Consulter le Rapport 2014

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014
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2
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I
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& SO
01
INTRODUCTION
L’année 2014 a été une nouvelle année de stagnation
économique. Avec une croissance du PIB limitée, comme en
2013, à 0,4 %, l’emploi intérimaire a reculé pour la troisième
année consécutive.
Ainsi, en complément des 270 millions d’euros consacrés
à la formation en 2014, une dotation supplémentaire d’environ
60 millions d’euros a été investie pour permettre l’allongement
des durées d’emploi des intérimaires.
Avec -1,2 %, la baisse a toutefois été de bien moindre ampleur
qu’en 2012 et 2013. L’intérim représente en 2014 environ
520 000 emplois en équivalent temps plein, soit 120 000
de moins qu’en 2007. L’intérim se situe désormais 20 %
en dessous de la situation antérieure à la crise de 2008.
Contribuer à l’amélioration du fonctionnement du marché
du travail suppose également de prendre des engagements
dans la durée. C’est pourquoi les agences d’emploi
depuis maintenant 10 ans, développent une politique active
pour la non-discrimination et la promotion de l’égalité
des chances dans l’accès à l’emploi.
Dans cet environnement économique peu porteur, les
entreprises de travail temporaire continuent d’investir pour
l’avenir. Convaincues que pour être efficace économiquement,
la flexibilité doit être socialement responsable, les entreprises
de travail temporaire ont mis en oeuvre de nouveaux dispositifs
de sécurisation : le “CDI intérimaire” a été initié en 2014.
Celui-ci garantit une rémunération aux salariés qu’ils soient
en mission ou en période d’intermission.
La formation constitue plus que jamais une priorité.
Dans un contexte de hausse du chômage, l’existence
de besoins non satisfaits sur le marché du travail, faute
de compétences, apparaît préjudiciable. C’est la raison
pour laquelle les entreprises de travail temporaire misent sur
de nouveaux relais de formation. Un fonds de sécurisation
des parcours des intérimaires (le FSPI) a été mis en place.
Depuis également 10 ans, elles apportent de nouveaux services
en ressources humaines aux candidats et aux entreprises.
Avec plus de 50 000 recrutements proposés en CDI et en CDD
en 2014 les agences d’emploi sont les premiers recruteurs
de France. Leur force est de répondre à la fois aux attentes
de grandes entreprises et des PME locales, aux aspirations
professionnelles de cadres et d’employés ou d’ouvriers.
Le redémarrage de l’activité, comme le montrent depuis
30 ans les cycles économiques, devrait s’appuyer sur l’emploi
intérimaire avant de se diffuser à l’ensemble du tissu
économique. Les 7 000 agences d’emploi sont d’ores et déjà
en ordre de bataille pour l’emploi afin de faciliter la reprise,
d’en anticiper et amplifier les effets.
DONNÉES DE CADRAGE SUR L’ACTIVITÉ DES AGENCES D’EMPLOI EN 2014
L’INTÉRIM
LES ENTREPRISES
Nombre d’intérimaires en équivalent
emplois temps plein
Répartition de l’activité par secteur :
Industrie
43,7 %
BTP
19,3 %
Tertiaire
36,4 %
518 994
Chiffre d’affaires
16,9
Taux d’évolution
(2014/2013)
%
milliards d’euros
-0,3
Évolution du nombre
d’intérimaires en mission
Taux de recours
(emploi salarié)
-1,2%
3%
Répartition des intérimaires
par qualification :
Cadres
Professions intermédiaires
Employés
Ouvriers qualifiés
Ouvriers non qualifiés
LE RECRUTEMENT
Nombre de recrutements
50 500
Chiffre d’affaires
du recrutement
131,9
millions d’euros
Taux d’évolution
(2014/2013)
28%
02
Répartition par taille d’entreprises clientes :
moins de 50 salariés
51 %
plus de 50 salariés
49 %
Répartition de l’activité par secteur :
Industrie
30 %
BTP
10 %
Tertiaire
60 %
Répartition des personnes recrutées par qualification :
Cadres
30 %
Professions intermédiaires
27 %
Employés
26 %
Ouvriers qualifiés
12 %
Ouvriers non qualifiés
5%
Nombre d’entreprises
1 500
environ
Nombre d’agences d’emploi
1,9 %
7,9 %
12,8 %
40,7 %
36,6 %
6 982
Nombre de salariés
permanents
20 000
CONTRIBUTIONS
DES ENTREPRISES
(en millions d’euros)
Cotisations sociales
employeurs
4 500
Contribution
Économique Territoriale
250
Impôt sur les sociétés
160
SOMMAIRE
1- L’intérim est un indicateur
avancé de la situation de l’emploi
I. En 2014, pour la 3e année
consécutive, l’emploi intérimaire
est orienté à la baisse...................05
En 2014, la croissance limitée à 0,4 %,
s’accompagne d’un recul de 1,2 %
de l’emploi intérimaire .........................05
L’évolution de l’intérim est révélatrice
avec deux à quatre trimestres
d’avance de la situation générale
de l’emploi ...........................................06
Le chiffre d’affaires du travail
temporaire représente 16,9 milliards
d’euros en 2014 ...................................07
L’année 2014 se caractérise
par une baisse des heures travaillées
en intérim de 1,4 %, dans le même
temps le chiffre d’affaires
se contracte de 0,3 % ........................08
L’année 2014 est caractérisée
par un nouveau décrochage
au 4e trimestre......................................09
Avec 520 000 intérimaires en
équivalents emploi temps plein,
on compte en 2014 près de 20 %
d’intérimaires de moins qu’avant
la crise ..................................................10
II. Le travail temporaire
accompagne les trajectoires
économiques des secteurs
et des territoires............................11
L’emploi intérimaire renoue
avec la croissance dans l’industrie
et le tertiaire mais décline
dans le BTP .........................................11
Après un recul de l’ordre de 20 %
en 2012-2013, l’intérim en 2014
renoue avec la croissance
dans l’industrie .....................................12
L’intérim enregistre en 2014 une
dégradation continue dans le BTP.....13
Le travail temporaire se situe là
où sont localisés les gisements
d’emploi ...............................................14
Au cours des 15 dernières années,
le travail temporaire s’est davantage
concentré dans les régions
du Grand Sud et de l’Ouest.......... 15-16
2- Le modèle économique des
agences d’emploi est tourné vers
la création d’emploi
III. Les agences d’emploi sont au
cœur de l’action pour l’emploi ..18
Le travail temporaire est
une relation d’emploi tripartite ............18
Près de 7 000 agences interviennent
auprès des entreprises utilisatrices ....19
En 2014, les intérimaires ont été
quatre fois moins concernés que les
salariés en CDD par le chômage........20
11 % des demandeurs d’emploi
qui retrouvent un travail l’obtiennent
par l’intermédiaire des agences
d’emploi ...............................................21
En 2014, 16,7 millions de missions ont
été confiées aux agences d’emploi ...22
IV. Les agences d’emploi proposent
aux intérimaires des services
de plus en plus spécialisés
et personnalisés ...........................23
L’intérim dit de “spécialité”
est désormais majoritaire dans
la structure du travail temporaire ........23
Le développement de l’intérim
cadres malgré la conjoncture
confirme l’avènement de nouvelles
pratiques de travail ..............................24
Depuis 10 ans, les agences d’emploi
proposent des prestations de
recrutement et apparaissent comme
le premier recruteur de France ...........25
Parmi les 50 500 recrutements
confiés aux agences d’emploi, 60 %
l’ont été dans les secteurs tertiaires ...26
Les services de recrutement
proposés par les agences d’emploi
sont également adaptés
aux attentes des PME .........................27
De nouveaux services de recrutement
à destination des employés,
des techniciens et des ouvriers .... 28-29
3- Les agences d’emploi œuvrent
pour une flexibilité responsable
V. L’intérim facilite l’insertion
professionnelle, en particulier
celle des jeunes .............................31
Le profil type de l’intérimaire :
un homme de moins de 35 ans..........31
L’intérim facilite l’accès à l’emploi
des jeunes............................................32
La pratique de l’intérim
se développe chez les seniors ...........33
L’intérim constitue de l’avis
des intérimaires un tremplin
vers l’emploi.........................................34
L’observation des parcours montre
qu’en dépit du caractère temporaire
des missions, l’intérim contribue
à une insertion durable........................35
VI. Les engagements d’une
profession en faveur de
la flexibilité responsable ...........36
L’année 2014 marque un tournant
social majeur dans le travail temporaire
avec la mise en œuvre du CDI
intérimaire ............................................36
Ce dispositif apporte des solutions
novatrices pour sécuriser
les parcours .........................................37
La formation constitue une priorité
pour les agences d’emploi .................37
En 2014 les agences d’emploi
ont investi 270 millions d’euros pour
le financement de 200 000 formations
opérationnelles ....................................38
Un nouveau fonds dédié
à la formation : le FSPI ayant une
dotation supplémentaire de 60 millions
d’euros en 2014, vient compléter
les dispositifs existants .......................39
Les services visant à faciliter le quotidien
des intérimaires sont coordonnés
par le fonds d’action sociale
du travail temporaire (Fastt) ................40
Les partenaires sociaux définissent
de nouvelles garanties
pour les salariés intérimaires ..............41
La profession du travail temporaire
engagée activement depuis 10 ans
dans la lutte contre toutes
les discriminations...............................42
Chaque année plus de
18 000 personnes en situation
de handicap trouvent un emploi
grâce à l’intérim ...................................43
4- Les entreprises qui recourent à
l’intérim s’appuient sur les agences
d’emploi pour leur réactivité et leur
savoir-faire en matière d’emploi
VII. La place des agences d’emploi
auprès des entreprises .............45
L’intérim renforce la réactivité
des entreprises ....................................45
L’intérim joue un rôle déterminant
pour affronter les cycles économiques.
Une part significative des entreprises
qui y recourent le considère
comme un moyen de renforcer
leur compétitivité .................................46
L’intérim est plébiscité par les entreprises
utilisatrices pour des besoins ponctuels
et pour les périodes de haute activité.
Il favorise également les créations
de postes en CDI et l’accès
à des savoir-faire spécifiques ..............47
L’intérim représente en 2014,
3 % de l’emploi salarié........................48
VIII. Zoom sur les 6 principaux
sous-secteurs .............................49
Zooms ............................................ 49-54
IX. L’intérim en Europe
et dans le monde .........................55
L’emploi intérimaire en Europe
en 2014 ................................................55
Regards des européens
sur l’intérim ..........................................56
Un marché mondial d’environ
310 milliards d’euros en 2014.............57
Annexes
Précisions méthodologiques...............58
Références bibliographiques ..............59
03
1- L’intérim est un indicateur avancé
de la situation de l’emploi
Le travail temporaire est un indicateur avancé
de la situation de l’emploi…
Le travail temporaire permet aux acteurs économiques
de faire face à une conjoncture instable.
Lorsque les entreprises sont confrontées à une baisse
des commandes, elles réduisent en premier lieu leur
recours à l’intérim. Quand la demande redémarre,
l’intérim leur permet de transformer instantanément
tout surplus d’activité en emploi.
La situation conjoncturelle a donc un impact direct
et immédiat sur l’évolution de l’intérim. Lorsque ensuite
la reprise se consolide, l’emploi temporaire facilite
alors les transitions vers le CDI. L’évolution de l’intérim
anticipe, 6 à 12 mois plus tôt, la situation générale
de l’emploi.
… participant à enrichir le contenu en emploi
de la croissance.
L’intérim permet de raccourcir le délai entre croissance
et création d’emploi. L’observation du PIB et de
l’intérim au cours des dernières années montre
qu’un niveau de croissance annuel compris entre
0,6 % et 0,8 % permet de créer des emplois
intérimaires. Le seuil permettant aux entreprises
de développer de l’emploi durable, se situe quant
à lui, aux alentours de 1,5 %.
En moyenne, le seuil à partir duquel les créations
d’emploi se réenclenchent est plus faible que par
le passé. Ce phénomène d’enrichissement du contenu
en emplois de la croissance résulte notamment d’une
tertiarisation de l’économie, du développement de
l’externalisation et d’une plus grande réactivité des
acteurs économiques dans l’organisation du travail.
04
Le contexte de quasi-stagnation en 2014
n’a pas permis à l’intérim de se développer.
Après une croissance de 0 % en 2012 et 0,4 %
en 2013 et 2014, les moteurs de la croissance
française restent en panne. Le recul des
investissements et l’atonie persistante du niveau
de la production se sont traduits par de nouvelles
destructions d’emplois intérimaires.
La situation de l’intérim en 2014 est caractérisée
par un recul marqué dans le secteur du BTP
et un dynamisme insuffisant dans les autres secteurs
pour en compenser l’effet.
I- En 2014, pour la 3e année consécutive, l’emploi
intérimaire est orienté à la baisse
En 2014, la croissance limitée à 0,4 % s’accompagne d’un recul de 1,2 %
de l’emploi intérimaire.
Le niveau de la croissance économique détermine celui de la création d’emploi. L’observation des évolutions
comparées du PIB et de l’intérim montre qu’en-dessous d’une croissance comprise entre 0,6 % et 0,8 %, l’intérim n’est
pas en mesure de se développer. Le travail temporaire est étroitement synchronisé avec l’activité économique.
Depuis 2000, 5 “cycles” ont été observés.
Entre 2000 et 2003 : le niveau de
production s’essouffle et en parallèle,
sur la période, la situation de l’emploi
intérimaire se dégrade.
Entre 2004 et 2007 : la croissance du
PIB, située sur un trend légèrement
supérieur à 2 %, s’accompagne
d’une progression annuelle de l’intérim
comprise entre 1,5 et 5 %.
En 2008, après un premier semestre
dynamique, un retournement intervient
au second ; sur l’année la croissance
se limite à 0,1%. Dans le même temps,
la baisse des effectifs intérimaires,
représente -8,3 %.
Avec un recul du PIB de 2,5 %, l’année
2009 est marquée par une récession
d’une intensité historique.
Dans ce contexte exceptionnel, l’emploi
intérimaire chute de 28,7 %.
Depuis 2012, la stagnation
du PIB entraîne un recul du nombre
d’intérimaires en mission, de
respectivement 11,6 % en 2012,
de 8,8 % en 2013 et de 1,2 % en 2014.
En 2010 et en 2011, les croissances
modérées de 1,5 % puis de 1,7 %,
s’accompagnent d’un redressement
de l’intérim de respectivement 14,8 %
puis de 7,9 %.
ÉVOLUTION COMPARÉE DU PIB* ET DE L’EMPLOI INTÉRIMAIRE
Évolution du nombre d'intérimaires
50 %
Emploi
intérimaire
Évolution du PIB
5%
PIB
40 %
4%
30 %
3%
20 %
2%
10 %
0%
1%
-10 %
0%
-20 %
-1 %
-30 %
-2 %
-40 %
-3 %
-50 %
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
* PIB en volume (prix chaînés, base 2000)
Sources : INSEE / Baromètre Prism’emploi
05
L’évolution de l’intérim est révélatrice, avec deux à quatre trimestres d’avance,
de la situation générale de l’emploi.
La situation conjoncturelle a un impact direct et immédiat sur l’évolution de l’intérim. Celle-ci est quasiment synchrone
avec l’évolution du PIB. L’observation du PIB et de l’intérim au cours des 20 dernières années montre qu’à partir d’un
niveau de croissance annuel compris entre 0,6 % et 0,8 %, le travail temporaire commence à se développer. Ce seuil
à partir duquel les créations d’emploi se réenclenchent se situe dans les autres secteurs aux alentours de 1,5 %.
125
1,2
1995 T2
203
1995 T1
177
1994 T4
1994 T3
Taux de croissance
du PIB (en %)
1994 T2
Lors de la reprise de 1994,
l’intérim, synchrone avec
l’évolution du PIB est reparti
à la hausse deux trimestres
avant le reste de l’économie.
1994 T1
1993 T4
Variation annuelle de l'emploi
salarié marchand (en milliers)
58
0,9
Emploi marchand
(hors intérim)
0,6
0,5
0,5
0,5
5
2011 T1
2010 T4
2010 T3
2010 T2
Taux de croissance
du PIB (en %)
2010 T1
2009 T4
2009 T3
Variation annuelle de l'emploi
salarié marchand (en milliers)
Lors du redressement
intervenu en 2010, l’intérim,
a recréé des emplois un an
avant les autres secteurs.
40
85
33
-139
-38
-7
-212
0,2
69
72
Intérim
1,1
0,7
0,7
0,6
-265
06
98
-41
-196
-18
-244
-121
0,1
Variation de l’emploi salarié du secteur
marchand, glissement annuel ; DARES /
Évolution du PIB trimestriel, volume aux
prix de l’année précédente chaînés ;
données CVS-CJO ; INSEE.
Sources : INSEE / DARES
36
103
-60
72
102
86
0,4
Intérim
-129
0,5
Emploi marchand
(hors intérim)
Le chiffre d’affaires du travail temporaire représente 16,9 milliards d’euros en 2014.
Le réseau des 6 900 agences d’emploi a généré en 2014 un chiffre d’affaires de 16,9 milliards d’euros, en baisse
de 0,3 % par rapport à 2013. Les salaires et les charges sociales versés comptent pour 86 % du chiffre d’affaires.
La valeur ajoutée de la branche atteint 92 % du chiffre d’affaires. Depuis 1990, corrigé du taux d’inflation, le taux de
croissance annuel moyen du chiffre d’affaires se limite à 1,7 %. Celui-ci est légèrement inférieur au taux de croissance
annuel moyen de l’emploi intérimaire qui représente, de 1990 à 2014, 1,8 %.
16,9
-0,3 %
2014
17
-6 %
2013
18,1
2012
-8,5 %
11 %
17,8
22 %
28 %
-26 %
16 %
15,3
2011
19,8
20,7
-4 %
21,7
6%
20,4
7%
19,0
3%
18,4
4%
17,7
-1 %
2003
17,8
-5 %
2002
18,8
1%
2001
15 %
19 %
-3 %
1996
8,7
21 %
1995
7,4
2010
2009
2008
2007
2006
2005
2004
1999
1998
1997
5,9
-16 %
23,6 %
1994
1992
1991
1990
1993
7,0
-6 %
7,5
-3 %
7,7
16 %
31 %
1989
1988
32 %
5
6,6
9,0
10,6
13,5
15,5
Taux d’évolution
par rapport à
l’année précédente
2000
18,6
ÉVOLUTION ANNUELLE DU CHIFFRE D’AFFAIRES DU TRAVAIL TEMPORAIRE
(EN MILLIARDS D’EUROS) - DE 1988 À 2014
ÉVOLUTION COMPARÉE DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET DE L’EMPLOI INTÉRIMAIRE
Chiffre d'affaires
Emploi intérimaire
200
180
180
160
160
140
140
120
120
100
100
80
80
60
60
40
40
20
20
0
0
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
200
Sources : Prism’emploi/ Institut Plus Consultants
Chiffre d’affaires :
base 100 = 1990, corrigée
du taux d’inflation
Emploi intérimaire :
base 100 = 1990,
en ETP
07
L’année 2014 se caractérise par une baisse des heures travaillées en intérim
de 1,4 %, dans le même temps, le chiffre d’affaires de l’activité se contracte de 0,3 %.
En 2014, le nombre d’heures travaillées diminue de 1,4 % et le chiffre d’affaires de 0,3 %. Le différentiel de tendances
entre les heures travaillées et le chiffre d’affaires s’explique par la hausse des rémunérations (le SMIC ayant été
revalorisé de 1,1 % en janvier 2014) et par l’évolution du niveau des qualifications des intérimaires.
2014
2013
2012
2011
2010
-6 %
-6,7 %
-8,5 %
-11 %
-0,3 %
-1,4 %
11 %
7,5 %
-8 %
-4 %
-1 %
-3 %
-5 %
-8 %
-4,5 %
1%
16 %
15,5 %
2009
2007
6,5 %
3,5 %
2008
2006
2005
3,3 %
0,3 %
7%
4,7 %
2004
4%
1,5 %
2003
2002
2001
TAUX D’ÉVOLUTION ANNUEL PAR RAPPORT À L’ANNÉE PRÉCÉDENTE
X Chiffres d’affaires
(en données brutes)
-26,2 %
-27,7 %
X Heures prestées
(en données brutes)
T4 2014
T3 2014
0,7 %
T2 2014
0,8 %
0,2 %
1,0 %
X Heures prestées
(corrigées des jours ouvrés)
-3,0 %
-3,5 %
-4,0 %
-4,0 %
X Chiffres d’affaires
(en données brutes)
-5,0 %
X Chiffres d’affaires
(corrigé des jours ouvrés)
-5,5 %
-4,5 %
-3,5 %
-3,5 %
-3,0 %
-1,5 %
-1,5 %
-0,7 %
0,0 %
0,5 %
T1 2014
Déc.
Nov.
Oct.
Sept.
Août
TAUX D’ÉVOLUTION TRIMESTRIEL
PAR RAPPORT AU MÊME TRIMESTRE
DE L’ANNÉE PRÉCÉDENTE
1,5 %
Juil.
1,0 %
1,5 %
Juin
Mai
1,5 %
1,0 %
Avril
2,0 %
2,0 %
Mars
2,0 %
1%
0,5 %
0,5 %
-0,5 %
1,5 %
Fév.
Janv.
TAUX D’ÉVOLUTION MENSUEL
PAR RAPPORT AU MÊME MOIS
DE L’ANNÉE PRÉCÉDENTE
X Heures prestées
(en données brutes)
X Chiffre d’affaires en 2014 : 16,95 milliards d’euros, soit une diminution de 0,3 % par rapport à 2013 (estimation Prism’emploi/I+C).
X Volume des heures prestées en 2014 : 784,7 millions d’heures soit une baisse de 1,4 % par rapport à 2013
(estimation Prism’emploi/I+C).
Sources : Prism’emploi / Institut Plus Consultants
08
L’année 2014 est caractérisée par un nouveau décrochage au 4e trimestre.
En 2014, l’emploi intérimaire diminue en moyenne de 1,2 %, avec des tendances trimestrielles comprises entre
-3,2 % et 0,5 %. Dans le détail, l’intérim recule de 2,4 % au 1er trimestre. Au 2e et au 3e, il s’apprécie de respectivement
0,5 % et 0,2 %. Au 4e trimestre, il enregistre une baisse de 3,2 %. Ainsi, l’année 2014 se décompose ainsi
en trois temps : • avec une dégradation moyenne de 2 % au cours des 4 premiers mois de l’année, l’intérim tend
progressivement à se stabiliser • Puis, entre mai et juillet, et de façon discontinue, l’intérim renoue avec la croissance
et s’apprécie de 1,6 % au cours de cette période • Un nouveau décrochage intervient en août (-0,3 %), lequel s’amplifie
jusqu’en fin d’année.
ÉVOLUTION MENSUELLE ET TRIMESTRIELLE EN % (PAR RAPPORT AUX MÊMES PÉRIODES
DE L’ANNÉE PRÉCÉDENTE) DE L’EMPLOI INTÉRIMAIRE
4e trimestre 2014
-3,2 %
-2,0 %
-2,9 %
-2,7 %
-4,1 %
sep. 2014
oct. 2014
nov. 2014
déc. 2014
jui. 2014
août 2014
-0,3 %
0%
juin 2014
mai 2014
-2,0 %
mar. 2014
-1 %
-2,4 %
fév. 2014
avr. 2014
-2,7 %
jan. 2014
3e trimestre 2014
0,2 %
2,4 %
2e trimestre 2014
0,5 %
2,3 %
1er trimestre 2014
-2,4 %
Source : Baromètre Prism’emploi
09
Avec 520 000 intérimaires en équivalents emploi temps plein, on compte en 2014
près de 20 % d’intérimaires de moins qu’avant la crise.
En 2014, le nombre d’intérimaires en équivalent temps plein s’établit à 518 994 *, soit 3 % de l’emploi salarié**.
Comparé à la situation antérieure à la crise de 2008, l’emploi intérimaire en ETP a diminué de 120 000 depuis 2007,
correspondant à une baisse de près de 20 %.
518 994
1,8 %
2014
525 058
576 080
509 885
-2,9 %
2013
-8,9 %
527 147
9,3 %
17,8 %
2009
604 318
447 348
2008
637 901
26 %
-5,3 %
602 828
5,8 %
2,9 %
585 687
569 314
2004
2,9 %
2,6 %
554 878
-2,7 %
2003
570 067
-5,4 %
2002
604 335
2001
602 464
-0,3 %
2000
514 925
17,4 %
13,4 %
457 897
26,6 %
358 765
2012
2011
2010
2007
2006
2005
1999
1998
290 722
23,4 %
1996
1997
292 007
-2,7 %
-0,4 %
1995
300 000
27,7 %
1994
290 000
352 806
235 000
-19 %
1993
1992
-17,8 %
4,4 %
1991
337 857
9,3 %
1990
309 245
239 455
29,1 %
1989
1988
183 365
30,6 %
28,3 %
1987
1986
15,6 %
142 905
ÉVOLUTION ANNUELLE DE L’EMPLOI INTÉRIMAIRE EN VOLUME
NB : Il y a eu trois ruptures de séries depuis 1990 :
- à partir de janvier 1992 : modification dans la définition d’une mission d’intérim (les renouvellements de contrats ne sont plus comptabilisés).
- à partir de janvier 1995 : les Relevés Mensuels de Contrats sont transmis directement à l’UNEDIC et non au ministère du Travail.
- à partir de novembre 2005 : les modalités de suivi des Relevés Mensuels de Contrats transmis par certaines entreprises de travail temporaire sont modifiées.
(*) Les équivalents emplois temps plein sont calculés par la DARES en fonction du nombre de jours travaillés (et non en fonction des heures travaillées).
(**) L’emploi salarié correspond au secteur “concurrentiel” regroupant en plus des secteurs principalement marchands la partie privée des secteurs non marchands.
L’emploi salarié compte pour environ 65 % de la population active.
Source : DARES à partir des relevés mensuels de contrats des entreprises de travail temporaire.
10
II- Le travail temporaire accompagne les trajectoires
économiques des secteurs et des territoires
L’emploi intérimaire renoue avec la croissance dans l’industrie
et le tertiaire mais décline dans le BTP.
En 2014, il existe une forte hétérogénéité des tendances sectorielles : l’industrie et le tertiaire renouent avec
la croissance, au contraire du BTP caractérisé par un décrochage important.
2014
2013
2012
2011
2010
5,2 %
4,4 %
-8,9 %
-12,1 %
-5,0 %
-7,0 %
-5,3 %
-1,4 %
-0,9 %
12,9 %
-17,5 %
-18,1 %
-11,9 %
-8,1 %
-3,5 %
3,4 %
3,2 %
1,9 %
3,8 %
-1,6 %
3,9 %
6,6 %
4,6 %
9,7 %
5,5 %
9,4 %
1,4 %
0,8 %
3,7 %
-1,3 %
-7,8 %
-9,1 %
-4,0 %
-0,6 %
Industrie
13,9 %
9,1 %
3,9 %
31,4 %
2009
2008
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
5,3 %
-3,2 %
-1,8 %
9,6 %
16,6 %
23,2 %
2000
TAUX D’ÉVOLUTION ANNUEL DE L’EMPLOI INTÉRIMAIRE PAR SECTEUR (%)
-36 %
BTP
Tertiaire
Depuis 2000, même si l’industrie demeure le premier secteur recourant à l’intérim, sa part relative dans l’emploi
intérimaire a perdu 8 points. Dans le même temps, les poids relatifs du tertiaire et du BTP s’apprécient respectivement
de 5,5 et de 2,3 points.
RÉPARTITION EN % DE L’EMPLOI INTÉRIMAIRE EN VOLUME DE 2000 À 2014
36,4 %
43,7 %
2013
2014
19,3 %
35,3 %
42,6 %
2012
21,6 %
34,5 %
43,7 %
2011
21,3 %
33,9 %
45,3 %
2010
20,4 %
35,6 %
43,5 %
20,4 %
37,2 %
39 %
2009
23,3 %
34,8 %
43,7 %
2008
20,8 %
33,1 %
45,5 %
2007
20,7 %
32,9 %
45,5 %
2006
21 %
32,9 %
45,8 %
2005
20,6 %
32,1 %
47,9 %
2004
19,3 %
32,5 %
48,8 %
2003
18,1 %
34,3 %
48,1 %
2002
17 %
32,7 %
16,8 %
50 %
2001
17 %
51,6 %
Tertiaire
2000
BTP
30,9 %
Industrie
Sources : DARES à partir des relevés mensuels de contrats des entreprises de travail temporaire
11
Après un recul de l’ordre de 20 % en 2012-2013, l’intérim en 2014, renoue
avec la croissance dans l’industrie.
L’intérim dans le secteur industriel s’est accru de près de 10 000 emplois équivalent temps plein en 2014.
Le travail temporaire dans l’automobile et dans l’agroalimentaire, particulièrement touchés par les baisses d’effectifs
en 2012 et en 2013, rattrape en 2014 une partie de l’emploi perdu.
EMPLOIS INTÉRIMAIRES EN ETP EN 2014 : 518 994
Agriculture
Industrie
BTP
Tertiaire
2 795
226 775
100 335
189 089
0,5 %
43,7 %
19,3 %
36,4 %
• < -15 % : -- • de -15 à 0 % : - • de 0 à 15 % : + • >15 % : ++
INDUSTRIE
Naf 17
Naf 38
Évol.
entre T1
2013 et T1
2014
Évol.
entre T2
2013 et T2
2014
Évol.
entre T3
2013 et T3
2014
Évol.
entre T4
2013 et T4
2014
2 794
+
+
+
+
44 067
-
+
+
+
Nbre d’ETP,
en moyenne
en 2014
Agriculture, sylviculture
et pêche
Agriculture, sylviculture et pêche
Fabrication de denrées
alimentaires, de boissons et
de produits à base de tabac
Fabrication de denrées
alimentaires, de boissons
et de produits à base de tabac
Cokéfaction et raffinage
Cokéfaction et raffinage
331
--
-
-
-
Fabrication d’équipements
électriques, électroniques,
informatiques, fabrication
de machines
Fab. prod. informatique,
électronique & opt.
6 993
+
+
+
-
Fabrication d'équipements
électriques
9 784
+
-
-
-
Fabrication de machines
& équipements
14 902
+
+
-
-
Fabrication de matériels
de transport
Fabrication de matériels
de transport
28 718
+
+
++
+
Fabrication d’autres produits
industriels
Fabrication de textiles, industries
de l'habillement, industrie du cuir
et de la chaussure
4 811
+
+
+
++
10 146
+
+
+
-
5 830
-
-
+
+
Travail bois, ind. papier
& imprimerie
11 652
+
+
+
-
Fabrication de produits en
caoutchouc et en plastique
24 434
+
+
+
+
Métallurgie
30 212
+
+
+
-
Réparation et installation de
machines et d'équipements
16 878
+
+
+
+
Industries extractives
1 530
+
+
-
--
Production & distribution
d’électricité
4 169
-
-
-
+
12 317
-
+
+
-
Industrie chimique
Industrie pharmaceutique
Industries extractives,
énergie, eau, gestion
des déchets et dépollution
Gestion eau, déchets
& dépollution
Source : DARES à partir des relevés mensuels de contrats des entreprises de travail temporaire
12
L’intérim enregistre en 2014 une dégradation continue dans le BTP.
Dans le BTP, l’emploi intérimaire s’est dégradé tout au long de l’année 2014, avec une baisse culminant à -17 %
au 4e trimestre. Au contraire, les secteurs commerce et transports ont été orientés positivement tout au long de
l’année. Les services ont connu, quant à eux, des évolutions plus nuancées : selon les secteurs avec des activités
en croissance (recherche et développement, finances), d’autres en recul (santé, administration…) ; et selon les
périodes : l’informatique et la comptabilité ont par exemple progressé au premier semestre puis reculé au second.
• < -15 % : -- • de -15 à 0 % : - • de 0 à 15 % : + • >15 % : ++
Évol.
entre T1
2013 et T1
2014
Évol.
entre T2
2013 et T2
2014
Évol.
entre T3
2013 et T3
2014
Évol.
entre T4
2013 et T4
2014
100 335
-
-
-
--
3 451
+
+
++
+
Commerce gros hors auto.
& motocycle
28 547
+
+
+
+
Com. détail, sf automobiles
& moto.
18 276
+
+
+
+
Transports et entreposage
59 156
+
+
+
+
9 223
+
+
+
+
791
-
+
-
-
Naf 17
Construction
Construction
Commerce
Commerce & répar. automobile
& moto.
Transports et entreposage
SERVICES
Naf 38
Nbre d’ETP,
en moyenne
en 2014
Hébergement et restauration
Hébergement et restauration
Information et
communication
Édition, audiovisuel et diffusion
Télécommunications
1 130
+
-
-
-
Activité informatique
3 400
+
+
-
-
Activités financières
et d’assurance
Activités financières et
d'assurance
8 654
+
+
+
+
Activités immobilières
Activités immobilières
2 174
+
-
-
+
Activités scientifiques
et techniques ; services
administratifs et de soutien
Activités juridiques, comptables,
de gestion, d'architecture,
d'ingénierie, de contrôle
et d'analyses techniques
13 035
+
+
-
-
Recherche-développement
1 424
+
+
+
+
Autres activités scientifiques
et techniques
2 444
+
+
+
+
21 719
+
+
+
-
1 048
-
--
--
-
Act. de services administratifs
& soutien
Administration publique,
enseignement, santé
humaine et action sociale
Autres activités de services
Administration publique
Enseignement
2 068
-
+
+
+
Activités pour la santé humaine
3 647
-
-
-
+
Hébergement médico-social
et social, action sociale
3 422
+
+
+
+
Arts, spectacles & activités
récréatives
1 530
-
+
++
+
Autres activités de services
3 951
+
-
+
+
Source : DARES à partir des relevés mensuels de contrats des entreprises de travail temporaire
13
Le travail temporaire se situe là où sont localisés les gisements d’emploi.
PARTS RÉGIONALES DE L’EMPLOI INTÉRIMAIRE
La localisation régionale de l’intérim
est étroitement corrélée à la
répartition de l’emploi en général.
Ainsi, les deux principales régions,
Ile-de-France et Rhône-Alpes,
comptent environ 30 % de l’emploi
intérimaire.
NordPas-de-Calais
6,6 %
Haute- Picardie
Normandie 3,3 %
Lorraine
4%
Basse3,4%
Normandie
ChampagneIle-de-France
2,4 %
Ardenne
Alsace
16,1 %
2,2 %
3,5 %
Bretagne
5,6 %
L’Ouest, le Nord et le Sud-Est
regroupent ensuite les principaux
gisements d’emploi.
Pays de la Loire
7,5 %
Viennent ensuite, le Sud-Ouest, l’Est
et les régions centrales.
Centre
5,1 %
PoitouCharentes Limousin
1%
2,8 %
de 10 % à 20 %
Auvergne
1,7 %
5 % à 10 %
3%à5%
Aquitaine
4,9 %
0%à3%
Midi-Pyrénées
4,3 %
DONNÉES DE CADRAGE RÉGIONAL SUR L’EMPLOI
Régions
Ile-de-France
Emploi intérimaire en 2014
Part régionale
82 712
15,9 %
Rhône-Alpes
62 782
12,1 %
Pays de la Loire
38 696
7,5 %
Nord-pas-de-Calais
33 893
6,5 %
Paca
31 298
6%
Bretagne
28 608
5,5 %
Centre
26 087
5%
Aquitaine
25 010
4,8 %
Midi-Pyrénées
22 009
4,2 %
Haute-Normandie
20 507
4%
Alsace
18 165
3,5 %
Lorraine
17 486
3,4 %
Picardie
16 831
3,2 %
Bourgogne
14 551
2,8 %
Poitou-Charentes
14 184
2,7 %
Languedoc-Roussillon
12 915
2,5 %
Basse-Normandie
12 477
2,4 %
Franche-Comté
11 202
2,2 %
Champagne Ardennes
11 140
2,1 %
Auvergne
8 694
1,7 %
Limousin
4 938
1%
Sources : DARES à partir des relevés mensuels de contrats des entreprises de travail temporaire
14
Bourgogne
2,8 %
FrancheComté
2,2 %
Rhône-Alpes
12,2 %
LanguedocRoussillon
2,5 %
PACA
6,1 %
Au cours des 15 dernières années, le travail temporaire s’est davantage concentré
dans les régions du Grand Sud et de l’Ouest.
Depuis 2000, c’est dans les régions du Grand Sud
et de l’Ouest que l’intérim s’est le plus renforcé.
Les régions enregistrent des rythmes de développement
variables selon leur capacité à se transformer, à attirer
des entreprises, des investissements et des savoir-faire.
Ces trajectoires économiques influencent la situation
du travail temporaire sur les bassins d’emploi.
Parallèlement, le travail temporaire est partie prenante
des mutations économiques et organisationnelles dans
les régions.
Au contraire, les régions industrielles de l’Est et du Nord
tendent à décliner.
Avec une diminution de 2,3 points de sa part relative depuis
2000 l’Ile-de-France est la région qui enregistre la baisse
la plus importante.
La place des différents territoires dans la structure
de l’emploi intérimaire a évolué au cours des
15 dernières années.
Ile-de-France : 82 712
15,9 %
Aquitaine : 25 010
5 premiers secteurs utilisateurs :
BTP
15 928
19,3 %
Transports et entreposage
15 751
4,8 %
Poitou-Charentes : 14 184
5 premiers secteurs utilisateurs :
2,7 %
5 premiers secteurs utilisateurs :
BTP
7 773
31,1 %
BTP
3 352
23,6 %
19 %
Transports et entreposage
2 207
8,8 %
Fab. alim., boiss.
1 533
10,8 %
8,5 %
Commerce de gros
5 935
7,2 %
Fab. alim., boiss.
2 177
8,7 %
Fab. matériel de transport
1 199
Act. de services admin.
4 766
5,8 %
Commerce de gros
1 630
6,5 %
Travail bois, indus. papier
848
6%
Act. juridiques et comptables
3 816
4,6 %
Act. de services admin.
1 053
4,2 %
Transports et entreposage
802
5,7 %
Rhône-Alpes : 62 782
12,1 %
Midi-Pyrénées : 22 009
5 premiers secteurs utilisateurs :
BTP
Bourgogne : 14 551
5 premiers secteurs utilisateurs :
10 638
16,9 %
BTP
Transports et entreposage
7 733
12,3 %
Métallurgie
4 473
7,1 %
Fab. produits caout. plast.
4 026
Fab. aliments et boissons
3 982
Pays de la Loire : 38 696
4,2 %
5 512
25 %
Fab. matériel de transport
2 600
11,8 %
Fab. alim., boiss.
1 754
8%
6,4 %
Transports et entreposage
1 617
6,3 %
Métallurgie
1 554
7,5 %
5 premiers secteurs utilisateurs :
Haute-Normandie : 20 507
5 premiers secteurs utilisateurs :
BTP
1 658
11,4 %
1 497
10,3 %
7,3 %
Fab. alim., boiss.
1 245
8,6 %
7,1 %
Fab. produits caout. plast.
1 111
7,6 %
4,0 %
5 premiers secteurs utilisateurs :
Basse-Normandie : 12 477
BTP
3 566
17,4 %
Fab. alim., boiss.
5 615
14,5 %
Fab. matériel de transport
1 848
9%
Métallurgie
3 019
7,8 %
Fab. produits caout. plast.
1 732
8,4 %
Fab. matériel de transport
2 771
7,2 %
Transports et entreposage
1 706
8,3 %
Transports et entreposage
2 347
6,1 %
Act. de services admin.
1 223
6%
Métallurgie
5 premiers secteurs utilisateurs :
BTP
3,5 %
BTP
2 710
21,7 %
Fab. alim., boiss.
2 089
16,7 %
Transports et entreposage
893
7,2 %
Fab. matériel de transport
826
6,6 %
561
4,5 %
Franche-Comté : 11 202
5 premiers secteurs utilisateurs :
2 736
15,1 %
2,4 %
5 premiers secteurs utilisateurs :
18,8 %
Alsace : 18 165
14,7 %
Transports et entreposage
7 260
6,5 %
2 140
Métallurgie
BTP
Nord-Pas-de-Calais : 33 893
2,8 %
2,2 %
5 premiers secteurs utilisateurs :
5 449
16,1 %
BTP
Fab. matériel de transport
2 168
19,4 %
Transports et entreposage
4 779
14,1 %
Fab. alim., boiss. et tabac
1 624
8,9 %
Métallurgie
1 497
13,4 %
Fab. alim., boiss.
3 328
9,8 %
Fab. matériel de transport
1 398
7,7 %
BTP
1 374
12,3 %
Fab. matériel de transport
2 759
8,1 %
Transports et entreposage
1 266
7%
Fab. produits caout. plast.
880
7,9 %
Métallurgie
2 351
6,9 %
Commerce de gros
1 128
6,2 %
Fab. alim., boiss.
797
7,1 %
Source : DARES à partir des relevés mensuels de contrats des entreprises de travail temporaire
15
EXEMPLE DE LECTURE
Part en % de la région dans
l’ensemble des salariés intérimaires
Nombre d’intérimaires en ETP
Ile-de-France : 82 712 > 15,9 %
5 premiers secteurs utilisateurs :
BTP
15 928
Transports et entreposage
19,3 %
15 751
19 %
Commerce de gros
5 935
7,2 %
Act. de services admin.
4 766
5,8 %
Act. juridiques et comptables
3 816
4,6 %
5 principaux secteurs utilisateurs
des intérimaires dans la région
de -2,3 à -0,6 point
de -0,5 à 0 point
de 0 à 0,6 point
de 0,7 à 1,3 point
PACA : 31 298
6,0 %
Lorraine : 17 486
5 premiers secteurs utilisateurs :
Champagne-Ardenne : 11 140
5 premiers secteurs utilisateurs :
2,1 %
5 premiers secteurs utilisateurs :
BTP
8 303
26,5 %
BTP
2 875
16,4 %
BTP
1 816
Transports et entreposage
4 462
14,3 %
Métallurgie
1 963
112 %
Métallurgie
1 678
15,1 %
Commerce de gros
1 869
6%
Fab. matériel de transport
1 760
10,1 %
Transports et entreposage
1 177
10,6 %
16,3 %
Commerce de détail
1 499
4,8 %
Transports et entreposage
1 689
9,7 %
Fab. alim., boiss.
944
8,5 %
Gestion eau, déchets
1 486
4,7 %
Fab. alim., boiss.
1 204
6,9 %
Commerce de gros
848
7,6 %
Bretagne : 28 608
5,5 %
Picardie : 16 831
5 premiers secteurs utilisateurs :
3,2 %
Auvergne : 8 694
5 premiers secteurs utilisateurs :
5 premiers secteurs utilisateurs :
8 493
29,7 %
BTP
2 139
BTP
5 379
18,8 %
Transports et entreposage
2 028
12 %
Métallurgie tran. métaux
1 097
12,6 %
Transports et entreposage
2 033
7,1 %
Métallurgie
1 447
8,6 %
Fab. produits caout. plast.
1 039
11,9 %
Commerce de gros
1 379
4,8 %
Fab. produits caout. plast.
1 355
8,1 %
Fab. alim., boiss.
1 007
11,6 %
Fab. produits caout. plast.
1 159
4,1 %
Fab. alim., boiss.
1 150
6,8 %
Transports et entreposage
815
9,4 %
5,0 %
Languedoc-Roussillon : 12 915
5 premiers secteurs utilisateurs :
12,7 %
1,7 %
Fab. alim., boiss.
Centre : 26 087
16
3,4 %
2,5 %
5 premiers secteurs utilisateurs :
BTP
Limousin : 4 938
1 612
18,5 %
1,0 %
5 premiers secteurs utilisateurs :
Transports et entreposage
4 222
16,2 %
BTP
4 107
31,8 %
1 099
22,3 %
BTP
3 574
13,7 %
Transports et entreposage
1 196
9,3 %
BTP
Fab. alim., boiss.
607
12,3 %
Fab. alim., boiss. et tabac
1 951
7,5 %
Commerce de gros
1 073
8,3 %
Travail bois, indus. papier
577
11,7 %
Fab. produits caout. plast.
1 736
6,7 %
Fab. alim., boiss.
975
7,6 %
Transports et entreposage
466
9,4 %
Commerce de gros
1 455
5,6 %
Gestion eau, déchets
565
4,4 %
Fab. produits caout. plast.
282
5,7 %
2- Le modèle économique des agences
d’emploi est tourné vers la création
d’emploi
L’intérim constitue le cœur de métier des agences
d’emploi.
La prestation d’intérim consiste, en amont, à chercher
puis à sélectionner des candidats répondant au besoin
d’un client. L’agence évalue leurs compétences, vérifie
l’adéquation entre le profil du candidat et la mission
proposée et les accompagne vers l’emploi. Ensuite,
lorsque le contrat de travail est conclu, l’entreprise
de travail temporaire prend en charge l’ensemble
des tâches administratives.
Malgré un recul d’activité, les agences
d’emploi maintiennent leur capacité d’action
sur les territoires.
En l’espace de 15 ans, le réseau des agences
d’emploi a quasiment doublé car c’est en partie
la proximité avec les entreprises qui garantit son
efficacité. Ce maillage étroit au cœur des bassins
d’emploi leur permet d’intervenir rapidement en
transformant en emploi toute opportunité
professionnelle, y compris celles de courte durée.
De par leur modèle économique, tourné vers la
création d’emploi, les agences mettent tout en œuvre
pour l’accès à l’emploi. Leur connaissance des métiers
et des compétences, permet aux intérimaires de bâtir
un parcours professionnel, jalonné de missions et de
formations. En dépit d’un recul de leur activité depuis
2012, les agences d’emploi ont adopté une attitude
résolument volontariste, tournée vers l’avenir et
positionnée en faveur d’un scénario de reprise.
Avec 7 000 agences, le réseau de proximité s’est
maintenu en 2014.
De l’agence d’intérim à l’agence d’emploi.
Au cours des dernières années, le monde de l’intérim
s’est transformé : les agences se sont spécialisées
afin de mieux répondre aux attentes de leurs salariés
et de leurs clients. Les services proposés sont de plus
en plus personnalisés et diversifiés (recrutement,
formation, services en ressources humaines…).
C’est pour ces raisons que Prism’emploi a choisi en
2008 de transformer l’appellation “agence d’intérim”
en “agence d’emploi”.
Plus de 50 000 recrutements en CDI et en CDD
ont été proposés.
Depuis 10 ans, les agences d’emploi proposent
des prestations de recrutement et apparaissent comme
le premier recruteur de France. Leur force étant de
répondre à la fois aux attentes de grandes entreprises
et des PME locales, aux aspirations professionnelles
de cadres et d’employés ou d’ouvriers.
Près de 17 millions d’opportunités
professionnelles en intérim.
En 2014, près de 17 millions de missions d’intérim
ont été confiées aux intérimaires leur permettant, pour
une part importante d’entre eux, d’entrer sur le marché
du travail et d’y développer leur employabilité.
Les expériences en intérim permettent aux candidats
de faire leurs preuves et sont un tremplin vers
l’emploi durable.
17
III- Les agences d’emploi sont au cœur de l’action
pour l’emploi
Le travail temporaire est une relation d’emploi tripartite.
La relation de travail temporaire est une relation tripartite réunissant l’entreprise utilisatrice (entreprise cliente) qui
exprime un besoin de personnel, l’agence d’emploi qui met à disposition un intérimaire et l’intérimaire qui va effectuer
une mission dans l’entreprise utilisatrice. L’agence d’emploi pour développer son activité est incitée à créer des
emplois et se situe donc dans une démarche proactive auprès des entreprises.
mis
eà
Co
ntr
at d
e
L’intérimaire effectue une mission
au sein d’une entreprise utilisatrice
Le contrat de mise à disposition et le contrat de mission
précisent les mentions suivantes :
Le motif de recours
- remplacement
- accroissement temporaire d’activité
- emplois temporaires par nature
- complément de formation
- difficultés sociales et professionnelles particulières
La durée (variable selon le motif du recours)
- maximum 18 mois dans le cas général
- un renouvellement autorisé
18
n
sio
mis
Entreprise
Utilisatrice
e
at d
ntr
Co
dis
pos
itio
n
Agence d’emploi
Intérimaire
À l’issue du renouvellement du contrat, pour conclure un
nouveau contrat d’intérim sur le même poste de travail, un
délai de carence entre les deux contrats doit être respecté.
La qualification de l’intérimaire
- la rémunération ne peut être inférieure à celle que
percevrait, après période d’essai, un salarié permanent
de même qualification effectuant les mêmes tâches
(salaire de référence),
- les caractéristiques particulières du poste
et les équipements de protection individuelle
que l’intérimaire doit utiliser.
Près de 7 000 agences interviennent auprès des entreprises utilisatrices.
En 2014, 6 982 agences d’emploi sont comptabilisées. Les entreprises de travail temporaire, organisées en réseau,
favorisent la mobilité des candidats vers les emplois. Leur proximité locale avec les entreprises et leur réactivité
participent à améliorer le fonctionnement du marché du travail.
Déc-14
Déc-13
Évolution entre 2013
et 2014
Ile-de-France
1 007
1 014
-0,7 %
Rhône-Alpes
817
826
-1,1 %
PACA
598
603
-0,8 %
Pays-de-Loire
513
495
3,6 %
Bretagne
421
406
3,7 %
Aquitaine
408
383
6,5 %
Nord-Pas-de-Calais
347
356
-2,5 %
Centre
313
307
2,0 %
Midi-Pyrénées
302
293
3,1 %
Alsace
244
239
2,1 %
Haute-Normandie
241
235
2,6 %
Lorraine
241
237
1,7 %
Languedoc-Roussillon
241
239
0,8 %
Bourgogne
209
208
0,5 %
Poitou-Charentes
197
187
5,3 %
Picardie
178
180
-1,1 %
Basse-Normandie
178
176
1,1 %
Champagne-Ardenne
155
148
4,7 %
Franche-Comté
146
143
2,1 %
Auvergne
98
96
2,1 %
Limousin
74
74
0,0 %
Régions
QUI SONT LES SALARIÉS PERMANENTS ?
80%
femmes
20%
hommes
Source : DARES à partir des relevés mensuels de contrats des entreprises de travail temporaire
19
En 2014, les intérimaires ont été quatre fois moins concernés par le chômage
que les salariés en CDD.
De par l’essence même du contrat d’intérim, temporaire
par définition, les missions ne débouchent pas toutes
sur un emploi durable. Néanmoins, l’action des agences
d’emploi permet de limiter le risque de chômage.
Alors que le nombre de CDD et de missions d’intérim
est comparable, près de quatre fois plus de salariés
en fin de CDD s’inscrivent au chômage : en 2014, en
moyenne, 5,6 % des inscriptions à Pôle emploi se font suite
à une mission d’intérim contre 25 % à l’issue d’un CDD.
De par leur modèle économique, tourné vers la création
d’emploi, les agences mettent tout en œuvre pour que
la durée entre deux missions soit la plus courte possible.
Leur proximité avec les entreprises et leur connaissance
des métiers et des compétences permet aux intérimaires
de multiplier les opportunités et les expériences,
de bâtir un parcours professionnel, jalonné de missions
et de formations.
Cette observation confirme que l’action des
20 000 professionnels des agences d’emploi auprès
des salariés intérimaires est efficace.
MOTIFS D’INSCRIPTION AU CHÔMAGE SELON LES CIRCONSTANCES
DE LA RECHERCHE D’EMPLOI EN % EN 2014
2,6 %
2,7 % 5,6 %
Licenciements
pour cause
économique
Fins de mission
d'intérim
Démissions
57,6 %
Autres motifs
(dont première
inscription etc.)
7,9 %
Licenciements
pour cause autre
qu'économique
23,6 %
Fins ce CDD
Sources : Pôle emploi
20
11 % des demandeurs d’emploi qui retrouvent un travail l’obtiennent
par l’intermédiaire des agences d’emploi.
63 % des personnes sorties du chômage trouvent leur emploi par activation d’un réseau, une candidature spontanée
ou en réponse à une annonce. Le passage par un intermédiaire de l’emploi (Pôle emploi, agence d’emploi, cabinet
de recrutement, outplacement…) est à l’origine de 30 % des retours vers l’emploi. Alors que l’intérim compte
pour 3 % de l’emploi salarié, près de 11 % des sorties du chômage se font grâce à l’intervention des agences d’emploi.
Parmi les intermédiaires, les agences d’emploi sont à l’origine de 36 % des sorties du chômage.
CANAUX DE RECRUTEMENT DES SORTANTS DES LISTES DE PÔLE EMPLOI (EN %)
7,6 %
7,4 % 6 %
Petites
annonces
Autres
8,3 %
Relation
professionnelle
Autres
intermédiaires
25,9 %
Candidature
spontanée
10,7 %
Agence d'emploi
13,2 %
21 %
Pôle emploi
Relation
personnelle
Sources : Pôle emploi, “Sortants des listes de Pôle emploi de Septembre 2014”, Avril 2015
21
En 2014, 16,7 millions de missions ont été confiées aux agences d’emploi.
Les parcours des salariés sur le marché de l’emploi sont diversifiés. Au cours d’une même année un salarié peut acquérir
plusieurs expériences professionnelles lui permettant de développer son employabilité. La fluidité du marché de l’emploi est
révélatrice de la capacité du marché du travail à proposer des emplois. L’analyse des flux sur le marché du travail montre
qu’en 2014, les agences d’emploi jouent un rôle décisif : elles ont proposé près de 17 millions d’opportunités professionnelles
aux candidats.
NOMBRE DE CONTRATS DE TRAVAIL EN 2014
4 400 375
4 329 409
4 104 447
734 331
728 698
722 121
982 945
953 365
970 527
3 961 331
3 910 192
4 015 252
2e trimestre
3e trimestre
4e trimestre
3 879 810
740 931
955 849
3 825 105
1er trimestre
Contrats d’intérim
CDI
CDD (plus d’un mois)
CDD (moins d’un mois)
Source : ACOSS pour les statistiques relatives aux CDD et aux CDI et DARES pour les contrats d’intérim
22
IV- Les agences d’emploi proposent aux intérimaires
des services de plus en plus spécialisés et personnalisés
L’intérim dit de “spécialité” est majoritaire dans la structure du travail temporaire.
Au cours des 15 dernières années, l’élévation des qualifications des intérimaires apparaît comme un processus
soutenu. La part des ouvriers non qualifiés a baissé de 11,1 points, à la faveur des ouvriers qualifiés (dont la part
relative augmente de 7,5 points ) et des cadres et professions intermédiaires (dont la proportion s’est accrue de
4,2 points). Désormais, “l’intérim de spécialité”, qui concerne les postes les plus qualifiés, représente la moitié
des effectifs ( 50,5 % contre 38,8 %, 15 ans plus tôt).
RÉPARTITION DES INTÉRIMAIRES PAR CATÉGORIE SOCIOPROFESSIONNELLE EN 1999
0,9 %
Cadres
Nombre d’intérimaires en ETP :
514 925
4,7 %
Professions intermédiaires
13,6 %
Employés
47,7 %
Ouvriers non qualifiés
33,2 %
Ouvriers qualifiés
RÉPARTITION DES INTÉRIMAIRES PAR CATÉGORIE SOCIOPROFESSIONNELLE EN 2014
1,9 %
Cadres
Nombre d’intérimaires en ETP :
518 994
7,9 %
Professions intermédiaires
12,8 %
Employés
36,6 %
Ouvriers non qualifiés
40,7 %
Ouvriers qualifiés
Source : DARES à partir des relevés mensuels de contrats des entreprises de travail temporaire
23
Le développement de l’intérim cadres malgré la conjoncture, confirme l’avènement
de nouvelles pratiques de travail.
À cette montée en puissance, plusieurs explications :
les agences d’emploi, de plus en plus spécialisées,
accompagnent et anticipent de mieux en mieux les besoins
en compétences de leurs clients et la gestion des parcours
des cadres (en intérim et en CDI) ; les entreprises
fonctionnent de plus en plus sur le mode “projet”
(un salarié prend en charge une tâche identifiée et la mène
à son terme) et les solutions proposées par les agences
sont particulièrement appropriées à cette forme de
management ; certains cadres gèrent leur carrière comme
une suite de missions : l’agence d’emploi apparaît alors
comme un facilitateur, les accompagnant dans la gestion
de leur carrière.
Depuis 2010, ce sont environ 40 000 cadres qui travaillent
chaque année en intérim comptant pour près de
10 000 équivalents temps plein. En 2014, en dépit d’une
situation conjoncturelle peu porteuse, l’intérim cadres
croît (+2,6 %).
Au cours des 15 dernières années, alors que le niveau
général de l’intérim est resté stable, celui de l’intérim cadres
s’est accru de 120 %. Le développement de l’intérim cadres
représente pour les agences d’emploi l’une des évolutions
les plus marquantes de ces dernières années.
9 870
9 696
9 953
2012
2013
2014
10 219
9 024
8 054
9 663
10 761
11 356
9 847
8 993
8 010
7 686
6 314
5 461
2011
2010
2009
2008
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
1999
2 809
1998
1997
1 640
4 508
ÉVOLUTION DU NOMBRE DE CADRES INTÉRIMAIRES
EN ÉQUIVALENT EMPLOIS TEMPS PLEIN
RÉPARTITION DES CADRES INTÉRIMAIRES PAR CSP
Cadres et professions
intellectuelles supérieures
7 %*
Cadres administratifs et
commerciaux d’entreprises
48 %
46 %
Ingénieurs et cadres techniques
d’entreprises
* Cette catégorie regroupe les professions
scientifiques, les professions de l’information
des arts et du spectacle et les professeurs.
Source : DARES à partir des relevés mensuels de
contrats des entreprises de travail temporaire
24
Depuis 10 ans, les agences d’emploi proposent des prestations de recrutement
et apparaissent comme le premier recruteur de France.
La loi de cohésion sociale de janvier 2005 a élargi le champ
d’action des agences en leur donnant la possibilité d’exercer,
conjointement à l’intérim, une activité de “placement”.
En 2014, 50 500 recrutements en CDI ou en CDD ont été
effectués pour le compte d’entreprises par l’intermédiaire
des agences d’emploi.
Depuis cette date, les agences ont la possibilité de réaliser
des recrutements pour le compte d’entreprises en vue
d’une embauche (en CDI ou en CDD) et du placement en
partenariat avec le service public de l’emploi (Pôle emploi,
AFPA, collectivités territoriales). Celles-ci ont changé
de dimension et sont devenues des agences d’emploi.
Le nombre de recrutements est être cette année,
le deuxième plus élevé depuis la mise en œuvre de
cette activité. Au total, en l’espace de 10 ans, les agences
d’emploi ont été à l’origine de 375 000 recrutements en CDI
et en CDD.
Nombre de recrutements
60 000
50 500
+26 %
50 000
51 000
+28 %
44 700
45 700
40 000
40 500
-2 %
+53 %
37 500
+22 %
-12 % 39 400
-42 %
30 000
+28 %
29 300
26 500
20 000
+212 %
10 000
8 500
2014
2013
2012
2011
2010
2009
2008
2007
2006
2005
0
Source : Enquête Prism’emploi/I+C, mai 2015
25
Parmi les 50 500 recrutements confiés aux agences d’emploi, 60 % l’ont été
dans les secteurs tertiaires.
Les recrutements se concentrent à 60 % dans le tertiaire, avec les services comptant pour les deux tiers
des prestations du secteur. L’activité recrutement des entreprises de travail temporaire apparaît donc comme
complémentaire avec celle de l’intérim, plus polarisé sur l’industrie. Avec 30 % des recrutements, l’industrie retrouve
sa part relative de 2007-2008. Ce redressement montre qu’en dépit d’une tendance à la désindustrialisation,
certaines qualifications industrielles techniques demeurent fortement recherchées.
RÉPARTITION DU NOMBRE DE RECRUTEMENTS SELON LE SECTEUR D’ACTIVITÉ
DE 2007 À 2014
11 %
13 %
23 %
23 %
19 %
24 %
30 %
29 %
28 %
26 %
21 %
25 %
6%
22 %
20 %
5%
4%
3%
18 %
18 %
2007
8%
6%
7%
26 %
28 %
24 %
2009
2010
2011
2012
Industrie
Transport
BTP
Services aux entreprises
Commerce
Autres services
10 %
8%
24 %
Source : Enquête Prism’emploi/I+C, mai 2015
26
15 %
30 %
2008
15 %
14 %
15 %
8%
8%
30 %
3%
3%
16 %
9%
19 %
5%
3%
15 %
23 %
30 %
30 %
2013
2014
Les services de recrutement proposés par les agences d’emploi sont également
adaptés aux attentes des PME.
Le développement de l’emploi dans les TPE et PME
constitue un enjeu central des politiques économiques :
le dynamisme économique et l’emploi reposent en grande
partie sur la capacité qu’ont ces entreprises à grandir.
Les enquêtes de terrain montrent qu’il existe un potentiel
de création d’emploi important dans les TPE et PME.
Ces mêmes enquêtes montrent qu’une partie de ce potentiel
d’emploi n’est pas satisfait. La raison de ce déséquilibre :
souvent les PME ne disposent pas de la taille critique pour
organiser un département ressources humaines.
Les cabinets de recrutement ne sont généralement localisés
que dans quelques grandes agglomérations et ne sont pas
en mesure de répondre aux besoins des entreprises locales.
Au contraire, de par leur intégration et leur connaissance des
bassins d’emploi, les 7 000 agences d’emploi sont en mesure
de proposer une offre de recrutement à des PME régionales.
En 2014, les PME (moins de 50 salariés) représentent, avec
51 %, la majorité des recrutements réalisés.
RÉPARTITION DES CANDIDATS RECRUTÉS SELON LA TAILLE DES ÉTABLISSEMENTS
(DE 2007 À 2014)
24 %
22 %
21 %
30 %
26 %
26 %
20 %
24 %
29 %
26 %
30 %
27 %
23 %
20 %
19 %
20 %
22 %
18 %
20 %
25 %
29 %
29 %
2010
2011
2012
21 %
19 %
32 %
34 %
24 %
2007
22 %
25 %
29 %
2008
2009
Moins de 20 salariés
50 à 200 salariés
20 à 49 salariés
Plus de 200 salariés
34 %
30 %
2013
2014
Source : Enquête Prism’emploi/I+C, mai 2015
27
De nouveaux services de recrutement à destination des employés, des techniciens
et des ouvriers.
Les recrutements réalisés par les agences d’emploi profitent majoritairement à des catégories de population qui,
jusqu’à présent, ne bénéficiaient pas de services de recrutement auprès d’opérateurs privés.
En 2014, les recrutements ont bénéficié à 27 % de techniciens et agents de maîtrise, 26 % d’employés et 17 %
d’ouvriers, illustrant la consolidation d’un nouveau type de service d’intermédiation sur le marché de l’emploi.
Quand aux cadres, ils représentent 30 % des recrutements. Deux catégories professionnelles enregistrent en 2014,
une progression notable : la part relative des cadres augmente de 4 points, celle des techniciens et agents
de maîtrise de 12 points.
RÉPARTITION DES CANDIDATS RECRUTÉS SELON LEUR QUALIFICATION (2007 À 2014)
14 %
17 %
21 %
16 %
17 %
20 %
26 %
30 %
22 %
21 %
18 %
14 %
18 %
23 %
15 %
27 %
32 %
32 %
54 %
34 %
53 %
44 %
48 %
26 %
20 %
17 %
14 %
9%
12 %
2007
8%
2008
5%
3%
2009
2010
Ouvriers non qualifiés
Ouvriers qualifiés
Employés
Techniciens et agents
de maîtrise
Cadres
Source : Enquête Prism’emploi/I+C, mai 2015
28
10 %
14 %
6%
4%
2011
2012
9%
12 %
10 %
5%
2013
2014
PRINCIPALES FONCTIONS DES CANDIDATS RECRUTÉS PAR L’INTERMÉDIAIRE
DES AGENCES D’EMPLOI EN 2014 (%)
Commerciaux
12,2 %
Métiers de la comptabilité
et de la finance
12,1 %
Ingénieurs
et cadres techniques
10,8 %
Employés administratifs
8,6 %
Autres ouvriers
8,6 %
Secrétaires et assistantes
8,5 %
6 principales fonctions
60,8 %
29
3- Les agences d’emploi œuvrent
pour une flexibilité responsable
La branche du travail temporaire développe
la flexibilité responsable.
La flexibilité sur le marché du travail est un impératif pour
la compétitivité des entreprises et pour l’emploi. Pour autant
toutes les formes de flexibilité ne se valent pas. La branche
du travail temporaire a fait le choix de se démarquer des
autres formes de flexibilité en créant de vrais mécanismes
de sécurisation professionnelle pour les salariés intérimaires.
Elle se distingue du CDD en apportant des droits
supplémentaires en matière de formation et d’action sociale
ainsi que des garanties pour l’accompagnement
professionnel. L’intérimaire dispose d’une indemnité
financière compensant le caractère temporaire des missions
au contraire du CDD d’usage, du contrat saisonnier ou
du contrat vacataire de la fonction publique. À l’opposé
d’autres formes tripartites d’emploi qui ne concernent
que les salariés qualifiés, l’intérim donne accès à des
expériences qualifiantes et permet à de jeunes demandeurs
d’emploi de s’insérer durablement sur le marché du travail.
Le cadre réglementaire et conventionnel élaboré
est le plus protecteur d’Europe.
La pratique de l’intérim est en France strictement encadrée.
Elle assure tout d’abord l’égalité et la sécurité en matière de
garanties de ressources : la rémunération de l’intérimaire ne
peut être inférieure à celle que percevrait un salarié en CDI
de même qualification effectuant les mêmes tâches (salaire
de référence). De plus, au terme de son contrat, l’intérimaire
bénéficie d’une indemnité compensatrice de congés payés
de 10 % et d’une indemnité de fin de mission, représentant
10 % de la rémunération totale. Dès lors l’intérimaire, pour
compenser le caractère temporaire de son emploi, dispose
d’une majoration de 21 % du salaire de référence.
Le travail temporaire : pionnier de la portabilité
des droits…
Depuis plus de 20 ans, les partenaires sociaux de la branche
ont élaboré des dispositifs de “portabilité des droits”.
Ainsi, les salariés intérimaires cumulent des droits à la
formation et à l’accompagnement social au sein de la
branche quelle que soit l’agence et l’entreprise de travail
temporaire dans laquelle ils travaillent.
Concrétisant le principe de “flexisécurité”.
Le statut social de l’intérimaire en mission propose des
dispositifs au moins équivalents à ceux dont bénéficient les
salariés en CDI dans les domaines de la formation, de la
prévoyance, de l’aide au logement… À cet égard l’Institut
Montaigne, dans son rapport intitulé “Pauvreté, exclusion :
ce que peut faire l’entreprise”, observe que les intérimaires
trouvent dans l’agence d’emploi “un employeur responsable
avec lequel ils peuvent négocier sur le long terme”.
Au contraire des intérimaires, les salariés en CDD (contrat
à durée déterminée) ne bénéficient pas d’un encadrement
spécifique et d’un statut conventionnel ; ils profitent peu
d’opportunités de formation et disposent d’une plus faible
visibilité dans l’avenir. Une des recommandations
préconisée par l’institut Montaigne pour favoriser
l’insertion consiste, pour l’entreprise faisant face
à un surcroît d’activité, à substituer
l’intérim au CDD.
30
Les agences d’emploi jouent un rôle de gestionnaires
des parcours professionnels.
Les évolutions techniques et technologiques rendent
les compétences rapidement obsolètes et aucun statut
ne préserve du chômage. Les parcours professionnels
des salariés seront de plus en plus jalonnés d’une
succession de périodes d’emploi de chômage et de
formation. Dans ces conditions, plus que la durée de son
contrat, c’est l’employabilité qui est déterminante pour le
salarié. Les dispositifs mis en place dans l’intérim, ont pour
ambition de construire des parcours qualifiants au fil des
missions, apportant un suivi personnalisé, des formations
et une validation périodique des acquis professionnels.
L’observation des parcours démontre que l’intérim favorise
l’insertion durable sur le marché du travail.
La formation constitue une priorité.
Afin de répondre à des besoins en compétences non
satisfaits et pour adapter les qualifications aux évolutions
récentes du marché du travail, les agences d’emploi ont
investi en 2014, au-delà des obligations légales, 270 millions
d’euros dans la formation professionnelle. Ce sont ainsi
200 000 formations opérationnelles qui ont été mises en
œuvre. Celles-ci sont proposées en priorité à des jeunes peu
qualifiés (14 % des moins de 25 ans passés par l’intérim
ont bénéficié d’une formation opérationnelle).
En 2014, mise en œuvre d’une innovation sociale
majeure : le CDI intérimaire…
Les salariés qui font le choix du travail temporaire comme
mode de vie doivent pouvoir bénéficier d’un statut adapté.
C’est la raison pour laquelle un nouveau contrat de travail,
le CDI intérimaire, a été créé par les partenaires sociaux en
2013. Ce CDI facultatif résulte d’un accord entre l’intérimaire
et l’agence d’emploi. Il comporte des périodes de missions
soumises aux règles du travail temporaire et des périodes
“d’intermission”. Quelle que soit la durée de leurs missions
et intermissions, leur rémunération ne pourra être inférieure
à un niveau fixé au smic pour les ouvriers et employés,
au smic +15 % pour les techniciens et agents de maîtrise
et au smic +25 % pour les cadres.
… et d’un nouvel outil pour la formation
et la sécurisation des parcours : le “FSPI”.
Le même accord prévoit la création d’un nouveau
fonds de sécurisation des parcours
des intérimaires (FSPI). Celui-ci vise
notamment à permettre l’allongement
des durées d’emploi des intérimaires
et fera l’objet d’un suivi avec
les partenaires sociaux.
V- L’intérim facilite l’insertion professionnelle, en particulier
celle des jeunes
Le profil type de l’intérimaire : un homme de moins de 35 ans.
de 60 à 64 ans
0,3 %
de 55 à 60 ans
1,7 %
de 50 à 54 ans
6,0 %
2,5 %
de 45 à 49 ans
de 40 à 44 ans
7,6 %
2,9 %
de 35 à 39 ans
8,6 %
11,2 %
2,9 %
3,7 %
de 30 à 34 ans
14,3 %
5,4 %
de 25 à 29 ans
15,6 %
5,8 %
de 20 à 24 ans
moins de 20 ans
20 000
0,9 %
0
0
20 000
40 000
60 000
80 000
2,1 %
100 000
4,1 %
1,0 %
80 000
2,4 %
100 000
0,1 %
60 000
0,8 %
65 ans et plus
40 000
0,2 %
27 %
Part des femmes
73 %
Part des hommes
Nombre d’équivalents
emploi temps plein :
518 994
Source : DARES à partir des relevés mensuels de contrats des entreprises de travail temporaire
31
L’intérim facilite l’accès à l’emploi des jeunes.
Une opportunité d’insertion dans la vie active pour les jeunes.
En 2014, les jeunes (moins de 25 ans) totalisent :
24,3 %** de l’ensemble de l’emploi intérimaire
125 966** jeunes intérimaires
125 966
2014
24,3 %
2014
126 336
2013
24,8 %
2013
134 682
2012
25,7 %
2012
155 084
2011
26,9 %
2011
147 304
2010
27,9 %
2010
127 494
2009
28,5 %
2009
184 317
2008
199 025
2007
191 699
2006
189 151
2005
192 997
2004
195 317
2003
205 794
2002
219 297
2001
219 978
2000
179 194
1999
158 890
1998
1997
125 568
ÉVOLUTION ANNUELLE DES MOINS DE 25 ANS (EN ETP)
31,2 %
30,5 %
2007
2008
35,2 %
2003
31,8 %
36,1 %
2002
2006
36,4 %
2001
32,3 %
36,4 %
2000
2005
34,8 %
1999
33,9 %
34,7 %
1998
2004
35,0 %
1997
ÉVOLUTION ANNUELLE DE LA PART DES MOINS DE 25 ANS
Une voie d’accès à la vie active pour les jeunes.
L’intérim constitue un moyen d’accès privilégié à un premier
emploi pour les jeunes. En effet, avant leur entrée en intérim
89 % n’avaient jamais travaillé en CDI et 65 % n’avaient pas
travaillé en CDD. Pour 33 % d’entre eux l’intérim a été
le moyen de trouver rapidement un emploi.
82 % d’entre eux ont une bonne opinion de l’intérim (*).
Un tremplin vers l’emploi.
Si 93 % des intérimaires de moins de 25 ans étaient
en dehors du marché de l’emploi lors de leur inscription
en agence d’emploi (dont 34 % d’étudiants et 59 % sans
emploi), ils sont, en mars 2015, 59 % en emploi (dont 40 %
en intérim, 8 % en CDI et 9 % en CDD) (*).
Les jeunes et leur qualification.
34 % des intérimaires de moins de 25 ans n’ont pas le bac,
66 % d’entre eux sont bacheliers dont 26 % ont fait des
études supérieures (*).
Dans l’intérim, les jeunes représentent 18 % des cadres
intérimaires, 23 % des professions intermédiaires, 28 % des
employés, 19 % des ouvriers qualifiés et 30 % des ouvriers
non qualifiés.
Les jeunes et la formation professionnelle.
14 % des jeunes passés par l’intérim en 2014 ont suivi
une formation. 65 % de ces formations ont été qualifiantes
ou diplômantes (*).
Source : DARES à partir des relevés mensuels de contrats des entreprises de travail temporaire
(**) en équivalents emploi temps plein. (*) Source : OME, Opinion Way “Regards croisés sur l’intérim”, avril 2015
32
La pratique de l’intérim se développe chez les seniors.
En 2014, les seniors (50 ans et plus) totalisent :
10,3 %** de l’ensemble de l’emploi intérimaire
55 307** seniors. Leur part relative
a plus que doublé par rapport à 1997
52 640
2013
55 307
51 670
2012
2014
53 552
2011
46 020
2010
38 472
48 345
2008
2009
47 843
2007
41 595
2006
39 236
2005
33 848
2003
36 436
33 064
2002
2004
34 340
2001
32 030
2000
25 231
1999
20 147
1998
1997
15 427
ÉVOLUTION ANNUELLE DES PLUS DE 50 ANS (EN ETP)
La part des seniors dans l’intérim a doublé depuis 2000.
Entre 1995 et 2014, le nombre des “seniors” intérimaires
a progressé 2 fois plus vite que celui de l’ensemble
des effectifs. Ils comptent désormais pour 10,7 %
des intérimaires, soit deux fois plus qu’en 2000.
Un moyen de trouver rapidement un emploi.
71 % des seniors intérimaires interrogés (*) considèrent que
l’intérim leur a été utile pour trouver un emploi. 65 % d’entre
eux sont dans une logique pragmatique : il se tournent à 23 %
vers l’intérim pour trouver rapidement un emploi et jugent à
24 % que l’intérim constitue, au contraire du CDI ou du CDD,
un moyen opérant de revenir sur le marché du travail.
10,7 %
2014
10,3 %
2013
9,8 %
2012
9,3 %
8,7 %
2010
2011
8,6 %
2009
8,0 %
2008
7,5 %
2007
6,9 %
6,4 %
2004
2006
6,1 %
2003
6,7 %
5,8 %
2002
2005
5,7 %
5,3 %
2000
2001
4,9 %
4,4 %
1998
1999
4,3 %
1997
ÉVOLUTION ANNUELLE DE LA PART DES PLUS DE 50 ANS
L’intérim, un moyen de mettre en valeur
les compétences des seniors.
Le travail temporaire permet de valoriser les compétences
techniques des salariés de plus de 50 ans permettant ainsi
de faire évoluer les mentalités et les pratiques dans les
entreprises utilisatrices.
Les intérimaires seniors ont une forte intensité
d’emploi.
Sur la période de mars 2014 à mars 2015, les plus de 50 ans
ont, en moyenne, travaillé en intérim 8 mois*, 36 % ont été
en mission 10 mois et plus.
(*) Source : OME, Opinion Way “Regards croisés sur l’intérim”, avril 2015. (**) en équivalents emploi temps plein.
Source : DARES à partir des relevés mensuels de contrats des entreprises de travail temporaire
33
L’intérim constitue de l’avis des intérimaires un tremplin vers l’emploi.
Les enquêtes menées auprès des intérimaires montrent que l’intérim est perçu comme une véritable opportunité
dans une carrière professionnelle.
91 % d’entre eux jugent que leur passage par l’intérim a été utile pour acquérir une expérience professionnelle.
Il permet également d’apprendre différents métiers (80 %) et de se former (79 %). L’intérim apparaît comme un moyen
utile pour trouver un emploi durable pour 67 % des intérimaires.
SELON VOUS, UN PASSAGE DANS L’INTÉRIM EST-IL UTILE POUR… ?
Acquérir
une expérience
professionnelle
63 %
Apprendre
différents
métiers
43 %
Se former
42 %
28 %
37 %
3%
4%
2%
11 %
4%
91 %
80 %
5%
Trouver un emploi
en CDI ou CDD
de longue durée
(6 mois ou plus)
35 %
Financer
ses études
31 %
79 %
6%
1%
Très utile
Pas du tout utile
Plutôt utile
NSP
Peu utile
Source : Enquête OME/Opinonway, avril 2015
34
11 %
32 %
34 %
21 %
13 %
14 %
67 %
11 %
8%
65 %
% UTILE
4%
37 %
L’observation des parcours montre qu’en dépit du caractère temporaire
des missions, l’intérim contribue à une insertion durable.
L’intérim facilite l’insertion professionnelle des personnes en dehors du marché du travail.
L’enquête de l’Observatoire des Métiers et de l’Emploi (OME)/OpinionWay révèle qu’en dépit du caractère temporaire
des emplois, l’intérim joue un rôle significatif pour l’insertion sur le marché du travail. Avant de devenir intérimaires,
84 % des personnes étaient en dehors du marché du travail : 51 % étaient au chômage, 17 % étaient étudiants et 16 %
inactifs. En mars 2015, un an après leur passage par l’intérim, 69 % d’entre eux sont en emploi.
CDI : 5 %
CDI : 7 %
CDI : 10 %
CDD : 8 %
CDD : 6 %
Contrat en
alternance : 2 %
CDD : 9 %
Étud./Élèves :
17 %
Chômeurs
indemnisés :
24 %
Intérimaires :
100 %
Intérimaires :
63 %
Intérimaires :
50 %
Chômeurs NI* :
27 %
Stagiaire : 1 %
Étud./Élèves : 4 %
Stagiaire : 1 %
Étud./Élèves : 4 %
Chômeurs
indemnisés :
11 %
Inactifs : 16 %
Autres : 1 %
Situation
à l'entrée
dans l'intérim
Chômeurs
indemnisés :
16 %
Mars
2014
Chômeurs NI* : 5 %
Chômeurs NI* : 7 %
Inactifs : 1 %
Autres : 2 %
Inactifs : 1 %
Autres : 2 %
Septembre
2014
Mars
2015
* NI : non indemnisés
Source : Enquête OME / Opinionway Avril 2015
35
VI- Les engagements d’une profession en faveur
de la flexibilité responsable
L’année 2014 marque un tournant social majeur dans le travail temporaire
avec la mise en œuvre du CDI intérimaire.
Nouveau contrat de travail, le CDI intérimaire doit permettre l’embauche de 20 000 intérimaires en CDI sur trois ans.
Ceux-ci bénéficient d’une rémunération garantie, quelle que soit leur durée d’emploi.
Ce CDI s’adresse :
aux intérimaires qui ont fait le choix de l’intérim pour l’exercice
de leur métier,
à des demandeurs d’emploi employables immédiatement,
à des personnes qui auront besoin d’une formation,
notamment dans les métiers en tension, avant de pouvoir
accepter une mission.
QU’EST-CE QUE C’EST ?
Deux types de publics sont plus particulièrement
concernés :
les jeunes qui vont multiplier les expériences
professionnelles dans un cadre sécurisé, augmentant
leur employabilité et s’ouvrant à différents horizons pour
mieux s’orienter après,
les seniors qui souhaitent travailler sur des projets
différents au sein de plusieurs entreprises et qui ont besoin
d’accompagnement dans un cadre sécurisé.
UN NOUVEAU
CONTRAT
DE TRAVAIL
UNE
AVANCÉE
SOCIALE
QUI PEUT EN BÉNÉFICIER ?
Les JEUNES pour multiplier les
expériences professionnelles
dans un cadre sécurisé.
INTÉRIMAIRES
ET LA
PRIORITÉ
SUR
2 CIBLES
DEMANDEURS D’EMPLOI
Les SENIORS qui souhaitent travailler
sur des projets différents au sein de
plusieurs entreprises dans un cadre
sécurisé.
COMMENT ÇA MARCHE ?
Une garantie minimale mensuelle de rémunération
qui couvre missions et intermissions.
Pendant l’intermission : des formations
proposées, des congés rémunérés.
Un CDI signé avec
l’agence d’emploi
Une lettre de mission pour
chaque mission
Sources : Prism’emploi/ FAF-TT / FPE-TT
36
Ce dispositif apporte des solutions novatrices pour sécuriser les parcours.
Le CDI intérimaire permet aux intérimaires par choix
de bénéficier d’un statut adapté.
Les études démontrent que 10 % des salariés intérimaires (soit
environ 200 000 personnes) cumulent plus de 7 mois de mission
dans une année. Par ailleurs, dans 20 % des cas, l’intérim
représente un choix personnel.
Un nombre significatif de salariés est attaché à l’autonomie
professionnelle ou au changement d’environnement
professionnel. Toutefois “l’indépendance” et le goût pour la
mobilité présentent de nombreux inconvénients tels que
l’absence de salaire entre les emplois, un risque “d’employabilité”
lié aux allers-retours avec le chômage, des difficultés pour
obtenir un logement ou un crédit bancaire. Cette manière de
travailler implique en outre des démarches administratives qui
complexifient la vie de ces salariés. La crise économique mettant
à mal toute forme non stabilisée d’emplois, il était urgent
d’apporter des solutions adaptées.
C’est une solution pour sécuriser les emplois.
Les personnes en CDI intérimaire sont salariées de leur agence
d’emploi. Celles-ci, sont amenées à travailler dans différentes
entreprises, toutefois leur employeur reste identique.
Celui-ci leur garantit une rémunération minimum pendant
la durée du contrat, y compris les périodes d’intermission,
qui ne peut être inférieure à un seuil, fixé au smic pour les
ouvriers et employés, au smic +15 % pour les techniciens
et agents de maîtrise et au smic +25 % pour les cadres.
Des services apportés au salarié.
Les agences, en tant qu’employeurs jouent un rôle qui
s’apparente à celui d’un “imprésario”. Les jeunes ont ainsi
l’opportunité de multiplier les expériences leur ouvrant différents
horizons professionnels, tout en évitant le risque du chômage
pendant cette période d’apprentissage. Les seniors, qu’ils
cherchent à combler leur quota d’annuités retraite ou non,
bénéficient dans cette formule d’un accompagnement adapté
et ont la possibilité de valoriser leur expertise auprès de
plusieurs entreprises.
Des perspectives professionnelles à long terme.
Les “intérimaires en CDI” bénéficient entre les missions de
formations qui leur permettent d’améliorer leur employabilité et
de s’orienter vers les métiers porteurs. Par ailleurs, pour certains
interlocuteurs, la garantie d’un CDI peut être pour un salarié
un facteur facilitant l’accès au logement et au crédit bancaire.
Une plus grande visibilité permet aussi d’organiser et de prendre
plus facilement ses congés. En effet, dans le cas de l’intérim
les congés payés sont versés sous forme de prime.
Le CDI intérimaire participe à réduire le chômage
et son coût.
En évitant aux intérimaires les allers-retours mission-chômage,
les agences d’emploi contribuent à contenir le chômage
et se substituent à Pôle emploi pour financer l’intermission.
La formation constitue une priorité pour les agences d’emploi.
Chaque année, 200 000 jeunes quittent le système éducatif
sans qualification et au total près de 2 millions de jeunes de 15
à 29 ans ne sont ni en emploi, ni en éducation, ni en formation.
Ces “décrocheurs” comptent ainsi pour environ 17 % de leur
classe d’âge. D’après l’OCDE, la proportion de “décrocheurs”
en France est la quatrième plus élevée des pays développés
après l’Italie, l’Espagne et la Grèce.
Vecteur important d’insertion professionnelle, le travail temporaire
remplit une fonction cruciale auprès de ces jeunes. 30 % des
intérimaires ont moins de 25 ans parmi lesquels 34 %* n’ont
pas le bac ; véritable école de la deuxième chance, l’intérim
est souvent le seul secteur à leur permettre de développer
leur employabilité.
Par ailleurs les entreprises de travail temporaire ont depuis 2012
la possibilité de conclure des contrats d’apprentissage.
Ce dispositif est prometteur puisqu’il permet aux entreprises qui
passent par une agence de trouver des apprentis et de bénéficier
l’intervention d’un professionnel des ressources humaines pour
l’accompagnement et le tutorat d’un apprenti.
Les entreprises de travail temporaire qui interviennent déjà
massivement dans le domaine de la professionnalisation
à travers les contrats d’Insertion Professionnelle Intérimaire
et les Contrats de Développement Professionnels Intérimaire
se sont d’ailleurs organisées pour développer l’apprentissage
en se dotant en 2014 d’un organisme dédié : un OCTA
(organisme collecteur de la taxe d’apprentissage).
Les agences d’emploi, proches du terrain et au contact des
besoins des entreprises, mettent en œuvre des formations
opérationnelles garantissant une mission d’intérim.
Elles ont ainsi en 2014 contribué à l’intégration professionnelle
de 70 000 jeunes peu ou pas qualifiés.
(*) Source : OME
37
En 2014, les agences d’emploi ont investi 270 millions d’euros pour le financement
de 200 000 formations opérationnelles.
FORMATION DANS LE TRAVAIL TEMPORAIRE
270 millions d’euros
Environ 200 000 intérimaires ont bénéficié
d’une action de formation en 2014
Plan de
formation
En 2014, les agences d’emploi ont
investi à hauteur de 155 millions d’euros
au titre du plan de formation.
Alternance
et CIF - Fonds
d’Assurance
Formation
du Travail
Temporaire
(FAF.TT)
RÉALISATIONS
Plan de formation de l’entreprise
Près de 1 500 entreprises ont confié
au FAF.TT la gestion de leur plan
de formation, qui a coordonné
50 000 formations.
En 2014, le FAF.TT a financé
11 700 formations en alternance
pour les intérimaires :
Contrats de professionnalisation :
2 581 intérimaires et 1 212 permanents
ont bénéficié d’un contrat de
professionnalisation en 2014.
Contrats d’Insertion
Professionnelle Intérimaire (CIPI)
pour des publics éloignés de l’emploi
(durée du contrat : 210 heures
à 420 heures) : 1 582 CIPI réalisés.
Contrats de Développement
Professionnel Intérimaire (CDPI) :
2 642 CDPI réalisés.
2 749 périodes de
professionnalisation réalisées.
2 146 Congés individuel de
formation (CIF), 454 Congés Bilan
de compétences et 137 Validations
des acquis de l’expérience (VAE)
ont été financés.
Sources : Prism’emploi/ FAF-TT / FPE-TT
38
Fonds
Professionnel
pour l’Emploi
dans le Travail
Temporaire
(FPE.TT)
En 2014, les agences d’emploi ont
cotisé à hauteur de 20 millions d’euros
au Fonds Professionnel pour l’Emploi
pour assurer les missions suivantes :
Promouvoir l’insertion
professionnelle (aide à l’agence
d’emploi pour la délégation de
personnes éloignées de l’emploi avec
des missions suffisamment nombreuses
et longues favorisant l’insertion
professionnelle).
Former les demandeurs d’emploi
(cofinancement d’actions de formation
dans le cadre de partenariats entre
les agences d’emploi et les pouvoirs
publics).
Développer le plan de formation
(financer des actions de formation
lorsque la totalité du plan de formation
de l’agence d’emploi est épuisée).
Financer les surcoûts de
la professionnalisation.
Agir pour l’emploi et la sécurité :
financement des actions ne répondant
pas aux critères d’imputabilité de la
formation professionnelle continue.
Par ailleurs, le FPE est chargé de
collecter les fonds du FSPI (50 millions
pour l’année 2014).
Un nouveau fonds dédié à la formation (le FSPI) ayant une dotation supplémentaire
de 60 millions d’euros en 2014, vient compléter les dispositifs existants.
Les agences d’emploi se dotent, en 2014, de moyens supplémentaires pour la sécurisation des parcours
avec la création d’un nouveau fonds : le “FSPI”.
Celui-ci est financé par les agences d’emploi
de deux manières :
par le versement d’un montant correspondant à 10 % des
salaires des intérimaires en CDI afin notamment à financer
leurs rémunérations pendant l’intermission et leurs formations,
par une nouvelle cotisation égale à 0,5 % de la masse salariale
totale des intérimaires qui servira prioritairement à financer
les formations destinées à augmenter l’intensité d’emploi
des intérimaires.
Sa création s’accompagne d’objectifs chiffrés et d’un suivi avec les partenaires sociaux.
En 2014, l’investissement des entreprises s’élève à 60 millions d’euros.
UN FONDS ARTICULÉ EN DEUX VOLETS
Pour les intérimaires en contrat
de travail temporaire ayant :
Pour les intérimaires
en CDI
- Une durée d’emploi de 800 heures
dans l’année.
- Une faible intensité d’emploi
de 400 heures/an sur une période
d’activité de 2 ans.
OBJECTIF
GARANTIR un salaire minimal mensuel
et FINANCER des formations.
AUGMENTER les durées d’emploi
DE 5 % PAR AN dans les 3 ans,
via l’accompagnement RH et des actions
de formations.
SOURCES DE FINANCEMENT
L’affectation de 10 % des salaires versés aux
intérimaires en CDI pendant les périodes de mission.
Une nouvelle cotisation patronale de 0,5 % de la masse
salariale de l’ensemble des intérimaires.
ENJEUX À 3 ANS
20 000
Intérimaires
en CDI
80 000
Intérimaires
bénéficiant de
durées d’emploi
allongées
100 000 INTÉRIMAIRES SÉCURISÉS DANS LEUR PARCOURS
UNE MONTÉE EN COMPÉTENCES POUR
UNE MEILLEURE EMPLOYABILITÉ
Sources : Prism’emploi/ FAF-TT / FPE-TT
39
Les services visant à faciliter le quotidien des intérimaires sont coordonnés
par le Fonds d’action sociale du travail temporaire (Fastt).
Au cours de l’année, le Fonds d’Action Sociale du Travail Temporaire
(Fastt) a délivré 60 000 prestations aux intérimaires en mobilisant près
de 20 millions d’euros. Parmi les services et les avantages sociaux
proposés, le Fastt est notamment intervenu pour :
Favoriser
l’accès
au logement
Solutions d’hébergement le temps
d’une mission éloignée du domicile.
Subvention de la moitié des honoraires
des agences immobilières.
Accompagnement des intérimaires
dans leur recherche de logement
et conseils pratiques.
Afin de rassurer les propriétaires,
le Fastt propose des garanties gratuites
pendant 3 ans contre les éventuels défauts
de paiement de loyer et dégradations
du logement.
En 2014 :
8 550 intérimaires ont bénéficié des
services logement du Fastt pour constituer
un dossier solide ;
Faciliter
la mobilité
un service de location de voiture
à prix réduit pour se rendre sur le lieu
de la mission est proposé ;
pour ceux qui n’ont pas le permis de
conduire, des locations de deux-roues
motorisés ou de vélos ainsi que l’accès
aux transports à la demande sont
proposés ;
en 2014, 4 200 locations de voitures
ont été mises en œuvre ;
3 000 prestations de garde d’enfant
pour dépanner les parents intérimaires,
ont été délivrées ;
1 483 intérimaires ont bénéficié
d’un crédit auto.
2 945 intérimaires accompagnés dans
leur recherche de logement ;
6 900 intérimaires ont été couverts
par les garanties du Fastt ;
1 615 subventions pour financer les
honoraires d’agence immobilière versées ;
3 100 avances Loca-Pass délivrées pour
financer le dépôt de garantie ;
Source : Fastt (Fonds d’action sociale du travail temporaire)
40
Sécuriser
l’accès
au crédit
les salariés intérimaires ont la
possibilité d’obtenir un diagnostic,
auprès d’un conseiller financier.
Ceux-ci peuvent permettre d’accéder
à des solutions de prêt à des taux
négociés. Ce dispositif permet aux
intérimaires d’éviter de s’orienter,
par défaut, vers des offres de crédits
prohibitifs ;
pour les salariés intérimaires
exclus de l’offre bancaire classique,
des solutions de microcrédit sont
proposées. Ces prêts amortissables
sur de petits montants permettent
de financer une réparation de véhicule,
de passer le permis ou d’acheter
un véhicule d’occasion.
en 2014, 816 micro-crédits
ont été octroyés ;
2 952 projets ont été financés
grâce aux solutions de prêts accordés
aux salariés intérimaires.
Les partenaires sociaux définissent de nouvelles garanties pour les salariés
intérimaires.
Formation : nouvel accord formation du 26 septembre 2014.
La branche du travail temporaire s’est emparée des enjeux
de la réforme issue de la loi du 5 mars 2014, à travers la
signature d’un nouvel accord formation.
Accord
Cet accord maintient l’effort formation des agences d’emploi
dans un contexte général de baisse des taux de contribution
avec la création d’une contribution conventionnelle et d’un
investissement formation.
Descriptif
Cet accord fixe les nouveaux taux de contributions formation des agences d’emploi
de manière suivante :
une contribution formation professionnelle (1,3 %) , supérieure à celle prévue dans le droit
commun (1 %), destinée à augmenter l’employabilité des salariés intérimaires et à sécuriser
leur trajectoire professionnelle ;
Formation
une contribution conventionnelle (0,25 %) concourant au développement de la formation
professionnelle ;
un investissement formation minimum (0,6 %).
L’accord de branche intègre également le nouveau compte personnel de formation en favorisant
son articulation avec les autres dispositifs de formation.
Afin de développer l’apprentissage en tant que voie d’excellence pour l’insertion des jeunes,
la branche se dote d’un OCTA (organisme collecteur de la taxe d’apprentissage).
Modification des régimes de prévoyance des salariés intérimaires : mesures temporaires pour 2015.
Deux avenants aux accords prévoyance des salariés intérimaires
non-cadres et cadres, signés le 31 janvier 2015 :
- prévoient certaines améliorations de garanties et notamment :
la réduction du délai d’indemnisation (de 7 à 4 jours), l’extension
de couverture pendant une période équivalent à l’indemnité
compensatrice de congés payés et la suspension des
conditions d’ancienneté pour l’accès aux garanties pour les
salariés intérimaires cadres. Ces mesures s’appliquent jusqu’au
31 décembre 2015 ;
- diminuent les taux de cotisation prévoyance (part patronale
et salariale ) pour les périodes d’emploi à compter du
1er février 2015 et jusqu’au 31 décembre 2015.
Source : Prism’emploi
41
La profession du travail temporaire engagée activement depuis 10 ans
dans la lutte contre toutes les discriminations.
Dans le cadre de leur activité quotidienne, les professionnels
des agences d’emploi peuvent être confrontés à des situations
ou des demandes discriminatoires de la part de certains clients.
Convention de partenariat entre Prism’emploi
et la HALDE - Ensemble pour des recrutements sans
discrimination - 29 novembre 2007.
C’est la raison pour laquelle, depuis maintenant 10 ans, la
branche du travail temporaire a pris des engagements pour lutter
contre les discriminations et promouvoir la diversité.
Points de contrôle dans la lutte contre les discriminations dans
le recrutement : les recommandations de Prism’emploi-2010.
Plusieurs accords avec les partenaires sociaux et les acteurs
institutionnels ont permis de définir des mesures concrètes
et des process permettant de prévenir toute forme
de discrimination :
Accord cadre visant à prévenir les discriminations et à
promouvoir la diversité dans les entreprises du secteur de
l’intérim et auprès de leurs entreprises clientes - 3 février 2005.
Charte des entreprises de travail temporaire pour
la non-discrimination et pour l’égalité de traitement
et la diversité - 18 novembre 2005.
Accord du 16 mars 2007 pour la non-discrimination, l’égalité
de traitement et la diversité des salariés permanents des ETT
- en cours d’extension.
Accord du 6 juillet 2007 pour la non-discrimination,
l’égalité de traitement et la diversité dans le cadre des activités
de mise à l’emploi des ETT.
42
Charte des intermédiaires de l’emploi - Ensemble pour l’égalité
dans les recrutements - 7 octobre 2013.
Cet engagement dans la durée permet de développer une
politique active pour la non-discrimination, la promotion
de l’égalité dans l’accès à l’emploi, contribuant ainsi à améliorer
le fonctionnement du marché du travail.
Chaque année plus de 18 000 personnes en situation de handicap
trouvent un emploi grâce à l’intérim.
Dans les entreprises, la pratique de recrutement n’est pas
toujours parfaitement transparente et il est reconnu que
la sélection des candidats ne se base pas uniquement
sur la compétence des salariés. Ces pratiques constituent
une barrière pour l’accès à l’emploi des travailleurs handicapés.
L’intervention d’une agence d’emploi permet au contraire
de professionnaliser le recrutement et de favoriser l’ouverture
à de nouveaux profils de candidats.
handicapées dans les entreprises, indique que chaque année
plus de 18 000 personnes handicapées trouvent un emploi
grâce à l’intérim.
Par ailleurs l’association confirme que l’intérim facilite
l’accès à l’emploi des personnes en situation de handicap :
“Certains employeurs hésitent à recruter un salarié handicapé.
En ayant recours aux services de personnes en situation
de handicap sur de courtes périodes, ils entrent en contact
avec le handicap de façon progressive et concrète. Une manière
pour eux de dépasser les idées reçues.”
Ainsi, les agences participent à lutter contre les préjugés
auprès de certains clients et apportent des solutions
personnalisées aux personnes en situation de handicap.
L’Agefiph, qui a pour missions de favoriser l’insertion
professionnelle et le maintien dans l’emploi des personnes
33 %
32 %
39 %
36 %
500 salariés
ou plus
Total
21 %
30 %
PART DES CONTRATS D’INTÉRIM DANS LES RECRUTEMENTS DES TRAVAILLEURS
HANDICAPÉS SELON LA TAILLE DE L’ÉTABLISSEMENT
De 20 à 49
salariés
De 50 à 99
salariés
De 100 à
199 salariés
De 200 à
499 salariés
D’après la DARES, un tiers des contrats des salariés en situation de handicap
se fait en intérim. Dans les entreprises de 200 à 499 salariés, l’intérim offre près
de 40 % des opportunités d’emploi.
Source : Agefiph : L’intérim, une solution vers l’emploi durable ? ; DARES
43
4- Les entreprises qui recourent à l’intérim
s’appuient sur les agences d’emploi
pour leur réactivité et leur savoir-faire
en matière d’emploi
Les agences répondent aux besoins de réactivité
imposés par les contraintes économiques.
Les entreprises ont de manière croissante besoin
de réagir vite, presque en temps réel, aux fluctuations
de la demande. Ce besoin est évident et ancien
dans certains cas - tourisme, agriculture, hôtellerierestauration, services à la personne, etc.
Toutefois, il touche désormais un nombre croissant
d’activités, dans tous les domaines. Le cycle de vie
des produits se raccourcit et le rythme des innovations
s’accélère afin de satisfaire des consommateurs de
plus en plus impatients et exigeants. En d’autres
termes, ce sont les attentes du consommateur final
qui structurent l’organisation du travail.
Le travail temporaire aide les entreprises
à préparer la reprise.
Les agences disposent d’une implantation locale
qui leur confère une connaissance approfondie des
entreprises et des bassins d’emploi. Grâce à un mode
de fonctionnement en réseau, elles sont en mesure
d’apporter des solutions opérationnelles au besoin
de flexibilité. Les entreprises utilisatrices peuvent ainsi
synchroniser le niveau de production avec celui de
leurs carnets de commandes. En phase de reprise,
l’incertitude économique incite les entreprises à la
prudence et l’intérim apparaît comme un moyen
essentiel pour accompagner leur développement.
L’intérim contre la délocalisation.
L’intérim est devenu un facteur-clé de compétitivité
et de maintien de l’emploi en France pour les industries
exposées à la concurrence internationale. Le recours
au travail temporaire a permis à certains secteurs
industriels de résister et de se renforcer en accentuant
leur réactivité face à la conjoncture et à leurs clients.
Ces gains de flexibilité se sont accompagnés
de gains de productivité qui ont permis de limiter
les destructions d’emplois ou de développer l’emploi.
Une étude du ministère de l’Emploi le confirme :
“Plus les secteurs ont recours aux nouveaux modes
de flexibilité de l’emploi apparus au cours de la
44
précédente décennie (contrats courts et intérim),
plus ils parviennent à préserver des gains de
productivité soutenus tout en transformant le surplus
d’activité en emplois”.
Une valeur ajoutée majeure en matière d’emploi.
Les agences d’emploi sont en mesure de mobiliser
rapidement les candidats disposant des savoir-faire
répondant aux attentes de leurs clients. Que ce soit
dans le domaine de l’intérim ou du recrutement, les
agences, de plus en plus spécialisées, interviennent
sur toute la gamme des compétences, auprès de tous
types d’entreprises.
Le recours aux agences d’emploi permet de bénéficier
de solutions en matière d’intérim, de recrutement
mais aussi de conseils en matière de formation
et d’évolution des métiers et qualifications.
VII- La place des agences d’emploi auprès des entreprises
L’intérim renforce la réactivité des entreprises.
Le recours à l’intérim permet aux entreprises d’ajuster rapidement leur activité au niveau de leurs carnets
de commandes et d’atténuer les effets des variations d’activité. Ces gains de flexibilité s’accompagnent de gains
de productivité.
Lors des cycles baissiers, le recours à l’intérim permet aux entreprises de faire face au choc conjoncturel et de pérenniser
leur activité tout en préservant la plupart des emplois. En phase de reprise, l’intérim constitue une solution pour transformer
instantanément tout surplus d’activité en emploi, éviter les situations de “goulots d’étranglement” et contribuer
au développement de l’emploi.
Les entreprises
font face au choc
conjoncturel,
pérennisent l’emploi
et préparent leur
développement
Adapter rapidement
l’outil de production
au niveau de l’activité
Cercle vertueux :
intérim, réactivité
et développement
de l’emploi
Ces gains renforcent
la compétitivité
Permet aux
entreprises de
réaliser des gains
de productivité
45
L’intérim joue un rôle déterminant pour affronter les cycles économiques.
Une part significative des entreprises qui y recourt le considère comme un moyen
de renforcer leur compétitivité.
PART DES ENTREPRISES UTILISATRICES, PAR SECTEUR, CONSIDÉRANT QUE L’INTÉRIM
LES AIDE À FAIRE FACE AUX CYCLES ÉCONOMIQUES
Dans les secteurs sensibles
à la conjoncture, l’intérim joue
un rôle prépondérant pour gérer
les fluctuations d’activité.
Dans le BTP, l’industrie, et les
transports, plus de 85 % des
entreprises utilisatrices s’appuient
sur l’intérim pour faire face
aux cycles économiques.
59,2 %
Services
64,4 %
Commerce
85,1 %
Transports
88,7 %
BTP
86,6 %
Industrie
PART DES ENTREPRISES UTILISATRICES, PAR SECTEUR, CONSIDÉRANT QUE L’INTÉRIM
LEUR PERMET D’AMÉLIORER LEUR COMPÉTITIVITÉ
L’intérim, qui permet aux entreprises
de répondre aux contraintes de
réactivité, est perçu par près de 30 %
des entreprises utilisatrices comme
un moyen direct d’améliorer leur
compétitivité sur leur marché.
Services
Commerce
Transports
BTP
Industrie
19,5 %
22,3 %
33,1 %
29,2 %
36,1 %
Source : Étude BVA-Prism’emploi Enquête auprès des entreprises sur Les contrats de travail dont la durée est limitée ; mai 2012
46
L’intérim est plébiscité par les entreprises utilisatrices pour des besoins ponctuels
et pour les périodes de haute activité. Il favorise également les créations de postes
en CDI et l’accès à des savoir-faire spécifiques.
En moyenne 85 % des entreprises qui ont eu recours à l’intérim considèrent cette forme d’emploi comme une solution
répondant à des besoins ponctuels et complémentaires du CDI. Elle constitue également une réponse indispensable pour
gérer les pics d’activité pour 76 % des entreprises utilisatrices, cette proportion étant beaucoup plus élevée dans l’industrie
et le BTP (avec respectivement 89,8 % et 92,3 %).
L’intérim est également utilisé pour accéder à des compétences spécifiques pour lesquelles les entreprises rencontrent
des difficultés de recrutement (42,3 %) et, plus généralement, pour faciliter les créations de postes en CDI car permettant
de tester les candidats le temps d’avoir plus de visibilité (42,1 %).
42,1 %
42,3 %
40,2 %
41,3 %
43,4 %
26,9 %
46,2 %
63,3 %
75,8 %
85,3 %
86,5 %
87,2 %
79,8 %
64 %
41,9 %
50 %
36,3 %
48,8 %
59 %
88,5 %
92,3 %
88,9 %
89,8 %
86,9 %
OPINION DES ENTREPRISES UTILISATRICES, PAR SECTEUR,
SUR L’INTÉRÊT DU RECOURS À L’INTÉRIM
Industrie
BTP
Commerce
Transport
Services
L’intérim est une solution pour des besoins ponctuels
L’intérim permet de gérer les périodes de forte activité
L’intérim permet de recruter des profils de spécialistes
L’intérim facilite les créations de postes en CDI
En moyenne
Source : Etude BVA-Prism’emploi Enquête auprès des entreprises sur Les contrats de travail dont la durée est limitée; mai 2012
47
L’intérim représente en 2014, 3 % de l’emploi salarié*.
Avec 3,0 % de l’emploi salarié*, la part de l’intérim est restée à peu près stable en 2014. Le recours à l’intérim compte
désormais pour environ 7 % de l’emploi dans l’industrie et le BTP et 1,5 % dans le tertiaire. En 2014 le recours à l’intérim
a progressé dans l’industrie, s’est maintenu dans le tertiaire et a chuté dans le BTP.
7,2 %
7,6 %
7,9 %
7,6 %
7,5 %
8,1 %
7,1 %
8,8 %
6,9 %
6,5 %
6,8 %
7,6 %
6,7 %
BTP
1,5 %
1,5 %
1,4 %
1,5 %
1,3 %
1,7 %
Industrie
1,7 %
5%
3 % : part de l’intérim
dans l’emploi salarié*
1,4 %
6,9 %
7,5 %
TAUX DE RECOURS À L’INTÉRIM PAR GRAND SECTEUR DE 2007 À 2014
Tertiaire
Taux de recours annuel 2007
Taux de recours annuel 2009
Taux de recours annuel 2011
Taux de recours annuel 2013
Taux de recours annuel 2008
Taux de recours annuel 2010
Taux de recours annuel 2012
Taux de recours annuel 2014
Industrie
1er trimestre
2e trimestre
BTP
3e trimestre
1,5 %
1,4 %
1,5 %
1,4 %
7,2 %
6,8 %
7,2 %
7,3 %
7,1 %
6,8 %
7,0 %
6,8 %
TAUX DE RECOURS À L’INTÉRIM PAR TRIMESTRE ET PAR GRAND SECTEUR EN 2014
Tertiaire
4e trimestre
* L’emploi salarié observé par la DARES correspond au secteur “concurrentiel” regroupant en plus des secteurs principalement marchands
la partie privée des secteurs non marchands. L’emploi salarié compte pour environ 65 % de la population active.
Source : DARES à partir des relevés mensuels de contrats des entreprises de travail temporaire
48
VIII- Zoom sur les 6 principaux sous-secteurs
L’intérim dans le secteur du BTP.
2011
2012
2013
100 335
2010
117 609
2009
2014
BTP
-17 %
-2,9 %
-1,4 %
-26 %
-8,9 %
-5 %
1,8 %
9,3 %
9,1 %
17,8 %
Ensemble
de secteurs
-5,3 %
-5,1 %
3,4 %
5,8 %
4,7 %
4,7 %
2,9 %
9,7 %
2,9 %
9,4 %
-2,7 %
3,7 %
-5,4 %
-4 %
-0,3 %
-1,8 %
2,6 %
ÉVOLUTION ANNUELLE COMPARÉE DU NOMBRE D’INTÉRIMAIRES
DANS LE BTP À L’ENSEMBLE DES INTÉRIMAIRES
-8,9 %
2008
110 190
2007
111 753
2006
107 784
2005
104 255
2004
125 622
2003
132 351
100 582
2002
126 344
97 019
2001
120 660
101 065
2000
109 988
102 962
ÉVOLUTION DU NOMBRE DE SALARIÉS INTÉRIMAIRES EN ÉQUIVALENT EMPLOI TEMPS
PLEIN DANS LE SECTEUR DU BTP
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
PART DES 6 PRINCIPAUX SOUS-SECTEURS DU BTP (DÉTAIL NAF 700)
Travaux d'installation électrique
dans tous locaux
14,2 %
12,4 %
Construction d'autres bâtiments
Travaux de maçonnerie générale
et gros œuvre de bâtiment
10,9 %
Construction de routes
et autoroutes
5,9 %
Travaux d'installation d'équipements
thermiques et de climatisation
5,5 %
Travaux de peinture et vitrerie
5,3 %
TENDANCES
Depuis 2000, le taux de croissance annuel moyen dans le BTP
est de -0,2 % contre -1,1 % pour l’ensemble des secteurs.
Dans le second œuvre, l’intérim est représenté dans les travaux
d’installation électrique (14,2 %) et d’équipements thermiques
(5,5 %). Dans le gros œuvre, l’intérim se concentre dans la
construction de bâtiments (12,4 %) et la maçonnerie (10,9 %).
Dans les Travaux Publics, la construction de routes et
d’autoroutes cumule 5,9 % des effectifs.
Part de ces 6 secteurs dans le total BTP : 54,2 %
Source : DARES à partir des relevés mensuels de contrats des entreprises de travail temporaire
49
L’intérim dans les principaux secteurs industriels*.
2008
2009
2010
2011
103 969
2007
98 802
2006
105 169
136 581
2005
122 503
132 328
2002
106 275
134 326
2004
76 053
133 936
2003
129 348
2001
143 782
155 929
2000
140 354
157 813
ÉVOLUTION DU NOMBRE DE SALARIÉS INTÉRIMAIRES EN ÉQUIVALENT EMPLOI TEMPS
PLEIN DANS LES PRINCIPAUX SECTEURS INDUSTRIELS*
2012
2013
2014
ÉVOLUTION ANNUELLE COMPARÉE DU NOMBRE D’INTÉRIMAIRES
DANS LES PRINCIPAUX SECTEURS INDUSTRIELS* À L’ENSEMBLE DES INTÉRIMAIRES
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2009
2011
1,8 %
-2,9 %
5,3 %
2012
-6,1 %
-14,2 %
2010
-8,9 %
15,3 %
9,3 %
17,8 %
2008
-26 %
-10 %
-41,2 %
2001
Ensemble
de secteurs
-5,3 %
5,8 %
5,3 %
3,2 %
2,9 %
2,9 %
-1,5 %
2,6 %
-2,7 %
-4,6 %
-5,4 %
-10 %
-0,3 %
-1,2 %
0,3 %
39,7 %
Principaux secteurs
industriels
2013
2014
PART DES 6 PRINCIPAUX SOUS-SECTEURS DE LA FABRICATION DES PRINCIPAUX
PRODUITS INDUSTRIELS (DÉTAIL NAF 700)
Fabrication de pièces techniques
à base de matières plastiques
Fabrication de préparations
pharmaceutiques
5,8 %
5,2 %
Fabrication de parfums
et de produits pour la toilette
4,0 %
Mécanique industrielle
3,6 %
Installation de structures métalliques,
chaudronnées et de tuyauterie
3,5 %
Fabrication d'emballages
en matières plastiques
3,4 %
TENDANCES
Ce secteur est particulièrement volatile, puisque, que ce soit
à la hausse ou à la baisse, il amplifie les tendances moyennes.
Depuis 2000, le taux de croissance annuel moyen des principaux
secteurs industriels baisse de 2,9 % contre une diminution limitée
à 1,1 % pour l’ensemble des secteurs.
Les principaux secteurs industriels sont relativement atomisés
puisque les 5 premiers sous-secteurs représentent moins
d’un quart des effectifs.
Part de ces 6 secteurs dans le total autres produits industriels : 25,6 %
* Les principaux secteurs industriels correspondent dans la nomenclature agrégée de l’Insee au secteur: fabrication d’autres produits industriels
Source : DARES à partir des relevés mensuels de contrats des entreprises de travail temporaire
50
L’intérim dans le secteur des transports.
2006
2009
2010
2011
2012
59 156
54 451
51 642
2008
2013
2014
2001
2002
2003
2005
2006
2007
8,6 %
-2,9 %
-5,7 %
5,4 %
9,3 %
-8,9 %
-11,3 %
5,3 %
2008
-26 %
-5,3 %
-4,8 %
2004
Transports
Ensemble
de secteurs
17,8 %
17,1 %
5,8 %
9,4 %
8,4 %
2,9 %
6,7 %
2,9 %
2,6 %
-2,7 %
-5,4 %
-0,9 %
-0,2 %
-0,3 %
1,3 %
2,1 %
ÉVOLUTION ANNUELLE COMPARÉE DU NOMBRE D’INTÉRIMAIRES
DANS LE SECTEUR DES TRANSPORTS
1,8 %
2005
54 738
2004
52 001
41 549
2003
44 420
40 684
2002
50 084
40 170
2001
2007
48 054
40 533
44 322
40 611
2000
52 594
ÉVOLUTION DU NOMBRE DE SALARIÉS INTÉRIMAIRES EN ÉQUIVALENT EMPLOI TEMPS
PLEIN DANS LE SECTEUR DES TRANSPORTS
2009
2010
2011
2012
2013
2014
PART DES 6 PRINCIPAUX SOUS-SECTEURS DES TRANSPORTS (DÉTAIL NAF 700)
TENDANCES
Entreposage et stockage
non frigorifique
32 %
Affrètement et organisation
des transports
11,2 %
Transports routiers
de fret interurbains
10,7 %
Transports routiers de fret
de proximité
9,8 %
Messagerie, fret express
9,8 %
Activités de poste
dans le cadre d'une obligation
de service universel
5,2 %
Le taux de croissance annuel moyen
du secteur des transports croît de 2,5 %
contre une baisse de 1,1 % pour l’ensemble
des secteurs.
Avec le tiers des effectifs, l’activité
d’entreposage et de stockage représente
le 1er sous secteur. Les transports routiers
regroupent un quart des effectifs.
Les transports forment un ensemble plutôt
concentré puisque les 6 premiers soussecteurs totalisent près de 80 % des effectifs.
Part de ces 6 secteurs dans le total transports :
78,7 %
Source : DARES à partir des relevés mensuels de contrats des entreprises de travail temporaire
51
L’intérim dans le secteur du commerce.
2011
50 275
2010
2012
2013
2014
2001
2003
2005
2006
2007
Ensemble
de secteurs
-2,9 %
-1,9 %
-8,9 %
-20,6 %
-6 %
6,7 %
9,3 %
3,5 %
17,8 %
13 %
2008
Commerce
-26 %
-5,7 %
2004
-5,3 %
6,6 %
5,8 %
2,9 %
1,7 %
2,9 %
3,1 %
-2,7 %
2,6 %
0,3 %
2002
-13,9 %
-5,4 %
-0,3 %
0,1 %
6,6 %
ÉVOLUTION ANNUELLE COMPARÉE DU NOMBRE D’INTÉRIMAIRES
DANS LE SECTEUR DU COMMERCE
1,8 %
2009
47 394
2008
48 336
2007
51 432
2006
49 670
2005
43 936
2004
55 309
54 931
2003
58 624
53 990
2002
52 381
2000
52 201
60 651
2001
56 841
60 564
ÉVOLUTION DU NOMBRE DE SALARIÉS INTÉRIMAIRES EN ÉQUIVALENT EMPLOI
TEMPS PLEIN DANS LE SECTEUR DU COMMERCE
2009
2010
2011
2012
2013
2014
PART DES 6 PRINCIPAUX SOUS-SECTEURS DU COMMERCE (DÉTAIL NAF 700)
Hypermarchés
4,9 %
Supermarchés
4,9 %
Commerce de détail d'habillement
en magasin spécialisé
4,4 %
Centrales d'achat alimentaires
4,1 %
Commerce de gros
d'autres biens domestiques
3,9 %
Commerce de gros de fournitures
et équipements industriels divers
3,7 %
TENDANCES
Durant la période 2000-2014, le taux de croissance annuel moyen du
secteur commerce décroît de 0,6 % contre une diminution moyenne
de 1,1 %. Celui-ci, fortement dépendant de la consommation des
ménages, apparaît plus stable que la moyenne des secteurs.
Les intérimaires du commerce interviennent dans le commerce
de détail dont hypermarchés (4,9 %), habillement (4,9 %) et
supermarchés (4,1 %) et dans le commerce de gros dont les centrales
d’achat alimentaires (4,4 %) et autres biens domestiques (3,9 %).
Part de ces 6 secteurs dans le total commerce : 26 %
Source : DARES à partir des relevés mensuels de contrats des entreprises de travail temporaire
52
L’intérim dans l’agroalimentaire*.
2011
2012
2013
2014
Ensemble
de secteurs
0,9 %
-8,9 %
-5,3 %
-1,9 %
9,3 %
17,8 %
10 %
-7,6 %
Agroalimentaires
-26 %
-4,8 %
-5,3 %
5,8 %
10,5 %
3,4 %
2,9 %
2,9 %
2%
2,6 %
-4,1 %
-2,7 %
-0,5 %
-5,4 %
-0,3 %
2,4 %
7%
ÉVOLUTION ANNUELLE COMPARÉE DU NOMBRE D’INTÉRIMAIRES
DANS LE SECTEUR DE LA FABRICATION DE DENRÉES ALIMENTAIRES
4%
2010
1,8 %
2009
44 067
2008
-2,9 %
2007
42 356
2006
41 953
2005
44 313
2004
45 171
2003
41 055
41 886
2002
44 439
40 521
46 288
39 739
2001
41 429
38 935
2000
41 647
38 027
ÉVOLUTION DU NOMBRE DE SALARIÉS INTÉRIMAIRES EN ÉQUIVALENT EMPLOI
TEMPS PLEIN DANS LA FABRICATION DE DENRÉES ALIMENTAIRES
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
PART DES 6 PRINCIPAUX SOUS-SECTEURS DE LA FABRICATION DE DENRÉES
ALIMENTAIRES(DÉTAIL NAF 700)
Transformation et conservation
de la viande de boucherie
12 %
Préparation industrielle de produits
à base de viande
10,3 %
Fabrication industrielle
de pain et de pâtisserie fraîche
10,0 %
Transformation et conservation
de la viande de volaille
Fabrication de fromage
Fabrication de biscuits, biscottes
et pâtisseries de conservation
8,4 %
7,6 %
TENDANCES
Depuis 2000, le taux d’évolution annuel moyen dans
l’agroalimentaire est de 1,1 % contre une baisse de 1,1 %
pour l’ensemble des secteurs.
Celui-ci, dépendant de la consommation des ménages, apparaît
moins sensible aux cycles économiques.
Les 3 premiers sous-secteurs, transformation, préparation de
viande et fabrication industrielle de pain totalisent près du tiers
de l’activité du secteur.
5,0 %
Part de ces 6 secteurs dans le total fabrication de denrées
alimentaires : 53,3 %
* L’agroalimentaire correspond dans la nomenclature agrégée de l’Insee au secteur : fabrication de denrées alimentaires
Source : DARES à partir des relevés mensuels de contrats des entreprises de travail temporaire
53
L’intérim dans les principaux secteurs des services aux entreprises*.
38 620
2011
38 118
2010
2012
2013
2014
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
1,8 %
-2,9 %
-8,9 %
-6,4 %
1,3 %
9,3 %
4,3 %
17,8 %
10,4 %
Ensemble
de secteurs
-26 %
-23,6 %
2001
Principaux services
aux entreprises
-5,3 %
-0,4 %
5,8 %
7,2 %
2,9 %
1,7 %
2,9 %
8,5 %
3,9 %
-2,7 %
-5,7 %
-5,4 %
-2 %
3,3 %
-0,3 %
2,6 %
ÉVOLUTION ANNUELLE COMPARÉE DU NOMBRE D’INTÉRIMAIRES
DANS LE SECTEUR DES SERVICES AUX ENTREPRISES*
-2,5 %
2009
39 092
2008
41 771
2007
40 042
2006
36 256
2005
47 477
2004
47 680
2003
44 493
2002
43 754
41 176
2001
40 340
42 025
2000
38 823
40 694
ÉVOLUTION DU NOMBRE DE SALARIÉS INTÉRIMAIRES EN ÉQUIVALENT EMPLOI TEMPS
PLEIN DANS LE SECTEUR DES PRINCIPAUX SERVICES AUX ENTREPRISES*
2009
2010
2011
2012
2013
2014
PART DES 6 PRINCIPAUX SOUS-SECTEURS DES ACTIVITÉS SCIENTIFIQUES
ET TECHNIQUES, DES SERVICES ADMINISTRATIFS ET DE SOUTIEN (DÉTAIL NAF 700)
12,5 %
Ingénierie, études techniques
11,3 %
Activités des sièges sociaux
Autres activités de soutien
aux entreprises
Activités de conditionnement
Nettoyage courant des bâtiments
Conseil pour les affaires
et autres conseils de gestion
8,3 %
7,6 %
6,2 %
5,5 %
TENDANCES
Depuis 2000, le taux de croissance annuel moyen dans les
services aux entreprises diminue de 0,4 % contre une baisse
de 1,1 % pour l’ensemble des secteurs.
Les effectifs se répartissent tant entre des activités à forte valeur
ajoutée, comme l’ingénierie (12,5 %), l’activité des sièges sociaux
(11,3 %) qu’entre des activités de services opérationnels tels que
le soutien aux entreprises (8,3 %), le conditionnement (7,3 %)
ou le nettoyage des bâtiments (6,2 %).
Part de ces 6 secteurs dans le total activités scientifiques
et services administratifs : 51,4 %
* Les principaux secteurs des services aux entreprises correspondent dans la nomenclature agrégée de l’Insee au secteur :
activités scientifiques et techniques et les services administratifs et de soutien
Source : DARES à partir des relevés mensuels de contrats des entreprises de travail temporaire
54
IX- L’intérim en Europe et dans le monde
L’emploi intérimaire en Europe en 2014.
Les spécificités économiques des pays et la réglementation du travail ont façonné des formes et des pratiques
hétérogènes de l’intérim d’un pays à l’autre. En conséquence, des disparités sont à noter en ce qui concerne la part
du travail temporaire dans la population active.
Population active :
5 millions
Nombre d’intérimaires
(en milliers) : 73
Population active :
31,5 millions
Nombre d’intérimaires
(en milliers) : 1 172
Suède
Population active :
8,7 millions
Nombre d’intérimaires
(en milliers) : 224
Grande-Bretagne
Pays-Bas
Allemagne
Belgique
Population active :
41 millions
Nombre d’intérimaires
(en milliers) : 860
Population active :
4,9 millions
Nombre d’intérimaires
(en milliers) : 90
France
Population active :
28,3 millions
Nombre d’intérimaires
(en milliers) : 519
Italie
Population active :
25 millions
Nombre d’intérimaires
(en milliers) : 300
Espagne
Législation libérale
Population active :
22,8 millions
Nombre d’intérimaires
(en milliers) : 90
Législation restrictive :
motifs de recours et durée
0,5 %
Espagne
1,2 %
Italie
1,5 %
1,8 %
Belgique
Suède
1,8 %
France
2,1 %
Allemagne
Pays-Bas
GrandeBretagne
2,6 %
3,7 %
PART DU TRAVAIL TEMPORAIRE DANS LA POPULATION ACTIVE EN 2014
Sources : fédérations nationales du travail temporaire, analyse Prism’emploi
55
Regards européens sur l’intérim.
Parmi les quatre pays étudiés, les salariés hollandais et français jugent très majoritairement que les agences d’emploi sont
efficaces pour aider les chômeurs à trouver un poste durable. La situation est plus nuancée en Italie où la moitié des salariés
interrogés considère que l’intérim est efficace. Enfin, une minorité d’Allemands considère l’intérim comme une voie d’accès
active pour décrocher un CDI ou un CDD auprès d’une entreprise utilisatrice. Cela peut s’expliquer en partie par la spécificité
allemande où la plupart des intérimaires sont déjà en CDI auprès de leur agence.
SELON VOUS, LES AGENCES D’INTÉRIM / AGENCES D’EMPLOI SONT-ELLES EFFICACES
POUR TROUVER UN EMPLOI EN CDD OU CDI AUX DEMANDEURS D’EMPLOI ?
% OUI
France
10 %
Italie
9%
Allemagne
7%
Pays-Bas
15 %
53 %
33 %
41 %
43 %
36 %
43 %
54 %
2015
Rappel
2012
4%
63 %
61 %
7%
50 %
59 %
43 %
52 %
69 %
74 %
14 %
27 %
3%
1%
Oui, tout à fait
Oui, plutôt
Non, pas vraiment
Source : Enquête OME / Opinionway, avril 2015
56
Non, pas du tout
NSP
Un marché mondial d’environ 310 milliards d’euros en 2014.
Le marché mondial du travail temporaire compte en 2014 pour environ 310 milliards d’euros. Avec le tiers de l’activité
mondiale, l’Europe demeure la première zone géographique. Le chiffre d’affaires réalisé s’est accru de près de 5 % tiré
par le dynamisme de la Grande-Bretagne, de l’Allemagne, des Pays-Bas et de l’Italie. Le marché américain progresse
d’un peu plus de 5 % en devise locale, toutefois, en raison de l’appréciation du dollar par rapport à l’euro, l’impact sur
le chiffre d’affaires mesuré en euros s’est traduit par une élévation de près de 2 points du poids relatif des États-Unis.
L’accélération de la croissance de l’intérim au Japon contribue au dynamisme de la zone Asie/Océanie enregistré en 2014.
Europe :
100 milliards d’euros (32 %)
États-Unis :
93 milliards d’euros (30 %)
Asie et Océanie :
70 milliards d’euros (23 %)
Est indiqué, entre parenthèses, la part en %
par rapport à l’ensemble monde.
Reste du monde :
Total monde :
47 milliards d’euros
310 milliards d’euros
À noter que l’évolution du taux de change
de l’euro par rapport aux autres devises a eu
un impact significatif sur l’évolution observée.
Source : Estimations Prism’emploi
57
Annexes
Précisions méthodologiques.
Il existe différentes méthodes servant à mesurer l’intérim et son évolution. Cette coexistence de plusieurs indicateurs
complémentaires permet d’analyser l’intérim sous différents aspects. Les tendances décrites peuvent néanmoins
diverger suivant la méthode retenue.
L’évolution mesurée par la DARES de l’emploi intérimaire
en “équivalent temps plein”.
La DARES détermine le nombre d’intérimaires en équivalent
emplois temps plein à partir des relevés mensuels de contrats
des entreprises de travail temporaire transmis à Pôle emploi.
L’indicateur repose sur un échantillon constant d’entreprises de
travail temporaire adhérentes au Prism’emploi et représentatives
de la profession (80 % du chiffre d’affaires du secteur).
L’emploi intérimaire en équivalent temps plein (au cours d’une
période) est déterminé par le rapport du volume de travail réalisé
par les intérimaires à celui effectué par une personne à temps
plein. Sur l’année, 52 semaines de travail sont retenues pour
le calcul de cet indicateur. Il s’agit d’une donnée brute dont
le périmètre varie dans le temps (suivant le nombre d’agences
d’emploi).
Les entreprises du panel communiquent leur chiffre d’affaires
hors taxes et le volume des heures facturées correspondantes
pour chaque mois écoulé. Un taux d’évolution brut (par rapport
au même mois de l’année précédente) est calculé à partir
de la compilation des données et un taux d’évolution corrigé des
jours ouvrables (cjo) est précisé afin de tenir compte d’éventuels
“effets calendaires”.
L’indicateur du Baromètre Prism’emploi.
Cet indicateur repose sur un échantillon constant d’entreprises
de travail temporaire adhérentes à Prism’emploi et
représentatives de la profession (80 % du chiffre d’affaires
du secteur). Il compile et compare le nombre d’intérimaires
en équivalent temps plein. Les données traitées reprennent
certaines informations contenues dans les “relevés mensuels
de contrats”.
58
L’indicateur chiffre d’affaires et volume des heures
prestées Prism’emploi I+C.
En effet, deux mêmes mois d’années successives peuvent
comporter un nombre de jours ouvrables ou “facturables”
(du lundi au vendredi) différent. Plusieurs facteurs peuvent
induire des écarts entre l’évolution du chiffre d’affaires
et celle du volume des heures prestées et tout particulièrement :
- l’augmentation du niveau de salaire et du SMIC ;
- l’élévation du niveau des qualifications des intérimaires.
Références bibliographiques.
Mai 2015, Enquête recrutement , Prism’emploi/I+C
Avril 2015, Observatoire des Métiers et de l’Emploi/
OpinionWay “Regards des intérimaires sur l’intérim”
Avril 2015, Pôle emploi, “Sortants des listes de Pôle emploi
de Septembre 2014”
Septembre 2013, Seuil, “Travailler pour soi”, Denis Pennel
Mai 2012, Étude BVA-PRISME, “Enquête auprès des
entreprises sur les contrats de travail dont la durée est limitée”
2012, Étude Boston Consulting Group/Eurociett,
“Adapting to change”
Octobre 2006, Document de travail du groupe
de travail “Sécurisation des parcours professionnels”,
Conseil d’Orientation pour l’Emploi, “Organisation du marché
du travail et ‘flexicurité’ à la française”. Laurent Duclos
et Jean-Yves Kerbourc’h
Février 2006, Institut Montaigne, “Pauvreté, exclusion :
ce que peut faire l’entreprise”
Avril 2005, DARES, Premières informations, premières
synthèses, Emploi industriel : le dernier creux conjoncturel
sans influence sur la tendance des gains de productivité
2011, l’Harmattan, “Visages de l’intérim en France et dans le
monde”, Rachid Belkacem, Cathel Kornig et François Michon
Janvier 2009, Document de travail du CEE n°113,
Spécialisation et efficacité des intermédiaires du placement,
Christian Bessy et Guillemette de Larquier
2008, Étude EUROCIETT/Bain : “Davantage d’opportunités
d’emploi pour plus de personnes”
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R.C. PARIS 493 291 108
56, rue Laffitte - 75009 Paris
Tél. : 01 55 07 85 85 - Fax : 01 55 07 85 86 - www.prismemploi.eu
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