Cartographie et informations géologiques

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Cartographie et informations géologiques
BRGM
Direction de la Communication et des Editions
Service de Presse
Danièle Roblin : 02 38 64 39 76
[email protected]
Paris, le 2 décembre 2003
Dossier de Presse
Cartographie et informations géologiques
Sommaire
La carte géologique de la France à 1/1 000 000, un concept scientifique qui place la France
au premier rang mondial
Les principales nouveautés de la 6ème édition révisée de la carte géologique de la France
à 1/1 000 000
Le BRGM et la cartographie géologique, un programme national sous la responsabilité du
BRGM
La carte géologique à intérêt pédagogique, la réponse du BRGM à l’évolution des
programmes d’enseignement de la géologie
L’information géologique, du support papier au support numérique : la révolution numérique
et la carte de demain
Le BRGM réalise la cartographie des aquifères. Le référentiel hydrogéologique de la France
Le BRGM établit la cartographie de l’aléa retrait-gonflement à l’échelon national
La carte géologique du Monde à 1/ 25 000 000. Le monde entier sur une carte de géologie
La cartographie géologique au BRGM, une expertise et un savoir-faire internationalement
reconnus. L’exemple du Maroc et du Burkina-Faso
La carte géologique de la France à 1/1 000 000
un concept scientifique qui place la France au premier rang mondial
un document de référence sur le sous-sol de la France
disponible sous forme de carte murale papier
et en version numérique sur cédérom
Synthèse des connaissances géologiques actuelles de notre territoire et de ses bordures (pays
frontaliers et plates-formes sous-marines), la carte géologique au million de la France révisée
vient tout juste d’être publiée. Cette 6ème édition révisée a permis de mettre à jour les données,
d’intégrer l’évolution des concepts géologiques et de transférer les informations dans un
système d’information géographique. Les informations contenues sur cette carte ont été
validées par le Comité de la Carte Géologique de la France.
Afin de garantir un niveau satisfaisant de lisibilité, compte-tenu de l’abondance des données
représentées, la carte a été conçue pour permettre deux niveaux de lecture. Ainsi, une lecture à
distance donne une vision globale des grandes structures géologiques et des grands
ensembles régionaux, tandis qu’une lecture rapprochée renseigne sur les phénomènes
géodynamiques tel le soulèvement progressif des chaînes de montagnes, par exemple.
Une lecture à distance fondée sur la gamme de couleurs
Grâce à la gamme des couleurs il est possible de connaître l’âge des terrains. Ainsi, au premier
coup d’œil on distingue l’empilement des terrains sédimentaires dans les bassins parisien et
aquitain :
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•
mauve pour le Trias (- 250 à - 210 millions d’années)
bleu pour le Jurassique (- 210 à - 140 millions d’années)
vert pour le Crétacé (- 140 à - 65 millions d’années)
orange et jaune pour le Tertiaire (- 65 à - 2 millions d’années)
Ensuite on peut identifier les terrains plutoniques issus de magmas, comme les granites par des
surcharges, la couleur étant réservée à l’indication de l’âge des roches. Comme la plupart des
granites sont d’âge Carbonifère, ils ont une dominante dans les teintes rouges (Massif armoricain,
Massif Central, Corse…) tandis que les terrains volcaniques, également d’origine magmatique, ne
parsèment que localement le territoire (Massif Central, notamment).
Enfin, les terrains métamorphiques (Bretagne, Alpes…) sont mis en couleur selon l’âge de la roche
originelle (sédimentaire ou magmatique) avant sa transformation sous les contraintes de pression et
de chaleur dues à son enfouissement.
Par ailleurs des traits noirs et épais soulignent les principaux incidents tectoniques (failles,
chevauchements…) et mettent en évidence les grandes unités structurales.
Une lecture rapprochée fondée sur une figuration diversifiée
La lecture rapprochée permet, à partir de l’interprétation de figurés imprimés en surcharge, de
comprendre les phénomènes géodynamiques et en particulier le métamorphisme qui est symbolisé
par des figurés de formes et de couleurs variées, disposés selon les structures régionales. La couleur
des figurés indique l’âge du métamorphisme et leur forme en caractérise l’aspect.
Par ailleurs, deux cartouches structuraux expliquent les deux principales orogenèses (processus
conduisant à la formation de chaînes de montagnes) qui ont constitué notre territoire :
•
•
le cycle varisque ou hercynien (- 400 à - 250 millions d’années)
le cycle alpin (- 250 millions d’années à nos jours).
Sous sa forme numérique, la carte géologique à 1/1 000 000 est structurée en deux parties :
•
•
une reproduction à l’identique de la carte papier
des fichiers de description des différents niveaux d’information de la carte, en mode vecteurs
renseignés
Elle sera disponible à l’été 2005.
La carte géologique à 1/1000 000 de la France en quelques chiffres
Initiée sur un concept du Professeur Jean Dercourt et réalisée par le BRGM ( sous la coordination de
Jean Chantraine), la carte géologique à 1/1000 000 de la France, c’est:
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•
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plus de 50 ans de travail
2 ans pour passer de la 6ème édition à la 6ème édition révisée
la mobilisation de plus d’une centaine de géologues : BRGM, chercheurs des universités
françaises et étrangères, d’organismes de recherche dans le domaine des sciences de la Terre,
des services géologiques des pays limitrophes (Royaume-Uni, Belgique, Luxembourg, Allemagne,
Suisse, Italie, Espagne)
fabrication spéciale du papier (centaure 135 g pour sa stabilité et sa blancheur)
400 nuances de couleurs obtenues par 25 encres créées spécialement (pour leur pureté et leur
résistance à la lumière)
25 passages en machine pour l’impression qui a duré 10 jours, 24 heures sur 24.
140 000 éléments graphiques, dont 7 000 symboles
25 000 exemplaires ont été tirés.
La carte est en vente au prix de 28 Euros
aux Editions du BRGM : http://editions.brgm.fr
3, avenue Claude Guillemin
BP 6009
45060 Orléans cedex 2
tél : 02 38 64 35 28
à la Maison de la Géologie
77, rue Claude Bernard
75005 Paris
tél : 01 47 07 91 96
Les principales nouveautés de la 6ème édition révisée
de la carte géologique de France à 1/1 000 000
La 6ème édition révisée de la carte géologique de France à 1/1000 000 est une version
géoréférencée, corrigée et augmentée d’informations géologiques nouvelles.
Sur le plan géographique
La sixième édition révisée de la carte à 1/1M de la France est géoréférencée.
La version antérieure avait été établie sur l’ancien fond géographique de l’Institut Géographique
National (IGN) de type « Word, projection Lambert, grand champ ». L’ensemble des données
géologiques a été transféré sur le nouveau fond de l’IGN (type 120, projection Lambert deux étendue).
Il convient de noter que ce nouveau fond géographique est totalement compatible avec la BD Carto
IGN, ce qui permettra son utilisation précise en mode numérique.
Sur le plan géologique
Quatre nouveautés majeures sont à signaler :
1. La géologie du Bassin de Paris est améliorée grâce à la cartographie des argiles à silex.
2. Egalement dans le Bassin de Paris, la prise en compte des nouvelles données structurales
acquises ces dernières années, en surface comme en profondeur, permettent une
meilleure lecture dynamique de ce bassin sédimentaire.
3. L’actualisation de la représentation cartographique de la Méditerranée figurée par deux
importants phénomènes : la cartographie de l’incision des vallées et du talus d’âge
messinien, à terre comme en mer et la géologie de la marge ligure corse ainsi que la
structure du golfe du Lion, mettant en évidence en particulier l’importance du volcanisme
sous-marin d’âge miocène.
4. Un grand nombre d’âges des massifs granitiques ont été révisés en résultat d’un très grand
nombre de nouvelles mesures radiométriques effectuées dans toutes les régions françaises.
Sur le plan visuel
Les teintes des formations géologiques du plateau continental ont été rehaussées de façon à
permettre une lisibilité accrue entre continent et océan.
D’abondantes corrections de détail dans chaque région de l’hexagone
Voici pour chacune des grandes régions géologiques de France quelques exemples de modifications
géologiques figurées dans la sixième édition révisée
•
MASSIF CENTRAL
-
faille normale sur le rebord nord du granite d’Aigurande
faille normale et décrochement dextre sur la bordure du Bassin de St-Etienne
présence d’orthogneiss au cœur de la klippe du Bessonnais
présence d’ophiolites varisques à Brévennes
contact anormal chevauchant entre les schistes des Cévennes et ceux de la Margeride
modification de l’âge des granites orientés du Plateau de Millevaches
dédoublement de la faille d’Argentat
contacts anormaux décrochants de part et d’autre de la partie nord du Plateau de Millevaches
figuration des éclogites du Forez
-
ajout des pointements basaltiques au Sud du bassin d'Autun
suppression de la caldeira du massif volcanique du Cantal suite à l'interprétation de la dynamique
volcanique en termes d'avalanches de débris
nouveau dessin des contours géologiques dans les massifs volcaniques du Mont-Dore et du
Sancy
•
MASSIF ARMORICAIN
-
modification de la cartographie à la terminaison nord-ouest de l’unité des Essarts (Vendée)
suppression du contact anormal sur la fermeture occidentale du Bassin de Châteaulin
ajout de la foliation dans les massifs de Guimilliau et Plougonven
mise en contact anormal chevauchant (vers l’Ouest) du flanc ouest du Bassin de Morlaix
correction du cisaillement de Porspoder en faille majeure se prolongeant en mer
suppression du contact anormal entre le horst de Pouillé et le bassin d’Ancenis
contact anormal sur le bord sud du massif de St Pierre des Nids (Mancellia)
âge cambrien des volcanites du Choletais
modification de l’âge des schistes et des volcanites de Jersey
âge ordovicien des porphyroïdes de Vendée
ajout de l’enclave icartienne de Port-Béni
contact anormal décrochant dextre au Conquet
inversion des âges du métamorphisme dans le domaine sud-armoricain
modification de l’âge des granites de Pont l’Abbé, Ploemeur et Guérande
ajout de la foliation dans le sud de la baie de Saint-Brieuc
•
BASSIN DE PARIS
-
cartographie des argiles à silex
prolongement de la faille du Bray
ajout de la faille de Vittel
actualisation du dessin de la faille du Midi
actualisation des discontinuités géophysiques
actualisation des courbes de profondeur du toit du socle
ajout de sondages profonds
•
VOSGES – ARDENNE
-
simplification du champ de failles des massifs de Rocroi et de Stavelot
cartographie d’un affleurement de Trias le long du Graben du Rhin à l’Ouest de Strasbourg
corrections stratigraphiques entre Jurassique et Trias au Sud de Luxeuil
corrections stratigraphiques entre Miocène et Eocène au Sud-Ouest de Givet
figuration de roches éruptives dans le Massif de Stavelot
discordance du Dévonien sur le Cambrien et l’Ordovicien dans le massif de Brabant
ajout de sondages profonds dans la région de Givet
•
-
ALPES - PROVENCE - MAURES - ESTEREL – CORSE
cartographie de l’unité ophiolitique de Chamrousse dans le Sud du massif de Belledone
amélioration de la cartographie du Mont Viso et de la zone piémontaise centrale
faille normale pour le graben de Marseille et la faille d’Aix
modification de l'âge du métamorphisme du massif de Sésia (65 Ma)
cartographie nouvelle du Permo-Cabonifère du massif de l’Ambin et de la partie nord du massif de
Dora Maira
âges Paléozoïque inférieur à l’Ouest des massifs de la Dent Blanche et du Grand Paradis
attribution du faciès schiste vert au métamorphisme Briançonnais
rectification du trajet de la faille normale piémontaise
nouveaux âges mesurés pour les granites des massifs du Pelvoux, des Sept Laux, du Grand
Paradis, du Mont Rose et de Dora Maira
figuration en extrusion des massifs du Grand Paradis et du Mont Rose
modification de l’âge des granites des Maures en permo-carbonifère
ajout des formations oligocènes du golfe d'Ajaccio
-
révision complète de la géologie sous-marine de la marge Ligure Corse
•
COULOIR RHODANIEN
-
interprétation en failles normales de plusieurs accidents en Languedoc-Roussillon : failles de
Nîmes, des Cévennes, du Nord Montpellier, de Narbonne et de Perpignan
ajout du sondage Elne au Nord de Perpignan
ajout de la discontinuité géophysique parallèle à la faille de Nîmes au Nord d’Orange
ajout des failles contrôlant le bassin de Valréas
dessin des incisions messiniennes
•
PYRENEES
-
figuration de la fenêtre du Pin sur le flanc sud de la Montagne noire
modification de l’âge des granites et des orthogneiss
extension des surcharges métamorphiques au nord-est de Perpignan, au sud Lannemezan et au
nord de Pampelune
figuration des faciès marins crétacés récemment découverts dans le sillon nord-pyrénéen
-
Et encore des dizaines et des dizaines de corrections mineures…
De nombreuses corrections intéressent également la légende de la carte en fonction des modifications
énumérées ci-dessus.
Le BRGM et la cartographie géologique
Un programme national sous la responsabilité du BRGM
Véritable base de données sur le sol et le sous-sol, la carte géologique constitue un document
d’infrastructure indispensable pour toute gestion rationnelle du milieu physique. Elle fournit un
ensemble de données indispensables à la planification, à l’utilisation et à la protection de
l’environnement. En effet, la définition de zones à vocation agricole, urbaine, de stockage ou
d’exploitation des ressources naturelles (matériaux, eaux souterraines) est directement
conditionnée par la nature de la géologie.
La cartographie géologique, une mission essentielle du BRGM depuis 1968
La cartographie géologique systématique du territoire français est un programme national
constamment actualisé depuis 1868 et dont la maîtrise d’œuvre a été confiée au BRGM en 1968. Ce
programme est principalement destiné à informer la collectivité sur l’état des connaissances
concernant le sous-sol national et ceci afin de fournir aux politiques publiques des informations fiables
et pertinentes en appui à leurs prises de décisions.
Chaque carte, validée par le Comité de la Carte Géologique de la France, est accompagnée d’une
notice ce qui en fait une publication scientifique faisant état de la somme des informations acquises et
des concepts géologiques à un moment donné. Les cartes sont réalisées par des géologues du
BRGM ou des collaborateurs extérieurs (professeurs d’universités, étudiants…). Il faut de 3 à 5 ans
pour établir une carte en fonction de la complexité et de l’accessibilité des terrains.
A cet effet, trois échelles de représentation sont principalement utilisées :
•
l’échelle du 1/50 000 : (1 cm = 0,5 km), échelle de détail qui restitue des informations très
précises et constitue donc le niveau de connaissance indispensable à la définition et à la conduite
des politiques d’aménagement du territoire
•
l’échelle du 1/250 000 : (1cm = 2,5 km), échelle de synthèse qui permet de représentation des
entités géologiques cohérentes : Corse, Massif armoricain… Elle a surtout un intérêt régional et
pédagogique
•
l’échelle du 1/1000 000 : (1cm = 10 km), échelle de synthèse qui permet une vision globale du
sous-sol de la France, y compris dans ses zones marines. C’est l’échelle de vulgarisation des
connaissances par excellence, principalement utilisée à des fins pédagogiques.
La cartographie de la France à 1/50 000, un outil privilégié d’accompagnement des
politiques de développement durable de l’Etat et des collectivités territoriales
La carte géologique de la France à 1/50 000 comporte 1060 cartes dont 1000 cartes ont déjà été
levées depuis 1925. Ces cartes renferment un très grand nombre d’informations qui permettent
d’étayer les politiques publiques de prospection, d’exploitation, de protection et de gestion durable
des ressources naturelles et de l’espace souterrain :
•
•
•
•
•
recherches et exploitation de ressources minérales et de ressources en eau souterraine
prévention des risques naturels : inondations, glissements de terrains, risque de retrait-gonflement
des sols, séismes, cavités souterraines, érosion du littoral…
protection de l’environnement
gestion de l’espace
gestion des conflits d’usage
La carte géologique, un document sans cesse amélioré
Le volume des données est en perpétuelle augmentation : données issues de sondages, de travaux
d’aménagement, données factuelles (archives, rapports ou publications scientifiques, thèses…) levers
de terrains, analyses en laboratoire d’échantillons (roches, eaux, sols), apports en géologie
spécialisée (hydrogéologie, minéralogie…)Les outils traditionnels du géologue (marteau, boussole,
carnet) sont toujours indispensables à la connaissance mais des disciplines et des techniques
nouvelles viennent compléter cette panoplie et permettre à la carte géologique d’intégrer les concepts
scientifiques et les réalités technologiques les plus récents.
Parmi toutes ces techniques figure la géophysique aéroportée. Elle est mise en oeuvre lorsque les
conditions de terrains sont difficiles (territoire peu accessible, à cause du couvert végétal par exemple)
ou lorsqu’il faut préparer des campagnes de cartographie dans les pays en développement qui n’ont
souvent qu’une connaissance très limitée de leur sol et de leur sous-sol.
Cette méthode utilise des capteurs embarqués dans un avion (magnétomètres, spectromètres …) qui
survole une zone précise et enregistre les variations d’intensité du champ magnétique transmises par
les roches rencontrées. Ainsi, les propriétés magnétiques des roches renseignent de façon indirecte
sur la nature géologique du terrain.
La radiométrie spectrale, pour sa part, mesure les rayonnements gamma qui témoignent des teneurs
en uranium, potassium ou thorium contenus dans les roches. Cette technique permet d’avoir une
information géochimique continue et d’établir des prévisions qu’il suffira ensuite de valider
partiellement par des observations de terrain.
L’imagerie satellitaire (imagerie optique et imagerie radar) est une source d’informations que le
BRGM utilise également très couramment depuis une vingtaine d’années. L’imagerie optique et
l’imagerie radar sont particulièrement utilisées dans le domaine des risques ( cartographie des zones
de pollutions, des zones à risque d’érosion, de mouvements de terrains) et dans le domaine de
l’exploration minière. Cependant, là encore, les données transmises par les images se doivent d’être
mise en relation avec des observations de terrain afin de conduire aux interprétations les plus fiables
possibles.
La conjonction des méthodes traditionnelles et des nouvelles techniques d’acquisition des données
ainsi que l’évolution des concepts géologiques font de la carte un document scientifique témoin
d’une connaissance valide à un instant donné.
En effet, une carte géologique est une représentation imaginée du sous-sol qu’on ne peut voir dans sa
globalité. On peut le connaître en un point précis, par sondage par exemple, mais on ne peut pas
présager de sa nature en un autre endroit. Pour ce faire, il faut interpoler ou extrapoler les
informations et imaginer une réalité supposée. C’est ce que les géologues appellent construire un
modèle. C’est l’évolution de ces modèles qui fait évoluer l’interprétation des concepts et des
phénomènes.
Le BRGM est certifié ISO 9001 pour l’élaboration et la production de la carte géologique.
La carte géologique à intérêt pédagogique
la réponse du BRGM à l’évolution
des programmes d’enseignement de la géologie
Le BRGM est souvent sollicité par des enseignants désireux d’être conseillés pour l’achat de
cartes géologiques à 1/50 000 présentant un intérêt pédagogique évident. Le concept de
« carte géologique à 1/50 000 à valeur pédagogique ajoutée » est né pour répondre le plus
complètement possible aux programmes de 4ème, de 1ère S et de Terminale S. Cependant, il est
à noter que d’autres cartes (1/250 000 et 1/1 000 000) présentent également des caractères
pédagogiques indéniables.
La carte géologique à 1/50 000 à valeur pédagogique ajoutée
Le concept a été défini à partir des critères suivants :
•
•
•
présence de formations géologiques variées conférant à la carte un caractère esthétique, donc
attractif
présence de coupes géologiques en couleur sur la partie inférieure de la carte ou en annexe
de notice
présence de plusieurs objets géologiques pédagogiques (correspondant à l’un des 33 objets
géologiques étudiés dans les programmes d’enseignement) bien représentés avec une bonne
illustration à la fois sur la carte et sur les coupes géologiques.
Ainsi, sur les 1000 cartes disponibles à l’échelle de 1/50 000, 192 cartes ont été sélectionnées. Elles
figurent sur le site internet du BRGM (www.brgm.fr/carte50pedago/).
Cer choix a fait l’objet d’une validation coordonnée par l’Inspection Générale de l’Education
Nationale, en relation avec le Centre National de Documentation Pédagogique (CNDP).
Les autres supports pédagogiques
La carte géologique harmonisée du Loiret, produite en collaboration avec le Conseil Général du
Loiret, issue de différentes sources de données géologiques a été distribuée dans une version
imprimée simplifiée à tous les collèges du département.
Les 6 cartes à 1/250 000 qui couvrent les Alpes sont utilisées par de nombreux enseignants, tout
comme la carte géologique à 1/1 0000 qui est systématiquement utilisée pour une lecture globale de
la géologie de la France.
L’information géologique, du support papier au support numérique
La révolution numérique et la carte de demain
La carte géologique « papier » reste un outil privilégié de la diffusion des connaissances, tant
du point de vue scientifique, que pédagogique ou encore de vulgarisation. Cependant,
l’évolution permanente des techniques d’acquisition et de restitution des données a
considérablement modifié le mode de représentation et de diffusion de l’information.
Aujourd’hui, la cartographie géologique, domaine d’expertise dans lequel le BRGM est
internationalement reconnu, permet de mettre une information géologique constamment
actualisée à la disposition des pouvoirs publics et des opérateurs privés afin de répondre à
des problématiques variées, complexes et nécessitant une approche pluridisciplinaire.
La carte géologique numérique, un concept en plein développement
Les cartes à 1/50 000 et la carte à 1/1 000 000 sont aujourd’hui disponibles sous forme numérique.
Les données qui figurent sur ces cartes ont été géoréférencées et harmonisées. Ainsi, chaque
information a été précisée par ses coordonnées géographiques et les disparités inhérentes à
l’évolution des concepts géologiques, aux divergences d’interprétation entre les géologues (sur
l’origine d’une formation, par exemple) et aux discontinuités géométriques (définition des limites de
contours liées au modèle géométrique employé) ont fait l’objet d’un réexamen et d’une réévaluation
scientifique.
Ce travail de validation scientifique, actuellement effectué à l’échelle des départements (soit une
dizaine de feuilles à 1/50 000 à chaque fois), est conduit en parallèle avec la réalisation de synthèses
cartographiques à 1/250 000 (échelle des régions naturelles).Les logs de sondages de la Banque des
Données du Sous-Sol (BSS) sont également inclus dans ce travail d’harmonisation car de grandes
disparités existent dans leur mode de description.
Par ailleurs, ce travail d’harmonisation fait l’objet d’une validation tant sur le plan de la
démarche que sur celui du produit fini. C’est le Comité de la Carte Géologique de France qui est
chargé de vérifier la validité du travail et de trancher les éventuels débats scientifiques.
Cette carte géologique numérique est structurée en deux parties :
•
•
une reproduction à l’identique de la carte papier
des fichiers de description des différents niveaux d’information en mode vecteur renseigné :
éléments structuraux et contours, métamorphisme, volcanisme, précisions sur l’âge des
formations géologiques…
La carte géologique peut alors s’enrichir d’informations provenant d’autres bases de données
géoréférencées : géophysiques, hydrogéologiques, géochimiques, environnementales, socioéconomiques, démographiques, météorologiques…
L’accès à ces multiples sources d’information et leurs combinaisons sont possibles grâce à
l’interopérabilité des données. Cette intéropérabilité permet aux serveurs informatiques de se
renseigner entre eux et de se transmettre des textes et des images grâce à un langage spécifique, le
format GML.
Des informations sur mesure pour des « cartes à la carte »
Cartes thématiques (recherche de ressources minières, de ressources énergétiques, d’eau
souterraine…) cartes de zones à risques (retrait-gonflement de certains sols argileux, séismes, cavités
souterraines, glissements de terrain…) cartes de découvertes géologiques à vocation touristique ou
encore systèmes d’information géographique (SIG), les possibilités d’exploitation de la carte
numérique sont multiples.
Elus, aménageurs et bureaux d’études disposent désormais de produits répondant strictement à leurs
préoccupations. Cette exploitation sur mesure des données qui les intéressent peut même leur
permettre, par croisement et combinaison, de produire eux-mêmes de l’information nouvelle adaptée à
leurs besoins.
InfoTerre, un véritable Système d’Information Géologique en ligne (www.infoterre.fr)
InfoTerre permet d’accéder aux informations du sous-sol (données BRGM et données externes) :
données géologiques, hydrogéologiques, cartes, anciens sites industriels, cavités souterraines,
mouvements de terrains, sismicité historique…
InfoTerre propose également des services associés : représentations graphiques professionnelles
des logs de sondages, interpolations des paramètres, coupes dynamiques…
Les produits numériques, en vente sur catalogue, dès 2004
Aujourd’hui, le BRGM vend des données numériques à la demande. Ce sont des cartes
harmonisées (carte et banques de données associées, dont les données de la Banque du Sous-Sol,
BSS) qui sont disponibles sur tout le territoire français.
Ces ventes (au prix de 3,5 Euros le km2) sont essentiellement des échanges professionnels sous
forme de licence d’utilisation. Parmi ses principaux clients, le BRGM compte des conseils généraux
(Côte d’Or, Loiret, Seine et Marne), des conseils régionaux (Pas-de-Calais), des DRIRE, des DIREN,
des Chambres d’Agriculture (Nièvre), le Parc National des Cévennes, le Parc National des Pyrénées,
le Parc Armorique et des clients privés (Société des Eaux d’Evian, CEA…).
Par ailleurs, le BRGM proposera prochainement des produits numériques pour l’enseignement.
Le référentiel hydrogéologique de la France
Le BRGM réalise la cartographie des aquifères
Le référentiel hydrogéologique de la France est destiné à apporter une meilleure connaissance
de la réalité des nappes d’eau souterraine afin de mettre à la disposition des décideurs publics
une information complète en termes de cartographie des parties affleurantes et sous
couverture des entités géologiques. Il est réalisé dans le cadre d’une convention avec le
Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable et supervisé par l’Office International de
l’Eau.
Le référentiel hydrogéologique, une cartographie complète des 1400 entités
hydrogéologiques de la France
Ce référentiel est une base de données de toutes les entités hydrogéologiques. Son objectif est de
décrire les réservoirs, c’est-à-dire les « contenants » et de permettre de disposer d’une
identification unique et d’un système de repérage spatial des eaux souterraines.
Il comporte une carte de découpage et de répartition ainsi qu’un ensemble de fiches descriptives, à
raison d’une fiche par unité aquifère. Le découpage a été effectué selon trois niveaux :
•
•
•
national (l’échelle d’étude est le 1/1 000 000) : grands systèmes aquifères et grands domaines
hydrogéologiques
régional (l’échelle d’étude est le 1/250 000 : domaines hydrogéologiques et systèmes aquifères
local (l’échelle d’étude est le 1/50 000 : unités aquifères, unités semi-perméables et unités
imperméables
Toutes les données contenues dans le référentiel doivent satisfaire à un langage commun afin de
pouvoir être utilisées facilement par les acteurs de l’eau, selon le standard établi par le SANDRE
(Secrétariat d’Administration National des Données Relatives à l’Eau).
Le référentiel est consultable sur le site du RNDE (Réseau National de Données sur l’Eau) :
http://www.rnde.fr.
Le BRGM établit la cartographie de l’aléa retrait-gonflement
à l’échelon national
Prévenir le risque de fissuration des maisons dû au
retrait-gonflement des argiles, conséquence de la sécheresse
Les périodes récentes de déficit hydrique (1976 et surtout 1989 -1991 et 1996 - 1997) ont mis en
évidence la vulnérabilité des constructions individuelles sur certains sols argileux en période
de sécheresse prolongée.
En effet, sous l’effet de la sécheresse, certaines argiles se rétractent de manière importante et
entraînent localement des mouvements de terrain non homogènes pouvant aller jusqu’à
provoquer la fissuration de certains pavillons. C’est ce que l’on appelle le phénomène de
retrait-gonflement des argiles.
Pour limiter les désordres liés à ce phénomène de retrait-gonflement des argiles, le MEDD
(Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable) a chargé le BRGM d’établir une
cartographie de cet aléa géologique dans les 33 départements français les plus touchés.
Les cartes départementales ainsi établies servent de base à l’adoption de mesures de
prévention et notamment à l’élaboration des Plans de Prévention des Risques (PPR)
spécifiques au risque retrait-gonflement.
De 1993 à 2003, les dommages dus à ces désordres sont estimés, par la Caisse Centrale de
Réassurance, à plus de trois milliards d’Euros. Il s’agit, derrière les inondations, du risque
naturel qui entraîne les dépenses les plus importantes en France.
Le retrait-gonflement des argiles, un risque naturel bien connu des géologues et des
géotechniciens
Un matériau argileux a une consistance qui se modifie en fonction de sa teneur en eau. Il est dur et
cassant lorsqu’il est desséché, plastique et malléable à partir d’un certain degré d’humidité. Ces
modifications de consistance s’accompagnent aussi de variations de volume dont l’amplitude peut être
parfois spectaculaire.
En climat tempéré, les argiles sont souvent proches de leur état de saturation et leur potentiel de
gonflement est relativement limité. En revanche, elles sont souvent éloignées de leur limite de retrait,
ce qui explique qu’en Europe la plupart des désordres liés au retrait-gonflement s’observent après une
sécheresse intense et prolongée.
En période sèche, la tranche la plus superficielle du sol (1 à 2 m de profondeur) est soumise à
l’évaporation. Se produit alors une rétractation des argiles qui se traduit verticalement par un
tassement du sol et horizontalement par l’ouverture de fissures de retrait, à l’instar de ce que l’on peut
observer dans une mare qui s’assèche. Ce sont ces mouvements de terrains, généralement non
uniformes, qui provoquent la fissuration des maisons individuelles, structures légères, fondés souvent
de manière très superficielle ou hétérogène, ce qui les rend particulièrement vulnérables.
Cartographier l’aléa retrait-gonflement à l’échelle départementale pour délimiter les
zones exposées afin de développer la prévention et diminuer le risque
La méthodologie a été développée par le BRGM à partir de 1995. Améliorée et formalisée sur le
département des Deux-Sèvres, en lien avec les mutuelles d’assurance, elle a ensuite été appliquée
au département de l’Essonne, à la demande du MEDD.
Aujourd’hui, un programme cofinancé par le Fonds de prévention des risques naturels majeurs est en
cours et devrait permettre de couvrir, d’ici à la fin 2004, les 33 départements français les plus touchés
par le phénomène.
Ces cartes départementales d’aléa retrait-gonflement sont établies à l’échelle de 1/50 000. Elles
résultent du croisement de données géologiques ( lithologie, minéralogie et géotechnique), et
d’informations sur la densité des sinistres par formation géologique corrigée du taux d’urbanisation.
Ces cartes servent directement de base à l’élaboration de zonages réglementaires pour la réalisation
de Plans de Prévention des Risques (PPR) à l’échelle de 1/10 000. Elles tiennent compte d’une
marge de sécurité qui correspond, selon les cas, à 50 ou 100 mètres sur le terrain et ce afin de
prendre en compte l’incertitude liée au changement d’échelle.
Des conséquences très coûteuses …
De 1993 à 2003, les dommages dus à ces désordres sont estimés, par la Caisse Centrale de
Réassurance, à plus de 3 milliards d’Euros. Il s’agit, derrière les inondations, du risque naturel qui
entraîne les dépenses les plus importantes en France. On mesure donc toute l’importance des cartes
d’aléa et des PPR dont la mise en œuvre devrait permettre dorénavant de prendre réellement en
compte ce phénomène lors de la construction de nouvelles maisons et donc de diminuer
significativement le nombre des sinistres, coûteux pour la collectivité et traumatisant pour les victimes.
… mais des mesures de prévention simples et peu coûteuses
Il est en effet possible de construire, sans surcoût notable, même dans des zones où l’aléa retraitgonflement est considéré comme élevé. Il suffit pour cela :
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d’approfondir les fondations pour qu’elles soient ancrées dans un terrain peu sensible aux
variations saisonnières d’humidité
d’homogénéiser ces profondeurs d’ancrage pour éviter les dissymétries (en particulier sur les
terrains en pente)
de réaliser un trottoir étanche autour de la maison pour limiter l’évaporation à proximité immédiate
des façades
de maîtriser les eaux de ruissellement et les eaux pluviales pour éviter leur infiltration au pied des
murs
de ne pas planter d’arbres trop près de la maison …
LES 33 CARTES DEPARTEMENTALES D’ALEA RETRAIT-GONFLEMENT
(Etat d’avancement des cartes départementales d’aléa retrait-gonflement réalisées par le BRGM à la demande du
MEDD).
La carte géologique du Monde à 1/25 000 000
Le monde entier sur une carte géologique !
Une publication de la Commission de la Carte Géologique du Monde
Cette carte est le résultat du travail réalisé par la Commission de la Carte Géologique du
Monde. La deuxième édition est de conception entièrement renouvelée par rapport à celle de
1990. A but essentiellement pédagogique, cette carte est le premier document géologique
compilé à une échelle « globale » montrant la géologique de notre planète dans son entièreté :
continents et océans côte à côte.
Une carte entièrement numérisée et vectorisée
La comparaison entre les domaines continentaux et océaniques met en relief le contraste radical
entre la géologie de ces deux domaines, principalement pour ce qui concerne l’âge des plus
anciennes roches (quelque 3,5 milliards d’années pour les continents les plus anciens, environ 200
millions d’années, seulement, pour les océans les plus vieux) et la complexité des structures.
Les terrains ont été reportés par âge et selon les couleurs conventionnelles sur lesquelles figurent
parfois des surcharges pointillées. Ainsi :
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pour les zones continentales, on distingue les roches sédimentaires, volcaniques (points bleus
irréguliers) et endogènes (points rouges réguliers)
le volcanisme continental, impliqué dans le contexte géodynamique actuel, se distingue en bleu
foncé
pour les zones sous-marines, l’âge est davantage détaillé à cause de sa relative jeunesse
les glaciers, 740 volcans récents, 115 astroblèmes, les failles et chevauchements, les marges,
dorsales et subductions apparaissent clairement.
La Commission de la Carte Géologique du Monde
C’est la plus ancienne organisation internationale en Sciences de la Terre. Elle a été créée en
1881, lors du 2ème Congrès Géologique International de Bologne.
Le Bureau du Comité, qui compte actuellement une vingtaine de personnalités issues des différentes
disciplines des Sciences de la Terre, se compose d’un Président, Jean-Paul Cadet, d’un Secrétaire
Général, Philippe Rossi (BRGM) et des responsables des différentes sous-commissions.
La cartographie géologique au BRGM
une expertise et un savoir-faire internationalement reconnus
L’exemple du Maroc et du Burkina-Faso
Le BRGM intervient dans le cadre d’accords bilatéraux ou sur appels d’offres internationaux
lancés par des institutions telles la Banque Mondiale ou l’Union européenne pour réaliser ou
encadrer la réalisation de cartes géologiques destinées à doter les pays en développement des
infrastructures géologiques indispensables à la valorisation de leurs ressources naturelles ou
à l’aménagement de leurs territoires. Rappelons que depuis 1959, le BRGM a réalisé plus
quelque 720 cartes géologiques pour les pays étrangers.
La cartographie géologique du Maroc
Le BRGM coopère durablement avec le Maroc afin de l’aider à se doter d’une infrastructure
géologique de haut niveau.
C’est ainsi que la Direction de la Géologie du Ministère de l’Energie et des Mines à chargé le BRGM,
dans le cadre du Plan National de Cartographie Géologique du Maroc, de réaliser plusieurs cartes à
1/50 000 accompagnées de notices et de SIG pour la région du Maroc Central et du Massif des
Rehamna (70km au nord de Marrakech) et pour la région de Kerdouss (sud-est d’Agadir).
Depuis 1998, le BRGM a déjà réalisé 6 cartes dans le Maroc central et 4 dans l’anti-Atlas.
La cartographie géologique du Burkina Faso
Dans le cadre de financements européens, le BRGM est chargé de la cartographie géologique du
Burkina Faso. A l’issue des travaux, fin 2003, le Burkina Faso disposera de 13 nouvelles cartes
géologiques de reconnaissance à 1/200 000 et d’une carte de synthèse géologique et minière à
1/ 1 000 000 ainsi que des notices détaillées et des SIG correspondant.
L’objectif est de préciser les connaissances sur le sous-sol afin de favoriser les investissements
miniers.
Le BRGM exporte son expertise dans de nombreux pays étrangers
Le BRGM assiste et conseille les services géologiques de nombreux pays étrangers. Pour ces pays,
qui n’ont souvent qu’une connaissance encore très partielle de leur sol et de leur sous-sol, le BRGM
met au point l’infrastructure géologique qui leur permettra de conduire leurs politiques
publiques de gestion :
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des ressources naturelles (eau, roches et minéraux industriels, métaux)
de l’aménagement du territoire (équipements routiers, ferroviaires…)
des risques naturels (séismes, volcanisme, mouvements de terrain, sensibilité à l’érosion…)
de l’environnement (développement durable, lutte contre les pollutions…).
Pour ce faire, il faut disposer d’un ensemble d’information facilement accessible :
• information organisée dans un référentiel commun et sous forme numérique
information combinable avec d’autres informations : données scientifiques (géochimiques,
géophysiques, géologiques, télédétection…) combinables avec des données socio-économiques