Projet de numérisation de la Bibliothèque universitaire de Nancy 2

Transcription

Projet de numérisation de la Bibliothèque universitaire de Nancy 2
La présentation des projets de numérisation :
la Bibliothèque Universitaire de Nancy 2
par Jean-Luc Lobet, SCDU Nancy 2
Le premier programme de numérisation au SCD de l’université Nancy 2 date de 1997, année
où il fut décidé de procéder à la numérisation des thèses soutenues à l’université.
Ce travail a été confié à 2 personnels d’un atelier de photographie au départ qui s’est
transformé petit à petit en atelier de numérisation, cet atelier étant directement rattaché au
SCD.
Les thèses étaient au départ numérisées au format PDF image et stockées sur cédérom.
Puis dans un deuxième temps, pour permettre une diffusion plus large, les thèses pour
lesquelles on a obtenu l’autorisation de diffusion furent mises en ligne sur un serveur géré par
le CRI. La plateforme nommée Cyberdoc permet de consulter le texte intégral des thèses
stockées sur la plateforme (118 thèses en ligne). Océrisation pour constituer la table des
matières.
Aujourd’hui toutes les thèses soutenues à l’université depuis 1990 sont numérisées, soit 600
thèses en tout, dont 225 en droit.
Depuis l’année dernière le dépôt électronique des thèses est obligatoire à l’université donc la
numérisation n’est plus nécessaire.
Nous avons profité de l’expérience acquise en matière de numérisation pour lancer il y a
quelques mois à la Bu de Droit et sciences économiques un petit projet de numérisation de
documents qui ne sont plus couverts par le droit d’auteur.
L’idée est venue au départ du constat que certains documents de la fin du 19e et du début du
20e siècle qui étaient assez régulièrement consultés, voire empruntés puisque nous prêtons les
documents postérieurs à 1900, commençaient à se dégrader. Nous avons donc commencé à
réfléchir à une solution pour proposer une version électronique de substitution, qui permettrait
de conserver les documents originaux dans de meilleures conditions.
L’atelier de numérisation se trouve au rez-de-chaussée de la bibliothèque : il dispose d’un
personnel formé et disposé à consacrer une partie de son temps au projet et il dispose
également du matériel nécessaire : un scanner à plat en réseau avec des logiciels comme
Photoshop pour les retouches (redresser la page, enlever les imperfections, les bords noirs,
etc.) et avec Acrobat Pro pour l’enregistrement. Il n’y a donc pas besoin de recruter du
personnel ou de moyen financier pour acheter du matériel.
Pour le stockage des fichiers nous avons contacté le CRI qui a mis à notre disposition un canal
de stockage sur la plateforme ORI qui est en test actuellement au niveau de Nancy Université,
plateforme qui est d’ores et déjà opérationnelle pour les documents pédagogiques mais qui
doit être déployée définitivement l’année prochaine pour les thèses et les documents de
recherche.
Nous avons réglé les questions de la numérisation, du stockage, restait à voir ce qui concerne
l’accès. La solution qui a été retenue pour l’instant consiste à créer un lien dans la notice du
document qui apparaît dans le catalogue de la bibliothèque. Dans la notice Unimarc dans la
zone 325 (note sur reprod) $a Texte numérisé accessible et en $u nous inscrivons l’URL de la
ressource en question.
Journée d’information et d’échange – 28 mai 2008, Paris – Bibliothèque nationale de France
La Numérisation concertée en sciences juridiques
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Ce qui fait que quand le lecteur se trouve face à la notice, dans la bibliothèque ou chez lui
puisque le catalogue est sur Internet, il peut consulter la version électronique du document.
Pour le moment nous sommes en phase de rodage : 4 ouvrages qui répondaient aux critères
(demandé en consultation, plus couverts par le droit d’auteur, ouvrage indiqué comme
fondamental dans une matière) ont été traités. 2 autres sont en cours.
Nous avons constaté qu’il faut environ 10 heures pour numériser un ouvrage et nous évaluons
à 50 le nombre d’ouvrages que nous pouvons traiter par an.
Nous avons actuellement quelques titres dans nos tablettes (livre du centenaire du code civil,
des ouvrages de Charles Demolombe, Maurice Hauriou, d’Adhémar Esmein, Louis Vincent
Guillouard, de Carré de Malberg, etc.) mais avant de nous lancer seuls nous avons préféré
nous mettre à la disposition de la BNF, tête de réseau pour travailler de manière concertée au
niveau national.
Nous prenons également contact avec une équipe de recherche, le Centre Lorrain d’Histoire
du Droit, qui dispose d’un fonds spécialisé très riche et qui pourrait être intéressé par le projet.
Journée d’information et d’échange – 28 mai 2008, Paris – Bibliothèque nationale de France
La Numérisation concertée en sciences juridiques
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