Valable, la couche-lavable - Maison de la Consommation et de l
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Valable, la couche-lavable - Maison de la Consommation et de l
Valable, la couche-lavable ? Par la Maison de la consommation et de l’environnement Les couches lavables ? Un délire de célibataires sans enfant ou de soixante-huitards attardés ? Apparemment non. Ce sont des parents « biens sous tous rapports » qui nous en ont parlé. Leurs motivations ? Pour certains le porte-monnaie, pour d’autres l’environnement, pour d’autres enfin le confort de l’enfant. Ce qui est sûr : les nouvelles couches lavables n’ont plus rien à voir avec celles de nos (grands)-parents. On leur trouverait même un petit côté high-tech ! Mais soyons francs, elles nécessitent plus de disponibilité des parents (temps de change, lavage, séchage), sauf à faire appel à un service de location et de nettoyage. Côté environnement, les couches lavables sont imbattables : moins de couches à produire, à transporter et au final de déchets à traiter. Ainsi, les quelques 4 500 couches1 que consommera bébé, de la naissance à la propreté, ne généreront pas moins d’une tonne de déchets ! Côté budget des ménages, l’économie est encore plus flagrante. A 30 cts d’euros la couche jetable en moyenne, ce sont environ 1 350 euros qui sont dépensés en 2 ans et demi pour bébé. En comparaison, les couches lavables reviennent à environ 550 euros tout compris et peuvent ensuite être ré-utilisées pour le 2ème enfant ou revendues. Côté santé, les couches lavables sont constituées de produits 100% naturels, sans produits chimiques. Elles génèreraient moins d'irritations et d'allergies. Question pratique, sachez qu’il existe deux grands types de couches lavables. Les « classiques » sont composées de 4 éléments distincts : la culotte extérieure qui sert à garantir l’imperméabilité, la couche, la doublure ou trempeur (sorte de molleton absorbant à placer à l’intérieur de la couche) et la feuille de cellulose (qui sert à récupérer les selles et se jette aux toilettes). Les « tout en un » sont d’un seul tenant. Reste plus alors qu’à ajouter la feuille de cellulose. Un « insert » absorbant - à introduire à l’intérieur de la couche - remplace parfois la doublure (on parle alors de « système à poche »). Une fois cela compris, vous êtes parés pour tester les couches lavables à condition de prendre en compte les quelques points suivants : 1/ il n’est pas nécessaire de passer du 100% jetable au 100% lavable. De nombreux parents mixent les 2 solutions 2/ une vingtaine de couches permet d’avoir un temps de rotation suffisant pour les laver et sécher 3/ on peut laver les couches avec du linge de bébé et ne pas faire de lessive spécifique (40° suffisent mais un 60° de temps à autre, c’est bien) 4/ en attendant de laver les couches, on les stocke dans une « poubelle à couches » : l’important étant qu’il y ait un couvercle, pour éviter la propagation des odeurs . Pour en savoir plus : - Lisez le dossier complet réalisé par un papa rennais utilisateur de couches lavables sur www.mce-info.org également disponible au centre de documentation du Ciele - 48 Bd Magenta - à Rennes - tél : 02.99.30.12.13 - L’association rennaise Couleur bébé prête des couches lavables pendant un mois à ses adhérents qui voudraient tester avant d’acheter : couleurbebe.free.fr - Léna, une maman convaincue répond bénévolement aux parents qui se posent des questions sur les couches lavables (tél : 02 99 45 42 68 (hors repas) ou [email protected]) - La nouvelle société « Atout Bébé » propose un service de location et de nettoyage de couches recyclables sur l’agglomération rennaise. Coût approximatif : 75 euros/mois. Tél : 02 23 43 59 97 - La semaine de la prévention des déchets se déroule du 9 au 15 octobre : www.reduisonsnosdechets.fr 1 à raison d’une moyenne de 5 couches par jour pendant 30 mois