Janvier 2012 - ACF Ile-de

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Janvier 2012 - ACF Ile-de
Le Courrier
de l’Association de la
Cause freudienne
Ile-de-France
SOMMAIRE
EDITORIAL
« Assemblée consultative »
A LA UNE
EVENEMENTS
«Café psychanalyse
L’écriture et la santé mentale »
«Le Blog»
«Confluents»
C@RTELS
L’ACF AU TRAVAIL
L’ACF AU TRAVAIL
LETTRES
RUBRIQUE
L
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Assemblée consultative
L’Assemblée Consultative de l’ACF IDF aura lieu le vendredi 20 janvier 2012 à 21h, rue Navarin
à Paris. Jean-Daniel Matet et Patricia Bosquin-Caroz participeront à notre réunion de travail annuelle.
Cette Assemblée Consultative à mi-mandat est important pour notre ACF. Sur le mode de la conversation,
elle permet à chacun de jauger ce qui a été engagé au cours de l’année 2011 et de proposer des projets
pour l’année 2012. Vous trouverez l’ordre du jour dans les pages qui suivent.
La présence de chacun est indispensable parce que, pour nous, ce n’est pas le groupe qui prévaut mais le
un par un. L’Assemblée Consultative annuelle permet à l’ACF de prendre la mesure de notre action
et de son impact dans notre civilisation et dans le Champ freudien.
À l’époque où les adeptes de l’idéologie bio-psycho-sociale, pseudopodes du discours capitaliste,
tentent de pervertir les signifiants vulgarisés de la psychanalyse afin de les utiliser à leur sauce ou de les
entraîner dans leur boue. Alors que les tenants du discours du maître moderne s’acharnent avec férocité
pour effacer le discours analytique ou le reléguer aux oubliettes de l’histoire. Le discours analytique se
doit de continue à marquer notre temps parce qu’il fait la part belle à la singularité. Ne laissons pas ces
« perles aux pourceaux ! »
Lors de notre Assemblée Consultative, chacun est invité à prendre acte de son propre engagement.
Alors que dans le Champ freudien, un renouveau dynamique se profile pour chaque ACF avec la
prochaine Conférence des ACF convoquée par Jacques-Alain Miller, l’Assemblée Consultative nous
permet de dire ce que nous faisons et ce que nous voulons faire pour que vive l’étude de la psychanalyse
en Ile-de-France.
Je souhaite à chacune et chacun une excellente année 2012.
Charles-Henri Crochet
Délégué régional de l’ACF-IdF
[email protected] RUBRIQUE
ACF-IdF
Association de la Cause freudienne
Île-de-France
ASSEMBLEE CONSULTATIVE
2011
L’Assemblée Consultative de l’Association de la Cause freudienne Île-de-France,
présidée par Jean-Daniel MATET, Président de l’ACF et en présence de sa Viceprésidente Patricia BOSQUIN-CAROZ, nouvellement élue, se tiendra le
Vendredi 20 janvier 2012
31, rue Navarin
Paris 9ème
à 21h
- Métro St Georges ou Pigalle –
- Accueil 20h30 -
Ordre de jour
1. Ouverture de l’Assemblée Consultative par Jean Daniel Matet, Président de l’ ACF ;
2. Rapport moral à mi-mandat par Charles-Henri Crochet, délégué régional ACF-IdF ;
3. Rapport financier par Michèle Simon, trésorière ACF-IdF ;
4. Les bureaux de ville et ateliers – Discussion/débat avec l’Assemblée et les
responsables : Catherine Kemmpf (Marne-Essone), Géraldine Caudron-Lanter (OiseMarne) ; Éric Dubuc (Seine-Oise) ; Mariana Alba de Luna (déléguée aux cartels) ;
Bertrand Lahutte (Secrétaire)…
5. Présentation des nouveaux membres par eux-mêmes ;
6. Perspectives et projets , discussion générale ;
7. Conclusion par Jean-Daniel Matet et Patricia Bosquin-Caroz ;
8. After work…
Comptant sur votre engagement, je vous prie de croire, cher membre de l’ACF IDF, en
ma sincère considération.
Charles-Henri Crochet
Délégué Régional ACF IDF
Association de la cause freudienne Île-de-France
36, boulevard de Reuilly
75 012 Paris
Association loi 1901
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dire Joyce, lire Joyce
La bibliothèque de l’École de la Cause freudienne, l’Association de la Cause freudienne Ile-deFrance, L’envers de Paris et la Section clinique Ile-de-France vous invitent à participer à deux soirées
exceptionnelles autour de James Joyce. La première nous conduira au théâtre de l’Aquarium, à la Cartoucherie
de Vincennes, et la seconde aura lieu à l’ECF, rue Huysmans, à Paris.
Samedi 21 janvier 2012, à 20h30
au Théâtre de l’Aquarium
-------------------------------------METTRE EN SCENE FINNEGANS WAKE
Représentation suivie d’une rencontre avec l’équipe artistique et des membres de l’ECF C’est en effet le pari audacieux d’Antoine Caubet qui met en scène le premier chapitre de Finnegans Wake.
Pari intriguant aussi, qui ne pouvait manquer de nous intéresser, ce pour quoi nous vous convions à la
conversation qui aura lieu à la fin de la représentation avec le metteur en scène Antoine Caubet, le comédien
Sharif Andoura et l’équipe du théâtre ainsi qu’avec Jo Attié, Jacques Aubert, Judith Miller et François
Regnault, membres de l’École de la Cause freudienne. Alors, réservez vite vos places pour la représentation
du samedi 21 janvier, si vous voulez participer à la rencontre-débat qui suivra.
FINNEGANS WAKE – Chap. 1
d’après James Joyce
Du 17 janvier au 19 février 2012
du mardi au samedi à 20h30, le dimanche à 16h
Réservations : 01 43 74 99 61 (du mardi au vendredi, de 14h à 19h)
Site : theatredelaquarium.com - Dossier pédagogique :
http://www.theatredelaquarium.net/Finnegans-Wake-Chap-1
Le Théâtre de l’Aquarium - La Cartoucherie - Route du Champ de Manœuvre – 75012 Paris
M° Château de Vincennes puis navette gratuite Cartoucherie (sortie n°6 du métro) ou bus 112 (zone 3)
La navette Cartoucherie circule 1h avant et après le spectacle.
Lundi 13 février 2012, à 21h15
à l’École de la Cause freudienne, 1 rue Huysmans, Paris VI
----------------------------------------LIRE JOYCE, AVEC LACAN
Pour lire Joyce, nous nous aidons de Lacan et y trouvons enseignement pour la psychanalyse. Le spectacle
d’Antoine Caubet nous aura permis de l’entendre dire. Cette tension entre dire Joyce et le lire sera certainement
féconde pour poursuivre la conversation engagée lors de la première rencontre et continuer à faire résonner
ce texte, sur différentes scènes.
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Lacan et Joyce, une rencontre
En 1918, Lacan, âgé de 17 ans, fait connaissance de Joyce chez Adrienne Monnier. Trois ans plus
tard, il assistera à la première lecture de la traduction française d’Ulysse. Cinquante-sept ans après
sa première rencontre avec Joyce, Lacan ouvre le Ve Symposium International James Joyce. Sa
conférence « Joyce le symptôme » 1 en est le nom. « Ce n’est sûrement pas par hasard que j’ai
rencontré James Joyce à Paris »2 précise-t-il, spécifiant que de la contingence nous tressons notre
destin parce que nous sommes des êtres parlants et donc parlés. Plongés dans un bain de langage,
l’homme de lettre Joyce ne saurait mieux s’y retrouver. La même année en 1975, Lacan donne
un séminaire intitulé Le sinthome3. S’appuyant sur l’art de Joyce, il opère un virage épistémique
conséquent pour la psychanalyse. L’écriture de Joyce révèle l’essence même du symptôme. Désignée
par Lacan sinthome, racine hellénique du symptôme.
Lacan est touché par la facture joycienne. L’écriture de Joyce attise son attention. Contrairement
à Sade, Joyce n’écrit pas en jouant de son fantasme, fenêtre à travers laquelle l’être parlant voit
le monde. Cet écran qui interprète le désir de l’Autre est prépondérant dans l’œuvre sadienne. Du
côté de chez Sade, cette construction imaginaire est au devant de la scène. Elle est mise en scène.
Le sens foisonne, les sens frissonnent. Sade y est englué. Ça tourne en boucle, ça ronronne ou ça
râle. Il suffit de lire quelques feuillets de son roman princeps, Justine ou les malheurs de la vertu
pour comprendre les tenants et les aboutissants de son œuvre. De fait, le Marquis s’attachera, sa vie
durant, à réécrire Justine…
Le nouage de Joyce est tout autre. La voie empruntée par Joyce ne limite pas son travail d’écriture
parce qu’elle imite la structure même du symptôme. Certes, Joyce s’appuie sur Dublin, sa cité4 et
tente de s’éveiller du « cauchemar de l’Histoire »5 mais il est avant tout mobilisé par un travail sur la
lettre. « Il joue dans l’ordre mondain son drame personnel, qui lui-même double celui de la culture
irlandaise. »6 note l’éminent joycien Jacques Aubert. Joyce « ne spécule pas sur le fantasme, […] il le
défie. Que cela le conduise à défier la grammaire, c’est dans l’ordre. […] Une littérature qui spécule
sur le symptôme, qui l’imite, est tout autrement constituée que celle qui se fonde sur le fantasme. »7
indique Jacques-Alain Miller.
Des premiers essais théoriques de Joyce jusqu’à Finnegans Wake, Lacan constate « un certain rapport
à la parole de plus en plus imposé »8. Ces « épiphanies »9 sortes de gémissements, chuintements,
grincements, de la langue qui se fait étrange et étrangère, engage Joyce dans un travail titanesque
rigoureux. Il désarticule, décompose, déchire, brise, concasse les langues, la langue anglaise, la
phrase, le mot jusqu’à « dissoudre le langage […] qui fait qu’il n’y a plus d’identité phonatoire. »10
De même, Lacan isole un certain dépouillement, un laisser-tomber du corps dont Joyce témoignera.
La raclée, véritable passage à tabac, administrée par ses pairs, à qui il ne portera pas « malice »,11
ne l’affecte pas. Quand le signifiant et le corps se disjoignent, l’imaginaire glisse, « il n’a plus qu’à
foutre le camp »12. Le maillage orchestré par l’écriture limite cette délitescence.
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Qu’est-ce à dire ? Lacan découvre avec intérêt le savoir faire joycien. Joyce tente de déchiffrer
son énigme non pas à la lumière d’un pourquoi existentiel, mais d’un comment faire avec ce corps
parlant. Sa dimension créative est d’une précision littéralement chirurgicale. Joyce inscrit son art
au point même où la fonction symbolique fait défaut. En se voulant un nom, en faisant usage de
son nom, Joyce compense « un père radicalement carent »13. Père et nom propre sont ici disjoints.
« Pour Joyce, la langue n’a pas trouvé à s’ordonner dans le régime du père. Elle s’est mise à bruisser
d’échos. C’est là son sinthome, c’est ce dont il a fait un produit de l’art, de son art. Il a accueilli son
symptôme pour en faire usage […] et se faire un nom »14 note J.-A. Miller. Attelé à un travail vital au
pied de la lettre, Joyce soutient son nom propre.
De sa solution sinthomatique réussie, il fait un objet de transmission qui, selon la volonté de Joyce,
mobilisera les universitaires et ce pendant trois siècles. Enfin, pour Finnegans Wake, Joyce donne de
la voix, donne sa voix, transmettant ainsi le précieux de son être, l’agalma de son art. Philippe Sollers
nous enjoint « d’entendre sa voix15. […] Déclaration des droits de la liberté d’invention verbale. De sa
liberté. De sa souplesse irréductible. Écoutez ça, vous en apprendrez plus en dix minutes qu’en dix ans
de lectures. […] Qu’est-ce qu’on entend là pour la première fois ? La flexibilité ; l’audace ; la multiplicité
des rôles, du grave à l’aigu, du chuchoté au presque crié ; la parodie ; la stupéfaction renouvelée que ce
soit aussi merveilleux et bête, l’histoire humaine ; l’émotion délicate ; l’imitation du soupir et du soupir
du soupir ; la tombée de la nuit et l’écoulement des eaux et du temps ; la ténacité de la vie et la fatigue
de la mort ; le grondement des fleuves et le roulement des cailloux de leurs fonds ; le vent dans les
feuilles ; le gémissement d’envie enfantin ; la lubricité folle et contenue ; le maniérisme féminin… Flip !
Flep ! Flap ! Flop ! […] Le récitatif de Finnegans Wake lu par Joyce [est] une clef du monde futur. »16
Charles-Henri Crochet
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Lacan J., « Joyce le symptôme », Le Séminaire, livre xxiii, Le sinthome, Paris Seuil, 2005, p. 162.
Ibid. p. 163.
Lacan J., op. cit.
Aubert J., « Introduction générale », James Joyce, Œuvres, Paris, Bibl. de La Pléiade, 1982, t. i, p. xx-xxvi.
Joyce, J. Ulysse, in James Joyce, Œuvres, ibid., Paris, La Pléiade, 1995, t. ii, p. 38.
Aubert J., ibid., t. I, p. xxxix.
Analytica 4, Ornicar ?, n° 8, Paris, Paris, Navarin, 1977, p. 16-18.
Ibid., p. 96.
Joyce, Stephen Hero, Stephen le Héros, in James Joyce, Œuvres, t. i, op. cit., p. 512.
Lacan J., Le Séminaire, op. cit.
Joyce J., Portrait de l’artiste en jeune homme, in James Joyce, Œuvres, t. i, op. cit., p. 611.
Ibid., p. 151.
Lacan J., Le Séminaire, op. cit., p. 94.
Miller J.-A., L’Orientation lacanienne, « Pièces détachées » (2004-22005), enseignement prononcé dans le cadre du département de psychanalyse de Paris VIII, leçon du 17 novembre 2004, inédit.
Joyce J., « Anna Liviat Plurabelle », Finnegans wake, enregistrement audio réalisé pour C. K. Ogden, Londres, août 1929. http://www.youtube.com/watch?v=k1FcSGDgU8Q
Sollers Ph., « Comme si le vieil Homère… », Le Nouvel Observateur, 6 février 1982.
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Association
Cause freudienne
Ile de France
en partenariat
avec
Vendredi 13 janvier 2012
à 20h30 (accueil à partir de 20h)
Espace Françoise Dolto,
116, avenue du Général Leclerc,
92340 Bourg la Reine
Café
Psychanalyse Les Débats d’actualité en ACF-­IdF L’écriture
et
la santé
mentale
Edvard Munch : Homme noir et jaune dans la neige
Invité : Philippe Lacadée, psychanalyste à Bordeaux
auteur de l’ouvrage Robert Walser, Le promeneur ironique paru aux
Editions Cécile Defaut en 2010
(Prix Œdipe des libraires en 2011)
Textes de Robert Walser lus par Alain Gintzburger comédien et
metteur en scène… ainsi que par d’autres voix.
Participation aux frais d’organisation = 5€
Moyen de transport : par le RER B (station Bourg la Reine) La salle Dolto est à 5 minutes à pieds de la gare
Renseignements : José Rambeau 01 46 65 56 94 ou [email protected]
, auteur de l’ouvrage Robert Walser, Le promeneur ironique paru aux Editions Cécile Defaut en 2010 (Prix
Œdipe des libraires en 2011).
Lieu : Espace Françoise Dolto,
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INFORMATIONS CAFÉS PSYCHANALYSE
Après avoir reçu Jean-Claude Milner le vendredi
14 octobre 2011 pour l’ouverture de la saison 2011-2012 avec un débat « Qu’en est-il
du plaisir au 21ème siècle ? » qui s’est avéré très interactif entre le philosophe et le public
présent et ce dans une ambiance plus intime et donc plus propice aux échanges que
les habituelles conférences en grandes salles, les Cafés Psychanalyse de l’ACF–Île-deFrance se déplacent et investissent de nouveaux lieux et de nouveaux partenariats afin
de poursuivre cette aventure des débats d’actualité avec des invités en interaction directe
avec les publics citadins.
Jean-Noël Chevreau, le Maire de Bourg la Reine, nous a donné son aval
pour tenter dans sa ville l’expérience de ces débats ouverts au plus grand nombre que se
veulent être les Cafés Psychanalyse et ce en partenariat avec les Services Communication
et Animation de celle-ci.
Le prochain Café Psychanalyse aura donc lieu le vendredi 13 janvier 2012
à 20h30 (accueil à partir de 20 heures) à Bourg la Reine.
Il se tiendra à L’Espace Françoise Dolto : 116, avenue du Général
Leclerc 92340 Bourg la Reine (C’est une salle dont nous avons déjà fait usage pour
des manifestations de notre ACF francilienne et entre autres pour l’invitation en 2005
de Dominique Miller à se prêter au débat autour de son livre La psychanalyse et la
vie paru aux Editions Odile Jacob en 2005 et qui fut un précurseur des futurs Cafés
Psychanalyse).
Le moyen de transport le plus pratique pour se rendre à Bourg la Reine
c’est d’emprunter le RER B et descendre à la station Bourg la Reine. La salle Dolto se
trouve à cinq minutes à pied de la gare RER.
mentale.
Le thème retenu pour le débat du 13 janvier 2012 : L’écriture et la santé
L’invité de notre premier Café Psychanalyse réginaburgien sera Philippe
Lacadée, psychanalyste à Bordeaux, membre de l’École de la Cause Freudienne, auteur
du livre Robert Walser, Le promeneur ironique paru aux Éditions Cécile Defaut en
2010 (il a reçu le Prix Œdipe des libraires en 2011) et qui sera au centre des débats
portant sur fonction et champ de l’écriture dans la psychose.
Le livre de Philippe Lacadée est sous-titré Enseignements psychanalytiques
de l’écriture d’un roman du réel. Pour préparer le débat je vous propose quelques
extraits de ses thèses sur l’écriture singulière de cet écrivain helvétique : « (…) son
écriture comme mode de suppléance à la forclusion du Nom-du-père et la valeur
sinthomatique de ses multiples écrits microgrammatiques » (note page 42) ; « Cette
lettre illustre magistralement le refus de la fonction symbolique du père et permet de
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démontrer que la forclusion du Nom-du-père est ce qui a ouvert à Robert Walser la
voie d’une certaine liberté. Faute d’avoir consenti à inscrire son destin symbolique
dans le lien de la transmission du père, il se réalise comme l’homme libre, fils de la
Nature et du monde », « Le destin de Walser se trouve ainsi à se réaliser dans et par
l’écriture » (page 45) ; « Il y a toujours pour lui, la nécessité de nouer la marche à
l’écriture, seule façon de soutenir dans son existence l’articulation d’un corps vivant
aux mots entendus » (page 58) ; «Nous donnerons à ses écrits microgrammatiques ,
grâce auxquels il devint feuilletoniste, le statut de lettres, c’est-à-dire de signifiants
non articulés à une chaîne signifiante (ce que Lacan nomma « S1 tout seul »), qui
expliquent pour une bonne part la complexité et l’aspect labyrinthique de ses livres »
(page 63) ; « (…) en se servant du crayon et en miniaturisant son écriture, Walser réduit
cette écriture à une lettre affranchie du sens du signifiant lisible par l’Autre, et invente
ainsi de quoi protéger son espace de jouissance où il s’entend lui-même » (page 67) ;
« Les microgrammes témoignent en effet dans l’écriture de l’incidence sur le corps de
la jouissance de la sonorité du signifiant » (page 74) ; « Walser, plus qu’aucun autre,
témoigne d’un sujet égaré dans le monde moderne, qui ne parvient à s’y situer qu’à se
maintenir toujours en marge », « L’écriture est une forme de suppléance pour pallier
l’image du moi en défaut qui le laissait dénudé face au monde » (pages 82-83).
Voila quelques indications pour vous mettre en appétit de lire le livre de
Philippe Lacadée et de venir l’interroger au prochain Café Psychanalyse.
Le Café Psychanalyse suivant retrouvera son lieu d’origine à savoir
le Théâtre de Châtillon et sera associé cette fois à un spectacle intitulé « Lignes de
cordes » sur le mythe d’Ariane, de Thésée et du Minotaure joué par la Compagnie
Retouramont
Il aura lieu exceptionnellement un samedi soir : le samedi 11 février
2012 après le spectacle qui débutera lui à 20h30. Le spectacle durera environ une
heure.
Le débat de la soirée aura pour thème : « Qu’en est-il aujourd’hui du
rapport masculin/féminin ? ».
L’invitée du Café Psychanalyse sera Marie-Hélène Brousse,
psychanalyste à Paris et membre de l’École de la Cause Freudienne.
La réservation est fortement conseillée auprès du Théâtre de Châtillon
(vu le spectacle) au 01 55 48 06 90 (le prix d’entrée au spectacle est de 11€ ou 8€ en
tarif réduit).
Je vous invite à prendre note de ces deux événements du début de l’année
2012 et vous y attends nombreux.
José Rambeau (responsable des Cafés Psychanalyse).
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Programme Cafés Psychanalyse ACF-­IDF Théâtràchâtillon Saison 2011-­2012 • Vendredi 14 octobre 2011 -­20h30 « Qu’en est-­il du plaisir au XXIème siècle ? » Débat avec le philosophe et linguiste Jean-­Claude Milner auteur du livre Le triple du plaisir, paru chez Verdier en 1997, ainsi que de La politique des choses, Pour une politique des êtres parlants et Clartés de tout, parus en 2011. S
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• Samedi 11 février 2012 -­ 20h30 « Qu’en est-­il aujourd’hui du rapport masculin/féminin ? » Attention changement exceptionnel de jour : samedi au lieu du vendredi Précédé de la représentation du spectacle [durée 1 heure] inspiré du mythe d’Ariane « Lignes de cordes » par la Compagnie Retouramont. Invité à confirmer. • Vendredi 13 avril 2012 -­ 20h30 « Jean Genet et la prison » Débat avec les psychanalystes Alain Merlet et Hervé Castanet co-­‐auteurs de l’ouvrage Pourquoi écrire ? paru aux Éditions de la Différence en 2010 et du livre Le choix de l’écriture paru aux Editions Himeros/Rumeur des Âges en 2004. • Vendredi 25 mai 2012 -­ 20h30 « La tentation, la foi, la loi » Précédé de la représentation de la pièce Salomé d’Oscar Wilde par la Compagnie Les Dramaticules [durée 1h30]. Invité à confirmer. • Vendredi 13 janvier 2012 -­ 20h30 « L’écriture et la santé mentale » Débat avec le psychanalyste Philippe Lacadée auteur de l’ouvrage Robert Walser, Le promeneur ironique paru aux Éditions Cécile Defaut en 2010. Lieu à confirmer, le Théâtre de Châtillon n’ayant pas de disponibilité le 13/01/12. Programme proposé par José Rambeau Responsable des Cafés Psychanalyse rambeauj@club-­internet.fr RUBRIQUE
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« Maman les p’tits bateaux qui vont sur l’eau ont-ils des jambes ?
Des enfants en analyse »
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« Le petit d’homme »1 qui vient en analyse arrive avec une question. Cette question s’adresse
« au savoir-faire d’un partenaire du nom de psychanalyste »2. Comment va-t-il y répondre ? Dans
son Livre III du Séminaire intitulé Les psychoses, Lacan introduit un apologue pour expliciter
les deux possibilités de réaction face à ce qui est devenue une énigme pour le sujet. L’apologue
est le suivant : Lacan est le capitaine d’un petit navire qui navigue la nuit. Tout d’un coup des
choses s’agitent devant lui d’une façon inquiétante, elles laissent penser qu’il y a quelque chose à
déchiffrer. Comment le capitaine va-t-il réagir ? Soit il s’agite, il essaie de comprendre quelque
chose et donne tout de suite une réponse même si elle n’est pas adaptée. Soit il inscrit sur son
tableau de bord les coordonnées du phénomène et décrit ce qu’il aperçoit. C’est ainsi que le
capitaine accusera réception de ce qui se passe et sera impliqué dans la réponse à donner. Il y
engagera sa responsabilité. Il en prendra acte.
La question que l’enfant amène - ou que le clinicien doit faire surgir - porte sur son origine. C’est
ce que Freud a appelé les théories sexuelles infantiles. Pour la psychanalyse il n’y a pas de réponse
universelle, il n’y a pas une réponse pour tous. La psychanalyse ne peut répondre qu’à partir
du singulier de chaque cas. Et cette réponse doit viser ce que pour le sujet reste opaque, non-su
d’avance, elle devrait amener le petit sujet à qu’il se sente concerné par la question qu’il a adressée
à l’analyste, qu’il en prenne acte.
Comment faire pour amener à bon port l’enfant en lui permettant de répondre à sa question ? C’est
l’enjeu de cet après-midi. Nous verrons que pour chacun la réponse à été différente.
1
2
Lacan, J., « Télévision », Autres Ecrits, Paris, Seuil, 2001, p. 532
Lacan, J., « Subversion du sujet et dialectique du désir », Ecrits, Paris, Seuil, 1966, p. 815
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Le mot du Blog
Pensez à vous abonner, pour recevoir régulièrement les dernières nouvelles du Blog.
http://acfidf.wordpress.com/
Bertrand Lahutte
Secrétaire ACF Ile-de-France
[email protected]
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Confluents
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Les Cartels à l’ACF-IdF
Chers cartellisants, nous vos souhaitons une très belle
année du travail, pleine des découvertes et des nouveaux
savoirs !
La rentrée des cartels a eu lieu le 10 décembre dernier.
Elle avait pour titre : « L’Ellipse du cartel ». Cette soirée
a permis à tous ceux qui étaient désireux de travailler
en cartel, de se retrouver et de partager les questions
que l’expérience du cartel continue de faire vivre. Sept
nouveaux cartels sont nés et, espérons le, sont déjà au
travail !
RUBRIQUE
CARTELS d’AILLEURS
Antonio BERNI, «Las vacaciones de Juanito» (1973)
Pour inaugurer la nouvelle ronde et l’ellipse de notre travail communautaire, je vous propose de partager
des échos européens de ce que pour d’autres... est un cartel.
Ce mois-ci nous recevons la contribution de Florencia Fernández Coria Shanahan, membre de l’NLS et
de l’AMP, qui nous partage son expérience de cartel à son arrivée en Irlande. Nous la remercions pour
sa contribution et espérons que d’autres collègues partageront également avec nous leurs expériences de
la vie autour des cartels ici et ailleurs.
« LE CARTEL EN IRLANDE »
Florencia Fernández Coria Shanahan
La communauté de travail conçue par Jacques Lacan dans sa « Proposition ...» et orientée par
l’enseignement incarné, vivant, de Jacques-Alain Miller, est l’Ecole. Celle-ci favorise à travers le cartel
– son organe de base – une manière inédite de l’étude de la psychanalyse. C’est le lieu d’une élaboration
de savoir qui inclut la causalité inconsciente, les liens à d’autres qui n’ignorent pas la relation intime de
chacun à sa cause, laissant une place où supporter l’horreur de savoir qui apparait pour chacun de façon
si singulière. L’Ecole peut faciliter ce travail parce que dans son cœur, la passe est là pour que n’y ait
pas de colmatage, ni d’obturation, pas de réponse à l’idéal ou du côté des connaissances déjà tout faites.
Sans la passe, pas d’Ecole. Sans Ecole, pas de cartel, et sans cartel, pas d’Ecole.
RUBRIQUE
Quand je suis arrivée en Irlande en 2004, j’ai trouvé des groupes de lecture, des groupes de personnes
intéressées, engagées. La lecture des textes de Freud et de Lacan avaient lieu dans de petits circuits
relativement isolés les uns des autres, avec beaucoup d’enthousiasme et parfois de l’inertie, ouverts ou
fermés, avec ou sans un leader reconnu.
En 2007, nous avons décidé de former avec Rik Loose, Laura Petrosino et Gabriel Van den Hoven (+1)
un cartel pour travailler le thème du VI° Congrès de l’AMP : «Les objets dans l’expérience analytique».
Nous nous sommes réunis régulièrement à Dublin et à Londres pendant un peu plus d’un an. Chacun a
pu faire production autour d’une question. Je garde le souvenir de cette expérience comment ayant pu
«faire quelque chose».
Après-coup, se vérifie pour moi la précipitation d’un «désir d’Ecole», dont l’un des destins a été la
constitution du «Cercle Irlandais de l’Orientation lacanienne» associé à la New Lacanian School, non
sans la contingence heureuse, à cette époque, du retour à Dublin, d’un de ses membres : Alan Rowan. La
gestion du Cercle Irlandais commença donc peu après la dissolution de ce premier cartel.
Au cours des trois années suivantes, une dizaine de cartels ont été constitués, participant activement
aux «intercartels numériques» de la NLS et aux travaux préparatoires aux divers Congrès de l’École en
mouvement.
En Octobre 2011 il y a eu trois nouveaux cartels enregistrés pour travailler le X° Congrès de la NLS
«Lire un symptôme». Les cartels « Toward Tel-Aviv » sont depuis au travail. Ont donc commencé huit
mois de travail très intense. Une bibliographie raisonnée partagée, ainsi que des commentaires, vignettes
cliniques sont la base des échanges des intercartels au sein de la NLS-Babels. Dans le même temps,
d’autres cartels se sont formés. Leurs intérêts sont très divers, allant de la question de l’analyse avec
les enfants, jusqu’à la question de la fin de l’analyse à travers les témoignages des AE. Nous voyons
comment un cartel est aussi le lieu où se questionne l’actualité psychanalytique.
«Le cartel siège des travaux de l’Ecole, est le lieu de la diversité et au même temps, de forme un peu
paradoxale, c’est aussi le lieu où l’on «se rassemble pour faire». La visée d’un cartel est produire pour
chacun quelque chose d’unique, mais qui ne peut pas se produire sans les autres.»1 Si le plus-un arrive
à soutenir sa fonction, celle de préserver l’espace de l’énonciation de chaque cartellisant le renvoyant à
sa propre relation au savoir et à ses bords, alors il y aura chance que le cartel continue à faire avancer la
psychanalyse, permettant à chacun seul, de faire ce qui lui est propre. Mariana ALBA DE LUNA
Déléguée aux cartels ACF-IDF
[email protected]
1
Tarrab, Mauricio, «En el cartel se puede obtener un camello» Ornicar digital.
RUBRIQUE
CHERCHE CARTELLISANTS
«sapere auda, atrévete a saber, osa saber, ose le savoir !».
Armand Davis et Marie Sellin Taurand cherchent deux autres cartellisants pour travailler le
Séminaire XIX «...ou pire». Ils sont ouverts à tout autre proposition.
Armand Davis : [email protected]
Marie Sellin Taurand : [email protected]
------------------------------------
Carole Niquet et deux autres personnes, sont à la recherche du quatrième élément de leur
cartel !!
Vous pouvez la contacter très rapidement via son mail : [email protected]
RUBRIQUE
Le « i 4+1 se veut un bulletin résolument hors série. On connaissait les morceaux choisis, eh !
bien on aura là plutôt des éléments décomplétés, des éclats, des flashs sur les avancées, les
créations de repères des cartellisants. i 4+1 sera moyen de faire tourbillonner les témoignages
d’embruns des vagues nées de l’agitateur de trouvailles qu’est le cartel sur les thèmes qui
orientent et traversent l’École, sur les inventions, petites ou grandes, concernant les usages
du cartel. Ces usages sont à revisiter à l’heure où l’École, les Sections cliniques, les ACF, les
groupes du Champ freudien font valoir auprès d’un public élargi, hors de notre communauté,
la clinique et l’éthique, le lien social que le discours analytique fait surgir.
Qui sont les auteurs d’ i 4+1 ? Les cartellisants qui adressent leurs textes à la commission éditoriale composée de J.D Matet, P.Pernot, T.Vigneron. La curiosité des lecteurs est-elle mobilisée? Ils pourront prendre contact directement avec les auteurs dont le mail est communiqué.
Une piste pour de nouvelles formes d’inter-cartels ? Les cartellisants qui souhaitent recevoir
i 4+1 et ne sont pas abonnés aux listes ECFdébats et ecf-messager auront à nous communiquer leurs coordonnées.»
Pascal Pernot
SUITE : http://www.causefreudienne.net/etudier/cartels/i4-1-le-bulletin-electronique-des-cartels
INSCRIPTION DES CARTELS
Vous pouvez dès à présent inscrire votre cartel. Il est plus simple pour chacun de procéder à
l’inscription électronique.
Pour ce faire :
1) envoyer un mail à [email protected] pour obtenir identifiant et mot de passe.
2) Aller sur le site : http://cartels-ecf.org
Entrer l’identifiant puis entrer le mot de passe
3) Cliquez sur l’onglet «Créer un cartel».
Il vous sera demandé : le titre du cartel ; la rubrique dans laquelle il s’inscrit ; le sujet de travail
propre à chacun des quatre cartellisants et celui du Plus-Un ; les coordonnées de chacun des
membres du cartel (en particulier téléphone et adresse électronique).
RUBRIQUE
LIENS ET BIBLIOGRAPHIE PROPOSES
...que vous pouvez enrichir de vos commentaires et suggestions :
* «L’acte de Fondation», Autres Ecrits, Jacques Lacan
http://www.causefreudienne.net/index.php/ecole/textes-fondateurs/acte-de-fondation-de-lecole-fran-aise-de-psychanalyse
* Lacan, «Variantes de la cure-type», Ecrits, Paris, Seuil. 1966
* Lacan, la direction de la cure et les principes de son pouvoir,» Ecrits 1966
* JAM, La « formation » de l’analyste, la formation entre guillemets des psychanalystes, La cause freudienne, n°52, nov. 2002.
* JAM , «L’école et son psychanalyste» , 1990
http://www.causefreudienne.net/index.php/ecole/textes-fondateurs/l-ecole-et-son-psychanalyste
« Le cartel dans les textes » :
http://www.causefreudienne.net/index.php/etudier/cartels/les-cartels-dans-le-texte
Ce document (pdf) reprend une série de textes ayant trait au cartel :
* L’Acte de Fondation de l’Ecole freudienne de Paris, 21 juin 1964 (Extrait)
Jacques Lacan y présente pour la première fois les principes du cartel.
* D’écolage, 11 mars 1980 (Extrait)
Il s’agit d’un texte lu par Jacques Lacan à son séminaire.
* Le cartel au centre d’une école de psychanalyse:
1994 : Jacques-Alain Miller prend la parole contre la banalisation et la désertion du cartel et pour maintenir son statut central de mode de travail dans
l’Ecole de la Cause freudienne.
* Le cartel dans le monde
(Intervention à la Journée des cartels du 8 octobre 1994 à l’ECF, transcrite par
Catherine Bonningue. Paru initialement dans La Lettre mensuelle 134)
* L’Ecole à l’envers
(Paru initialement dans L’Envers de Paris n°1)
* Radio-a :
http://radio-a.com/
L’ACF AU TRAVAIL
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Ste Geneviève des Bois
« Le banquet des analystes », 1989 – 1990 » MARDI 10 JANVIER à 21 H
Nous nous retrouverons donc le mardi 22 novembre à 21 h pour continuer la lecture
du « Banquet des analystes » de J.A Miller, nous étudierons plus précisément les
cours du 21 mars 1990 et suivants.
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L’ACF AU TRAVAIL
Morsang-sur-Orge
Groupe de travail : «La jouissance, les jouissances»
MARDI 17 JANVIER à 21 H
Comme ce fut annoncé en décembre, notre prochaine rencontre est fixée au mardi 17 janvier
2012, où nous terminerons la lecture du texte de Jacques Lacan en réponse à Marcel Ritter
(1975) avec les commentaires qu’elle suscite autour de la question du réel. « Le réel est ce
qui commande toute la fonction de la signifiance », nous disait Lacan, dans son Séminaire
XIX,
« … ou pire » (p.29). Après l’ombilic, béance et nœud du refoulement originaire enseigné
par Lacan dans ce texte, un des participants du groupe nous apportera sa lecture de ce que S.
Freud en propose avec le rêve de « L’injection faite à Irma », non sans s’éclairer de la reprise
que Lacan en fait dans le Séminaire II (« Le moi dans la théorie de Freud et dans la technique
de la psychanalyse »).
Le groupe se réunit mensuellement, le troisième mardi de chaque mois : au centre de soins
Séraphine de Senlis, 9, rue Paillard. 91390 Morsang-sur-Orge, à 21 heures, dans le local
du jardin, derrière le CMP.
(emprunter le petit chemin qui le longe, à sa droite, quand on
le regarde)
.
Renseignements :
Huguette Béchade, 52, av. Émile Fruchart,
91210 Draveil 01 69 42 46 63
[email protected]
Yvonne Lachaize-Oehmichen, 22, av. Henri
Barbusse, 91600, Savigny-sur-Orge
01 69 05 60 79 [email protected]
Ces deux responsables peuvent être contactées pour tous renseignements complémentaires.
L’ACF AU TRAVAIL
Atelier Melun - Torcy
JEUDI 5 JANVIER à 19 H 15
JEUDI 26 JANVIER à 19H15
Lors de notre prochain atelier nous allons poursuivre la réécriture des textes qui vont être exposés
lors l’après-midi d’études qui se tiendra à Torcy le 17 mars 2012.
Vous trouverez dans ce Courrier l’argument et l’affiche qui annoncent cet après-midi qui aura pour
titre : « Maman les p’tits bateaux qui vont sur l’eau ont-ils des jambes ? – Des enfants en
analyse »
A partir de ce titre nous allons travailler le concept de sujet chez Lacan à partir de ce qui est convenu
d’appeler le tout dernier enseignement c’est-à-dire le sujet non pas à partir du signifiant par lequel il
est représenté auprès d’un autre signifiant mais le sujet comme réponse du réel.
Je vous laisse prendre connaissance de l’argument :
« Le petit d’homme »1 qui vient en analyse arrive avec une question. Cette question s’adresse « au savoir-faire d’un
partenaire du nom de psychanalyste »2. Comment va-t-il y répondre ? Dans son Livre III du Séminaire intitulé Les
psychoses, Lacan introduit un apologue pour expliciter les deux possibilités de réaction face à ce qui est devenue une
énigme pour le sujet. L’apologue est le suivant : Lacan est le capitaine d’un petit navire qui navigue la nuit. Tout d’un
coup des choses s’agitent devant lui d’une façon inquiétante, elles laissent penser qu’il y a quelque chose à déchiffrer.
Comment le capitaine va-t-il réagir ? Soit il s’agite, il essaie de comprendre quelque chose et donne tout de suite une
réponse même si elle n’est pas adaptée. Soit il inscrit sur son tableau de bord les coordonnées du phénomène et décrit ce
qu’il aperçoit. C’est ainsi que le capitaine accusera réception de ce qui se passe et sera impliqué dans la réponse à donner.
Il y engagera sa responsabilité. Il en prendra acte.
La question que l’enfant amène - ou que le clinicien doit faire surgir - porte sur son origine. C’est ce que Freud a appelé
les théories sexuelles infantiles. Pour la psychanalyse il n’y a pas de réponse universelle, il n’y a pas une réponse pour
tous. La psychanalyse ne peut répondre qu’à partir du singulier de chaque cas. Et cette réponse doit viser ce que pour
le sujet reste opaque, non-su d’avance, elle devrait amener le petit sujet à qu’il se sente concerné par la question qu’il a
adressée à l’analyste, qu’il en prenne acte.
Comment faire pour amener à bon port l’enfant en lui permettant de répondre à sa question ? C’est l’enjeu de cet aprèsmidi. Nous verrons que pour chacun la réponse à été différente.
Ce mois-ci, nous avons deux réunions de travail le 5 janvier et le 26 janvier 2012 à 19 h 15 à la
Ferme du Couvent, 22 rue de la Ferme, Torcy.
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2
Lacan, J., « Télévision », Autres Ecrits, Paris, Seuil, 2001, p. 532
Lacan, J., « Subversion du sujet et dialectique du désir », Ecrits, Paris, Seuil, 1966, p. 815
L’ACF AU TRAVAIL
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Atelier de Compiègne
Lecture du Séminaire VII « L’éthique de la psychanalyse »
MERCREDI 25 JANVIER à 20 H
Dans le chapitre XI du séminaire sur l’Ethique, Lacan propose de développer la notion d’Amour Courtois en Anamorphose ; souhaitant que cette représentation de l’amour
puisse être regardée sous un angle particulier de manière à percevoir ce qu’elle révèle,
cette entreprise poétique dévoilerait dans sa facture (caractère répétitif de ses louanges)
et au vide même de ses énoncés, l’objet qu’elle chercherait à atteindre à savoir la Femme
au delà de toute femme, l’absence pure.
Ainsi, à l’instar de ce que suggère Lacan et que nous tenterons, via une lecture attentive
de déployer, la Dame dans l’Amour Courtois serait élevée à la dignité de la Chose, le
poète venant illuminer ce lieu vide, cette vacuole, de ses signifiants.
Le groupe de compiégne, fort de ces quelques indications, se réunira le mercredi 25 janvier 2012 à 20 heures afin de débattre de tout cela.
Renseignements :
Christine Koziura : 06 07 33 46 67
Fabrice Guedras : 06 61 14 07 34
L’ACF AU TRAVAIL
ESCAPADES de janvier
Le 7 Janvier nous nous retrouverons à la fondation Cartier, rendez-vous à 15H00, sur place, muni de
votre billet, pour découvrir l’exposition, Mathématiques, un dépaysement soudain : http://fondation.
cartier.com/fr/art-contemporain/26/expositions/27/mathematiques-un-depaysement-soudain/
D’autres escapades sont dans l’air :
L’exposition Diane Arbus actuellement au Jeu de paume, fera l’objet d’une escapade prévue le 14
janvier, http://www.jeudepaume.org/index.php?page=article&idArt=1470&lieu=1
L’exposition Fichés ? Photographie et identification du Second Empire aux années 1960 http://
www.archivesnationales.culture.gouv.fr/chan/chan/musee/exposition-fiches/exposition-fichesidentification-diaporama.html
Les dates ne sont pas tout à fait fixées, et seront prochainement consultables sur le blog Escapades
rubrique Prochaines Escapades.
Escapade de dernière minute : José Rambeau propose une sortie au Théâtre de Châtillon où va
être jouée la Tétralogie d’Euripide (qui a trait à la guerre de Troie) par la Compagnie Les Géotrupes
(4 pièces seront jouées soit séparément soit les quatre à la suite : Hécube ; Hélène ; Oreste et Le
Cyclope). Pour ceux que ça intéresse de nous retrouver le samedi 28 janvier 2012 à 15 heures au
Théâtre de Châtillon pour assister à l’intégrale des quatre pièces d’Euripide qui seront jouées à
la suite les unes des autres (avec une pause repas entre 19h et 20h ce qui nous donnera l’occasion
de discuter convivialement des deux premières pièces), la représentation débutera à 15h30.Il est
recommandé de réserver vos places au Théâtre au 01 55 48 06 90 et vous pouvez visiter le site du
Théâtre www.theatreachatillon.com pour plus d’informations.
Le groupe Escapade est un groupe ouvert et nomade. Le blog Escapades Culturelles créé par
Véronique MÜLLER se propose de garder une trace, un témoignage, un fil, même emmêlé, des
impressions écrites, photographiées, mailées, de façon plus ou moins élaborée, de nos escapades.
http://escapadesculturelles.wordpress.com/
Ce blog est aussi l’occasion d’échanger et d’improviser de nouvelles escapades. N’hésitez pas à
vous inscrire sur la mailing liste et à vous y exprimer.
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Géraldin eroy : v.leroy@h
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ron-Lan tmail.fr
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4.16.68.
L’ACF AU TRAVAIL
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Boulogne
Groupe de lecture de Boulogne
MERCREDI 4 JANVIER à 21 H
Le groupe de Boulogne est un groupe de lecture et d’étude des textes de Freud et Lacan. Il se
réuni une fois par mois à Boulogne Billancourt, (92).
En Janvier, un cas clinique sera abordé par une nouvelle participante, Naima Ghena qui présentera
un cas de psychose chez un adulte qu’elle accompagne, pour illustrer la référence de Lacan à
propos de ce qui, forclos du symbolique fait retour dans le réel. Florence Calon participera à la
présentation de cet exposé à partir des questions portées sur les passages à l’acte de ce sujet. Nos lectures sont orientées par le débat sur le symbolique aujourd’hui et par la question extraite
du cours de J A Miller de 2011 « qu’est ce que le réel ? ».
Bibliographie :
- J Lacan, Séminaire III, « Les psychoses ».
- J A Miller, Cours 2011de la section clinique de Paris 8.
- A Zenoni, « Une Autre pratique clinique en institution ».
Réunion le mercredi 4 Janvier, de 21h à 23h, dans notre nouvelle salle, 4/10 rue Griffuelhes,
92100 Boulogne Billancourt, Métro 9, Marcel Sembat.
Renseignements :
Eric Dubuc
06 74 72 14 56
[email protected]
L’ACF AU TRAVAIL
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Atelier « Histoire des concepts en clinique »
La 4e Journée du 26 novembre dans les locaux de l’Hôpital SainteAnne consacrée aux Etats limites, la question du borderline et les psychoses
ordinaires… a été l’occasion d’interroger la frontière entre «névrose»
et «psychose », quant au rapport au désir, à la jouissance et à la réalité. Une dizaine d’exposés de qualité, devant un public très nombreux (135
personnes), des professionnels psychiatres, psychanalystes, psychologues,
et des étudiants ; comme invités d’honneur, le matin, le psychanalyste
de l’ECF Alfredo Zenoni et l’après midi, Bernard Odier, chef de l’ASM
13. Cet événement devrait se traduire, nous l’espérons, en une prochaine
publication des exposés.
Pour l’année 2011-2012, l’atelier abordera le thème de la thérapeutique
à l’entrée dans la psychose. L’atelier vous tiendra au courant des prochains
rendez-vous ; une première soirée d’échange avec les membres de l’atelier
et les nouveaux venus, devrait avoir lieu en janvier.
Rensei
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:
Dario M
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:
06 61 7
2 46 48 01 40 38 37
52 -
LES LIENS
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Retrouvez y la page de l’ACF IdF :
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Le Courrier ACF-IdF : [email protected]
Pour envoyer un message :
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Pour s’inscrire :
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LES LIENS
Coordination Régionale
ACF-ÎDF
2011-2012
Délégué régional :
Charles-Henri Crochet : [email protected]
Secrétaire :
Bertrand Lahutte : [email protected]
Trésorier :
Michèle Simon : [email protected]
Déléguée aux cartels :
Mariana Alba de Luna : [email protected]
Responsables des Bureaux de ville :
•
Marne-Essonne :
Catherine Kempf : [email protected]
•
Oise-Marne :
Géraldine Caudron-Lanter : [email protected]
•
Seine-Oise :
Éric Dubuc : [email protected]
Ateliers ACF-Envers (lien avec la Coordination Régionale)
•
Ateliers criminologie lacanienne et passage à l’acte [trois ateliers] :
Liliana Salazar-Redon : [email protected]
•
Cartel-séminaire « Les noms et la nomination » :
Vassiliki Gregoropoulou : [email protected]
Publications : Confluents & Bibliothèque-Confluents
Anne-Marie Landivaux : [email protected]
-
Archives : Marie-Madeleine Farmouza : [email protected]

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