Communiqué de presse

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Communiqué de presse
DOSSIER DE PRESSE
Conseil international des musées (ICOM)
[email protected]
Tél : +33 (0) 1 47 34 05 00
Communiqué de presse
Paris, le lundi 1er juin 2015
La Liste rouge d’urgence des biens culturels iraquiens en péril, un outil de
l’ICOM pour combattre le trafic illicite
« La conservation
du patrimoine
culturel est au cœur
de la réflexion et de
l’action de l’ICOM à
l’international. »
Hans-Martin Hinz,
Président de l’ICOM
En réponse aux événements violents qui ont secoué l’Irak au cours de ces
derniers mois et qui ont porté atteinte au patrimoine culturel mondial, le Conseil
international des musées (ICOM) présente aujourd’hui à la presse sa nouvelle
Liste rouge d’urgence des biens culturels iraquiens en péril, une version mise à
jour et enrichie de la toute première Liste rouge d’urgence de l’ICOM parue en
2003.
La menace que les conflits en Irak et en Syrie font peser sur les biens culturels,
comme en témoignent les destructions intentionnelles récentes, appelait une
réaction immédiate de la communauté muséale internationale. La Liste rouge
d’urgence pour la Syrie, publiée en septembre 2013, et celle pour l’Irak publiée
aujourd’hui sont des outils concrets qui permettent d’empêcher les objets pillés
de faire l’objet de trafics illicites.
La Liste rouge d’urgence des biens culturels iraquiens en péril a été officiellement
présentée à la presse le lundi 1er juin 2015 au musée du Louvre, en présence de
Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication ; de Jean-Luc
Martinez, président-directeur du musée ; d’Irina Bokova, directrice générale de
l’UNESCO, de Hans-Martin Hinz, président de l’ICOM, ainsi que du soussecrétaire d’État à la diplomatie et aux affaires publiques du département d’État
des États-Unis, Richard Stengel. Des experts internationaux ayant contribué au
travail de l’ICOM dans l’élaboration de la liste étaient également présents.
La Liste rouge d’urgence des biens culturels iraquiens en péril met en évidence
les types d’objets qui, en demande sur le marché de l’art et des antiquités et
protégés par la législation, sont susceptibles de faire l’objet de vols ou de
pillages. Les personnes ou institutions susceptibles de se porter acquéreurs de
biens en provenance de Syrie ou d’Irak sont invitées à exercer la plus grande
prudence quant à la provenance et à la documentation légale desdits objets. Cet
outil pratique a prouvé son efficacité au fils des années en permettant aux forces
de l’ordre de saisir des milliers d’objets.
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Outre la production des outils de prévention majeurs que sont les Listes
rouges et sa coopération quotidienne avec les douanes et les forces de police
du monde entier, l’ICOM continue à innover et à développer de nouveaux
dispositifs de veille en situation d’urgence, grâce à son Groupe d'intervention
de secours aux musées en cas de catastrophes, et de lutte contre le marché
illégal des biens culturels, notamment à travers la mise en place, depuis deux
ans, d’un Observatoire international sur le trafic illicite des biens culturels.
Cette Liste rouge d’urgence a pu être réalisée grâce à l’aide généreuse du
département d’État des États-Unis :
Département d’État des États-Unis
Bureau des affaires éducatives et culturelles
Washington, D.C.
Contact presse
Pour toute information relative à l’ICOM, à son action
contre le trafic illicite des biens culturels et à ses Listes
rouges de biens culturels en péril, nous vous invitons à
contacter le service de communication de l’ICOM :
[email protected] / Tél. : +33 (0)1 47 34 05 00
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Pourquoi une Liste rouge iraquienne ?
Les Listes rouges
répertorient, pour
des régions du
monde
particulièrement
vulnérables, les
catégories d’objets
archéologiques ou
d’œuvres d’art en
danger, afin
d’empêcher leur
vente et leur
exportation
illégale.
Depuis de nombreuses années, l’Irak, et, plus globalement, l’ensemble de la
région, subit une destruction délibérée des éléments constitutifs de sa
culture et de son histoire millénaire. Des provocations répétées constituent
une attaque consciente contre la notion même de musée et un rejet
manifeste du traitement et de la valeur que le monde actuel accorde aux
sociétés anciennes. Ces actes indescriptibles violent la législation nationale
et internationale, dont la récente résolution 2199 de l’Organisation des
Nations Unies (ONU). Cette résolution condamne les destructions du
patrimoine culturel, notamment des sites et objets religieux, et demande à
tous les États Membres de l’ONU de prendre les mesures nécessaires pour
empêcher le commerce des biens culturels qui ont été sortis illégalement
d’Irak et de Syrie. Il convient également de rappeler qu’en vertu de l’Article
8 du Statut de Rome de la Cour pénale internationale, les attaques dirigées
intentionnellement contre des monuments historiques et des lieux
consacrés à l’art sont considérées comme des crimes de guerre.
Préoccupé par la répétition de ces actes de destruction systématique du
patrimoine culturel, l’ICOM en appelle à la responsabilité collective afin de
protéger tous les biens culturels. Depuis plus de dix ans, l’ICOM se consacre
à la préparation et à l’intervention en cas d’urgence en faveur des
professionnels de musées ainsi qu’à la protection des biens culturels
iraquiens, menacés par le trafic illicite. En ce sens, l’ICOM a complètement
revu et actualisé sa première Liste rouge dite « d’urgence » consacrée aux
antiquités iraquiennes en péril, publiée en 2003 en réponse au pillage du
musée de Bagdad.
La situation actuelle en Irak a rendu évidente la nécessité croissante d’une
nouvelle Liste rouge iraquienne. À titre d’exemple, en décembre 2012,
l’OCBC (Office central de lutte contre le trafic de biens culturels, France) a
spécifiquement mentionné le rôle de la Liste rouge d’urgence des antiquités
iraquiennes en péril (version 2003) dans la saisie et la restitution de treize
biens archéologiques iraquiens datant de l’époque mésopotamienne. Les
cônes et tablettes cunéiformes furent identifiés sur un site de vente aux
enchères en ligne.
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Face à un besoin toujours grandissant d’exemplaires, et étant conscient de
l’évolution possible du marché en fonction notamment des pillages, comme
celui du musée de Mossoul, l’ICOM a décidé de mettre à jour la Liste
iraquienne.
Cette nouvelle Liste Rouge d’urgence des biens culturels iraquiens en péril
contient de toutes nouvelles photographies d’objets. Certaines images
d’objets proviennent même de saisies faites par les autorités iraquiennes,
illustrant des biens aujourd’hui restitués à l’Irak. Les autres images de la Liste
sont issues de collections muséales internationales.
Parmi les nouveaux objets qui y figurent se trouvent des outils et armes, ainsi
que des statues et bas-reliefs. Les descriptions des catégories ont aussi été
réétudiées afin de s’assurer qu’elles soient le plus spécifiques, complètes et
claires possible.
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Qu’est-ce qu’une Liste rouge ?
Les Listes rouges répertorient, pour des régions du monde particulièrement
vulnérables, les catégories d’objets archéologiques ou d’œuvres d’art en
danger, afin d’empêcher leur vente et leur exportation illégale. Elles
contribuent de ce fait à la protection du patrimoine culturel des pays
concernés. Ces outils sont diffusés auprès des services de police et des
douanes mondiales via INTERPOL et l’OMD (Organisation mondiale des
douanes), mais aussi auprès des musées, des marchands d’art et des salles
de ventes.
Pour tout savoir sur les Listes rouges :
http://icom.museum/programmes/lutte-contre-le-trafic-illicite/listesrouges/L/2/
À quel moment publie-t-on une Liste rouge ? À la demande de qui ?
Une Liste rouge est programmée et publié dans deux cas différents :
- Pour les Listes rouges « d’urgence », quand une situation soudaine met le
patrimoine culturel mobilier d’un pays en danger. L’ICOM peut prendre
l’initiative à ce moment-là, et après une analyse approfondie de l’état du
trafic illicite dans le pays, d’établir une Liste rouge. Ce fut le cas pour
l’Égypte, la Syrie, l’Irak et Haïti.
- Pour les Liste rouges dites « classiques », c’est à la demande formelle
d’une institution nationale (ministère ou musée), qui doit apporter la
preuve que le patrimoine du pays est menacé. Dans ce cas, nous étudions
l’état du trafic illicite dans le pays ou la région afin de déterminer la
nécessité d’un outil spécifique de protection des biens culturels.
Comment sont identifiés les objets à faire figurer dans les Listes rouges ?
Pour chaque Liste rouge, afin de comprendre quels types d’objets sont les plus
demandés, nous menons une enquête sur le marché de l’art illicite, nous
étudions les rapports de vols et de pillages et sommes en contact avec nos
collègues sur le terrain.
Le choix final des catégories et sous-catégories est effectué conjointement
avec un groupe d’experts nationaux et internationaux (historiens, historiens
de l’art, archéologues, etc.), qui apportent chacun leurs connaissances et leur
expertise dans le domaine.
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Pourquoi les Listes rouges sont-elles publiées dans plusieurs langues ?
Chaque Liste rouge est publiée dans la langue (ou aux langues) officielle(s)
du pays d’origine des objets à protéger mais aussi aux langues des endroits
par lesquels ces objets transitent et des endroits où ils seront finalement
vendus. Cela explique pourquoi la Liste rouge syrienne, déjà disponible an
arabe, français, anglais et allemand, doit également être publiée en turc, les
agents de police et des douanes du pays ayant eu à intercepter de grandes
quantités d’objets qui transitent par la frontière.
La Liste rouge iraquienne est désormais disponible en anglais, français et
arabe ; une version allemande est déjà en préparation et une version
turque est également prévue.
Comment les Listes rouges participent-elles à la lutte contre le trafic
illicite ?
Cet outil de l’ICOM a prouvé son efficacité : après la publication en 2000 de
la première Liste rouge sur les biens culturels africains en péril, le territoire
africain a vu la restitution d’un grand nombre de biens culturels pillés, à
l’instar des six cents statues restituées au Niger en 2006 à la suite de leur
identification par les autorités internationales.
D’autres exemples ont suivi : en 2011, le Musée national d’Afghanistan a
déclaré que près de 8 000 objets volés avaient été récupérés grâce à la Liste
rouge des antiquités afghanes en péril (2006), dont 1 500 avaient été saisis
à l’aéroport de Heathrow entre 2007 et 2009 par les forces de l’ordre
locales. Celles-ci avaient systématiquement utilisé la Liste rouge afghane
pour parvenir à identifier les objets lorsque l’un d’entre eux leur semblait
suspect.
Plus récemment, en 2012, les autorités françaises ont déclaré que la Liste
rouge d’urgence des antiquités iraquiennes en péril (version 2003) de
l’ICOM a permis la saisie et la restitution de 13 pièces archéologiques de la
Mésopotamie iraquienne datant de 2350 av. J.-C. à 1700 av. J.-C. Les objets
saisis, des cônes et tablettes en argile, ont été identifiés par des enquêteurs
officiels sur un site Internet de vente aux enchères. Les objets saisis ont
ensuite été restitués lors d’une cérémonie tenue à Paris, en présence de
son Excellence l’Ambassadeur d’Irak et de représentants officiels de la
police française, du ministère français de la Culture et de la Communication
et de l’ICOM.
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Les objets saisis, lors de la cérémonie de restitution, le 3 décembre 2012 à l’Ambassade
d’Irak à Paris, et la Liste rouge d’urgence des antiquités iraquiennes en péril (version 2003).
Les Listes rouges aident aussi à la mise en place de bonnes pratiques dans les pays.
En 2008, la Liste rouge d’urgence iraquienne a permis le repérage de la vente illicite
d’une tablette cunéiforme sur eBay. Les autorités suisses en ont été informées par
un expert qui l’avait reconnue et eBay a dû empêcher la vente juste avant qu’elle
ne soit conclue.
Cet incident a conduit à l’instauration de nouvelles mesures restreignant le
commerce illicite de biens culturels sur Internet. C’est pourquoi le British Museum
et le Conseil des Musées, Bibliothèques et Archives ont signé un protocole d’accord
de coopération avec eBay afin d’accroître la surveillance des antiquités et de
pouvoir contacter rapidement vendeurs et services de police.
Enfin, certains pays collaborent avec eBay dans ce sens, comme la Suisse, qui a
signé une déclaration d’intention, et l’Italie avec les Carabinieri.
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Le nombre de Listes rouges publiées a considérablement augmenté ces
dernières années, ce qui reflète l’engagement de l’ICOM dans la lutte
contre le trafic illicite de biens culturels. L’ICOM a également reçu des
demandes pour l’élaboration de Listes rouges de plusieurs pays et
régions et prépare actuellement de nouvelles publications.
-
Liste rouge des objets archéologiques africains, 2000
-
Liste rouge des biens culturels latino-américains en péril, 2003
-
Liste rouge d’urgence des antiquités iraquiennes en péril, 2003
-
Liste rouge des antiquités afghanes en péril, 2006
-
Liste rouge des antiquités péruviennes en péril, 2007
-
Liste rouge des antiquités cambodgiennes en péril, 2009
-
Liste rouge des biens culturels en péril d’Amérique centrale et du
Mexique, 2009
-
Liste rouge d’urgence des biens culturels haïtiens en péril, 2010
-
Liste rouge des biens culturels chinois en péril, 2010
-
Liste rouge des biens culturels colombiens en péril, 2010
-
Liste rouge d’urgence des biens culturels égyptiens en péril, 2011
-
Liste rouge des biens culturels dominicains en péril, 2012
-
Liste rouge d’urgence des biens culturels syriens en péril, 2013
-
Liste rouge d’urgence des biens culturels iraquiens en péril, 2015
-
Liste rouge des biens culturels ouest-africains en péril
comprenant une section « d’urgence » qui concerne plus
précisément le patrimoine du Mali (en préparation)
-
Liste rouge d’urgence des biens culturels libyens en péril (en
préparation)
8
L’ICOM et la lutte contre le trafic illicite des
biens culturels
La lutte contre le trafic illicite des biens culturels est une des priorités de
l’ICOM, qui propose une série de mesures et d’outils en ce sens.
La promotion de
l’éthique
professionnelle et
la protection des
collections
Les musées doivent être les premiers acteurs de la lutte contre le trafic illicite
en adoptant des règles scrupuleuses en matière d'acquisition et de cession
des collections, et cela dans le respect du Code de déontologie de l'ICOM pour
les musées.
Une coopération
internationale
fructueuse
Grâce à son réseau international de professionnels et à son expertise, le
Conseil international des musées est reconnu depuis plusieurs décennies par
nombre d’organismes nationaux et internationaux comme l’un des acteurs
principaux de la lutte contre le trafic illicite des biens culturels.
Les Comités internationaux de l’ICOM participent à cette mission en formant
le personnel des musées à la protection du patrimoine, en mettant à leur
disposition les outils pour inventorier leurs collections et en publiant des
directives internationales en matière de sécurité.
La coopération entre l’ICOM et ses partenaires consiste à la fois en l’échange
d’informations et d’expertise, l’organisation conjointe de campagnes de
sensibilisation, l’élaboration de programmes de formation pour les
professionnels de musée, les policiers et les douaniers, ainsi que la diffusion
des publications de l’ICOM relatives au trafic illicite auprès de ces
professionnels.
C’est notamment à travers le programme ARCHEO, de l’Organisation mondiale des
douanes (OMD), que l’ICOM joue un rôle crucial dans la lutte contre le trafic illicite
des biens culturels. Ce programme permet aux douaniers ayant un doute sur la
légalité de la provenance d’une œuvre d’art d’envoyer un message à l’ICOM afin
que celui-ci puisse réaliser une première expertise de l’objet, ainsi permettant aux
douaniers de décider – ou non – de le bloquer pour mener une enquête plus
poussée par la suite. Une initiative dont le bon fonctionnement est garanti par le
programme de lutte contre le trafic illicite du Secrétariat général de l’ICOM et la
disponibilité de son réseau de 35 000 professionnels.
L’ICOM est, avec l’UNESCO, le seul organisme non policier autorisé à inscrire des
œuvres d’art volées dans la base de données d’INTERPOL. C’est également la seule
ONG au sein d’un groupe de cinq organisations internationales reconnu comme
expert du trafic illicite des biens culturels par le Conseil économique et social des
Nations unies (ECOSOC). Cette grande reconnaissance de notre travail et de notre
engagement va de pair avec la responsabilité d’agir de manière professionnelle et
déontologique.
9
Né en janvier 2013, l’Observatoire international du trafic illicite des biens
culturels a été conçu au départ comme un projet de trois ans mis en œuvre
par l’ICOM avec le soutien financier du Programme « Prévenir et combattre la
criminalité » de la Direction générale des affaires intérieures de la Commission
européenne. Il est le résultat de l’engagement à long terme de l’ICOM dans la
lutte contre le trafic illicite des biens culturels.
L’Observatoire est une plateforme et un réseau permanent, international et
coopératif composé d’organismes chargés de l'application des lois, de centres
d’investigation et d’autres spécialistes du sujet. Le site web public dispose
d’une base de données de plus de 6 000 ressources allant de fiches de bonnes
pratiques à des articles scientifiques. L’ICOM publiera également un premier
rapport global sur l’état du trafic dans le monde. L’Observatoire est un
instrument novateur qui aidera à mieux comprendre et ainsi à combattre plus
efficacement le trafic illicite des biens culturels à la fois aux niveaux national
et international.
La création de
l’Observatoire
international du
trafic illicite des
biens culturels
http://obs-traffic.museum
NOTE IMPORTANTE :
L’ICOM souhaite souligner que les autorités nationales sont les seules entités
autorisées à délivrer une licence pour l’exportation ou l’importation de biens
culturels. Ni l’ICOM ni ses partenaires internationaux n’émettent ces
certificats ou autorisations, bien que la police et les douaniers interceptent
souvent de faux documents portant le nom et le logo de l’ICOM.
Si vous êtes confronté à une telle situation, n’hésitez pas à nous contacter à
l’adresse :
[email protected]
10
Le Conseil international des musées (ICOM)
L’ICOM est un
réseau
international et
professionnel des
musées avec
35 000 membres
œuvrant dans 136
pays.
Créé en 1946, le Conseil international des musées (ICOM) est
l’organisation internationale des musées et des professionnels des
musées. L’ICOM s’engage à promouvoir et à protéger le patrimoine
culturel et naturel, actuel et futur, tangible et intangible. Regroupant
plus de 35 000 membres répartis dans 136 pays, l’ICOM constitue un
réseau de professionnels des musées et du patrimoine et de
professionnels œuvrant dans des disciplines connexes.
L’ICOM promeut des normes d’excellence dans le domaine muséal, en
particulier grâce à son Code de déontologie pour les musées, qui fixe les
normes minimales de pratique professionnelle en matière de
gouvernance, d’acquisition et de cession des collections, ainsi que les
règles de conduite professionnelle.
Afin de mener à bien ses activités, l’ICOM s’associe avec des
organisations telles que l’Organisation mondiale de la propriété
intellectuelle, INTERPOL, l’Organisation mondiale des douanes et
l’ICCROM, et poursuit sa collaboration avec l’UNESCO, son partenaire
de longue date. Parmi les missions de service public international de
l’ICOM figurent la lutte contre le trafic illicite des biens culturels, la
gestion des risques et la préparation aux situations d’urgence pour
protéger le patrimoine culturel mondial en cas de catastrophe naturelle
ou d’origine humaine.
Créé en 1946, le Centre d’information muséologique UNESCO-ICOM
rassemble la collection la plus complète de publications de l’ICOM, à
savoir les Nouvelles de l’ICOM, les Listes rouges, les publications des
Comités internationaux et les actes de conférences.
11
Le travail effectué par les 30 Comités internationaux de l’ICOM vient
renforcer le souci de l’ICOM de contribuer à la valorisation de la culture
et de la connaissance. Les Comités internationaux spécialisés dans
divers disciplines ou types de collections concourent aux activités de
recherche dans leurs domaines respectifs au profit de la communauté
muséale mondiale. Les Comités nationaux et internationaux, les
Alliances régionales et les Organisations affiliées de l’ICOM organisent
des conférences et des colloques dans le monde entier autour de
thèmes spécifiques afin de favoriser les échanges entre les
professionnels de musée de toutes nationalités. En outre, l’ICOM
organise chaque année la Journée internationale des musées, célébrée
le 18 mai ou autour de cette date, dans le but de sensibiliser le public
au rôle des musées en tant qu’institutions au service de la société et de
son développement.
Site officiel : http://icom.museum
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Remerciements :
La Liste rouge d’urgence des biens culturels iraquiens en péril est le fruit d’un
travail collaboratif entre l’ICOM et de nombreux experts internationaux. Les
experts ayant contribué, de diverses manières, à la Liste iraquienne sont, en
ordre alphabétique :
- Abdulameer Al-Dafar al-Hamdani, Archéologue spécialisé en archéologie mésopotamienne,
Stony Brook University, États-Unis
- Qaees Hussein Rashed Al Magases, Vice-ministre, Ministère du Tourisme et des Antiquités, Irak
- Philipp Attwood, Régisseur du Département des monnaies et médailles, The British Museum,
Royaume-Uni
- Géraldine Chatelard, Chercheure associée, Institut Français du Proche Orient, France
- Vesta Sarkhosh Curtis, Conservatrice des monnaies du Moyen-Orient, The British Museum,
Royaume-Uni
- Brian Daniels, Directeur de recherche et programmes, Penn University et Penn Museum, ÉtatsUnis
- Geoff Emberling, Chercheur scientifique adjoint, University of Michigan, États-Unis
- Sarah Graff, Conservatrice du département du Proche-Orient, The Metropolitan Museum of Art,
États-Unis
- Jack Green, Conservateur en chef à l’Oriental Institute Museum, Oriental Institute, University of
Chicago, États-Unis
- Marc-André Haldimann, Chercheur, Université de Berne, Suisse
- Markus Hilgert, Directeur, Musée des Antiquités du Proche-Orient au Musée de Pergame,
musées d’États de Berlin, Allemagne
- Jean-Louis Huot, Professeur honoraire, Université Paris I-Panthéon-Sorbonne, France
- Gibson McGuire, Professeur d'archéologie mésopotamienne, Oriental Institute, University of
Chicago, États-Unis
- Astrid Nunn, Professeur d’archéologie du Proche Orient, Julius-Maximilians-Universität
Würzburg, Allemagne
- Lisa Pilosi, Restauratrice en chef du Département de la conservation des objets, The
Metropolitan Museum of Art, États-Unis
- Matthew Saba, Chercheur associé de la Mellon Foundation, The Metropolitan Museum of Art,
États-Unis
- Mohammad Sabri, Archéologue et chercheur en chef, directeur adjoint au Bureau d’État des
Antiquités et du Patrimoine (SBAH), président du Comité pour l'authentification des artefacts du
Musée d'Irak, SBAH, Irak
- Gil Stein, Professeur d'archéologie, Oriental Institute, University of Chicago, États-Unis
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L’ICOM tient également à remercier toutes les institutions qui ont fourni les
images des objets présentés dans la Liste rouge iraquienne :
-
Vorderasiatisches Museum, SMB, Berlin, Allemagne
Musée du Louvre, Paris, France
The Metropolitan Museum of Art, New York, États-Unis
The Oriental Institute of the University of Chicago, Chicago, États-Unis
The State Board of Antiquities and Heritage, Bagdad, Irak
Museum für Islamische Kunst, SMB, Berlin, Allemagne
The British Museum, Londres, Royaume-Uni
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Contact presse :
Pour toute information relative à l’ICOM, à son action contre le trafic illicite des
biens culturels et à ses Listes rouges de biens culturels en péril, nous vous
invitons à contacter le service de communication de l’ICOM :
[email protected] / Tél. : +33 (0)1 47 34 05 00
Site officiel : icom.museum
@ICOMofficiel
www.fb.me/International.Council.of.Museums
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