Charlotte Erlih
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Charlotte Erlih
Sélection 2016-2017 Dossier de l apprenant Charlotte Erlih, 20 pieds sous terre Charlotte Erlih 20 pieds sous terre Dossier réalisé par Amélie Charvet et Anne Xhonneux, sous la direction de Thibaut Triqueneaux, attaché de coopération pour le français en Hesse et en Rhénanie-Palatinat. Septembre 2016 Sommaire 1. Activité d’entrée dans le roman 2. Contexte de l’histoire 3. Aides lexicales pour les apprenants 4. Activités 5. Tâche finale 1. Activité d’entrée dans le roman Avant même de commencer la lecture du roman, analysez la couverture, le titre ainsi que le lien entre ces deux éléments. Émettez alors des hypothèses quant à l’histoire. 1- Etude du titre : 20 pieds sous terre Avec vos propres mots, essayez d’expliquer ce que le titre vous inspire. 2- Etude de la première de couverture et de l’illustration : Analyser l’illustration du roman : Que voyez-vous ? Y a-t-il des personnes et si oui, que fontelles ? Quels objets reconnaissez-vous ? Quelle est la symbolique les couleurs choisies pour cette couverture ? 3- Emettez plusieurs hypothèses possibles quant au sujet du livre. 4- Après cette première analyse, lisez la quatrième de couverture et confirmez ou réfutez vos hypothèses. 5- Conception d’un arbre « généalogique » : Au cours de la lecture du roman, vous allez faire la connaissance de plusieurs personnages. Il s’agit de l’entourage du personnage principal, le jeune africain Sam. Au fil de votre lecture, vous compléterez une sorte d’arbre « généalogique » avec les noms des différents protagonistes, le rapport qu’ils entretiennent avec le personnage principal et entre eux. Cela vous permettra de mieux entrer dans le roman et vous aidera à comprendre l’histoire. 2. Contexte de l’histoire Thèmes du roman : le monde du graffiti, l’homophobie en France, Paris Paris : Manon habite au Nord-Est de Paris, dans le quartier Belleville, 62 rue Rébeval. L’étoile dorée : représente Bagneux, là où Théo sera enterré, à côté de son grand-père. La ville se situe au sud de Paris, à l’extérieur du périphérique. Toute l’histoire se passe dans Paris intro-muros, c’est-à-dire à l’intérieur de la bretelle orangée qui fait le tour de Paris. La plupart des actions auront lieu dans le Nord-Est de Paris, pas loin de l’endroit où Manon habite avec sa famille. Le cercle vert, en haut : 62 rue Rébeval, domicile de la famille Blanchard. Le cercle rouge, en haut : le Parc des Buttes-Chaumont. Le lycée de Manon et Léa se trouve de l’autre côté du parc, au Nord. La flèche violette représente le chemin pour aller sur les quais du canal Saint-Martin. Le cercle jaune, au milieu, représente le parc de Belleville, où Manon se retrouve avec Jérémie. Le cercle bleu, à droite : Le commissariat, avenue Gambetta, dans le 20ème arrondissement Les deux cercles orange, en bas de l’image : Théo est mort dans le tunnel reliant les stations Père Lachaise et Gambetta, sur la ligne 3, en direction de Gallieni Stations de métro Gauche : Entrée de la bouche de métro de la station Père Lachaise (Wiki Commons) Droite : Quai d’une gare de métro (Wiki Commons) Exemple d’un wagon de métro (Wiki Commons) L’homophobie en France Le terme homophobie, apparu dans les années 1970, vient de l’abréviation de « homosexuel », « homo », et de « phobie », qui vient du mot grec « phobos », signifiant la crainte. Ce terme désigne les manifestations de mépris et de haine envers les personnes ou les pratiques homosexuelles. L’homophobie peut se décliner sous différentes formes : la lesbophobie (contre les femmes lesbiennes), la gayphobie (contre les hommes gays), la biphobie (contre les personnes bisexuelles) et la transphobie (contre les personnes transsexuelles). « Il est frappant de constater que les violences verbales et les agressions se produisent essentiellement dans des contextes liés à la vie quotidienne, en famille, dans les lieux publics, le voisinage, au travail et dans le milieu scolaire, où les victimes sont de plus en plus jeunes. La situation est préoccupante : en 20 ans, l’homophobie ordinaire faite essentiellement d’ignorance et de rejet, s’est transformée en refus de l’égalité des droits et en violences verbales ou physiques assumées à l’égard des personnes lesbiennes, gays, bi-e-s et trans’. » (www.sos-homophobie.org) En 2016, SOS homophobie « fête » ses 20 ans d’existence. Tous les ans, cette organisation publie un Rapport annuel sur l’homophobie et prouve, à l’aide de chiffres, que c’est un fléau contre lequel il faut lutter continuellement. Malgré les chiffres encourageants de 2015, l’homophobie et la transphobie sont, malheureusement, durablement installées dans notre société. Ce sont surtout les hommes qui sont victimes d’agressions homophobes. En 2012, le Président François Hollande a lancé une procédure législative pour l’ouverture du mariage aux couples de personnes de même sexe. Ceci a déclenché une multiplication des démonstrations homophobes dans toute la France. Finalement, la loi portant sur le mariage pour tou-te-s sera définitivement adoptée le 23 avril 2013. D’autres avancées ont eu lieu depuis : - Le premier « mariage pour tou-te-s » est célébré le 29 mai 2013 à Montpellier. - Le 14 octobre 2015, la justice accorde, pour la première fois en France, à une personne intersexe la possibilité d’avoir la mention « genre neutre » sur son état civil. - Le 4 novembre 2015, la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, annonce l’autorisation sous conditions pour les hommes ayant eu des relations sexuelles avec des hommes de donner leur sang. Mais des progrès restent encore à faire : Quelles sont les peines encourues ? Des lois anti-discriminations ont été adoptées le 31 décembre 2004. Grâce à elles, en cas de discrimination, les sanctions encourues peuvent atteindre trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. Les peines maximales pour injures homophobes sont de six mois de prison et 22 500 euros d’amende. Dans le cas de meurtre, cela peut aboutir à une peine allant de douze à vingt ans de réclusion criminelle. 3. Aides lexicales pour les apprenants Page Mot ou expression 7 Définition ou explication Le partiel Examen de fin de semestre à l’université. Les tomettes Carreaux de terre cuite destinés au revêtement des sols. 8 Un gardien de la paix Agent de la police nationale. 9 Une ambiance ouatée Une ambiance douce, feutrée. Le sous-brigadier Fonctionnaire, officier de gendarmerie. Boire cul-sec Boire son verre d’un seul trait, sans faire de pause. Un tintement de glas Bruit des cloches que l’on sonne pour une personne qui vient de mourir ou lors de ses funérailles. Ferrugineux Qui contient du fer. L’antre Une grotte. 10 13 15 16 17 18 L’Institut médico-légal Institut où se pratiquent des expertises permettant d’expliquer la mort de qn. Un oiseau de mauvais augure Un signe défavorable, un malheur. Hagard Egaré, perdu. Flipper Prendre peur. La pilosité clairsemée Qui n’a que très peu de poils. Cheveux crêpés Cheveux épais, gonflés, bouclés. Factice Faux. Faire la toupie Se retourner sans cesse. Mièvre Qui manque de puissance, de vigueur. Fade. Bac blanc Epreuve d’entraînement, similaire à celle du Baccalauréat et réalisée dans les mêmes conditions. 19 20 Des agrégats Réunion d’un ensemble d’éléments hétérogènes. La Terminale S2 Dernière année du lycée en France. Le S correspond à « Scientifique », le type de Baccalauréat préparé. Le « 2 » correspond au numéro de la classe. Des Docs Marque de chaussures. Semblables à celles-ci : Cheveux de jais Cheveux très noirs. Proscrit Interdit. La bile Liquide amer sécrété par le foie. Refluer Reculer vers son point de départ. 22 Etre en conciliabule Avoir une conversation secrète. 24 Le passe Navigo Abonnement sous forme de carte magnétique permettant de circuler à bord des transports publics parisiens. Pour cela, il suffit de scanner son passe à une borne, à l’entrée du métro. 21 (metronews.fr) 26 Le lapin en salopette jaune Mascotte de la RATP (Régie Autonome des Transports Parisiens), service de transports publics parisiens. Il est le symbole d’une campagne de prévention des accidents pouvant survenir lors de l’utilisation des transports. (lexpress.fr) 28 Vendredi saint Le vendredi avant Pâques. En France, le vendredi saint n’est pas un jour férié et tout le monde travaille ou va à l’école. 29 La reuss Argot pour dire « la sœur ». 30 Quinze jours Façon familière mais très courante de dire « deux semaines ». 32 Se pétrifier Se figer, ne plus bouger. 33 Les collants Le justaucorps Le voile de tulle Le chignon Les rubans Les pointes (gettyimages.fr) 34 Un cache-cœur Sorte de gilet. Belle lurette Cela fait très longtemps. Un petit rat Un danseur/se de danse classique, se produisant dans un grand théâtre, par exemple au théâtre national. Ascétisme Refus de tout plaisir, afin de mener une vie austère, loin du luxe. Un tutu Abréviation pour « voile de tulle ». Une myriade Une quantité très importante de qc. 36 L’Athée avec un grand Athée par excellence. A 37 Ne pas être dupe Ne pas croire qn. Les entrailles Les souterrains, le cœur de Paris. 38 Les molaires (wiki commons) Type de dent permettant de mâcher les aliments. 40 Décapité A qui on a coupé la tête. 45 Une pincemonseigneur Levier dont se servent les cambrioleurs pour ouvrir les portes. (wiki commons) Un pied-de-biche Petit levier métallique à la tête en biais (=de travers) qui sert à arracher les clous. 49 Miss Marple Jane Marple, plus connue sous le nom de Miss Marple, est un personnage de fiction créé par la romancière Agatha Christie. Miss Marple résout les énigmes auxquelles elle est confrontée grâce à son intuition et sa connaissance de la nature humaine. Elle est donc une bonne détective. 50 Les thanatopracteurs Une personne dont le métier est de préparer les morts pour leur enterrement. Les croque-morts Employé d’une entreprise de pompes funèbres, qui enterre les morts. 51 Le corbillard Véhicule très long servant à transporter une personne décédée, dans un cercueil. 54 Du chantage Pression psychologique exercée sur qn pour lui extirper de l’argent ou des biens matériels. 55 « Elémentaire, mon cher Watson » Citation culte de Sherlock Holmes, grand détective. 63 Rondouillard Assez rond. Elancé Mince et svelte. Zoner Traîner dans les rues. Taxer Demander à qn de lui donner qc, sans lui rendre ou lui rembourser. La débrouille Se tirer d’une situation difficile. Un truc de ouf Un truc de « fou ». Une meuf Verlan pour « une femme », désigne une jeune fille. Une gonze Abréviation de « gonzesse », désigne une jeune fille. Arguer Tirer un argument, une conséquence. Crânement Bravement. Paname Expression familière désignant « Paris ». Un taf Un travail. Une biture S’enivrer, boire une très grande quantité d’alcool très rapidement. 68 Faire gaffe Faire attention. 70 Le trom Verlan pour « le métro ». 71 Exsangue Vidé de son sang. 77 Se friter Se disputer. 78 Baraqué Musclé, costaud. « On se taille » On s’en va. Sordide Répugnant, sale, miséreux. Petits coqs Jeunes hommes fiers. Se pointer Arriver. De but en blanc Sans détour, sans prendre de pincette. Le mec Le garçon. 64 65 79 81 Du pipeau Des mensonges, du radotage. Un pédé Terme péjoratif désignant un homosexuel. 82 Tergiverser Hésiter, user de détours pour retarder une décision, éviter de donner une réponse précise. 86 A nous Paris Magazine pour lequel Manon prétend écrire un article, qui existe réellement : consultable ici http://www.anousparis.fr/ Se la fourrer dans les pattes L’avoir en permanence avec nous, à nous gêner. Baraqué Musclé. Ça pue l’embrouille Ce n’est pas une bonne idée. Une minette Une jeune fille. 87 C’est chacun pour sa pomme C’est chacun pour soi, chacun ses problèmes. 88 « Magne ! » Dépêche ! 90 Cramer Brûler. 92 Le feu follet Lumière faible. 94 Avoir le seum Etre énervé. Porter la poisse Porter malheur. Se dégonfler Manquer de courage au moment d’agir. « En imitant le bruit de la poule » Une personne qui n’est pas courageuse est appelée une « poule mouillée ». Une fiotte Terme péjoratif désignant un homosexuel. Une petite bourge Une fille de bonne famille, avec des parents riches. Un loser Mot emprunté de l’anglais, ayant la même signification. Un bolosse Personne que l’on dénigre en raison de son statut social, de son manque de virilité, d’amis, etc. Se faire chier S’ennuyer. Un pétard Un joint, une cigarette contenant du tabac et de l’herbe. 95 96 97 98 « Je te file mon 06 » Pouffer « Je te donne mon numéro de portable. » : En France, les numéros de portable commencent par 06 ou 07. Rire. Rictus Petit sourire en coin. 105 Badiner Plaisanter avec légèreté. 108 Un texto Un SMS. 110 « Ils ont cassé » Ils se sont séparés, ils ont mis un terme à leur relation. 114 Etre dans les vapes Etre un peu endormi. 115 Ne rien capter Ne rien comprendre. Se casser Partir. Bosser Travailler. Virer Renvoyer, licencier qn : mettre terme au contrat de travail d’un employé. Filer De la thune Donner. De l’argent. 117 « Se porter garant pour la location » Garantir qu’une personne pourra payer, sinon accepter de payer à sa place. 127 Une tarlouze Terme péjoratif désignant un homosexuel. Tabasser qn Frapper très violemment qn. Un flic Un policier. L’hosto Abréviation pour « l’hôpital ». Prendre qn pour un blaireau Prendre quelqu’un pour un idiot. Avoir du cran Avoir du courage. Le frangin Le frère. Chelou Verlan pour « louche », qui signifie bizarre. 131 133 Balancer Dénoncer. 136 Le spot L’endroit, la place. Dérivé de l’anglais. 137 Avoir les boules Avoir peur. Faire flipper Faire peur. Etre barge Etre fou. Etre à la ramasse Etre dépassé par la situation. Comme une fleur Comme si de rien n’était. 139 Des clopes Des cigarettes. 141 Becqueter Manger. Un barouf Un grand bruit, un vacarme. Un treillis Tenue de combat des militaires. Appâter Attirer. Le boxon Le bruit. 151 Grignoter Manger par petites quantités, surtout entre les repas. 160 Assurer Etre efficace, effectuer qc avec classe et succès. 165 Bout de bois Droite comme un i, sans bouger. 166 Le point nodal Le point central, le point commun. 170 « Ca me dépasse » Je n’arrive pas à comprendre. Etre bien foutu Avec un très beau corps. Des potes Des amis. Chiant Pénible. Etre coutumier du fait Avoir l’habitude de faire qc. Turlupiner Tracasser, causer de souci à qn. La présomption d’innocence Supposer, prétendre que qn est innocent. Tangible Réel, vérifiable. 138 142 171 186 190 191 Indubitable Dont on ne peut pas douter. Délit de faciès Forme de discrimination en raison de l’apparence physique d’une personne. Se retrouver derrière les barreaux Aller en prison. 192 Cheveux filasse Cheveux blonds très pâles. 193 Escompter Attendre, rechercher, espérer. Palabrer Discuter de manière interminable. Démarrer en hâte Se dépêcher de démarrer. Un gyrophare Phare rotatif équipant les véhicules d’urgence (police, pompiers, ambulance). 196 Peine perdue C’est du temps perdu. 198 Une torpeur comateuse Engourdissement, apathie intellectuelle. Embroussaillé Emmêlé. Un lambeau Un fragment, un morceau. Exsangue Vidé de son sang. Piaffer Piétiner, trépigner d’impatience. 195 4. Activités Questions de compréhension : Début du roman : Comment réagissent les différents membres de la famille Blanchard à la mort de Théo ? Qu’est-ce qui pousse Manon à douter de la décision du sous-brigadier quant à la mort de son frère ? Quels indices lui mettent la puce à l’oreille ? Au fil de la lecture : Décrivez les étapes et avancements dans l’enquête de Manon au fur et à mesure de la lecture : qui rencontre-t-elle et quels indices lui apportent ces personnes ? Qui est vraiment Jérémie ? Manon arrive-t-elle à lui faire confiance ? Justifiez votre réponse à l’aide d’extraits du roman. En quoi Manon et sa sœur Léa sont-elles différentes ? Comment les parents de Manon se comportent-ils envers elle et sa sœur tout au long du roman ? "On ne connait pas vraiment les personnes qu'on pense connaître" : décris les sentiments de Manon et/ou Léa par rapport à son frère. A la fin du roman : Le graffiti est-il une activité tolérée en France ? Relève quelques indices au cours de ta lecture te permettant de justifier ta réponse. Décrivez les différentes étapes de la relation entre Amok et Manon. Décrivez le comportement de Léa tout au long de l’enquête de sa sœur. Se montret-elle compréhensive et coopérante ? Comparez la Manon « d’avant » et la Manon « d’après » l’enquête. Production écrite : Théo a toujours été un garçon discret, qui ne se confiait pas vraiment à ses parents, ni à ses sœurs. Son « oreille confidente », à qui il confiait ses joies et ses peines, était son journal intime. Choisis un des moments décisifs de la vie de Théo et rédige une entrée de son journal intime. Raconte, au choix : a. Ses remises en question quant à sa sexualité (qu’est-ce qui ne va pas avec moi ? Mathilde est-elle le problème ?) b. Sa rencontre avec Jérémie (Où, quand, à quelle occasion, est-ce le coup de foudre réciproquement, etc. Pour rappel : p76, Jérémie raconte qu’ils se sont rencontrés en septembre, dans un tunnel de métro) c. La découverte de sa passion pour le graffiti d. Sa peur de raconter à sa famille son homosexualité et sa relation avec Jérémie Au cours de son enquête, Manon se fait passer pour une étudiante en journalisme, et déclare vouloir écrire un article pour le magazine « A nous Paris ». Écrivez l'article de Manon. Activité créative : choisir une revendication / un slogan et en dessiner le graffiti que vous reproduiriez sur une rame de métro, si vous faisiez partie de la troupe de graffeurs d’Amok. Production orale : A la fin du roman, grâce aux investigations de Manon et de Jérémie, la police arrive à mettre la main sur le vrai coupable. Anthony est arrêté par Pinchat, et conduit au poste afin de faire ses aveux. Ecrivez et jouez la scène de l’interrogatoire entre Pinchat et Anthony, en imaginant les questions du brigadier et les réponses du criminel. D’autres personnes peuvent éventuellement intervenir. 5. Tâche finale : Ecrivez et jouez la pièce de théâtre suivante - Manon a trouvé le coupable, qui a été arrêté par le sous-brigadier Pinchat. Elle change d’avis et décide finalement d'annoncer personnellement le résultat de son enquête à sa famille. Elle aura l'aide de Marc, pour parler du monde des graffitis, l'aide de Jérémie pour parler du monde homosexuel, l’aide de Pinchat qui expliquera le déroulement de l’enquête, l’aide de Léa qui apportera quelques informations sur son frère, et l'aide d'Agathe, qui la soutient dans toutes ses actions. Faites des groupes de 8 personnes (ou 10, si besoin). Désignez les différents rôles et écrivez, puis présentez la scène. Vous imaginerez les différentes questions et réactions de chacun. 1. Manon 5. Agathe 2. Pinchat 6. Léa 3. Marc 7. Anne et Patrick 4. Jérémie 8. Lucien et Mathilde ? Proposition alternative : Vous souhaitez présenter une exposition sur le monde du graffiti ou, plus globalement, sur le monde du hip-hop dans votre lycée. Pour cela, vous vous répartissez le travail en groupes, et chaque station travaille sur un point différent : - La naissance du graffiti en France, en Europe, dans le monde - La naissance du hip-hop en France, en Europe, dans le monde - Les différentes vagues du graffiti et du hip-hop, chronologiquement - Quelle est la situation actuelle ? - Comparaison avec Berlin, par exemple, ou d’autres villes influentes mondiales - Créez vous-mêmes une chanson hip-hop ou quelques « graffs » pour défendre la cause homosexuelle et l’égalité des sexes.