Association Dentaire Française
Transcription
Association Dentaire Française
Association Dentaire Française Dossiers de l'ADF 2007 - 5 nouvelles publications La FORMATION de FEVRIER en ligne : « La prothèse complète à compléments de rétention dentaires » par Oliver Fromentin ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● Agenda des Congrès et Conférences 2008 Agenda Rôle et missions de l'ADF L'ADF, son fonctionnement et ses membres Histoire Législation professionnelle Prévoyance Certification / Normalisation ADF-Infos ONDE International Présentation Agrément CNFCO Congrès ADF 2008 Formation continue en ligne Les publications Bibliodent Thésaurus Démarche qualité de la profession dentaire Traçabilité / Matériovigilance Évaluation des pratiques professionnelles Guides de bonnes pratiques IFRO (Institut Français pour la Recherche Odontologique) PRIX ADF/DENTSPLY Salle de Presse 2007 Fiches pratiques Communiqués Dossiers de presse Banque d'images http://www.adf.asso.fr/cfm/site/thesaurus/detail_conference.cfm?rubrique_origine=47&conference=18/2007 (1 sur 3)18/03/2008 11:49:32 Association Dentaire Française Formation Continue > Les publications > Quintessence Quintessence Les Cahiers de l'ADF Les Dossiers de l'ADF Les Dossiers 2007 ADF-infos Inscription LPDD 2008-09 Environnement - 2007 L'imagerie numérique dans toutes ses dimensions L'imagerie numérique en odontologie est une technologie avérée, qui repose sur des bases rigoureuses et parfaitement référencées de la radiologie conventionnelle : au principe indissociable source-objet-détecteur, on parle ici de chaîne de création de l'image. L'imagerie bidimensionnelle apportée par les capteurs numériques intra-buccaux (en technique directe ou indirecte) est un outil rapide, nécessitant une faible dose d'irradiation, facilitant grandement le stockage informatique et bénéficiant d'une dynamique grâce aux traitements d'images ; malheureusement, l'acquisition et la manipulation ne sont pas toujours aussi aisées qu'on le souhaiterait. Aux côtés de cette imagerie en deux dimensions, et compte tenu des besoins de mesures de plus en plus sûres, la tomodensitométrie permet de quantifier de manière fiable l'anatomie maxillo-mandibulaire en trois dimensions, facilitant ainsi le diagnostic et la planification thérapeutique. Fort de ses doses délivrées très importantes, de nouvelles machines utilisent le principe de la tomographie volumique par faisceau conique (ou cone beam) : comprendre les différences entre ces deux systèmes, percevoir les avantages et les inconvénients tant techniques que cliniques, apprendre à lire les clichés de reconstruction sont autant d'éléments qui vont nous permettre de nous rapprocher de la vérité anatomique, indispensable dans un contexte thérapeutique. Dr. Robert Cavézian - Le principe initial de l’imagerie en coupes ou « sectionnelle » est la tomographie. En1972, G.N. Hounsfield invente la tomodensitométrie (scanner Rx) où le film argentique est remplacé par une couronne de détecteur. Les données numériques ainsi acquises seront traitées par l’ordinateur. En 1988, les travaux de Brånemark sur l’ostéointégration changent la perception de l’implantologie. Le scanner devient l’outil de l’évaluation biomensurative des sites implantaires. Les logiciels de reconstructions résultant des travaux d’Ugo Salvolini (1985, Ancône, Italie), ont permis, par l’application Dentascan® ou équivalents, d’obtenir des reconstructions 2D en taille réelle, directement mesurables. L’étape suivant sera la simulation d’implants par des logiciels spécifiques à partir des données d’acquisition tomodensitométriques prolongée actuellement par la robotique. Dans un souci de radioprotection, l’Europe a émis des Directives (Euratom 96-29 et 97-43), aujourd’hui transposées dans les législations nationales. Elles établissent deux principes fondamentaux pour les examens d’imagerie : ● le principe de justification, préalable à la réalisation, où le bénéfice escompté doit être supérieur au risque supposé - le principe d’optimisation où la dose délivrée doit être la plus faible possible pour obtenir l’information. L’article R. 1333-56 du Code de la Santé publique prescrit de s’assurer qu’aucune autre technique d’efficacité comparable « comportant moins de risques » n’est disponible selon le principe ALARA (as low as resonably achievable radiation). Dernière née de l’imagerie sectionnelle, la tomographie volumique numérisée à faisceau conique ou « cone beam », dévolue à la seule imagerie dento-maxillaire est la plus économe doses Rx. Fiable en résultats, elle s’annonce comme le mode d’imagerie en coupes privilégié en odontostomatologie. Elle se distingue du scanner par son principe. Le faisceau ouvert, conique, de rayons X effectue une seule rotation autour des structures dentomaxillaires. A chaque étape angulaire, une émission pulsée de rayons X génère une projection conventionnelle de « l’objet » sur un détecteur (amplificateur de luminance ou plus souvent http://www.adf.asso.fr/cfm/site/thesaurus/detail_conference.cfm?rubrique_origine=47&conference=18/2007 (2 sur 3)18/03/2008 11:49:32 Association Dentaire Française capteur plan). Au terme de la rotation, de multiples images planes numérisées se répartissent selon la trajectoire circulaire de rotation du système. Les données numériques sont traitées par des algorithmes de reconstruction qui définissent le volume numérisé de la région examinée puis procurent, à l’intérieur de ce volume, des coupes axiales, panoramiques ainsi que verticales et transversales comparables à celles du Dentascan®. Les images de ces reconstructions sont imprimées en taille réelle, par la mise en concordance des données numériques et de l’imprimante laser. L’application immédiate du « cone beam » est, comme le scanner Rx à ses débuts en odontologie, l’implantologie. Sur certains appareils, le surlignage du canal mandibulaire sur la reconstruction panoramique, retrouvé selon sa section sur les coupes verticales et transversales, lève toute ambiguïté sur sa localisation. Les données numériques (DICOM) recueillies autorisent l’utilisation des logiciels de simulation implantaire habituels au scanner. La localisation des apex des dents de sagesse mandibulaires incluses et des canaux dentaires inférieurs est une extension appréciée La possibilité d’une exploration tridimensionnelle est l’élément déterminant pour le diagnostic des fractures radiculaires ou de la pathologie parodontale. L’évaluation des cavités sinusiennes, l’étude morphologique et dynamique des articulations temporo-mandibulaires, si le champ est suffisant large, sont d’autres terrains d’application. La faible irradiation de la méthode en fait un outil privilégié en orthopédie dentofaciale comme en chirurgie maxillo-faciale de l’enfant. Les reconstructions 3D squelettiques de surface ou MIP (maximum intensity projection) sont possibles. Par ses qualités techniques et sa faible irradiation conforme aux obligations de radioprotection, le « cone beam » connaît une diffusion mondiale croissante. C’est l’outil performant que le monde odontostomatologique attendait. Conferenciers DR MARIE GEORGELIN GURGEL - Imagerie 2D : une carte routière de l'imagerie dentaire DR ROBERT CAVEZIAN - « La tronche en tranches » : scanner Rx ou tomographie volumique cone beam ? DR FAOUZIA BOUSSETTA - La tomographie volumique par faisceau conique ou "cone beam" : ses applications en endodontie DR THIERRY ROUSSEL - La tomographie volumique par faisceau conique ou "cone beam" : ses applications en parodontologie et implantologie DR JEAN PHILIPPE MALLET DR GERARD PASQUET bibliographie Absorbed doses and risk in implant planning : Comparison between spiral CT and cone beam. Proceedings of the 13th International Congress of DentomaxilloFacial Radiology - BIANCHI S. D., ANGLESIO S., CASTELLANO S., RIZZI L., MAGONA R. - 2001 DentomaxilloFacial Radiol., 30, supplt I, august Imagerie sectionnelle en radioprotection. Intérêt de la technique «cone beam » NewTom 3G CAVEZIAN R., PASQUET G. - 2006 L’Info. Dent.,4 ,131-135, janvier Directive européenne, 97/43 Euratom du 30 juin 1997 relative à la protection sanitaire des personnes contre les dangers résultant des rayonnements ionisantes - - 1997 Journal officiel des Communautés Européennes n° L 180, 9.7. © Cyberscope 2004 - Mentions légales http://www.adf.asso.fr/cfm/site/thesaurus/detail_conference.cfm?rubrique_origine=47&conference=18/2007 (3 sur 3)18/03/2008 11:49:32