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Dossiers de l'ADF 2007 - 5
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La FORMATION de FEVRIER
en ligne :
« La prothèse complète à
compléments de rétention
dentaires » par Oliver
Fromentin
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L'imagerie numérique dans toutes ses dimensions
L'imagerie numérique en odontologie est une technologie avérée, qui repose sur des bases
rigoureuses et parfaitement référencées de la radiologie conventionnelle : au principe
indissociable source-objet-détecteur, on parle ici de chaîne de création de l'image. L'imagerie
bidimensionnelle apportée par les capteurs numériques intra-buccaux (en technique directe ou
indirecte) est un outil rapide, nécessitant une faible dose d'irradiation, facilitant grandement le
stockage informatique et bénéficiant d'une dynamique grâce aux traitements d'images ;
malheureusement, l'acquisition et la manipulation ne sont pas toujours aussi aisées qu'on le
souhaiterait. Aux côtés de cette imagerie en deux dimensions, et compte tenu des besoins de
mesures de plus en plus sûres, la tomodensitométrie permet de quantifier de manière fiable
l'anatomie maxillo-mandibulaire en trois dimensions, facilitant ainsi le diagnostic et la
planification thérapeutique. Fort de ses doses délivrées très importantes, de nouvelles machines
utilisent le principe de la tomographie volumique par faisceau conique (ou cone beam) :
comprendre les différences entre ces deux systèmes, percevoir les avantages et les inconvénients
tant techniques que cliniques, apprendre à lire les clichés de reconstruction sont autant
d'éléments qui vont nous permettre de nous rapprocher de la vérité anatomique, indispensable
dans un contexte thérapeutique.
Dr. Robert Cavézian - Le principe initial de l’imagerie en coupes ou « sectionnelle » est la
tomographie.
En1972, G.N. Hounsfield invente la tomodensitométrie (scanner Rx) où le film argentique est
remplacé par une couronne de détecteur. Les données numériques ainsi acquises seront traitées
par l’ordinateur.
En 1988, les travaux de Brånemark sur l’ostéointégration changent la perception de
l’implantologie. Le scanner devient l’outil de l’évaluation biomensurative des sites implantaires.
Les logiciels de reconstructions résultant des travaux d’Ugo Salvolini (1985, Ancône, Italie), ont
permis, par l’application Dentascan® ou équivalents, d’obtenir des reconstructions 2D en taille
réelle, directement mesurables.
L’étape suivant sera la simulation d’implants par des logiciels spécifiques à partir des données
d’acquisition tomodensitométriques prolongée actuellement par la robotique.
Dans un souci de radioprotection, l’Europe a émis des Directives (Euratom 96-29 et 97-43),
aujourd’hui transposées dans les législations nationales.
Elles établissent deux principes fondamentaux pour les examens
d’imagerie :
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le principe de justification, préalable à la réalisation, où le bénéfice escompté doit être
supérieur au risque supposé
- le principe d’optimisation où la dose délivrée doit être la plus faible possible pour obtenir
l’information.
L’article R. 1333-56 du Code de la Santé publique prescrit de s’assurer qu’aucune autre
technique d’efficacité comparable « comportant moins de risques » n’est disponible selon le
principe ALARA (as low as resonably achievable radiation).
Dernière née de l’imagerie sectionnelle, la tomographie volumique numérisée à faisceau
conique ou « cone beam », dévolue à la seule imagerie dento-maxillaire est la plus économe
doses Rx. Fiable en résultats, elle s’annonce comme le mode d’imagerie en coupes privilégié en
odontostomatologie.
Elle se distingue du scanner par son principe.
Le faisceau ouvert, conique, de rayons X effectue une seule rotation autour des structures dentomaxillaires. A chaque étape angulaire, une émission pulsée de rayons X génère une projection
conventionnelle de « l’objet » sur un détecteur (amplificateur de luminance ou plus souvent
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capteur plan). Au terme de la rotation, de multiples images planes numérisées se répartissent
selon la trajectoire circulaire de rotation du système. Les données numériques sont traitées par
des algorithmes de reconstruction qui définissent le volume numérisé de la région examinée puis
procurent, à l’intérieur de ce volume, des coupes axiales, panoramiques ainsi que verticales et
transversales comparables à celles du Dentascan®. Les images de ces reconstructions sont
imprimées en taille réelle, par la mise en concordance des données numériques et de
l’imprimante laser.
L’application immédiate du « cone beam » est, comme le scanner Rx à ses débuts en
odontologie, l’implantologie. Sur certains appareils, le surlignage du canal mandibulaire sur la
reconstruction panoramique, retrouvé selon sa section sur les coupes verticales et transversales,
lève toute ambiguïté sur sa localisation.
Les données numériques (DICOM) recueillies autorisent l’utilisation des logiciels de simulation
implantaire habituels au scanner.
La localisation des apex des dents de sagesse mandibulaires incluses et des canaux dentaires
inférieurs est une extension appréciée
La possibilité d’une exploration tridimensionnelle est l’élément déterminant pour le diagnostic
des fractures radiculaires ou de la pathologie parodontale.
L’évaluation des cavités sinusiennes, l’étude morphologique et dynamique des articulations
temporo-mandibulaires, si le champ est suffisant large, sont d’autres terrains d’application.
La faible irradiation de la méthode en fait un outil privilégié en orthopédie dentofaciale comme
en chirurgie maxillo-faciale de l’enfant. Les reconstructions 3D squelettiques de surface ou
MIP (maximum intensity projection) sont possibles.
Par ses qualités techniques et sa faible irradiation conforme aux obligations de radioprotection,
le « cone beam » connaît une diffusion mondiale croissante.
C’est l’outil performant que le monde odontostomatologique attendait.
Conferenciers
DR MARIE GEORGELIN GURGEL - Imagerie 2D : une carte routière de l'imagerie dentaire
DR ROBERT CAVEZIAN - « La tronche en tranches » : scanner Rx ou tomographie volumique
cone beam ?
DR FAOUZIA BOUSSETTA - La tomographie volumique par faisceau conique ou "cone
beam" : ses applications en endodontie
DR THIERRY ROUSSEL - La tomographie volumique par faisceau conique ou "cone beam" :
ses applications en parodontologie et implantologie
DR JEAN PHILIPPE MALLET DR GERARD PASQUET bibliographie
Absorbed doses and risk in implant planning : Comparison between spiral CT and cone beam.
Proceedings of the 13th International Congress of DentomaxilloFacial Radiology - BIANCHI S.
D., ANGLESIO S., CASTELLANO S., RIZZI L., MAGONA R. - 2001
DentomaxilloFacial Radiol., 30, supplt I, august
Imagerie sectionnelle en radioprotection. Intérêt de la technique «cone beam » NewTom 3G CAVEZIAN R., PASQUET G. - 2006
L’Info. Dent.,4 ,131-135, janvier
Directive européenne, 97/43 Euratom du 30 juin 1997 relative à la protection sanitaire des
personnes contre les dangers résultant des rayonnements ionisantes - - 1997
Journal officiel des Communautés Européennes n° L 180, 9.7.
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