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2012, ANNÉE DE L’ÉCOLOGIE ET DE LA BIODIVERSITÉ
www.regionreunion.com
Prototype A Terre
Énergie Thermique
des Mers
« Nous sommes tous écolos »
DOSSIER DE PRESSE • 22 MARS 2012 • PAT ETM
Sommaire
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Présentation du projet
ÉNERGIE THERMIQUE DES MERS
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La Réunion que nous construisons ensemble
pour un DÉVELOPPEMENT DURABLE
DOSSIER DE PRESSE • 22 MARS 2012 • PAT ETM
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2012, ANNÉE DE L’ÉCOLOGIE ET LA BIODIVERSITÉ
Présentation du projet
ÉNERGIE THERMIQUE DES MERS
DOSSIER DE PRESSE • 22 MARS 2012 • PAT ETM
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La Région pour la maîtrise de l’énergie et des énergies nouvelles
En matière de maîtrise de l’énergie et de développement des énergies nouvelles, la Région mobilise plus de 20 millions d’euros en 2012. La Collectivité entend favoriser les projets expérimentaux dans le domaine des énergies de la mer notamment.
La Réunion, une plateforme d’expérimentation pour les énergies marines
La zone climatique tropicale dans laquelle se situe La Réunion, permet de valoriser la différence
de température entre ses eaux de surface (entre 25 et 28°c) et ses eaux profondes (entre 4 et 5°c)
pour produire de l’électricité.
Né d’un partenariat avec l’entreprise DCNS, le projet ETM vise à développer les technologies nécessaires à la production d’électricité propre, grâce à l’utilisation des énergies marines.
Le Groupe DCNS qui maîtrise les technologies marines a souhaité diversifier ses activités et montrer son intérêt pour le développement de l’ETM. Des contacts ont ainsi été pris avec les représentants de ce groupe pour montrer l’intérêt de La Réunion à la mise en place d’un démonstrateur
ETM à échelle 1 au large de l’île. Après une mission exploratoire de DCNS dans l’île en décembre
2008, il a été convenu de mener dans le cadre d’une convention de recherche développement, une
étude de faisabilité de l’implantation d’un démonstrateur ETM à La Réunion.
Présentation du groupe DCNS
DCNS est un leader mondial du naval de défense et un innovateur dans l’énergie. Entreprise de
haute technologie et d’envergure internationale, DCNS répond aux besoins de ses clients grâce à
ses savoir-faire exceptionnels et ses moyens industriels uniques. Le Groupe conçoit, réalise et maintient en service des sous-marins et des navires de surface ainsi que les systèmes et infrastructures associés. Il fournit également des services pour les chantiers et bases navals. Enfin, DCNS
propose un large panel de solutions dans l'énergie nucléaire civile et les énergies marines renouvelables. Attentif aux enjeux de développement durable, le groupe DCNS est l’un des premiers acteurs de son secteur à avoir été certifié ISO 14001.
Par ailleurs, DCNS s'est vu décerner le Trophée national de l'entreprise citoyenne sous le haut patronage du Président du Sénat français ; ce prix a été attribué au Groupe pour son programme de
transmission du savoir Les Filières du Talent DCNS. Le Groupe compte 12 800 collaborateurs et
réalise un chiffre d’affaires de 2,6 milliards d’euros.
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L’Energie Thermique des Mers : l’énergie venue des grandes profondeurs
Le principe de l’ETM consiste à utiliser la différence de température entre l’eau de surface à environ 25°C et l’eau profonde (-1000m) à environ 5°C. Cette différence detempérature existant naturellement dans les mers tropicales et équatoriales permet de produire de l’électricité 24h/24
toute l’année.
Le projet ETM à La Réunion
Une première convention a été signée en 2009 pour la réalisation d’une étude de faisabilité de l’implantation d’un démonstrateur ETM sur l’île. Cette étude initiale portait sur les éléments suivants :
>
la définition, les caractéristiques et les performances attendues de ce démonstrateur
>
la définition d’un programme de réalisation d’un démonstrateur à échelle 1 du système productif
(machine thermique) et du flotteur qui lui est associé
>
des éléments préliminaires d’analyse économique pour les ETM de série
>
les étapes initiales de la démarche d’acceptabilité pilotée par l’ARER
>
un premier recensement des données d’entrée environnementales nécessaires pour l’étude de
faisabilité
La mise en œuvre d’un programme de levée de risque sur plusieurs thématiques liées au développement du démonstrateur s’est ensuite avérée nécessaire pour assurer sa faisabilité technique.
Il s’agit notamment de :
>
la réalisation d’un Prototype A Terre à échelle réduite, un banc d’essais permettant de mener
un programme de recherche et développement en partenariat avec l’université de La Réunion sur
la production d’électricité renouvelable à partir d’une machine thermique adaptée à l’ETM. Ce banc
d’essais implanté sur le site de l’IUT de Saint Pierre, a accueilli un thésard travaillant sur la thématique de l’ETM et financé par une bourse régionale..
>
la réalisation de campagnes de mesures physiques permettant de connaître avec un maximum de
précisions les conditions environnementales du site prévu pour l’implantation du démonstrateur. Il est en effet nécessaire de mieux connaître la nature du sol sous-marin avec la réalisation d’étude sédimentaire, mais aussi la courantologie sur le site retenu et sur toute la colonne
d’eau.
>
la limitation des risques à la fois sur la réalisation, la mise en oeuvre et le fonctionnement de
la conduite d’eau de mer qui descend sur plus de mille mètres pour capter l’eau froide en profondeur. C’est l’un des points qui à ce jour a posé le plus de problèmes aux pionniers de l’ETM.
Ce programme de levée de risque arrive à échéance avec la livraison du PAT ETM à l’IUT de SaintPierre.
Les trois prochaines grandes étapes dans le développement de ce projet sont :
>
la mise en service du prototype à échelle réduite à l’IUT de Saint-Pierre: elle permettra en 2012,
de modéliser et d’affiner la performance de la technologie ETM
>
la définition et la mise en œuvre d’un programme d’essais complémentaires sur le PAT ETM
avec de nouvelles technologies pour les années à venir
>
la définition et la mise en œuvre d’un programme de test et d’évaluation des différents modules constituant la centrale en mer ETM.
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Le programme d’exploitation du PAT ETM
Le programme d’exploitation du PAT porte sur plusieurs essais à l’IUT de Saint-Pierre qui devront
être réalisés en 2012 notamment pour vérifier et optimiser la fiabilité des modèles numériques de
prévision des performances du Système Énergie. La mise en place de ces essais sur le PAT ETM
nécessite un certain nombre d’actions d’accompagnement notamment :
>
des travaux de maintenance selon les cahiers des charges références :
- les travaux de maintenance préventive et corrective
- les travaux de maintenance réglementaire
- l’entretien du terrain mis à disposition
>
des changements de configuration. Deux changements de configuration sont prévus et pour
chaque changement, ce poste comprend :
- l’ensemble des travaux de démontage de l’évaporateur précédent puis de remontage du nouvel
évaporateur par des personnels de DCNS avec des sous-traitants locaux de DCNS
- les essais de remises en service par des personnels de DCNS avec des sous-traitants locaux de
DCNS,
- le suivi des essais de qualification du nouvel évaporateur par des experts.
Les enjeux
La centrale pilote ETM a pour objectif de démontrer qu’il est possible, pour produire de l’électricité,
d’exploiter un gradient de température dans les conditions environnementales réelles :
>
système énergie adapté aux écarts de température
>
plateforme ancrée résistant à des cyclones de faibles à fortes intensités
>
eau froide (Isotherme 5°c) à plus de 1 000 m de profondeur
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La Région Réunion pour le développement des métiers de l’économie verte
Parmi les dix secteurs prioritaires du Contrat de Plan Régional de Développement des Formations,
la croissance verte tend à dynamiser et transformer l’économie française vers des modes de production et de consommation plus respectueux de l’environnement. C’est l’un des objectifs du Grenelle de l’environnement et de la stratégie nationale de développement durable initiés par le Gouvernement français.
Dans le but d’accompagner les territoires afin qu’ils tirent profit de l’opportunité de création d’emplois que représente la croissance verte, le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable, des
Transports et du Logement (MEDDTL) et la Région Réunion ont signé une convention d'expérimentation régionale pour la concrétisation d'un Plan de mobilisation des filières et des territoires
pour le développement des métiers de l'économie verte.
Cette convention a pour objectifs :
- de renforcer l’efficacité des actions en constituant des partenariats efficaces sur les problématiques territoriales des emplois et métiers de l’économie verte ;
- de soutenir l’émergence locale de partenariats de projets ;
- d’innover dans les pratiques ;
- de contribuer à l’accélération des changements par la diffusion des bonnes pratiques et des démarches les plus porteuses.
A terme, un observatoire régional des emplois et des métiers de l’économie verte sera mis en place.
La Région Réunion mènera une réflexion plus poussée sur les métiers relevant des énergies renouvelables dont l’énergie thermique des mers.
Selon l'avancée des travaux et des possibilités de création d'emplois, un plan de formation aux énergies renouvelables pourrait être élaboré incluant en fonction de leur faisabilité une ou deux actions
sur l'énergie thermique des mers.
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2012, ANNÉE DE L’ÉCOLOGIE ET LA BIODIVERSITÉ
La Réunion que nous construisons ensemble
pour UN DÉVELOPPEMENT DURABLE
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La Réunion que nous construisons ensemble
pour soutenir un développement durable
LA RÉUNION, ÎLE VOLONTAIRE POUR ATTEINDRE L’AUTONOMIE ÉNERGÉTIQUE
La Région a pour ambition d’atteindre l’autonomie énergétique à l’horizon 2025-2030.
Pour cela, elle dispose de plusieurs programmes d’actions et met en place de nombreux
dispositifs en matière de maîtrise de la demande en énergie et de développement des
énergies renouvelables.
La Région, partenaire actif de Gerri 2030
GERRI 2030 (Grenelle de l’Environnement à La Réunion- Réussir l’Innovation) a pour objectif de faire
de La Réunion d’ici 2030 une terre d’excellence et d’innovations en matière de développement durable. La Région est partie prenante aux côtés de l’État, des collectivités et du monde économique
dans le cadre de cette action. Gerri a pour mission essentielle de fédérer les initiatives locales,
nationales et internationales pour positionner La Réunion comme un laboratoire du développement
durable dans 5 domaines : les transports individuels et collectifs, la production et l’économie d’énergie, le stockage d’énergie, l’aménagement et la construction durable et enfin le tourisme.
La Région continuera à apporter son soutien à cette structure en 2012.
La Collectivité veut faire de La Réunion, une île résolument tournée vers le solaire.
Parmi les outils développés : Le PRERURE (Plan Régional des Énergie Renouvelables et l’Utilisation
Rationnelle de l’Énergie) a, notamment pour objectif une politique active de diffusion des chauffeeau solaires (actuellement 32 % de la population couverte).
Avec les partenaires du Programme Régional de Maîtrise d’Énergie, la collectivité soutient l’équipement en chauffe-eau solaire des logements collectifs sociaux à hauteur de 1 500 logements équipés/an. Afin de répondre à l’objectif de réduction des pollutions et de préservation de l’environnement, la Région poursuivra en 2012 son intervention aux côtés de l’ADEME et d’EDF pour des
opérations de réhabilitation de logements collectifs afin de limiter le recours à la climatisation dans
le résidentiel. En effet, au titre du Programme régional de maîtrise de l’énergie, une aide de 80 %
du coût des installations est apportée aux bailleurs sociaux qui font l’effort de mettre en place des
chauffe-eau solaires sur leurs bâtiments en réhabilitation. Il est prévu d’intervenir pour l’équipement
d’environ 6 000 logements d’ici à 2013.
En 2012, le projet « Réunion île solaire » sera également conforté avec la déclinaison
opérationnelle du photovoltaïque pour les particuliers avec le « Chèque énergie », du
chauffe-eau solaire pour les foyers à faible revenu ou encore de l’équipement du patrimoine régional en centrale photovoltaïque et en isolation thermique.
Le dispositif « Chèque énergie » pour lequel 3 millions d’euros ont été engagés vise à
accompagner à hauteur de 3 000 euros les particuliers pour l’acquisition d’une centrale
photovoltaïque de production d’électricité.
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En matière de solaire thermique, la Région met ainsi en place un fonds de garantie qui vise à permettre aux ménages les plus démunis de s’équiper en chauffe-eau solaire. Le second dispositif qui
correspond à une enveloppe de 1,4 million d’euros permet quant à lui d’aider les foyers à faibles
revenus à se doter d’installations de chauffe-eau solaires individuels. Cette nouvelle mesure permet de prendre en charge 80 % du prix de l’installation (plafonnement du prix du chauffe-eau solaire
à 3 000 euros) à raison de 25 foyers par commune, soit au total 600 familles identifiées par les CCAS
et accompagnées par l’ARER. La collectivité consacre également un budget de 300 millions d’euros pour la rénovation thermique de son patrimoine (80 sites : lycées et centres de formation).
Parallèlement, la Région soutient de grands projets structurants tels que le projet millener (Mille
installations de gestion énergétique dans les îles) porté par EDF. Ce programme financé par la
collectivité à hauteur de 1,4 million d’euros consiste à doter 500 familles réunionnaises en
installations de gestion énergétique afin de tester un mode de production d’électricité alternatif à
celui reposant sur la production de grosses fermes photovoltaïques. Il repose ainsi sur la capacité
des ménages consommateurs à devenir leur propre producteur.
En 2012, ce dispositif sera déployé sur le territoire réunionnais.
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La Région actrice du développement des énergies renouvelables
La Collectivité soutient de nombreux projets de développement d’énergies renouvelables autres que
celles déjà exploitées (hydraulique, solaire photovoltaïque, éolien, bagasse). Il s’agit notamment
des énergies de la mer ou encore du potentiel énergétique de la biomasse.
Grâce au soutien de l’Europe, l’État et la Région, deux types d’énergies marines seront particulièrement explorées en 2012 : l’énergie de la houle et l’énergie thermique des océans. Cette filière
fait l’objet depuis plusieurs années de recherches en vue de définir son potentiel à La Réunion et
de mettre en place des unités pilotes. Les énergies de la mer se présentent selon deux types d’énergies marines et sont particulièrement explorées actuellement. D’une part l’énergie de la houle fait
l’objet d’études approfondies pour deux systèmes de conception très différents. D’autre part l’énergie thermique fait également partie d’un programme de recherche et développement piloté par la
Région, la société DCNS et l’IUT de Saint-Pierre. Le contexte tropical de La Réunion permet en effet de valoriser la différence de température entre ses eaux de surface et ses eaux profondes pour
produire de l’électricité. Autre projet soutenu par la Région : le SWAC porté par GDFSuez qui vise
la réalisation d’un réseau de climatisation à partir des eaux froides sous-marines sur Saint-Denis
et Sainte-Marie.
Plus de 12 millions d’euros sont investis pour le développement des énergies des mers (Europe/État/Région).
En matière de biomasse, la stratégie mise en œuvre par la Région vise à développer un pôle de
production en matière première et de valorisation de cette ressource particulièrement performante.
Ainsi, plusieurs ressources doivent faire l’objet de travaux pour en optimiser les possibilités de valorisation.
La bagasse, résidu des cannes broyées, contribue aujourd’hui à fournir 10 % des besoins en électricité et 75 % des besoins de chaleur en énergie primaire. Des études sont en cours pour développer des variétés de cannes plus riches en fibres pour augmenter leurs rendements énergétiques.
Les potentialités du biogaz sont également à l’étude à des fins de production d’électricité aux heures
de pointe, de valorisation en biocarburant ou en tri-génération. Différents types de gisements (centres d’enfouissement technique, effluents d’élevages, agricoles et agro-industriels) sont concernés.
Le développement d’une filière bois/énergie dans les hauts de La Réunion dans le cadre du Plan
d’Excellence Rural sera également soutenue par la Région. Des expériences vont être menées pour
développer des opérations de gazéification à petite échelle visant à alimenter en chaleur et électricité des sites mal desservis par le réseau et proche d’une ressource en bois.
En matière d’énergies, la Région consacre plus de 8 millions d’euros par an pour le soutien de ces
différentes filières énergétiques.
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La Région poursuit son engagement pour un aménagement équilibré du territoire
La Région, en association avec les acteurs de l’aménagement, répond à la volonté de construire de
façon partagée les orientations fondamentales de l’aménagement durable, à moyen terme, à
l’échelle de l’île. À la suite de l’approbation du nouveau SAR par le Conseil d’État dans un décret
du 22 novembre 2011, la mise en œuvre de ce schéma se poursuivra en 2012 avec l’élaboration
d’un guide méthodologique à destination des collectivités et la diffusion du vade-mecum à destination
du grand public. La Collectivité continue de porter des actions de structuration et de valorisation des
bourgs des hauts et mi-pentes, de revitalisation des centres-villes et de densification autour des pôles
intermodaux et la mise en œuvre d’un programme régional en faveur du logement social, élargit son
intervention en tant que co-financeur du FraFu social. L’approbation et la mise en œuvre du schéma
régional climat air énergie et de sa déclinaison opérationnelle avec le Plan climat énergie régional
participe également d’un aménagement équilibré de l’île.
La Région Réunion partenaire de l’État pour le développement de la croissance verte
Avec pour cap 10 000 emplois verts à l’horizon 2014, la Région en collaboration avec l’État amplifie le dispositif « emplois verts » pour faire de la croissance verte un vecteur de développement de
l’économie sociale et solidaire. En 2012, parmi les chantiers prioritaires, figurent l’embellissement
des sites touristiques (plages, sentiers, espaces remarquables et sensibles du Parc national, aires
de repos de la route des tamarins,...) et l’entretien des ravines. À ce titre, la collectivité est partie
prenante avec l’État d’un plan expérimental en faveur de la croissance verte. Seule région ultra-marine à s’impliquer dans un tel programme, la Région Réunion a investi plus de 840 000 euros pour
créer des opportunités d’accès à l’emploi dans le domaine du développement durable notamment
en direction des publics en difficulté. Elle entend ainsi contribuer à une meilleure prise en compte
de la croissance verte dans le tissu économique et social de l’île grâce au renforcement des filières
« tourisme » et « environnement » et à la structuration du secteur de l’économie solidaire.
À noter également la mise en place d’un accompagnement spécifique des emplois verts en matière
d’orientation professionnelle pour qu’ils puissent s’inscrire dans un véritable parcours de formation
et élaborer un véritable projet professionnel allant au-delà de la durée du contrat aidé.
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La Collectivité régionale développe des modes écologiques de transports
Afin de proposer une alternative au tout automobile, la Région Réunion met en place plusieurs actions ayant pour objectif l’amélioration des conditions de circulation et la réduction de la pollution.
Le programme Trans Éco Express (TEE) inscrit au Nouveau Protocole de Matignon et financé à hauteur de 250 millions d’euros entend proposer aux Réunionnais un maillage complet avec le Nouveau
Transport Public Réunionnais. Il consiste à renforcer les liaisons interurbaines et à désenclaver les
écarts en améliorant l’offre en transports en commun sur l’île. L’objectif : faciliter les déplacements
des Réunionnais et proposer une alternative au tout automobile pour réduire la consommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre. En 2012, la Collectivité poursuit ses démarches
auprès des Autorités organisatrices de Transport pour subventionner le renouvellement du parc de
bus réunionnais et une trentaine de chantiers vont permettre l’adaptation des infrastructures de
transport dans le but ultime de fluidifier la circulation.
La Voie Vélo régionale a pour but de développer les modes doux de déplacements. L’objectif est de
compléter le réseau de bandes et pistes cyclables existantes en aménageant partout sur l’île des
espaces réservés au vélo. Au total, 22 sections ont été identifiées aux quatre coins de l’île. En 2012,
les études opérationnelles seront engagées sur les premiers tronçons. La concertation se poursuivra
avec les autres collectivités pour la création d’un « schéma directeur vélo » à l’échelle de l’île.
La Région pilote, en partenariat avec divers organismes et entreprises (Agence Régionale de Santé
océan Indien, Centre de la Police Nationale, EDF, Rectorat, Université, Lycée Professionnel l’Horizon,
Lycée Professionnel Georges Brassens), l’élaboration d’un Plan de déplacements Professionnels inter administrations et entreprises pour la mise en place de solutions collectives pour les trajets domicile-travail, les déplacements professionnels ou encore les déplacements du midi des salariés de
ces structures.
La mise en œuvre de ce plan de déplacement débutera en 2012.
L’année 2012 sera également marquée par l’approbation du Schéma Régional des Infrastructures
et des Transports (SRIT), document de planification relatif aux transports individuels et collectifs des
biens et des personnes qui a fait l’objet d’une large concertation auprès des partenaires institutionnels et de la population. L’objectif : développer une mobilité durable à La Réunion.
Pour participer activement à la diminution des gaz à effet de serre, des véhicules hybrides et des
vélos électriques ont été acquis par la Région. D’autres acquisitions se feront pour permettre un renouvellement de l’ensemble du parc.
La Collectivité souhaite également déployer en 2012 des installations photovoltaïques sur ses sites
(lycées, centres de formation,…) couplées à des véhicules électriques pour développer un parc de
véhicules propres sur l’île. Sur le site de l’Hôtel de Région, une opération sera menée dans le cadre du projet VERT piloté par Renault avec une mise à disposition de 4 ou 5 véhicules électriques
alimentés par la centrale photovoltaïque installée sur le toit de la Région.
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Les autres actions régionales dans le domaine du développement durable
L’ORGANISATION DU TRAITEMENT DES DÉCHETS
En 2012, la collectivité poursuit la mise en œuvre du Plan régional d’élimination des déchets industriels (Predis) et autres que ménagers et assimilés (Predama) avec :
>
un soutien financier régional aux porteurs de projets pour la mise en place d’installations de traitement,
>
la mise en place au sein de l’AGORAH d’un observatoire des déchets pour disposer de données
fiables et actualisées sur la gestion des déchets.
DES CENTRALES PHOTOVOLTAÏQUES ET LA SENSIBILISATION DES PLUS JEUNES
Une étude est en cours pour installer des centrales photovoltaïques sur les parkings des bâtiments
de la collectivité et les plateaux sportifs des lycées.
Afin de sensibiliser les plus jeunes au développement durable, la Région Réunion a mis en place
en avril 2011 l’agenda 21 des établissements scolaires. En 2012, cette action sera poursuivie grâce
à des appels à projets lancés dans les lycées et centres de formation pour promouvoir l’écocitoyenneté et contribuer à l’apprentissage de nouveaux modes de consommation et de relation aux
autres et au monde.
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