Atelier de musique électronique
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Atelier de musique électronique
Atelier de musique électronique Partons à la découverte de la musique électronique avec le compositeur Daniel Zea. En lien avec le concert du samedi 23 mars, lors duquel sa pièce Elegant Spanking sera jouée, le compositeur, accompagné d’un musicien de l’Ensemble, anime un atelier pour explorer les sons et les possibilités de l’électronique, essentielle dans la musique d’aujourd’hui. Pour conclure cet atelier, les élèves viennent écouter la pièce lors de l’une des répétitions du concert : Jeudi 21 mars à 14h Studio Ernest-Ansermet Jonathan Haskell, contrebassiste Daniel Zea, compositeur Sarah Mouquod, chargée des activités pédagogiques Le compositeur Daniel Zea Daniel Zea vit à Genève. Il a commencé à étudier la composition à Bogotá en Colombie, la ville où il est né. Puis il a continué ses études musicales à Genève en prenant des cours à la Haute École de Musique de Genève. Parallèlement, il a étudié aux Pays-Bas, où il a obtenu un diplôme en musique électronique et par ordinateur. Il a fondé avec d’autres musiciens et compositeurs, un ensemble qui s’appelle Vortex et qui fait des concerts à Genève et ailleurs. Aujourd’hui, sa musique est jouée dans plusieurs villes d’Europe, d’Amérique et d’Asie. Il est professeur à la Haute École d’Art et Design de Genève et fait également des spectacles avec des danseurs, des artistes peintres, des videastes ... Elegant Spanking, la pièce de Daniel Zea Voici la disposition des quatre musiciens sur scène. Les instruments : le violoncelle, le violon, la clarinette et la contrebasse et les quatre amplis. Pour le concert, les quatre musiciens de l’Ensemble Contrechamps seront : Vlad Maistorovici, violon Olivier Marron, violoncelle Jonathan Haskell, contrebasse Laurent Bruttin, clarinette Daniel Zea s’occupera de la partie informatique. Trois techniques utilisées par le contrebassiste Jonathan Les harmoniques Les notes en forme de losange indiquent des harmoniques. Un son que l’on joue est en fait composé d’une multitude de son que l’on entend plus ou moins bien. Pour les faire sonner, le musicien effleure la corde en appuyant très légèrement. On appelle aussi cette technique, «flageolet»! Le chiffre romain (ici dans l’exemple : I) indique que c’est la première corde de la contrebasse qui doit être utilisée. Le pizz Bartok Pizzicato en italien veut dire «pincé». Le pizzicato consiste à pincer les cordes avec les doigts de la main droite au lieu d’utiliser l’archet. Le compositeur Bartok a inventé un pizzicato spécial : la corde vient taper contre le manche, ce qui produit un son très impressionant! Sur une partition, il est noté avec un rond en partie barré. Col legno Col legno en italien signifie «avec le bois». Cette technique consiste à retourner son archet et frapper la corde avec le dos de celui-ci. Trois techniques utilisées par le clarinettiste Laurent Le slap : Le musicien utilise sa langue comme instrument de percussion. L’anche est claquée contre le bec et produit un son très sec et puissant. Le son éolien : Le clarinettiste souffle dans l’instrument sans produire de note. Il peut ainsi imiter le son de la mer, ou du vent, d’où son nom éolien qui vient de Éole, le dieu du vent. Throat sound : Throat sound signifie en anglais, son de gorge. En effet, le musicien aspire par la bouche puis fredonne dans l’instrument. Cela donne des sons étranges de gorge qui peuvent faire penser à un aspirateur. Le schéma de l’installation informatique Pour cette installation, il faut : - quatre microphones pour les quatre instruments - une table de mixage - une interface - un ordinateur - quatre amplis pour diffuser le son des quatre instruments et bien-sûr plein de cables pour relier le tout! 1 2 3 4 AMPLIS Pour découvrir toutes les activités de l’Ensemble Contrechamps www.contrechamps.ch