02-Biblio Com.die-der - Montpellier Méditerranée Métropole

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02-Biblio Com.die-der - Montpellier Méditerranée Métropole
Le Maroc
contemporain
dans
les
médiathèques
de
Montpellier
Agglomération
livres - disques - films
Ferdinand Hoefer. - Empire du Maroc
Paris : Didot, 1848
© Médiathèque centrale d'Agglomération Emile Zola
Montpellier Agglomération
«Du bois sec à la place de la langue
la salive amère dans les yeux
un bout de rêve reste accroché à la lumière du matin
et puis les murs ne bougent plus.
C’est l’accalmie.»
Tahar Ben Jelloun, Les amandiers sont morts de leurs blessures, 1998
«Et alors, pourquoi faudrait-il une maison pour une enfance, toujours la
même, vers laquelle on reviendrait inévitablement, la maison de son père,
tellement belle qu’on finirait par y échouer comme une barque à la dérive ?
Ou alors faudrait-il toute sa vie s’acharner à bâtir une maison presque
semblable, toujours dans l’ombre de la première, une maison pâlie où les
arbres ne seraient jamais aussi odorants, la glycine jamais aussi lourde, les
jasmins jamais aussi éclatants ?»
Yasmine Chami-Kettani, Cérémonie, 1999
«Oui : le temps n'est-il pas venu en effet de dérouter, de faire dérailler vers
d'autres voies cette littérature dite maghrébine dont je suis l'ancêtre en
quelque sorte ?»
Driss Chraïbi, Une place au soleil, 1993
«La langue d'un poète est d'abord "sa propre langue", celle qu'il crée et élabore
au sein du chaos linguistique, la manière aussi dont il recompose les
placages de mondes et de dynamismes qui coexistent en lui.»
Abdellatif Laâbi, Souffles n°1, Prologue, 1966
«Ecrivant en français, je savais que je n'écrivais pas en français. Il y avait cette
singulière greffe d'un langue sur l'autre, ma langue maternelle l'arabe, ce feu
intérieur.»
Edmond Amran El Maleh, Magazine littéraire, mars 1999
Romans, littérature
AKALAY Lofti 1 9 4 4 Les nuits d’Azed. Seuil, 1996.
Un conte libertin à la manière des « Mille et une Nuits » avec au-delà de l’érotisme, un portrait sans
complaisance d’une société moderne du Maghreb, habitée par le machisme.
BAHECHAR Souad 1 9 5 3 Ni fleurs ni couronnes. Le Fennec, 2000.
Principal personnage de ce roman, la terre au nom de qui toutes les atrocités semblent possibles.
BENCHEMSI Rajae
Fracture du désir. Actes sud, 1999.
Six récits qui fascinent par leur capacité à donner corps au vertige métaphysique. Rajae Benchemsi
parvient à nous raconter des histoires qui nous parlent de notre histoire, à mettre en scène des êtres
de chair dont l’existence est incontestable et qui apparaissent comme des allégories.
Marrakech, lumière d’exil. S. Wespieser, 2003.
Tente de montrer la véritable nature de la femme, conforme à l’Islam des origines, qui ne préconise pas
la supériorité de l’homme et lui laisse une grande part de liberté dans la vie quotidienne.
BEN JELLOUN Tahar 1 9 4 4 Les Amandiers sont morts de leurs blessures. Seuil, 1998.
Dans ces poèmes, évocation du Maroc natal de Ben Jelloun : l’air et le soleil, les odeurs et les musiques,
les paysages magiques, majestueux, tragiques parfois, où passent et disparaissent hommes, femmes, enfants.
Amours sorcières. Seuil, 2003.
Recueil de 20 nouvelles autour du thème des amours sorcières, des amours contrariées, de l’amitié et de
la trahison.
L’Auberge des pauvres. Seuil, 2000.
Un jeune écrivain marocain de Marrakech se retrouve à Naples. Il y découvre un bâtiment extraordinaire,
l’auberge des pauvres, édifiée par un roi italien soucieux de se faire pardonner la construction de son propre
palais. Elle est habitée par une vieille femme autour de laquelle gravite un petit peuple de personnages
meurtris par la vie, dont les histoires se mêlent et se rejoignent.
Cette aveuglante absence de lumière. Seuil, 2000.
Une interprétation littéraire de l’horreur et de l’oubli dans lequel furent tenus, pendant plus de quinze ans,
les prisonniers du bagne de Tazmamart, incarcérés après l’attentant manqué et le massacre de Skhirat
en juillet 1971.
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Le Dernier ami. Seuil, 2004.
Deux visions de la même histoire par deux narrateurs différents, amis d'enfance. Le premier raconte
une amitié approfondie pendant l’adolescence, brisée par la rivalité conjugale et la trahison. Le récit
du second explique cette trahison qui semble alors, ne plus en être une…
L’Ecrivain public. Seuil, 1997.
Dans un récit qui convoque les souvenirs de l’auteur, se profilent certaines villes d’un Maroc tantôt imaginaire, tantôt réel, et se précise l’expérience de la pauvreté, de la violence.
Eloge de l’amitié. Seuil, 2003.
De l’école coranique au prix Goncourt, de Tanger à Paris, T. Ben Jelloun raconte les amis qui l’ont accompagné au cours de sa vie. Des réflexions sur l’amitié à la croisée des cultures française et maghrébine.
L’Enfant de sable. Seuil, 1985.
"L’enfant que tu mettras au monde sera un homme. Il s’appellera Ahmed même si c’est une fille ! J’ai tout
arrangé". La femme accepte ce pacte grâce auquel elle est enfin en complicité avec son époux.
Fès, immobile, immortelle. ill. Bruno BARBEY. Imprimerie Nationale, 1996.
Harrouda. Denoël, 1991.
Harrouda, prostituée déchue, fut son premier amour et la maîtresse de deux villes : Fès et Tanger.
Hospitalité française. Seuil, 1997.
En1984, Ben Jelloun publiait des pages en hommage aux victimes des attentats racistes. Treize ans
après, elles retrouvent une saisissante actualité avec le fantasme d’invasion par l’immigré clandestin,
et la dissolution de "l’identité française".
Jour de silence à Tanger. Seuil, 1990.
A Tanger, un vieil homme est reclus dans sa chambre. C’est une journée de vent et de solitude. Des
souvenirs qu’il n’avait pas convoqués lui reviennent.
Le Labyrinthe des sentiments. Seuil, 2001.
Ce court roman est une invitation à voyager à Naples, se laisser aller et se perdre dans une ville labyrinthe
qui se recrée à l’infini.
Moha le fou Moha le sage. Seuil, 1981.
Qui, au Maghreb ne connaît pas Moha ? Arrêté, tué, enterré, Moha ne cesse de parler, et sa parole ne peut
tarir, car elle est la tradition maghrébine et la vérité qui résistent.
La Nuit de l’erreur. Seuil,1997.
Conçue une nuit de malédiction, Zina devient une enfant puis une femme à part, celle par qui le malheur arrive. Elle fera de la cruauté sa manière d’être au monde et se vengera des hommes frappés par sa beauté.
La Nuit sacrée. Seuil, 1987. Prix Goncourt 1987.
Suite de l’Enfant de sable.
La Plus haute des solitudes. Seuil, 1997.
L’écrivain marocain a analysé les conditions de la vie sexuelle des émigrants africains et plus particulièrement nord-africains en France, liées à leurs conditions de vie et de logement ainsi qu’à la difficulté
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des regroupements familiaux.
Le Premier amour est toujours le dernier. Seuil, 1995.
Des histoires d’amour, de solitude, de secret et d’incompréhension, montrant le déséquilibre et les
malentendus entre les hommes et les femmes arabes.
La Prière de l’absent. Seuil, 1981.
La Réclusion solitaire. Seuil, 1995.
La Remontée des cendres. Seuil, 1998.
Un long poème dédié à une vingtaine de palestiniens tués au Liban et en Palestine.
Sahara. Photographies de Bernard Descamps. AMC, 1997.
Le désert sensuel et somptueux ; l’aboutissement d’un long travail sur l’espace.
Les Yeux baissés. Seuil, 1991.
Dans un village berbère du Sud marocain, une petite fille, la narratrice, s’affronte à sa tante, incarnation
du mal, rêve à son père parti travailler en France et porte en elle un secret laissé par son arrière-grandpère, celui d’un trésor enfoui dans la montagne.
BENNIS Mohammed 1 9 4 8 Désert au bord de la lumière. Al Manar, 1999.
Le Don du vide. Escampette, 1999.
Premier recueil de poésie publié en France, d’un des poètes majeurs du Maroc d’aujourd’hui.
Fleuve entre les funérailles. Escampette, 2003.
Recueil de poèmes en prose qui sonnent comme un hommage à l’Histoire par ses références aux cultures
anté-islamique, latine et persane, et à la géographie, avec l’évocation des fleuves, villes et paysages.
Prix Grand Atlas de l’ambassade de France au Maroc.
BERRADA Mohamed 1 9 3 8 Comme un été qui ne reviendra plus. Actes sud, 2001.
Souvenir de l’été 1956, quand l’auteur était étudiant au Caire.
Le Jeu de l’oubli. Actes sud, 1993.
Récit d’un intellectuel sur sa vie, de l’enfance à l’âge adulte dans le Maroc du milieu du XXème siècle.
La Lumière fuyante. Sinbad, 1998.
Aïchouni a pour maîtresse Fatima, trente ans près avoir été l’amant de la mère de Fatima. Le roman met
en parallèle la vie de ces deux femmes, la mère et la fille, en mêlant les temps, les points de vue, les niveaux
de langue et les formes de narration.
BINEBINE Mahi
Les Cannibales. Fayard, 1999.
Sur une plage de Tanger, des candidats à l’émigration attendent le passeur. Chacun a une motivation
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particulière, tous partagent la même désespérance.
CHAMI-KETTANI Yasmine 1 9 6 7 Cérémonie. Actes sud, 2002.
Le difficile retour aux sources d’une Marocaine divorcée qui tente de se reconstruire un avenir. Situant ses
personnages dans un milieu privilégié, la romancière souligne l’inévitable destinée des jeunes filles prises
au piège d’un rôle choisi pour elles.
CHARAF Dounia
L’Esclave d’Amrus. Harmattan, 1992.
Yaquout est vendue comme esclave au Maroc au début du siècle. Elle s’enfuit et se réfugie dans un sanctuaire où elle demande à être rachetée à son maître, un intellectuel qui veut la renvoyer en Afrique noire.
Fatoum, la prostituée et le saint. Harmattan, 1998.
Au début du siècle, au Maroc, un juif pieux ramène à la maison une jeune prostituée musulmane à qui
viennent se manifester des apparitions de saints juifs. Mais les hommes de la maison succomberont
à la magie amoureuse de la jeune médium.
CHOUKRI Mohamed 1 9 3 5 Jean Genet et Tennessee Williams à Tanger. Quai Voltaire, 1992.
L’auteur vit à Tanger où il a rencontré Jean Genet à plusieurs reprises, en 1968 et 1973. Il y a rencontré
aussi Tennesse Williams en 1973. De ces rencontres est né ce livre de souvenirs qui conte une foule
d’anecdotes émouvantes, révélatrices de la personnalité et des opinions des deux grands écrivains.
Le Fou des roses : nouvelles. La Découverte, 1992.
Le Pain nu. Maspéro, 1980.
Récit autobiographique qui raconte la dérive d’un adolescent dans le monde secret de la misère et de la délinquance, où violence et prostitution sont le lot quotidien des exclus. Roman interdit au Maroc jusqu’en 2000.
Le Temps des erreurs. Seuil, 1994.
Deuxième volet autobiographique. De Larache à Tanger, des bas-fonds à l'école et des bordels à l'envol
de l'écrivain, le chemin est douloureux.
Zoco chico. Devillez, 1996.
Ali un jeune marocain, débarque à Tanger dans les années 1970. Il y rencontre de nombreux occidentaux
en quête de rêves et d’absolu. Il leur emboîte le pas et sera entraîné dans la spirale du sexe, de la
drogue, du vol et du meurtre…
CHRAIBI Driss 1 9 2 6 Les Boucs. Gallimard, 1989.
Un groupe de maghrébins expatriés en France, confronté au dénuement et à l'indifférence. Paru en 1955,
cet ouvrage a été considéré comme le premier roman de l'immigration
La Civilisation, ma mère !. Gallimard, 1988.
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Deux fils racontent leur mère, à laquelle ils vouent un merveilleux amour.
Une Enquête au pays. Seuil, 1981.
La résistance de villageois berbères du Haut-Atlas face aux représentants de l'administration marocaine
dans les années 60.
L’Homme du Livre. Balland 1995.
L’homme c’est le prophète Mahomet, fondateur de la troisième religion abrahamique. Le Livre c’est le Coran,
révélé par Dieu à Mahomet via l’archange Gabriel. Pavé dans le chaudron islamiste, ce texte est une vision
nouvelle et anti-conformiste de l’aventure terrestre du prophète.
L’Inspecteur Ali. Denoël, 1991.
L’inspecteur Ali, personnage hâbleur et provocateur, est aussi expert en résolution d’énigmes policières qu’en
analyses pertinentes et inattendues au sujet de l’Islam. Marocain d’origine, il se prépare à la première
visite de ses beaux-parents britanniques.
L’Inspecteur Ali à Trinity collège. Denoël, 1996.
L’inspecteur de la police marocaine, Ali, révèle sa manière de procéder à un grand ponte de Scotland Yard.
Pourquoi le Yard, parce que la princesse marocaine Yasmina qui poursuivait ses études au Trinity College
de Cambridge vient d’être retrouvée morte. Assassinat ou suicide ?
La Mère du printemps : l’Oum-er-Bia- Seuil, 1992
Une évocation romancée de la conquête du Maroc par des armées arabes à la fin du 7ème siècle.
Naissance de l’aube. Seuil, 1986.
Nous sommes au 8ème siècle de notre ère, alors que les armées musulmanes s'apprêtent à conquérir Cordoue
et toute l'Andalousie.
Le Passé simple. Gallimard, 1989.
Un jeune marocain s’oppose violemment à son père ainsi qu’aux pesanteurs de la société marocaine et
part étudier en France. Ce roman stigmatise le poids de l’Islam et de la condition faite aux femmes. Très
critiqué à sa parution en 1954, il est devenu un classique de la littérature marocaine.
Une Place au soleil. Denoël, 1993.
Avec l’inspecteur Ali, D. Chraibi a créé le Candide du monde méditerranéen. A travers lui, l’auteur porte
un regard ironique sur la société arabe et s’offre toutes les libertés, celle entre autres de faire converser
Hassan II et Ali.
Vu, lu, entendu. Denoël, 1998.
Une évocation du Maroc des années 1926 à 1947 à travers les yeux d’un adolescent qui découvre le
monde, son Maroc natal, puis Paris où il poursuit ses études.
ECH-CHENNA Aïcha 1 9 4 1 Miseria. Le Fennec, 1998.
Une vingtaine d'histoires de victimes, petites bonnes, enfants abandonnés. Un livre qui a marqué
l'opinion marocaine à sa sortie en 1998.
Grand prix Atlas du Maroc.
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HOUARI Leila 1 9 5 8 Zeida de nulle part. Harmattan, 1985.
Zeida ne se sent ni d’ici ni de là-bas, ni de Bruxelles où son père est allé travailler, ni du Maroc elle est
née. La difficile quête d’identité d’une jeune maghrébine.
Quand tu verras la mer : nouvelles. Harmattan, 1988.
JAY Salim 1 9 5 1 Idriss, Michel Tournier et les autres. La Différence, 1986.
Portrait du géniteur en poète officiel. Denoël, 1985.
Entre le dégoût et la tendresse pour son père alcoolique, une troisième voie est choisie par le narrateur :
la littérature où leurs portraits s’efforceront d’être ressemblants.
KHAIR-EDDINE Mohamed 1 9 4 1 - 1 9 9 5
Agadir. Seuil,1992.
Il était une fois un vieux couple heureux. Seuil, 2002.
Dans la montagne marocaine, un couple heureux est soumis au rythme lent de la vie du village, à
l’observation des saisons et du ciel. Le vieil homme, héritier d’un passé agité, passe ses journées à
calligraphier en langue tifinagh, un long poème à la gloire du Saint. Sa poésie sera reconnue mais
maugréant contre la modernité et les parvenus, il entreprend un nouveau poème sur l’arc-en-ciel.
Une Odeur de mantèque. Seuil, 1976.
Le Temps des refus. Harmattan, 1999.
Entretiens qui constituent une véritable biographie orale du poète marocain où l’on découvre l’univers d’un
homme excentrique, à la fois dur et fragile, qui a toujours été obnubilé par la poésie, et dont l’existence
aventureuse est faite de ruptures et de déchirements, d’isolement, de colère et d’espérance.
KHATIBI Abdelkébir 1 9 3 8 Amour bilingue. Fata Morgana, 1983.
Un roman d’amour, soit mais où le principal personnage est la langue. Une langue scindée en deux parts
indissociables et antinomiques. La problématique qui consiste à choisir entre le français et l’arabe est ici
largement dépassée.
Un Eté à Stockholm. Flammarion, 1990.
Après avoir découvert que sa maîtresse avait un fiancé, Gérard s’enferme dans une sorte de léthargie,
suivie d’une longue dérive quasi mystique.
La Mémoire tatouée, autobiographie d’un colonisé. Denoël, 1971.
Oeuvre majeure de la littérature marocaine.
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KILITO Abdelfattah 1 9 4 5 La Querelle des images. Eddif, 1995.
Souvenirs d’une existence marocaine qui transportent le lecteur dans un monde familier métamorphosé
en univers mythique.
En quête. Fata Morgana, 1999.
Quatre nouvelles de ce professeur de français à l’université de Rabat : Duo, Dante, Clefs et la Bibliothèque.
Dans la dernière, on voit que le livre est toujours le lieu imaginaire de rencontre de la vie et de la mort.
KOFFEL Jean-Pierre 1932"le plus marocain des écrivains français"
L’Inspecteur Kamal fait chou blanc. Le Fennec, 1999.
L’inspecteur Kamal enquête au cœur de Casablanca sur un mystérieux tueur se réclamant de Cosette.
Pas de visa pour le paradis d’Allah. Fennec,1997.
Trois femmes hors du commun : Maria Pacharam, terroriste professionnelle, Leila apprentie justicière et
Daniela super-flic, au cœur d’une cavale entre Paris et Casablanca..
Des Pruneaux dans le tagine. Le Fennec, 1996.
A Marrakech, dans les dernières années du protectorat, une série de meurtres intrigue les inspecteurs Bertrand
et Perrin. Sont-ils le fait d’une organisation ou d’un individu isolé dont les motivations leur échappent ?
LAABI Abdellatif 1 9 4 2 Chemin des ordalies. Denoël, 1982.
Maroc, 1980. Le narrateur sort de prison. Sa voix est celle d’un être dédoublé : d’une part celle de
l’ancien prisonnier qui garde en lui le souvenir inoubliable de l’univers carcéral ; d’autre part, celle
du détenu à peine libéré qui retrouve l’espace, la lumière, ses semblables, qui s’étonne, s’émeut et
se réinsère peu à peu dans le mouvement du siècle.
L’Oeil et la nuit. La Différence, 2003.
Roman paru en 1969 et considéré comme l’un des premiers exemples de modernité dans la littérature
marocaine.
Le Fond de la jarre. Gallimard, 2002.
Un tableau de la ville de Fès à l’époque du protectorat français et de la lutte du Maroc pour son indépendance.
Autour d’un enfant gravite une foule de personnages tantôt émouvants, tantôt étranges, aux multiples secrets.
Le Règne de Barbarie. Seuil, 1980.
Les Rides du lion. Messidor, 1989.
Ce roman se présente comme un journal intime à plusieurs voix. L’auteur fait le point sur son itinéraire, sur
sa quête d’identité, à cheval sur deux cultures, deux civilisations, de l’Islam et de l’Occident.
Le Soleil se meurt. La Différence, 1994.
Œuvre à l’image de l'engagement intellectuel et politique de l'auteur : humanisme, révolte contre les
barbaries, simplicité de la langue qui, au quotidien, se met au service de l’humanité et de son destin.
Sous le bâillon le poème : écrits de prison. Harmattan, 1981.
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LAROUI Fouad 1 9 5 8 Les Dents du photographe. Julliard, 1996.
"Le Maroc est ton pays"… Entre credo national et culture française acquise au lycée Lyautey de
Casablanca, le narrateur cherche sa voie. Rester fidèle aux siens ou à l’enseignement reçu, tour à tour,
infirmier, chômeur, directeur d’une mine de cobalt, employé aux écritures, il parcourt le pays, de Fez
à Marrakech en quête d’identité.
De quel amour blessé. Julliard, 1996.
Les parents de Jamal et Judith s’opposent à leur union, le premier étant arabe, la seconde juive. Judith
se voit obligée de vivre cachée dans le placard de la chambre de son amant. Entraîné dans cette
version moderne de Roméo et Juliette, le narrateur va vite devenir complice de trahisons, de superstitions d’un autre âge et même d’un meurtre.
Le Maboul. Julliard, 2001.
Nouvelles traitant avec humour et un grand sens de la satire du statut de l’exilé.
Méfiez vous des parachutistes. Julliard, 1999.
A travers les pérégrinations d’un jeune ingénieur, à Casablanca, alors qu’il revient de France où il a
étudié, c’est tout le portrait d’une société figée dans l’archaïsme qui surgit. L’auteur égratigne ce que
les Marocains appellent Barazit, les parasites. Roman picaresque et désopilant.
Tu n'as rien compris à Hassan II. Julliard, 2004.
Tous les héros de ce recueil de nouvelles posent les mêmes questions : doit-on s'émerveiller de
l'intelligence des êtres humains ou désespérer de leur férocité et de leur incurable bêtise ?
LOAKIRA Mohamed 1 9 4 5 L’Horizon est d’argile. Harmattan,1971.
MALEH Edmond Amran El 1917Ailen ou la nuit du récit. A. Dimanche, 2000.
A travers les errances d’une jeunesse juive marocaine prise entre la tradition et la modernité, El
Maleh recompose une identité collective brisée.
Citadelles du désert. Nathan, 1991.
Jean Genet, le captif amoureux. Pensée sauvage, 1988.
Mille ans un jour. La Pensée sauvage, 1986.
Mille ans, ils ont vécu en terre arabe, leur terre. Les juifs marocains sont partis dans leur quasi-totalité.
Le Parcours immobile. La Découverte, 1980.
L’aventure commence quand, par un jour indifférent, calme, bercé par les mouettes, un jeune homme de
bonne famille juive marocaine s’embarque pour l'Europe lointaine.
Périple de la chaux. Fata Morgana, 2000.
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Le Retour d’Abou El Aki. Pensée sauvage, 1990.
Quête poétique et tourmentée, fruit du métissage de trois cultures, franco-judéo-arabe.
MERNISSI Fatima 1 9 4 0 Êtes vous vacciné contre le harem ? Le Fennec, 1999.
Une Marocaine se moque de la modernité des occidentaux.
Le Harem politique : le prophète et les femmes. Complexe, 1992.
Enquête à travers la littérature religieuse, commentant paroles, faits et gestes du prophète, au temps où ses
épouses, dans la Médine du VIIème, siècle discutaient politique et allaient à la guerre.
Rêves de femme : une enfance au harem. Albin Michel, 1996.
Evocation d’une enfance dans la médina d’une des cités les plus traditionnelles du Maroc, au temps
où Français et Espagnols se battaient pour le contrôle du pays ; plongée dans l’univers du harem tel
qu’il existait encore dans les années 40. C’est-à dire harem domestique constitué des femmes, mères,
cousines, filles, tantes, servantes et esclaves.
MRABET Mohamed 1 9 4 0 Le Citron. Bourgois, 1989.
Un garçon chassé de chez lui affronte tous les dangers de la rue et oublie la dureté de sa vie en fumant
du kif. Retranscrit par Paul Bowles.
Look and move on. Devillez, 2000.
Un récit autobiographique qui décrit la vie à Tanger, le kif, la bisexualité, la fréquentation des américains
désoeuvrés et la rencontre avec Paul Bowles qui changera la vie de l'auteur.
RACHID O. 1 9 7 0 Ce qui reste. Gallimard, 2003.
Dans la lignée de ses précédents récits, Rachid O. continue de se raconter tel qu’il est.
Chocolat Chaud. Gallimard, 1998.
Passion homosexuelle d’un adolescent marocain pour un jeune français en vacances, qui rend jaloux
son copain de tous les jours ; mais celle-ci lui apportera bien plus que l’éblouissement d’un moment.
Le chocolat, c’est cette boisson exotique qui symbolise la France pour un petit marocain.
L’Enfant ébloui. Gallimard, 1999.
En cinq récits et à travers mille détails d’une vie quotidienne en dehors de l’ordinaire, Rachid O. raconte
ce que c’est qu’être un jeune marocain dans le Maroc d’aujourd’hui.
SBAI Noufissa 1 9 4 6 L’Enfant endormi. Edino, 1987.
Autour de trois figures féminines, c’est la vie des femmes livrées au bon vouloir de l’homme renforcé par
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le pouvoir juridico-religieux, dans le cercle vicieux du viol, de la prostitution et la répudiation.
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SEFRIOUI Ahmed 1 9 1 5 "Les contes transmettent un message. En plus il ne faut pas le sous-estimer"
Le Jardin des sortilèges. Harmattan, 1989.
Recueil de 15 contes tirés de la littérature orale populaire marocaine.
Lumières du Maroc. Delroisse, 1992.
SERHANE Abdelhak 1950 Les Enfants des rues étroites. Seuil, 2002.
Roman de mœurs et satire sociale au Maghreb, où la seule lueur d’espoir dans l’univers misérable de la
population est une histoire d’amitié qui défie la faute et dépasse le pardon.
Le Deuil des chiens. Seuil, 1998.
Quatre sœurs chassées du domicile familial par un père aussi lâche qu’autoritaire décident de se
séparer : chacune tentera sa chance. Après avoir conclu un pacte : elles reviendront dans 10 ans
pour raconter au père leur expérience. Une fable sur la condition des femmes et une traversée hallucinée d’un Maroc moderne en proie à tous les démons.
Messaouda. Seuil, 2002.
Le narrateur, un jeune garçon de la ville d’Azrou dans le Moyen Atlas marocain, vit tiraillé entre un père
tyrannique, une mère et Messaouda, un être androgyne et mystique. La rue est son refuge, mais aussi
l’endroit de toutes les menaces. Un portrait de la société marocaine qui dénonce le pouvoir patriarcal
et ses conséquences sur le statut de la femme.
La Nuit du secret. Atelier des Grames.
Soleil des obscurs. Seuil, 1992.
A travers l’histoire d’un couple sans expérience, mariés respectivement à 15 et 13 ans, c’est l’échec
d’un pays qui est ici raconté. Un pays où tout être humain se voit réduit à l’image de la bassesse
ou de la routine, sous le soleil de plomb des habitudes.
YACOUBI Rachida
Je dénonce. Paris Méditerranée, 2002.
Répudiée pour avoir divorcé, l’auteur est envoyée dans une prison pour femmes après un procès
retentissant. Elle se retrouve auprès de prostituées, de criminelles mais aussi de détenues incarcérées pour avoir voulu vivre autrement.
Ma vie, mon cri. Paris Méditerranée,1995.
Rachida raconte sa descente aux enfers. Ne pouvant plus supporter la soumission maritale, elle
divorce après dix-huit ans de mariage. Abandonnée de tous, elle passe de la bourgeoise casablancaise à l’univers des bidonvilles.
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ZRIKA Abdallah 1 9 5 3 Gouttes de bougie noires. la Différence, 1998.
Zrika est arrêté en 1978, accusé d’avoir porté atteinte dans ses poèmes aux valeurs sacrées du pays,
il est condamné à 2 ans de prison. Depuis sa libération, il a développé une oeuvre poétique et
littéraire considérable qui le place parmi les auteurs de langue arabe les plus écoutés au Maroc.
Petites proses. Escampette, 1998.
Rires de l’arbre à palabres. Harmattan, 1982.
Livres documentaires des auteurs présents
ZAFRANI Haim
Juifs d’Andalousie et du Maghreb. Maisonneuve et Larose, 1996.
Traite des différents échanges qui ont eu lieu entre juifs et musulmans dans cet ensemble formé par
l’Andalousie et l’extrême-Maghreb (Maroc) durant plus d’un millénaire.
TOZY Mohammed
Monarchie et islam politique au Maroc. Presses de Sciences Po, 1999.
Analyse les itinéraires des acteurs politiques marocains et leur capacité à représenter la population.
Rend compte de l’aptitude du système à durer et à gérer un certain nombre de traumatismes. L’auteur
montre que le référent islamique est certainement essentiel mais ne couvre pas à lui seul toutes les
facettes politiques du Maroc.
BARBEY Bruno
LE CLEZIO J.-M. G. et Jémia ; photographies Bruno Barbey
Gens des nuages. Stock, 1997.
Le journal de découverte de l'âpre vallée de la Saquia el Hamra, à l'extrême sur du Maroc. Pour
Jean-Marie Gustave, c'est avant tout la scène où se déroule son roman "Désert". Pour Jémia, c'est
la rencontre du lieu de ses origines, où se trouve la tombe d'Ahmet Laroussi, son lointain ancêtre.
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Sélection de livres de jeunesse
ADDAIBOUNI Mohamed
Farissa. Grandir, 2001.
Farissa, seule fourmi survivante à la suite d’un grand cataclysme, doit faire face, seule, pour redonner un
sens à sa vie. (6 ans)*
Felous : histoire vraie du Maroc. Grandir, 1999.
Felous est un très jeune marocain qui s'attache au taureau de son grand-père, le plus bel animal du
village. Jusqu'au moment où son grand-père décide de vendre l'animal. (6 ans)*
BARTON Tony
Le Conteur de Marrakech. Flammarion-Père Castor, 1981. (Castor poche) Rééd. 1995
Sur la place Djema El Fna, le conteur transmet les récits de la tradition orale marocaine… (8 ans)*
7 contes du Maroc. Flammarion-Père castor, 1998 - (Castor poche)
Sur la grand place de Marrakech, Ahmed écoute le conteur et ses merveilleuses histoires berbères, peuplées de démons, de princesses… (8 ans)*
BEN JELLOUN Tahar
L'Islam expliqué aux enfants. Seuil, 2002.
Tahar Ben Jelloun s'emploie à expliquer à ses enfants et aux autres ce qu'est l'islam, en condamnant
l'amalgame fait entre le fanatisme et l'islam. Il retrace la naissance et l'histoire de cette religion, explique
les différentes étapes, les avancées, les blocages du monde islamique. (Tout public)
Rachid : l'enfant de la télé. Seuil jeunesse, 1995.
Rachid, un enfant entre France et Maroc. Par l'intermédiaire de ses grands-parents marocains, il apprend
à connaître et à aimer la culture marocaine sans renier le monde dans lequel il est né. (5 ans)*
BERGER Henri
Contes du Maroc. Gründ, 1992 (8 ans)*
BOUSQUET Charlotte
Le Défi de Zaïna. Yomad, 2001
(7 ans)*
Zaïna et le fils du vent. Yomad, 2000.
Zaïna, mi-berbère, mi-française, ne connaît que les plateaux du Moyen Atlas sur lesquels elle garde les
troupeaux de moutons. Le jour où son oncle ramène un étalon sauvage et indomptable, son destin
bascule. Une étrange amitié va se nouer entre fille et cheval. (7 ans)*
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CAUSSE Rolande
La Lettre brûlée. Syros, 1998. (Les uns les autres)
Saïda, petite fille marocaine, adore écrire, jouer avec les mots. Un jour où son amie Julie est absente, elle
écrit. Mais pas à n'importe qui, à une morte. Saïda prend peur lorsqu'elle reçoit une réponse. Comment
une personne morte peut-elle répondre à une lettre ? Aidée par Julie, Saïda va mener son enquête afin
d'élucider ce mystère. (Adolescents)
CHAPUIS Adrien
Maroc. Grandir, 2003. (Les terres des hommes)
Album documentaire sur la géographie physique et humaine du Maroc où se mêlent adroitement photographies et illustrations grâce au talent d’Adrien Chapuis qui restitue ainsi ambiances et senteurs
marocaines. (8 ans)*
CHELBI Mustapha
Rass El-Ghoul, le géant à la tête fertile. Les Editions de la Méditerranée, 1998.
CHRAIBI Driss
L'Ane K'hal l'invisible. Yomad, 2000.
L'âne Khal est très gourmand. Il trouve des noix bleues qu'il ne tarde pas à déguster. (4 ans)*
CLEMENT Claude
Le Conteur de l’Atlas. Albin Michel Jeunesse, 1993. (Contes d'hier et d'aujourd'hui)
Dans un petit village de l'Atlas, un homme tout de blanc vêtu raconte des histoires… Un jour débarque
une caravane de nomades et le monde ne s'arrête plus aux frontières des lauriers roses. (7 ans)*
Contes et légendes du Maroc. Ed. Flies France, 2001. (Aux origines du monde) (12
ans)*
EL FASI Mohammed
Contes de Fez. Ed. du Jasmin, 1998. (Contes d'Orient et Occident)
Ce livre de récits merveilleux constitue un tableau complet des mœurs de la grande cité marocaine. (11 ans)*
FERON ROMANO José
Contes de Berbérie. Ed. du Jasmin, 2000. (Contes d’Orient et d’Occident)
Recueil de 16 contes berbères recueillis par l’auteur auprès de conteurs. (9 ans)*
La Teyrel et le cheval rouge. Hatier, 1986.
Recueil de 12 contes berbères. (11 ans)*
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GAUSSEN Dominique
Vadrouille Maroc. Mango, 2001.
Un guide de voyage adapté pour les enfants. (8 ans)*
HAJJI Terna
Taghenja, la fiancée de la pluie au pays des berbères. Indigène Editions, 2003.
A travers ce conte berbère relatant la légende de Taghenja, ce livre nous présente la culture et les
traditions du peuple berbère. (9 ans)*
JOXE Sandra
Mal de mer. Seuil jeunesse, 1998.
Une histoire qui commence à Belle-Île pour s’achever à Marseille, 5 jours plus tard. Adèle et Alice
s’embarquent clandestinement pour le Maroc, à la recherche de Sonia, contrainte de se marier selon
la volonté d’un père abusif. Cinq jours de peur mais aussi d’émotions pour que la parenthèse se referme. Pour Adèle, elle aura été décisive et bouleversante. (13 ans)*
LAÂBI Abdelatif
Comment Salim a mangé sa première tomate. Yomad, 2000.
Cette fois-ci le grand-père refuse de raconter une histoire à son petit-fils. Il prêtera sa main, sa langue et
ses oreilles à Nassim et c’est à lui de raconter comment en jouant, il a mangé sa première tomate. (6 ans)*
L'Orange bleue. Seuil jeunesse, 1995. (Les livres fresques)
Un hommage à la terre du poète marocain en livre dépliant de très grande qualité. (Pour tous)
Saïda et les voleurs de soleil. Scandéditions - La Farandole, 1986.
Une grande richesse dans les thèmes abordés : l'exploitation capitaliste, le pillage des richesses
naturelles, la solidarité et la lutte contre la tyrannie. (7 ans)*
LAÂBI Jocelyne
Lounja l'ghzala. Yomad, 2000
(8 ans)*
Le Lys et le basilic. Scandéditions - La Farandole, 1989.
3 contes marocains où se mêlent poésie et merveilleux. (8 ans)*
LAUFER Danielle
La Bague bleue. Ecole des loisirs, 1999. (Médium)
Le déménagement d’une famille qui quitte le Maroc pour venir s’installer à Paris. (12 ans)*
LERASLE Magdeleine et FAVRET Hafida
A l’ombre de l’olivier. Didier jeunesse, 2001
29 comptines arabes et berbères complétées par 2 comptines françaises. Berceuses, jeux de doigts,
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comptines et chansons, voici le répertoire des enfants algériens, marocains et tunisiens, réuni pour la
première fois dans un livre et sur un CD audio. (3 ans)*
MARDAM-BEY Farouk
La Poésie arabe. Mango, 1999. (Il suffit de passer le pont)
Cette anthologie bilingue de 19 poèmes anciens et modernes permet d’effleurer quelques traits distinctifs
et d’évoquer des thèmes, des motifs et des images propres à la poésie arabe. (10 ans)*
MAUNOURY Jean-Louis
Nasr Eddin Hodja, un drôle d'idiot. Motus, 1996.
Le Hodja cet idiot déconcertant est aussi un habile philosophe qui a un sens de la répartie fulgurant. Il
use du pouvoir du verbe et manie l'absurde avec art. Il nous fait rire à ses dépens mais nous renvoie aussi
à notre propre bêtise. Nasr Eddin Hodja répond à un acheteur qui lui propose la moitié du prix pour son
cheval qu'il se fait tard et qu'il a peur de ne pas trouver un acquéreur pour la seconde moitié ! Il nous montre
que la vérité ne sort pas uniquement de la bouche des savants ou des puissants. (7 ans)*
MUSA Hassan
Mon premier dictionnaire français / anglais tout en arabe. Grandir, 1994.
Au-delà du dictionnaire, c’est un ouvrage qui introduit à la calligraphie arabe. (6 ans)*
OUAJJOU Sonia
Lalla Mizette au bled de l’arganier. La Croisée des chemins - l’Arganier, 2003. (Malika
et Karim)
Le décor d’Essaouira et de ses arganiers, paysage typique de cette région marocaine. (5 ans)*
La Nuit du destin. Paris-Méditerranée - La Croisée des chemins, 2002. (Malika et
Karim)
Une présentation du Ramadan. (5 ans)*
Les Jnouns de la médina de Fès. Paris-Méditerranée - La Croisée des chemins,
2001. (Malika et Karim)
Album mettant en scène la ville de Fès. (5 ans)*
Le Mariage de Tata Keltoum. Paris-Méditerranée - La Croisée des chemins, 2001.
(Malika et Karim)
Un mariage marocain et ses coutumes vu par une fillette. (5 ans)*
OUCIF Gérard
Contes Berbères N'tifa du Maroc. Publisud, 1994. (12 ans)*
PASCALE Anne-Marie de
Jamila de la terre Berbère. Le Sablier, 2003.
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A travers l'histoire de Jamila, une enfant berbère, découverte d'un habitat, d'un mode de vie, d'un
paysage. (9 ans)*
SALEM-MARIN Anne
La Rumeur. Joie de lire, 2003.
Elle est partie d’un souk marocain : le bracelet en or de Madame Malika vient d’être volé. On dit que c’est
l’étranger qui aurait pu commettre ce larcin. La rumeur va bon train… Une peinture d’une tranche de vie
du quotidien. (7 ans)*
SERHANE Abdelhak
Pommes de grossesse. Yomad, 1999
(8 ans)*
SERRES Alain
Le Labyrinthe de Marrakech. Syros, 1992. (L’aventure dans la ville)
Le labyrinthe de la ville réserve de drôles surprises à Tarek et Momo… (7 ans)*
VAN LEEUWEN Joke
Libérez mon frère. Ecole des loisirs, 2002. (Médium)
Au travers de Zima, Joke Van Leeuwen et Malika Blain, nous racontent l'histoire d'une famille ordinaire
dans le Maroc des années soixante-dix. Un roman qui retrace avec précision et chaleur les angoisses
et les interrogations d'une famille marocaine, contre l'arbitraire et la délation. Un hymne à la liberté, au
travers d'un très beau portrait de femme. (12 ans)*
(* à partir de)
19
La sélection des livres de jeunesse a été réalisée avec le concours de la
Bibliothèque Départementale de Prêt de l'Hérault
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Films de fiction et documentaires
consultables sur place à la Médiathèque Centrale Federico Fellini
D'ABRIGEON Bernard
Le Maroc, 2000, 90 min.
Le voyage commence à Tanger, à la croisée de l'Europe et de l'Afrique. Mais le Maroc prend corps et vie
avec les nomades du sud, l'art islamique, les mosquées à la symbolique toute puissante, les souks aux
milliers d'artisans et d'échoppes. Grâce à un formidable réseau ferroviaire, nous découvrons au cours de
notre itinéraire de nombreuses villes.
AYOUCH Nabil
Ali Zaoua, prince de la rue, 2001, 100 min + 50 min.
Ali, Kwita, Omar et Boubker sont des enfants des rues. Depuis qu'ils ont quitté Dib et sa bande, ils habitent sur le port. Car Ali veut partir. Il veut devenir marin et faire le tour du monde à la recherche de l'île
aux deux soleils. Mais, dans un affrontement avec la bande de Dib, Ali est tué. Ses amis décident alors
de l'enterrer comme un prince...
BENLYAZID Farida
Une porte sur le ciel, 1988, 105 min.
Une jeune marocaine, Nadia, qui vit en France, revient au Maroc pour la mort de son père. Sa rencontre
avec une jeune femme qui lit le Coran durant la cérémonie de l'enterrement lui révèle une culture qu'elle avait rejetée et l'Islam lui apparaît dans sa spiritualité comme une quête nécessaire à son équilibre intérieur.
BENSIMON Jacques
Carnets du Maroc, 1985, 52min.
J.Bensimon reconstitue à l'aide d'images d'archives, l'histoire du Maroc depuis le début du siècle, du
protectorat français à Mohamed V. Son regard cherche les traces du passé et de l'enfance.
BITTON Simone
Ben Barka, l'équation marocaine, 2001 84 min.
Ce film n'est pas une nouvelle enquête sur la mort de l'opposant marocain Mehdi Ben Barka, disparu à
Paris en octobre 1965. C'est le film de sa vie.
BOUVET Jean-Luc
Casablanca, préhistoires au Maroc, 1994, 52min.
A quelle époque les premiers hommes partis d'Afrique de l'Est sont-ils venus peupler le Maghreb,
l'Europe ? Des éléments de réponses se trouvent au Maroc, dans les carrières de Casablanca.
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BRAMARD-BLAGNY Anne
Tribus berbères du Maroc : La Fiancée de la pluie, 1988, 48 min.
Chronique de la vie quotidienne des habitants du Haut-Atlas marocain.
CHRAIBI Saâd
Femmes...et Femmes, 1998, 98 min.
En 1997, au Maroc, quatre femmes, Zakia, Leila, Keltoum et Ghita, amies de jeunesse, se retrouvent
après des années de séparation. Elles vont se battre pour retrouver leur statut, leur place dans la société,
chacune à sa manière, chacune avec son tempérament.
DESCAMPS Olivier
Maroc : Fès, promenade dans la Medina, 1998, 55 min.
Fès est née à la fin du 8ème siècle de l'ère chrétienne par la volonté des Idrissides. La ville, est située à la
croisée du monde noir et du Sahara pour gagner la Méditerranée, et celui qui mène de l'Atlantique à l'Orient.
DESFON Pierre
Séville Tanger : chants profonds, 1998, 54 min.
Spectacle donné à Paris par un orchestre et trois danseurs de flamenco, qui tentent de retrouver les
sonorités archaïques d'une musique qui porte l'empreinte de l'Espagne, mais aussi du Maroc, pour ses
intonations arabes.
EL MAANOUNI Ahmed
Alyam-Alyam, 1978, 80 min.
Abdelwahed, jeune fellah, rêve d'opulence et se heurte à la tradition. Halima, sa mère, personnage d'une
force exemplaire, redoute malgré tout de voir partir son fils aîné, qui est le chef de famille depuis la mort
de son père...
Transes, 1981, 90 min.
Dès les années 70, le Maroc a connu grâce à cinq musiciens formés à l'école de la rue et décidés à rompre
avec les langueurs orientales envahissantes, une explosion musicale qui devait être pour les jeunes le cri
de leurs désirs, de leurs frustrations et de leur révolte.
ENNADRE Dalila
El Batalett, femmes de la Médina, 2001, 60 min.
Au cœur de l'ancienne Médina de Casablanca, le film fait le portrait d'un groupe de femmes vivant là
depuis leur enfance. Ensemble, elles donnent une image complexe de la femme populaire marocaine,
femme moderne et urbaine, loin des clichés qui la décrivent soumise ou lascive telle que dans l'imaginaire transmis depuis les orientalistes.
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FERHATI Jillali
La Plage des enfants perdus, 1991, 88 min.
Dans un petit village marocain surplombant la mer, Mina porte l'enfant de son amant qu'elle a assassiné.
Seul, son père est au courant. Pour protéger celui-ci du scandale, Mina attend son enfant, cloîtrée à l'écart
du village alors que sa marâtre va s'approprier cette maternité aux yeux de tous. Entre vérité et mensonge,
face à la tradition, Mina trouvera-t-elle la force d'exister quand l'enfant sera né ?
GENINI Izza
Chants pour un shabbat, 1989, 26 min.
En quittant le Maroc, les juifs ont emporté avec eux leur chant religieux, la hazanout. Réunis à Paris, le rabbin Haïm Louk et ses cantors entonnent ces chants sur les modes des noubas andalouses et qui marquent
le temps du shabbat.
Des luths et délices. Rythmes de Marrakech, 1988, 2x26 min.
Des luths et délices : Tétouan, "fille de Grenade", est la ville de Abdelsadek Chekara. Avec son orchestre
andalou, il perpétue le répertoire classique des "noubas". Tambours, violons, trompettes, voix rythment la
cadence de "Rythmes de Marrakech".
Gnaouas, 1988, 26 min.
Les Gnaouas, venus d'Afrique Noire au Maroc, forment des confréries qui pratiquent encore des rituels
de possession et d'exorcisme, qui empruntent autant au monde pré-islamique qu'aux rituels des divinités
africaines ; à la religion autant qu'à la thérapie, et ce, par le moyen de la musique et de la danse.
Voix du Maroc, 1988, 64 min.
Film de montage réalisé à partir de la série documentaire «Maroc corps et âme» présentant l'itinéraire
musical marocain depuis les Berbères, jusqu'à Nass El Ghiwane en passant par Les Gnaouas, les Soufis,
les Andalous, les Cheikhates, le Malhoune, la Dekka, le chant sépharade et bien d'autres.
Airs en terre berbère, 1988, 2x26 min.
Comprend deux parties : vibrations en Haut Atlas et nuptiales en Moyen Atlas.
Louanges/Aïta, 1988, 2x26 min.
Louanges : la ville sainte, Moulay Idriss Zerhoun, accueille chaque année des milliers de pèlerins pour
communier par des danses et des transes extatiques.
Aïta : la aïta est le chant féminin des "cheikhates", femmes musiciennes ambulantes qui chantent l'amour,
la mémoire et appellent à l'espérance.
Cantiques brodés, 1989, 26 min.
Au Maroc, juifs et musulmans ont préservé un patrimoine commun : le matraz (pièce brodée), tradition lyrique
où les vers sont interprétés sur le mode des noubas andalouses en hébreu et en arabe.
ISSAAD Ramdane
Maroc, le silence en marche, 1991, 25 min.
Reportage entièrement clandestin, filmé à Marrakech, Casablanca et Rabat. Les familles de détenus
revendiquent le droit de s'exprimer à visage découvert en dépit des risques qu'ils savent encourir. Pour
la première fois, des détenus se filment eux-mêmes, à l'intérieur de la prison de Kenitra.
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LAGTAA Abdelkader
Les Casablancais, 1999, 87 min.
C'est un portrait polyphonique de la ville de Casablanca, à travers les itinéraires croisés de trois personnages : un libraire, une jeune institutrice et un élève.
SAQUEZ Guy
Voyage au Maroc de Tahar Ben Jelloun, 1995, 96 min.
Un voyage en compagnie de l'écrivain Tahar Ben Jelloun (qui vit en France) sur sa terre natale. Un
carnet de route impressionniste où l'écrivain laisse libre cours à sa mémoire à son imaginaire et aux
réflexions que lui inspire la confrontation avec la réalité sociale de son pays.
SMIHI Moumen
El Chergui, 1975, 75 min.
Tanger, 1950. Aïcha, une jeune femme mariée, a recours à des pratiques magiques pour empêcher son
mari d'épouser une seconde femme. Au cours d'un ultime rituel, elle meurt noyée...
Chroniques marocaines, 1994, 68 min.
Dans l'ancienne ville impériale de Fès, au soleil couchant, au fond d'une magnifique demeure autrefois seigneuriale, aujourd'hui partagée entre des locataires droits venus de l'exode rural, une mère raconte.
Ouvrière abandonnée par son mari émigré en Europe, elle cherche à consoler son fils qui lui a été
enlevé pour être circoncis à son insu.
SMITH Michaël
Fès - Dialogues de civilisations, 2000, 26 min.
L'antique cité de Fès, fondée au IX siècle par Moulay Idriss, a été durant des siècles un haut lieu de savoir,
de connaissance, de spiritualité, où cohabitèrent en bonne entente musulmans, juifs, et chrétiens.
TAZI Mohamed Abderrahman
A la recherche du mari de ma femme, 1993, 88 min.
Un riche bijoutier de Fès a trois épouses qui vivent en bonne harmonie dans sa grande maison traditionnelle. Mais sa troisième épouse, la jolie Houda, est une espiègle qui aime tourner en dérision l'autorité
de son mari.
TERRASSE Jean-François et Michel
Faune et rapaces du désert, 1989, 60 min.
Richesse en oiseaux sauvages des côtes nord de la Tunisie. Au Maroc, nous suivons le cours d'un oued
né dans le Haut-Atlas jusqu'au désert où il se perd et la remarquable adaptation des différentes espèces
à un milieu de plus en plus aride.
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ULAD-MOHAND Mohamed
Un Américain à Tanger : Paul Bowles, 1992, 27 min.
Portrait d'un américain, Paul Bowles, écrivain, traducteur, compositeur, qui a choisi de vivre au Maroc, dans
la ville de Tanger.
VANDEKEYBUS Lut
Bletzi, Bletzi... , 1997, 52 min.
Dans la chaleur de l'été marocain, on creuse un puits au village de Cruz, près de la maison de Khalti Khadouj,
une veuve, mère de neuf enfants. Tandis que le travail avance, la vie se déroule.
VASSEUR Bernard
3 randonnées au Maroc, 1995, 60 min.
Proposition de trois balades dans le sud du Maroc, vers Ourzazate, découverte de la forêt d'Admine, tout
près d'Agadir, et enfin randonnée dans la chaîne du Haut-Atlas.
VERKERK Mark
Le Palais Royal de Meknes, 1995, 30 min.
1670, un roi musulman unit le Maroc et construit une nation. Mulay Ismaïl soumet rebelles et envahisseurs
avec une seule arme : la terreur. Un palais gigantesque et éblouissant construit par des esclaves chrétiens.
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Disques
Chants sacrés
Les Aïssawa de Fès
Rituel de danse. Institut du monde arabe, 1994.
ALAOUI-ADDACH Azzedine
Chants sacrés du soufisme marocain. BRJ music, 1998
Chants sacrés par les voix de Fès (groupe polyphonique)
Maroc : Hadra des gnaouas d’Essaouira : musique rituelle, Ocora, 1993.
ZOURHBAT Mohammed
Les maîtres du gembri : Gnaoua lila. Média7, 1995
Chants/musique berbère
AICHI Houria
Hawa. Auvidis, 1993
Chansons traditionnelles berbères et marocaines
AIT
Chants berbères modernes. Club du disque arabe, 1996
Maroc, musique berbère du haut-Atlas et de l’anti-Atlas. Chant du monde, 1994
Musique arabo-andalouse
Anthologie "Al-âla". Auvidis 1989
Musique andaluci-marocaine, vestige de la civilisation hispano-maghrébine.
Ce répertoire se compose de 11 nubâ, suites vocales et instrumentales. La Nubâ couvre une durée
moyenne de 7 heures.
ATLAN Françoise et BRIQUEL Mohammed
Nawba, Hijaz la msharqi. Erato, 1999
HADJ ABDELKRIM Raïs
Maroc, musique classique andalou-maghrébine. Ocora, 1987
LARBIL Temsamanin Mohamed
Anthologie "Al-âla". Maison des cultures du monde, 1992
8 CD de musique traditionnelle marocaine
Musiques du Maroc. Virgin, 1999
TOUD Haj Mohamed.
Anthologie "Al-âla". Maison des cultures du monde,1990
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Musique actuelle
AMINA
Nomad. Universal Music, 2002.
BOUCHIKHI Hamid
Ya samra. Atlas music, 2001.
El GNAWI Hamid
Saha Koyo. WEA, 1999
HAMDAOUIA Hadja
Barbès café : trois cheikhates mythiques du Maroc. Night and day, 1999
KHALED, Cheb MAMI, Houari BENCHENET, Raïna RAI
Méga Raï. Wagram, 2000.
TAHA Rachid
Olé olé. Barclay, 1995.
Musique populaire
ATABOU Najat
Souarat. Club du disque arabe.
Le Meilleur de Najat Atabou. Blue Silver, 1993
BELKAHYAT Abdelhadi
La Chanson moderne au Maroc. Club du disque arabe
CHEB Aarab
Wallah manensak.Dom disques, 1997
Confrérie des Jilala
Maroc. Ocora
KILI Houssaine
Mountain to Mohamed. Night and day, 2001.
MJOATE Essaada
Nzaha. Média7
Ce répertoire musical, appelé "Nazha" se compose de morceaux de Melhoun, de tektouka, de Dqa
NASS EL GHIWANE
Youm Melkak. Dom Disques, 1995
Tambours du Maroc
Aadat. Média7.
TOULALI El Hadj Houcine
Malhum de Meknès. Ima, 1994
Enfants
Le Chant des enfants du monde vol 9 Maroc.- Night and day, 2001
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«Du bois sec à la place de la langue
la salive amère dans les yeux
un bout de rêve reste accroché à la lumière du matin
et puis les murs ne bougent plus.
C’est l’accalmie.»
Tahar Ben Jelloun, Les amandiers sont morts de leurs blessures, 1998
«Et alors, pourquoi faudrait-il une maison pour une enfance, toujours la
même, vers laquelle on reviendrait inévitablement, la maison de son père,
tellement belle qu’on finirait par y échouer comme une barque à la dérive ?
Ou alors faudrait-il toute sa vie s’acharner à bâtir une maison presque
semblable, toujours dans l’ombre de la première, une maison pâlie où les
arbres ne seraient jamais aussi odorants, la glycine jamais aussi lourde, les
jasmins jamais aussi éclatants ?»
Yasmine Chami-Kettani, Cérémonie, 1999
«Oui : le temps n'est-il pas venu en effet de dérouter, de faire dérailler vers
d'autres voies cette littérature dite maghrébine dont je suis l'ancêtre en
quelque sorte ?»
Driss Chraïbi, Une place au soleil, 1993
«La langue d'un poète est d'abord "sa propre langue", celle qu'il crée et élabore
au sein du chaos linguistique, la manière aussi dont il recompose les
placages de mondes et de dynamismes qui coexistent en lui.»
Abdellatif Laâbi, Souffles n°1, Prologue, 1966
«Ecrivant en français, je savais que je n'écrivais pas en français. Il y avait cette
singulière greffe d'un langue sur l'autre, ma langue maternelle l'arabe, ce feu
intérieur.»
Edmond Amran El Maleh, Magazine littéraire, mars 1999
les adresses
www.montpellier-agglo.com/mediatheques
MEDIATHEQUE CENTRALE D’AGGLOMERATION EMILE ZOLA
218, bd de l’Aéroport international - 34000 Montpellier
Tél. 04 67 34 87 00 - tramway : Place de l'Europe
MEDIATHEQUE CENTRALE D’AGGLOMERATION FEDERICO FELLINI
Place Paul Bec - 34000 Montpellier
Tél. 04 67 34 87 36 - tramway : Antigone
MEDIATHEQUE D’AGGLOMERATION VICTOR HUGO
207, rue Guillaume Janvier - 34070 Montpellier
Tél. 04 67 27 17 17
MEDIATHEQUE D’AGGLOMERATION JEAN-JACQUES ROUSSEAU
230, Avenue du Biterrois - Mosson - 34080 Montpellier
Tél. 04 67 10 70 20 - tramway : Saint-Paul
MEDIATHEQUE D’AGGLOMERATION FEDERICO GARCIA LORCA
162, avenue de Palavas - 34070 Montpellier
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MEDIATHEQUE D’AGGLOMERATION LA GARE (Pignan)
Avenue du Grand Jeu - 34570 Pignan
Tél. 04 67 47 61 69
Document édité à l’occasion de la Comédie du Livre à Montpellier
les 14, 15, 16 mai 2004