Une très bonne impression - Imprimerie Ste

Transcription

Une très bonne impression - Imprimerie Ste
Étiquettes
Une très bonne impression
L
a notoriété d’un produit tient à toutes sortes de choses, dont
l’étiquette par laquelle les consommateurs le reconnaissent. Au point
qu’il n’est pas rare d’entendre un consommateur dire d’un vin dont
il examine la bouteille en magasin que l’un est meilleur que l’autre pour
une raison aussi banale que «l’étiquette est plus belle, le vin doit être
meilleur». Comme quoi, c’est aussi à sa face que l’on choisit un produit.
Pour des bouteilles de vin, de cidre, de bière ou d’alcool (contrairement
à des boîtes de céréales, par exemple), comme l’information y est succincte, rien d’étonnant donc à ce que l’étiquette ait ainsi, pour le commun des mortels, prépondérance sur d’autres éléments quand vient le
temps de choisir un produit plutôt qu’un autre.
Caroline Fournier, vice-présidente Ventes, Imprimerie Sainte-Julie, et Marilène
Fournier, vice-présidente Production, devant une presse numérique HP modèle
Indigo WS 4000.
Deux facteurs importants
Une tendance qui s’installe
Derrière toute étiquette, il y a toujours une imprimerie qui a reçu habituellement de
son client le mandat de lui produire quelque chose de distinctif : un design, une image,
un relief, un embossage. En d’autres mots, une signature distinctive. Aujourd’hui, il y
aurait une bonne quarantaine d’imprimeries capables de réaliser des étiquettes dignes
de figurer sur des bouteilles de vin, de cidre, de bière ou d’alcool.
Par contre, ce secteur d’activité connaît actuellement des jours difficiles. Pour
plusieurs raisons, la première étant la nécessité d’investir dans de nouveaux
équipements. Or bon nombre d’entre elles sont de petite, pour ne pas dire de très
petite taille et, de ce fait, ne peuvent que difficilement se payer des équipements
d’impression de pointe qui, en regard des revenus qu’elles engrangent, sont tout
simplement hors de leur portée. Et puis, il y a le fait que pour certaine imprimerie
le temps de la relève a sonné, sans que leur fondateur ait la capacité d’assurer, pour
toutes sortes de raisons, sa relève.
Partie amont de la presse d’impression sérigraphique Galaxie.
Vue générale de la nouvelle presse d’impression sérigraphique bobine à
bobine de marque Smag, modèle Galaxie, installée récemment chez
Imprimerie Saint-Julie.
EMBALLAGES LES NOUVELLES PRINTEMPS 2011
Il en va toutefois tout autrement pour l’Imprimerie Sainte-Julie. En effet, cette
entreprise ne cesse d’innover, en investissant sans cesse dans des équipements à la
toute fine pointe de la technologie.
Installée depuis plusieurs années, rue Nobel dans la ville de même nom, cette entreprise possède un atelier de quelque 35000 pieds carrés et compte sur un effectif de
quatre-vingt cinq employés pour mener à bien les mandats d’impression d’étiquettes
qui lui sont confiés. Elle a été la première à disposer en Amérique du Nord d’une
unité de presse numérique haute performance. Puis, en 2002, elle était la première au
Canada à faire l’acquisition d’une presse numérique de nouvelle génération, soit une
presse de marque HP modèle Indigo WS 4000. Puis deux ans plus tard, soit en 2004,
une seconde presse de même type venait prendre place aux côtés de la première.
Peu à peu, ces équipements ont fait en sorte de modifier considérablement
le portefeuille de commandes de l’imprimerie. Si bien qu’en 2011 la production d’étiquettes à
l’Imprimerie Sainte-Julie
se partage maintenant
moitié-moitié entre
l’impression flexo­
graphique et l’impression
numérique.
Comme le souligne
Marilène Fournier, viceprésidente Production,
«sur ces presses numériques, nous pouvons
réaliser toutes sortes de
travaux : de petits tirages
comme des grands, en
version multiples, varia­
bles et personnalisées.
L’équipement dont nous
Partie amont du module de flexographie de la
presse d’impression sérigraphique Galaxie.
Suite à la page 18
Partie aval du module de flexographie de la presse d’impression
sérigraphique.
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Étiquettes
Une très bonne impression
Suite de la page 17
disposons nous permet d’offrir des étiquettes imprimées, en un ou plusieurs lots,
sur des matériaux aussi différents que le papier standard, cartonné, autocollant
glacé, métallique ou transparent.
Une tendance qui se confirme
Module de dorure et d’embossage à plat.
Gros plan sur le module de dorure.
Tout récemment, Imprimerie Sainte-Julie a confirmé sa position de leader dans le
domaine de l’impression d’étiquettes avec l’acquisition d’un tout nouvel équipement haut de gamme.
«Nous étions à la recherche d’un équipement qui pouvait donner une valeur
ajoutée aux étiquettes que nous produisons, précise Caroline Fournier, vice-présidente des Ventes. Nous voulions aussi pouvoir disposer d’un équipement qui allait
nous amener une nouvelle clientèle.»
C’est en France que l’imprimerie trouvera l’équipement tant convoité. Il s’agit d’une
presse d'impression sérigraphique bobine à bobine de marque Smag, modèle Galaxie.
«Notre choix s’est porté sur cette machine parce qu’elle répondait à tous nos besoins
et parce que, dans l’industrie graphique, Smag International a la réputation d’offrir des
produits de haute qualité, aux performances remarquables.» Le fait qu’il s’agit d’une
machine bobine à bobine présente par ailleurs un avantage indéniable en matière de
gains de productivité, comparativement à la sérigraphie en feuille.
À ce jour, plus de deux cent quarante machines de ce type ont été installées
sur les cinq continents. Lancée sur le marché en 1995, elle a depuis fait l’objet de
nombreuses améliorations. Si bien que celle installée chez Imprimerie Sainte-Julie
compte parmi les modèles de la troisième et plus récente génération.
Grâce à cette machine, «on peut offrir toutes sortes d’étiquettes à valeur ajoutée à nos clients, notamment aux producteurs de vins et de cidres du Québec qui
constituent pour nous un nouveau créneau d’affaires. Avec cette machine, nos
clients peuvent obtenir des étiquettes à valeur ajoutée aux avantages concurrentiels
indéniables», affirme Caroline Fournier.
La presse Galaxie permet en outre le façonnage en ligne de caractéristiques
aussi diverses que la dorure, le gaufrage, le pelliculage, la découpe, l’échenillage,
la refente et le rembobinage. Pour ce faire, elle compte autant de modules qui se
suivent les uns les autres. Elle peut rouler à une vitesse pouvant atteindre jusqu’à
cinq mille frappes par heure et peut accepter des bobines dont le diamètre peut
atteindre jusqu’à 750 mm.
Une tendance qui se poursuivra
Module de sérigraphie à plat.
Dan un marché en constante mutation et où l’évolution de l’environnement
technologique requiert d’investir périodiquement dans l’outil de production,
Imprimerie Sainte-Julie a su faire preuve de détermination en optant pour un
équipement de haute qualité permettant d’offrir des solutions innovantes à une
nouvelle frange de clients comme les producteurs de vins et de cidres du Québec.
Qui plus est, cet investissement à hauteur de 400 000 $ dans une toute nouvelle
presse haute performance survient alors que le fondateur de l’entreprise, JeanMaurice Fournier, laisse peu à peu la place à ses filles Marilène et Caroline. À la
suite de cette décision d’achat et les perspectives de développement qu’elles y ont vu, force Pour information
est d’admettre qu’elles assurent déjà avec brio
Imprimerie Sainte-Julie 250
sa relève, témoignant déjà de belle façon d’un
Presse HP
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même sens aigu des affaires et de l’innovation
Presse Smag
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technologique.
Presse flexographique huit couleurs qui vaut à Imprimerie Saint-Julie d’être un
joueur majeur dans l’impression de ce type de produit.
Échantillon d’étiquettes à valeur ajoutée que peut maintenant réaliser
Imprimerie Sainte-Julie sur sa nouvelle presse d’impression sérigraphique.
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