GUIOT-DESVARENNE Angoumois 18e et 19e siècles

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GUIOT-DESVARENNE Angoumois 18e et 19e siècles
GUIOT-DESVARENNE
Angoumois 18e et 19e siècles
Guadeloupe 18e siècle
GUIOT-DESVARENNE ou de VARENNES « d'argent à un chevron d'azur accompagné en
pointe d'un lion couronné d'or, au chef sur le tout d'azur au croissant d'or accosté de deux
étoiles du mesme »(communiqué par Brigitte ROUX, fille de Marie-José GUIOTDESVARENNE)
L'origine de cette famille reste difficile à établir : Le patronyme GUIOT ou GUYOT est
commun à de nombreuses familles de l'Ouest de la France. BEAUCHET-FILLEAU
(Dictionnaire des familles du Poitou) cite une nombreuse et ancienne famille de ce nom
répandue en Poitou Marche et Angoumois, dont plusieurs branches se sont établies aux XVIIe
et XVIIIe s. dans le nord de l'Angoumois.
Quant au suffixe DESVARENNE(S), nom de terre (varenne ou garenne), il est porté par
diverses familles qui n'ont aucun lien entre elles. Ce nom est cité au moins deux fois en
Angoumois :
- "Jacques ROUDY, fondé de pouvoirs de Ph. de BOURDAGE de SIGOGNE émigré,
emprunte 3300£ à la Dame de Renonville veuve de Mr DEVARENNE, en l'An XII, avec
garantie de l'Abbé CAILLAU curé de St Angeau"(Abbé BEAU "Histoire de Coulgens" T2
p.ll6).
- "Vers 1812, les DESVARENNES se substituèrent (à la Poste aux chevaux d'Angoulême) à
BOUSSIRON fils. Après 1842 les frères GUIOT-DESVARENNES figurent sur l'annuaire
statistique de la Charente. Ces DESVARENNES descendaient sans doute de N...
DESVARENNES écuyer châtelain en St Front en 1780"(REIBLE "Histoire de la Poste en
Angoumois" p.75, et BABINET de RENCOGNE "Rôle des vingtièmes de l'élection
d'Angoulême en l780" B.S.A.H.C. 1865 p.295).
En l'absence d'autre indication, le rattachement de la famille GUIOT-DESVARENNE dont il
est question ci-après, aux DESVARENNES de Saint-Front dont on ne trouve d’ailleurs pas de
traces dans les archives, reste une simple hypothèse.
FILIATION SUIVIE
I° - Jacques GUIOT-DESVARENNE (1715-1798)
Né vers 1715, il comparaît à l'assemblée primaire des marchands épiciers de la ville
d'Angoulême pour la rédaction d'un cahier de doléances et l'élection d'un délégué le 24
Février 1789 (BOISSONNADE "recueil des cahiers de doléances de la Sénéchaussée
d'Angoumois" p36).
Il est décédé à Angoulême en sa maison située Section de la Liberté le 2 Frimaire An VI
(1798) à l'âge de 83 ans. Il avait épousé Marie DUBOIS (parente de Louis DUBOIS époux de
Olive BOURDAGE?), dont il eut au moins quatre enfants :
- François GUIOT-DESVARENNE (1743-1820)
Né à Angoulême, il est décédé célibataire le 30 Juillet 1820 à l'âge de 77 ans. Négociant à
Angoulême, il est le correspondant de son frère Guillaume parti pour les Antilles.
- N...(fille) GUIOT-DESVARENNE
Associée au négoce de son frère Francois, décédée célibataire.
- Guillaume GUIOT-DESVARENNE (1746-1816), qui suit.
- N... (fils) GUIOT-DESVARENNE
Né à Angoulême, il part pour les Isles à la suite de difficultés avec la justice (fauxmonnayeur, Monsieur de VERGENNES étant ministre, dit-on). D'après la correspondance
(1815) de son frère avec ses gérants d'affaires, il aurait eu un fils dont on n'a jamais eu de
nouvelles, et il aurait, en
mourant, laissé ses biens (maison délabrée et meubles) à une femme de couleur libre.
Les deux sujets suivants, de la même génération, s'ils ne sont pas frères des précédents,
doivent en être cousins :
- Catherine GUIOT-DESVARENNE (1750-1817)
Née à Angoulême, elle épouse Charles BOBIN, chirurgien (ou ROBIN, présent à la réunion
des chirurgiens d'Angoulême pour la rédaction des cahiers de doléances en 1789 /
BOISSONNADE). Elle est décédée à Angoulême le 17 Décembre 1817 à l'âge de 67 ans.
- François GUIOT-DESVARENNE (1757-1801)
Né à Angoulême en 1757, marchand de faïence, dit aussi porcelainier à Limoges, décédé à
Angoulême Section du Centre (paroisse St André) le 28 Brumaire An IX. Il avait épousé
Marie GAUVRY (sur cette famille GAUVRY cf. Abbé MONDON "La baronnie de
Marthon").
II° - Guillaume GUIOT-DESVARENNE (1746-1816)
Né à Angoulême de Jacques, marchand, et de Marie DUBOIS, il y est décédé le 12 Mai 1816
à l'âge de 70 ans. Il part avec un frère à la Guadeloupe (sans doute après être passé par St
Domingue), où il s'établit comme négociant. Il aurait eu comme correspondant en France pour
son négoce, François, son frère, marchand épicier à Angoulême, et un autre frère porcelainier
à Limoges.
Il épousa à la Guadeloupe Françoise fille de N... BRESDON (BREDON) et de Françoise
COUVILLA, veuve de N.-. BLANCHET. Selon une tradition familiale, Francoise BRESDON
était fille d'un armateur de Nantes ; elle s'embarqua à Nantes avec ses parents et ses nombreux
frères et soeurs; le navire fit naufrage et elle seule fut sauvée (cependant, sa mère vivait
encore en 1785). Elle aurait été recueillie par un oncle Garde Côtes à la Guadeloupe. Elle
avait épousé en premières noces un Monsieur BLANCHET qui possédait des plantations à
Saint Domingue. De son premier mariage, elle aurait eu plusieurs enfants dont un périt
torturé, scié entre deux planches, lors de la révolte de Saint Domingue.
L'acte de mariage de Guillaume DESVARENNE avec Françoise BRESDON n'a pu être
retrouvé à St Francois (de Basse-Terre) paroisse où naquirent deux de leurs enfants (Pierre
Guillaume 1779, et M. F. Cécile 1780).
De retour en France peu après avoir réalisé une partie de leur fortune, les époux acquièrent le
fief de Lugeat paroisse de Fléac et le fief de la Filière paroisse de Hiersac, en Angoumois, où
ils s'établirent et où naquirent deux autres enfants.
Guillaume avait confié la gestion de ses biens et affaires à la Guadeloupe à un sieur
LADMIRAL propriétaire à la Basse-Terre qui fut remplacé dans la suite par le sieur
BERNARD de LUCHET notaire royal à la Basse-Terre, suivant procuration donnée par la
veuve GUIOT-DESVARENNES et ses enfants devant Me Pierre DUVAL notaire à
Angoulême le 17 Octobre 1816. Mr LADMIRAL rendit ses comptes depuis le dernier
règlement du 1er Messidor An X (1802) à Mr de LUCHET le 26 Juin 1818. Recettes :
83.242£, Dépenses : 72.963£ , Actif 10.297£. La correspondance échangée entre Guillaume et
ses mandataires, qui se trouve en 1924 aux mains d'Henriette BIROT-BREUILH
veuve d'Albert SIGNAC au Château de la Mothe en Saint Privat des Prés, Dordogne (suivant
notes Léon MARCHADIER), est intéressante et instructive. Mr LADMIRAL comme plus
tard Mr de LUCHET, s'excuse en très bon style et invoque tour à tour la difficulté et la lenteur
des communications, le blocus et l'Occupation anglaise, les révoltes des esclaves, les troubles
politiques, les ouragans, les fièvres, le désordre des archives, l'indolence des hommes
d'affaires pour liquider les successions dont Guillaume s'était rendu acquéreur, la situation
lamentable des habitants, la ruine du commerce, les exigences administratives, les difficultés
et le coût des réparations, etc. Les paiements quand ils sont faits, le sont en nature, c'est à dire
que le gérant achète sur place les produits coloniaux, café, etc., et les expédie en France à
Guillaume.
En 1828, les héritiers de celui-ci, lassés, envoient Monsieur BERNIER, leur fils et neveu,
pour se rendre compte sur place de la gestion de Mr de LUCHET et liquider la succession
d'un frère de Guillaume, frère dont le nom n'est jamais cité dans la correspondance; celui-ci ne
laissait rien qu'une maison délabrée et des meubles à une femme de couleur, libre. La maison
de Guillaume, en ruines, est vendue 10.000£ coloniales en 1828. Selon d'autres notes
(Philippe MARCHADIER) :
Guillaume avait un magasin de fers à, Angoulême; il épousa la veuve BLANCHET aux
Antilles, dont le mari avait été scié entre deux planches, laissant quatre enfants disparus
pendant l'insurrection. Il avait placé 300.000£, la moitié de sa fortune chez un banquier
d'Angoulême qui fit de mauvaises affaires.“ Mr DEBUCHET envoyé pour réaliser les
comptes a tout mangé ».
Ils semblent avoir abandonné La Filière et Le Lugeat sous la Révolution. Ils déclarent
demeurer à l'Isle d'Espagnac (moulin de Recoux) lors du mariage de leur fils PierreGuillaume en 1814.
Guillaume GUIOT-DESVARENNES mourut à Angoulême le 12 Mai 1816 à l'âge de 70 ans.
Francoise BRESDON mourut à la Filière (?). Ils avaient eu quatre enfants :
1 - Pierre Guillaume GUIOT-DESVARENNES (1779-1845) qui suit.
2 - Marie Francoise Cécile GUIOT-DESVARENNES (1780- )
Née à Basse-Terre le ler Décembre 1780, elle épouse à Angoulême le 7 Frimaire An XIII
(1815) à l'âge de 24 ans, Nicolas BERNIER chirurgien âgé de 30 ans, né à Nersac, de
Clément, agriculteur et de Marie SALLEE, demeurant à Mainfonds. Nicolas BERNIER était
médecin à la Poudrerie. Ils eurent deux enfants : un fils qui se tua de désespoir d'amour, une
fille qui épousa N... DUREVY, entrepreneur de roulage à Angoulême. Ces derniers eurent
une fille qui épousa N... artiste peintre.
3 - Jacques GUIOT-DESVARENNES (1785-1864)
Né à Hiersac le 13 Août 1785, parrain Jacques G.D. Aïeul, marraine Françoise COUVILLA
veuve BRESDON. Il était maire de Fléac. Il épousa Marie ROUAUD, née en 1794, décédée
le 5 Octobre 1879, inhumée à Bardines. Elle était née le 30 Juillet 1794 d'Emmanuel
ROUAUD, marchand drapier à Angoulême, rue de Genève, et de Catherine ROY; baptisée
sous condition le 7 Août 1795 dans un oratoire secret, parrain François MESLIER, oncle
maternel par alliance, marraine Marie ROUAUD tante paternelle. Marie avait un frère Pierre
Michel, aumônier auxiliaire de l'hôpital général d'Angoulême, proscrit en 1792, réfugié en
Italie (Cf. Abbé BLANCHET "Le clergé charentais sous la Révolution" pp.302s et 306s., suivant renseignements et correspondances
communiqués à l'auteur par Mlle Emma GUIOT-DESVARENNES).
Jacques est décédé à Angoulême le 22 Octobre 1864, âgé de 79 ans, inhumé à Bardines. De
son union avec Marie ROUAUD est issu un fils, Emmanuel GUIOT-DESVARENNES (18141885)
décédé en Amérique, ayant épousé Olympe DAVENNE (+1895), dont une fille, Emma
GUIOT-DESVARENNES (1843-1909) décédée célibataire.
4 - Marie Adélaïde Marguerite GUIOT-DESVARENNES (1788-1830)
Née à la Filière paroisse de Hiersac le 31 Mai 1788, parrain François G.D., marraine Marie
DUBOIS. Elle épouse à Angoulême le 6 Messidor An XIII (1815) à l'àge de 17 ans, Antoine
REZE,
âgé de 33 ans, né à Angoulême le 9 Décembre 1771, fils de Jacques REZE, marchand, et de
Rose LABONNE, demeurant à Angoulême. Elle est décédée à Angoulême le 22 Janvier 1830
âgée de 41 ans, inhumée à Bardines. Antoine REZE est décédé à Angoulême le 11 Avril
1842. Trois enfants :
l° Adélaïde Françoise REZE née à Angoulême le 29 06 1808, épousa Jean Jacques Louis
DAVAINE né à Beaugency (Loiret) le 3 Brumaire An VII, fils de Jean Jacques, marchand, et
de Marie Magdelaine Agnès BOUCHIER (épouse en secondes noces de Francois
PROUSSET). Mariage du 25 Nov. 1828, pas de contrat.
2° N...(fille) REZE, épouse de Mr N... MACHENAUD, dont un fils, Edmond
MACHENAUD, Directeur d'Assurances et négociant en eaux-de-vie, qui épousa N...
DESBORDES (famille de négociants Bordelais), dont deux fils, Georges MACHENAUD,
journaliste, et N... MACHENAUD qui épousa à Bordeaux N... LEFRAISE.
3° Marguerite Adélaïde REZE, née à Angoulême le 11 Mars 1813, épouse Pierre Baptiste
BAZIN, marchand, 32 ans, né à l'Aigle (Orne) le 20 Ventôse An XII, demeurant à Paris, fils
de Charles Michel Nicolas et de Catherine Monique HUET- Mariage du 26 Mai 1836 à
Angoulême, sans contrat. Dont deux enfants :
1° Georges BAZIN épousa Rachel BIROT-BREUILH, fille de Hégésippe, propriétaire à
Breuilh, Maire de Brie-sous-Chalais, et de Marie Marguerite Ernestine de RABAINE.
Demeurant "ChezDeschamps" commune de Sérignac où Georges est décédé en Décembre 1899, ils ont eu 8
enfants, tous morts en bas âge, dont Jeanne (1876-1876) et Marie (1877-1889).
2° Isabelle BAZIN épouse en 187? Charles MONT-REFET officier, dont trois enfants :
- Marie Antoinette MONT-REFET née en 187?, décédée le ler Avril 1936 à Angoulême,
épouse à La Roche-sur-Yon en Juillet 1895, le Baron DEL PERE de CARDAILLAC de
SAINT-PAUL, dont:
Marguerite de CARDAILLAC décédée célibataire en 1934 dans les Landes, Marie Madeleine
de CARDAILLAC, célibataire, Jean de CARDAILLAC, commissaire de bord aux Chargeurs
Réunis,
mort en Décembre 1936.
- Pierre MONT-REFET né en 1879 , décédé à Bidart en 1949. Médecin à Paris, épouse N... ,
dont :
1. Christiane MONT-REFET née en 1914, épouse de N... REVAT,
2. Jean MONT-REFFET né en 1921,
3. Jacqueline MONT-REFET née en 1924.
- Renée MONT-REFET, épouse de N. de GOYS de MEZEYRAC, dont deux enfants :
1. une fille, N... de GOYS mariée à N... ingénieur dont 6 enfants;
2. un fils, N... de GOYS, dans l'Aviation.
III° - Pierre Guillaume GUIOT-DESVARENNE (1779-1845)
Né à la Basse-Terre (Guadeloupe) paroisse de Saint François le 30 septembre 1779, décédé à
Angoulême, rue de Paris, le 22 Août 1845, âgé de 65 ans. Le décès est déclaré par son
gendre : « Daniel-Joseph-Léon BIROT-BREUILH, avocat, âgé de 31 ans, demeurant à
Barbezieux ».
Selon sa fille, Aline, il s'était beaucoup amusé dans sa jeunesse. D'un caractère doux, il était
rhumatisant; il est mort d'apoplexie. Il mangeait beaucoup et soignait ses rhumatismes à la
tête par des saisons à Barèges. Il souffrait de douleurs très violentes. Il est mort avec toutes
ses dents! Sa femme, Marie-Zoé, est morte à 49 ans au. retour d'âge, après un an de maladie.
Femme grande et forte, très brune, d'un esprit vif et original, elle eut 7 enfants avec difficulté
(fers nécessaires à l'accouchement, elle restait 3 mois au lit après ses couches; elle eut 4
enfants morts en bas âge). C'était une femme très dépensière; elle dépensa beaucoup après la
mort de son mari. Ce dernier aimait monter à cheval; à la suite d'une chute de cheval, il eut
une blessure au pied qui entraîna une tumeur, une hémorragie et la mort; Mr EGRIAUD
(médecin?) voulait opérer mais cela ne se fit pas.
Pierre Guillaume avait acquis de moitié avec son frère Jacques le brevet de Maître de la Poste
aux chevaux d'Angoulême. Ledit brevet était estimé avec la maison et les chevaux en 1840,
80.000F. L'établissement était situé au N°147 de la Rue de Paris, au faubourg de L'Houmeau;
les lieux appartenaient en 1928 à Mr ENGRAND négociant en eaux-de-vie, qui fit faire la
visite de ceux-ci à Léon MARCHADIER. L'immeuble est passé par succession à la famille
ESCLAFER puis vendue
vers 1975 à un promoteur immobilier. L'établissement qui tenait 80 chevaux dans ses écuries,
comportait un corps de logis ancien qui reçut la visite de Napoléon ler (REIBLE op.cit.).
Pierre Guillaume avait épousé à Sers le 17 août 1814, Marie Zoé DEREIX âgée de seize ans,
née à Sers le 27 Brumaire An VII (18 novembre 1798), fille de Jacques DEREIX sieur des
FOSSES (La Rochefoucauld 1756-Planchemesnier1837), demeurant à Planchemesnier, et de
Anne JEHEU (Angoulême 1756- Planchemesnier 1809). Témoins au mariage : Jacques
GUIOT-DESVARENNE, maître de Postes à l'Houmeau, et trois cultivateurs de
Planchemesnier. Par contrat, le père laissait à sa fille la jouissance du, domaine de Barbayou,
commune de Rougnac, soit 20.000F (qui appartenait au XVIIIe à la famille FERRET,
verriers; cf généal. DUBUSSON).
Marie-Zoé, décédée le 21 novembre 1848 à Angoulême, rue de Paris à 6H du soir, fut
inhumée dans la propriété de Planchemesnier (il restait encore une sépulture dans le jardin
vers 1970). Peu après, ce domaine fut vendu 100.000F et le mobilier 6.000F.
Pierre Guillaume GUIOT-DESVARENNES est décédé à Angoulême rue de Paris le 22 Août
1845 âgé de 65 ans (témoins: Daniel Joseph BIROT-BREUILH, avocat, son gendre).
Déclarations de succession à Angoulême et à Lavalette des 18 et 19 Mai 1849.
Pierre Guillaume et Marie Zoé ont eu au moins 6 enfants :
1° Françoise Caroline GUIOT-DESVARENNES (1815-1899)
En famille Azoline, née à Angoulême le 19/20 septembre 1815, elle épouse le 11 Août 1834 à
Angoulême, Denis Gaspard Léon LAVAUR, procureur du Roi à Jonzac, né le 15 Nivôse An
XI (16.01.1803) à Villefranche-de-Belvès (Dordogne), fils de Guillaume LAVAUR, en son
vivant Président de la Cour Royale de l'Ile Bourbon (décédé à Etampes le 11 janvier 1828), et
de feue Dame Marie Magdeleine Jeanne Antoinette MOLINIER de LACAN (décédée à Sarlat
le 28 février 1818), demeurant en leur vivant à Sarlat.
Témoins: Mathieu FLEURY, 38 ans, Sous-Préfet de Jonzac, Gaspard LAVAUR 24 ans,
avocat demeurant à Villeneuve près Sarlat, frère de l'époux, Jacques GUIOT-DESVARENNE
propriétaire demeurant à Angoulême, 45 ans, oncle paternel de l'épouse, et Elie FLORAND
de FONTEREAU, Lieutenant colonel en retraite, 60 ans, cousin de l'épouse, demeurant à
Angoulême.
Le contrat de mariage du 1er juillet 1834 est reçu Boucheron-Seguin notaire à Sers.
Léon LAVAUR fut magistrat à St Jean d'Angély, Fontenay, Jonzac décédé Président de
chambre à la Cour d'Appel de Poitiers, Chevalier de l'ordre impérial de la Légion d'honneur. Il
décède le 21/22 août 1865 à Poitiers.Léon LAVAUR avait un frère aussi Conseiller à la Cour
d'Appel de Bordeaux et une soeur Receveur des Postes aux Sables d'Olonne qu'il fit marier
avec un officier en retraite.
Azoline ayant été interdite et internée à Charenton vers 1845, Me BOYER notaire à Poitiers
fit l'inventaire de succession.
De cette union naissent deux filles :
− Marie-Guilhelmine-Louise LAVAUR (1835-1860), ci-après.
− Marie-Gabrielle LAVAUR, née à Poitiers le 15.09.1843, elle décède le 20 février
1845 chez M. DESVARENNE rue de Paris à Angoulême.
- Marie-Guilhelmine-Louise LAVAUR naît le 20 juin 1835 à Jonzac, décède le épouse de
N... MURAT, officier (BONAFOUS-MURAT).
une dot de 30.000F constituée par son père n'était pas versée lorsqu'elle décéda après un an de
mariage.
2° Marie Cécile Aline GUIOT-DESVARENNES (1817-1909)
Née à Angoulême le 28 octobre 1817, elle épousa le 24 Novembre 1840 à Angoulême, Daniel
Joseph Léon BIROT-BREUILH, avocat à Barbezieux, né à Brie sous Chalais le 20 Juillet
1814 de Joseph BIROT-BREUILH, propriétaire, et de Thérèse BUFFETEAU. Témoins :
Denis Gaspard Léon LAVAUR, 36 ans, Procureur du Roi à Jonzac, Jacques G.D. 50 ans,
Maire de Fléac, Auguste
GUIET, 31 ans, docteur en médecine et Maire de Chalais, Casimir DESMONTIS 29 ans,
notaire à Barbezieux. Elle eut en dot 30.000L dont 10.000L perdus dans les débuts du mariage
par suite de mauvais placements dans une maison de commerce de fers à Angoulême. Son
mari en 1840 dut s'acheter un remplacant en prévision de la guerre estimée imminente, coût
1.800H. Il vendit ensuite la. métairie de Chez Boivin en Châtignac 28.000F. M.Cécile Aline
est décédée au Rocher en Juillet 1909 et a été inhumée à Brie. De cette union sont nés :
1. Guilhelmine Marie Thérèse Elisabeth BIROT-BREUILH (1842-1921)
en famille Solange, née à Barbezieux le 02 02 1842, décédée à Bordeaux le 29 10 1921, ayant
épousé Jean Noël Léon Alcide MARCHADIER, dont elle eut deux fils :
- Léon MARCHADIER conservateur de hypothèques (ép. Marie DELOL en 1900, dont 5
enfants),
- André MARCHADIER magistrat (ép. Valérie MOURLON en 1911, dont 4 enfants).
2. Daniel Marie Elie Ferdinand BIROT-BREUILH (1845-1916)
Né à Barbezieux en Avril 1845, décédé Chez Sureau commune de St Félix le 17 07 1916.
Magistrat Conseiller à la Cour de Cassation, il avait épousé Marguerite RIBEREAU dont il
eut 4 enfants :
- Madeleine, Mme Henry SAUVAGE (dont 3 enfants),
- Hélène, Mme Paul CHEYRADE,
- Emma, Mme Louis de MASGONTIER (dont 2 enfants),
- Henriette, Mme Albert SIGNAC (dont 3 enfants).
Sur la descendance de M.Cécile Aline DESVARENNES cf annexes.
3° Guillaume Ernest GUIOT-DESVARENNES (1819- ) +s.p.
4° Eghiste GUIOT-DESVARENNES, qui suit.
5° N...(fille) GUIOT-DESVARENNES, mort-née en 1824.
6° Emmanuel Louis Léon GUIOT-DESVARENNES (1830- ).
IV° - Eghiste GUIOT-DESVARENNES (1819-1871)
Né à Angoulême le 23 Septembre 1820. Receveur des Postes à Paris, avenue de l‘Opéra. Il
épousa à Paris N... décédée en 1908, dont un fils qui suit :
V° - Victor GUIOT-DESVARENNES (1859- )
Fonctionnaire au ministère des Finances, retraité en 1912 apres 35 ans de services, puis
secrétaire de Mr GAUTHIER de CLAGNY député de Versailles pendant 17 ans. Il avait
épousé N... MEDINA née en 1859 décédée en Mars 1912. Ils demeuraient à Garches, villa "la
Castellane". Trois enfants :
1° Henri GUIOT-DESVARENNES né en 1886. commerce à Lyon.
2° Marie GUIOT-DESVARENNES née en 1889 épousa André PARIS, Pharmacien de le
Classe, ancien interne des Hôpitaux de Paris, à Garches le 10 01 1914, d'où Jean PARIS né en
Janvier 1915.
3° Yvonne GUIOT-DESVARENNES °1891, ép. 03 12 1913 à Garches, N... TRION
ingénieur agronome à Treteau (03) Lieutenant décédé en 1914. D'où Mauricette TRION née
le .. 12 1914.
GUIOT-DESVARENNES : noms isolés
Outre Catherine et François cités p. 2 in medio, j'ajoute:
Jean Pierre GUIOT-DESVARENNES fils de Denis et de Rosa Jeanne BOUCHET, marchand
à Angoulême; il épousa Marie Marguerite fille de N... CANTIN (mort avant 1796) et de
Michèle CAILLAUD. Dont deux enfants:
Catherine Marie Marguerite GUIOT-DESVARENNES née à Angoulème, Section des Sans
Culottes le 2 Thermidor 1796. Témoins : Francois GUIOT-DESVARENNES marchand à
Angoulême et Michèle CAILLAUD veuve CANTIN agriculteur à Angoulême.
Michèle Marie GUIOT-DESVARENNES née à Angoulême le 2 Thermidor An IV, témoins
Francois GUIOT-DESVARENNES marchand à Angoulême et Michèle CAILLAUD veuve
CANTIN agriculteur à Angoulême.
Marie GUIOT-DESVARENNES fille de Denis et de Rosa Jeanne BOUCHET, née en 1755,
tailleuse d'habits à Angoulême, décédée à Angoulême le 15 Nivôse an X à 45 ans.
ROUAUD, ROUHAUD
François ROUHAUD, Conseiller puis Maire d'Angouléme en 1538, Conseiller jusqu'en 1544;
Avocat au Présidial. +1546 (VIGIER de LA PILE "Histoire de l'Angoumois" p.88 V°
ROUHAUD).
Les ROUHAUD sieurs du Perrou (TESSERON "La Charente/LouisXIV).
Pierre ROUAUD ler Sous Préfet de Cognac (Abbé COUSIN"Cognac.")
Pierre Michel ROUAUD aumônier auxiliaire de l'Hôpital général d'Angoulême."Nous devons
à l'obligeance de sa petite nièce, Mlle GUIOT-DESVARENNES (Emma) les lettres où ce
digne confesseur de la Foi raconte son voyage (d'exil) à son frère aîné, Mr Emmanuel
ROUAUD négociant près l'ancienne halle, le chef de famille" (Abbé BLANCHET"Le clergé
Charentais sous la Révolution"p.206 qui cite cette correspondance).
Dans un oratoire secret érigé en 1795,"L'an 1795, le 7 du mois d'Août a été baptisé sous
condition Marie née le 30 07 1794 fille légitime de Mr Emmanuel ROUAUD marchand
drapier rue de Genève, et de Catherine ROY. Elle a eu pour parrain le sieur François
MESLIER, Procureur, oncle maternel par alliance, et marraine Dlle Marie ROUAUD tante
maternelle. Le baptème fait par Francois FAUCONNIER curé de Mainzac en présence de M
GODINAUD frères soussignés, à l'issue de la messe qui s'est dite dans une chapelle dressée
dans la maison de Mme PECHILLON veuve"(BLANCHET op. Cit,).
REZE
Claude REZE imprimeur à Angoulême en 1635 (TESSERON"La charente sous Louis XIII
p.130).
Pierre REZE ancien chantre de la Cathédrale âgé de 77 ans vers 1791 a commencé à chanter
en 1736, demande une pension de 200£ au Directoire (BLANCHET op-cit. p.111).
GUIOT-DESVARENNES
P.180 : Charentais habitant la Guadeloupe. Avril 1783, Guillaume GAIRT-DERVARENNE
(GUIOT-DESVARENNES) 35 ans, né à Angoulême habite la Guadeloupe s'y rend en
compagnie d'un mulâtre.
La FILIERE à Hiersac
La. Filière, fief anobli par le fief de Boisbretaux qui en dépend. Appartenait à Alain de
NOGEREE Lieutenant de vaisseaux du roi (VIGIER de LA PILE op. cit. V° Hiersac).
Relais de Poste de L'Houmeau
Le 4 Avril l808. entre 8h et 9h, une berline encadrée d'une petite escorte arrive au relais de
poste de l'Houmeau. Les glaces se baissent et on reconnaît l'Empereur accompagné d'un seul
Grand Officier de son Palais. La halte ne dure que le temps nécessaire au relais des chevaux.
Le 31 Oct.1808, la berline impériale arrive au relais de l'Houmeau le Lundi à 10h30 du soir.
Dès son arrivée, l'Empereur descend de voiture et pénètre dans le relais. Seuls l'accompagnent
dans une salle du ler étage où on lui a préparé un repas, le Duc d'ABRANTES et deux autres
généraux. Le diner se poursuit jusqu'à minuit. L’Empereur prend alors la route de l'Espagne
en traversant une foule nombreuse venue l'acclamer. Le 21 Janvier 1809 revenant d'Espagne,
l'Empereur arrive au relais de l'Houmeau le Samedi vers 3h de l'après midi, juste le temps de
changer les chevaux.
L'ancien cadastre permet de situer le relais au 147-149 de la Rue de Paris. Nombreuses
fenêtres sur la façade, crochets pour les chevaux dans le mur. La grande salle commune où on
entrait tout d'abord a été scindée en plusieurs pièces. La salle du ler étage où l'Empereur dîna
est intacte. Selon la tradition rapportée par les actuels propriétaires, Napoléon avait séjourné
dans cette pièce précédée d'une anti-chambre, salle spacieuse éclairée par deux fenêtres sur la
Rue de Paris. Ce relais à l'époque du passage de Napoléon était tenu par Charles Philippe
BOUSSIRON dont la famille exerçait les mêmes fonctions depuis 1778 (REIBLE op. cit. pp.
61 à 66).
DEREIX des FOSSES
"Dans les premières années du XVIe s. une forge importante avait été établie au village de
Planchemesnier par Vincent HASTELET éc. sgr de Limérac. Cette forge fut pendant plus
d'un siècle l'une des plus florissantes de l'Angoumois. Au commencement du XVIIIe s. elle
devint la propriété de Pierre DEREIX sieur des Fossés qui l'exploita jusqu’à sa mort survenue
vers 1762. Le fils de ce dernier criblé de dettes, Jacques DEREIX, ne put en continuer
l'exploitation"(MARTIN-BUCHEY).
"Jacques DEREIX, beau cavalier, cou tordu par les rhumatismes, possédait le fief de
Planchemenier Veuf de bonne heure avec une fille en bas âge de douze ans, Marie, qu'il maria
à quinze ans à Guillaume G.D. pour ne pas la laisser aux mains des domestiques. C'était une
enfant que son mari, plus âgé qu'elle de vingt ans gâtait beaucoup. Il la surnommait Folette.
DEREIX, son père, alla plusieurs fois aux eaux des Pyrénées soigner ses rhumatismes et
chaque voyage lui coûtait environ 1500£; il voyageait en voiture. Il reçut mal un jour, un
inspecteur des forges venu pour vérifier les travaux. Prétendant qu'il était en nombreuse
compagnie, il n‘avait pas le temps de s'occuper de ce monsieur. Ce dernier se plaignit et les
forges furent supprimées et transférées à Ruelle. Il était riche, il avait jusqu'à 82000£ en
portefeuille, paraît-il, plus la propriété dont sa fille disait avoir refusé (130.000E), mais il
avait engagé un procès pour déshériter celle-ci, à l'instigation de PINTAUD de
Larochefoucauld" (tradition rapportée par Aline GUIOT-DESVARENNES et Solange
BIROT-BREUILH). Pour plus amples renseignements, se reporter aux notes généalogiques
sur la famille DEREIX d'Angoumois.
BIROT-BREUILH
Deux alliances BIROT-BREUILH se retrouvent dans la descendance de Guillaume GUIOTDESVARENNES : sa petite fille M.Cécile Aline, épouse de Léon BIROT-BREUILH, et son
arrière petit fils Georges BAZIN, époux de Rachel BIROT-BREUILH.
Extrait des notes sur la famille BIROT-BREUILH :
Joseph Léonard BIROT-BREUILH, fils de Jacques et de Marie Suzanne de LAFAYE, né à
Breuilh en Mars 1770, mort le 9 Septembre 1840, propriétaire, maire de Brie Sous Chalais à
la suite de son père, eut de Hermine Thérèse BUFFETEAU (16 Mai 1813X) deux enfants :
- Jean Hégésippe BIROT-BREUILH (1821-1899) propriétaire à Breuil maire de Brie, chef de
Bataillon de la Garde Nationale de Chalais, qui épousa en 1848 Marguerite Ernestine de
RABAINE
fille de Simon Pierre Charles avocat et greffier à Brossac, et de Marie Jeanne Geneviève
RIBEREAU dont il eut une fille, Rachel Thérèse Charlotte Léontine Marguerite BIROTBREUILH
née à Breuilh (15 06 1849-31 03 1918); cette dernière épousa le 28 04 1867 Louis Paul
Georges BAZIN, propriétaire, né à Angoulême, fils de Paul Baptiste négociant à Paris et de
Marguerite Adélaïde REZE (+23 09 1859 Angoulème)(le père est décédé à Paris le 11 11
1878). Georges BAZIN est décédé le 22 12 1899. Ils avaient acquis le domaine de Chez
Deschamps à Sérignac (61.650H). De leur union, une fille, Marie BAZIN décédée
adolescente en 1912.
- Daniel Joseph Léon BIROT-BREUILH (1814-1882), licencié en droit à Paris en 1838,
avocat puis juge à Barbezieux, Conseiller d’Arrondissement à Angoulème en 1861, juge à
Angoulême ( Vice Président du Tribunal civil de Bordeaux, Conseiller à la Cour à Bordeaux,
Chev. LH). Il avait épousé en 1840 Marie Cécile Aline GUIOT-DESVARENNES. De cette
union sont issus:
1° Marie Thérèse Elisabeth Guilhelmine, en famille Solange, née le O2 O2 1842 à
Barbezieux, +1921. Elle avait épousé Jean Noël Léon Alcide MARCHADIER (1837-1915)
Receveur de
l'Enregistrement, fils de Noël Léon (1806-1871) propriétaire à St Amant de Boixe, et de
Marie Eulalie AMIAUD. Deux enfants:
Jean Noël Léon MARCHADIER (1870-1956) Conservateur des Hypoth. X 1900 Marie
DELOL f. de Maximin, magistrat, et de Blanche DUBUSSON, dont 5 enfants : Jean (19011942), Odette (1904-1932), Jacques (°1905 X1949 Claude DUCASSE dont 3 enf.), Odile
(°1908 X1936 Dr André PIC dont 8 enf.), Michel (°1910 X1938 Yvonne LASSEE dont 6
enf,).
Jean Guillaume Albin André MARCHADIER (1879-1940) Dr en droit, magistrat Chev. LH,
X 1911 Valérie MOURLON f. de Camille et de N... GOGUYER-LALANDE, dont 4 enfants :
Maurice (°1914), Francois (°1919 X1949 Marie José FALLOTIN dont 8 enf.), Solange
(°1921 X1941 Charles Emile GUINNEPAIN dont 6 enf.), Thérèse (°1924).
2° Daniel Marie Elie Ferdinand BIROT-BREUILH (°1845) magistrat conseiller hon. à la
Cour de Cassation, Off. LH. Il épousa en 1872 Marie Marguerite RIBEREAU (1848-1926) f.
du Dr Félix
RIBEREAU et de Aurélie TESNIERE, dont quatre filles :
- Madeleine BIROT-BREUILH (1873-1954) X1893 à Bordeaux Henry SAUVAGE, Prop.
dmt aux Bois en Montmoreau +1909, dont 3 enf.: Jean SAUVAGE (1893-1918) Croix de
Guerre,
- Marguerite SAUVAGE (°1897) X1917 Raymond VALAT dont 2 enf. (Madeleine °1919
ép.11
1943 Pierre SALOMé dont 2 enf., Anne °1922 ép. Louis AUBRIOT dont 4 enfants), Pierre
SAUVAGE °l902 X1924 Isabelle de GERARD de LAFUTE (f. d'Alexandre, petite f. de Jean
Raoul et de Rogine RIBEREAU), dont un fils Jean SAUVAGE °l925 dt postérité.
- Hélène BIROT-BREUILH (°1874) X1907 à Bordeaux Paul CHEYRADE magistrat, fils de
Pierre Alphonse et petite fille de Pauline Gabrielle de BELHADE-TAUDIAS, sans postérité.
- Emma BIROT-BREUILH (1877-1954) X1900 Louis HUGON de
MASGONTIER°1874+1954 prop. dmt à la Vallade en St Aulaye, fils de Albert (1848-1921)
et de Marie Louise VIAULT, dont
deux enfants : Marguerite °1901 X1920 Marcel JAUBERT °1898+1979 (dont : Pierre
JAUBERT °1921 dont 2 enf., Michel JAUBERT °1924+1925, Jean JAUBERT °1927+1945);
et Robert de MASGONTIER °1904 X1930 à Ribérac Elisabeth LEONARDON (°1907+) dont
3 enfants (Marie Germaine Colette °1931+1939, Bernadette °1935, Jacques °1941).
- Henriette BIROT-BREUILH (1879-1952) X1904 à Bordeaux, Albert SIGNAC, prop. dmt
au château de la Mothe en St Privat-des-Prés (24), tué à l'ennemi en Flandres 05 04 1915 SLt
d'lnfanterie, Citation, Croix de Guerre. De cette union, trois enfants :
Marc SIGNAC (1905-1986), médecin, X1935 à Bordeaux Simone TABUTEAU, s.p.
Marie Madeleine SIGNAC (1907-1988) X1927 Etienne GERBAUD, prop. dmt à Beaulieu en
St Laurent de Belzagot, dont deux enfants : Marguerite, Mme CARCHEREUX (+), dont trois
enfants
(Bruno, Richard et Lionel). Alain GERBAUD médecin, X Jacqueline MURET, dont Edouard
(à La Rochelle).
Raymond SIGNAC (1910-1989), prop. à La Mothe, X1934 Jacqueline DUMAS, dont deux
enfants.
Pour plus amples renseignements, cf. notices sur les familles DEREIX, BIROT—BREUILH,
MARCHADIER, RIBEREAU ,...
"Ma grand'mère DESVARENNES née Marie DEREIX est morte au retour d'âge à 49 ans.
C’était une grande et forte femme, très brune, ayant peu de cheveux noirs, fort intelligente,
aimable mais
volontaire en diable. Elle avait vingt ans de moins que son mari et ini tempérament ardent.
Elle E1 eu sept enfants tous morts en bas âge, sauf les trois derniers dont ma mère, sa soeur,
Madame LAVAUR, et mon oncle Eghiste mort à 59 ans d'une congestion pulmonaire. Mon
grand. père DESVARENNES est mort à 68 ans d'une attaque d'apoplexie. Il était très
brun,robuste, bel homme, de taille moyenne, et, dans sa jeunesse, fort apprécié des dames. Il
s'était marhé à 35ans avec ma grand'mère qui en avait 15. Il a beaucoup souffert dans sa.
vieillesse de rhumatismes principalement à la tête. Ma grand'mère avait recu une instruction
solide chez une ancienne Carmélite, Mme de BOLOGNE, à Angoulême. Il n'y avait là que
quelques jeunes filles comme ma tante DESVARENNES (Marie ROUAUD), Mme MILET
de Barbezieux et quelques autres filles de bourgeois charentais dont les noms m'échappent.
Ma grand'mère n'a nourri aucun de ses enfants. Elle gardait le lit 3 mois après ses couches".
ABRANTES (d') 9. AMIAUD 10. AUBRIOT 11. BABINET DE RENCOGNE 1. BAZIN
4,5,10.
BEAU 1. BEAUCHET—FILLEAU 1. BELHADE—TAUDIAS (de) 11. BERNARD de
LUCHET 3. BERNIER 3,4. BIROT-BREUILH 3,5à7,10,11. BLANCHET 2,3,4,8. BOBIN 2.
BOISSONNADE 1,2. BOUCHET 8. BOUCHIER 4. BOURDAGE 1. BOURDAGE de
SIGOGNE(de) 1. BOUSSIRON 1,9. BOYER 6. BRESDON 2,3,4. BUFFETEAU 7,10.
CAILLAU 1. CAILLAUD 8. CANTIN 8. CARCHEREUX 11. CARDAILLAC (DELPERE
de) 5. CHEYRADE 7,11. COUSIN 8. COUVILLA 2,4. DAVAINE 4. DAVENNE 4. DELOL
7,10.
DELPERE V. CARDAILLAC DEREIX des FOSSES, de NANTEUIL et de CROGNAC
6,9,l1.
PAULTIER 6. DESBORDES 4. DESMONTIS 1,3. DESVARENNES, DEVARENNES 1,3.
DUBOIS 1,2,4. DUBUSSON 6,10. DUCASSE 10. DUMAS 11. DUREVY 4. EGRIAUD 5.
ENGRAND 5. ESCLAFER 5. FALLOTIN 10. FAUCONNIER 8. FONT-REAULX (de) 6.
FERRET (de) 6. FLEURY 6. GAUTHIER de CLAGNY 7. GAUVRY 2. GERARD de
LAFUTE (de) 11.GODINAUD 8. GERBAUD 11. GOGUYER—LALANDE 10. GOYS de
MEZEYRAC (de) 5. GUIET 7. GUINNEPAIN 10. HASTELET 9. HUET 4. JAUBERT 11.
JEHEU 6. LABONNE 4.
LADMIRAL 3. LAFAYE (de) 10. LASSEE 10. LAVAUR 6,7. LEFRAISE 4.
LEONARDON 11.
MACHENAUD 4. MARCHADIER 1,3,5,7,10,11. MARTIN-BUCHEY 9. MASGONTIER
(HUGON de) MEDINA 7. MESLIER 4,8. MOLINIER de LACAN 6. MONDON 2. MONTREFET 5. MOURLON 7,10. MURAT 6. MURET 11. NOGEREE (de) 9. PARIS 7.
PINTAUD 9.
PECHILLON 8. PROUSSET 4. RABAINE (de) 5,10. REIBLE 1,6,9. REVAT 5. REZE
4,8,10.
RIBEREAU 7,10,11. ROBIN 2. ROUAUD, ROUHAUD 4,8. ROUDY 1. ROY 4,8. SALLEE
4.
SALOME 11. SAUVAGE 7,11. SIGNAC 3,7,11. TABUTEAU 11. TESNIERE 10.
TESSERON 8.
TRION 7. VALAT 11. VERGENNES (de) 2. VIAULT 11. VIGIER de LA PILE 8,9.
GUIOT-DESVARENNE
Notice à vérifier
Angoumois 18e et 19e siècles
Guadeloupe 18e siècle
GUIOT-DESVARENNE ou de VARENNES « d'argent à un chevron d'azur accompagné en
pointe d'un lion couronné d'or, au chef sur le tout d'azur au croissant d'or accosté de deux
étoiles du mesme »(communiqué par Brigitte ROUX, fille de Marie-José GUIOTDESVARENNE)
L'origine de cette famille reste difficile à établir : Le patronyme GUIOT ou GUYOT est
commun à de nombreuses familles de l'Ouest de la France. BEAUCHET-FILLEAU
(Dictionnaire des familles du Poitou) cite une nombreuse et ancienne famille de ce nom
répandue en Poitou Marche et Angoumois, dont plusieurs branches se sont établies aux XVIIe
et XVIIIe s. dans le nord de l'Angoumois.
Quant au suffixe DESVARENNE(S), nom de terre (varenne ou garenne), il est porté par
diverses familles qui n'ont aucun lien entre elles. Ce nom est cité au moins deux fois en
Angoumois :
- "Jacques ROUDY, fondé de pouvoirs de Ph. de BOURDAGE de SIGOGNE émigré,
emprunte 3300£ à la Dame de Renonville veuve de Mr DEVARENNE, en l'An XII, avec
garantie de l'Abbé CAILLAU curé de St Angeau"(Abbé BEAU "Histoire de Coulgens" T2
p.ll6).
- "Vers 1812, les DESVARENNES se substituèrent (à la Poste aux chevaux d'Angoulême) à
BOUSSIRON fils. Après 1842 les frères GUIOT-DESVARENNES figurent sur l'annuaire
statistique de la Charente. Ces DESVARENNES descendaient sans doute de N...
DESVARENNES écuyer châtelain en St Front en 1780"(REIBLE "Histoire de la Poste en
Angoumois" p.75, et BABINET de RENCOGNE "Rôle des vingtièmes de l'élection
d'Angoulême en l780" B.S.A.H.C. 1865 p.295).
En l'absence d'autre indice, le rattachement de la famille GUIOT-DESVARENNE dont il est
question ci-après, aux DESVARENNES de Saint-Front, reste une simple hypothèse.
FILIATION SUIVIE
I° - Jacques GUIOT-DESVARENNE (1715-1798)
Né vers 1715, il comparaît à l'assemblée primaire des marchands épiciers de la ville
d'Angoulême pour la rédaction d'un cahier de doléances et l'élection d'un délégué le 24
Février 1789 (BOISSONNADE "recueil des cahiers de doléances de la Sénéchaussée
d'Angoumois" p36).
Il est décédé à Angoulême en sa maison située Section de la Liberté le 2 Frimaire An VI
(1798) à l'âge de 83 ans. Il avait épousé Marie DUBOIS (parente de Louis DUBOIS époux de
Olive BOURDAGE?), dont il eut au moins quatre enfants :
- François GUIOT-DESVARENNE (1743-1820)
Né à Angoulême, il est décédé célibataire le 30 Juillet 1820 à l'âge de 77 ans. Négociant à
Angoulême, il est le correspondant de son frère Guillaume parti pour les Antilles.
- N...(fille) GUIOT-DESVARENNE
Associée au négoce de son frère Francois, décédée célibataire.
- Guillaume GUIOT-DESVARENNE (1746-1816), qui suit.
- N... (fils) GUIOT-DESVARENNE
Né à Angoulême, il part pour les Isles à la suite de difficultés avec la justice (fauxmonnayeur, Monsieur de VERGENNES étant ministre, dit-on). D'après la correspondance
(1815) de son frère avec ses gérants d'affaires, il aurait eu un fils dont on n'a jamais eu de
nouvelles, et il aurait, en
mourant, laissé ses biens (maison délabrée et meubles) à une femme de couleur libre.
Les deux sujets suivants, de la même génération, s'ils ne sont pas frères des précédents,
doivent en être cousins :
- Catherine GUIOT-DESVARENNE (1750-1817)
Née à Angoulême, elle épouse Charles BOBIN, chirurgien (ou ROBIN, présent à la réunion
des chirurgiens d'Angoulême pour la rédaction des cahiers de doléances en 1789 /
BOISSONNADE). Elle est décédée à Angoulême le 17 Décembre 1817 à l'âge de 67 ans.
- François GUIOT-DESVARENNE (1757-1801)
Né à Angoulême en 1757, marchand de faïence, dit aussi porcelainier à Limoges, décédé à
Angoulême Section du Centre (paroisse St André) le 28 Brumaire An IX. Il avait épousé
Marie GAUVRY (sur cette famille GAUVRY cf. Abbé MONDON "La baronnie de
Marthon").
II° - Guillaume GUIOT-DESVARENNE (1746-1816)
Né à Angoulême de Jacques, marchand, et de Marie DUBOIS, il y est décédé le 12 Mai 1816
à l'âge de 70 ans. Il part avec un frère à la Guadeloupe (sans doute après être passé par St
Domingue), où il s'établit comme négociant. Il aurait eu comme correspondant en France pour
son négoce, François, son frère, marchand épicier à Angoulême, et un autre frère porcelainier
à Limoges.
Il épousa à la Guadeloupe Françoise fille de N... BRESDON (BREDON) et de Françoise
COUVILLA, veuve de N.-. BLANCHET. Selon une tradition familiale, Francoise BRESDON
était fille d'un armateur de Nantes ; elle s'embarqua à Nantes avec ses parents et ses nombreux
frères et soeurs; le navire fit naufrage et elle seule fut sauvée (cependant, sa mère vivait
encore en 1785). Elle aurait été recueillie par un oncle Garde Côtes à la Guadeloupe. Elle
avait épousé en premières noces un Monsieur BLANCHET qui possédait des plantations à
Saint Domingue. De son premier mariage, elle aurait eu plusieurs enfants dont un périt
torturé, scié entre deux planches, lors de la révolte de Saint Domingue.
L'acte de mariage de Guillaume DESVARENNE avec Françoise BRESDON n'a pu être
retrouvé à St Francois (de Basse-Terre) paroisse où naquirent deux de leurs enfants (Pierre
Guillaume 1779, et M. F. Cécile 1780).
De retour en France peu après avoir réalisé une partie de leur fortune, les époux acquièrent le
fief de Lugeat paroisse de Fléac et le fief de la Filière paroisse de Hiersac, en Angoumois, où
ils s'établirent et où naquirent deux autres enfants.
Guillaume avait confié la gestion de ses biens et affaires à la Guadeloupe à un sieur
LADMIRAL propriétaire à la Basse-Terre qui fut remplacé dans la suite par le sieur
BERNARD de LUCHET notaire royal à la Basse-Terre, suivant procuration donnée par la
veuve GUIOT-DESVARENNES et ses enfants devant Me Pierre DUVAL notaire à
Angoulême le 17 Octobre 1816. Mr LADMIRAL rendit ses comptes depuis le dernier
règlement du 1er Messidor An X (1802) à Mr de LUCHET le 26 Juin 1818. Recettes :
83.242£, Dépenses : 72.963£ , Actif 10.297£. La correspondance échangée entre Guillaume et
ses mandataires, qui se trouve en 1924 aux mains d'Henriette BIROT-BREUILH
veuve d'Albert SIGNAC au Château de la Mothe en Saint Privat des Prés, Dordogne (suivant
notes Léon MARCHADIER), est intéressante et instructive. Mr LADMIRAL comme plus
tard Mr de LUCHET, s'excuse en très bon style et invoque tour à tour la difficulté et la lenteur
des communications, le blocus et l'Occupation anglaise, les révoltes des esclaves, les troubles
politiques, les ouragans, les fièvres, le désordre des archives, l'indolence des hommes
d'affaires pour liquider les successions dont Guillaume s'était rendu acquéreur, la situation
lamentable des habitants, la ruine du commerce, les exigences administratives, les difficultés
et le coût des réparations, etc. Les paiements quand ils sont faits, le sont en nature, c'est à dire
que le gérant achète sur place les produits coloniaux, café, etc., et les expédie en France à
Guillaume.
En 1828, les héritiers de celui-ci, lassés, envoient Monsieur BERNIER, leur fils et neveu,
pour se rendre compte sur place de la gestion de Mr de LUCHET et liquider la succession
d'un frère de Guillaume, frère dont le nom n'est jamais cité dans la correspondance; celui-ci ne
laissait rien qu'une maison délabrée et des meubles à une femme de couleur, libre. La maison
de Guillaume, en ruines, est vendue 10.000£ coloniales en 1828. Selon d'autres notes
(Philippe MARCHADIER) :
Guillaume avait un magasin de fers à, Angoulême; il épousa la veuve BLANCHET aux
Antilles, dont le mari avait été scié entre deux planches, laissant quatre enfants disparus
pendant l'insurrection. Il avait placé 300.000£, la moitié de sa fortune chez un banquier
d'Angoulême qui fit de mauvaises affaires.“ Mr DEBUCHET envoyé pour réaliser les
comptes a tout mangé ».
Ils semblent avoir abandonné La Filière et Le Lugeat sous la Révolution. Ils déclarent
demeurer à l'Isle d'Espagnac (moulin de Recoux) lors du mariage de leur fils PierreGuillaume en 1814.
Guillaume GUIOT-DESVARENNES mourut à Angoulême le 12 Mai 1816 à l'âge de 70 ans.
Francoise BRESDON mourut à la Filière (?). Ils avaient eu quatre enfants :
1 - Pierre Guillaume GUIOT-DESVARENNES (1779-1845) qui suit.
2 - Marie Francoise Cécile GUIOT-DESVARENNES (1780- )
Née à Basse-Terre le ler Décembre 1780, elle épouse à Angoulême le 7 Frimaire An XIII
(1815) à l'âge de 24 ans, Nicolas BERNIER chirurgien âgé de 30 ans, né à Nersac, de
Clément, agriculteur et de Marie SALLEE, demeurant à Mainfonds. Nicolas BERNIER était
médecin à la Poudrerie. Ils eurent deux enfants : un fils qui se tua de désespoir d'amour, une
fille qui épousa N... DUREVY, entrepreneur de roulage à Angoulême. Ces derniers eurent
une fille qui épousa N... artiste peintre.
3 - Jacques GUIOT-DESVARENNES (1785-1864)
Né à Hiersac le 13 Août 1785, parrain Jacques G.D. Aïeul, marraine Françoise COUVILLA
veuve BRESDON. Il était maire de Fléac. Il épousa Marie ROUAUD, née en 1794, décédée
le 5 Octobre 1879, inhumée à Bardines. Elle était née le 30 Juillet 1794 d'Emmanuel
ROUAUD, marchand drapier à Angoulême, rue de Genève, et de Catherine ROY; baptisée
sous condition le 7 Août 1795 dans un oratoire secret, parrain François MESLIER, oncle
maternel par alliance, marraine Marie ROUAUD tante paternelle. Marie avait un frère Pierre
Michel, aumônier auxiliaire de l'hôpital général d'Angoulême, proscrit en 1792, réfugié en
Italie (Cf. Abbé BLANCHET "Le clergé charentais sous la Révolution" pp.302s et 306s., suivant renseignements et correspondances
communiqués à l'auteur par Mlle Emma GUIOT-DESVARENNES).
Jacques est décédé à Angoulême le 22 Octobre 1864, âgé de 79 ans, inhumé à Bardines. De
son union avec Marie ROUAUD est issu un fils, Emmanuel GUIOT-DESVARENNES (18141885)
décédé en Amérique, ayant épousé Olympe DAVENNE (+1895), dont une fille, Emma
GUIOT-DESVARENNES (1843-1909) décédée célibataire.
4 - Marie Adélaïde Marguerite GUIOT-DESVARENNES (1788-1830)
Née à la Filière paroisse de Hiersac le 31 Mai 1788, parrain François G.D., marraine Marie
DUBOIS. Elle épouse à Angoulême le 6 Messidor An XIII (1815) à l'àge de 17 ans, Antoine
REZE,
âgé de 33 ans, né à Angoulême le 9 Décembre 1771, fils de Jacques REZE, marchand, et de
Rose LABONNE, demeurant à Angoulême. Elle est décédée à Angoulême le 22 Janvier 1830
âgée de 41 ans, inhumée à Bardines. Antoine REZE est décédé à Angoulême le 11 Avril
1842. Trois enfants :
l° Adélaïde Françoise REZE née à Angoulême le 29 06 1808, épousa Jean Jacques Louis
DAVAINE né à Beaugency (Loiret) le 3 Brumaire An VII, fils de Jean Jacques, marchand, et
de Marie Magdelaine Agnès BOUCHIER (épouse en secondes noces de Francois
PROUSSET). Mariage du 25 Nov. 1828, pas de contrat.
2° N...(fille) REZE, épouse de Mr N... MACHENAUD, dont un fils, Edmond
MACHENAUD, Directeur d'Assurances et négociant en eaux-de-vie, qui épousa N...
DESBORDES (famille de négociants Bordelais), dont deux fils, Georges MACHENAUD,
journaliste, et N... MACHENAUD qui épousa à Bordeaux N... LEFRAISE.
3° Marguerite Adélaïde REZE, née à Angoulême le 11 Mars 1813, épouse Pierre Baptiste
BAZIN, marchand, 32 ans, né à l'Aigle (Orne) le 20 Ventôse An XII, demeurant à Paris, fils
de Charles Michel Nicolas et de Catherine Monique HUET- Mariage du 26 Mai 1836 à
Angoulême, sans contrat. Dont deux enfants :
1° Georges BAZIN épousa Rachel BIROT-BREUILH, fille de Hégésippe, propriétaire à
Breuilh, Maire de Brie-sous-Chalais, et de Marie Marguerite Ernestine de RABAINE.
Demeurant "ChezDeschamps" commune de Sérignac où Georges est décédé en Décembre 1899, ils ont eu 8
enfants, tous morts en bas âge, dont Jeanne (1876-1876) et Marie (1877-1889).
2° Isabelle BAZIN épouse en 187? Charles MONT-REFET officier, dont trois enfants :
- Marie Antoinette MONT-REFET née en 187?, décédée le ler Avril 1936 à Angoulême,
épouse à La Roche-sur-Yon en Juillet 1895, le Baron DEL PERE de CARDAILLAC de
SAINT-PAUL, dont:
Marguerite de CARDAILLAC décédée célibataire en 1934 dans les Landes, Marie Madeleine
de CARDAILLAC, célibataire, Jean de CARDAILLAC, commissaire de bord aux Chargeurs
Réunis,
mort en Décembre 1936.
- Pierre MONT-REFET né en 1879 , décédé à Bidart en 1949. Médecin à Paris, épouse N... ,
dont :
4. Christiane MONT-REFET née en 1914, épouse de N... REVAT,
5. Jean MONT-REFFET né en 1921,
6. Jacqueline MONT-REFET née en 1924.
- Renée MONT-REFET, épouse de N. de GOYS de MEZEYRAC, dont deux enfants :
3. une fille, N... de GOYS mariée à N... ingénieur dont 6 enfants;
4. un fils, N... de GOYS, dans l'Aviation.
III° - Pierre Guillaume GUIOT-DESVARENNE (1779-1845)
Né à la Basse-Terre (Guadeloupe) paroisse de Saint François le 30 septembre 1779, décédé à
Angoulême, rue de Paris, le 22 Août 1845, âgé de 65 ans. Le décès est déclaré par son
gendre : « Daniel-Joseph-Léon BIROT-BREUILH, avocat, âgé de 31 ans, demeurant à
Barbezieux ».
Selon sa fille, Aline, il s'était beaucoup amusé dans sa jeunesse. D'un caractère doux, il était
rhumatisant; il est mort d'apoplexie. Il mangeait beaucoup et soignait ses rhumatismes à la
tête par des saisons à Barèges. Il souffrait de douleurs très violentes. Il est mort avec toutes
ses dents! Sa femme, Marie-Zoé, est morte à 49 ans au. retour d'âge, après un an de maladie.
Femme grande et forte, très brune, d'un esprit vif et original, elle eut 7 enfants avec difficulté
(fers nécessaires à l'accouchement, elle restait 3 mois au lit après ses couches; elle eut 4
enfants morts en bas âge). C'était une femme très dépensière; elle dépensa beaucoup après la
mort de son mari. Ce dernier aimait monter à cheval; à la suite d'une chute de cheval, il eut
une blessure au pied qui entraîna une tumeur, une hémorragie et la mort; Mr EGRIAUD
(médecin?) voulait opérer mais cela ne se fit pas.
Pierre Guillaume avait acquis de moitié avec son frère Jacques le brevet de Maître de la Poste
aux chevaux d'Angoulême. Ledit brevet était estimé avec la maison et les chevaux en 1840,
80.000F. L'établissement était situé au N°147 de la Rue de Paris, au faubourg de L'Houmeau;
les lieux appartenaient en 1928 à Mr ENGRAND négociant en eaux-de-vie, qui fit faire la
visite de ceux-ci à Léon MARCHADIER. L'immeuble est passé par succession à la famille
ESCLAFER puis vendue
vers 1975 à un promoteur immobilier. L'établissement qui tenait 80 chevaux dans ses écuries,
comportait un corps de logis ancien qui reçut la visite de Napoléon ler (REIBLE op.cit.).
Pierre Guillaume avait épousé à Sers le 17 août 1814, Marie Zoé DEREIX âgée de seize ans,
née à Sers le 27 Brumaire An VII (18 novembre 1798), fille de Jacques DEREIX sieur des
FOSSES (La Rochefoucauld 1756-Planchemesnier1837), demeurant à Planchemesnier, et de
Anne JEHEU (Angoulême 1756- Planchemesnier 1809). Témoins au mariage : Jacques
GUIOT-DESVARENNE, maître de Postes à l'Houmeau, et trois cultivateurs de
Planchemesnier. Par contrat, le père laissait à sa fille la jouissance du, domaine de Barbayou,
commune de Rougnac, soit 20.000F (qui appartenait au XVIIIe à la famille FERRET,
verriers; cf généal. DUBUSSON).
Marie-Zoé, décédée le 21 novembre 1848 à Angoulême, rue de Paris à 6H du soir, fut
inhumée dans la propriété de Planchemesnier (il restait encore une sépulture dans le jardin
vers 1970). Peu après, ce domaine fut vendu 100.000F et le mobilier 6.000F.
Pierre Guillaume GUIOT-DESVARENNES est décédé à Angoulême rue de Paris le 22 Août
1845 âgé de 65 ans (témoins: Daniel Joseph BIROT-BREUILH, avocat, son gendre).
Déclarations de succession à Angoulême et à Lavalette des 18 et 19 Mai 1849.
Pierre Guillaume et Marie Zoé ont eu au moins 6 enfants :
1° Françoise Caroline GUIOT-DESVARENNES (1815-1899)
En famille Azoline, née à Angoulême le 19/20 septembre 1815, elle épouse le 11 Août 1834 à
Angoulême, Denis Gaspard Léon LAVAUR, procureur du Roi à Jonzac, né le 15 Nivôse An
XI (16.01.1803) à Villefranche-de-Belvès (Dordogne), fils de Guillaume LAVAUR, en son
vivant Président de la Cour Royale de l'Ile Bourbon (décédé à Etampes le 11 janvier 1828), et
de feue Dame Marie Magdeleine Jeanne Antoinette MOLINIER de LACAN (décédée à Sarlat
le 28 février 1818), demeurant en leur vivant à Sarlat.
Témoins: Mathieu FLEURY, 38 ans, Sous-Préfet de Jonzac, Gaspard LAVAUR 24 ans,
avocat demeurant à Villeneuve près Sarlat, frère de l'époux, Jacques GUIOT-DESVARENNE
propriétaire demeurant à Angoulême, 45 ans, oncle paternel de l'épouse, et Elie FLORAND
de FONTEREAU, Lieutenant colonel en retraite, 60 ans, cousin de l'épouse, demeurant à
Angoulême.
Le contrat de mariage du 1er juillet 1834 est reçu Boucheron-Seguin notaire à Sers.
Léon LAVAUR fut magistrat à St Jean d'Angély, Fontenay, Jonzac décédé Président de
chambre à la Cour d'Appel de Poitiers, Chevalier de l'ordre impérial de la Légion d'honneur. Il
décède le 21/22 août 1865 à Poitiers.Léon LAVAUR avait un frère aussi Conseiller à la Cour
d'Appel de Bordeaux et une soeur Receveur des Postes aux Sables d'Olonne qu'il fit marier
avec un officier en retraite.
Azoline ayant été interdite et internée à Charenton vers 1845, Me BOYER notaire à Poitiers
fit l'inventaire de succession.
De cette union naissent deux filles :
− Marie-Guilhelmine-Louise LAVAUR (1835-1860), ci-après.
− Marie-Gabrielle LAVAUR, née à Poitiers le 15.09.1843, elle décède le 20 février
1845 chez M. DESVARENNE rue de Paris à Angoulême.
- Marie-Guilhelmine-Louise LAVAUR naît le 20 juin 1835 à Jonzac, décède le épouse de
N... MURAT, officier (BONAFOUS-MURAT).
une dot de 30.000F constituée par son père n'était pas versée lorsqu'elle décéda après un an de
mariage.
2° Marie Cécile Aline GUIOT-DESVARENNES (1817-1909)
Née à Angoulême le 28 octobre 1817, elle épousa le 24 Novembre 1840 à Angoulême, Daniel
Joseph Léon BIROT-BREUILH, avocat à Barbezieux, né à Brie sous Chalais le 20 Juillet
1814 de Joseph BIROT-BREUILH, propriétaire, et de Thérèse BUFFETEAU. Témoins :
Denis Gaspard Léon LAVAUR, 36 ans, Procureur du Roi à Jonzac, Jacques G.D. 50 ans,
Maire de Fléac, Auguste
GUIET, 31 ans, docteur en médecine et Maire de Chalais, Casimir DESMONTIS 29 ans,
notaire à Barbezieux. Elle eut en dot 30.000L dont 10.000L perdus dans les débuts du mariage
par suite de mauvais placements dans une maison de commerce de fers à Angoulême. Son
mari en 1840 dut s'acheter un remplacant en prévision de la guerre estimée imminente, coût
1.800H. Il vendit ensuite la. métairie de Chez Boivin en Châtignac 28.000F. M.Cécile Aline
est décédée au Rocher en Juillet 1909 et a été inhumée à Brie. De cette union sont nés :
1. Guilhelmine Marie Thérèse Elisabeth BIROT-BREUILH (1842-1921)
en famille Solange, née à Barbezieux le 02 02 1842, décédée à Bordeaux le 29 10 1921, ayant
épousé Jean Noël Léon Alcide MARCHADIER, dont elle eut deux fils :
- Léon MARCHADIER conservateur de hypothèques (ép. Marie DELOL en 1900, dont 5
enfants),
- André MARCHADIER magistrat (ép. Valérie MOURLON en 1911, dont 4 enfants).
2. Daniel Marie Elie Ferdinand BIROT-BREUILH (1845-1916)
Né à Barbezieux en Avril 1845, décédé Chez Sureau commune de St Félix le 17 07 1916.
Magistrat Conseiller à la Cour de Cassation, il avait épousé Marguerite RIBEREAU dont il
eut 4 enfants :
- Madeleine, Mme Henry SAUVAGE (dont 3 enfants),
- Hélène, Mme Paul CHEYRADE,
- Emma, Mme Louis de MASGONTIER (dont 2 enfants),
- Henriette, Mme Albert SIGNAC (dont 3 enfants).
Sur la descendance de M.Cécile Aline DESVARENNES cf annexes.
3° Guillaume Ernest GUIOT-DESVARENNES (1819- ) +s.p.
4° Eghiste GUIOT-DESVARENNES, qui suit.
5° N...(fille) GUIOT-DESVARENNES, mort-née en 1824.
6° Emmanuel Louis Léon GUIOT-DESVARENNES (1830- ).
IV° - Eghiste GUIOT-DESVARENNES (1819-1871)
Né à Angoulême le 23 Septembre 1820. Receveur des Postes à Paris, avenue de l‘Opéra. Il
épousa à Paris N... décédée en 1908, dont un fils qui suit :
V° - Victor GUIOT-DESVARENNES (1859- )
Fonctionnaire au ministère des Finances, retraité en 1912 apres 35 ans de services, puis
secrétaire de Mr GAUTHIER de CLAGNY député de Versailles pendant 17 ans. Il avait
épousé N... MEDINA née en 1859 décédée en Mars 1912. Ils demeuraient à Garches, villa "la
Castellane". Trois enfants :
1° Henri GUIOT-DESVARENNES né en 1886. commerce à Lyon.
2° Marie GUIOT-DESVARENNES née en 1889 épousa André PARIS, Pharmacien de le
Classe, ancien interne des Hôpitaux de Paris, à Garches le 10 01 1914, d'où Jean PARIS né en
Janvier 1915.
3° Yvonne GUIOT-DESVARENNES °1891, ép. 03 12 1913 à Garches, N... TRION
ingénieur agronome à Treteau (03) Lieutenant décédé en 1914. D'où Mauricette TRION née
le .. 12 1914.
GUIOT-DESVARENNES : noms isolés
Outre Catherine et François cités p. 2 in medio, j'ajoute:
Jean Pierre GUIOT-DESVARENNES fils de Denis et de Rosa Jeanne BOUCHET, marchand
à Angoulême; il épousa Marie Marguerite fille de N... CANTIN (mort avant 1796) et de
Michèle CAILLAUD. Dont deux enfants:
Catherine Marie Marguerite GUIOT-DESVARENNES née à Angoulème, Section des Sans
Culottes le 2 Thermidor 1796. Témoins : Francois GUIOT-DESVARENNES marchand à
Angoulême et Michèle CAILLAUD veuve CANTIN agriculteur à Angoulême.
Michèle Marie GUIOT-DESVARENNES née à Angoulême le 2 Thermidor An IV, témoins
Francois GUIOT-DESVARENNES marchand à Angoulême et Michèle CAILLAUD veuve
CANTIN agriculteur à Angoulême.
Marie GUIOT-DESVARENNES fille de Denis et de Rosa Jeanne BOUCHET, née en 1755,
tailleuse d'habits à Angoulême, décédée à Angoulême le 15 Nivôse an X à 45 ans.
GUIOT-DESVARENNES
P.180 : Charentais habitant la Guadeloupe. Avril 1783, Guillaume GAIRT-DERVARENNE
(GUIOT-DESVARENNES) 35 ans, né à Angoulême habite la Guadeloupe s'y rend en
compagnie d'un mulâtre.
La FILIERE à Hiersac
La. Filière, fief anobli par le fief de Boisbretaux qui en dépend. Appartenait à Alain de
NOGEREE Lieutenant de vaisseaux du roi (VIGIER de LA PILE op. cit. V° Hiersac).
Relais de Poste de L'Houmeau
Le 4 Avril l808. entre 8h et 9h, une berline encadrée d'une petite escorte arrive au relais de
poste de l'Houmeau. Les glaces se baissent et on reconnaît l'Empereur accompagné d'un seul
Grand Officier de son Palais. La halte ne dure que le temps nécessaire au relais des chevaux.
Le 31 Oct.1808, la berline impériale arrive au relais de l'Houmeau le Lundi à 10h30 du soir.
Dès son arrivée, l'Empereur descend de voiture et pénètre dans le relais. Seuls l'accompagnent
dans une salle du ler étage où on lui a préparé un repas, le Duc d'ABRANTES et deux autres
généraux. Le diner se poursuit jusqu'à minuit. L’Empereur prend alors la route de l'Espagne
en traversant une foule nombreuse venue l'acclamer. Le 21 Janvier 1809 revenant d'Espagne,
l'Empereur arrive au relais de l'Houmeau le Samedi vers 3h de l'après midi, juste le temps de
changer les chevaux.
L'ancien cadastre permet de situer le relais au 147-149 de la Rue de Paris. Nombreuses
fenêtres sur la façade, crochets pour les chevaux dans le mur. La grande salle commune où on
entrait tout d'abord a été scindée en plusieurs pièces. La salle du ler étage où l'Empereur dîna
est intacte. Selon la tradition rapportée par les actuels propriétaires, Napoléon avait séjourné
dans cette pièce précédée d'une anti-chambre, salle spacieuse éclairée par deux fenêtres sur la
Rue de Paris. Ce relais à l'époque du passage de Napoléon était tenu par Charles Philippe
BOUSSIRON dont la famille exerçait les mêmes fonctions depuis 1778 (REIBLE op. cit. pp.
61 à 66).
BIROT-BREUILH
Deux alliances BIROT-BREUILH se retrouvent dans la descendance de Guillaume GUIOTDESVARENNES : sa petite fille M.Cécile Aline, épouse de Léon BIROT-BREUILH, et son
arrière petit fils Georges BAZIN, époux de Rachel BIROT-BREUILH.
Extrait des notes sur la famille BIROT-BREUILH :
Joseph Léonard BIROT-BREUILH, fils de Jacques et de Marie Suzanne de LAFAYE, né à
Breuilh en Mars 1770, mort le 9 Septembre 1840, propriétaire, maire de Brie Sous Chalais à
la suite de son père, eut de Hermine Thérèse BUFFETEAU (16 Mai 1813X) deux enfants :
- Jean Hégésippe BIROT-BREUILH (1821-1899) propriétaire à Breuil maire de Brie, chef de
Bataillon de la Garde Nationale de Chalais, qui épousa en 1848 Marguerite Ernestine de
RABAINE
fille de Simon Pierre Charles avocat et greffier à Brossac, et de Marie Jeanne Geneviève
RIBEREAU dont il eut une fille, Rachel Thérèse Charlotte Léontine Marguerite BIROTBREUILH
née à Breuilh (15 06 1849-31 03 1918); cette dernière épousa le 28 04 1867 Louis Paul
Georges BAZIN, propriétaire, né à Angoulême, fils de Paul Baptiste négociant à Paris et de
Marguerite Adélaïde REZE (+23 09 1859 Angoulème)(le père est décédé à Paris le 11 11
1878). Georges BAZIN est décédé le 22 12 1899. Ils avaient acquis le domaine de Chez
Deschamps à Sérignac (61.650H). De leur union, une fille, Marie BAZIN décédée
adolescente en 1912.
- Daniel Joseph Léon BIROT-BREUILH (1814-1882), licencié en droit à Paris en 1838,
avocat puis juge à Barbezieux, Conseiller d’Arrondissement à Angoulème en 1861, juge à
Angoulême ( Vice Président du Tribunal civil de Bordeaux, Conseiller à la Cour à Bordeaux,
Chev. LH). Il avait épousé en 1840 Marie Cécile Aline GUIOT-DESVARENNES. De cette
union sont issus:
1° Marie Thérèse Elisabeth Guilhelmine, en famille Solange, née le O2 O2 1842 à
Barbezieux, +1921. Elle avait épousé Jean Noël Léon Alcide MARCHADIER (1837-1915)
Receveur de
l'Enregistrement, fils de Noël Léon (1806-1871) propriétaire à St Amant de Boixe, et de
Marie Eulalie AMIAUD. Deux enfants:
Jean Noël Léon MARCHADIER (1870-1956) Conservateur des Hypoth. X 1900 Marie
DELOL f. de Maximin, magistrat, et de Blanche DUBUSSON, dont 5 enfants : Jean (19011942), Odette (1904-1932), Jacques (°1905 X1949 Claude DUCASSE dont 3 enf.), Odile
(°1908 X1936 Dr André PIC dont 8 enf.), Michel (°1910 X1938 Yvonne LASSEE dont 6
enf,).
Jean Guillaume Albin André MARCHADIER (1879-1940) Dr en droit, magistrat Chev. LH,
X 1911 Valérie MOURLON f. de Camille et de N... GOGUYER-LALANDE, dont 4 enfants :
Maurice (°1914), Francois (°1919 X1949 Marie José FALLOTIN dont 8 enf.), Solange
(°1921 X1941 Charles Emile GUINNEPAIN dont 6 enf.), Thérèse (°1924).
2° Daniel Marie Elie Ferdinand BIROT-BREUILH (°1845) magistrat conseiller hon. à la
Cour de Cassation, Off. LH. Il épousa en 1872 Marie Marguerite RIBEREAU (1848-1926) f.
du Dr Félix
RIBEREAU et de Aurélie TESNIERE, dont quatre filles :
- Madeleine BIROT-BREUILH (1873-1954) X1893 à Bordeaux Henry SAUVAGE, Prop.
dmt aux Bois en Montmoreau +1909, dont 3 enf.: Jean SAUVAGE (1893-1918) Croix de
Guerre,
- Marguerite SAUVAGE (°1897) X1917 Raymond VALAT dont 2 enf. (Madeleine °1919
ép.11
1943 Pierre SALOMé dont 2 enf., Anne °1922 ép. Louis AUBRIOT dont 4 enfants), Pierre
SAUVAGE °l902 X1924 Isabelle de GERARD de LAFUTE (f. d'Alexandre, petite f. de Jean
Raoul et de Rogine RIBEREAU), dont un fils Jean SAUVAGE °l925 dt postérité.
- Hélène BIROT-BREUILH (°1874) X1907 à Bordeaux Paul CHEYRADE magistrat, fils de
Pierre Alphonse et petite fille de Pauline Gabrielle de BELHADE-TAUDIAS, sans postérité.
- Emma BIROT-BREUILH (1877-1954) X1900 Louis HUGON de
MASGONTIER°1874+1954 prop. dmt à la Vallade en St Aulaye, fils de Albert (1848-1921)
et de Marie Louise VIAULT, dont
deux enfants : Marguerite °1901 X1920 Marcel JAUBERT °1898+1979 (dont : Pierre
JAUBERT °1921 dont 2 enf., Michel JAUBERT °1924+1925, Jean JAUBERT °1927+1945);
et Robert de MASGONTIER °1904 X1930 à Ribérac Elisabeth LEONARDON (°1907+) dont
3 enfants (Marie Germaine Colette °1931+1939, Bernadette °1935, Jacques °1941).
- Henriette BIROT-BREUILH (1879-1952) X1904 à Bordeaux, Albert SIGNAC, prop. dmt
au château de la Mothe en St Privat-des-Prés (24), tué à l'ennemi en Flandres 05 04 1915 SLt
d'lnfanterie, Citation, Croix de Guerre. De cette union, trois enfants :
Marc SIGNAC (1905-1986), médecin, X1935 à Bordeaux Simone TABUTEAU, s.p.
Marie Madeleine SIGNAC (1907-1988) X1927 Etienne GERBAUD, prop. dmt à Beaulieu en
St Laurent de Belzagot, dont deux enfants : Marguerite, Mme CARCHEREUX (+), dont trois
enfants
(Bruno, Richard et Lionel). Alain GERBAUD médecin, X Jacqueline MURET, dont Edouard
(à La Rochelle).
Raymond SIGNAC (1910-1989), prop. à La Mothe, X1934 Jacqueline DUMAS, dont deux
enfants.
Pour plus amples renseignements, cf. notices sur les familles DEREIX, BIROT—BREUILH,
MARCHADIER, RIBEREAU ,...
"Ma grand'mère DESVARENNES née Marie DEREIX est morte au retour d'âge à 49 ans.
C’était une grande et forte femme, très brune, ayant peu de cheveux noirs, fort intelligente,
aimable mais
volontaire en diable. Elle avait vingt ans de moins que son mari et ini tempérament ardent.
Elle E1 eu sept enfants tous morts en bas âge, sauf les trois derniers dont ma mère, sa soeur,
Madame LAVAUR, et mon oncle Eghiste mort à 59 ans d'une congestion pulmonaire. Mon
grand. père DESVARENNES est mort à 68 ans d'une attaque d'apoplexie. Il était très
brun,robuste, bel homme, de taille moyenne, et, dans sa jeunesse, fort apprécié des dames. Il
s'était marhé à 35ans avec ma grand'mère qui en avait 15. Il a beaucoup souffert dans sa.
vieillesse de rhumatismes principalement à la tête. Ma grand'mère avait recu une instruction
solide chez une ancienne Carmélite, Mme de BOLOGNE, à Angoulême. Il n'y avait là que
quelques jeunes filles comme ma tante DESVARENNES (Marie ROUAUD), Mme MILET
de Barbezieux et quelques autres filles de bourgeois charentais dont les noms m'échappent.
Ma grand'mère n'a nourri aucun de ses enfants. Elle gardait le lit 3 mois après ses couches".
ABRANTES (d') 9. AMIAUD 10. AUBRIOT 11. BABINET DE RENCOGNE 1. BAZIN
4,5,10.
BEAU 1. BEAUCHET—FILLEAU 1. BELHADE—TAUDIAS (de) 11. BERNARD de
LUCHET 3. BERNIER 3,4. BIROT-BREUILH 3,5à7,10,11. BLANCHET 2,3,4,8. BOBIN 2.
BOISSONNADE 1,2. BOUCHET 8. BOUCHIER 4. BOURDAGE 1. BOURDAGE de
SIGOGNE(de) 1. BOUSSIRON 1,9. BOYER 6. BRESDON 2,3,4. BUFFETEAU 7,10.
CAILLAU 1. CAILLAUD 8. CANTIN 8. CARCHEREUX 11. CARDAILLAC (DELPERE
de) 5. CHEYRADE 7,11. COUSIN 8. COUVILLA 2,4. DAVAINE 4. DAVENNE 4. DELOL
7,10.
DELPERE V. CARDAILLAC DEREIX des FOSSES, de NANTEUIL et de CROGNAC
6,9,l1.
PAULTIER 6. DESBORDES 4. DESMONTIS 1,3. DESVARENNES, DEVARENNES 1,3.
DUBOIS 1,2,4. DUBUSSON 6,10. DUCASSE 10. DUMAS 11. DUREVY 4. EGRIAUD 5.
ENGRAND 5. ESCLAFER 5. FALLOTIN 10. FAUCONNIER 8. FONT-REAULX (de) 6.
FERRET (de) 6. FLEURY 6. GAUTHIER de CLAGNY 7. GAUVRY 2. GERARD de
LAFUTE (de) 11.GODINAUD 8. GERBAUD 11. GOGUYER—LALANDE 10. GOYS de
MEZEYRAC (de) 5. GUIET 7. GUINNEPAIN 10. HASTELET 9. HUET 4. JAUBERT 11.
JEHEU 6. LABONNE 4.
LADMIRAL 3. LAFAYE (de) 10. LASSEE 10. LAVAUR 6,7. LEFRAISE 4.
LEONARDON 11.
MACHENAUD 4. MARCHADIER 1,3,5,7,10,11. MARTIN-BUCHEY 9. MASGONTIER
(HUGON de) MEDINA 7. MESLIER 4,8. MOLINIER de LACAN 6. MONDON 2. MONTREFET 5. MOURLON 7,10. MURAT 6. MURET 11. NOGEREE (de) 9. PARIS 7.
PINTAUD 9.
PECHILLON 8. PROUSSET 4. RABAINE (de) 5,10. REIBLE 1,6,9. REVAT 5. REZE
4,8,10.
RIBEREAU 7,10,11. ROBIN 2. ROUAUD, ROUHAUD 4,8. ROUDY 1. ROY 4,8. SALLEE
4.
SALOME 11. SAUVAGE 7,11. SIGNAC 3,7,11. TABUTEAU 11. TESNIERE 10.
TESSERON 8.
TRION 7. VALAT 11. VERGENNES (de) 2. VIAULT 11. VIGIER de LA PILE 8,9.

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