Guillaume Cantillon, Franck Magis et Jean

Transcription

Guillaume Cantillon, Franck Magis et Jean
Textes
Jean-Luc Coudray, Brecht Evens, Pascale Goetschel, Jens Harder,
Dr. Gilles Lapointe, Jérôme Richer, Guillaume Cantillon et Franck Magis
Mise en scène et scénographie
Guillaume Cantillon et Franck Magis
avec
Guillaume Cantillon, Franck Magis et Jean-Robert Lombard
Lumières
Jean-Louis Barletta
Univers sonore
Zidane Boussouf
Visuel
VJ Drone
Production le Cabinet de Curiosités. Avec l'aide de la Région PACA, du Conseil
Général du Var et de la Ville de La Garde
Création 2012
Nous nous excusons par avance de l'ennui que ne manquera pas de vous procurer la
lecture de ce dossier.
« L'ennui fait le fond de la vie, c'est l'ennui qui a invente les jeux, les distractions, les romans
et l'amour. »
Miguel de Unamuno*
Cher potentiel futur spectateur du « Projet Ennui »,
Si nous nous adressons à toi, ce n'est pas pour te convaincre d'assister à l'une de nos
représentations, non, car rien de ce que nous pourrions écrire n'éveillera en toi un
quelconque intérêt et ne t'incitera à venir. Si nous t'écrivons, c'est parce que nous savons
ce que tu vis. Nous le comprenons car nous vivons la même chose : Tu t'ennuies chez toi,
subissant ton morne quotidien au sein de ta cellule familiale délétère, alors, parfois, dans
un élan de survie, tu vas t'attabler mollement devant les fades assiettes d'un restaurant à
la déco douteuse avec ces amis que tu as tant vus, que tu connais si bien et avec lesquels
tu as épuisé depuis longtemps tous les sujets de conversation. Ou bien tu vas t'enfoncer
avec fatigue dans les fauteuils mous au parfum de popcorn d'un cinéma planté au cœur
de la zone commerciale pour assister au blockbuster de l'année ou au mélodrame de
l'année ou à la comédie la plus réjouissante de l'année. Et que dire des mortifères soirées
télé, des réunions de famille assommantes, et d'une indigente vie professionnelle.
Alors pour faire passer le temps malgré tout, nous te proposons un voyage au cœur de la
vacuité, du vide et de la lassitude. Car tu n'es pas seul. Oui, devant ce spectacle, tu
t'ennuieras, n'en doutes pas, audacieux et las spectateur, mais pour te rassurer, sache que
sur la scène, nous nous ennuierons aussi.
Guillaume Cantillon et Franck Magis
* Romancier et philosophe espagnol que nous n'avons pas lu (trop ennuyeux), mais dont la
citation apporte une réelle caution intellectuelle.
Réponses croisées à la question : Qu'est-ce que le Projet Ennui?
- Le projet ennui est né de...d'un constat.
- Il n'y a pas d'histoire.
- On est parti de...d'une sensation...
- Il n'y a pas de personnage à proprement parler, mais deux personnes...
- ...d'un sentiment que chacun a pu vivre.
- ...deux acteurs placés en situation de devoir remplir une fonction.
- C'est une exploration concrète de l'état d'ennui.
- Le spectacle prendra sa racine dans le sentiment de démotivation...
- On est plongé dans une temporalité vide...
- ...de désintéressement.
- ...on interroge son intériorité...
- Une présence très organique aux choses et en même temps...
- ...et ses alentours.
- ...qui créé une mise à distance...
- On creuse le sillon d'une trace...
- ...qui laisse la place à l'émotion...
- ...d'une mémoire.
- ...peut être...quelque chose de l'ordre de l'ethnologie.
- Quelque chose d'éloigné de nous-même...
- Quelqu'un poserait des questions à des gens...
- ...mais quelque chose que l'on peut reconnaître, aussi.
- ...à des gens qui peut-être existeraient, mais peut-être n'existeraient pas. En tout cas, qui ne
seraient pas là.
- J'aime bien définir le travail que l'on fait comme un travail de promeneur.
- Une mise en abime, mais qui se vit du fond d'un gouffre.
- Abîmer l'enfant en nous.
- Cette capacité à nous rendre vivant...
- Redevenir vieillard.
- ...terriblement vivant.
- Essayer de présenter ce qui se génère dans le creux... en tout cas dans le flux.
Genèse du Projet Ennui
Entre 1994 et 2001, nous avons joué des textes que nous avons écrit, toujours à deux.
Au départ, c'est l'oisiveté qui nous a conduit à nous retrouver très régulièrement pour
échanger nos idées, nos envies, et écrire.
Puis, la volonté de construire des spectacles est née, pour assouvir un désir de théâtre très
personnel, aux infuences puisées dans la culture underground (rock, bande dessinée,
cinéma, peinture), basé sur l'énergie, la provocation, l'ironie, l'auto-dérision, dans la
volonté de toujours surprendre, et d'apporter du théâtre dans des lieux alternatifs.
Nous avons joué ces spectacles dans des espaces très divers (cafés, campings, restaurants,
salles de spectacles, rue), au sein de festivals (Aurillac en 98, 99 et 2000, festival du Soleil
à Marseille).
A partir de 1998, nous avons agrandi l'équipe, afné et construit de plus en plus notre
écriture, et afrmé une identité de troupe. Jusqu'à la mort en 2000 d'un des membres de
l'équipe, qui a stoppé net ce mouvement.
Ces moments de travail précieux ont alors disparu, puis nous avons commencé à
travailler pour d'autres compagnies, et créé un autre projet, la compagnie hi-han, pour
explorer d'autres directions.
Aujourd'hui, au sein du Cabinet de Curiosités, nous avons à nouveau le désir de nous
retrouver à deux, riches et forts de nos expériences professionnelles, et de ré-impulser
cette énergie et cet engagement si personnels dans une nouvelle aventure théâtrale.
Pour assouvir un besoin de liberté dans un esprit libertaire.
Le Projet/Sur le plateau
L’individu s’ennuie lui-même et d'une partie de lui-même.
Le spectacle prendra sa racine dans le sentiment de démotivation et de désintéressement.
Nous souhaitons proposer aux spectateurs une expérience au présent dont le point de
départ serait la lassitude morale que chacun peut vivre.
Pendant le temps de la représentation, nous nous réfèrerons à une mesure du temps
réelle, en commentant la durée de certaines séquences (qui pourra être aléatoire), en
marquant des rendez-vous temporels précis, par des alarmes, des sonneries de réveil etc...
Au départ, nous voulons nous plonger (spectateurs et acteurs) dans une temporalité vide,
avec une seule volonté émergente du côté du plateau : faire passer le temps malgré tout.
Cette volonté sera prise en charge par deux personnes, des acteurs, et non pas des
personnages, qui devront remplir leur fonction : être devant les autres, mais sans la
volonté de raconter quelque chose ou de défendre un quelconque discours, et loin de
toute posture.
Partir du vide comme matrice, dans laquelle tout est en gestation, tout est possible.
Nous souhaitons aussi mettre en parallèle sur le plateau, la stérilité que véhicule l'idée de
l'ennui, avec l'état statique et immuable de l'univers pré big-bang, qui s'est révélé fertile.
Nous nous appuierons sur des textes scientifques et philosophiques, et sur nos éléments
scénographiques très ancrés dans le réel pour certains, ou au contraires objets
symboliques ou poétiques, pour d'autres, pour avancer simultanément sur ces deux axes
de travail.
L'ennui est un des visages de la mort.
Le spectacle se développera en passant par une exploration concrète de l'état d'ennui,
pour le transcender et glisser vers la réfexion, la quête de sens, l'agitation fructueuse ou
infructueuse : s'activer pour comprendre, et pour créer la continuité. Mais aussi
l'agitation comme fuite en avant pour arrêter la pensée, et comme rempart contre
l'angoisse.
Tromper et féconder l'ennui.
Les armes des acteurs sont la pratique de leur art : sur le plateau, ils chercheront à se
distraire de l'ennui, en s'entourant d'objets, par la poésie, en multipliant les activités, les
tentatives et les explorations de formes théâtrales.
Des tentatives peut-être souvent avortées ou inabouties, pour « désennuyer » le
spectateur, pour que les deux acteurs se « désennuient » l'un-l'autre.
Nous intégrerons aussi à notre objet théâtral, des éléments de l'extérieur pour le remettre
toujours en perspective, pour dénoncer en permanence, sa vacuité, sa théâtralité et le
ramener toujours à sa fonction de « combleur » de vide et de « remplisseur » de temps.
Nous ferons aussi appel à des « guests », invités le temps d'une représentation à exécuter
une performance à l'intérieur du spectacle, pour créer un danger supplémentaire, de
nouvelles interactions.
Se questionner.
Ce spectacle sera donc aussi un espace proposant avec humour une réfexion sur le
théâtre : celui que nous pratiquons nous-même (toujours sujet à débat et à autodérision), et à ses autres formes contemporaines, ses tics, ses nouveaux gimmicks, ses
discours et l'ennui qu'ils provoquent parfois.
L'ennui comme incident de parcours.
Nous nous pencherons aussi concrètement sur les sens du mot « ennui »:
-L'ennui (l'incident) au sens de quelque chose qui viendrait interrompre une activité, qui
viendrait en diférer la continuité temporelle entraînant l'individu à s'occuper à autre
chose ou à résoudre une problématique.
-L'ennui pour provoquer et être dans la confrontation avec l'autre. Car le verbe
«Ennuyer» issu du latin inodiare, signife aussi « être odieux ».
Déployer une énergie du désespoir
Puisque l'ennui en est souvent une des causes, pour construire avec légèreté à partir du
calme et du retrait en soi, du spectaculaire et de l'iconoclastie.
Du rien on ira vers l'efervescence.
Mise en oeuvre
Nous avons reçu une aide à l'écriture du Conseil Régional
PACA.
Une première résidence a eu lieu du 1er au 15 juin 2011 au Téâtre du Rocher.
Nous avons apporté pour ce temps de répétition des textes récoltés lors de nos lectures
personnelles, ainsi qu'une matière littéraire, musicale, cinématographique et picturale.
Nous étions aussi équipés de matériel d'enregistrement vidéo et sonore.
En amont de la résidence, nous nous étions donné des thèmes sur lesquels amorcer un
travail d'écriture en solitaire. Nous avons donc confronté nos premiers travaux respectifs.
Lors de la mise en commun de nos textes, nous avons dégagé les travaux les plus
pertinents, ou porteurs d'idées à développer.
Nous avons alterné tentatives sur le plateau et séquences à la table (lectures, visionnages,
recherches internet), pour ébaucher quelques lignes du spectacle en écrivant
simultanément notre trame et en construisant notre espace.
Pour la poursuite du travail, nous nous retrouverons en mars et en mai 2012 pour deux
nouvelles résidences d'écriture. Nous comptons intégrer un flm en deux parties au
spectacle, le tournage aura lieu en août 2012.
Nous mettrons en forme le spectacle au mois de septembre, pour la création prévue
début octobre.
La Compagnie (état des lieux)
Depuis le mois de janvier 2010, le Cabinet de Curiosités est en résidence au Téâtre du
Rocher. L'installation à La Garde de la compagnie, créée en 2008, concrétise et prolonge
un travail conduit en région PACA depuis 2001, avec la Compagnie Hi-Han.
Nous avons monté Dandin/Requiem d'après Molière, un projet qui mûrissait depuis
deux ans, et qui alliait le désir de s'emparer d'un texte classique, et d'en faire une matière
libre. D'y incorporer des préoccupations personnelles, contemporaines, et un travail de
troupe, pour proposer une variation décalée et déconstruite de l'oeuvre.
En 2011, nous avons créé Dies Irae de Léonid Andreiev.
Un nouveau laboratoire, dans une relation très intime avec le texte, qui s'est articulé
autour de deux pôles essentiels : la volonté de donner à entendre la beauté, le lyrisme et
l'énergie déployés dans cette écriture, et la confrontation à la solitude dans la
construction du spectacle (Guillaume Cantillon en est l'acteur et le metteur en scène).
Les trois premières semaines de plateau ont été solitaires et sans technique.
Seul avec le texte pour éprouver l'absence de regard posé sur soi, pour afronter,
contrarier, ou écouter les divagations de la pensée, et se permettre toutes les tentatives.
Nous avons également organisé au théâtre du Rocher le 3 octobre 2010 et le 22 mai
2011, les deux premières soirées Arrière-boutique (de 18 h à minuit) pendant lesquelles
se sont succédées sur le plateau des formes courtes et inédites -pour la plupart- réalisées
par des artistes que nous avions sollicités.
Ces rencontres riches ont permis de juxtaposer des univers très singuliers (musique,
lectures, théâtre, installation), et de proposer aux spectateurs, non pas des spectacles fnis,
mais des tentatives, dont les enjeux étaient le partage et l'expérimentation.
Suite à la proposition de deux cartes blanches au sein de la programmation du Téâtre
par la mairie de la Garde, nous leur avons soumis deux spectacles : Words, words,
words... de Cédric Gourmelon (Réseau Lilas-Rennes), et Et puis j'ai demandé à
christian de jouer l'intro de Ziggy Stardust de Renaud Cojo (compagnie Ouvre le
Chien-Bordeaux). La mairie n'a retenu que la seconde proposition.
Parce qu'il s'appuie d'abord sur un travail d'écriture, Le projet ennui (création 2012)
sera une nouvelle étape inédite et importante dans le cheminement de notre recherche.
Le Cabinet de Curiosités se défnit comme un espace de tentatives, d'expérimentations
et d'explorations d'oeuvres éclectiques. Nous voulons raconter au travers de textes dont le
choix s'impose comme des évidences, des histoires qui témoignent de notre humanité
aux prises avec le monde d'aujourd'hui.
Nous revendiquons l'éclectisme des univers que nous proposons, ainsi que les processus
de mise en oeuvre des spectacles, toujours à réinventer.
Par le tissage avec d'autres disciplines artistiques, par le questionnement permanent de
notre pratique et des outils techniques, nous cherchons à créer des chemins de traverse, à
enrichir continuellement notre travail, et à partager nos interrogations, nos émotions et
nos désirs.
L'équipe
Jean-Louis Barletta – Création lumières
Musicien et créateur lumière, il a notamment travaillé avec les compagnies : L’Insolite
Traversée, Le Bruit des Hommes, L’ensemble à nouveau, Kairos, Hi-Han, et Les
embruns. Il a aussi été directeur technique des « 4 saisons du Revest » de 1995 à 2004,
et du festival « in situ » (Carqueiranne) de 1999 à 2006. Il travaille régulièrement au
CNCDC Châteauvallon.
Il a créé la lumière de Dandin/Requiem et de Dies Irae pour le Cabinet de Curiosités.
Zidane Boussouf – Création son
Créateur d'univers sonores, il collabore régulièrement au travail d'Hubert Colas (Sans
faim 2, Un bateau pour les poupées de M. Markovic, Face au mur de M. Crimp, Sans
faim).Il a notamment travaillé avec Le Bruit des hommes (Tous ceux qui tombent de
S.Beckett, Gounkel et les Popokh d'après H. Levin, Dehors est la ville et URBS 1-Parking
de F. Bon), Frédéric Valet (Réponse à la question précédente de J. Rebottier), et
Schéhérazade Odin (Ubu à la plage d'après A. Jarry).
Il a créé le son de Dandin/Requiem et de Dies Irae pour le Cabinet de Curiosités.
Guillaume Cantillon – Mise en scène et jeu
Comédien et metteur en scène formé à l’Ecole Régionale d’Acteurs de Cannes, où il
travaille notamment avec Pascal Rambert, Catherine Marnas, Christian Rist, Alain
Maratrat et Simone Amouyal.
Il a joué dans Les nègres de J. Genet, La tragédie optimiste de V. Vichnevsky, et Le juif de
Malte de C. Marlowe, mises en scènes de Bernard Sobel, Les métamorphoses d’Ovide, et
La surprise de l’amour de Marivaux, mises en scènes de Christian Rist, La nuit d’après H.
Guibert et S. Beckett, La princesse blanche de R. M. Rilke, Premier village de V. Guédon,
Ultimatum d’après F. Pessoa, D. Wojnarowitcz et P. Kermann, Edouard II de C. Marlowe,
et Hercule/Oedipe les exilés de Tèbes de Sénèque mises en scènes de Cédric Gourmelon,
Talking Heads de A. Bennet, Hamlet, Richard III, et Le songe d'une nuit d'été de W.
Shakespeare, et Des couteaux dans les poules de D. Harrower, mises en scènes de David
Gauchard, Des paillettes sur ma robe d’après J. L. Lagarce, et De toute(s) pièce(s) d’après
Feydeau, mises en scènes de Tomas Gornet, La dispute de Marivaux, mise en scène de
Filip Forgeau, Haute surveillance de J. Genet, et Saint Elvis de S. Valletti, mises en scènes
de Frédéric Garbe.
Il a mis en scène Cabaret Toy d’après Daniil Harms, Pelléas et Mélisande de Maeterlinck,
Dandin/Requiem d’après Molière et Dies Irae de Léonid Andreiev.
Franck Magis – Mise en scène et jeu
Comédien formé à l’Ecole Régionale d’Acteurs de Cannes (ERAC) de 1995 à 1998.
Il travaille actuellement avec David Gauchard pour Le songe d'une nuit d'été de W.
Shakespeare.
Il a aussi travaillé avec Christophe Marty dans Ricochets de C. Marty ; Frédéric Garbe
dans Saint Elvis de S. Valletti ; Nadine Remy dans Chronos de N. Remy ; Guillaume
Cantillon dans Cabaret Toy d’après les textes de D. Harms et Dandin/Requiem d'après
Molière ; Jean-Christophe Gérace dans Réussissez votre chute écriture collective ; Didier
Dupuis dans Les fourberies de Scapin de Molière ; Jacques Mornas dans En voiture !
d’après Courteline, K. Valentin et Pirandello et dans De l’intérêt du mariage ou le mariage
d’intérêt d’après A. Tchekhov ; Geneviève Hurtevent dans Sextuor banquet d’A. Llamas ;
Robert Cantarella dans Quand l’écho nous parvient on lui répond d’après La trilogie
comique de S. Kobyline ; et avec Bernard Sobel dans Les nègres de J. Genet.
Jean-Robert Lombard – Jeu
Comédien formé au conservatoire Régional de Toulon, à l'Ecole Régionale d'Acteurs de
Cannes (ERAC), et diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du
Téâtre de Lyon (ENSATT).
Pour la télévision, il interprète le Père Blaise dans la série Kaamelott sous la direction
d'Alexandre Astier. Il a également tourné dans les séries PJ et Louis la brocante.
Au cinéma, il tourne dans Surviving Picasso réalisé par James Ivory et dans Un crime au
paradis réalisé par Jean Becker.
Au théâtre, il joue sous la direction de Deby Cole (Le songe d'une nuit d'été de
Shakespeare), Emmanuel Mérieu (Othello de Shakespeare), de Jean-Christophe Imbert
(Timon d'Athènes de Shakespeare) et de Guillaume Cantillon (Dandin/Requiem d'après
Molière).
Le Cabinet de Curiosités
Compagnie en résidence au Téâtre du Rocher
23 rue Curie 83130 La Garde
04 94 61 19 02 ou 06 08 64 39 04
[email protected]
lecabinetdecuriosites.fr