Jeudi 02 Juin 2016
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Jeudi 02 Juin 2016
Jeudi 02 Juin 2016 Tel : 021 37 46 72 /021 37 46 71/021 36 34 09/ 021 36 77 38/021 36 88 85 Le Fax : 021 36 33 35 L’adresse : Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi. Cheraga Alger. SOMMAIRE A la une ................................................................................................. 4 Signature de conventions pour le développement du système informatique des Administrations des Douanes et des Domaines (APS)......................................................................... 4 Tiaret: lancement avant fin 2016 du projet d’usine de montage de véhicules "Saipa"(APS)......................................................... 5 Usine d’assemblage de tramways d’Annaba : .................................. 5 Premières livraisons(APS) ......................................................... 5 Habitat écologique : Un projet à Oran(APS) ............................. 6 Ble dur : ............................................................................................ 6 Fin des importations en 2019(APS) ........................................... 6 Énergies renouvelables ........................................................... 7 Des innovations de chercheurs algériens exposés à Tipasa (APS) .......................................................................................... 8 Convention entre le CDER et General Electric (APS) .............. 8 La mission économique polonaise à Oran ................... 9 L’investissement en Algérie : une porte d’accès vers l’Afrique(LIBERTE) .................................................................. 9 Condor à la foire internationale d’Alger ..................... 10 Présentation du téléviseur Oled incurvé (liberté) .................... 10 Le groupe s’engage à faire de l’Algérie un pays exportateur vers les quatre coins de la planète.... 11 Brandt, déjà un mastodonte de l’électroménager !(Liberte) .... 11 Lave-linge Brandt ..................................................................... 12 Un produit certifié(LIBERTE) ................................................. 12 Sergio Treviño, président du groupe Brandt, l’a attesté hier sur le site de l’usine .................................... 12 “Tous nos équipements sont neufs et de dernière génération”(LIBERTE) ............................................................ 12 19e tripartite en juin .............................................................. 13 Une rencontre et puis s’en vont ?(LE SOIR D’ALGERIE) .... 13 Finance/Banque/bourse ..................................................................... 14 Vignette automobile: .............................................................. 15 2 Prorogation du délai d'acquittement jusqu'au 1er août(APS) .. 15 Commerce ........................................................................................... 16 Le "Trophée Export 2015" attribué à NCA-Rouiba (APS) ..... 16 Restructuration du tarif douanier pour mieux encadrer le commerce extérieur (APS) ....................................................... 18 Coopération ........................................................................................ 19 La chef de la diplomatie suédoise souligne les bonnes relations séculaires avec l'Algérie (APS) ................................................ 19 Algérie - Suède : ............................................................................... 20 Mme Margot Wallström souligne des relations séculaires(APS) .................................................................................................. 20 Algérie-Mali: Bedoui copréside avec son homologue malien à Bamako la 12e session de la Commission frontalière bilatérale (APS) ........................................................................................ 20 Veille .................................................................................................... 21 Tripartite du 5 juin : ................................................................ 21 les cinq écueils à éviter(Algerie1.com).................................... 21 3 A la une Signature de conventions pour le développement du système informatique des Administrations des Douanes et des Domaines (APS) Quatre conventions ont été signées mercredi à Alger entre le ministère des Finances et celui de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication pour le développement du système informatique des Administrations des Douanes et des Domaines. Les conventions portant sur des projets financés dans le cadre du Fonds d'appropriation des usages et du développement des TIC (FAUDTIC) ont été signées par les ministres des Finances et de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, respectivement M. Abderrahmane Benkhelfa et Mme Iman Houda Feraoun. Les trois premières conventions concernent la rénovation du site Web de la Direction générale des Douanes, la réalisation d'un système d'échange d'informations et la réalisation d'un centre de données des Douanes, selon les explications du directeur général des Douanes, Kaddour Bentahar. Le même responsable a précisé, lors de la cérémonie de signature, que ces conventions qui constituent une première étape vers la modernisation de l'Administration des Douanes permettront de passer aisément du système informatique actuel qui n'est plus adapté aux progrès technologiques à un système moderne répondant aux normes internationales. Le nouveau système facilitera les opérations douanières et leur confèrera davantage de transparence, a-t-il ajouté. "Ceci s'ajoute aux acquis déjà réalisés notamment l'interconnexion des intervenants de la sphère de l'information économique comme les banques, l'administration des impôts, et permettra une meilleure maîtrise de l'économie nationale en fournissant une information précise et instantanée", a-t-il indiqué. La quatrième convention porte sur la création d'un nouveau site électronique de l'administration des domaines pour moderniser cette dernière et la rapprocher davantage du citoyen. De son côté, M. Benkhelfa a estimé que la signature de ce genre de conventions constitue un nouvel investissement en matière de traitement informatique qui permettra aux Douanes de parachever une base moderne de traitement de données. A une question sur l'information, relayée par les médias, faisant état d'une éventuelle retenue sur salaires en raison de la situation financière difficile que traverse le pays, le ministre a apporté un démenti "catégorique", soulignant qu'il s'agit là d'une ligne rouge à ne pas franchir. "Il est vrai que nous traversons une conjoncture difficile mais nous pouvons la surmonter car nous avons des bonnes marges de manoeuvres", a-t-il dit, assurant qu'il n'est pas question de revenir sur les avantages sociaux et la 4 solidarité nationale, qui sont des acquis majeurs voulues par le président de la République, et donc des lignes rouges à ne pas franchir. L'Algérie, dont les recettes extérieures, ont reculé du fait de la la baisse des cours de pétrole, veille à réduire la facture des importations en remplaçant les produits importés par ceux fabriqués localement, notamment en ce qui concerne les médicaments, l'agroalimentaire et la mécanique. Tiaret: lancement avant fin 2016 du projet d’usine de montage de véhicules "Saipa"(APS) Les travaux de réalisation d'une usine de montage de véhicules de marque iranienne "Saipa", projet relevant du groupe Tahkout (Cima Motors), seront lancés avant la fin de l’année en cours, a-t-on appris mardi du directeur de l’industrie et mines. Un site d’une ancienne usine située dans la zone industrielle de Zaaroura couvrant une superficie de 24 hectares est destiné à la concrétisation de ce projet, a indiqué M. Djameleddine Tamantit signalant que les travaux d’aménagement du site ont été lancés. Cette future usine, qui s'inscrit dans le cadre de la règle 51/49 du code de l’investissement, produira de 100.000 véhicules/an, selon un exposé présenté par le promoteur, Mahieddine Tahkout à Tiaret. Ce projet offrira, dans sa phase de production, 400 postes d’emploi pour atteindre progressivement 1.500. L’usine lancera, en première phase, le montage de véhicules puis le champ sera ouvert devant la sous-traitance et l'intégration à hauteur de 30 pour cent, a-t-on indiqué. La wilaya de Tiaret dispose d’une usine de véhicules industriels et une autre de véhicules Mercedes Benz. Usine d’assemblage de tramways d’Annaba : Premières livraisons(APS) L’usine CITAL d’assemblage de tramways d’Annaba a livré hier le premier lot d’équipements câblés localement fabriqués réalisant ainsi un taux d’intégration de 15 %, a-t-on annoncé au cours d’une cérémonie de livraison au siège de l’unité. Produit dans le cadre de l’accord signé janvier passé entre CITAL et HIOLLE-Industries-Algérie, ce lot permet d’assurer les besoins en composants câblés pour deux rames, a assuré Ahmed Hamoudi, représentant de HIOLLE Industrie Algérie. La cadence de production de ces composants dans l’atelier de CITAL augmentera dans les prochains mois de sorte à suivre le rythme d’assemblage des rames, selon la même source qui relève que cet atelier fonctionne conformément aux normes de haute technologie grâce à une équipe de 12 techniciens locaux ayant suivi une formation dans le cadre de l’accord de partenariat. Les responsables de CITAL s’assignent l’objectif d’atteindre d’ici 2018 "un taux d’intégration de 30 %". CITAL est entrée en activités au premier semestre 2014 avec une capacité de production 5 cinq (5) rames par mois. L’usine constitue le premier maillon d’une base ferroviaire devant être installer dans la région d’Annaba. Habitat écologique : Un projet à Oran(APS) Un projet de réalisation de 300 logements promotionnels "purement écologiques" sera lancé dans les prochains mois à Bir El Djir (Oran), a-t-on appris hier auprès de l'entreprise de promotion immobilière chinoise "Ziwei Group". Ces logements constituent le premier îlot d'un grand projet de 1.000 logements sur 5 îlots et autres structures dans la localité de Bir El djir. Les architectes chinois sont actuellement en train de préparer les plans de réalisation, a indiqué à l'APS le gérant de cette entreprise chinoise, Shen Taiyong. Le lancement des travaux est prévu en septembre prochain au plus tard, a-t-il précisé en marge de l'ouverture de la 9e édition du Salon international du logement et de l'immobilier (Logimmo 2016). La superficie globale de ce projet avoisine les 28.134 m2 et le premier îlot sera d'une superficie de 10.552 m2, a-t-on expliqué soulignant que la particularité de ces logements réside dans le fait qu'ils seront respectueux de l'environnement. Deux systèmes innovants seront utilisés dont celui d'un parking intelligent automatique qui sera réalisé sur 4 niveaux au sous-sol avec une plateforme rotative pour pallier au manque de places de stationnement. Le deuxième consiste en la mise en place d'un nouveau système de rafraîchissement des logements par l'eau. Des tuyaux seront placés dans chaque niveau lors de la construction des logements et à une température bien définie l'eau froide y coulera à longueur de journée pour ramener la fraîcheur escomptée en été. En hiver c'est plutôt le contraire, car le système prévoit de l'eau chaude pour chauffer les ménages. Plus de 20 exposants prennent part à la 9e édition du Salon LOGIMMO, ouvert hier au Centre des conventions "Mohamed Benahmed" d'Oran. Des promoteurs immobiliers principalement privés et des banques participent à cette manifestation de quatre jours, organisée par "Proximity Pr". Ble dur : Fin des importations en 2019(APS) Possédant, désormais, des capacités d'autosuffisance dans le domaine alimentaire, l’Algérie «cessera», à partir de 2019, d’importer du blé dur, tout comme elle va redoubler d’efforts pour augmenter sa production de légumes secs, pois chiches et lentilles, en particulier, introduits de «manière significative». Ainsi, le secteur agricole est considéré parmi les plus importants dans l’économie nationale dans la mesure où il représente déjà près de10% (9,8) du produit intérieur brut (PIB), et sa croissance, 7,5% réalisés l’année passée, est plus que remarquable lorsqu’on sait que l’objectif pour le plan 2015-2019 porte sur une croissance moyenne de 5%. «Ce chiffre très important pour le secteur, en comparaison à celui enregistré dans d’autres pays du Nord, où il atteint 6 à7% du PIB». De ce fait, le directeur de la régulation et de la production au ministère de l’Agriculture, Chérif Omari, a assuré, hier, lors de son passage sur les ondes 6 de la Chaîne III de la radio nationale, que le pays possède, aujourd’hui, les moyens d’approvisionner, «à plus de 70%», le marché national en produits maraichers et fruitiers localement. «Notre objectif d’ici 2019 est de passer à l'autosuffisance en blé dur puisque nous avons les capacités de le faire», a-t-il soutenu. Il signale que des efforts sont actuellement entrepris pour parvenir à diviser par deux, à partir de 2019, les quotas de lait en poudre importés de l'étranger, dont les quantités, ajoute-t-il, sont évaluées, annuellement à quelque 350.000 tonnes. Réduire la facture des importations À entendre les explications de l’intervenant, et pour atteindre les objectifs tracés, le secteur a adopté une stratégie basée sur la consolidation de la base de production avec la préservation des ressources pour réaliser une hausse considérable dans le volume de production de lait, des céréales, des légumes frais, des dattes et des viandes à l’horizon 2019. La stratégie qui est susceptible de réduire les importations alimentaires et de favoriser l’exportation à l’avenir, ce qui explique, selon lui, les efforts du gouvernement concentrés sur l’élargissement des surfaces irriguées, devant passer à près de 2 millions d’hectares à l’horizon 2019. «Aujourd’hui, on doit se mobiliser et non pas attendre les impacts. Le financement ne posera pas de problèmes dès lors qu’on aura de la visibilité et qu’on arrive à mobiliser tous les investissements qui peuvent être faits par les opérateurs et les agriculteurs», a-t-il affirmé, en insistant toutefois sur le fait que le secteur est à la recherche de «nouvelles locomotives de croissance» pour atteindre un niveau de plus de 10%. «Cela ne peut se faire», explique-t-il, qu’«à travers des apports en investissements à des coûts bas, en raison de la crise actuelle». Le secteur agricole, signale-t-il, «est en train de réaliser des excédents notables destinés à lui permettre de se placer en agent exportateur potentiel, particulièrement pour ce qui concerne la pomme de terre (une production de 5 millions de tonnes par an), soit le double de ce qui avait été récolté en 2009, ainsi que la tomate». En termes de valeur, M. Omari précise, d’autre part, que sur les 35 milliards de dollars réalisés par l’agriculture en 2015, les importations de produits agricoles se sont, quant à elles, chiffrées à 8 milliards de dollars. Par ailleurs, évoquant les opérations d’approvisionnement du marché, entreprises dans la perspective du mois de Ramadhan, il explique que celles-ci vont permettre une offre «abondante», ajoutant que des entreprises publiques et privées vont installer des marchés de proximité pour réguler les prix et briser ainsi les tentations spéculatives de commerçants malhonnêtes. Énergies renouvelables 7 Des innovations de chercheurs algériens exposés à Tipasa (APS) Touchant les domaines de l’hydraulique, l’agriculture, du bâtiment, de l’environnement, des transports et de la santé, des projets économiques et sociaux exploitant les énergies renouvelables ont été exposés, hier, à Bou Ismaïl par le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), à l’intention des operateurs économiques, en vue d’une éventuelle concrétisation. Ces projets, qui représentent des innovations de chercheurs algériens, sont exposés au titre de portes ouvertes, d’une durée de deux jours, organisées à l’Unité de développement des équipements solaires de Bou Ismaïl, à l’initiative du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Le CDER est un partenaire actif dans le programme national de développement des énergies renouvelables, a indiqué à l’APS son directeur, Noureddine Yassaâ. Pour le président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie, Mohamed Laïd Benamor, les efforts consentis par les centres de recherche doivent être appuyés par des campagnes d’information et de sensibilisation sur l’importance de concrétisations de ces innovations. Oussama Kouaba, un chercheur innovateur d’un robot de contrôle dans les zones à risques, équipé d’une caméra et d’une mémoire intelligente, en plus d’un véhicule fonctionnant à l’énergie solaire, a déploré, dans une déclaration à l’APS, le fait qu’il ait été « approché par des opérateurs intéressés par ces innovations, mais sans suite ». "Je comprends la crainte de ces opérateurs de s’aventurer dans un domaine inconnu », a-t-il observé. Pour sa part, le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Salah Seddiki, estime que ces portes ouvertes participent à la mise en lumière du niveau de développement technologique atteint par les chercheurs algériens du fait de l’importance dévolue aux énergie renouvelables dans l’économie algérienne, à l’avenir, selon les orientations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Convention entre le CDER et General Electric (APS) Le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) a signé, hier, à Alger, une convention de partenariat avec le groupe américain General Electric (GE), portant sur le développement des énergies renouvelables en Algérie. Signée en marge des journées portes ouvertes organisées par le CDER, cette convention a pour objectif de « favoriser et d’initier le développement de projets collaboratifs innovants dans un secteur en pleine expansion », selon un communiqué de GE. Cet accord prévoit notamment d’évaluer les besoins en matière de recherche et de déploiement des énergies renouvelables en Algérie, de la production en passant par le transport, la distribution ainsi que la gestion des équipements via des solutions numériques. Le PDG de GE pour l’Afrique du Nord-Ouest, Touffik Fredj, a indiqué que cet accord permettrait à l’Algérie d’avoir les « meilleures technologies au monde en matière d’énergies renouvelables mais également en matière de réseaux ». Dans ce sillage, il estime que le stockage de l’énergie et l’intégration de l’électricité intermittente produite 8 par les sources renouvelables serait, en effet, l’un des « défis majeurs » à relever pour le réseau électrique algérien. Le programme national actualisé de développement des énergies renouvelables prévoit une production d’ici à 2030 de 22GW d’électricité de source renouvelable destinée au marché intérieur, en plus de 10 GW supplémentaires à exporter, rappelle-t-on. Ainsi, l’énergie des sources renouvelables devrait représenter 27% de la production globale d’électricité en 2030 et le double de la capacité actuelle du parc national de production d’électricité. La mission économique polonaise à Oran L’investissement en Algérie : une porte d’accès vers l’Afrique(LIBERTE) Au cours de ce rendez-vous algéro-polonais, il a été annoncé l’ouverture prochaine à Oran d’une annexe de l’Agence polonaise de l’information et des investissements étrangers (Apiie), l’équivalent de l’Andi algérienne. L’importante mission économique polonaise, composée d’une trentaine de chefs d’entreprise, ayant séjourné pendant quatre jours en Algérie, a clôturé la fin de son séjour par une visite à Oran et des rencontres B to B qui se sont déroulées, hier matin, en présence de chefs d’entreprise algériens et des membres de la CCIO. Au cours de ce rendez-vous, il a été annoncé l’ouverture prochaine à Oran d’une annexe de l’Agence polonaise de l’information et des investissements étrangers (Apiie), l’équivalent de l’Andi algérienne. Une annonce faite par le représentant de cette structure, Michal Dabrowski, qui dira : “Il est temps de donner corps à nos idées et d’aboutir à du concret.” Il avait été précédé par le représentant du ministère de l’Économie polonais, Wojciech Pobog, et par le vice-président de la Chambre de commerce polonaise partenaire de la Caci depuis 2002, et qui, pour sa part, déclarera : “Après des années de contacts, nous sommes prêts à investir en Algérie qui nous donnera un accès vers l’Afrique et aujourd’hui nous sommes prêts à faire des propositions concrètes pour des investissements et des partenariats.” Le niveau des échanges commerciaux entre l’Algérie et la Pologne ont atteint les 700 millions de dollars, alors que la Pologne, l’un des rares pays de la zone Euro qui n’a pas connu ces dernières décennies de crise économique, est parvenue à un taux de croissance de 3,5% l’année passée, comme nous l’a expliqué Janusz Pisz, conseiller à l’ambassade de Pologne pour la promotion du commerce et des investissements. Ce dernier donnera encore un exemple concret de réussite de partenariat entre un chef d’entreprise oranais et un partenaire polonais spécialisé dans les meubles d’hôtellerie et à notre interlocuteur de donner des détails : “En l’espace d’une année et demie, cette entreprise, créée dans le cadre d’un partenariat, est parvenue à décrocher 6 contrats avec des hôtels pour fournir le mobilier d’hôtellerie et ils sont en train de négocier une cinquantaine d’autres contrats et comptent s’attaquer à d’autres marchés en Tunisie et aux Émirats.” Tous les intervenants lors de cette rencontre ont insisté pour dire que l’offre 9 et les besoins polonais peuvent aujourd’hui arriver à concrétiser un palier important dans le cadre de création de partenariats et donc d’investissements polonais en Algérie. Les secteurs identifiés et qui sont d’ailleurs représentés dans la délégation polonaise concernent les énergies renouvelables, la machinerie agricole, le BTP et les produits pharmaceutiques, entre autres. Condor à la foire internationale d’Alger Présentation du téléviseur Oled incurvé (liberté) Participation remarquée de Condor à la 49e édition de la Foire internationale d’Alger (FIA 2016) qui se tient, actuellement, au Palais des expositions des Pins-Maritimes et pour laquelle Condor n’a pas manqué de réserver un stand des plus créatifs situé au pavillon central. Une occasion propice pour l’un des plus grands producteurs nationaux d’accomplir “une démonstration de force” en exposant une panoplie de produits avec de nombreuses nouveautés. Qu’il s’agisse de produit IT ou de produit blanc, Condor a dévoilé une grande variété avec, cerise sur le gâteau, le téléviseur Oled incurvé en guise de surprise de la FIA. L’on retrouve, également, le nouveau Cristal K-UHD 55 dans la gamme des téléviseurs aux côtés d’un nouveau climatiseur et de deux nouveaux réfrigérateurs dans la gamme du froid. Les nouveaux produits IT ne sont pas en reste et s’affichent comme suit : Allure A100 Lite : écran 6’’, batterie 5000 Mah longue durée, lecteur d’empreinte numérique, châssis métallique Apn 13 Mpx. Smartwatch C-Watch : écran Amoled, Android Kitkat disponible en 3 couleurs, capteur des battements de cœur, podomètre, boussole Griffe G4 Plus : écran 4,5’’, disponible en 6 couleurs fraîches dont le jaune et le rose, Ram 1 Go, Rom 16 Go, Apn 5 mpx. TGW 801 : nouvelle tablette 8’’ disponible en version 3G et 4G, design raffiné et couleurs premium Gold, Silver et Pink. Aussi, sous le thème de “l’investissement et l’entreprise au cœur de l’économie productive”, Condor met en valeur ses produits et mise sur la qualité. Il ne manque pas aussi de jouer la carte de la séduction à travers une belle présentation comme c’est le cas pour le nouveau téléviseur 65 incurvé avec la technologie Oled. Le produit en question, aux avancées technologiques, est l'une des stars du salon et offre une qualité d'image extraordinaire perceptible de loin, ayant un rendu qui atteint, voire dépasse, le réel. Présenté au fond d'un tunnel visuel, le nouveau téléviseur Curved Slim de Condor, aux formes raffinées et arrondies, a une épaisseur ne dépassant pas les 6 millimètres. La télévision attire autant par son design que par sa qualité d'affichage. Ce téléviseur est muni des derniers atouts technologiques, notamment le HDR (High Dynamique Range), qui consiste à afficher 3 photos de contrastes différents pour donner le meilleur de chacune, ou encore le Local Dimming, technologie qui fait éteindre les parties sombres de la télévision pour avoir un noir pur. À noter que la technologie Oled offre un spectre de couleurs inégalé, qui dépasse de très loin les téléviseurs conventionnels. 10 Les responsables de Condor ont indiqué, pour leur part, que “la force de ce bijou technologique réside dans son incurvé ! Une forme qui optimise et valorise encore plus, la qualité exceptionnelle offerte par cet Oled by Condor. Sans doute, le top de la technologie existant en Algérie et en Afrique”. Le groupe s’engage à faire de l’Algérie un pays exportateur vers les quatre coins de la planète Brandt, déjà un mastodonte de l’électroménager !(Liberte) Cette ambition est motivée par l’engagement du nouvel acquéreur, en l’occurrence le groupe Cevital, à développer ses activités à l’international et, simultanément, à diversifier ses produits. Acquis en 2014 par le plus grand groupe privé algérien, Cevital, dirigé par Issad Rebrab, le groupe Brandt est en passe de devenir, dans un avenir proche, un véritable mastodonte de l’électroménager, à l’échelle internationale. Au niveau national, le groupe prévoit de hisser ses deux usines implantées à Sétif, l’une en service depuis deux ans et l’autre dont le lancement est prévu pour le premier trimestre 2017, au rang de premier exportateur dans peu de temps. En effet, depuis cette reprise, le groupe Brandt avance à pas de géant pour tripler, en l’espace de 24 mois, sa croissance. Son chiffre d’affaires est ainsi passé de 170 à 502 millions d’euros de 2014 à ce jour. Ce sont les chiffres rendus publics hier à l’occasion d’une visite guidée à laquelle étaient conviés les représentants des médias nationaux et étrangers, par le président du groupe Brandt, Sergio Treviño qui, à cette occasion, a fait connaître l’ambition de Brandt : “devenir un acteur régional et international majeur”. Cette ambition est motivée par l’engagement du nouvel acquéreur, en l’occurrence le groupe Cevital, à développer ses activités à l’international et, simultanément, à diversifier ses produits. Pour supporter ce projet ambitieux de croissance à l’international, le groupe Brandt s’engage à faire de ses deux usines de Sétif des “outils industriels performants”. Dans celle déjà en service qui s’étale sur une superficie de 95 000 m2 et qui est spécialisée dans la production de téléviseurs, de cartes électroniques et, notamment, des lave-linges haut de gamme (voir en encadré), le groupe a injecté, en 2015, notamment, une enveloppe de 30 millions d’euros dédiés au développement de sa nouvelle gamme de lavelinge Top. L’usine atteindra une capacité de production de 500 000 appareils par an dont 90% seront destinés à l’exportation. L’usine emploie actuellement quelque 1 500 employés dont 40 ingénieurs. L’engagement de Brandt ne s’arrête pas là. Avec la livraison de la deuxième usine, implantée dans la commune de Guedjel, à 11 km du chef-lieu de la wilaya de Sétif, au moins 7 500 nouveaux emplois directs sont attendus. Cette usine dédiée à de nouvelles plateformes de froid et de lavage, requiert un investissement colossal, soit quelque 250 millions d’euros. La production atteindra, à terme, plus de 8 millions d’unités, sur une surface industrielle de 110 hectares. Chez Brandt, la production ne se limite guère à l’assemblage, mais aussi à la fabrication, in situ, du maximum de pièces et 11 de composants. Ainsi, le taux d’intégration est situé dans la fourchette des 80 à 90%. Le groupe Brandt envisage ainsi d’alimenter, à partir d’Algérie, les marchés des quelque 50 pays où il est présent. Quant à ses parts de marché national, il occupe d’ores et déjà la troisième place en termes de vente. Il convient de rappeler qu’outre ces importants investissements, le groupe Cevital a eu à supporter les salaires d’au moins 1 200 employés de son usine Samsung durant une année et demie, suite à l’incendie qui avait ravagé les installations de cette unité de production dont la totalité des salariés ont bénéficié de postes et ont été redéployés dans l’usine Brandt. Lave-linge Brandt Un produit certifié(LIBERTE) À peine quelques mois après son lancement sur le marché, le lave-linge Top “Intellect”, fabriqué à l’usine de Sétif, s’est déjà imposé comme un produit de qualité haut de gamme, au niveau international. Ce qui lui a valu la certification de l’Institut français du Design. Présente hier à Sétif, la responsable de cet institut de grande renommée, Marie Sargueil n’a, en effet, pas tari d’éloges à l’égard de ce produit répondant aux normes de qualité et d’innovation. Une réussite qui en appellera certainement d’autres. Sergio Treviño, président du groupe Brandt, l’a attesté hier sur le site de l’usine “Tous nos équipements sont neufs et de dernière génération”(LIBERTE) Le président du groupe Brandt, leader international de l’électroménager, acquis depuis 2014 par le groupe Cevital, Sergio Treviño, a tenu à apporter, hier, des précisions concernant le doute exprimé par le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, sur la qualité des équipements installés dans cette usine implantée à Sétif. Le ministre, rappelons-le, avait accusé le patron de Cevital, Issad Rebrab, de “vouloir importer de vieux équipements surfacturés” au prix du neuf, sans jamais donner quelque preuve à l’appui de ses affirmations. Hier, à Sétif, à l’occasion d’une visite des installations de cette usine, M. Treviño a nié ces accusations en bloc. Si M. Rebrab avait déjà apporté ses réponses, démontant les propos du ministre, le président du groupe Brant confirme désormais, si besoin est, que “tous les équipements installés à l’usine de Sétif sont neufs et de dernière génération”. Lors d’une conférence de presse animée en marge d’une visite de l’usine organisée à l’intention de la presse nationale, le premier responsable du groupe Brandt précisera que le montant des équipements “neufs” qui ont été installés depuis le lancement de la production, il y a 24 mois, s’élève à “plus de 30 millions d’euros”. Autrement dit, loin des “5,7 millions d’euros” dont parlait M. Bouchouareb qui évoquait aussi l’acquisition de “vieux équipements” dont le coût représenterait, selon lui, le double de leur prix réel, M.Treviño refuse pour autant de s’inviter à la polémique qui avait enflé sur ce sujet précis entre le ministre et le patron du plus important groupe privé national. “Je ne voudrais entrer en polémique avec personne. Je veux seulement préciser 12 que les équipements installés dans cette usine (Brandt de Sétif, ndlr), sont neufs et de dernière génération et qu’ils ont coûté plus de 30 millions d’euros”, a martelé le responsable du groupe devant l’insistance des journalistes sur cette question. Il souligne, néanmoins, avec regret, que les obstacles et autres embûches dressées sur le chemin de l’investisseur auront coûté cher au groupe. Ainsi, selon lui, Cevital aura perdu du temps mais aussi de l’argent. “L’installation n’était pas un chemin facile. En effet, nous avons eu des difficultés qu’on a su contourner, soit par davantage d’investissements, soit par le prolongement des délais. Ce qui avait donc freiné quelque peu nos ambitions mais jamais notre engagement”, a expliqué très diplomatiquement le président du groupe Brandt. Deux ans après le lancement de l’usine, les déboires du groupe relèvent-ils désormais du passé ? En responsable, M.Treviño ne veut voir que les résultats probants réalisés par son groupe qui a vu sa croissance passer du simple au triple, son chiffre d’affaires étant passé de 170 millions d’euros en 2014 à 370 millions d’euros en 2015, puis à 502 millions d’euros aujourd’hui. Cette progression significative a été rendue possible grâce, souligne son premier responsable, à l’engament du groupe Cevital, depuis sa reprise du groupe Brandt, de développer son marché domestique et ses activités à l’international. 19e tripartite en juin Une rencontre et puis s’en vont ?(LE SOIR D’ALGERIE) La tripartite gouvernement-syndicats-patronat de cette année, la 19e du nom, se tiendra le 5 juin. Le contexte économique et financier difficile que traverse le pays, après la chute des cours du pétrole, planera indiscutablement sur cette réunion. Mais les experts restent sceptiques, voire méfiants quant à voir ladite réunion sortir avec des décisions importantes. En somme, la tripartite de ce mois de juin qui fait suite à la 18e tenue le 14 octobre 2015, risque fort bien, et c’est même une certitude, d’être la pâle copie des précédentes éditions. Du côté du gouvernement, on prévoit de soumettre à l’appréciation des «partenaires» le nouveau modèle économique 2016-2019 annoncé par le Premier ministre. «La réunion de la tripartite, le 5 juin prochain, sera consacrée à l'étude des moyens de dynamiser et d'améliorer l'économie nationale ainsi qu'à l'examen du nouveau modèle économique (20162019)», a affirmé Abdelmalek Sellal à l'inauguration, le 15 mai dernier, de la 17e édition du Salon international du tourisme et des voyages (Sitev). Mais face aux expériences du passé, cette tripartite sera-t-elle encore une nouvelle «réunionite» ? s’interroge à juste titre le professeur Abderrahmane Mebtoul, dans sa toute récente contribution. Et de poursuivre dans la même forme interrogative : «Des décisions concrètes seront-elles prises afin de réhabiliter la bonne gouvernance, 13 l’économie de la connaissance et l’entreprise créatrice de richesses, publiques et privées locales-internationales comme le stipule la nouvelle Constitution, sans distinction, face à un cours des hydrocarbures faible qui risque de durer dans le temps ?» Des interrogations dont le message subliminal est que ce sont les questions qui doivent être au cœur de la réunion, si on espère qu’elle aboutisse à des solutions concrètes à des remèdes qui persistent malgré les 18 réunions tenues à ce jour. Selon le Pr Mebtoul, le gouvernement doit éviter quatre écueils s’il veut apporter des solutions positives face à la crise financière que traverse le pays et susciter l’adhésion à la nécessaire nouvelle politique économique. Ainsi, suggère-t-il, pour instaurer un véritable dialogue social, il serait souhaitable de convier d’autres organisations syndicales autonomes avec lesquelles notamment les ministres du Travail, de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Santé sont déjà en contacts permanents. «La composante est la même depuis plus de deux décennies alors que l’environnement économique et social algérien a profondément changé, ce qui explique que les anciennes tripartites ont eu peu d’effets face aux tensions sociales», explique M. Mebtoul qui tient à rappeler que d’autres forces sociales et économiques sont apparues depuis, dont il va falloir tenir compte, «faute de quoi cela s’apparenterait à un monologue du pouvoir avec lui-même, sans impact pour la résolution concrète des problèmes économiques et sociaux». Deuxièmement, de l’avis de Mebtoul, «le gouvernement doit se démarquer d’une vision culturelle» largement dépassée des années 1970, tant sur le plan politique, économique qu’en matière diplomatique. «Nous sommes en 2016 avec des mutations géostratégiques considérables entre 2016/2020 qui préfigurent de profonds bouleversements géostratégiques», énonce-til. Et en guise de troisième suggestion, il préconise d’éviter que la tripartite, soit un lieu de «redistribution de la rente» en fonction d’intérêts étroits. «Car lorsqu’un pouvoir agit bureaucratiquement, sans concertation, sans tenir compte de la réelle composante sociale, la société enfante ses propres règles qui lui permettent de fonctionner en dehors de l’Etat officiel, se traduisant alors par un divorce croissant Etat/citoyens», souligne-t-il. Sur le registre des propositions, le président de la Confédération algérienne du patronat (CAP), Boualem M’rakech, a annoncé que son organisation va proposer, lors de la tripartite, la création d’une structure «nouvelle» adaptée à la nouvelle politique économique projetée par le gouvernement. Une structure qui devra disposer du «pouvoir décisionnel» et réunir en son sein les parties prenantes de la tripartite. Finance/Banque/bourse Benkhalfa à Vienne pour le Conseil ministériel du Fonds de l’OPEP pour le développement international (APS) Le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, s'est rendu, mercredi, à Vienne (Autriche) pour prendre part aux travaux de la 37ème session du 14 Conseil ministériel du Fonds de l’OPEP pour le développement international (Ofid), qui se tiendra le 2 juin en cours. Outre sa participation à ce Conseil dont il présidera les travaux, M. Benkhalfa aura des entretiens avec ses homologues des autres pays membres, qui porteront sur la conjoncture économique et financière internationale, indique le ministère dans un communiqué. Au cours du mandat de l'Algérie, l'Ofid a adopté récemment "un plan stratégique, à la fois flexible et ambitieux, dont les grandes lignes symbolisent l'esprit de solidarité et traduit l'appui des pays producteurs de pétrole aux pays en développement dans leur quête d'une vie meilleure'', note le communiqué. Cette réunion coïncide avec la célébration, cette année, du 40ème anniversaire de cette institution de financement dont la création a été décidée lors du premier sommet de l'Opep tenu en 1975 à Alger. Cet organisme, qui compte tous les pays membres de l'Opep, inscrit son action dans le cadre du renforcement de la coopération sud-sud. Vignette automobile: Prorogation du délai d'acquittement jusqu'au 1er août(APS) La période légale d'acquittement obligatoire de la vignette automobile 2016 a été prorogée jusqu'au 1er août, a indiqué, mercredi, la Direction générale des impôts (DGI) dans un communiqué. "Le ministère des Finances informe l'ensemble des propriétaires de véhicules de tourisme, utilitaires et de transport de voyageurs que le délai d'acquittement de la vignette automobile 2016 est prorogé au lundi 1er août 2016 à 16h00", note la DGI. Cette prorogation de délai, décidée par le ministre des Finances, est motivée par "le souci de permettre aux citoyens de s'acquitter de leurs obligations dans les meilleures conditions et de leur faire éviter tout désagrément", ajoute la même source. Le délai de la vente de la vignette automobile avait été fixé initialement de mai jusqu'à jeudi 2 juin 2016, rappelle-t-on. La commercialisation de la vignette automobile a été retardée, cette cette année, jusqu'à mai au lieu d'avril, du fait de l'augmentation des tarifs introduite par la loi de finances 2016, ayant poussé la DGI à retarder les commandes d'impression. Ces augmentations, qui varient entre 15% et 40%, sont déterminées en fonction du type du véhicule, de son âge, de son poids et de sa puissance. Ainsi, le prix de la vignette, disponible auprès des receveurs des impôts et des bureaux d'Algérie Poste, est fixé selon le barème suivant: 1- Véhicules utilitaires et d'exploitation: 1-a) Véhicules de moins de 5 ans d'âge : - 6.000 DA pour les véhicules jusqu'à 2,5 tonnes à l'exception des véhicules utilitaires (contre 5.000 DA auparavant). - 12.000 DA pour les véhicules entre 2,5 tonnes et 5,5 tonnes (contre 10.000 auparavant). 15 - 18.000 DA pour les plus de 5,5 tonnes (contre 15.000 DA auparavant) 1-b) Véhicules de plus de 5 ans d'âge: - 3.000 DA pour les véhicules jusqu'à 2,5 tonnes à l'exception des véhicules utilitaires (contre 2.000 DA auparavant). - 5.000 DA pour les véhicules entre 2,5 tonnes et 5,5 tonnes (contre 4.000 auparavant) - 8.000 DA pour les plus de 5,5 tonnes (contre 7.000 DA auparavant). 2)- Véhicules de transport de voyageurs: 2-a) Véhicules de moins de 5 ans d'âge: - 5.000 DA pour les véhicules aménagés pour le transport des personnes moins de 9 sièges (contre 4.000 DA auparavant). - 8.000 DA pour les minibus de 9 à 27 sièges (contre 6.000 DA auparavant). - 12.000 DA pour les minibus de 28 à 61 sièges (contre 10.000 DA auparavant) - 18.000 DA pour les autobus de plus de 62 sièges (contre 15.000 DA auparavant). 2-b) Véhicules de plus de 5 ans d'âge: - 3.000 DA pour les véhicules aménagés pour le transport des personnes moins de 9 sièges (contre 2.000 DA auparavant). - 4.000 DA pour les minibus de 9 à 27 sièges (contre 3.000 DA auparavant). - 6.000 DA pour les minibus de 28 à 61 sièges (contre 5.000 DA auparavant) - 9.000 DA pour les autobus de plus de 62 sièges (contre 7.000 DA auparavant). 3)- Véhicules de tourisme et véhicules utilitaires d'une puissance de: 3-a) Jusqu'à 6 chevaux (CV): 2.000 DA pour les moins de 3 ans d'âge (contre 1.500 DA auparavant), 1.500 DA pour les 3 à 6 ans (contre 1.000 DA auparavant), 1.000 DA pour les 6 à 10 ans (contre 700 DA auparavant) et 500 DA pour les plus de 10 ans (contre 300 DA auparavant). 3-b) De 7 à 9 CV : 4.000 DA pour les moins de 3 ans d'âge (contre 3.000 DA auparavant), 3.000 DA pour les 3 à 6 ans (contre 2.000 DA auparavant), 2.000 DA pour les 6 à 10 ans (contre 1.500 DA auparavant) et 1.500 DA pour les plus de 10 ans (contre 1.000 DA auparavant). 3-c) De 10 CV et plus: : 10.000 DA pour les moins de 3 ans d'âge (contre 8.000 DA actuellement), 6.000 DA pour les 3 à 6 ans (contre 4.000 DA actuellement), 4.000 DA pour les 6 à 10 ans (contre 3.000 DA actuellement) et 3.000 DA pour les plus de 10 ans (contre 2.000 DA actuellement). La vignette automobile a été instaurée en Algérie depuis 1998. Une part de 20% de ses recettes est versée au Trésor public alors que les 80% vont au Fonds commun des collectivités locales. En 2015, quelque 11 milliards DA ont été recouvrés de la vignette automobile. Commerce Le "Trophée Export 2015" attribué à NCA-Rouiba (APS) 16 Le trophée de la meilleure entreprise algérienne exportatrice hors hydrocarbures pour l'exercice 2015 "Trophée Export 2015" a été décerné mercredi soir à la Nouvelle conserverie algérienne de Rouiba (NCA-Rouiba), société spécialisée dans la production des jus de fruits. Organisé annuellement depuis 2003 par le World Trade Center Algiers (WTCA), ce prix récompense et met en avant les meilleures entreprises algériennes, particulièrement les PME, dans le domaine des exportations hors hydrocarbures. La cérémonie de remise de ce prix, dans sa 13éme édition, s'est déroulée en présence notamment du ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, du ministre de l'Agriculture, de développement rural et de la pêche, Sid-Ahmed Ferroukhi, du secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd, ainsi que du président du Forum des chefs d'entreprises, Ali Haddad. En 2015, NCA-Rouiba, première entreprise familiale cotée en bourse, avait exporté ses produits vers plusieurs marchés extérieurs, notamment le marché tunisien pour une valeur dépassant un (1) million d'euro, a indiqué à l'APS, en marge de la cérémonie, son patron, Slim Othmani. "Cette distinction nous a été décernée grâce à notre détermination à éliminer les obstacles à l'étranger et introduire nos produits dans des marchés extérieurs. Nous avons rencontré beaucoup de difficultés à l'extérieur, mais nous avons réussi quand même à prendre position. Ce prix nous encouragera à viser d'autres marchés africains, pas seulement dans l'export, mais nous voulons également nous implanter sur ces marchés", at-il estimé. "Trophée Export 2015" a été décerné par un jury présidé par le WTCA et composé de représentants de la Direction générale des douanes, de l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex) la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci), du Forum des chefs d'entreprises (FCE) et de l'association nationale des exportateurs algériens (Anexal). Le trophée spécial du jury a été attribué à la SARL Inotis, société implantée à Es-Senia (Oran), spécialisée dans la fabrication de produits non tissés hydrolés, tels les casaques chirurgicales, blouses, adhésifs chirurgicaux et autres applications proches des blocs opératoires. Un prix encouragement a également été attribué à la compagnie Bomare, entreprise spécialisée dans le domaine de l'industrie électronique, ainsi que la sous-traitance industrielle. Les huileries Ouzellaguen ont, quant à eux, remporté le prix primo exportateur, tandis que la SARL Benzaza a décroché le prix du secteur agricole pour avoir exporté plus de 500 tonnes de pommes de terre vers des marchés européens, notamment espagnols et allemands. Lors de son allocution, le ministre du Commerce, a réaffirmé la détermination des pouvoirs publics à encourager et à accompagner les opérateurs nationaux dans leur quête de commercialiser leurs produits sur les marchés extérieurs, estimant que les opérations d'export sont "une priorité" pour le ministère. 17 M. Belaïb a rappelé, à cet effet, que deux cellules de suivi des exportations hors-hydrocarbures ont été récemment installées, l'une au niveau du Premier ministère, l'autre au niveau du ministère du Commerce, dédiées à l'examen des contraintes rencontrées par les exportateurs et la proposition de nouvelles mesures permettant d'éliminer les obstacles et de renforcer cette activité. Pour sa part, le ministre de l'Agriculture, de développement rural et de la pêche, a indiqué que "l'Algérie se dirige vers une nouvelle dynamique des exportations hors-hydrocarbures avec des produits compétitifs sur les marchés internationaux". Il a souligné, dans ce sens, que l'objectif à relever par son secteur est celui de l'exportation des produits frais, compte tenu des moyens et les critères qu'exige la chaîne d'exportation de ces produits, notamment la préservation de leur qualité et la compétitivité de leur prix à l'international. Restructuration du tarif douanier pour mieux encadrer le commerce extérieur (APS) L'administration des douanes va opérer une restructuration du tarif douanier, à partir de juillet prochain, qui passera de 8 à 10 chiffres pour assurer un meilleur encadrement du commerce extérieur, a indiqué, mardi, le directeur général des Douanes, Keddour Bentahar. Intervenant lors d'une journée de vulgarisation de ce nouveau dispositif au profit des opérateurs économiques et aux commissionnaires en douane, M. Bentahar a tenu à préciser, toutefois, que cette révision ne signifierait pas une augmentation des taux de ce tarif. Selon ses explications, cette mesure permettra la collecte, d'une manière plus détaillée, des données des statistiques du commerce extérieur et aidera à encadrer d'une manière efficace le dispositif des licences, à travers une meilleure prise en charge des mesures liées à l'identification des produits au sein des sous-positions tarifaires. Elle permettra également une meilleure prise en charge des mesures liées aux formalités administratives particulières, à la fiscalité et à l'évaluation en douane. Pour sa part, le directeur de la réglementation à la Direction générale des douanes (DGD), M. Larbi Sid, le tarif douanier, qui est une nomenclature des marchandises à laquelle correspond des codes chiffrés, est codifié actuellement à 8 chiffres couvrant plusieurs produits à la fois. Mais pour des besoins de précisions, la DGD a opté pour l'identification de plus de produits avec plus de codifications, en passant de 8 à 10 chiffres. A titre d'exemple, il a cité les pièces automobiles qui avaient deux ou trois pièces explicitement identifiées, alors que les autres pièces étaient codifiées sous le terme "autres". "Avec cette révision, nous allons spécifier certains produits dont nous avons besoin de connaître les statistiques, de changer la fiscalité ou d'introduire une licence", a-t-il avancé. 18 Ainsi, le répertoire des marchandises de la DGD sera plus détaillé avec des statistiques plus affinées et la possibilité de moduler les droits et taxes de douanes selon la nature du produit. La nouvelle structure comptera 15.946 sous-positions tarifaires avec les 10 chiffres, contre 6.126 sous-positions tarifaires avec les 8 chiffres actuellement. "Les produits qui doivent subir un traitement particulier, que ce soit au niveau des autorisations, des licences, de la fiscalité ou bien de la statistique, seront identifiés chacun par son nom", a-t-il fait savoir. En outre, le directeur général des douanes a indiqué que cette restructuration permettra une meilleure visibilité dans le cadre des négociations que mène l'Algérie avec l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et la renégociation de l'accord d'association avec l'Union européenne. "A la base, les négociations se font sur le tarif douanier. Ce tarif à 10 chiffres va nous aider à renforcer notre capacité de négociations. Car quand vous avez plusieurs produits de la même sous position tarifaire, vous avez un manque de visibilité et, par conséquent, la négociation est quelque peu affectée dans le sens où il y a un déficit de visibilité", a-t-il expliqué. M. Bentahar a tenu à préciser que cette restructuration ne toucherait pas les quotités de droits de douanes et la TVA. Coopération La chef de la diplomatie suédoise souligne les bonnes relations séculaires avec l'Algérie (APS) La ministre des Affaires étrangères du royaume de Suède, Margot Wallstrom, a relevé mercredi les "bonnes relations séculaires" existant avec l'Algérie, soulignant sa volonté de développer les relations commerciales entre les deux pays. "C'est l'occasion pour moi de relever les bonnes relations séculaires entre nos deux pays et d'examiner les voies et les moyens de développer nos relations commerciales", a-t-elle indiqué à la presse, à son arrivée à l'aéroport international Houari Boumediene d'Alger. Elle a ajouté que "nous allons voire ensemble ce que nous pouvons faire dans le cadre de l'ONU. Nous allons évoquer les défis auxquels vous êtes confrontés ainsi que du voisinage de votre pays avec l'UE", ajoutant que "nous avons une relation commune qui date depuis plusieurs années". S'adressant à son homologue algérien, le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, elle a dit connaitre le rôle qu'il avait joué, notamment dans la résolution de la crise malienne. La chef de la diplomatie suédoise a indiqué, dans ce cadre, qu'elle allait discuter avec son homologue algérien des derniers développements au Mali. Mme Wallstrom a été accueillie à son arrivée à Alger par M. Lamamra. 19 Algérie - Suède : Mme Margot Wallström souligne des relations séculaires(APS) La ministre des Affaires étrangères du royaume de Suède, Margot Wallström, a relevé, hier, les «bonnes relations séculaires» existant avec l’Algérie, soulignant sa volonté de développer les relations commerciales entre les deux pays. «C’est l’occasion pour moi de relever les bonnes relations séculaires entre nos deux pays, et d’examiner les voies et les moyens de développer nos relations commerciales», a-t-elle indiqué à la presse, à son arrivée à l’aéroport international Houari-Boumediene d’Alger. Elle a ajouté que «nous allons voir ensemble, ce que nous pouvons faire dans le cadre de l’ONU. Nous allons évoquer les défis auxquels vous êtes confrontés, ainsi que du voisinage de votre pays avec l’UE», ajoutant que «nous avons une relation commune qui date depuis plusieurs années». S’adressant à son homologue algérien, le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, elle a dit connaître le rôle qu’il avait joué, notamment dans la résolution de la crise malienne. La chef de la diplomatie suédoise a indiqué, dans ce cadre, qu’elle allait discuter avec son homologue algérien des derniers développements au Mali. Mme Wallström a été accueillie, à son arrivée à Alger, par M. Lamamra. Algérie-Mali: Bedoui copréside avec son homologue malien à Bamako la 12e session de la Commission frontalière bilatérale (APS) Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Bedoui, présidera avec le ministre malien de l'Administration territoriale, Idrissa Maïga, jeudi à Bamako (Mali), les travaux de la 12 session de la Commission frontalière bilatérale algéro-malienne. La rencontre "entre dans le cadre du renforcement des relations de coopération entre les deux pays dans plusieurs domaines, notamment la coopération sécuritaire, la promotion des régions frontalières, la facilitation de la circulation des personnes et la coopération décentralisée", a précisé mercredi un communiqué du ministère. M. Bedoui qui se rendra mercredi à Bamako sera accompagné des walis d'Adrar et de Tamanrasset, ainsi que de représentants d'autres secteurs ministériels. 20 Veille Tripartite du 5 juin : les cinq écueils à éviter(Algerie1.com) La réunion de la Tripartite, gouvernement, syndicats et patronat, à laquelle j’y suis invité en tant qu’expert indépendant, aura lieu le 5 juin à Alger. cette rencontre sera l’occasion de dépasser l’entropie actuelle, l’Algérie de 2016 à 2020 a besoin d’un sursaut national, une plus grande moralité et une vision stratégique pour l’avenir. Pour ce faire, le gouvernement doit éviter cinq écueils s’il veut apporter des solutions positives face à la crise financière que traverse le pays et susciter l’adhésion à la nécessaire nouvelle politique économique. Premièrement, la Tripartie doit être conçue comme une institution de contrôle des décisions prises, n’étant pas dans son rôle de formuler un programme, (rôle des partis politiques),devant donc éviter toute confusion, il appartient au gouvernement de venir avec un plan stratégique cohérent pour convaincre les partenaires sociaux, quitte à introduire quelques corrections grâce à un véritable dialogue social (1). Deuxièmement, il serait souhaitable de convier d’autres organisations syndicales autonomes avec lesquelles notamment les ministres du Travail, de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Santé sont déjà en contact permanent. La composante est la même depuis plus de deux décennies alors que l’environnement économique et social algérien a profondément changé, ce qui explique que les anciennes Tripartites ont eu peu d’effets face aux tensions sociales. D’autres forces sociales et économiques sont apparues depuis, devant en tenir compte, faute de quoi cela s’apparenterait à un monologue du pouvoir avec lui-même, sans impact pour la résolution concrète des problèmes économiques et sociaux. Troisièmement, le gouvernement doit se démarquer d’une vision culturelle largement dépassée des années 1970, tant sur le plan politique, économique qu’en matière diplomatique. Nous sommes en 2016 avec des mutations géostratégiques considérables entre 2016/2020 qui préfigurent de profonds bouleversements géostratégiques. Quatrièmement, éviter que la Tripartite soit un lieu de redistribution de la rente (parts de marché et avantages divers supportés par le Trésor public de ceux présents via la dépense publique) en fonction d’intérêts étroits. Car lorsqu’un pouvoir agit bureaucratiquement, sans concertation, sans tenir compte de la réelle composante sociale, la société enfante ses propres règles qui lui permettent de fonctionner en dehors de l’Etat officiel, se traduisant alors par un divorce croissant Etat/citoyens. Cinquièmement, on ne relance pas l’activité économique par décret ou des lois d’investissement sans objectifs stratégiques et une nette volonté politique, (combien de codes d’investissement depuis l’indépendance politique) ou par le volontarisme étatique, vision de la mentalité 21 bureaucratique rentière. C’est l’entreprise libérée de toutes les contraintes d’environnement ( la liberté d’entreprendre avec un rôle stratégique à l’Etat régulateur fort, mais fort de sa moralité), et son fondement, le savoir, au sein d’une économie de plus en plus mondialisée à travers des stratégies de segments de filières internationalisées que l’Algérie peut créer une économie productive à forte valeur ajoutée. L’on ne doit pas, en ce XXIe siècle avoir une vison matérielle, (l’ère strictement mécanique étant dépassée) mais inscrire l’ensemble des segments économiques industrie/agriculture/tourisme, y compris la culture, tenant compte des nouvelles technologies qui révolutionnent tant le management politique qu’économique, au sein de nouvelles filières qui s’internationalisent de plus en plus, étant à l’ère de la mondialisation qui est une réalité concrète et non une utopie. 22