Dossier De presse

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Dossier De presse
L’École Centrale Paris
s’engage pour la parité
Dossier de presse
Première cérémonie d’attribution
des bourses Sébastienne Guyot
Maison des Centraliens, 21 octobre 2010
en partenariat avec
SOMMAIRE
05 Communiqué de Presse
L’École Centrale Paris s’engage pour la parité en créant les Bourses
Sébastienne Guyot
07 Éditorial du directeur de l’École Centrale Paris, M. Hervé Biausser
« Pourquoi l’École Centrale Paris s’engage pour les femmes »
09 Témoignage de Claudie Haigneré, Présidente du jury des Bourses
Sébastienne Guyot. Composition du jury
11 Sébastienne Guyot, « une Centralienne au parcours d’exception »
13 Bourse Sébastienne Guyot : critères d’éligibilité
15 Des entreprises engagées en faveur de la parité, partenaires des Bourses Sébastienne Guyot : Bain & Company, BNP Paribas, Dassault Systèmes, Fondation
Spie Batignolles et Orange
17 « Mademoiselle fait Centrale » : un site web original dédié aux jeunes femmes
19 L’École Centrale Paris : un engagement global en faveur de la Diversité
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communiqué de presse
L’École Centrale s’engage pour la parité en créant les Bourses
Sébastienne Guyot
Permettre à davantage de jeunes femmes d’intégrer l’École Centrale Paris, tel est l’objectif
des Bourses Sébastienne Guyot. La première cérémonie d’attribution aura lieu le jeudi 21
octobre à la Maison des Centraliens. Cinq Bourses seront décernées par le jury présidé par
Claudie Haigneré, Présidente de l’Etablissement public du Palais de la découverte et de la Cité des
sciences. Cinq entreprises innovantes dans le domaine de la parité soutiennent cette initiative :
Bain & Company Paris, BNP Paribas, Dassault Systèmes, la Fondation Spie Batignolles et
Orange.
Les cinq Bourses Sébastienne Guyot assureront la prise en charge complète de la scolarité de cinq
étudiantes de l’École Centrale Paris et ce dès la rentrée 2010.
Le lancement des Bourses est l’occasion de rendre hommage à l’une des toutes premières
Centraliennes qui fut aussi un personnage d’exception, Sébastienne Guyot. Née en 1896,
elle fut une des premières femmes à intégrer l’École Centrale et devint une spécialiste réputée dans
l’Aérodynamique. Athlète française de classe internationale, elle fut aussi l’une des premières résistantes
dès juillet 1940. En donnant son nom à la Bourse qu’elle lance, l’École Centrale rend hommage aux
valeurs de courage, de ténacité, d’esprit d’innovation et d’engagement qu’elle a si bien incarnées.
Cette initiative s’inscrit dans une démarche globale de l’École Centrale Paris pour renforcer
la parité de son recrutement, initiée il y a maintenant plusieurs années. Les jeunes Centraliens sont
aujourd’hui très majoritairement des hommes (à 80% environ). Or, cette situation ne reflète pas les
performances obtenues respectivement par les garçons et les filles au cours de leurs études secondaires.
D’autres actions en faveur de la parité sont parallèlement menées :
• La création de « Mademoiselle fait Centrale », un site Internet pour parler différemment aux
jeunes femmes (www.mademoisellefaitcentrale.com). Son lancement s’inscrit dans une volonté de
promotion des carrières scientifiques chez les lycéennes et les collégiennes.
• L’organisation des Forums Initiative for Women pour sensibiliser les lycéennes aux études et
carrières scientifiques et la participation pendant 2 ans au Sci Tech Girls, action de sensibilisation
aux parcours scientifiques des lycéennes de section scientifique réalisée dans le cadre du Womens
Forum.
• L’organisation de réunions avec les élèves-ingénieurs de l’École Centrale Paris et les professionnelles,
pour échanger sur les carrières professionnelles des femmes ingénieures, leurs évolutions…
Contacts PRESSE
• Alexandrine URBAIN
[email protected]
01 41 13 13 10
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• Karine ZIMERAY
[email protected]
06 09 15 65 14
“
Éditorial du Directeur de Centrale Paris
« Pourquoi l’École Centrale Paris s’engage pour les femmes »
Depuis 180 ans, l’École Centrale de Paris poursuit une même vocation : former les ingénieurs capables de relever les plus grands défis de leur époque.
Pour répondre à ces enjeux, l’ingénieur du XXIe siècle doit être un ingénieur
en « trois dimensions » : toujours un généraliste, mais aussi un expert de haut
niveau scientifique et technique et de culture internationale. Ce sont ces nouveaux leaders que Centrale Paris s’est donné pour mission de former et de
préparer aux entreprises de demain.
Pour que cette vocation d’excellence puisse prendre sa pleine mesure, il importe aussi que l’École
Centrale Paris assure la diversité de son recrutement. Or, les leaders que nous formons, qui sauront
répondre aux enjeux de leur époque par la science et la technologie, sont aujourd’hui très majoritairement des hommes (à plus de 80%).
Ce constat est d’autant plus troublant qu’il ne reflète pas les performances obtenues respectivement
par les garçons et les filles au cours de leurs études secondaires.
Notre défi est donc de permettre à davantage de jeunes femmes d’intégrer notre École. Cette conviction n’est pas nouvelle. Depuis plusieurs années, nous nous sommes engagés à travers l’organisation
des Forum Initiative for Women et la participation au Groupe « Égalité Hommes/Femmes » de la Conférence des Grandes Écoles ou encore avec l’organisation de rencontres régulières entre nos élèves et
des ingénieures déjà dans la vie professionnelle.
En juin dernier, nous avions lancé « Mademoiselle fait Centrale », un site web original que je vous invite
à aller découvrir à l’adresse suivante : www.mademoisellefaitcentrale.com. Le lancement de ce site
s’inscrit lui aussi dans une volonté de promotion des carrières scientifiques chez les jeunes filles et de
développement de la parité. Pour répondre aux interrogations et parfois aux inquiétudes des jeunes
femmes, Centrale a ainsi opté pour un mode de communication innovant.
Nous avons choisi d’aller plus loin encore en créant les Bourses Sébastienne Guyot, qui rendent hommage à une des toutes premières Centraliennes qui fût aussi un personnage au parcours d’exception.
Ces Bourses assureront la prise en charge complète de la scolarité de cinq de nos élèves-ingénieures
dès la rentrée 2010. Elles seront remises le jeudi 21 octobre à la Maison des Centraliens par un jury
présidé par Claudie Haigneré. Les entreprises qui soutiennent cette initiative, et que je remercie très
sincèrement pour leur appui, prendront un engagement d’une durée de trois ans en faveur de ces
jeunes Boursières.
Nous sommes fiers de ces multiples initiatives et d’autres suivront afin de poursuivre la nécessaire
féminisation des grandes écoles d’ingénieurs. Nous avons la conviction de renforcer ainsi la présence
des femmes dans la vie économique, si nécessaire pour une représentation harmonieuse et diversifiée
de la société française à tous les niveaux.
Hervé Biausser, directeur de l’École Centrale Paris
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Une présidente du jury très impliquée
dans la promotion des carrières scientifiques chez les jeunes filles :
Claudie Haigneré, Présidente d’Universcience
Née en 1957, Claudie Haigneré a fait ses études de médecine à la Faculté de Médecine de Dijon où elle obtient
son doctorat en 1981. De 1985 à 1990, elle obtient un DEA de Biomécanique et Physiologie du mouvement, et
son titre de Docteur es sciences, option Neurosciences.
Claudie Haigneré, 52 ans, est la seule femme astronaute sélectionnée par le Centre national d’études
spatiales (CNES). À ce titre, elle a effectué plusieurs vols et séjours à bord des vaisseaux Soyouz, de
la station spatiale russe MIR et de la Station spatiale internationale. Membre de l’Agence spatiale Européenne (ESA), elle était la seule femme du corps des astronautes européens.
Ministre déléguée à la Recherche et aux nouvelles Technologies de 2002 à 2004 puis aux Affaires européennes
de 2004 à 2005, Claudie Haigneré a été chargée en mars 2009 par les ministres de la Culture et
de la Recherche de préfigurer le regroupement de la Cité des sciences et de l’industrie et le Palais de la
découverte.
Depuis le 1er janvier 2010, elle préside le nouvel Établissement public du Palais de la découverte et de la Cité
des sciences et de l’industrie, dit « Universcience ».
Son engagement en faveur des Bourses Sébastienne Guyot s’inscrit dans la droite ligne de la mission d’Universcience. Stimuler les vocations scientifiques chez les jeunes est une vocation d’autant plus forte qu’elle s’inscrit
dans un contexte particulier, celui d’un monde où les questionnements scientifiques et techniques se sont accrus et accélérés.
Pour Claudie Haigneré, Présidente d’Universcience : « Le XXIe siècle pose ainsi à la science et à ses « passeurs »
des défis inédits. Mais comment les surmonter quand les filières scientifiques continuent à voir diminuer leurs
effectifs à l’école et à l’université, désaffection encore plus notable chez les jeunes filles : si elles sont encore 47%
en terminale scientifique, elles représentent moins de 20% des effectifs des écoles d’ingénieurs. Celles-ci obtiennent pourtant d’excellents résultats en sciences, mais manquent encore trop souvent de confiance ou d’audace
en elles, pour s’engager dans les filières et carrières scientifiques ou technologiques, dont elles ignorent souvent
le contenu ou les débouchés. Se priver des femmes dans la science, c’est se priver de la moitié des talents,
qui permettront de répondre aux questions scientifiques actuelles et d’avenir. C’est pourquoi il faut soutenir les
initiatives, telles que le lancement des Bourses Sébastienne Guyot, pour renforcer la parité et la féminisation de
l’École Centrale Paris et plus largement des grandes écoles d’ingénieurs. »
Composition du jury
• Claudie Haigneré, Présidente du Jury, Présidente de l’Établissement public du Palais de la découverte
et de la Cité des sciences ;
• Hervé Biausser, Directeur de l’École Centrale Paris ;
• les représentants des entreprises partenaires :
• Virginie Dubourdieu, Consultante - Bain & Compagnie (ECP 06)
• Constance Chalchat, Global Head of GECD Strategic Marketing, Communication & People Development - BNP Paribas
• Delphine Ernotte, Directrice Executive, Adjointe - Orange France (ECP 89)
• Frédéric Gautier, VP RH EMEA - Dassault Systèmes
• Maurice Neyme, Secrétaire Général de la Fondation d’entreprise - Spie Batignolles
• Clarisse Perotti-Reille, Médiateur délégué à l’Industrie, Présidente de Grandes Écoles au Féminin
• Corinne Pitavy, Directrice Générale du Groupe Express Roularta
• Michèle Fitoussi, éditorialiste au magazine Elle et écrivain
• Martine Cazier, Directrice Adjointe et Directrice des Études de l’École Centrale Paris
• Alexandrine Urbain, Directrice de la communication de l’École Centrale Paris
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SÉBASTIENNE GUYOT
Une Centralienne au parcours d’exception
Née en 1896, Sébastienne Guyot est une des premières jeunes femmes admises à l’École Centrale et devint une spécialiste réputée dans l’Aérodynamique. Athlète française de classe internationale, elle fut aussi l’une des premières résistantes dès juillet 1940. En donnant son nom à la Bourse qu’elle
lance, l’École Centrale Paris rend hommage à cette personnalité d’exception
et aux valeurs de courage, de ténacité, d’esprit d’innovation et d’engagement
qu’elle a si bien incarnée.
C’est en avril 1917 qu’il fut décidé d’accepter des jeunes filles au concours d’entrée à Centrale. Sept
d’entre elles réussirent le concours d’entrée de 1918, dont Sébastienne Guyot. Elle était née le 26 avril
1896 à Pont-l’Abbé dans le Finistère au sein d’une famille modeste. Au printemps de 1917, elle a tout
juste vingt-trois ans et est institutrice dans les environs de Vannes. Sébastienne se lance alors dans la
préparation au concours et s’inscrit au lycée Jules Ferry à Paris. Elle sait que sa réussite est aléatoire,
qu’elle ne peut être aidée par ses parents et qu’il y a encore une sorte de réprobation publique à voir
des femmes accéder à des métiers d’hommes. Rien ne l’arrêtera.
À sa sortie en 1921, Sébastienne Guyot s’oriente vers l’aviation, sans doute inspirée par la guerre
vaillante de son frère aînée, pilote dans l’Armée française. En 1922, elle rejoint le bureau d’études aérodynamiques Louis de Monge et acquiert ainsi sa réputation de brillante aérodynamicienne. Quelques
années plus tard, elle devient ingénieur aux « Hydravions Lioré & Olivier, Quai de la Seine à Argenteuil »,
entreprise qui conçoit et réalise de bons hydravions, mais aussi des avions dont le célèbre bombardier,
le LeO 45. Sébastienne Guyot concevra ensuite un projet d’hélicoptère nommé «Loth-Guyot», prévu
initialement pour 1938 à l’Arsenal de l’Aéronautique.
Au début des années 30, Sébastienne Guyot apprend aussi à piloter et s’achète un avion léger d’occasion, un Farman 231 à ailes surbaissées, deux places torpédo en tandem, avec un moteur Renault
de 95 chevaux.
Parallèlement, ce fût une athlète de haut niveau en course à pied avec un palmarès de championne
impressionnant, notamment le titre de championne de France de cross féminin en 1928.
Sébastienne Guyot est enfin et surtout une femme d’engagement. Elle va une nouvelle fois le prouver
dès le début de la guerre. En juillet 1940, apprenant que son plus jeune frère, le capitaine René Guyot,
est prisonnier de guerre, elle décide d’aller le libérer. Les Allemands l’arrêtent, la jugent en Conseil de
guerre et la condamnent le 5 août à six mois de prison. En janvier 1941, elle tombe gravement malade.
Amenée à l’hôpital Broussais, elle y meurt le 21 août 1941 « dans d’atroces souffrances ». À la Libération, ses frères lui feront accorder la Médaille de la Résistance à titre posthume. Elle est la seule femme
dont le nom soit inscrit sur le monument aux Morts des Centraliens.
Texte rédigé sur la base des recherches et écrits de Michel de la Burgade (ECP 1956)
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CRITÈRES D’ÉLIGIBILITÉ
pour la bourse Sébastienne Guyot
Les Bourses Sébastienne Guyot ont pour objectif de permettre à des jeunes
filles de poursuivre leur scolarité à Centrale Paris dans les meilleures conditions.
Elles sont destinées à des candidates motivées en situation financière fragile.
Les Bourses Sébastienne Guyot sont financées par Centrale Paris
Développement grâce au mécénat d’entreprise ou à des fondations
d’entreprise.
La sélection des lauréates combine deux critères : les conditions de
ressource et la motivation des candidates.
La répartition entre ces deux critères se fera à égalité : 50% sur les critères
sociaux, 50% sur le critère de motivation.
1/ Le profil des candidates :
L’attribution des Bourses est réservée aux jeunes filles issues du concours, sans condition de nationalité,
pour les élèves-ingénieurs uniquement et seulement à partir de la 1re année, pendant trois ans.
2/ Les conditions de ressources :
Le calcul des conditions de ressources s’inspire de celui du CROUS. Les ressources de l’étudiante ou
de son foyer fiscal de rattachement seront appréciées en prenant en compte la singularité de chaque
cas. Une pondération intégrera également ses charges de famille ou celles de son foyer fiscal de
rattachement.
3/ La motivation :
Dans une première étape de présélection, la candidate rédige une lettre pour décrire son parcours et
pour expliquer comment la Bourse va servir votre projet professionnel.
Un premier jury, composé de membres de l’École, sélectionnera une dizaine de dossiers.
Les candidates retenues auront à passer un second entretien de motivation le 21 octobre prochain à
Paris, devant un jury composé de membres de l’École et de personnalités extérieures. Les candidates
présenteront leur parcours ainsi que leur projet professionnel et répondront également aux questions
du jury. Les lauréates seront connues à la suite de cette audition.
4/ Au long de la scolarité :
Les candidates développeront un lien privilégié à travers un échange régulier avec leur entreprise
« marraine », qui pourra les conseiller dans leurs orientations professionnelles, sans caractère
contraignant d’aucune sorte les obligeant à rejoindre l’entreprise pendant ou en fin de scolarité (stage,
emploi ou apprentissage).
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Des entreprises engagées en faveur de la parité
partenaires des Bourses Sébastienne Guyot
Les cinq Bourses qui seront attribuées le 21 octobre prochain à cinq élèves-ingénieures de l’École
Centrale Paris seront financées par cinq entreprises engagées en faveur de la Diversité :
• Bain & Company Paris
• BNP Paribas
• Dassault Systèmes
• Fondation d’entreprise Spie Batignolles
• Orange
Ces cinq entreprises partenaires se sont engagées à accompagner les élèves-ingénieures sur trois ans,
en prenant en charge l’intégralité de leurs frais de scolarité. Elles témoignant ci-dessous sur le sens de
leur engagement.
BAIN & COMPANY PARIS
Bain & Company est une entreprise présidée depuis 1993 par une
femme, Orit Gadiesh. À ce titre, nous connaissons la force du leadership
au féminin et les bienfaits pour l’entreprise de promouvoir des femmes
talentueuses. La mixité est un enjeu majeur pour les sociétés qui doivent
pouvoir s’appuyer sur tous les talents et, pour ce faire, soutenir et encourager les initiatives visant à
établir la parité ; ne pas y être sensible, c’est mettre la compétitivité de son entreprise en péril en se
privant d’un vivier de hauts potentiels.
Au travers du financement des études d’une jeune Centralienne, Bain & Company Paris contribue à
promouvoir la place de la femme ingénieur dans le monde de l’entreprise. C’est aussi une action de
citoyenneté visant à faire avancer l’égalité des chances.
BNP Paribas
Promouvoir la parité hommes / femmes est un enjeu indispensable pour une banque comme BNP
Paribas. Le secteur bancaire est souvent décrit comme étant traditionnel et très masculin, offrant peu
de place aux femmes.
Nous sommes convaincus que ces idées n’ont plus lieu d’être au XXIe siècle. Par conséquent, nous
avons décidé de nous associer au programme « Mademoiselle fait Centrale ». Soutenir l’ambition de
jeunes étudiantes dans des écoles d’ingénieur réputées, comme Centrale, est une étape essentielle
pour animer la diversité au sein de BNP Paribas. Cela relève d’une responsabilité naturelle pour une
banque dynamique et internationale comme BNP Paribas, dont le slogan est « La banque d’un monde
qui change ».
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DASSAULT SYSTÈMES
Partenaire de l’École Centrale, Dassault Systèmes s’associe naturellement au programme « Mademoiselle fait Centrale » pour accompagner le développement de vocations scientifiques chez les jeunes
étudiantes. Pour aider les entreprises à relever les challenges de l’environnement, nous avons fait le
pari des univers virtuels 3D pour imaginer les meilleurs produits et services avant même qu’ils ne soient
créés. Au-delà de la « vie du produit », nos ingénieurs s’intéressent désormais au « produit dans la vie »,
c’est-à-dire l’harmonie du produit avec son environnement et son interaction avec l’Homme. Cette
révolution dans les processus d’innovation ouvre des perspectives totalement nouvelles aux jeunes
ingénieurs.
La diversité des compétences, des sensibilités et des points de vue devient un enjeu majeur pour une
innovation durable et plus que jamais, la parité homme-femme est essentielle. Notre objectif dans les 3
ans à venir est d’atteindre 25% de femmes ingénieurs au sein de nos équipes.
Mesdemoiselles, vous faites partie de l’équation dès maintenant !
FONDATION D’ENTREPRISE SPIE BATIGNOLLES
Pourquoi financer une bourse Sébastienne Guyot ?
Trois raisons:
1- parce que nous sommes une Fondation qui agit fortement dans la solidarité par l’éducation ;
2- parce que nous sommes la Fondation Spie Batignolles, une entreprise de BTP qui intègre de plus
en plus de femmes ingénieures et cadres ;
3- parce que nous sommes depuis longtemps partenaire actif de l’École Centrale Paris.
ORANGE
Orange s’engage aux côtés de Centrale sur ce programme de bourses
aux jeunes centraliennes parce que cela correspond à un axe majeur de
notre politique d’Égalité Professionnelle qui vise à favoriser la mixité des
métiers techniques.
Notre Groupe considère en effet que la mixité de toutes les fonctions
est un enjeu de performance, c’est d’ailleurs le sens de l’objectif très
ambitieux de féminisation des instances dirigeantes à hauteur de 35% à
horizon 2015 fixé par Stéphane Richard.
Cette volonté se heurte à un déficit de femmes ingénieures ou techniciennes. Orange a donc déjà
lancé de nombreuses initiatives pour contribuer à augmenter le vivier de talents féminins disposant
des profils recherchés par les entreprises technologiques. C’est, par exemple, le cas des journées de
«shadowing» au cours desquelles des étudiantes suivent le quotidien de femmes travaillant dans des
domaines techniques ou encore la participation à l’initiative des «1000 Ambassadrices des Sciences»
qui présentent les métiers techniques aux lycéennes pour leur donner envie d’y faire carrière.»
L’ÉCOLE CENTRALE PARIS
Un engagement global en faveur de la parité
Depuis plusieurs années, l’École Centrale Paris a fait de la parité un thème prioritaire en mettant progressivement en place un programme à destination des jeunes filles.
Plusieurs initiatives ont ainsi été mises en place :
• Le Forum Initiative for Women pour sensibiliser les lycéennes aux études et carrières scientifiques.
Dans le cadre de ce Forum, en décembre 2009, l’École Centrale Paris, le lycée Louise Michel de
Bobigny et Total se sont associés.
Pour donner aux lycéennes une vision plus concrète des métiers scientifiques, l’École Centrale Paris s’est associée à Total et au Lycée Louise Michel pour réunir en un même lieu 500 lycéennes provenant de six établissements de Seine-Saint-Denis, une vingtaine d’étudiantes de Centrale Paris et
une vingtaine de femmes ingénieurs chez Total. Ce forum tripartite a informé les lycéennes sur les
parcours scientifiques, scolaires et professionnels et souhaite susciter des questions et des vocations puisque la féminisation s’inscrit dans les objectifs de Centrale Paris et de recrutement de Total.
• Auprès de lycéennes : l’École a ainsi été partenaire officiel du Sci Tech Girls, programme élaboré dans le cadre du Women’s Forum pour des jeunes filles de Terminale scientifique.
• Auprès des élèves-ingénieurs de l’École Centrale Paris elles-mêmes, en réunissant étudiantes
et professionnelles de métiers et de secteurs différents, afin d’échanger sur les carrières professionnelles des femmes ingénieures, leurs évolutions…
• L’École Centrale Paris participe en outre au groupe « Egalité Hommes/Femmes » de la Conférence des Grandes Écoles.
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Centrale Paris LANCE « MADEMOISELLE FAIT CENTRALE »
Un site web original dédié aux jeunes filles
« Mademoiselle fait Centrale.com » est un site totalement
original, dédié aux jeunes filles et créé par l’École Centrale Paris.
L’objectif de l’École Centrale Paris est ainsi d’encourager les jeunes filles
à s’engager dans des études scientifiques et plus particulièrement les
études d’ingénieur. Alors même qu’elles obtiennent des résultats souvent
supérieurs aux garçons dans le secondaire, les jeunes filles semblent
réticentes à relever le défi que constitue l’accès aux grandes écoles d’ingénieur. Pour mieux répondre
à leurs inquiétudes et interrogations et les inciter à postuler aux concours, Centrale a ainsi décidé de
changer de mode de communication avec ce site innovant.
Miss C., une jeune Centralienne incarnée par un joli personnage de BD à la fois sage, féminine
et séduisante, s’y présente : « J’aime les dîners entre copains dans des petits bistrots, les romans
anglais et les films d’horreurs, faire la grasse mat’, gagner au tennis et collectionner les lunettes de soleil
(…).. Quand je dis que je suis en première année à Centrale, les gens me regardent en général avec
des yeux ronds, un peu comme s’il s’attendait à découvrir un animal de foire. (…). Certes, j’ai survécu
à deux ans de prépa, au cours desquelles j’ai bien cru perdre ma jeunesse, mon sens de la mode et
le goût de la fête, mais une fois qu’on a intégré l’École, le rythme est plus cool, et le contenu bien plus
concret, varié et enrichissant. » Mademoiselle C raconte le quotidien de sa vie d’étudiante à Centrale
Paris et explique : « Si vous êtes attirées par les études d’ingénieur mais que vous vous posez
plein de questions, ce site est pour vous ! »
Mademoisellefaitcentrale.com est interactif, à travers des interviews de
Centraliennes ainsi que des commentaires d’internautes.
De nombreux billets sont à découvrir autour des thèmes liés aux
femmes et aux études d’ingénieur tels que « L’avenir appartient aux
femmes ingénieurs » ou encore « Le jour où j’ai décidé de passer le
concours de Centrale ».
Le lancement de Mademoisellefaitcentrale.com s’inscrit dans
une volonté de promotion des carrières scientifiques chez les
jeunes filles et de féminisation de Centrale Paris, un des objectifs
prioritaires de l’École dans le développement de sa politique de
diversité.
D’autres actions sont menées en parallèle en particulier le lancement
des Bourses Sébastienne Guyot dont on pourra retrouver la présentation
sur le site. Découvrez ce site innovant qui s’adresse différemment
aux jeunes femmes dès le 25 juin prochain directement sur www.
mademoisellefaitcentrale.com ou sur le site de l’École. Centrale Paris :
www.ecp.fr.
Mademoisellefaitcentrale a été créée pour l’École Centrale Paris par
ADS Communication. Le personnage de BD a été imaginé par la jeune
dessinatrice Anne-Lise Nalin, encore lycéenne, qui a ainsi pu exprimer
son talent grâce à Centrale Paris.
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Contacts PRESSE
• Alexandrine URBAIN
[email protected]
01 41 13 13 10
• Karine ZIMERAY
[email protected]
06 09 15 65 14