Commerce - CCI Paris Ile-de

Transcription

Commerce - CCI Paris Ile-de
Commerce
Actu
La CCIP Seine-Saint-Denis et vous
Contact CCIP
Seine-Saint-Denis :
Véronique Bantwell
& 0820 012 112
(0,12 €/min)
Les commerçants affectés
par les travaux publics
Le département de Seine-Saint-Denis met en
place de vastes chantiers pour améliorer les
transports en commun, la circulation et l’habitat. Ces opérations urbaines ne sont pas sans
conséquences sur les activités commerciales.
« Les grands projets d’aménagement favorisent l’attractivité
des villes mais les travaux nécessaires à leur réalisation,
sur plusieurs années, impactent directement l’activité des
commerçants situés à proximité », indique Guy Coste.
Premier conseil de la CCIP Seine-Saint-Denis :
souscrire, dès l’installation d’un nouveau commerce,
à une assurance perte d’exploitation qui indemnise
l’entreprise en cas d’arrêt ou de diminution de l’activité
lié à un événement extérieur.
Depuis juillet 2009, des travaux ont débuté pour
requalifier la RN2/RN17 traversant les villes du BlancMesnil et de Dugny en axe urbain fluide. Les 61
établissements, dont 30 commerces de restauration
que compte cet axe, sont directement impactés. Au
premier trimestre 2010, ils ont enregistré une baisse
de 50 à 60 % de leur chiffre d’affaires. La CCIP SeineSaint-Denis les accompagne dans cette période difficile,
en les aidant à monter leur dossier d’indemnisation et à
obtenir des moratoires fiscaux et sociaux.
Par ailleurs, trois nouvelles lignes de tramway (T1, T5
et T8) verront le jour sur le territoire d’ici l’horizon 2013.
Les conseillers de la CCIP Seine-Saint-Denis ont rendu
visite à plus de 300 commerçants situés sur le tracé du
T5 à Pierrefitte-sur-Seine et à Saint-Denis ou dans le
prolongement du T1 sur l’Ile-Saint-Denis et Saint-Denis.
Le but : suivre leur activité en attestant d’éventuelles
baisses de chiffre d’affaires ou de difficultés d’accès
engendrées par les travaux et les informer de l’existence
d’une commission amiable qui indemnise les entreprises
impactées. Cette commission, mise en place par le
Conseil général de la Seine-Saint-Denis et la RATP,
statue sur un montant d’indemnisation à verser en
fonction des préjudices subis et avérés.
Cependant, beaucoup reste à faire. « Depuis le début
des travaux, la clientèle a déserté et mon chiffre
d’affaires a chuté de 85 %, explique Charles Leibovici,
gérant de la boutique d’ameublement et de décoration
Ambiance. Comme d’autres, je vais bientôt être obligé
de fermer mon entreprise. Nous n’avons pas encore
perçu les indemnisations de la commission qui seront
d’un montant inférieur à ce que nous espérions ».
Conclusion
Face à un environnement fortement concurrentiel, les commerces doivent s’adapter, individuellement et collectivement. Le commerce
est un vecteur essentiel de développement local. Ce n’est pas seulement un moteur économique, c’est aussi une vitrine qui donne une
âme à nos villes. Il contribue tous les jours à d’indispensables fonctions de cohésion sociale : convivialité et sécurisation des quartiers,
limitation des déplacements générateurs de surcoûts et de nuisances.
Dans un contexte d’évolution de la réglementation des implantations commerciales, la dynamique du commerce local dépendra en grande
partie des stratégies inscrites dans les documents d’urbanisme sous la responsabilité des élus locaux. Préparer l’avenir du commerce est
un enjeu de société sur lequel votre Chambre de commerce et d’industrie de Paris Seine-Saint-Denis s’engage. C’est dans cet esprit que
mon successeur prendra le flambeau. Pour ma part, je vous souhaite à vous tous commerçants de réussir dans vos activités. Vous êtes les
acteurs incontournables du développement économique local et c’est ensemble que nous bâtirons l’avenir du commerce.
Guy COSTE
Président de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris Seine-Saint-Denis de 2004 à 2010
Les rendez-vous du commerce
Vos contacts
• Valérie Lejeune : conseiller développement
Février-Mars
L’équipe du Service commerce
• Nadia Valente, responsable du Service
• Benoist Ancelin : conseiller développement
de l’entreprise (Bagnolet, Bobigny, Bondy, Les Lilas,
Montreuil-sous-Bois, Noisy-le-Sec, Pantin,
le Pré Saint-Gervais, Romainville)
• Alexandre Hollemaert : conseiller
développement de l’entreprise (Aubervilliers,
La Courneuve, Epinay-sur-Seine, l’Ile-Saint-Denis,
Pierrefitte-sur-Seine, Saint-Denis, Saint-Ouen,
Stains, Villetaneuse)
de l’entreprise (Clichy-sous-Bois, Gagny, Gournaysur-Marne, Montfermeil, Neuilly-Plaisance, Neuillysur-Marne, Noisy-le-Grand, Rosny-sous-Bois)
• Fabienne Thévenot : conseiller développement
de l’entreprise (Tremblay-en-France, Villepinte,
Sevran, Aulnay-sous-Bois, Le Blanc-Mesnil)
• Isabelle Schlauder : conseiller développement
de l’entreprise
• Wafa Zeroual : conseiller développement de
l’entreprise (Livry-Gargan, Dugny, Le Bourget,
Drancy, Les-Pavillons-sous-Bois, Vaujours,
Coubron, Le Raincy, Villemomble)
• Véronique Bantwell : assistante
Les ateliers du commerce
• Les obligations des associations
de commerçants : 14 mars 2011
Commerce Actu, lettre trimestrielle éditée par la CCIP, 27 avenue de Friedland n Directeur de la publication : Pierre Trouillet n Directeur de rédaction : France Morot-Videlaine
n Rédacteur en chef : Laurence Aveline-Bailly n Rédacteur en chef adjoint : Nadia Valente n Rédaction : Marie-Charlotte Dichamp, Manuelle Tilly n Ils ont participé :
Benoist Ancelin, Alexandre Hollemaert, Valérie Lejeune, Fabienne Thévenot, Wafa Zéroual n ISSN : en cours n Dépôt légal : 3e trimestre 2010 n Réalisation : Agence Kazoar
n Impression : Imprim’vert PDI
n Photos : CCIP 93/Claude Cieutat, CCIP 93.
4
Edito
V
ous tous commerçants êtes des acteurs essentiels
de la vie d’un territoire, à la fois créateur d’emplois,
de lien social et d’animation des villes. L’évolution du
commerce, de votre métier, le maintien de la diversité
commerciale sont des enjeux de société forts qui méritent
la mobilisation de tous.
Votre Chambre de commerce et d’industrie de Paris
Seine-Saint-Denis est depuis toujours à vos côtés
pour vous aider dans vos démarches, vous informer
et vous soutenir. C’est dans cet esprit qu’a été créé
en 2005 Commerce Actu. Vous prévenir de nouvelles
réglementations, d’un projet d’aménagement, vous faire
part de bonnes pratiques en ont été le fil conducteur
au cours des numéros. En décembre dernier, vous avez
élu vos représentants à la CCIP Seine-Saint-Denis. C’est
une nouvelle page qui s’ouvre pour notre institution.
Pour ce 16e numéro, j’ai souhaité retracer les grands
moments qui ont marqué ces cinq dernières années sous
la présidence de Guy Coste. Vous avez pu compter sur
son soutien dans des moments difficiles, lors des émeutes
urbaines par exemple, et sur sa mobilisation pour faire
entendre votre voix dans des projets d’aménagement
d’envergure comme la ZAC du Millénaire ou dans le cadre
d’évolutions législatives. Il a également œuvré pour mettre
en place de nouveaux outils (conventions de ville) et de
nouvelles compétences (les managers de centre-ville).
Notre territoire change, la législation et les modes de
consommation aussi. Face à Internet, aux centres commerciaux, au hard discount, le commerce de proximité
résiste et je me réjouis du retour des consommateurs vers
leurs commerces de quartier et leur marché. L’avenir de notre
département est entièrement lié à celui de son commerce,
donc à la pérennité de vos activités au même titre qu’il peut
l’être du maintien des services publics, de la construction de
nouveaux logements, de l’amélioration des transports et de
son développement économique.
Gérard LISSORGUES
Président de la Chambre de commerce
et d’industrie de Paris Seine-Saint-Denis
Agenda CCIP Seine-Saint-Denis
Les rendez-vous du commerce
• La fiscalité (loi de finances 2011) :
7 février 2011
• Le bail : 7 mars 2011
La lettre d’information aux associations de commerçants de la Seine-Saint-Denis
N°16 - Janvier 2011
Sommaire
Edito du Président
Rencontre avec…
Economie/marketing
La ZAC du Millénaire,
un projet structurant pour le territoire Aux côtés des commerçants
dans les moments difficiles
Le commerce de proximité, une priorité
pour la vitalité des villes et des quartiers
La CCIP Seine-Saint-Denis et vous
Les commerçants affectés par les travaux
publics
Conclusion du Président
p.1
p.1
p.2
p.4
p.4
Rencontre avec…
Le renouveau
des marchés forains
Avec 77 marchés, 4 200 commerçants abonnés et 2 100 commerçants
volants, le commerce non-sédentaire joue un rôle important en SeineSaint-Denis. Les marchés forains complètent l’offre commerciale,
notamment celle des métiers de bouche, et renforcent le lien social.
Eléments forts de l’animation des villes, ces commerces à ciel ouvert
s’adaptent avec souplesse aux consommateurs pour mieux répondre
à leurs besoins.
Cependant, les sites forains restent fragiles.
Depuis 2002, ce mode de distribution
est soumis à des évolutions législatives,
notamment au niveau des normes
d’hygiène. Les villes du département se
sont alors engagées dans la réhabilitation
de leurs halles afin qu’elles répondent à la
réglementation et deviennent un véritable
lieu de vie pour les habitants.
« La CCIP Seine-Saint-Denis apporte son
expertise et son soutien afin de préserver
et accompagner cette profession aux
conditions d’exercice parfois difficiles, mais
essentielle pour la vie des communes »,
rappelle son président Guy Coste. « Elle
accompagne les communes dans le
choix du mode de gestion, la refonte
des règlements intérieurs, ou encore la
mise en place de commissions paritaires,
essentielles au bon fonctionnement des
marchés forains ».
Le Bourget a ainsi inauguré son nouveau
marché en septembre 2008. Implantées
au milieu d’une place et de quatre voies
piétonnes, les deux halles peuvent
héberger 28 commerçants à l’intérieur et
le double à l’extérieur. « Le président Guy
Coste s’est fortement impliqué pour créer
un dialogue avec les commerçants nonsédentaires et répondre à des difficultés
techniques », indique le maire du Bourget,
Vincent Capo-Canellas. Aujourd’hui le
nouveau marché est un lieu élégant au
carrefour entre les nouvelles constructions
et le cœur historique de la ville où les
Bourgetins aiment désormais se retrouver.
« C’est un lieu de vie paisible, une véritable
animation dans le centre-ville », souligne
Vincent Capo-Canellas.
Dernière action en date : la CCIP SeineSaint-Denis a accompagné la ville de
Vaujours pour mettre en place son
nouveau marché, inauguré le 5 septembre
dernier. Avec une dizaine de commerçants
abonnés, il permet de redynamiser le
centre-ville et d’accroître l’offre alimentaire.
Économie / Marketing
Pour plus
d’information :
Alexandre Hollemaert
CCIP Seine-Saint-Denis
& 0820 012 112
(0,12 €/min)
La ZAC du Millénaire,
un projet structurant pour le territoire
Plus de dix ans après le dépôt du premier projet, la ZAC
du Millénaire verra le jour au printemps 2011. Ce projet,
qui a suscité de vifs débats, offre un nouveau visage au
quartier du Canal / Porte d’Aubervilliers. Les 17 hectares
d’anciens entrepôts et de friches industrielles laisseront
place à un quartier d’un style nouveau : un centre
commercial de 42 000 m² comprenant un hypermarché
de 4 100 m², un espace de 4 800 m² dédié à un musée
de l’image, 165 000 m² de bureaux et 380 logements.
« Un nouveau challenge pour mon commerce »
Pierre Sebahoun, gérant des parfumeries
Passion Beauté à Aubervilliers
« Ce nouveau centre commercial accélère la rénovation du secteur et attirera des consommateurs qui ont pris leurs habitudes
ailleurs, cependant c’est à son seul profit. Heureusement, des
aides sont mises en place mais elles arrivent tardivement et ont
été revues à la baisse, c’est donc difficile pour les commerçants
locaux, d’autant que la conjoncture économique ne joue pas
en leur faveur. L’arrivée de ce centre commercial majeur nous
impose de tout faire pour exister auprès de la clientèle. »
Depuis 1999, la CCIP Seine-Saint-Denis se mobilise
pour faire entendre votre voix. Saint-Denis, Pantin,
Aubervilliers… près de 3 000 commerçants sont
directement touchés. « Nous nous sommes mobilisés
pour qu’il y ait des mesures compensatoires pour les
commerçants dont le chiffre d’affaires sera fragilisé par
l’arrivée du centre commercial. Des études estiment
ces pertes entre 25 et 40 % » explique Guy Coste,
Président de la CCIP Seine-Saint-Denis. Dès 2004,
une charte de développement a été mise en place pour
favoriser l’emploi, le commerce et l’aménagement du
territoire, avec la communauté d’agglomération de
Plaine Commune, les EMGP (entrepôts et magasins
généraux de Paris) et la SCI Bassin Nord. S’agissant
de l’emploi, deux actions fortes : l’ouverture du
chantier à 30 % d’entreprises locales et la création
d’une plate-forme emploi pour favoriser l’embauche
de personnes issues du territoire. La charte prévoit
également de créer un fonds d’aide aux commerçants
pour moderniser les points de ventes, mettre en œuvre
des mesures collectives sur les pôles commerciaux et
accompagner les porteurs de projet dans la reprise
de commerce. Une dizaine de cellules commerciales
est réservée aux commerçants locaux. Autre action :
le recrutement de deux managers de centre-ville à
Aubervilliers et à Saint-Denis.
Aux côtés des commerçants
dans les moments difficiles
Au cœur des violences
urbaines de 2005
Parce que la sécurité est l’affaire de
tous et que le droit de travailler dans
des conditions normales d’activité
ne doit jamais être remis en cause,
la CCIP Seine-Saint-Denis s’est
fortement mobilisée dès les premiers
jours des émeutes de 2005. Ses
conseillers et élus sont partis à la rencontre des
commerces touchés afin de les soutenir, les écouter
et d’organiser, avec les organismes sociaux, des
réponses à leurs besoins. « Notre ambition est toujours
la même : œuvrer au maintien et au développement
du commerce local du département », indique Guy
Coste. « La CCIP Seine-Saint-Denis s’associe à tous
les acteurs locaux, parce que c’est ensemble que l’on
peut bâtir des dispositifs efficaces pour favoriser la
prévention et renforcer la sécurité des commerces. »
Depuis octobre 2008, la CCIP Seine-Saint-Denis a
mis en place avec la Direction Territoriale de Sécurité
de Proximité (DTSP) un module professionnel « Prévention et sécurité des commerces », visant à sensibiliser les commerçants aux problèmes de sécurité
des commerces et à la mise en place de mesures
préventives. L’occasion de remettre aux participants le
2
« Guide de la sécurité dans les commerces », élaboré
par la police et la CCIP Seine-Saint-Denis. « La réunion
d’information a été très enrichissante, affirme Catherine
Letellier, gérante de la boucherie chevaline de Tremblayen-France et présidente de l’Union de commerçants
et artisans de la ville. Elle m’a permis d’apprendre
beaucoup sur la prévention et m’a donné une autre
perception des évènements. C’est un outil formidable. »
Une grave explosion de gaz à Bondy
Le 30 octobre 2007, la rupture d’une conduite de gaz
dans le centre-ville de Bondy a provoqué une explosion
faisant un mort et 52 blessés, dont 10 graves, et
entraînant l’effondrement de la chaussée de la rue Roger
Salengro. Un accident aux lourdes conséquences pour
8 commerçants de la rue Salengro, fermée à la circulation :
manque d’accessibilité, chute du chiffre d’affaires, problème de trésorerie, absence de revenus mensuels, perte
de clientèle… La CCIP Seine-Saint-Denis est rapidement
intervenue pour soutenir les commerçants. Elle est
notamment parvenue à obtenir des moratoires sociaux et
fiscaux et a œuvré pour accélérer la réouverture de la rue
Salengro à la circulation. « Les commerçants ont été très
affectés par cette explosion. L’accident a eu un impact
psychologique fort et a entraîné une baisse de leurs
chiffres d’affaires. Les clients ont déserté le quartier, se
souvient Stéphane Bakir, gérant du restaurant Le Chêne
situé rue Salengro. J’ai décidé de créer l’association des
commerçants du centre-ville de Bondy pour ressouder
les commerçants et redynamiser le quartier. La CCIP
Seine-Saint-Denis nous a beaucoup soutenus ». Aujourd’hui, l’explosion n’est plus qu’un mauvais souvenir.
Le centre-ville compte même une dizaine de nouveaux
commerces, résolument tournés vers l’avenir.
L’effondrement d’une chaussée
à Noisy-le-Grand
Une partie de la chaussée de l’avenue Médéric à
Noisy-le-Grand s’est effondrée le 21 septembre 2009,
sur le chantier du projet immobilier privé « Le Village
des Richardets ».
Durement touchés par cet éboulement, les 22
commerçants de l’avenue, alors fermée à la circulation,
ont pu compter sur le soutien de la CCIP Seine-Saint-
Denis. « Nous avons organisé une réunion d’information
avec les commerçants concernés par l’effondrement
et les avons accompagnés dans leurs demandes de
moratoires ou d’indemnisation », indique Guy Coste.
Dans la même rue, un incendie s’est déclaré, durant
la nuit du 7 au 8 novembre 2009, dans l’immeuble du
salon de coiffure de Thierry Adda, rendant l’exploitation
de son commerce impossible. Un an après, « le quartier
est toujours sinistré. Les travaux sont en cours mais la
circulation et le stationnement restent difficiles, explique
Thierry Adda. Ces deux incidents ont déstabilisé
tous les commerces du quartier et ont entraîné des
problèmes financiers dont on ne peut pas encore
mesurer l’importance ». Heureusement, Thierry Adda
a pu compter sur le soutien de Dominique Mignot,
gérante de l’institut « Beauté Zen » où il a transféré son
outil de travail durant un mois et demi après l’incendie.
Un bel exemple de solidarité entre commerçants. Pour
continuer dans ce sens, la CCIP les encourage à se
fédérer au sein d’une association de commerçants.
Contact CCIP
Seine-Saint-Denis :
Véronique Bantwell
& 0820 012 112
(0,12 €/min)
Le commerce de proximité, une priorité
pour la vitalité des villes et des quartiers
Concurrence des centres commerciaux, du e-commerce, baisse de pouvoir d’achat…
pour pérenniser et développer leur activité, les commerces de centre-ville doivent
relever de nombreux défis. Pour Guy Coste, Président de la CCIP Seine-Saint-Denis,
« ils sont au cœur de la vie des quartiers. C’est une de nos priorités que de faire valoir
leur voix dans l’intérêt du territoire et de mettre en place de nouveaux outils pour
dynamiser les villes ».
Des conventions de ville…
… Aux managers de centre-ville
La CCIP Seine-Saint-Denis met au service des villes
de nouvelles compétences à travers des conventions.
Objectif : les aider dans les programmes liés à la vitalité
du commerce. Accompagner les commerçants pendant
des travaux, restructurer des quartiers commerçants,
réhabiliter des marchés, former, monter des animations,
moderniser et sécuriser les points de ventes… autant
d’actions qui peuvent faire l’objet d’une convention et
qui répondent à une problématique locale. Depuis 2009,
le département compte une dizaine de conventions.
Ainsi, la CCIP Seine-Saint-Denis a aidé la ville de SaintOuen dans le montage du dossier FISAC pour financer
la rénovation de la halle du marché Ottino. « L’enjeu de
cette rénovation était double : moderniser et remettre
la halle aux normes pour les commerces alimentaires,
enfin donner un second souffle à ce marché pour le
rendre attractif et populaire. C’était aussi l’occasion de
restructurer totalement cette zone en rendant les rues
adjacentes entièrement piétonnières » explique Paul
Macédo, conseiller municipal délégué au commerce,
à l’artisanat et au développement des Puces. « Le
marché ouvert trois fois par semaine connait un réel
succès, reconnu pour ses produits de qualité et pour
sa diversité. Tout le monde est gagnant : les Audoniens
et les habitants des villes voisines, les commerçants du
marché mais aussi les commerçants sédentaires ».
Véritable interface entre le monde commerçant et les pouvoirs publics, six postes de
managers de centre-ville ont été créés en Seine-Saint-Denis, bientôt neuf avec l’ouverture
prochaine de la ZAC du Millénaire. Leurs missions : assurer la promotion et l’animation
des pôles commerciaux et gérer les relations entre commerçants et acteurs institutionnels
au sein de l’espace public. L’objet d’une convention de ville peut être d’accompagner
la création de ce type de poste, comme par exemple, à Pierrefitte-sur-Seine où le taux
de vacance des cellules commerciales est important. « Mon poste a été créé en août
dernier. Mon rôle est d’animer le commerce local pour attirer les consommateurs et
d’accompagner les commerçants dans le cadre de grands projets urbains, comme les
travaux du T5 » témoigne Mohamed Alahoum, manager à Pierrefitte-sur-Seine. « Tout
l’enjeu est d’améliorer l’image de la ville par son activité commerciale ». La CCIP SeineSaint-Denis anime avec son homologue des Hauts-de-Seine un club des managers. Lieu
d’échanges, il propose tous les mois des focus pratiques sur leur métier. Parce que cette
fonction est vouée à prendre de l’ampleur, NEGOCIA, école de la CCIP, et le CEFAC ont
lancé en 2010 une formation manager de centre-ville.
Contact CCIP Seine-Saint-Denis :
Véronique Bantwell
& 0820 012 112 (0,12 €/min)
La place du commerce de proximité
dans les programmes de rénovation urbaine
L’ANRU (agence nationale de rénovation urbaine) consacre 12 % de son budget global à la
Seine-Saint-Denis. Au cœur des dispositifs d’amélioration de l’espace urbain : le logement,
les équipements publics, les voieries mais aussi le commerce. Pour désenclaver les cités,
il est essentiel d’insuffler une nouvelle dynamique pour le commerce de proximité, créateur
d’activité et de lien social. Ainsi, la restructuration du centre commercial du Chêne pointu à
Clichy-sous-Bois, qui compte près de 25 activités, a été décidée en 2007. Première étape
: l’ouverture du toit du parking extérieur qui devient plus sécurisant et mieux éclairé. « La
CCIP a été associée au diagnostic commercial du centre et à la réflexion sur les moyens
d’en améliorer le fonctionnement et l’attractivité. Le projet urbain s’inspire de ce travail.
Il faudra maintenir un partenariat fort avec la Chambre pour favoriser une relocalisation
optimale des commerces concernés » indique Claude Dilain, Maire de Clichy-sous-Bois.
3

Documents pareils