Les futurs ostéopathes pratiquent en entreprises Mon bon marché
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Les futurs ostéopathes pratiquent en entreprises Mon bon marché
Bréal-sous-Montfort - Pays de Rennes Ouest-France Jeudi 3 novembre 2016 Bréal-sous-Montfort Mon bon marché accumule les distinctions Depuis octobre, il est lauréat du concours Chrisalide numérique, qui valorise les entreprises innovantes de la région Bretagne. Mais ce n’est pas la seule récompense à son actif. Bréal participe à l’évolution des modes de déplacement Bréal fait partie des 70 communes du département dotées d’une borne électrique pour automobiles (Béa). Elle se situe rue de la Petite-Motte. C’est une façon pour la commune de participer à l’évolution des modes de déplacement alternatif et cohérent avec la transition énergétique. D’ici la fin de l’année, 85 bornes seront installées en Ille-et-Vilaine. Soixante-seize de charge normale/ accélérée, réparties sur l’ensemble du département, affichant une puissance de 3 à 22 kVA et permettant pour les véhicules de recharger les batteries en une heure. Et neuf bornes rapides (appelées super-chargeurs) disponibles au moins tous les 40 km, assurant une recharge complète en une demi-heure et installées sur les grands axes de communication du département. Les bornes sont placées de façon pertinente, près des commerces, services et lieux publics. L’entreprise L’aventure de Mon bon marché a débuté en mars 2013. Nathalie et Mickaël Tourgis ont ouvert le magasin au 2, rue des Artisans, pour proposer une large gamme de fruits et légumes en libre-service. Une partie de la structure est consacrée à la vente de fromage à la coupe, d’œufs, de terrines, de saucissons secs, de biscuits bretons, de chocolat fin et d’olives. En rayon, également, des crêpes et des galettes, des paniers garnis avec des produits régionaux, du vin et tout un assortiment de thés en vrac ou en boîte. Cette même année, le couple participe au concours du plus bel étalage du département, organisé par le Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes, en collaboration avec Prince de Bretagne. Il remporte la médaille d’or. L’agencement intérieur est original : plusieurs étals disposés sur 120 m², dans un décor semblable à celui d’une place de marché. Une opération neutre pour la commune Les récompenses s’accumulent Après avoir ouvert un deuxième magasin dans la Zac des 3-Marches, à Vezin-le-Coquet, en mars 2015, Nathalie et Mickaël sont de nouveau primés, fin 2015. Ils reçoivent le prix de l’innovation au Trophée du commerce. « C’est notre développement du marché drive, avec retrait 24/24 h, dans nos fraich’box, qui a permis de nous distinguer », explique le primeur bréalais. Ces fraich’box sont des casiers automatiques que le couple a créés en octobre 2015. « Ils assurent le retrait des produits 24 heures sur 24, à l’aide d’un code que le client reçoit en ligne. Ainsi, il fait son marché sur internet et peut choisir son lieu de retrait. Ce nouveau concept de distribution a demandé plus de deux ans de travail. L’évolution de la consommation est telle qu’il nous a fallu nous adapter, nous aussi. Ce service est unique en France. » Les fraich’box ont deux fonctions : le retrait à la suite d’une commande en ligne et la distribution de produits frais de saison, en achat direct ou im- Nathalie et Mickaël Tourgis ont été récompensés pour leurs fruits et légumes en drive, 24 heures sur 24. Ici, devant l’une des fraich’box. pulsif. Le principe vise une clientèle qui n’a pas forcément le temps, qui a des horaires décalés ou qui n’a pas de marché à proximité. « Nous voulons déplacer le marché et donner accès aux fruits et légumes frais et de qualité à tout moment. » Quatre lieux de retrait Depuis octobre, Mon bon marché est lauréat du concours Chrisalide numérique. Ce dernier valorise les entreprises innovantes de la région. La catégorie Utilisateur s’adresse aux commerçants, industriels et entreprises de services, de toutes tailles, qui intègrent, au sein de leur organisation, un usage numérique innovant et pour lequel ils mesurent déjà un effet positif sur le développement de leur entreprise. « C’est tout notre travail qui a été récompensé et reconnu. Traditionnels, modernes et innovants, c’est ainsi que l’on se qualifie ! » Aujourd’hui, il existe quatre lieux de retrait : route de Lorient, rue de SaintBrieuc (à côté de la boulangerie Fée farine), rue de Fougères (près de la boulangerie Secrets de pains) et rue de Châteaugiron (à côté de la boulangerie Augustin). Un partenariat a été développé avec les boulangeries citées : pour chaque retrait, le client reçoit une carte lui donnant droit à une baguette. Les machines sont person- nalisées aux couleurs de la boulangerie. Le retrait drive est possible également dans les deux magasins, aux heures d’ouverture. Samedi 5 novembre, à 14 h, reportage sur Mon bon marché, réalisé par France 2 pour l’émission Tout compte fait. Sur internet : www.monbonmarche.fr en place courant 2017. Le SDE35 et Bouygues énergies et services mettent leurs compétences en commun pour apporter aux futurs utilisateurs des bornes, tout un panel de services à valeur ajoutée tels que la géolocalisation des Béa ou l’état des bornes. Ces services sont disponibles via une application mobile, Alizécharge, à télécharger sur smartphone. Pour charger le véhicule, on peut également utiliser un badge Béa, dont il faut faire la demande sur le site internet du SDE35, www.sde35.fr, à la rubrique Béa. Mardi 8 novembre, la première borne bréalaise sera inaugurée. Chartres-de-Bretagne Le Cercle celtique organise son fest deiz, dimanche Archives Ouest-France Trois lieux de retrait supplémentaires sont en projet. « Notre objectif est d’être présent aux différentes zones d’entrée et de sortie de Rennes. Nous avons en projet d’investir la gare rennaise », annoncent Nathalie et Mickaël Tourgis. Le coût de cette borne est d’environ 9 000 €. Cependant, l’opération est neutre pour la commune, qui n’engage aucun frais d’installation. Le financement est assuré par l’État, qui apporte 50 % d’aide via les Investissements d’avenir confiés à l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) ; la région Bretagne, qui apporte 20 %, et le SDE35 (Syndicat départemental d’énergie 35), qui participe à hauteur de 30 %. La recharge est gratuite jusqu’à, au moins, fin 2016. Une tarification raisonnable et cohérente avec les autres départements bretons sera mise Une borne électrique pour automobiles a été installée, rue de la Petite-Motte. Mon bon marché, dans la Zac des 3-Marches, à Vezin. En 2015, pour son 30e anniversaire, le Cercle celtique avait organisé un fest deiz qui avait réuni un peu plus de trois cents danseurs. « Le bilan positif de cette journée festive nous a incités à en organiser un nouveau cette année. Beaucoup de gens, heureux de se retrouver, souhaitaient une nouvelle rencontre », indique Michel Bidan, le président de l’association. Ce nouveau fest deiz se déroulera dans le cadre du festival Yaouank. Deux groupes, Termen et Diskuizh, seront présents, tandis que l’animation et la sonorisation seront assurées par Yves Le Guennec. Dimanche 6 novembre, à partir de 14 h 30 et jusqu’à 19 h, à la halle de la Conterie, rue Léo-Lagrange fest deiz. Tarif : 6 € pour les adultes, gratuit pour les moins de 12 ans. Buvette sur place. Bruz Les futurs ostéopathes pratiquent en entreprises L’IOR (Institut d’ostéopathie de Rennes), installé sur le campus de Ker Lann, propose des soins au sein même des entreprises partenaires. « Dès l’origine, l’objectif de l’école a été de se rapprocher du monde de l’entreprise et d’administrations publiques en développant des partenariats », explique Marylène Bourgin, directrice de l’institut. C’est ainsi qu’aujourd’hui, l’IOR compte parmi ses partenaires des PME telles que Sulky-Burel, SVA Jean-Rozé, Triballat-Sojasun, Lactalis, Atlantem, VM Matériaux ou encore la Protection judiciaire de la jeunesse. « On peut décrire cette démarche comme originale, prometteuse et harmonieuse », complète la responsable. En effet, au moment où le bienêtre au travail et la santé des salariés deviennent des enjeux primordiaux, ces partenariats permettent aux entreprises de proposer des soins d’ostéopathie à leurs collaborateurs sur le lieu même et pendant leurs heures de travail. Outre le fait que les salariés apprécient la démarche de leur direction, soucieuse de leur bien-être, ils expliquent en ressentir les bienfaits immédiats pour leur santé. « En situation réelle » Futurs praticiens, qu’en pensent les étudiants ? « Nous nous trouvons placés en situation réelle de soins destinés à une grande diversité de patients, dans un univers nouveau et dans un contexte particulier. Ça n’est que bénéfique pour nos acquis professionnels. » Si la démarche est nouvelle, elle profite déjà à 26 entreprises du bassin rennais. Le taux de satisfaction exceptionnel de ces dernières fait que les demandes ne cessent d’affluer. Parrain de la deuxième promotion de l’IOR, Gilbert Jouan, directeur général de Sulky-Burel, entreprise qui fête cette année ses 80 ans, livre son impression et celle de ses salariés après trois années de partenariat : « Les soins sur place et pendant les heures de travail, c’est un gain de temps et surtout de confort pour tous. C’est en même temps un vrai plus pour l’image de l’entreprise, il fait même partie désormais de notre argumentaire lors des entretiens d’embauche. » Renseignements : IOR, rue BlaisePascal, campus de Ker Lann. Tél. 02 99 57 19 62. Contact : Jérôme Pasty, responsable communication, courriel : [email protected] Gilbert Jouan, directeur général de Sulky-Burel, et Marylène Bourgin, directrice de l’IOR. Ce soir, ciné débat avec La Sociale, de Gilles Perret Ce soir, le Grand Logis et l’association Bruz citoyenneté proposent une journée spéciale sur l’histoire de la sécurité sociale. Le film La Sociale sera projeté à trois reprises : deux séances scolaires ouvertes au public à 9 h 30 et 14 h. La séance de 20 h 30 sera suivie d’un débat avec Bernard Pivette, président de la Carsat Bretagne et viceprésident du Comité breton d’histoire de la Sécurité sociale, et Frédéric Pierru, sociologue et intervenant dans le film. Le réalisateur, Gilles Perret, était à Rennes, le 16 octobre, au TNB. Il a précisé que son documentaire était « un travail d’équipe. Je travaille beaucoup dans la proximité ». La colonne vertébrale du film est la biographie d’Ambroise Croizat, « le principal bâtisseur de cet édifice qu’est la Sécurité sociale ». Le film raconte cette belle épopée qui permet de « ne pas avoir l’angoisse du lendemain ». Gilles Perret pense même que ce système pourrait être élargi en supprimant les mutuelles. « Si les cotisations correspondaient aux revenus cela serait plus égalitaire et il n’y aurait pas de déficit de la Sécurité sociale » Gilles Perret n’a pas de formation de cinéaste. « [Sa] référence, [Son] père cinématographique, c’est Ken Loach » Une exposition sur l’histoire de la Sécurité sociale en Bretagne réalisée par la CPAM du Finistère est installée, dans le hall du Grand Logis, aujourd’hui (entrée libre et gratuite). Tarifs pour le film de 3 € (sortir) à 6,50 € (plein). Jeudi 3 novembre, projection de La Sociale. Séances scolaires à 9 h 30, 14 h. Séance grand public, à 20 h 30, suivie d’un débat.