L`Image Matière : Histoire du Cinéma par lui-même, formes
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L`Image Matière : Histoire du Cinéma par lui-même, formes
Cinéma les 17 et 18 mai 2008 En collaboration avec la Cinémathèque française Nicole Brenez Paris I Unité programmation cinéma : Pascale Raynaud assistée de Camille Maurel Dans le cadre du cycle « L'art de la reprise » à l’auditorium du Louvre du 14 au 24 mai 2008 L’Image Matière Histoire du Cinéma par lui-même, formes de la critique visuelle Image captee à la television japonaise, utilisee dans le film True Romance puis remployée dans Perfect Day de Ange Leccia © DR. Sous la direction de Cinéma L’Image Matière Samedi 17 mai Dimanche 18 mai Puissances critiques des images L’Argentique, empreinte assiégée par la disparition 14h Moments choisis 16h Histoires visuelles de l’injustice et de la falsification 18h Retour sur la scène du Crime 20h Erotique du remploi 14h Éclipses, blessures et symptômes. Pour une histoire des images manquantes 16h Carte Blanche à Peter Tscherkassky 18h Je suis l’histoire de mes images (destitution et constitution du Sujet) 20h Remplois sauvages Ce cycle se propose, en huit séances de projections de films rares, jalonnées d’interventions d’artistes et de spécialistes, de montrer, en posant les repères historiques de la notion de remploi au cinéma, les différentes techniques utilisées, la diversité des iconographies, substrats et matériaux remployés, de rendre compte des trajets matériologiques, d’indiquer l’étendue des formes inventées et des fins visées. Cinéma L’Image Matière 3 Samedi 17 mai Puissances critiques des images 14h Moments choisis Compendium d’une fresque magistrale, Moments choisis des Histoire(s) du cinéma rapatrie dans l’argentique les recherches plastiques menées par Jean-Luc Godard en vidéo depuis quatre décennies. Forme institutionnelle du remploi, la bande-annonce voit son statut d’accessoire renversé par les initiatives de Jean-Luc Godard, qui transforme le petit appât commercial en autant de poèmes, traités, pamphlets parfois autonomisés des longs métrages. Bande-annonce de Mouchette de Robert Bresson de Jean-Luc Godard, 1967, France, 3 min, vidéo, n&b Bande-annonce de La Chinoise de Jean-Luc Godard, 1967, France, 2 min 40, couleur, 35 mm Bande-annonce de Week-End de Jean-Luc Godard, 1967, France, 48 secondes, couleur, vidéo Séance présentée par Michael Witt Bande-annonce de Une femme est une femme de Jean-Luc Godard, 1961, France, 1 min 50, couleur, 35 mm Bande-annonce de Masculin féminin de Jean-Luc Godard, 1966, France, 1 min 58, 35 mm, n&b Bande-annonce de Made in USA de Jean-Luc Godard, 1966, France, 1 min 30, couleur, 35 mm Bande-annonce de Deux ou trois choses que je sais d’elle de Jean-Luc Godard, 1966, France, 1 min 30, couleur, vidéo Saison 2007 | 08 Bande-annonce de Tout va bien de Jean-Luc Godard, 1972, France, 5 min, couleur, vidéo (co-réalisateur Jean-Pierre Gorin) Moments choisis des Histoire(s) du cinéma de Jean-Luc Godard, 2004, France, 84 min, n&b et couleur, 35 mm Production : Gaumont/Périphéria Interprétation : Alain Cuny, Juliette Binoche, Julie Delpy, voix de Jean-Luc Godard Matériau remployé : argentique puis videographique Geste : Auto-remploi, remontage par blocs Enjeu : Parmi d’autres, retransférer toutes les images sur support 35 mm 16h Histoires visuelles de l’injustice et de la falsification Dans l’océan des archétypes falsificateurs, certains cinéastes et vidéastes tels Tony Cokes (Fade to Black), Jayce Salloum et Elia Suleimann (Introduction to the End of An Argument : Speaking for Oneself/Speaking for Others), ((As if) Beauty Never Ends), Keith Sanborn (Operation Double Trouble), ont plongé et ramené des essais polémiques sur la représentation des Arabes, des AfroAméricains ou de la guerre en Irak dans les images dominantes. Séance présentée par Hamé et Ekoué du groupe La Rumeur Fade to Black de Tony Cokes, É.-U., 1990, 32 min, n&b et couleur, vidéo Matériau remployé : Films 35 mm, textes de Louis Althusser, Guy Debord Geste : Mise en page et linéarisation Enjeu : Histoire poétique de la représentation des Afro-américains dans le cinéma américain Cinéma L’Image Matière 4 Introduction to the End of An Argument : Speaking for Oneself/Speaking for Others de Jayce Salloum et Elia Suleiman, Liban, 1990, 43’, vidéo, couleur Matériau remployé : Films reproduits sur VHS, images télévisuelles Geste : Montage, exégèse Enjeu : Pamphlet sur la représentation des Arabes dans le système médiatique occidental 18h Retour sur la scène du Crime (As if) Beauty Never Ends de Jayce Salloum, Canada, 2003, 11 min, vidéo, couleur Matériau remployé : Reportage vidéo sur le massacre de Chatyla Geste : Montage, mise en relations multiples Enjeu : Deuil, réflexion et chant Return to the scene of the crime de Ken Jacobs, É.-U., 2008, 92 min, vidéo Film présenté en avant-première Operation Double Trouble de Keith Sanborn, É.-U., 2003, 10 min, coul, vidéo Matériau remployé : Film institutionnel de l’armée, Enduring Freedom : The Opening Chapter Geste : Redoublement Enjeu : Critique du matériau par lui-même Return to the Scene of the Crime constitue le prolongement vidéographique, par Ken Jacobs, de son propre film Tom, Tom, the Piper’s Son, monument cinématographique du remploi consacré à l’analyse du film éponyme de Billy Bitzer. 20h Erotique du remploi L’œuvre de Toshio Matsumoto offre un éventail passionnant d’initiatives en matière de remploi. For the Damaged Right Eye, film en triple écran, dresse un portrait frénétique des années 60 grâce au recyclage d’images exogènes d’actualités, de posters et de magazines. Puis le triptyque Extasis, Funérailles des roses et Expansion développe la réutilisation par l’artiste de ses propres images, témoignant d’une obsession fertile pour le motif de la jouissance. Les mêmes plans d’extase migrent d’un support à l’autre, 16mm, 35mm puis vidéo, frappant et défonçant les portes de la sensualité et de la tactilité. En présence de Toshio Matsumuto For the Damaged Right Eye de Toshio Matsumoto, Japon, 1969, 12 min, n&b et couleur, 16 mm Ecstasis de Toshio Matsumoto, Japon, 1969, 11 min, n&b, 35 mm Funérailles des roses de Toshio Matsumoto, Japon, 1969, 107 min, n&b, 35 mm Avec Peter, Osamu Ogasawara, Shotari Akiyama, Kiyoshi Awazu, Emiko Azuma, Toshiya Fujita Expansion de Toshio Matsumoto, Japon, 1974, 14 min, n&b et couleur, 16 mm Saison 2007 | 08 Cinéma L’Image Matière 5 Dimanche 18 mai L’Argentique, empreinte assiégée par la disparition Très vite on a su que le cinéma fabriquait en masse des images-écran, et que son histoire serait aussi tissée des images absentes, perdues, abîmées, censurées, oubliées et non-faites. Ici le remploi manifeste, creuse, analyse la disparition. 14h Éclipses, blessures et symptômes. Pour une histoire des images manquantes Great Society de Masahori Ôe, Japon, 1967, 17 min, n&b, vidéo Matériau remployé : Films 16 mm de télévision Geste : Mise en parallèle par split-screen Enjeu : Coupe dans l’histoire à partir de l’assassinat de J. F. Kennedy, description pamphlétaire du Zeitgeist Saison 2007 | 08 L’Ayant-droit de Maurice Lemaître, France, 1991, 21 min, n&b, 16 mm Avec Isidore Isou et Maurice Lemaître Matériau remployé : Images télévisuelles, photographie de presse Geste : Répétitions, recherche de détail, exégèse verbale Enjeu : Chercher une image occultée par les médias The Fall Of Communism As Seen In Gay Pornography de William E. Jones, É.-U., 1998, 19 minutes, vidéo, couleur Matériau remployé : Films vidéo d’Europe de l’Est Geste : Suppression des plans pornographiques, mise en série et analyse de détails Enjeu : Compte-rendu de la marchandisation foudroyante des comportements après 1989 Portrait # 1 de Hervé Pichard, France, 2001, 3 min, vidéo Matériau remployé : quelques photogrammes abîmés en 35 mm Geste : ralentir le défilement pour observer que les formes de dégradation du nitrate diffèrent d’un photogramme à l’autre Enjeu : Readystroyed National Archive, V.1 de Travis Wilkerson, É-U., 2001, 15 min, couleur, vidéo Matériau remployé : Archives militaires déclassifiées Geste : Montage bout à bout, création musicale Enjeu : Readymade arrangé Les Ciseaux de Mounir Fatmi, Maroc, 2003, 10 min 20, vidéo Matériau remployé : Les scènes d’amour censurées du film Une minute de soleil en moins, réalisé par Nabil Ayouch Geste : Bout à bout, accompagnement graphique Enjeu : Sauvegarde des scènes censurées et transformation du censeur en créateur malgré lui Cinéma L’Image Matière 6 16h Carte Blanche à Peter Tscherkassky Le bombardement la porte des perles de Richard Kerr, Canada, 2004, 8 min, couleur, vidéo Matériau remployé : Films de fiction 35 mm repris sur DVD Geste : Fragmentation, retraitement des vitesses et des couleurs, organisation en split-screen Enjeu : La violence du cinéma multiplie-telle celle de l’histoire ? Chant Sauvage : le Ménestrel. Préambule à toute histoire possible du cinéma de Chaab Mahmoud, France, 2007, 9 min, n&b et couleur, vidéo Matériau remployé : Films 16 mm avec remploi direct et utilisation de DVD Geste : Prélèvements de plans, enchaînements, accompagnement graphique Enjeu : Appel à faire l’histoire du cinéma qui a accompagné les luttes de libération au cours du XXe siècle, de la guerre d’Espagne à l’Irak. « Le dadaïste allemand Kurt Schwitters a dit qu’on pouvait faire de l’art de tout. Mon approche du found footage s’apparente à la sienne, je pense que de n’importe quel bout de film l’on peut faire un autre film […] Mon travail ressemble à celui d’un archéologue. » Peter Tscherkassky. Instructions for a Light and Sound Machine de Peter Tscherkassky, Autriche, 2005, 17’, n&b, 35 mm/CinemaScope En présence de Peter Tscherkassky et Eve Heller Conférence de Peter Tscherkassky sur le Remploi 18h Je suis l’histoire de mes images (destitution et constitution du Sujet) Mirror Mechanics de Siegfried Fruhauf, Autriche, 2005, 7 min 30, n&b, 35mm Last Lost de Eve Heller, É.-U., 1996, 14 min, couleur, 16 mm Her Glacial Speed de Eve Heller, É.-U., 2001, 4 min, couleur, 16 mm Take the 5:10 to Dreamland (sous réserve) de Bruce Conner, É.-U., 1976, 5 min, nb et couleur, 16 mm Parallel Space: Inter-View de Peter Tscherkassky, Autriche, 1992, 18’, n&b, 35 mm (nouvelle copie), n&b Dream Work de Peter Tscherkassky, Autriche, 2001, 11’, n&b, 35 mm/CinemaScope « Le cinéma nous assassine de reflets », déclara Antonin Artaud. Mais pourrionsnous vivre désormais autrement qu’immergés dans les images ? Sur un mode polémique (Robert Kramer, avec The Ghosts of Electricity, Peter Kubelka, avec Poésie et vérité (Dichtung und Wharheit)), ironique (Simon Kansara, avec I Wanna Be Your Dog), empathique (Ange Leccia, avec Perfect Day), cinéastes et vidéastes prennent à bras le corps nos reflets assassins mais si désirables. En présence de Ange Leccia The Ghosts of Electricity de Robert Kramer, Suisse, 1997, 19 min, couleur, 35 mm, sonore Matériau remployé : images télévisuelles Geste : Accumulation Enjeu : Méditation anthropologique sur la transformation du corps en banques de données Saison 2007 | 08 Cinéma L’Image Matière 7 20h Remplois sauvages Poésie et vérité (Dichtung und Wharheit) de Peter Kubelka, Autriche, 2003, 13 min, couleur, 35 mm I Wanna Be Your Dog de Simon Kansara, France, 2007, 3 min, couleur et n&b, vidéo, sonore Matériau remployé : Blogs d’adolescents Geste : Mise en série Enjeu : (Auto)Portrait à l’acide de l’adolescence consumériste contemporaine Très loin des remplois savants, s’est développée la poésie sauvage des films de stock-shots, souvent utilisés dans le cinéma de séries B et Z pour pallier toutes sortes d’insuffisances plus ou moins avouables. Stéphane Chavanas, Clément Rauger et Chaab Mahmoud proposent une sélection des remplois les plus extravagants, systématiques et hilarants dans ce champ où tout est permis. Avec un hommage particulier à Çetin Inanç, empereur du stock-shot, auteur du film-culte Dünyayi Kurtaran Adam , l’homme qui sauva le monde, plus connu sous le nom de « Turkish Star Wars » (1982) et interprété par le célèbre Alain Delon turc, Cüneyt Arkin. Séance présentée par Stéphane Chavanas et Clément Rauger Perfect Day de Ange Leccia, France, 2007, 67 min, couleur et n&b, vidéo, sonore Sélection dans presque quatre décennies d’initiatives et de recherches passionnelles sur les affinités électives entre image, musique et portrait, «Perfect Day» déploie l’éventail contemporain des remplois, hybridations et textures plastiques. Depuis «Girl», autoportrait-performance de 1970, jusqu’à l’«Endless Dance» de 2007, en passant par les films pour Alain Bashung ou Elli Medeiros, les sculptures temporelles sur Maria Callas ou John Travolta, et tous les portraits d’adolescents anonymes, une récollection enchantée. Saison 2007 | 08 Traductions : Gabriela Trujillo, Shoko Takahashi Sous-titrage : musée du Louvre, Softitrage Remerciements tous les auteurs, ayant-droits et distributeurs, ainsi que : Sébastien Bondetti, Stéphane Chavanas, Pierre d’Amerval, Ekoué, André Habib, Hamé, Eve Heller, Go Hirasawa, Ken Jacobs, William E. Jones ,Simon Kansara, Jean-Luc Lacuve, Ange Leccia, Chaab Mahmoud, Guillaume Massart, Toshio Matsumoto, Hervé Pichard, Romuald Poretti, Clément Rauger, Jean-François Rauger, Jayce Salloum, Elia Suleiman, Peter Tscherkassky, Shoko Takahashi, Travis Wilkerson, Michael Witt. Institutions, distributeurs : Austrian Film Museum (Alexander Horwath) ; Brussels Ave (Marie-Do de la Patellière) ; Canadian Filmmakers Distribution Centre (Jeff Crawford) ; Canyon Cinema (Dominic Angerame, Lauren Sorensen) ; Ciné Classic (Emmélie Grée) ; Cinémathèque française (Gaëlle Vidalie) ; European Media Art festival (Ralf Sausmikat) ; Heure exquise ! (Thierry Destriez) ; Image Forum (Ikeda Hiroyuki) ; Gaumont (Emeline Cassiat, Olivia ColbeauJustin) ; Light Cone (Christophe Bichon) ; Sixpack Film (Michaela Grill) ; Tamasa Distribution ; Video Data Bank, School of the Art Institute of Chicago (Mike Gibisser, Ethan White) Prochainement www.louvre.fr Duos éphémères avec Arthur H Cinéma muet concert Vendredi 30 mai à 20 h 30 Onirique attaque Vendredi 6 juin à 20 h 30 Dimanche 8 juin à 16 h La Terre (Zemlja) Arthur H et Thomas Bloch Avec le soutien de la Sacem. La programmation musicale des « Duos éphémères » est confiée cette année à Arthur H, qui succède ainsi à Laurent Garnier (2006) et à Vincent Ségal (2007). Arthur H a peu à peu imposé son univers très personnel dans le paysage musical français. Avant tout homme de scène, mais aussi poète, il est également un découvreur de talents. Il a invité pour cette saison des Duos éphémères des musiciens avec lesquels il partage un penchant avéré pour les images en mouvement. Il conclut cette série avec un montage de films muets «Onirique attaque »,entre rêve et cauchemar, paradis et enfer, qu’il met en musique avec son complice Thomas Bloch. Film d’Aleksandr Dovjenko. URSS, 1930, env. 65 min, n.b. Création musicale et interprétation : compagnie d’invention musicale Sphota (Samuel Sighicelli, Benjamin Dupé, Benjamin de la Fuente). Commande du musée du Louvre et du Printemps des arts de Monte-Carlo. Avec le concours de la Cinémathèque de Toulouse. Création mondiale. Avec le soutien de la Sacem. Classé parmi les douze plus beaux films du monde, tourné avec des moyens simples, ce chef-d’oeuvre de Dovjenko, fils de paysans ukrainiens, peintre et poète avant de devenir cinéaste, est autant une évocation vibrante des débuts de la collectivisation et de la mécanisation qu’un hymne panthéiste à la terre russe. La compagnie d’invention musicale Sphota a été fondée en 2000 par Benjamin Dupé, Benjamin de la Fuente, Mathieu Fèvre et Samuel Sighicelli. Ces musiciens, à la fois improvisateurs, compositeurs et interprètes, abordent la création musicale de manière collective et envisagent la musique comme un tout qui est son, forme et mouvement, en confrontant le musicien et le plateau, l’instrument et les nouvelles technologies, la musique et d’autres disciplines artistiques (vidéo, danse, théâtre). Colloque les 23 et 24 mai de 10h à 18h L’art de la reprise. Remplois, détournements et assemblages à travers l’histoire. Sous la responsabilité scientifique de Jean-Pierre Criqui, rédacteur en chef des Cahiers du musée national d'Art moderne, Paris. p3 - Bande-annonce de Deux ou trois choses que je sais d’elle de Jean-Luc Godard © DR. - Image originelle de Allemagne Neuf Zéro, la rose teinte en jaune devient le plan des Moments choisis des Histoire(s)du cinéma de Jean-Luc Godard © DR. p4 - (As if) Beauty Never Ends de Jayce Salloum © DR. - "Southwark Fair" de William Hogarth, et Tom Tom the Piper’s Son de Billy Bitzer remploye dans le film du même nom de Ken Jacobs, et remployé à nouveau dans Return to the Scene of the Crime de Ken Jacobs © DR. - Extasis de Toshio Matsumoto, remployé dans Funerailles des roses © DR. p5 - Funérailles des roses de Toshio Matsumoto © DR - Images d’actualites remployees dans Great Society de Masahori Ôe © DR. - Video pornographique remployée dans The Fall of Communism As Seen By Gay Pornography de William E. Jones © DR. p6 - Image de 79 printemps de Santiago Alvarez dans Chant sauvage de Chaab Mahmoud © DR. - Images de "Le Bon, la Brute et le Truand" de Sergio Leone, remployées dans Instructions for a Light and Sound machine de Peter Tscherkassky © DR. P7 - Clip de Sylvie Vartan qui passe à la TV japonaise, utilisé par Ange Leccia dans Ile de beaute, et remployé dans Perfect Day © DR.