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télévision
TUBE
FÊTE
Bébé Polnareff s’appelle Volodia
Dire Straits censuré
Happy Birthday Kate Moss !
« Le prénom officiel du PolnaBB sera :
Volodia. » C’est par ces quelques mots, sur sa
C’est une censure qui intervient plus de vingtcinq ans après la création du texte incriminé.
« Money for Nothing », le titre de Dire Straits
sorti en 1985, ne passera plus sur les ondes de
la radio canadienne. La chanson vient d’être
interdite par le Conseil canadien des normes
de la radiotélévision pour « violation du Code
de déontologie ». Motif : le mot « faggot »
(équivalent de « tapette ») y est répété à trois
reprises. Après une diffusion du tube en
février 2010, une auditrice s’était émue de ce
vocabulaire homophobe… Elle a été entendue.
Kate Moss a fêté son
37e anniversaire dimanche soir, à
MAXPPP/EXPRESS SYNDICATION.)
page Facebook, que Michel Polnareff a rendu
public le nom de son fils. Le premier enfant du
chanteur et de sa compagne Danyellah (cicontre), né le 28 décembre à Los Angeles, portera
ce prénom ukrainien, forme ancienne de Vladimir,
signifiant « prince qui règne en paix ». Polnareff
écrit également à propos de son bébé : « Il est
génial, notamment concernant les vocalises, et a
besoin d’un prénom qui lui fera déchirer les
nuages sans qu’il se mette à pleuvoir. »
(LP/DELPHINE GOLDSZTEJN.)
PEOPLE
l’Hôtel Ritz, où elle occupait une des plus
belles suites. Le top-modèle britannique
était accompagné d’intimes, dont Jamie
Hince, le guitariste et leader du groupe
The Kills, qui partage sa vie. Sa fille, Lila
Grace, 8 ans, était présente. Kate Moss a
été vue à la Brasserie Lipp, où elle a
déjeuné à deux reprises avec son fiancé.
Elle a aussi visité l’exposition Basquiat, au
musée d’Art moderne.
Pourquoi Vanessa Paradis
n’ira pas en Israël
ANNULATION. La chanteuse, après d’autres, a annulé son prochain
concert à Tel-Aviv. Un groupement d’associations fait pression
pour que l’Etat hébreu soit boycotté.
O
fficiellement, c’est pour des
« impératifs professionnels » que Vanessa Paradis
a annulé le concert qu’elle
devait donner le 10 février à
l’Opéra de Tel-Aviv. Un
contretemps qui aurait pu passer inaperçu s’il ne
s’ajoutait à la liste de plus en
plus longue des artistes qui,
ces derniers mois, ont renoncé à se rendre en Israël :
les musiciens Carlos Santana,
Elvis Costello ou Massive Att ack, les ac teur s Dustin
Hoffman et Meg Ryan, les cinéastes Ken Loach et Mike Leigh.
Chaque fois, une campagne de
pression les incitant à « boycotter »
l’Etat hébreu les avait pris pour
cible.
Si l’entourage de Vanessa Paradis se
refuse à en dire plus, la chanteuse a
fait l’objet d’une lettre ouverte lui
demandant de ne pas chanter en
Israël : « Vous qui êtes mère, vous
qui êtes marraine d’une association qui réalise les rêves des
enfants, nous vous demandons de penser aux milliers
d’enfants palestiniens qui
n’ont pas la chance de pouvoir rêver », dit le texte, repris sur de multiples sites
Internet et adressé à des
dizaines d’exemplaires à
Universal, la maison de disques de l’artiste.
Les auteurs ? Un mouvement baptisé
BDS : Boycott, Désinvestissement,
Vanessa Paradis a fait l’objet
d’une lettre ouverte d’un
mouvement regroupant des
associations propalestiniennes
lui demandant de ne pas chanter
en Israël.
(LP/DELPHINE GOLDSZTEJN.)
Sanctions, qui milite depuis 2005
dans le monde entier, se réclame de
la « société civile palestinienne » et
regroupe des dizaines d’associations
propalestiniennes ou altermondialistes. « Vanessa Paradis a dû être
sensible à nos arguments, veut croire
Imen Habib, animatrice du BDS
France, créé en juin 2009. On interpelle les artistes de manière pacifique, en s’inspirant de la lutte contre
l’apartheid en Afrique du Sud. » Et
tant pis si l’interprète de « Joe le Taxi »
n’a jamais pris position sur le conflit
israélo-palestinien : « Le gouvernement israélien se sert de ces artistes
pour redorer son image, justifie la
représentante. Le simple fait d’y aller
est un acte politique. »
Sportifs, universitaires et
supermarchés qui vendent
des produits fabriqués en
Israël sont aussi visés
Les campagnes du BDS visent aussi
les sportifs, les universitaires et les
supermarchés qui vendent des produits fabriqués en Israël. Et se relaient
d’un pays à l’autre : la branche américaine s’en est prise à Johnny Depp, le
compagnon de Vanessa Paradis, annoncé à ses côtés en Israël. « Depuis
un an et demi, ce mouvement s’est
structuré et professionnalisé, observe
Daniel Rouach, fondateur du site
d’informations IsraëlValley. Ils utilisent les moyens numériques, des slo-
gans. » Ou d’autres méthodes plus
classiques : samedi, une vingtaine de
membres d’EuroPalestine, se réclamant du BDS, ont manifesté à l’entrée du concert de Vanessa Paradis à
Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), en scandant : « Vanessa, n’y va
pas ! » Le soir même, la production de
la chanteuse annonçait l’annulation.
De plus en plus visible, l’action du
BDS est désormais contrée par des
organisations comme le Crif (Conseil
représentatif des institutions juives de
France) ou le BNCVA (Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme). Ce dernier « déplore et
condamne » le choix de Vanessa Paradis. Et attaque régulièrement en
justice le camp adverse pour « provocation à la discrimination ». L’avocat
du BDS France, Me Gilles Devers,
défendra ainsi à Perpignan, lundi,
trois militants poursuivis pour avoir
fait irruption dans un magasin Carrefour. Ce qui n’empêche pas le mouvement de poursuivre son action : ces
derniers jours, c’est le cinéaste et musicien Emir Kusturica qui a reçu une
lettre intitulée « Emir, s’il te plaît, ne te
rends pas en Israël ».
THIERRY DAGUE
 Stéphane Hessel privé de
colloque. L’auteur du best-seller
« Indignez-vous ! » n’animera pas de
colloque sur la liberté d’expression
aujourd’hui à l’Ecole normale supérieure
(ENS) de Paris. Suite aux protestations
des organisations juives contre le
soutien de Hessel au mouvement
pro-palestinien BDS, la direction de l’ENS
a invoqué des questions de « sécurité »
PALMARÈS
« Carlos », surprise des Golden Globes
M
LOS ANGELES, DIMANCHE. L’acteur
Edgar Ramirez et le producteur Daniel
Leconte.
(AFP/VALERIE MACON.)
agnifique soirée, à Los Angeles, pour le réalisateur Olivier Assayas et son producteur Daniel Leconte. « Carlos », le
biopic du terroriste réalisé par le cinéaste français, a remporté le
Golden Globe de la meilleure minisérie lors de la 68e édition de la
cérémonie. Il devance le favori, « The
Pacific », produit par Spielberg.
« Carlos », diffusé par Canal + l’été
dernier, avait aussi fait l’objet d’un
film dans une version courte, après
sa présentation à Cannes. Le feuil-
leton a aujourd’hui été vendu dans
vingt pays. « Jamais je n’aurais pu
croire que je serais un jour devant les
célébrités qui m’ont fait aimer le cinéma », a déclaré Daniel Leconte en
recevant le trophée. Il a ensuite remercié l’interprète du rôle de Carlos,
le Vénézuélien Edgar Ramirez, qui a
dû s’incliner devant Al Pacino pour le
Golden Globe du meilleur acteur
dans une minisérie (« You Don’t
Know Jack »).
Le favori de la soirée, « le Discours
d’un roi » du Britannique Tom
Hooper, n’a pas transformé ses sept
nominations en autant de trophées,
largement devancé par « The Social
Network », sur la saga Facebook,
quatre fois vainqueur. Il s’est
contenté du prix du meilleur acteur
dramatique, décerné au Britannique
Colin Firth pour son incarnation du
roi George VI. Nathalie Portman a
décroché le Golden Globe de la
meilleure actrice pour « The Black
Swan », de Darren Aronofosky. Firth
et Portman devraient être de sérieux
candidats aux prochains Oscars. La
soirée a aussi été l’occasion de revoir
Michael Douglas, en bonne forme
après l’annonce de la rémission de
son cancer. Applaudi à tout rompre
par une salle debout, il a déclaré : « Il
doit y avoir un moyen plus simple
d’obtenir une standing ovation. »
A.G.
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DIAPORAMA
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