurs déterminants qui limitent ou entravent l’insertion professionnelle des femmes et leur accès au travail décent, est améliorée. Les femmes en milieu rural et vulnérables sont outillées et accompagnées pour développer des activités génératrices de revenus; les médias sensibilisés aux droits des femmes et à la problématique genre Des propositions concrètes pour la mise en œuvre des mesures qui répondent aux besoins des femmes en matière de logement et d'emploi, en particulier les victimes de violences, et d'autres femmes marginalisées formulées CEDAW : En 2008, le Protocole facultatif à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW) reste à ratifier ; réserves aux articles 2 et 16 contraires à l’objet et au but de la Convention, nécessite une réforme de sa législation en particulier du Code de la famille Seules 3 femmes ministres pour un portefeuille 38 ministères En 2012, l’Assemblée Populaire Nationale compte 146 femmes sur 426 membres, soit 31,60% vs 7,7% en 2011 (30 sièges occupés par des femmes sur 389)Service de bases et emplois Indice de Développement Humain (IDH)=96/187 (valeur=0,698), 36,3 millions d'habitants avec un taux de croissance démographique de 2,03%. Quelques 10,7 millions de jeunes (15-29 ans), ce qui équivaut à 30% de sa population totale, vit en Algérie (Source: ONS) Espérance de vie 73,1 années, durée moyenne de scolarisation est de 7 années contre 13,6 Une analyse des besoins en matière de compétences techniques du personnel au cabinet du ministre Délégué chargée de la Famille et de la condition féminine établi pour l’égalité entre les genres et l’autonomisation des femmes processus de budgétisation sensible au genre. ONU Femmes et UNFPA apportent leur appui technique dans l’élaboration des outils de sensibilisation et de mise en œuvre du processus BSG (et de ses préalables) Les institutions nationales et les départements ministériels s’engagent à rendre opérationnels les plans et stratégies nationaux relatifs à l’intégration économique et sociale des femmes et à la lutte contre la VCF, en associant la société civile; Les institutions nationales et les départements ministériels mobiliseront les différents canaux d’information pour communiquer autour de ces plans et stratégies auprès des acteurs concernés et auprès des bénéficiaires (femmes et hommes) ; . Les institutions et les OSC proposeront des mécanismes, des règlementations et des améliorations législatives jugés utiles à l’opérationnalisation des ces plans et stratégies. 38 années attendues ; Revenue national brut par habitant est de 7658 USD (PPA, 2005), IDH non monétaire 0, 739. IDH ajusté aux inégalités/indice de pauvreté multidimensionnelle : données non disponibles (2011) Indice d’inégalité de genre classement en 2011 est 71/187 (valeur 0,412) ; taux de mortalité maternelle (120/100 000), taux de fécondité des adolescents (7,1/1000 15-19 ans) Dépenses publique d’éducation et de santé sont de 5,8% du PIB Taux de la population ayant suivi un enseignement secondaire ou supérieur (25 ans ou plus) est de 36,3% pour les femmes contre 49,3% pour les hommes (2010) Résultat 12 (EG2) : La redevabilité institutionnelle en termes d’application et de visibilité des plans et stratégies nationales existants en matière de promotion des femmes dans la vie économique et sociale et en matière de lutte contre la violence à l’égard des femmes est renforcée; Une stratégie de communication et plaidoyer contre la Violence à l’égard des femmes développées. Le système d’information nationale sur la violence à l’égard des femmes perfectionné et les données sont accessibles au citoyen élaboré. Résultat 13 : Les normes et standards de qualité en matière d’éducation et d’alphabétisation sont opérationnels ; Les filles sont représentées pratiquement à égalité (47,38 %) avec les garçons dans l’enseignement primaire et surreprésentées dans le secondaire et le supérieur, avec des taux de 57,95 et 59,10 % respectivement (2008/09) L’analphabétisme féminin, en particulier chez les femmes rurales, pauvres et plus âgées, touche 28,9 % des femmes et des filles de plus de 10 ans, contre 15,5 % pour les garçons et les hommes (2008). Dans certaines zones rurales le taux d’analphabétisme atteignait 41 % chez les femmes et 21,8 % chez les hommes (MICS 2008). Une stratégie nationale d’alphabétisation pour 2007-2016 existe. Taux d’activités des Femmes dans la population active est 37.2% (2009) contre 79,6% pour les hommes 39 Le chômage global en Algérie s'est établi à 10,2 pourcent en 2010. Les jeunes âgés de moins de 30 ans représentent 72% du total des chômeurs les femmes exerçant une activité lucrative ne représentent que 16,09 pour cent de la population active total les salaires des femmes sont d'environ un tiers de celles reçues par les hommes. Le taux de chômage chez les femmes est estimé à 18,1 pour cent par opposition à 8,6% pour les hommes Violence Une stratégie nationale de lutte contre la violence à l’égard des femmes existe 9.4 per cent of Algerian women aged between 19 and 64 years had encountered physical violence often or daily within the family, and that 31.4 per cent had been regularly subjected to threats of physical or psychological violence Visite de la Rapporteuse spéciale sur la violence contre les femmes en 2010 Résultat CdCS/CPD n° 3: « La connaissance des processus sociaux et économiques et la capacité d'évaluation et de suivi des politiques publiques sont plus performantes, la compétitivité et l’environnement des entreprises améliorés et les inégalités régionales et sociales réduites, en particulier la participation des jeunes dans la vie économique et culturelle est renforcée» Domaine correspondant du plan stratégique du PNUD : Développement économique et social Mesure de la perception des entrepreneurs nationaux et étrangers sur l’amélioration de l’environnement économique Résultat 1215 : (EGDH8): La diversification économique est soutenue par une pluralité Premier Ministère, Ministères des Finances, MIPI, Min. de Ressources de Base : 662 15Gouvernance 40 Données de base d’acteurs ; Sources : Recensement Economiques Enquêtes Observations finales du Comité des droits économiques, sociaux et culturels: Examen des rapports présentés par les États parties conformément aux articles 16 et 17 du Pacte (CES, juin 2010) Analyse Pays (pour le Cadre de Coopération stratégique, 2010) Site web : Ministère de l’agriculture, Direction Générale de la fonction publique, Affaires Etrangères Notes de CGPP (Analyse Pays, 2011 Population 36 M de personnes avec une population urbaine de 67% ; PIB (PPA) 8172 USD ; Aide publique au développement nette reçue est de 0,2% du PIB L'Algérie est troisième producteur pétrolier d'Afrique et est le premier producteur africain de gaz (Plus de 50 % de la production de gaz en Afrique). Le taux élevé de chômage chez les femmes (chiffre de l’Office national des statistiques pour 2009: 18,1 %) et les jeunes (chiffre officiel: 75 % des chômeurs ont moins de 30 ans). 33,7 % de la population active totale avait un emploi salarié à durée indéterminée (2008) Plan d’action de 2008 pour la promotion de Le projet « Appui à la réforme du marché financier en Algérie » dont le nouveau cadre de fonctionnement et d’organisation du marché financier en Algérie élaboré par la mise en œuvre du projet d’« appui à la réforme du marché financier en Algérie en étroite collaboration avec les autorités et les acteurs du marché. Un cahier des charges préparé afin de le mettre en œuvre dans une seconde phase. Un programme national d'émission d'actions, obligations et autres, pour les entreprises privées et publiques dans un nouveau cadre légal et réglementaire incitatif et moderne défini. Un schéma cible d'organisation et de fonctionnement du marché financier en Algérie et des relations entre les autorités, les acteurs et les autres marchés, défini. Une stratégie de réorganisation et de développement des services d'investissement au sein des banques élaboré. Les systèmes d'information et informatiques au niveau des trois institutions de marché (la SGBV, la COSOB, Algérie Clearing et la Chambre de Compensation avec les fonctionnalités adaptées aux standards internationaux proposés. Le cahier des charges pour leur acquisition rédigé. Un plan de communication et de marketing en direction des entreprises, des investisseurs et de l'actionnariat populaire établi. l’Agriculture, Min. du Tourisme, SEPS, CNES COSOB : Autres ressources : 662 ONUDI16 : MIPMEPI : MADR, MTA, MPRH : ONS : CNES : Organisations patronales : Ministère du Commerce (CNRC) Ministère des Finances et opérateurs financiers Secteurs concerné Banque Mondiale Résultat 12 (EDE1) : Les entreprises hors hydrocarbures sont compétitives ; L’environnement des affaires est plus favorable à la création et à la compétitivité des entreprises; Le projet « d’Appui à la mise en œuvre de la Stratégie industrielle et la promotion des investissements » est mis en œuvre. Un plan de formation et d’expertise spécialisée sont mis à la disposition des institutions et entreprises nationales MICL, DGF, MADR 16 ONUDI : Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel 41 l’emploi existe impliquées dans la mise en œuvre et le suivi des réformes économiques. Une Etude de faisabilité et de mise en place d'un Centre d'analyse et d'études de l'information économique et industrielle est réalisée. Une étude d’aménagement des zones industrielles en partenariat public/privé est réalisée. Une étude visant la détermination des modalités de mise en place des réseaux d'intelligence économique au niveau des régions Est, Ouest et Centre est réalisée. Une Agence Nationale de l'Innovation Industrielle est mise en place. Une étude de maturation pour la création de deux écoles de gestion est réalisée. Un Programme de formation soutenue au profit de l’INPED (Institut national de la productivité et développement industriel) sur l’analyse économique et financière des projets, cycle de gestion est finalisé. Le programme quinquennal retenu pour la période allant de 2010 à 2014 implique des engagements financiers de l'ordre de 286 milliards de dollars. Il est de plus de 40% de ses ressources à l'amélioration du développement humain Une population de 4.470. 900 (726 820 ménages) est ciblée dans 1169 communes (sur 1541), 2174 localités. Il est attendu que plus d’un millions de empois seront crées et 8.192.000 hectares seront traités Résultat 13 (EDE4): Les territoires ruraux sont plus compétitifs; Les politiques de développement territorial sont davantage fondées sur une meilleure connaissance des disparités territoriales; MADR en partenariat avec une Association activant dans le domaine de la promotion de la femme et ONUFEMME MTA Le projet d’appui au programme de renforcement des capacités humaines et d’assistance technique pour la mise en œuvre du Programme National du Renouveau Rural est formulé et mis en œuvre. La cellule de pilotage installée auprès de MADR, doté de moyens de communication et partage d’informations opérationnelle. Une méthodologie pour l’intégration des différents outils et instruments de gestion tels que SI, PSRR, SNADDR ainsi que les outils de gestion communale, formulée. Un plan de formation au bénéfice de divers acteurs (formateurs PNFRR, animateurs, collectivités locales, métiers ruraux, chercheurs) finalisé et mis en œuvre. Une stratégie de communication disponible et une culture commune sur la PPR consolidée. Un plan de suivi et évaluation en place. Un observatoire du 42 développement intégré du territoire conçu. Les capacités techniques, savoir-faire des femmes rurales pour générer les revenues améliorés Un projet d’appui pilote sur l’amélioration des filières touristiques innovantes, la mise à niveau du système de formation, des techniques d’exportation des produits de l’artisanat formulé et mis en œuvre Résultat 14 (EDE7): Les politiques publiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale sont mieux adaptées aux besoins des populations cibles; MICL; MSNF/ADS; SEPS; MADR CNES; ONS, Universités La qualité des structures sanitaires et l'accès aux services de base de la région (cabinet dentaire, d’un laboratoire d’analyse etc..) renforcés à travers du projet « Daïra de Charouine appui au renforcement des capacités pour un développement durable ». Une série de formations en tourisme, en poterie, en la création et gestion de micro entreprises, en communication et accueil du public complétée et un dispositif de micro crédit est la mis en œuvre avec ANGEM. Centres communautaires à OuledAissa, Talmine et Charouine mis en place, des opportunités d’acquérir un savoir-faire dans différents domaines « Tapisserie, couture etc… toute en luttant contre l’analphabétisme crées. la mise en place d’un musée dans le Ksar de Guentour constituant non seulement une opportunité de sauvegarde du patrimoine mais enrichissant aussi la destination et le produit touristique. Un plan pour A protéger les palmeraies des eaux de lessive formulé et mise en œuvre. Ministère de Travail, ANEM, La mise en œuvre du projet «Les Routes des ksour Appui au développement locale intégré » par la promotion d’un tourisme culturel durable, dans les régions du sud algérien », en tant qu’alternative Ministère des Affaires Etrangère Ministère de la Jeunesse, OSC, DGTTF, Japon, Belgique 43 économique pour la région, à même de lutter efficacement contre la situation de précarité des populations locales et de sauvegarder le patrimoine culturel et naturel local, est finalisée et la deuxième phase est formulée et lancée. Des ksour sont restaurés et les conditions de confort sont assurés par des équipements appropriés au climat local et la réhabilitation des techniques bioclimatiques ancestrales; des emplois productifs durables (tourisme etc) pour les communautés locales sont créés. Un plan d’ actions est disponible et mis en place pour sauvegarder, réhabiliter et revitaliser le patrimoine culturel matériel et immatériel et améliorer les conditions de sauvegarde du patrimoine naturel oasien; Des mécanismes de coopération avec les partenaires au développement, actifs en Algérie, au niveau régional, national et international sont développés ; un plan de formation sur le tourisme, de poterie (artisanat), de voyage d’étude et de communication (journal de l’environnement), ainsi que restauration et l’aménagement de gites au sein des ksar, poursuivi et promu le biais d’un Eductour et de guide touristique. Une note conceptuelle sur le développement local dans les zones sahariennes ainsi qu’un programme de développement local est formulée MICL ; OSC Ministère de la Solidarité et de la Famille EU Ministère de la Culture, MICL OSC UNESCO SEPS/MICL/RGPH Résultat 15 (EDE8): Le potentiel des jeunes est mieux valorisé; profils des jeunes algériens (activités, attentes, appréhension…) établit et un nouveau dispositif d’appui à l’accès des jeunes hommes et femmes au premier emploi et l’acquisition d’une expérience qualifiante testé et répliqué. Un réseau d’associations pour la promotion et l’insertion des jeunes crées ; Formation des cadres 44 et des adhérents du réseau sur les techniques de counseling et conception des projets et management fournis Un programme d’appui pour la prévention de la violence dans les enceintes sportives et la création d’un réseau d’associations de prévention pour lutter contre la violence dans les enceintes sportives. Résultat 16 et 17 (EDE 12 & 13): Les migrants sont mieux protégés et mieux pris en charge; La participation des migrants Algériens (diaspora) au développement du pays est renforcée; Un répertoire de personnes ressources de la Communauté Nationale à l’Etranger (CNE) dans le Genre, la Migration et d’autres thématiques liées au développement développé Un portail d’information pour la mise en réseau des personnes clé identifiées de la diaspora développé. Un outil de formation pour la gestion de projets sur la Migration et le Développement est adapté à l’Algérie et généralisé. les mouvements migratoires internes mesurés et documentés Résultat 18 et 19 : L'accès à la lecture publique est amélioré; La culture et les arts sont promus et mieux diffusés sur l'ensemble du territoire Résultat CdCS/CPD n° 4: « La protection des ressources naturelles, la gestion durable de l’environnement, la lutte contre la pollution et la protection contre les effets des changements climatiques et catastrophes naturelles sont améliorées». Domaine correspondant du plan stratégique du PNUD : Environnement et développement durable 45 Mesure de la perception par les citoyens que l’état de l’environnement naturel est protégé et amélioré Résultat 20 (EDD1) : D’ici 2014, les systèmes nationaux de prévention et de gestion des risques de catastrophes seront améliorés et renforcés ; Données de base : Sources : Données du UNFCC Quatrième Rapport Nationale de la Convention sur la diversité biologique (2009) Programme National de Maitrise de l’Energie (PNME) adopté en novembre 2005 Programme national de développement des Energies renouvelables et de l’efficacité énergétique PNDEREN, adopté en janvier 2011 par le Conseil des ministres, Programme national de recherche en énergies renouvelables adopté et lancé en mai 2011 SCNCC Rapport national de l’Algérie pour la Décennie internationale 1980-1989 Plan national de prévention des risques majeurs et technologies majeures 1985 Rapport national sur les OMDs 2005 Plan national de prévention des risques 29 mai 2003 PNAE-DD, la Stratégie nationale de conservation et d’utilisation durable de la biodiversité, la stratégie nationale sur les changements Un plan d’action visant l’application de dispositions pertinentes de la Loi N° 04-20 du 25 décembre 2004 relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable est formulée, en ciblant 2 wilayas pilote ayants enregistré les meilleurs résultats dans la première phase du projet, en vue d’accomplir un traitement expérimental en cas réel et en grandeur nature de la vulnérabilité aux risques et catastrophes naturelles. Un programme visant la valorisation du savoir-faire national dans le domaine de la réduction de la vulnérabilité aux catastrophes naturelles, établi. La Délégation Nationale aux Risques Majeurs (DNRM) en place au niveau national, est outillé, opérationnelle et institutionnalisé au niveau des willaya en mettant à profit l’espace de coordination, d’échange, de partage de données que constituent les CTL mis en place lors de la 1ére phase du projet PNUD/MATE. Un plan d’action pour le renforcement de la coordination intersectorielle dans le domaine de la prévention des risques en étroite collaboration avec le personnel scientifique et technique, (ainsi que les acteurs de la société civile )est formulé et mis en place. Le plan d’action anti-mine pour améliorer la sécurité des communautés affectées par les mines mis en œuvre. Des actions concrètes pour favoriser l’économie locale et nationale en permettant la conversion des régions minées en zones de productions par le biais de développement d’infrastructures proposées. Les besoins des victimes Médias (télévision, radio..). SNU : UNICEF ; PAM ; MDN ; MEN (Education nationale) MICL ; MAE ; MATE Ressources de base : 492 Autres ressources : 6632 Société civile. MADR 46 climatiques et le programme d’action national de lutte contre la désertification. Changement climatique Emission de dioxyde de carbone 3,2 tonne par habitant (2008) GES émissions par gaz (sans LUCF): CO2 64,49%, N2O5 5,86% et CH4 29.65% et HFCs+PFCs+SF60.01% (UNFCC, 2000) GES par secteur (sans LUCF): Agriculture 5.89% ; déchet 10.29% autre 0.00% processus industriels 4.92% Solvents0.00% Energie 78.90% (UNFCC, 2000) GES émission dans le secteur d’agriculture : Enteric Fermentation 59.14% Manure Management 29.84% Field Burning of Agricultural Residues 0.06%; Agricultural soil 10.96% GES émission dans le secteur de déchet : Waste water Handling 8.22% WasteIncineration 25.78% Solid WasteDisposal on Land 66.00% Emission de gaz à effet de serre est à 1,8 tonne par habitant (2005) Pollution urbaine avec 69 microgrammes /m3 Surface forestière 0,6% du surface des sols 13% de l’ensemble des espèces sont menacées 28,8% population vivant sur des terres dégradées Biodiversité L'Algérie accueille 3139 espèces végétales, dont 70 espèces d'arbres endémiques. Il y a sont identifiés et des stratégies pour leur réintégration socio-économique sont développées Résultat 21 (EDD2): D’ici 2014, les institutions nationales auront amélioré leurs connaissances en matière d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique; Résultat 22 (EDD3): D’ici 2014, des mesures d’adaptation aux effets des changements climatiques seront développées par les institutions dans le cadre stratégique national; Un programme intégré pour la renforcement des capacités institutionnelles dans la mise en œuvre des différents plans et programmes nationaux ( Plan National d'Action et d'Adaptation aux Changements Climatiques (PNA-ACC) 2003, Programme de politique sectorielle de Gestion intégrée de l’eau, Programme National de Maîtrise de l’Energie (PNME), Programme National de gestion intégrée des déchets solides municipaux (PROGDEM), Programme d’Action National de Lutte Contre la Désertification (PAN-LCD),visant à l’adaptation aux CC et à l’atténuation des effets des changements climatiques, est en place Résultat 23 (EDD4) : D’ici 2014, les programmes nationaux de lutte contre la désertification et de la préservation et l’utilisation durable des ressources naturelles seront renforcés en matière de planification, de mise en œuvre, de suivi et d’évaluation; MEM (APRUE/NEAL), MAE, MATE, Industrie - Formations professionnelle - MESRS - Société Civile Rôle : - Recenser à l’échelle nationale les formateurs et renforcer progressivement leurs capacités SNU (PNUD PNUE ONUDI Capacité de mobiliser des expertises et base de données des Nations Unies IRENA ; AIE 47 107 espèces de mammifères, dont 47 sont des espèces protégées. Il y a 336 espèces d'oiseaux parmi lesquels 107 sont des espèces protégées. Seuls les 2125 espèces d'insectes ont été inventoriés, mais l'estimation potentielle allant jusqu'à 20.000 espèces. Zones humides intègrent 39 espèces de poissons d’eau douce dont 2 endémiques. La flore est représentée par 784 espèces végétales aquatiques connues. Il y a 13 espèces d'amphibiens et 60 espèces de reptiles et 300 espèces de poissons. Feu est l'une des causes majeures de destruction de la forêt algérienne, où la perte a augmenté de 8000 à 25.000 hectares par an. Ces incendies ont causé des problèmes dans la stabilité génétique de la superficie forestière, où l'on croit qu'il ya une perte égale à environ 1300 espèces de plantes. Algérie compte 30 aires protégées : 11 parcs nationaux, 05 réserves naturelles, 04 réserves de chasse, 05 centres cynégétique et 05 parcs culturels. Parmi les 11 parcs nationaux, 06 ont été érigés en réserves de la biosphère (du réseau MAB de l’UNESCO). A ces aires protégées, il faudrait ajouter les 42 sites humides d’importance internationale (sites de Ramsar). Aires protégées et sites humides abritent une diversité biologique très riche représentant, selon les scientifiques, près de 80% de la diversité biologique de l’Algérie. Les instruments existants de gestion de l’espace en Algérie : (a) Schéma national de l’aménagement du territoire SNAAT ; (b) Schéma régional de l’aménagement du territoire (SRAT) (c) Plan d’aménagement de la wilaya (d) plan directeur d’aménagement d’urbanisme (d’) plans généraux d’aménagement des parcs (e) plan Un plan d’action avec les besoins en matière de renforcement de capacité, pour la mise en œuvre des micro-projets relatifs aux onze types d’actions de la lutte contre la désertification, par le programme de SGP « Small Grant Programme », formulé. Un plan de formation pour les acteurs de la société civile retenu « Planification nationale de la diversité biologique en appui à la mise en œuvre en Algérie du plan stratégique de la CDB 2011-2020 mis en œuvre Une démarche commune et systématique pour les programmes de renforcement des capacités dans les domaines de l’environnement en étroite collaboration avec le personnel scientifique et technique formulé Une analyse sur les potentielles synergies et coordination des actions entre les différents secteurs et départements ministériels appelés à intervenir pour l’exécution de la Stratégie et du Plan d’Action pour la biodiversité réalisée et les besoins identifiés Une base de données pour éviter les engagements de projets redondants et se, munir de l’information avec des données exploitables en commun par les différents acteurs concernés constituée Besoins d’appui en matière de la révision du modèle d’organisation administrative des structures de base chargées de la conservation de la biodiversité (Parcs et réserves) identifiés La formulation du projet « Conservation de la biodiversité d'intérêt mondial et utilisation durable des services éco-systémiques dans les parcs culturels en Algérie » finalisé, et la mise en œuvre lancée. Un Schéma directeur des parcs culturels est développé et intégré dans le Schéma National de protection et de mise en valeur des sites archéologiques et SNU (PNUD, ONUDI, FAO, PNUE) : Ministères (MAE, MATE, MADR ; MRE ; MICL ; MT ; MEM, MESRS…) Agences (ANCC, AND, APRUE , NEAL, CDER, UDES), Société Civile SNU (PNUD, ONUDI, FAO, PNUE, Ministères (MAE MATE, MADR ; MRE ; MICL ; MT ; MEM, MERS, Pèche, Tourisme et artisanat, Culture) 48 d’occupation des sols Désertification Plan d’Action National PAN et sa validation le 14 décembre 2003 et un Organe National de Coordination (ONC) du PAN a été créé le 15 juin 1998 Energies Au niveau des hauts plateaux, le taux de branchement au gaz naturel est relativement bas avec une irradiation moyenne dépassant 6 kWh/m² l’Algérie jouit d’un ensoleillement d’environ dix 10 mois/an, ce qui équivaut à un potentiel solaire de près de 300 Milliards de tonne équivalent de pétrole (Mtep) La production d’électricité en Algérie est principalement basée sur le gaz naturel Le manque de rivières appropriées et de barrages fait que le domaine hydro-électrique soit faible Le taux de raccordement au Gaz Naturel dans les zones urbaines dépasse les 32%, contrairement aux zones rurales qui n’excèdent pas les 10%. l’utilisation du GPL fait face à des contraintes relatives à son prix, sa disponibilité au niveau des régions reculées, telles que les hauts plateaux, et à son coût de transport. Le prix du gaz naturel - en croissance continue sur le marché intérieur - varie entre 0.137 et 0.264 DZD/thermie et Le prix du butane est de 200 DZD pour la bouteille de 13 kg. En 2008, le raccordement des logements historiques. Des fonctions de programmation, de suivi et de contrôle des services centraux du Ministère de la Culture, chargés de la gestion adaptative des parcs culturels renforcés. Des procédures pour l’élaboration des plans d’aménagement des parcs culturels en Algérie établies et formellement adoptées en intégrant les objectifs relatifs à la conservation de biodiversité et des services éco systémiques. Un programme de formation certifié, intégrant la conservation de la biodiversité, à destination du personnel des parcs culturels adapté. Des Plans d'action pour la biodiversité en faveur des trois nouveaux parcs culturels élaborés. Des fora de concertation et des campagnes de communication sont conçues et mises en œuvre au niveau national et international. Des plans d’aménagement pour les parcs culturels du Tassili N’Ajjer et de l'Ahaggar élaborés et adaptés. Les unités de gestion des parcs culturels du Tassili N’Ajjer et de l'Ahaggar renforcées. Au moins 80% du personnel (et de 40 % du personnel des parcs nouvellement créés) détiennent une formation certifiante, selon le programme de formation agréé et adopté par le Ministère de la Culture. Le système de suivi des écosystèmes et le SIG supportent la prise de décision au niveau des parcs par la production régulière de rapports consolidés. l'infrastructure des parcs consolidée. Des systèmes de surveillance et de contrôle du respect des lois dans les sites prioritaires de conservation de la biodiversité mis en place. Un programme intégré de conservation dans les zones humides et les sites RAMSAR dans la région du Tassili N’Ajjer/ l'Ahaggar mis en œuvre. Un plan de conservation du guépard dans le Sahara central Algérien élaboré et mis en œuvre. Un plan d’action pour renforcer le tourisme durable Agences (ANCC, AND, APRUE ,NEAL, CDER, UDES), Société Civile SNU (PNUD, ONUDI, FAO , PNUE, Ministères (MAE MATE, MADR ; MRE ; MICL ; MT ; MEM, MERS ; M industries, MPRH, Tourisme et artisanat Culture, Ministère de la santé Agences (ANCC, AND, APRUE ,NEAL, CDER, UDES), Société Civile MPRH CNRDPA 49 occupés au gaz naturel a atteint 53%. Le chauffage d’eau représente environ 15% du total de la consommation domestique d’appareils électroménagers. Jusqu’à présent 2300 m² équivalent CES ont été installés en Algérie, principalement au Sahara et dans certains établissements scolaires à des fins de sensibilisation l’Algérie a ratifiée les conventions internationales environnementales à l’exemple de la CCNUCC le 09 Juin 1993 Risques et Catastrophes naturelles Décrets 1985 (85/231 et 85/232) relatifs à l’organisation des secours d’urgence et à la prévention des risques majeurs. Comité national de la décennie en 1990 Loi cadre décembre 2004 « Loi n° 04-20 du 25 Décembre 2004 Relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable » Cibles 1. Des mesures d’adaptation aux effets des changements climatiques seront développées par les institutions dans le cadre stratégique national : impliquant les communautés locales en partenariat avec le secteur privé développé. Une stratégie en matière de sensibilisation et de participation des populations et acteurs locaux à la conservation et à la protection de la diversité biologique établit Un plan de gestion intégrée du site RAMSAR du complexe des zones humides de Guerbès finalisé et mis en œuvre. Un Système de suivi/évaluation opérationnel de la biodiversité mis en place. Un processus d’Éducation, d’Information et de Communication initié. Résultat 24 (EDD5) : D’ici 2014, des mesures d’atténuation de la pollution seront renforcées pour la préservation durable des écosystèmes et l’amélioration du cadre de vie du citoyen. Etude sur l’élaboration des Comptes Satellites du Secteur de la Pêche et de l’Aquaculture (CSPA) en Algérie Un réseau de compétences scientifiques et techniques dans le domaine de la Pêche et de l’Aquaculture mis en place Changement climatique Appui à la mise en œuvre des différents plans et programmes nationaux visant à l’adaptation aux CC et à l’atténuation des effets des changements climatiques : • Plan National d'Action et d'Adaptation aux Changements Climatiques (PNA-ACC) 50 2003,• Programme de politique sectorielle de Gestion intégrée de l’eau, Programme National de Maîtrise de l’Energie (PNME), Programme National de gestion intégrée des déchets solides municipaux (PROGDEM), Programme d’Action National de Lutte Contre la Désertification (PAN-LCD), 2. Les programmes nationaux de lutte contre la désertification et de la préservation et l’utilisation durable des ressources naturelles seront renforcés en matière de planification, de mise en œuvre, de suivi et d’évaluation; 3. Des mesures d’atténuation de la pollution seront renforcées pour la préservation durable des écosystèmes et l’amélioration du cadre de vie du citoyen. Biodiversité Mettre en place une démarche commune et systématique pour les programmes de renforcement des capacités en étroite collaboration avec le personnel scientifique et technique Mise en place des mécanismes pour adresser l’insuffisante synergie et coordination des actions entre les différents secteurs et départements ministériels appelés à intervenir pour l’exécution du Stratégie et Plan d’Action pour la biodiversité Constitution d’une base de données pour éviter les engagements de projets redondants, munir de l’information avec des données exploitable en commun par les différents acteurs concernés, Appui à la mise la mise en œuvre des plans 51 d’actions dans parcs et révision modèle d’organisation administrative des structures de base chargées de la conservation (Parcs et réserves) Appui à une stratégie en matière de sensibilisation et de participation des populations et acteurs locaux à la conservation et à la protection de la diversité biologique Désertification Appui aux onze types d’actions retenues la part de la LCD par le programme de SGP 4. D’ici 2014, les systèmes nationaux de prévention et de gestion des risques de Catastrophes seront améliorés et renforcés ; Mise en œuvre des actions visant l’application de dispositions pertinentes de la Loi N° 04-20 du 25 décembre 2004 relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable Valorisation du savoir-faire national dans le domaine de la réduction de la vulnérabilité aux catastrophes naturelles Renforcement de la coordination intersectorielle dans le domaine de la prévention des risques. 5. D’ici 2014, les institutions nationales auront amélioré leurs connaissances en matière d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique; 52 14 Annexe IV : Liste des projets en cours et en formulation. A. Liste des projets en cours d'exécution au 01/09/2012 A.1. Projets en cost‐sharing avec le Gouvernement # Titre Award Début Fin Donateurs Budget USD Résultat CdCS/DPP n° 1 : « La transparence et la performance de la vie économique et politique, la participation de la société civile, la modernisation de l’administration de la justice, les mécanismes de protection des droits humains et les capacités de l'administration publique au service des citoyens sont améliorés » 1 Appui à la consolidation de la modernisation de la Justice (phase II) 61679 2011 2013 Gouvernement Algérien 566 500 PNUD 550 000 Total 550 000 Résultat CdCS/DPP n° 2: Tiré mot pour mot du CdCS/DPP « L’accès aux services de santé, d’éducation, de formation et de protection sociale, est amélioré, leur qualité augmentée et les disparités spatiales et les discriminations sociales existantes réduites, particulièrement à l’égard des femmes, des enfants, des personnes handicapées et des personnes atteintes du VIH/sida». 2 Appui en matière d'action anti mines 43683 2006 2013 Gouvernement Algérien PNUD TRAC 1 PNUD TRAC 3 PNUD TTF (Sweden) TTF 26300 (canada) Belgique Total 473 800 160 000 200 000 100 000 135 465 133 350 1 202 615 Résultat CdCS/DPP n° 3: Tiré mot pour mot du CdCS/DPP « La connaissance des processus sociaux et économiques et la capacité d'évaluation et de suivi des politiques publiques sont plus performantes, la compétitivité et l’environnement des entreprises améliorés et les inégalités régionales et sociales réduites, en particulier la participation des jeunes dans la vie économique et culturelle est renforcée» 3 Appui au CNES 4 Réforme du marché financier algérien (phase I) 5 Appui à la stratégie industrielle et la promotion des investissements 41558 61824 2005 2011 2013 2013 Gouvernement Algérien PNUD TRAC 1 185 400 180 000 Total 365 400 Gouvernement Algérien 580 744 COSOB SGBV PNUD 195 914 230 898 360 000 Total 61871 2011 2013 1 367 557 Gouvernement Algérien 179 498 Fonds PNUD 174 270 Total 353 768 6 Programme de renforcement des capacités 63696 humaines et d'assistance technique pour la mise en œuvre des programmes du Renouveau Rural 7 Appui au développement local durable de la Daïra de Charouine 8 Les Routes des Ksours 2012 2014 Gouvernement Algérien 866 384 Fonds PNUD Fonds régional PNUD Zones Arides 841 150 75 000 1 782 534 40875 41493 2005 2005 2012 2012 Gouvernement Algérien 206 000 PNUD TRAC 1 Apport Additionnel PNUD Gaz De France 200 000 140 000 190 164 Total 736 164 Gouvernement Algérien PNUD TRAC 1 Apport Additionnel PNUD UNESCO STATOIL ANADARKO 206 000 200 000 288 000 17 500 550 800 84 000 Total 1 346 300 Résultat CdCS/DPP n° 4: Tiré mot pour mot du CdCS/DPP « La protection des ressources naturelles, la gestion durable de l’environnement, la lutte contre la pollution et la protection contre les effets des changements climatiques et catastrophes naturelles sont améliorées». 9 Plan de gestion intégrée du complexe humide de Guerbès) 46356 2007 2013 Gouvernement Algérien 164 800 PNUD WWF 160 000 75 000 Total 399 800 A.2. Projets en cours hors cost‐sharing # Titre Award Début Fin Donateurs Budget USD Résultat CdCS/DPP n° 1 : « La transparence et la performance de la vie économique et politique, la participation de la société civile, la modernisation de l’administration de la justice, les mécanismes de protection des droits humains et les capacités de l'administration publique au service des citoyens sont améliorés » 1 Appui au Parlement algérien (phase III) 59151 2010 2012 PNUD Norvège Pays Bas Etats‐Unis Total 200 000 220 619 167 832 400 000 988 451 54 Résultat CdCS/DPP n° 2: Tiré mot pour mot du CdCS/DPP « L’accès aux services de santé, d’éducation, de formation et de protection sociale, est amélioré, leur qualité augmentée et les disparités spatiales et les discriminations sociales existantes réduites, particulièrement à l’égard des femmes, des enfants, des personnes handicapées et des personnes atteintes du VIH/sida». 2 Programme commun du SNU sur l'égalité entre les genres et l'autonomisation des femmes 57032 3 Lutte contre la violence à l'égard des femmes 58181 2010 2009 2013 2012 Espagne/ Fonds OMD 1 200 000 Total 1 200 000 PNUD TRAC 190 900 Total 190 900 B. Liste des projets en cours de formulation avancée au 01/09/2012 Titre # Résultat CdCS/DPP n° 1 : « La transparence et la performance de la vie économique et politique, la participation de la société civile, la modernisation de l’administration de la justice, les mécanismes de protection des droits humains et les capacités de l'administration publique au service des citoyens sont améliorés » 1 Appui à la réinsertion sociale des détenus Résultat CdCS/DPP n° 4: Tiré mot pour mot du CdCS/DPP « La protection des ressources naturelles, la gestion durable de l’environnement, la lutte contre la pollution et la protection contre les effets des changements climatiques et catastrophes naturelles sont améliorées». 2 3 4 Conservation de la biodiversité d'intérêt mondial et utilisation durable des services des écosystèmes dans les parcs culturels en Algérie Développement sobre en carbone et résilient au changement climatique dans les territoires de Boughzoul et le massif montagneux du Djurdjura Appui à la stratégie de la biodiversité 55