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Accueil : Université Jean Moulin / Recherche / Publications et thèses / Thèses / Thèses soutenues / Thèses soutenues 2013
HEDSTROM Julia
LA MARCHE DES MORTS-VIVANTS
Mise à jour : 24 mai 2013
Thèse en Sciences de l'information et de la communication soutenue le 8 mars 2013
En remontant à la genèse de la réception de La Nuit des Morts-vivants (Romero, 1968) dans la presse américaine entre
1967-1971, la présente recherche vise à élucider sa trajectoire médiatique et, ce faisant, montrer le caractère progressif
de sa consolidation en tant que film culte, œuvre d’art et phénomène digne d’intérêt public. L’investigation cherche ainsi
à comprendre comment un film qualifié d’« orgie sadique » par sa première critique nationale dans le magazine Variety
devient digne d’une projection au Musée d’Art Moderne à New York et donne naissance à de nombreuses
interprétations, lancées en 1970 par sa critique européenne. La Nuit sera compris comme un reflet métaphorique à
peine déguisé des conflits internes (tensions raciales, l’affaiblissement du patriarcat traditionnel) et externes (guerre du
Vietnam) traversés par la société américaine. Au-delà l’immédiateté de ses images violentes de cannibalisme, son
contenu sera jugé comme socialement subversif. Au final, ce petit film d’horreur produit par une équipe d’inconnus de
Pittsburgh deviendra partie intégrale du patrimoine culturel des États-Unis et donc de la mémoire nationale. C’est dire
que le travail des critiques fait bien davantage que d’informer une communauté de lecteurs, spectateurs, auditeurs, au
sujet d’une nouvelle sortie culturelle. La tâche journalistique consistant à informer des publics anonymes est également
une opération de médiation. En présentant La Nuit des Morts-vivants comme un miroir de la société, les critiques font de
l’imaginaire une source de réflexion sur le vivre ensemble. Ce faisant, ils permettent à une collectivité nationale d’une
société démocratique caractérisée par la communication de masse de se donner à voir à elle-même et d’avoir prise sur
son
passé
et
ses
propres
actions.
The present research follows George A. Romero’s Night of the Living Dead’s reception in the American press between
1967 and 1971. The analysis of the film’s media career shows how it progressively becomes consolidated as a public
phenomenon, cult film and a work of art. The aim of the investigation is to understand by what means a film qualified by
its first national review in Variety as an “orgy of sadism” becomes worthy of projection at New York’s Museum of Modern
Art and the object of numerous interpretations, initiated by European critics in 1970. Night will be interpreted as a barely
disguised metaphor of interior and exterior conflicts that shook the United States in the late Sixties (racial tensions,
weakening of the traditional patriarchy, Vietnam War). Beyond the immediacy of its violent imagery of cannibalism, its
content will be seen as socially and politically subversive. In the end, this little horror film made by some
Pittsburgh-based amateurs will be integrated into United States’ cultural heritage, i.e. the national memory. This
indicates that (film) critics do more than just inform their readership about new cultural releases. A journalist’s job
consisting of spreading information to anonymous audiences is also an operation of mediation. By presenting Night of
the Living Dead as a mirror of the American society, the critics take up the imaginary as a source for reflection on the
commonly shared world. By doing so, they enable a national collectivity of a democratic society characterized by mass
communication to see itself and to have control on its own history and actions.
Mots clés : sociologie praxéologique, analyse énonciative, médiation, réception, médias de masse, critique de cinéma,
films
d’horreur,
espace
public,
interprétation,
George
A.
Romero,
zombies
Key words : sociology, praxeology, discourse analysis, mediation, reception, mass media, film criticism, horror films,
public
sphere,
interpretation,
George
A.
Romero,
zombies
Directeur
de
M e m b r e s
Raphaëlle
MOINE,
André
DUCRET,
Laurent
JULLIER,
Gianni
HAVER,
thèse
:
Jean-Pierre
E. GONZALEZ
ESQUENAZI
MARTINEZ
d u
j u r y
:
Professeur,
Université
Sorbonne
Nouvelle
Paris
3
Professeur,
Université
de
Genève
(Suisse)
Professeur,
Université
Sorbonne
Nouvelle
Paris
3
Professeur,
Université
de
Lausanne
(Suisse)
Page 2
Esther
GONZALEZ
MARTINEZ,
Professeur,
Université
de
Jean-Pierre
ESQUENAZI,
Professeur,
Université
Jean
Président
Mention:
du
Très
jury
honorable
:
avec
les
Fribourg
(Suisse)
Moulin
Lyon
3
Gianni
félicitations
HAVER
du
Equipe d'accueil : ELICO
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