No pasarán, de Christian Lehmann

No pasarán, de Christian Lehmann
RESUME
Eric, Andreas et Thierry, trois adolescents passionnés de jeux vidéo, en voyage de
classe à Londres, décident de rater une visite de classe pour partir à la recherche d’un magasin
de jeux. Le destin, sous la forme d’une feuille de papier emportée par le vent, les mène
jusqu’à une boutique des plus étranges, où non seulement les jeux dernier cri ne sont pas chers
mais en plus un étonnant vendeur leur ordonne de jouer à un jeu « avant qu’il ne soit trop
tard ». De retour dans leur classe, ils se font prendre mais cela leur est égal, et ils passent à
travers la réprimande grâce à l’aide d’Elena, une réfugiée yougoslave qui est dans leur classe.
De retour chez eux et intrigués, les adolescents finissent par ouvrir le jeu, qui se
résume à une simple disquette. Quand ils finissent par le mettre en marche, s’ouvre devant
eux un jeu trop réel pour être vrai. Une voix sort de toute la pièce et leur donne les
instructions d’ « Expérience Ultime ». Finalement, chacun commence à y jouer de son côté et
les adolescents s’aperçoivent que le jeu a quelque chose de réellement fantastique : le joueur
est transporté dans l’univers du jeu et se bat pour de vrai aux côté de ses pions. Le jeu reprend
d’ailleurs des guerres réelles, anciennes ou contemporaines. Thierry et Eric ne tardent pas à se
rendre compte de la dangerosité du jeu et des risques qu’il prenne en y jouant. D’ailleurs,
quand ils se blessent dans le jeu et qu’ils en ressortent, la blessure existe toujours dans la
réalité. Thierry se retrouve à l’hôpital après une crise d’épilepsie sans doute due au jeu. Ce
n’est que quand ils sont morts dans le jeu qu’ils en ressortent pour toujours et ne peuvent plus
y rentrer de nouveau.
Andreas lui, se complait de plus en plus dans le jeu, entrant dans un univers où il ne
fait plus la différence entre le jeu et la réalité. Il aime la violence et le fait qu’elle soit si réelle
quand il est dans le jeu. Il provoque ses amis dans des combats auxquels il prend énormément
plaisir et ne veut pas les écouter quand ils essaient de le convaincre du danger qu’il coure en
se prenant au jeu.
Parallèlement à cette histoire, le frère d’Eric, Gilles, rentre en permission de la guerre
en Yougoslavie. Eric se retrouve à confronter l’expérience de son frère qui lui assure qu’il
aurait aimé ne jamais partir à la guerre et voir ce qu’il a vu, et son jeu où il reconnait les
mêmes images de guerre. Elena, dont Eric est secrètement amoureux, appuie ce parallèle entre
guerres réelle et virtuelle, étant elle-même une réfugiée de la guerre de Yougoslavie.
Après qu’Eric a finalement vaincu Andreas dans l’Expérience ultime, Andreas s’isole
totalement des autres personnages de l’histoire. Il ressent à l’égard de ceux qui étaient ses
amis des envies de meurtres, et une haine totale pour le monde en général. Il prévoit de
commettre un attentat, mais c’est alors qu’il joue une nouvelle fois à Expérience ultime, et
qu’au lieu de se retrouver dans la peau du « méchant » il devient cette fois la victime en
devenant le personnage d’un juif qui porte son nom au temps de la seconde guerre mondiale.
On imagine que cela le fera réfléchir…