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ÉNERGIE BAT LE RECORD DE KARAOKÉ..............................................................................................1
MAHER ARAR CONTREDIT UN DÉTENU AFFIRME L'AVOIR VU EN AFGHANISTAN...............4
VIVRE COLLÉS SUR L'ENNEMI UNE POIGNÉE DE SOLDATS QUÉBÉCOIS SONT
INSTALLÉS À UNE CINQUANTAINE DE MÈTRES DES TALIBANS..................................................5
PRIS, PERDU PUIS REPRIS............................................................................................................................7
"ON A LA CHIENNE " INSTALLÉS AU COEUR MÊME DU VILLAGE, DES SOLDATS SE
SENTENT MOINS EN SÉCURITÉ................................................................................................................8
La carrière de militaire expliquée aux enfants du primaire.........................................................................10
Un proche à la guerre.......................................................................................................................................11
Explication de texte...........................................................................................................................................12
Un témoin affirme avoir vu Maher Arar en Afghanistan.............................................................................14
Une trentaine de talibans tués..........................................................................................................................15
La démission du principal négociateur fait craindre un durcissement.......................................................16
La démission du principal négociateur fait craindre un durcissement.......................................................18
Une trentaine de talibans tués..........................................................................................................................20
Dictionnaire de synonymes pour députés.......................................................................................................21
Dictionnaire de synonymes pour députés.......................................................................................................24
Trois arrestations après le sanglant attentat contre le cortège de Benazir Bhutto.....................................27
Affrontements en Afghanistan: une trentaine de talibans tués....................................................................29
Nucléaire iranien: démission du négociateur Larijani..................................................................................30
Les ravisseurs d'un étudiant japonais enlevé en Iran auraient quitté le pays avec leur otage..................32
Maher Arar est contredit par un individu emprisonné dans l'Etat du Minnesota.....................................33
−−LE POINT DE L'ACTUALITE INTERNATIONALE A 4H00−−.........................................................34
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ÉNERGIE BAT LE RECORD DE KARAOKÉ
0710210125
Le Journal de Montréal
2007.10.21
Final
Arts Et Spectacles
45
1. PHOTO LE JOURNAL Le record du plus long karaoké battu àÉnergie. 2. PHOTO
ILLUSTRATION: LE JOURNAL Véro et la femme du général Roméo Dallaire. 3. PHOTO D'ARCHIVES
CLAUDE RIVEST Jonas et ses cochonnes. 4. France D'Amour 5. Mika
BYLINE:
AGNÈS GAUDET
COLUMN:
DERRIÈRE LE MICRO
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Énergie a battu vendredi matin le record de la Finlande du plus long karaoké du monde, après 241 heures de
chansons, sans interruption, nuit et jour.
Plus de 500 auditeurs de la station et plusieurs artistes sympathisants, dont Marie−Mai, Guillaume
Lemay−Thivierge, Suzie Villeneuve et Rachid Badouri se sont relayés au micro. Tout y est passé, du rock
heavy métal à la pop sentimentale. Le couronnement de ces dix jours de folie furieuse s'est fait vendredi à 8
heures du matin, avec la chorale de C't'encore drôle avec Mitsou, Pierre Pagé et Jean−François Baril.
Parmi les vaillants participants, des voix magnifiques ont été découvertes, dont celle d'une jeune fille de 12
ans, Alexia Lacroix, accompagnée de son père. "Il faut que quelqu'un la mette sous contrat!" ont proclamé les
animateurs. D'autres, sans talent et sans voix, ont aussi apporté leur bonne humeur. Le plus chanceux des
participants, dont le nom a été pigé au hasard, a remporté une Jetta flambant neuve.
Du Queen sur Queen avec Morency
Le succès obtenu par François Morency et son équipe de Midi Morency à CKOI, avec son hommage à U2 sur
le toit d'un édifice du centre−ville, l'oblige à récidiver. À la demande générale, Morency, Éric Nolin, Pierre
Prince et le chef d'orchestre Toyo vont à nouveau se commettre et faire cette fois deux prestations, des
versions " améliorées " de pièces de Queen. L'émission sera diffusée de 11h30 à 13 h le 25 octobre, en direct
du restaurant Arahova de la rue Queen Mary.
La mort selon Lise et Marie
La mort n'aura jamais été si drôle dans la bouche de Lise Dion et Marie Laberge à l'émission L'Autre Midi à la
table d'à côté où les confidences sont de mise. Mais au préalable, on a appris que Marie, prise en sandwich au
centre d'une famille de sept enfants, rêvait d'être adoptée par sa voisine et que Lise, enfant unique, n'attendait
que le jour où ses parents adopteraient enfin un bébé... à l'épicerie. Quand les deux femmes ont traité du sujet
de la mort, ce fut aussi sympathique. Pour l'auteure, " élevée pour être une sainte " et " devenue comptable
d'expérience à force de compter mes péchés ", la mort c'est comme " une roche dans le fond de l'océan".
Quant à l'humoriste, elle espère dans l'au−delà un paradis semblable à la Petite Maison dans la prairie et...
suffisamment de morphine pour accepter de partir. À entendre samedi, le 27 octobre, à 11 h à la Première
Chaîne de Radio−Canada et en rediffusion le même jour à 23 h.
Marina et André avec les jeunes
ÉNERGIE BAT LE RECORD DE KARAOKÉ
1
Mardi, l'équipe de Tout l'monde debout soulignera le lancement officiel du mois du Grand Radiodon
RockDétente. Les animateurs André Robitaille et Marina Orsini diffuseront leur émission en direct de l'école
Saint−Vincent−Marie en compagnie de la porte−parole Annie Villeneuve. Ils serviront le petitdéjeuner à plus
de 200 jeunes et rappelleront à tous les auditeurs l'importance de ce radiodon (qui aura lieu le jeudi 22
novembre prochain) au profit du Club des petits déjeuners du Québec.
***
Énergie (94,3), Rythme (105,7), CKOI (96,9), Première Chaîne (95,1), RockDétente (107,3).
***
BRÈVES RADIO
Véro victime du discours du Trône
Véronique Cloutier en direct du Centre de la famille de Val−Cartier, où elle animait avec Marie−Élaine
Proulx Les Midis de Véro de Rythme FM, auprès de femmes de militaires en mission, n'a pu s'adresser aux
soldats en Afghanistan. Les discussions ont été refusées à cause du discours du Trône de Stephen Harper qui
souhaite maintenir l'armée canadienne en terre afghane jusqu'en 2011. Il faut, semble−t−il, laisser passer 48
heures après le discours avant de pouvoir s'adresser à un militaire. L'émission a tout de même été couronnée
de succès. Véro a rencontré la femme du général Dallaire, Élizabeth Dallaire, qui a raconté comment elle avait
appris une semaine avant son départ que son mari partait pour le Rwanda. Avec émotion mais sans
apitoiement, plusieurs femmes de soldats ont partagé leur vécu. Rock Voisine a chanté pour elles et pour rire
un peu, Véro a goûté un repas de Chili déshydraté qu'on sert avec un peu d'eau aux militaires au bout du
monde.
La phrase qui tue
"On va les avoir, les cochonnes ! " a lancé le chanteur Jonas à un Richard Z Sirois gêné, devant une foule
réunie au Centre Bell lors d'un match de hockey. Le rocker avait donné quelques jours auparavant, une
entrevue à Z père−defamille− quiconduit− unemini− vanne (aux Justiciers Masqués de CKOI) et signifié qu'il
recherchait des filles sensuelles pour tourner dans un clip sexy. Un peu... hors contexte.
***
LES TOP 5 MUSICAUX À LA RADIO
Voici les chansons francophones et anglophones qui ont le plus tourné sur les radios la semaine dernière.
Cette semaine
FRANCOPHONES 1 L'Amour du jour, Kaïn
2 Partons vite, Kaolin
3 Le bonheur te fait de l'oeil,
France D'Amour
4 Le monde est matériel,
ÉNERGIE BAT LE RECORD DE KARAOKÉ
2
Mathieu Gaudet
5 J'oublierai, Marie−Pier Perreault
La semaine dernière
ANGLOPHONES 1 1973, James Blunt
2 Hey There Delilah,
Plain White T's 1
4
3 Relax, Take it Easy, Mika 3
4 Big Girls Don't Cry, Fergie 2
5 Taking chances, Céline Dion 5
ÉNERGIE BAT LE RECORD DE KARAOKÉ
3
MAHER ARAR CONTREDIT UN DÉTENU AFFIRME
L'AVOIR VU EN AFGHANISTAN
SOURCETAG
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0710210080
Le Journal de Montréal
2007.10.21
Final
Nouvelles
12
PC
TORONTO
97
TORONTO −− (PC) Si le Canadien Maher Arar est toujours interdit d'entrée aux États−Unis, c'est que sa
prétention de ne jamais s'être rendu en Afghanistan est contredite par un individu emprisonné dans l'Etat du
Minnesota.
Selon des documents secrets américains cités hier par le Globe ans Mail, un détenu, Mohamed Kamal
Elzahabi, a affirmé au FBI avoir aperçu M. Arar en Afghanistan au début des années 1990.
Elzahabi, un Libanais d'origine, prétend avoir entrainé des tireurs en Afghanistan. Il faut noter que, dans le
passé, il a souvent menti aux autorités américaines.
Blanchi au Canada, Arar se trouve encore sur la liste noire des Américains.
MAHER ARAR CONTREDIT UN DÉTENU AFFIRME L'AVOIR VU EN AFGHANISTAN
4
VIVRE COLLÉS SUR L'ENNEMI UNE POIGNÉE DE
SOLDATS QUÉBÉCOIS SONT INSTALLÉS À UNE
CINQUANTAINE DE MÈTRES DES TALIBANS
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0710210076
Le Journal de Montréal
2007.10.21
Final
Nouvelles
11
1. PHOTO LE JOURNAL Le moindre pas soulève un nuage depoussière fine
comme de la farine.
FABRICE DE PIERREBOURG LE JOURNAL DE MONTRÉAL
"SSP3", DISTRICT DE PANJWAHI
Le Journal en Afghanistan
411
"SSP3", DISTRICT DE PANJWAHI −− Au SSP3, repris aux talibans il y a moins d'un mois après de
sanglants combats, une poignée de soldats québécois armés jusqu'aux dents vivent "collés sur l'ennemi" dans
des conditions rudimentaires.
"Ici, explique un soldat québécois qui ne veut pas être identifié, on est vraiment dans le nid de guêpes. C'est là
qu'ils vivent, c'est là qu'ils nous surveillent, c'est de là qu'ils nous attaquent. "
"Là", c'est à peine à une cinquantaine de mètres en avant de l'enceinte fortifiée de la Sous−Station de Police 3
(SSP3).
"One of the most happening spots", résume avec un sourire le capitaine Alastair McMurachi, un MP.
En apparence pourtant, tout est calme.
Le SSP3 n'a rien d'un camp. C'est un carré grand comme un mouchoir de poche.
L'intérieur ressemble à un campement de réfugiés. Tout est bricolé, de la table à repas jusqu'à la douche. On
pisse dans une bouteille. Au sol, une couche de près de 20 centimètres de poussière fine comme de la farine
qui s'infiltre partout. Un cauchemar pour les hommes et leur matériel.
Ce poste névralgique est planté au bord d'une route sablonneuse. Il n'y a aucun trafic sur cet axe de tous les
dangers, à part les convois militaires canadiens qui font la navette entre le SSP3 et les bases arrière et
quelques paysans avec leur troupeau.
Harcèlement
Une simple rangée de barbelés barre le chemin. Elle marque la frontière symbolique entre la " zone
canadienne" et celle où les talibans régneraient encore en maître.
Ils seraient d'ailleurs deux cent mètres plus loin, cachés, fortifiés même, derrière un bouclier naturel d'arbres,
de maisons à moitié abandonnées. Et de civils.
VIVRE COLLÉS SUR L'ENNEMI UNE POIGNÉE DE SOLDATS QUÉBÉCOIS SONT INSTALLÉS À
5 UNE C
"Nous sommes les plus collés sur l'ennemi", résume le sergent Roger Racine. Ses hommes et lui sont du
peloton 8. Celui de Simon Longtin, le premier
soldat du 22e décédé le 19 août lorsque son véhicule a été soufflé par un IED en pleine nuit.
Les insurgés mènent la vie dure aux soldats du 22e. La menace n'est pas qu'en face et à gauche, elle est à
droite et derrière.
Route minée
Une attaque à la roquette est partie de la droite, au delà de la rivière Argandab. Et les insurgés n'hésitent pas à
ceinturer les Québécois par l'arrière en minant leur seule route d'accès et de repli.
Un IED a sauté une journée avant le passage du Journal. Il y avait encore le cratère et les traces d'huile.
Il y a quelques jours, à peine franchie la limite des barbelés, une patrouille est tombée sur un groupe de
talibans. Il y a eu échange de coups de feu. Puis l'artillerie basée à des kilomètres en arrière a fait tonner ses
canons de 155 mm.
Depuis, chacun reste derrière les barbelés. C'est la guerre des nerfs. Pour le moment.
"L'idée est qu'ils ne s'approchent pas trop, poursuit le sergent Racine. Ceux−là sont bien entraînés,maîtrisent
des tactiques militaires. Il y en a d'autres, souvent des fermiers, qui nous tirent des roquettes, jettent leurs
armes puis se fondent dans la population. Eux ne sont pas bons pour les combats
rapprochés."[email protected] !@MOTSCLES=FORCES ARMÉES CANADIENNES
VIVRE COLLÉS SUR L'ENNEMI UNE POIGNÉE DE SOLDATS QUÉBÉCOIS SONT INSTALLÉS À
6 UNE C
PRIS, PERDU PUIS REPRIS
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0710210075
Le Journal de Montréal
2007.10.21
Final
Nouvelles
11
FABRICE DE PIERREBOURG
Le Journal en Afghanistan
142
Le SSP3 est la position la plus à l'est du district de Panjwahi. Une région qui a été le théâtre de plusieurs
offensives et contre−offensives depuis plusieurs mois.
La rotation précédente s'était emparée du secteur, avait bâti une première SSP puis l'avait remise aux policiers
afghans de l'ANP.
L'affaire a tourné au fiasco. À la première contre−offensive talibane, les policiers afghans peu équipés, mal ou
pas payés selon les cas, parfois corrompus, ont pris leurs jambes à leur cou sans tirer un coup de feu.
Insurgés
Trois postes en tout sont tombés entre les mains des insurgés.
Fin septembre dernier, la compagnie C du 22e Régiment a lancé l'opération "Sadiq Saarbaz" pour repousser
les talibans.
L'opération s'est soldée par la mort du caporal Nathan Hornburg atteint par un tir de mortier le 24 septembre.
Plusieurs autres soldats ont été blessés.
Aujourd'hui, les Forces canadiennes disent avoir tiré les leçons du désastre.
"C'est dommage toute cette histoire, commente le major Robichaud. Les gars ont sué, souffert pour prendre
ces postes. Mais l'ANP n'était pas prête." !@MOTSCLES=FORCES ARMÉES CANADIENNES
PRIS, PERDU PUIS REPRIS
7
"ON A LA CHIENNE " INSTALLÉS AU COEUR MÊME
DU VILLAGE, DES SOLDATS SE SENTENT MOINS EN
SÉCURITÉ
0710210072
Le Journal de Montréal
2007.10.21
Final
Nouvelles
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1. 2 PHOTOS LE JOURNAL Les combats ont fait rage dans lesecteur il y a moins d'un
ILLUSTRATION:
mois. camp de réfugiés. 2 Au SSP3, on vit comme dans un
BYLINE:
FABRICE DE PIERREBOURG
COLUMN:
Le Journal en Afghanistan
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"On a la chienne, si on se fait attaquer, qu'est−ce qui va se passer?"
Du haut de sa tour de guet, notre soldat anonyme ne la trouve pas drôle. Bien que son bastion soit très bien
équipé en armements, ce qui le stresse, ce sont les maisons abandonnées trop proches du SSP3 à son goût.
À son avis, c'est faciliter la tâche des insurgés qui excellent dans l'art de se déplacer comme des fantômes et
de demeurer invisibles lors de leurs attaques.
"Les Forces canadiennes devraient acheter ces maisons et les raser pour notre sécurité. "
Et puis il y a tous ces hommes barbus qui vont et viennent dans la mosquée mitoyenne. Certains passent
même des longs moments assis devant les barbelés, observent les Canadiens, les pointent du doigt, comme le
représentant du Journal a pu le constater lors de son séjour sur place.
Des pro−talibans
Peut−être occupent−ils leur temps, tout simplement? Le soldat n'est pas de cet avis: "Tout le monde est
pro−taliban ici. "
"Beaucoup parmi eux sont pauvres et n'ont nulle part où aller. Certains voudraient bien nous aider, réplique le
capitaine McMurachi, mais les talibans les menacent. Ou alors ils racontent que les Canadiens vont les tuer.
Ils sont presque devenus des boucliers humains. "
"Je comprends le malaise des soldats, explique le major Patrick Robichaud, commandant la compagnie C. Je
sais que c'est plus facile de protéger une forteresse avec un rayon dégagé de 2 km autour. Mais notre but en
nous installant au coeur même du village, c'est de montrer aux talibans qu'on est toujours là malgré leurs
tentatives d'intimidation.
"Je ne veux pas raser les villages mais contrer les insurgés. Je sers aux talibans leur propre médecine. Et si je
pouvais en installer une dizaine comme cela, histoire de leur compliquer la vie, je le ferais. "
[email protected]
"ON A LA CHIENNE " INSTALLÉS AU COEUR MÊME DU VILLAGE, DES SOLDATS SE SENTENT
8 MOINS
***
LU SUR LE BLOGUE DE FABRICE DE PIERREBOURG
KANDAHAR−DUBAÏ, AÏE
17 octobre 13h22 −− Je suis en ce moment en escale à Dubaï pour quelques heures seulement. J'ai quitté
Kandahar et ses talibans dans un Boeing 737−200 hors d'âge à 9h et deux heures trente plus tard, j'étais au
coeur de cette ville à l'humidité intolérable où rien n'est impossible. Enfin, rouler dans un véhicule où il est
possible de voir à travers les fenêtres, de se dire que la route n'est pas minée. Deux petites heures de vol
séparent un des pays les plus misérables et dangereux au monde d'un des pays les plus riches. Un vrai choc
des civilisations. Pourtant, la ville de Dubaï n'a rien d'extraordinaire. On dirait une grosse banlieue moche
découpée par des dizaines de voies rapides. Mais Dubaï, c'est surtout le lieu où les tours poussent comme des
champignons. C'est à qui construira l'édifice le plus haut, le plus délirant. Une des plus belles réussites est
l'hôtel Burj al Arab, qui culmine à 321 mètres.
ATTENTION, TALIBANS À 200 MÈTRES
16 octobre 9h48 −− Dimanche 14 octobre. C'est la guerre, ok, mais peut−être pourrions−nous leur offrir un
peu plus de "confort ". Tout est bricolé avec des planches, des bâches en plastique, etc. On pisse dans des
bouteilles, la douche est rudimentaire. Il est impossible de rester propre plus d'une seconde car le sol est
recouvert de près de 20 centimètres de sable aussi fin que de la farine. Le moindre pas soulève un nuage de
cette poussière lunaire. Un cauchemar pour manger, se laver, dormir. Le matériel souffre. En moins d'une
heure, l'objectif de mon appareil photo avait refusé de fonctionner. Mon sac à dos dans lequel j'avais tout mon
matériel, y compris mon MacBook, était rempli de cette poussière destructrice. La guerre vécue par ces
soldats n'est vraiment pas la même que celle de leurs collègues en poste dans le Kandahar Air Field, ce
monstre de l'OTAN où l'on trouve tout, du Pizza Hut à Fedex, en passant par les cafés, les salles de gym, des
magasins, Internet, etc. !@MOTSCLES=FORCES ARMÉES CANADIENNES
"ON A LA CHIENNE " INSTALLÉS AU COEUR MÊME DU VILLAGE, DES SOLDATS SE SENTENT
9 MOINS
La carrière de militaire expliquée aux enfants du
primaire
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ILLUSTRATION:
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Progrès−dimanche
2007.10.21
Jeunesse
62
Journaliste en classe
Viau, Mélissa
Photos Mélissa Viau
Téléphone − Julie Dallaire a téléphoné de l'Afghanistan pourrépondre aux
questions des enfants de l'école Saint−Charles qui attendaient impatiemment
son appel. L'activité s'est déroulée sous la supervision de Simon Tremblay,
enseignant en éducation physique.
371
France Dallaire est mère de trois enfants. Sa fille de 30 ans, qui a toujours été une grande sportive, a choisi de
mener une carrière militaire. Puisque Mme Dallaire fait partie du conseil d'établissement de l'école
Saint−Charles comme bénévole, elle cherchait à impliquer les 73 élèves pour appuyer sa fille Julie,
présentement en Afghanistan.
L'école Saint−Charles, charmée devant l'idée de Mme Dallaire, a décidé d'initier ses élèves au travail du
militaire. Dans le cadre de son programme de sports et plein air, avec la collaboration de Simon Tremblay,
enseignant en éducation physique, les jeunes se sont rapprochés de l'entraînement du militaire en guerre. Cette
introduction à la carrière militaire aura une suite lorsque, à la fin du mois d'octobre, un hélicoptère atterrira
dans la cour d'école des enfants... Ces derniers pourront par la même occasion découvrir le métier du pilote.
Ils iront aussi visiter le musée de la Base de Bagotville.
Le 11 octobre dernier, installés dans le gymnase de l'école, les enfants de la petite école de
Saint−Charles−de−Bourget étaient fébriles devant le spectacle que menaient les journalistes, les photographes
et les caméramans qui interrogeaient les adultes de l'école. Il faut dire que personne n'est resté indifférent face
à ce sujet peu banal et délicat de la guerre devant des enfants âgés entre 5 et 12 ans. Pour l'occasion, des
militaires étaient sur place, vêtus de leur costume d'armée.
Soudain le téléphone tant attendu retentit. Julie est bout du fil. En direct de l'Afghanistan, elle accepte de
répondre aux questions des enfants et reçoit les encouragements de ses interlocuteurs. Elle explique ce qu'elle
fait là−bas.
"Nous sommes ici pour aider le peuple à faire la reconstruction du pays. Je suis technicienne en
approvisionnement pour la nourriture, les vêtements et l'armement."
On a ensuite préparé l'envoi d'un cadeau pour Julie contenant des cartes décorées et signées par les petits
artistes ainsi qu'un t−shirt aux couleurs de l'école Saint−Charles. Enfin, le moment de la récréation sonné, les
enfants se sont entraînés de façon militaire. A la fin de l'avant−midi, bien des enfants redoublaient d'ardeur
dans l'attente de leur 12 ans pour entrer dans les cadets.
La carrière de militaire expliquée aux enfants du primaire
10
Un proche à la guerre
Progrès−dimanche
2007.10.21
Jeunesse
62
Journaliste en classe
Viau, Mélissa
Roxanne − En recevant le caporal Maxime St−Pierre et lelieutenant Alexandre Munoz à
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son école, Roxanne Girard souhaitait en savoir plus sur la guerre en Afghanistan.
WORD COUNT: 147
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Au milieu de la salle, une jeune fille observe le déroulement de l'atelier voué à l'initier à la carrière de
militaire. Comme bien des enfants, Roxanne connaît un proche travaillant en Afghanistan. Le beau−père de
Roxanne Girard est militaire. Il est là−bas depuis deux mois. Elle ne sait pas trop ce qu'il fait là−bas, mais elle
souhaite, grâce à cette initiation, en savoir un peu plus! Parfois elle s'inquiète pour l'amoureux de sa maman
mais elle se rassure car il téléphone et communique souvent avec sa famille par courriel. L'homme occupe le
poste de "bombardier". Il reviendra au mois de décembre pour vivre la naissance de son bébé, la demi−soeur
de Roxanne. Après quelques jours auprès de sa famille, il devra retourner à sa mission.
Un proche à la guerre
11
Explication de texte
Le Soleil
2007.10.21
Arts et spectacles livres
A3
Fessou, Didier
Photo collaboration spéciale Valérie Blum
Maurice G. Dantec : "Un livre qui n'est pas un mystère pourson propre auteur n'est pas
ILLUSTRATION: un livre. Un auteur doit poser des questions et non apporter des réponses. Un livre est un
instrument de forage pour creuser l'âme du lecteur."
WORD COUNT: 727
PUBLICATION:
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PHOTO:
Si je devais résumer l'esprit du dernier roman de Maurice G. Dantec, Artefact, je dirais qu'il développe cette
idée : les êtres humains ne sont coupables de rien, sauf de continuer à vaquer à leurs occupations quotidiennes
comme si de rien n'était, alors que le règne de Satan s'est emparé des esprits, avec son cortège d'atrocités dont
on peut suivre le déroulement tous les jours en direct à la télévision.
Transposé dans l'immédiate actualité dont s'inspire l'auteur, ça donne ceci : en torpillant les tours du World
Trade Center, les islamistes ont déclenché une guerre qui ne finira pas et l'humanité n'y survivra pas. L'Irak,
l'Afghanistan, ce n'est que le début d'un processus dont il ne restera que des ruines au milieu desquelles
erreront les hommes sans futur ni mémoire.
Le XXIe siècle a commencé le 11 septembre 2001. Il sera d'une terrifiante beauté et sera interminable. En
comparaison, la barbarie des siècles passés paraîtra une vaste blague.
Tiré par les cheveux, diront certains d'entre vous. Ce n'est pas Maurice G. Dantec qui les contredirait. A
l'écouter, il s'adonne à de la littérature transgénique.
Trans quoi? Transgénique!
Deux points ouvrez les guillemets : "Ce sont les romans qui m'écrivent et non moi qui les écrit. C'est la
narration qui fait surgir le plan."
Traduction : quand il se met à écrire, l'auteur ne sait pas où ça le mènera. Il dit : "Au début, j'ai une implusion,
une intuition, une impulsion−intuition de vers quoi je me dirige. Après, c'est le roman qui décide d'aller dans
telle ou telle direction."
Ça peut paraître surprenant pour les quidams que nous sommes, vous et moi, mais les artistes sont habités par
une force à laquelle ils obéissent aveuglément. Ils sont les instruments de quelque chose qui est plus grand
qu'eux. Et qui les dépasse.
Dans Artefact, il y a trois histoires.
La première porte en titre Vers le nord du ciel et met en scène un extraterrestre qui, dans la peau d'un simple
homo sapiens, observe l'humanité depuis un millier d'années. Sa mission achève et il s'apprête à rejoindre le
Vaisseau−Mère.
Avant le Grand Départ, il sauve une fillette de l'enfer du World Trade Center, le 11 septembre au matin. Elle
s'appelle Lucy Skybridge et elle était en compagnie de sa maman au 91e étage de la Tour nord.
Explication de texte
12
Cet épisode est extraordinaire. Un chef−d'oeuvre. A croire que l'auteur était sur place au moment des faits.
Donc il sauve l'enfant et tous deux vont vivre dans un chalet des Adirondacks.
Tout irait pour le mieux dans le meiller des mondes s'il n'y avait ces types en costumes sombres et lunettes
noires qui roulent dans de gros SUV noirs immatriculés à Washington DC et qui cherchent la petite fille...
Relevant du genre fantastique, cette palpitante aventure entraîne le lecteur au Québec et prend fin de manière
inattendue du côté de Churchill Falls.
Changement de décor pour la deuxième histoire qui s'intitule Artefact. Un homme dans la quarantaine, les
yeux gris, les cheveux courts et noirs, une barbe naissante de deux jours, se réveille dans une maison en
Toscane. Dans cette maison, une valise. Dans cette valise, une vieille machine à écrire de marque Remington
et une rame de papier.
L'homme va essayer de savoir qui il est en se servant de cette machine à écrire.
Étrange huis−clos qui exige une explication. Celle de Maurice G. Dantec : "Un écrivain ne sait plus s'il est la
fiction qu'il est en train d'écrire ou s'il est toujours un écrivain qui écrit une fiction."
Ce qui veut dire? "On est soi−même sans jamais être soi."
Le troisième volet est dérangeant tant il est violent, tant il ravale le lecteur au rang de voyeur de l'abominable.
Dans Le Monde de ce Prince, le personnage central est le petit frère du... Diable. Il invente des machines plus
infernales les unes que les autres pour faire souffrir les hommes. C'est la technique au service du mal à l'état
pur.
Les victimes? Des gens peu recommandables comme la juge Faurissette, comme l'hypocrite Olga, comme
l'acteur Tomi Vasry, etc... Derrière ces pseudonymes, on reconnait des personnages et des situations qui ont
défrayé la manchette ces dernières années.
Ce troisième volet constitue une charge sans nuance contre la justice, contre le monde des communications,
contre les écologistes, contre les islamistes.
Une charge pour dire que les sociétés ont fait des hommes un hybride entre le porc et le singe et que, ma foi,
cela n'a plus vraiment d'importance puisque "l'hiver nucléaire est devenu l'horizon destinal de l'humanité, elle
qui redoute tant les effets du réchauffement climatique"!
On sort éberlué de la lecture de Artefact. Éberlué et subjugué, aussi, par la faconde et l'imagination de
Maurice G. Dantec.
Au fait, se considère−t−il comme un écrivain français ou comme un écrivain québécois, lui qui vit à Montréal
depuis une dizaine d'années? Ni l'un ni l'autre, répond−il.
Qui êtes−vous, alors? "Je suis un écrivain nord−américain de langue française."
MAURICE G. DANTEC. Artefact. Albin Michel. 576 pages
[email protected]
Explication de texte
13
Un témoin affirme avoir vu Maher Arar en
Afghanistan
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Le Soleil
2007.10.21
Actualités
48
AFP
Ottawa
215
Les autorités américaines se basent sur le témoignage d'un homme prétendant avoir vu en Afghanistan Maher
Arar, arrêté en 2002 lors d'une escale à New York et expulsé en Syrie, pour garder le Canadien sur leur liste
de suspects, selon des documents cités par le Globe and Mail.
Mohamed Elzahabi, un Américain d'origine libanaise, en prison depuis trois ans pour des charges liées à des
violations de la loi de l'immigration, a déclaré avoir vu M. Arar en Afghanistan au début des années 90, alors
qu'il dirigeait un camp d'entraînement militaire dans ce pays. Ce témoignage est contenu dans des documents
des services de renseignement américains jusque−là inaccessibles, mais que le quotidien torontois affirme
avoir pu voir.
Des sources américaines ont indiqué au Globe and Mail que ces documents étaient essentiels pour comprendre
pourquoi M. Arar est toujours considéré comme un risque pour la sécurité des États−Unis, alors qu'il a été
lavé de tout soupçon de terrorisme par Ottawa. Le quotidien souligne cependant que M. Elzahabi est un
personnage obscur et peu crédible et qu'il n'a pas été poursuivi par la justice américaine pour ses liens
proclamés avec les islamistes en Tchétchénie et en Afghanistan.
Un témoin affirme avoir vu Maher Arar en Afghanistan
14
Une trentaine de talibans tués
PUBLICATION:
DATE:
SECTION:
PAGE:
COLUMN:
SOURCE:
WORD COUNT:
La Presse
2007.10.21
Monde
A12
Le tour du
globe
AFP
219
Une trentaine de talibans ont été tués hier par les troupes afghanes et américaines dans le sud de l'Afghanistan,
au deuxième jour de combats dans cette région, a annoncé la coalition militaire internationale conduite par les
États−Unis. Vendredi, une dizaine de combattants islamistes avaient déjà péri dans ces accrochages dans la
province d'Helmand (sud). Les combats d'hier ont éclaté dans la région de Musa Qala après que des talibans
eurent tendu une embuscade à une patrouille militaire. Les soldats ont alors riposté puis ont fait appel à des
avions de chasse de la coalition pour bombarder la zone, a expliqué la coalition dans un communiqué.
Le terrorisme salit l'islam
Le président afghan Hamid Karzaï a plaidé hier au cours d'un sommet de 10 pays musulmans d'Asie centrale
pour l'élimination du terrorisme dans la région, qui salit, selon lui, l'image de l'islam. "Nous, les musulmans,
devons absolument montrer au monde la véritable image de l'islam, et ce sera impossible à moins d'éliminer
les terroristes, où qu'ils soient et les combattre collectivement", a plaidé le chef de l'État afghan, au cours du
sommet des ministres des Affaires étrangères des pays de l'Organisation de coopération économique (ECO).
Une trentaine de talibans tués
15
La démission du principal négociateur fait craindre
un durcissement
PUBLICATION:
DATE:
SECTION:
PAGE:
SOURCE:
BYLINE:
DATELINE:
WORD COUNT:
La Presse
2007.10.21
Monde
A12
AP
Dareini, Ali
Akbar
TéHéRAN
554
Raidissement à Téhéran. Le gouvernement iranien a annoncé hier la démission d'Ali Larijani, principal
négociateur du dossier nucléaire et considéré comme un pragmatique par les Occidentaux. Ce départ aux
allures de victoire pour le président Mahmoud Ahmadinejad laisse présager un durcissement accru de la
position iranienne dans ses pourparlers avec la communauté internationale.
Et ce alors que, dans le même temps, le général Mahmoud Chaharbaghi, responsable de la division missiles
des Gardiens de la Révolution (Pasdaran), l'armée d'élite du régime, menace de déclencher un déluge de feu
en cas d'éventuelle offensive étrangère sur l'Iran.
Saïd Jalili, vice−ministre des Affaires étrangères, un quasi−inconnu considéré comme proche d'Ahmadinejad,
succède immédiatement à Larijani, a précisé le porte−parole gouvernemental Gholam Hossein Elham. Il le
remplacera dès mardi, pour la réunion qui était prévue à Rome avec Javier Solana, le chef de la diplomatie de
l'Union européenne, laquelle est maintenue.
Bien qu'intransigeant dans ses discussions avec l'Occident et l'AIEA (Agence internationale de l'énergie
atomique) et membre de l'aile dure du régime, Larijani était considéré comme plus modéré qu'Ahmadinejad et
mieux disposé envers une solution diplomatique.
Son départ, que les autorités se sont gardées d'expliquer − il souhaiterait se consacrer à "d'autres activités
politiques" −, marque pour les observateurs à Téhéran la reprise en main du dossier par Ahmadinejad, assisté
d'un Jalili plus falot. Même si, selon le porte−parole, la ligne de Téhéran sur le nucléaire ne changera pas, elle
est "stabilisée et immuable".
Ancien ambassadeur américain à l'ONU, auparavant chargé du nucléaire iranien à Washington, John Bolton y
voit "une victoire nette pour Ahmadinejad". Dans le cadre d'un de ces conflits de personnes qui font la
politique intérieure du régime des mollahs, elle s'insère dans la "bagarre plus large pour le pouvoir" déjà
entamée en prévision de la disparition du Guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei.
En 2005, Ahmadinejad avait nommé Larijani, un ancien commandant pasdaran proche de Khamenei et figure
respectée du clan conservateur, à la place du modéré Hassan Rowhani: le nouveau président lui reprochait
d'être trop mou et conciliant dans les pourparlers nucléaires.
A l'époque, Larijani dirigeait la radio−télévision publique: à ce poste, il était l'un des outils les plus efficaces
des conservateurs pour savonner inlassablement la planche au prédécesseur d'Ahmadinejad, Mohammad
Khatami, et bloquer ses réformes démocratiques.
La démission du principal négociateur fait craindre un durcissement
16
C'est sous Larijani que l'Iran a adopté un ton plus agressif et repris l'enrichissement de l'uranium, déclenchant
le bras de fer actuel. Son refus de geler ce programme a poussé l'ONU a adopter des sanctions contre Téhéran,
en décembre 2006, puis à les renforcer, en mars dernier.
Mais les divergences entre Larijani et Ahmadinejad avaient commencé à s'afficher au grand jour depuis le
printemps, notamment sur le rôle de Téhéran en Irak. Et en début de semaine, son absence lors de l'entretien
entre le président russe Vladimir Poutine et Khamenei avait été remarquée.
Quant au général Chaharbaghi, il n'a pas nommé l'ennemi. Mais précisé que les "bases et positions ennemies
ont été identifiées" et que les Pasdarans tireront 11 000 missiles, sans dire de quel type, "dès la première
minute d'une quelconque agression contre son territoire".
Outre Israël, les États−Unis ont 40 000 hommes sur diverses bases dans le Golfe et 20 000 dans les eaux
régionales. Sans compter les soldats déployés en Irak et en Afghanistan, deux voisins de l'Iran.
La démission du principal négociateur fait craindre un durcissement
17
La démission du principal négociateur fait craindre
un durcissement
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La Presse
2007.10.21
Monde
A12
AP
Dareini, Ali
Akbar
TéHéRAN
554
Raidissement à Téhéran. Le gouvernement iranien a annoncé hier la démission d'Ali Larijani, principal
négociateur du dossier nucléaire et considéré comme un pragmatique par les Occidentaux. Ce départ aux
allures de victoire pour le président Mahmoud Ahmadinejad laisse présager un durcissement accru de la
position iranienne dans ses pourparlers avec la communauté internationale.
Et ce alors que, dans le même temps, le général Mahmoud Chaharbaghi, responsable de la division missiles
des Gardiens de la Révolution (Pasdaran), l'armée d'élite du régime, menace de déclencher un déluge de feu
en cas d'éventuelle offensive étrangère sur l'Iran.
Saïd Jalili, vice−ministre des Affaires étrangères, un quasi−inconnu considéré comme proche d'Ahmadinejad,
succède immédiatement à Larijani, a précisé le porte−parole gouvernemental Gholam Hossein Elham. Il le
remplacera dès mardi, pour la réunion qui était prévue à Rome avec Javier Solana, le chef de la diplomatie de
l'Union européenne, laquelle est maintenue.
Bien qu'intransigeant dans ses discussions avec l'Occident et l'AIEA (Agence internationale de l'énergie
atomique) et membre de l'aile dure du régime, Larijani était considéré comme plus modéré qu'Ahmadinejad et
mieux disposé envers une solution diplomatique.
Son départ, que les autorités se sont gardées d'expliquer − il souhaiterait se consacrer à "d'autres activités
politiques" −, marque pour les observateurs à Téhéran la reprise en main du dossier par Ahmadinejad, assisté
d'un Jalili plus falot. Même si, selon le porte−parole, la ligne de Téhéran sur le nucléaire ne changera pas, elle
est "stabilisée et immuable".
Ancien ambassadeur américain à l'ONU, auparavant chargé du nucléaire iranien à Washington, John Bolton y
voit "une victoire nette pour Ahmadinejad". Dans le cadre d'un de ces conflits de personnes qui font la
politique intérieure du régime des mollahs, elle s'insère dans la "bagarre plus large pour le pouvoir" déjà
entamée en prévision de la disparition du Guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei.
En 2005, Ahmadinejad avait nommé Larijani, un ancien commandant pasdaran proche de Khamenei et figure
respectée du clan conservateur, à la place du modéré Hassan Rowhani: le nouveau président lui reprochait
d'être trop mou et conciliant dans les pourparlers nucléaires.
A l'époque, Larijani dirigeait la radio−télévision publique: à ce poste, il était l'un des outils les plus efficaces
des conservateurs pour savonner inlassablement la planche au prédécesseur d'Ahmadinejad, Mohammad
Khatami, et bloquer ses réformes démocratiques.
La démission du principal négociateur fait craindre un durcissement
18
C'est sous Larijani que l'Iran a adopté un ton plus agressif et repris l'enrichissement de l'uranium, déclenchant
le bras de fer actuel. Son refus de geler ce programme a poussé l'ONU a adopter des sanctions contre Téhéran,
en décembre 2006, puis à les renforcer, en mars dernier.
Mais les divergences entre Larijani et Ahmadinejad avaient commencé à s'afficher au grand jour depuis le
printemps, notamment sur le rôle de Téhéran en Irak. Et en début de semaine, son absence lors de l'entretien
entre le président russe Vladimir Poutine et Khamenei avait été remarquée.
Quant au général Chaharbaghi, il n'a pas nommé l'ennemi. Mais précisé que les "bases et positions ennemies
ont été identifiées" et que les Pasdarans tireront 11 000 missiles, sans dire de quel type, "dès la première
minute d'une quelconque agression contre son territoire".
Outre Israël, les États−Unis ont 40 000 hommes sur diverses bases dans le Golfe et 20 000 dans les eaux
régionales. Sans compter les soldats déployés en Irak et en Afghanistan, deux voisins de l'Iran.
La démission du principal négociateur fait craindre un durcissement
19
Une trentaine de talibans tués
PUBLICATION:
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COLUMN:
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La Presse
2007.10.21
Monde
A12
Le tour du
globe
AFP
219
Une trentaine de talibans ont été tués hier par les troupes afghanes et américaines dans le sud de l'Afghanistan,
au deuxième jour de combats dans cette région, a annoncé la coalition militaire internationale conduite par les
États−Unis. Vendredi, une dizaine de combattants islamistes avaient déjà péri dans ces accrochages dans la
province d'Helmand (sud). Les combats d'hier ont éclaté dans la région de Musa Qala après que des talibans
eurent tendu une embuscade à une patrouille militaire. Les soldats ont alors riposté puis ont fait appel à des
avions de chasse de la coalition pour bombarder la zone, a expliqué la coalition dans un communiqué.
Le terrorisme salit l'islam
Le président afghan Hamid Karzaï a plaidé hier au cours d'un sommet de 10 pays musulmans d'Asie centrale
pour l'élimination du terrorisme dans la région, qui salit, selon lui, l'image de l'islam. "Nous, les musulmans,
devons absolument montrer au monde la véritable image de l'islam, et ce sera impossible à moins d'éliminer
les terroristes, où qu'ils soient et les combattre collectivement", a plaidé le chef de l'État afghan, au cours du
sommet des ministres des Affaires étrangères des pays de l'Organisation de coopération économique (ECO).
Une trentaine de talibans tués
20
Dictionnaire de synonymes pour députés
PUBLICATION:
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COLUMN:
SOURCE:
BYLINE:
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La Presse
2007.10.21
Nouvelles générales
A5
Chronique
Collaboration spéciale
Laporte, Stéphane
288
Jean Charest n'a pas le droit de traiter Mario Dumont de GIROUETTE nationale. Et Mario Dumont n'a pas le
droit de dire que Jean Charest est un CLOWN. Ces mots sont interdits à l'Assemblée nationale. De même que
tata, nono, Ti−Coune, con, gorlot, fin finaud et 200 autres insultes recherchées.
Dans le but d'aider nos députés à être quand même en mesure de commenter le travail de leurs confrères et
consoeurs, permettez−moi de leur proposer des synonymes admissibles pour remplacer les gros mots interdits.
Au lieu de dire: Vous êtes ARROGANT.
Dites: Vous me faites penser à Trudeau.
Au lieu de dire: ÇA NE PREND PAS BEAUCOUP D'INTELLIGENCE POUR COMPRENDRE CELA.
Dites: Même moi, j'ai compris ça.
Au lieu de dire: Vous êtes une MARIONNETTE.
Dites: Vous êtes Pruneau (si c'est Mario). Vous êtes Cannelle (si c'est Pauline).
Au lieu de dire: VOUS PARLEZ DES DEUX COTÉS DE LA BOUCHE.
Dites: Vous faites ce que même Jean Chrétien est incapable de faire. Au lieu de dire: VOUS AVEZ BESOIN
DE PLOMB DANS LA TETE.
Dites: Vous devriez manger plus de poisson de nos lacs pollués.
Au lieu de dire: VOUS AVEZ TROMPÉ CETTE CHAMBRE.
Dites: Si cette chambre était Hillary, vous seriez Bill.
Au lieu de dire: QUELLE GANG DE BANDITS!
Dites: Claude Poirier parle souvent de vous!
Au lieu de dire: Le député SE COMPORTE COMME UNE CARPETTE.
Dites: Si j'étais musulman, je prierais sur vous.
Au lieu de dire: VOUS COUILLONNEZ LES CITOYENS DU QUÉBEC.
Dictionnaire de synonymes pour députés
21
Dites: Grâce à vous, tous les Québécois peuvent chanter dans la chorale de Gregory Charles.
Au lieu de dire: VOUS DÉFORMEZ LA VÉRITÉ.
Dites: Vous modelez la vérité à votre image.
Au lieu de dire: VOUS ETES ÉPAIS.
Dites: Si vous étiez un viaduc, y aurait pas de danger!
Au lieu de dire: Vous êtes un JAUNE.
Dites: Vous devriez jouer avec le Canadien.
Au lieu de dire: Vous avez les MAINS SALES.
Dites: A votre place, je me méfierais du C. difficile.
Au lieu de dire: Le député est PARESSEUX.
Dites: Si la politique est un nid−de−poule, vous en êtes le col bleu.
Au lieu de dire: Vous êtes un SÉPULCRE BLANCHI.
Dites: Vous êtes un sépulcre teint.
Au lieu de dire: Le député est un TI−COUNE.
Dites: Si jamais on fait une minisérie sur la vie du député, son rôle sera joué par Denys Paris.
Au lieu de dire: Vous êtes un TAPIS DE PORTE.
Dites: Quand je vous regarde, j'ai envie de me déchausser.
Au lieu de dire: Le député devrait passer LE DÉTECTEUR DE MENSONGES. Dites: Le député devrait être
invité à Patrice L'Écuyer.
Au lieu de dire: Vous êtes un LÅCHE.
Dites: En verlan, vous êtes un chelâ.
Au lieu de dire: Vous êtes un IMBÉCILE.
Dites: En verlan, vous êtes un cilebéim.
Au lieu de dire: Vous êtes un TATA.
Dites: En verlan... Non, ça marche pas.
Au lieu de dire: VOTRE DISCOURS EST INSIGNIFIANT.
Dites: Votre discours vous ressemble.
Dictionnaire de synonymes pour députés
22
Au lieu de dire: Vous faites de L'AVEUGLEMENT VOLONTAIRE.
Chantez: I just called to say I love you!
Au lieu de dire: Vous êtes UN CHIEN DE POCHE.
Dites: Ne vous ai−je pas déjà vu dans la sacoche de Paris Hilton?
Au lieu de lire: Vous êtes UN PETIT GOUVERNEMENT.
Dites: Votre gouvernement est inversement proportionnel à votre tour de taille.
Au lieu de dire: SI LE RIDICULE TUAIT, LE DÉPUTÉ NE SERAIT PAS TRES EN VIE EN CE
MOMENT.
Dites: Si le ridicule tuait, le député ferait gagner notre armée en Afghanistan.
Au lieu de dire: Vous êtes DÉMAGOGUE.
Dites: Vous êtes député de Magog.
Au lieu de dire: C'est FAUX!
Dites: Le contraire de ce que vous dites est vrai.
Au lieu de dire: Je n'ai jamais entendu UNE INSINUATION AUSSI BASSE QUE CELLE−LA.
Dites: Je n'ai jamais entendu une insinuation à votre hauteur.
Au lieu de dire: Vous êtes un MALADE!
Dites: Vous êtes un bénéficiaire.
Au lieu de dire: Vous êtes UNE GIROUETTE!
Dites: Vous êtes une éolienne!
Enfin, conseil à tous les politiciens...
Au lieu de dire: DES NIAISERIES,
Faites donc quelque chose!
Courriel Pour joindre notre collaborateur: [email protected]
Dictionnaire de synonymes pour députés
23
Dictionnaire de synonymes pour députés
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La Presse
2007.10.21
Nouvelles générales
A5
Chronique
Collaboration spéciale
Laporte, Stéphane
288
Jean Charest n'a pas le droit de traiter Mario Dumont de GIROUETTE nationale. Et Mario Dumont n'a pas le
droit de dire que Jean Charest est un CLOWN. Ces mots sont interdits à l'Assemblée nationale. De même que
tata, nono, Ti−Coune, con, gorlot, fin finaud et 200 autres insultes recherchées.
Dans le but d'aider nos députés à être quand même en mesure de commenter le travail de leurs confrères et
consoeurs, permettez−moi de leur proposer des synonymes admissibles pour remplacer les gros mots interdits.
Au lieu de dire: Vous êtes ARROGANT.
Dites: Vous me faites penser à Trudeau.
Au lieu de dire: ÇA NE PREND PAS BEAUCOUP D'INTELLIGENCE POUR COMPRENDRE CELA.
Dites: Même moi, j'ai compris ça.
Au lieu de dire: Vous êtes une MARIONNETTE.
Dites: Vous êtes Pruneau (si c'est Mario). Vous êtes Cannelle (si c'est Pauline).
Au lieu de dire: VOUS PARLEZ DES DEUX COTÉS DE LA BOUCHE.
Dites: Vous faites ce que même Jean Chrétien est incapable de faire. Au lieu de dire: VOUS AVEZ BESOIN
DE PLOMB DANS LA TETE.
Dites: Vous devriez manger plus de poisson de nos lacs pollués.
Au lieu de dire: VOUS AVEZ TROMPÉ CETTE CHAMBRE.
Dites: Si cette chambre était Hillary, vous seriez Bill.
Au lieu de dire: QUELLE GANG DE BANDITS!
Dites: Claude Poirier parle souvent de vous!
Au lieu de dire: Le député SE COMPORTE COMME UNE CARPETTE.
Dites: Si j'étais musulman, je prierais sur vous.
Au lieu de dire: VOUS COUILLONNEZ LES CITOYENS DU QUÉBEC.
Dictionnaire de synonymes pour députés
24
Dites: Grâce à vous, tous les Québécois peuvent chanter dans la chorale de Gregory Charles.
Au lieu de dire: VOUS DÉFORMEZ LA VÉRITÉ.
Dites: Vous modelez la vérité à votre image.
Au lieu de dire: VOUS ETES ÉPAIS.
Dites: Si vous étiez un viaduc, y aurait pas de danger!
Au lieu de dire: Vous êtes un JAUNE.
Dites: Vous devriez jouer avec le Canadien.
Au lieu de dire: Vous avez les MAINS SALES.
Dites: A votre place, je me méfierais du C. difficile.
Au lieu de dire: Le député est PARESSEUX.
Dites: Si la politique est un nid−de−poule, vous en êtes le col bleu.
Au lieu de dire: Vous êtes un SÉPULCRE BLANCHI.
Dites: Vous êtes un sépulcre teint.
Au lieu de dire: Le député est un TI−COUNE.
Dites: Si jamais on fait une minisérie sur la vie du député, son rôle sera joué par Denys Paris.
Au lieu de dire: Vous êtes un TAPIS DE PORTE.
Dites: Quand je vous regarde, j'ai envie de me déchausser.
Au lieu de dire: Le député devrait passer LE DÉTECTEUR DE MENSONGES. Dites: Le député devrait être
invité à Patrice L'Écuyer.
Au lieu de dire: Vous êtes un LÅCHE.
Dites: En verlan, vous êtes un chelâ.
Au lieu de dire: Vous êtes un IMBÉCILE.
Dites: En verlan, vous êtes un cilebéim.
Au lieu de dire: Vous êtes un TATA.
Dites: En verlan... Non, ça marche pas.
Au lieu de dire: VOTRE DISCOURS EST INSIGNIFIANT.
Dites: Votre discours vous ressemble.
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25
Au lieu de dire: Vous faites de L'AVEUGLEMENT VOLONTAIRE.
Chantez: I just called to say I love you!
Au lieu de dire: Vous êtes UN CHIEN DE POCHE.
Dites: Ne vous ai−je pas déjà vu dans la sacoche de Paris Hilton?
Au lieu de lire: Vous êtes UN PETIT GOUVERNEMENT.
Dites: Votre gouvernement est inversement proportionnel à votre tour de taille.
Au lieu de dire: SI LE RIDICULE TUAIT, LE DÉPUTÉ NE SERAIT PAS TRES EN VIE EN CE
MOMENT.
Dites: Si le ridicule tuait, le député ferait gagner notre armée en Afghanistan.
Au lieu de dire: Vous êtes DÉMAGOGUE.
Dites: Vous êtes député de Magog.
Au lieu de dire: C'est FAUX!
Dites: Le contraire de ce que vous dites est vrai.
Au lieu de dire: Je n'ai jamais entendu UNE INSINUATION AUSSI BASSE QUE CELLE−LA.
Dites: Je n'ai jamais entendu une insinuation à votre hauteur.
Au lieu de dire: Vous êtes un MALADE!
Dites: Vous êtes un bénéficiaire.
Au lieu de dire: Vous êtes UNE GIROUETTE!
Dites: Vous êtes une éolienne!
Enfin, conseil à tous les politiciens...
Au lieu de dire: DES NIAISERIES,
Faites donc quelque chose!
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26
Trois arrestations après le sanglant attentat contre le
cortège de Benazir Bhutto
DATE:
KEYWORDS:
PUBLICATION:
WORD COUNT:
2007.10.20
INTERNATIONAL
pcf
648
XBKB101−1020070250, KAR101−1020071418
KARACHI, Pakistan (AP) −− Trois personnes ont été arrêtées après l'attentat qui a causé la mort d'au moins
136 personnes et visait Benazir Bhutto de retour d'exil. Dans le même temps, la colère grondait samedi à
Karachi, la bouillonnante métropole de 15 millions d'habitants, où des affrontements sporadiques ont éclaté.
Les trois suspects ont été arrêtés au Pendjab (sud), plus grande province du Pakistan et foyer d'extrémistes, et
amenés à Karachi pour y être interrogés. Ils seraient liés à un véhicule que la police pense avoir été utilisé
jeudi soir par l'un des assaillants qui a lancé une grenade sur le convoi de l'ancien Premier ministre et
disposeraient d'informations cruciales, a annoncé l'un des principaux responsables de l'enquête. Quelques
secondes plus tard, un kamikaze se faisait exploser.
Exprimant leur colère et leur tristesse après le drame qui a ensanglanté le retour de Mme Bhutto, des partisans
du Parti du peuple pakistanais (PPP) ont commencé à lancer des pierres et brûler les pneus dans plusieurs
quartiers de cette ville géante du sud du pays et foyer islamiste.
A Lyari, un des bastions pro−Bhutto de Karachi, 14 personnes ont été blessées par balles au cours d'un
affrontement entre partisans et rivaux du PPP, a expliqué un haut responsable de la police.
Mme Bhutto rencontrait samedi les responsables de son parti pour mettre au point la conduite à adopter après
l'attentat, le plus sanglant de l'histoire d'un pays pourtant tristement coutumier des violences, et en prévision
des législatives du 15 janvier.
Du côté des autorités, on déplorait la rafale d'accusations tous azimuts lancée par Benazir Bhutto et son
entourage après le drame. "Je crois que nous devrions arrêter le jeu des accusations. Le gouvernement lui a
fourni la meilleure sécurité possible", a déclaré le ministre adjoint de l'Information Tariq Azim à l'Associated
Press.
Si Benazir Bhutto considère que les auteurs de cet attentat en deux temps sont Al−Qaïda et les talibans, elle a
aussi montré du doigt des membres du régime, accusant "les dignitaires de l'ancien régime du général Zia qui
sont aujourd'hui derrière l'extrémisme et le fanatisme".
Elle a jugé dans un entretien accordé à "Paris−Match" juste après l'attentat qu'il fallait "purger ces éléments
encore présents dans nos services secrets", l'ISI (Inter−services Intelligence). Une officine toute−puissante,
souvent considérée comme un Etat dans l'Etat au Pakistan, qui fut impliquée dans la montée en puissance des
talibans en Afghanistan dans les années 90 et coutumière de l'instrumentalisation des mouvements islamistes.
Mme Bhutto faisait référence aux proches du général Mohamad Zia ul−Haq, dirigeant militaire du Pakistan de
1977 à 1988, qui renversa le père de Benazir, Zulfiqar Ali Bhutto, avant de le faire exécuter en 1979. Le fils
du général Zia, Ijaz−ul Haq, est quant à lui actuellement ministre des Affaires religieuses.
Trois arrestations après le sanglant attentat contre le cortège de Benazir Bhutto
27
Samedi, le Premier ministre Shaukat Aziz a estimé que le processus électoral ne serait pas perturbé par la
violence, "mais bien sûr nous devrons faire preuve de sagesse" et "peut−être modifier nos plans". Selon Tariq
Azim, il serait peut−être question d'interdire les grands meetings politiques d'ici le scrutin pour éviter une
répétition du pire.
Et Benazir Bhutto répète inlassablement que "seule la démocratie peut sauver le Pakistan de la désintégration
et de la prise du pouvoir par les extrémistes", comme elle le disait encore vendredi à la presse qu'elle recevait
chez elle à Karachi.
Si elle accuse des membres de l'entourage du président Pervez Musharraf, l'attentat pourrait pourtant
rapprocher encore le président et Mme Bhutto, qui négocient depuis des mois un accord de partage du
pouvoir, dans une sorte d'alliance contre l'extrémisme qui aurait la bénédiction de Washington.
Dans le même temps, dans les zones tribales du nord−ouest du pays, deux chefs tribaux
pro−gouvernementaux ont été abattus par des talibans présumés: ils étaient membres d'un conseil d'anciens
ayant rencontré la semaine dernière l'entourage d'un des principaux seigneurs de la guerre proche d'Al−Qaïda
et des talibans, Baitullah Mahsud, pour tenter de négocier un cessez−le−feu entre les forces gouvernementales
et les combattants intégristes. Ce même Mahsud avait menacé de lancer ses kamikazes contre Benazir Bhutto.
AP
nc/v0/mw
Trois arrestations après le sanglant attentat contre le cortège de Benazir Bhutto
28
Affrontements en Afghanistan: une trentaine de
talibans tués
DATE:
KEYWORDS:
PUBLICATION:
WORD COUNT:
2007.10.20
INTERNATIONAL
pcf
85
KABOUL (AP) −− Des soldats de la coalition menée par les Etats−Unis en Afghanistan et des militaires
afghans ont tué une trentaine d'insurgés dans des affrontements qui ont eu lieu vendredi près d'une ville
contrôlée par les talibans dans le sud du pays, a annoncé samedi la coalition.
Des insurgés talibans ont attaqué une patrouille près de la ville de Musa Qala dans la province d'Helmand,
déclenchant une bataille qui a duré plusieurs heures, a précisé la coalition dans un communiqué. AP
pyr/v287
Affrontements en Afghanistan: une trentaine de talibans tués
29
Nucléaire iranien: démission du négociateur Larijani
DATE:
KEYWORDS:
PUBLICATION:
WORD COUNT:
2007.10.20
INTERNATIONAL
pcf
599
−− par Ali Akbar Dareini
NY109−0429071454
TEHERAN (AP) −− Raidissement à Téhéran. Le gouvernement iranien a annoncé samedi la démission d'Ali
Larijani, principal négociateur du dossier nucléaire et considéré comme un pragmatique par les Occidentaux.
Ce départ aux allures de victoire pour le président Mahmoud Ahmadinejad laisse présager un durcissement
accru de la position iranienne dans ses pourparlers avec la communauté internationale.
Et ce alors que, dans le même temps, le général Mahmoud Chaharbaghi, responsable de la division missiles
des Gardiens de la Révolution (Pasdaran), l'armée d'élite du régime, menace de déclencher un déluge de feu
en cas d'éventuelle offensive étrangère sur l'Iran.
Saïd Jalili, vice−ministre des Affaires étrangères, un quasi−inconnu considéré comme proche d'Ahmadinejad,
succède immédiatement à Larijani, a précisé le porte−parole gouvernemental Gholam Hossein Elham. Il le
remplacera dès mardi, pour la réunion qui était prévue à Rome avec Javier Solana, le chef de la diplomatie de
l'Union européenne, laquelle est maintenue.
Bien qu'intransigeant dans ses discussions avec l'Occident et l'AIEA (Agence internationale de l'Energie
atomique) et membre de l'aile dure du régime, Larijani était considéré comme plus modéré qu'Ahmadinejad et
mieux disposé envers une solution diplomatique.
Son départ, que les autorités se sont gardées d'expliquer −il souhaiterait se consacrer à "d'autres activités
politiques"−, marque pour les observateurs à Téhéran la reprise en main du dossier par Ahmadinejad, assisté
d'un Jalili plus falot. Même si, selon le porte−parole, la ligne de Téhéran sur le nucléaire ne changera pas, elle
est "stabilisée et immuable".
Ancien ambassadeur américain à l'ONU, auparavant chargé du nucléaire iranien à Washington, John Bolton y
voit "une victoire nette pour Ahmadinejad". Dans le cadre d'un de ces conflits de personnes qui font la
politique intérieure du régime des mollahs, elle s'insère dans la "bagarre plus large pour le pouvoir" déjà
entamée en prévision de la disparition du Guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei.
En 2005, Ahmadinejad avait nommé Larijani, un ancien commandant pasdaran proche de Khamenei et figure
respectée du clan conservateur, à la place du modéré Hassan Rowhani: le nouveau président lui reprochait
d'être trop mou et conciliant dans les pourparlers nucléaires.
A l'époque, Larijani dirigeait lui la radio−télévision publique: à ce poste, il était l'un des outils les plus
efficaces des conservateurs pour savonner inlassablement la planche au prédécesseur d'Ahmadinejad,
Mohammad Khatami, et bloquer ses réformes démocratiques.
C'est ensuite sous Larijani que l'Iran a adopté un ton plus agressif et repris l'enrichissement de l'uranium,
déclenchant le bras de fer actuel. Son refus de geler ce programme a poussé l'ONU a adopter des sanctions
contre Téhéran, en décembre 2006, puis à les renforçant, en mars dernier.
Nucléaire iranien: démission du négociateur Larijani
30
Mais les divergences entre Larijani et Ahmadinejad avaient commencé à s'afficher au grand jour depuis le
printemps, notamment sur le rôle de Téhéran en Irak. Et en début de semaine, son absence lors de l'entretien
entre le président russe Vladimir Poutine et Khamenei avait été remarquée.
Quant au général Chaharbaghi, il n'a pas nommé l'ennemi. Mais précisé que les "bases et positions ennemies
ont été identifiées" et que les Pasdarans tireront 11.000 missiles, sans dire de quel type, "dès la première
minute d'une quelconque agression contre son territoire".
Outre Israël, les Etats−Unis ont 40.000 hommes sur diverses bases dans le Golfe et 20.000 dans les eaux
régionales. Sans compter les soldats déployés en Irak et en Afghanistan, deux voisins de l'Iran.
Téhéran a pour habitude de hausser le ton et d'évoquer la guerre, à chaque fois que l'Occident parle de
renforcer les sanctions. Tout comme quand Washington réaffirme n'exclure aucune option face à Téhéran,
accusé de vouloir se doter de l'arme atomique. Jeudi, l'Iran avait dénoncé de récents propos du président
américain George W. Bush: ce dernier avait jugé que les activités nucléaires iraniennes pourraient déboucher
sur la Troisième guerre mondiale. AP
nc/v0/mw
Nucléaire iranien: démission du négociateur Larijani
31
Les ravisseurs d'un étudiant japonais enlevé en Iran
auraient quitté le pays avec leur otage
DATE:
KEYWORDS:
PUBLICATION:
WORD COUNT:
2007.10.20
INTERNATIONAL
pcf
178
TOKYO (AP) −− Plusieurs membres d'un groupe armé qui affirment avoir enlevé un étudiant japonais voilà
deux semaines ont quitté l'Iran avec leur otage, a rapporté samedi l'agence nippone Kyodo en s'appuyant sur
des informations officielles iraniennes.
Satoshi Nakamura, 23 ans, aurait été enlevé le 7 octobre par des trafiquants de drogue qui ont réclamé la
libération de membres de leur groupe détenus en Iran en échange de l'étudiant.
Selon Kyodo, qui cite Gholam Hossein Elham, porte−parole du gouvernement iranien, les ravisseurs
présumés ont quitté l'Iran avec Nakamura en traversant clandestinement une frontière, vraisemblablement
celle avec le Pakistan.
M. Elham a affirmé à l'agence que le jeune Japonais était en bonne santé et que le Japon devrait coopérer avec
les voisins de l'Iran, y compris l'Afghanistan, pour résoudre cette affaire.
Hiroyuki Kajita, un responsable du ministère japonais des Affaires étrangères, a confirmé que Nakamura était
vivant et bien portant. Il ignorait en revanche si l'étudiant avait été exfiltré d'Iran.
Le jeune ressortissant japonais était apparemment seul en vacances en Iran lorsqu'il a disparu. Son enlèvement
est le dernier d'une longue série de kidnappings perpétrés cette année dans le sud−est du pays. AP
tl/v176
Les ravisseurs d'un étudiant japonais enlevé en Iran auraient quitté le pays avec leur otage
32
Maher Arar est contredit par un individu emprisonné
dans l'Etat du Minnesota
DATE:
KEYWORDS:
PUBLICATION:
WORD COUNT:
2007.10.20
JUSTICE INTERNATIONAL POLITIQUE
pcf
131
TORONTO _ Si le Canadien Maher Arar est toujours interdit d'entrée aux Etats−Unis, c'est que sa prétention
de ne jamais s'être rendu en Afghanistan est contredite par un individu emprisonné dans l'Etat du Minnesota.
C'est ce que soutient samedi le quotidien "Globe and Mail".
Malgré qu'il ait été blanchi au Canada de tout soupçon concernant des activités terroristes, et qu'il ait obtenu
des excuses et un dédommagement de plus de 10 millions $ du gouvernement canadien, Maher Arar se trouve
encore sur la liste noire des Américains.
Selon des documents secrets américains cités par le "Globe ans Mail", un détenu, Mohamed Kamal Elzahabi,
a affirmé au FBI avoir aperçu M. Arar en Afghanistan au début des années 1990.
Elzahabi, un Libanais d'origine, prétend avoir entrainé des tireurs en Afghanistan. Il faut noter que, dans le
passé, il a souvent menti aux autorités américaines.
(bn,lcl)
nglm
Maher Arar est contredit par un individu emprisonné dans l'Etat du Minnesota
33
−−LE POINT DE L'ACTUALITE INTERNATIONALE A
4H00−−
DATE:
KEYWORDS:
PUBLICATION:
WORD COUNT:
2007.10.20
INTERNATIONAL
pcf
754
LJUBLJANA (AP) −− La Slovénie, qui assurera la présidence tournante de l'Union européenne à partir du 1er
janvier, se choisit dimanche un nouveau président. Ce poste est essentiellement honorifique, mais qui
implique une certaine influence sur les questions de politique étrangère et de défense.
Les électeurs devront choisir entre sept candidats pour succéder au président sortant Janez Drnovsek, qui a été
Premier ministre avant d'accéder à la présidence. Drnovsek a commencé sa carrière en politicien pragmatique,
mais a évolué avec le temps en une sorte de gourou.
BEYROUTH (AP) −− L'élection du président libanais, prévue ce jeudi au Parlement, devrait être reportée
pour donner aux factions rivales de trouver un compromis, ont déclaré samedi plusieurs députés.
Trois députés issus des deux camps ont confirmé ce report sous le couvert de l'anonymat. Le Parlement devait
se réunir pour désigner le successeur d'Emile Lahoud, dont le mandat est arrive à son terme le 24 novembre.
Le 25 septembre, l'opposition avait refusé de participer à une première élection, qui a dû être reportée. De
nombreux parlementaires estiment qu'aucune élection ne pourra aboutir en l'absence d'un accord préalable sur
un candidat qui ferait consensus.
KABOUL (AP) −− Des soldats de la coalition menée par les Etats−Unis en Afghanistan et des militaires
afghans ont tué une trentaine d'insurgés dans des affrontements qui ont eu lieu vendredi près d'une ville
contrôlée par les talibans dans le sud du pays, a annoncé samedi la coalition.
Des insurgés talibans ont attaqué une patrouille près de la ville de Musa Qala dans la province d'Helmand,
déclenchant une bataille qui a duré plusieurs heures.
LA HAVANE (AP) −− Le système électoral américain est corrompu par l'argent des entreprises, qui sert au
"lavage de cerveau" des rares Américains qui votent encore, affirme Fidel Castro dans un petit texte
accusateur publié samedi, à la veille des élections municipales à Cuba.
RANGOON (AP) −− La Birmanie a annoncé samedi qu'elle levait un couvre−feu imposé le 25 septembre
dernier suite aux manifestations pro−démocratie et qu'elle mettait fin à une interdiction de rassemblement.
Cette annonce, diffusée par haut−parleur par des véhicules du gouvernement circulant dans Rangoon, entraîne
la levée du couvre−feu qui, à un moment donné, s'étendait de 21h à 5h du matin, et met fin à l'interdiction de
tout rassemblement de plus de cinq personnes à Rangoon.
KARACHI, Pakistan (AP) −− Trois personnes ont été arrêtées après l'attentat qui a causé la mort d'au moins
136 personnes et visait Benazir Bhutto de retour d'exil. Dans le même temps, la colère grondait samedi à
Karachi, la bouillonnante métropole de 15 millions d'habitants, où des affrontements sporadiques ont éclaté.
Les trois suspects ont été arrêtés au Pendjab (sud), plus grande province du Pakistan et foyer d'extrémistes, et
amenés à Karachi pour y être interrogés.
−−LE POINT DE L'ACTUALITE INTERNATIONALE A 4H00−−
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ZAKHO, Irak (AP) −− Plusieurs milliers de Kurdes ont manifesté samedi dans les rues de Zakho, une ville
située dans le nord de l'Irak, pour protester contre les menaces d'intervention turque et prévenir qu'ils
défendraient leur territoire.
La Turquie a menacé d'intervenir militairement contre les bases arrière de la rébellion kurde, affirmant qu'elle
avait le droit de combattre le terrorisme. Les Etats−Unis et l'Irak s'opposent à une telle action multilatérale.
TUNIS (AP) −− La querelle autour du siège du parti démocratique progressiste (PDP), formation de
l'opposition légale en Tunisie, qui défrayait la chronique depuis plus d'un mois, a connu un dénouement
heureux samedi, a annoncé Rachid Khéchana, un dirigeant du PDP.
MOSCOU (AP) −− L'ancien dirigeant de l'Union soviétique Mikhaïl Gorbatchev a été élu samedi à la tête
d'un nouveau mouvement politique fondé, selon lui, pour contribuer à faire appliquer les principes
démocratiques dans son pays.
L'Union des sociaux−démocrates est le deuxième mouvement politique que Mikhaïl Gorbatchev va diriger en
trois ans.
GAZA (AP) −− Un enfant de 13 ans et un homme ont trouvé la mort dans les affrontements qui ont opposé
samedi à Gaza la police du Hamas et des membres d'un clan proche du Fatah.
KINSHASA (AP) −− De nouveaux mouvements de civils ont été constatés dans deux villages de la province
du Nord−Kivu (République démocratique du Congo) où des affrontements ont repris ce samedi, signalent les
Nations unies.
ROME (AP) −− Dix ans après son dernier film, le réalisateur américain Francis Ford Coppola a présenté
samedi son "Homme sans âge", projeté en avant−première au festival du cinéma de Rome.
Sophia Loren a quant à elle éclaté en sanglot en recevant le prix de la ville de Rome pour sa beauté et son
élégance.
SAINT−DENIS −− L'Afrique du Sud a remporté la Coupe du monde de rugby en battant l'Angleterre 15−6
samedi soir en finale au Stade de France.
Les Springboks ont été sacrés pour la deuxième fois de leur histoire après leur premier succès conquis sur
leurs terres en 1995.
Ils se sont imposés face aux tenants du titres grâce à cinq pénalités signées Percy Montgomery (8e, 16e, 40e,
50e) et François Steyn (62e).
Les Sud−Africains rejoignent sur les tablettes l'Australie, seule autre nation à avoir été championne du monde
à deux reprises.
SAO PAULO (AP) −− Felipe Massa partira sur sa Ferrari en pole position dimanche du Grand Prix du Brésil
de Formule 1 qui sera décisif pour l'attribution du titre de champion du monde des conducteurs en Formule 1.
COME, Italie (AP) −− Damiano Cunego a remporté samedi le Tour de Lombardie cycliste, en battant au
sprint Riccardo Ricco, alors que l'Australien Cadel Evans s'est adjugé le Pro Tour en finissant sixième de
l'épreuve. AP
ar
−−LE POINT DE L'ACTUALITE INTERNATIONALE A 4H00−−
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