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Compagnie MAD / Sylvain Groud
HÉROS ORDINAIRES
création 2011
Chorégraphie SYLVAIN GROUD
Composition et dramaturgie musicale
VINCENT MANAC’H
Scénographie SYLVAIN GROUD, DIDIER PRÉAUDAT,
MICKAËL DEZ
Sonographie DIDIER PRÉAUDAT
Création lumière MICKAËL DEZ
Costumes JOSÉPHINE GRACIA
Danseurs CYRIL GEEROMS, AURÉLIE GENOUD,
RICHILD SPRINGER, FREDERICO STRACHAN
Chanteurs lyriques GEOFFROY HEURARD,
PAULINE LEROY, JUDITH DEROUIN,
FIONA McGOWN
Durée 1 heure
Sylvain Groud cherche dans l’expérience quotidienne tous ces « gestes qui dansent ». Il explore ces moments fulgurants
où de l’ordinaire surgit l’acte fondateur d’une idée, d’une émotion, d’une rencontre. Il imagine ici un spectacle qui mêle
la danse et le chant. Il y invite le compositeur Vincent Manac’h.
Ensemble, ils réunissent quatre danseurs, quatre chanteurs lyriques et un designer sonore. Ces neuf artistes, d’âges,
d’horizons et d’expériences différents, se retrouvent sur le plateau et bousculent les codes de leurs disciplines
respectives. Leur rencontre est un concert visuel. Chants lyriques, expériences sonores d’aujourd’hui, musique live ou
enregistrée, donnent l’impulsion. Danseurs et chanteurs se relaient pour initier un mouvement, un chant, un silence.
Difficile alors de percevoir l’origine de cet étrange chorégraphie qui s’invente sous nos yeux.
L’écriture croisée du chorégraphe et du compositeur dessine l’espace scénique. La cohabitation forcée délimite un
nouveau territoire où il faut « faire avec l’autre » et non plus « à côté de l’autre » : un monde où la rencontre est de mise.
Ces héros ordinaires, voisins, collègues de bureaux, se reconnaissent jusqu’au point ultime où le spectateur ne pourra
plus voir, ni entendre, qui est chanteur, qui est danseur.
Sylvain Groud choisit un décor urbain, bruyant, traversé par un tapis roulant au rythme effréné. L’espace est collectif,
structuré, imposé jusqu’à l’absurde. Dans ce chaos de l’accélération, les neuf personnalités survivent au rythme d’un
mambo d’Yma Sumak, d’une fantaisie de Henry Purcell, d’un rock de Györky Ligeti, d’une complainte de Nina Simone
ou d’une composition originale de Vincent Manac’h.
PRODUCTION Compagnie MAD / Sylvain Groud
COPRODUCTION Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines - scène nationale, MA scène nationale - Pays de Montbéliard, Opéra de Rouen, Festival Automne en Normandie
RÉSIDENCE Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines - scène nationale, MA scène nationale - Pays de Montbéliard
AVEC LE SOUTIEN DE Ville de Rouen et l’Adami - REMERCIEMENTS erda / accentus
BIOGRAPHIES
SYLVAIN GROUD
En 1991, il est diplômé du CNSMD de Paris, section danse contemporaine et la même année il reçoit le prix d’interprétation
du concours de Bagnolet avec la compagnie Gigi Caciuleanu. De 1992 à 2002, il est danseur chez le chorégraphe
Angelin Preljocaj. Il est également lauréat du Concours International de Paris avec sa première chorégraphie, et crée
ensuite pour le Théâtre national de Bucarest en Roumanie et l’Opéra de SKOPJE en Macédoine.
Créée en 2002, la Compagnie Sylvain Groud s’installe en Normandie en 2006 et est accueillie en résidence pendant
trois ans à Vernon.
En 2007, sa pièce Si vous voulez bien me suivre, est remarquée. En 2009, les expériences partagées avec la mission
culturelle du CHU-hôpitaux de Rouen mènent la compagnie en résidence à la Maison de retraite Boucicaut à MontSaint-Aignan.
En 2010, l’Opéra de Rouen lui commande Cordes, pièces pour huit danseurs, vingt-quatre musiciens sous la direction
du chef d’orchestre Benjamin Levy. Dans cette continuité de recherche sur la relation musique / danse il crée, en
2011, Héros Ordinaires pour quatre danseurs et quatre chanteurs lyriques et Collusion pour quatre danseurs et le
compositeur électro Molécule.
En 2010, Je suis descendu du plateau, est le fruit d’une rencontre avec l’écrivaine Maylis de Kerangal. La même
année, il est invité à rencontrer cinq danseuses hip hop à Suresnes Cités Danse, et crée Elles travail qui se prolonge
par le solo Ma leçon de hip hop en 2013.
En 2012, il commande une œuvre au plasticien Jonathan Loppin. Ensemble, ils créent Chambre 209, une installation
chorégraphique, numérique en quadri frontal.
En 2013, passionné par la musique de Steve Reich, Sylvain Groud crée chorégraphie sur Music for 18 Musicians
interprété en live par l’Ensemble Links.
Avec ses projets in situ, comme People (aujourd’hui plus de deux cents représentations), Sylvain Groud s’attache à
faire émerger la danse là où on ne l’attend pas.
Depuis 2010, la compagnie est accueillie en résidence à la Scène Nationale de Saint-Quentin-en-Yvelines et
Sylvain Groud est artiste associé à la Scène Nationale de Montbéliard de 2011 à 2014.
De 2008 à 2013, la compagnie reçoit pour ses projets le soutien de la Fondation BNP Paribas.
Avec 17 créations à son répertoire, du solo à la grande forme, la compagnie tourne en moyenne cinq pièces totalisant
plus de soixante représentations par an, dont un tiers in situ.
VINCENT MANAC’H
Après des études universitaires et en conservatoire à Tours puis à Paris, il se consacre à l’enseignement, à la recherche
ainsi qu’à la composition, simultanément à son investissement de chanteur dans le chœur de chambre Les Cris de
Paris dirigé par Geoffroy Jourdain.
Après quelques œuvres pour chœurs destinées aux Cris de Paris, à la Maîtrise de Radio-France et au Jeune Chœur
de Paris, il se tourne en 2007, plus précisément vers la musique instrumentale avec Mimo et Phares, extraits du cycle
Monochromes, deux pièces composées pour l’ensemble de violoncelles et commanditées par l’Orchestre National d’Ile
de France et l’Adiam 94. La même année, il amorce à la demande de Brigitte Engerer la composition d’un cycle pour
piano Graphes, avec Solarium et Camera Obscura qui prennent pour support poétique des photographies de Jérôme
Ricolleau et de Abelardo Morell.
À l’initiative de France Culture et de la réalisatrice Blandine Masson, il se tourne en 2008 vers le théâtre avec une
musique de scène destinée à l’Electre de Sophocle dans une traduction de Jean et Mayotte Bollack, qui fut représentée
au Festival d’Avignon en juillet 2008.
Il participe également à la composition de Lalala, opéra en chansons avec la complicité de Morgan Jourdain et de David
Colosio, spectacle scénique mis en scène par Benjamin Lazar, et qui fut créé en octobre 2008 par le chœur de chambre
Les Cris de Paris.
Il renoue avec l’écriture chorale en 2009 - 2010 avec Die Brücken composé à la demande de Laurence Équilbey pour
le Jeune Chœur de Paris, Noctifer pour deux chœurs d’enfants, percussion et orgue dans le cadre d’une résidence au
CRR d’Aubervilliers ainsi qu’avec Wolkengesang, cantate pour solistes, chœur et orchestre sur instruments anciens,
composé pour l’ensemble Pygmalion et son directeur musical Raphaël Pichon.
Il travaille à Ardis (d’après Ada ou l’Ardeur de Wladimir Nabokov), commande Radio-France pour chœur à voix égales et
orchestre ainsi qu’à Babel, commande de la Fondation Royaumont pour douze voix mixtes, chœur mixte, bande et cinq
instruments. Il reçoit en octobre 2004 une bourse d’études en composition musicale de l’Académie des Beaux-Arts.
MICHAËL DEZ
Il travaille avec de nombreuses compagnies autant en théâtre qu’en danse et musique. Parmi ses collaborations
régulières, il est présent aux côtés de la compagnie des Musiques à Ouïr, Josette Kalifa ou encore le Théâtre du Fil,
et sur le festival Off d’Avignon. D’abord comme régisseur, Sylvain Groud fait appel à lui en 2004, depuis Michaël Dez
assure régie générale et création lumières sur les récents projets de la compagnie.
LA PRESSE EN PARLE
Le danseur et chorégraphe Sylvain Groud possède le geste trempé d’un grand interprète de danse contemporaine
et l’humanité nerveuse d’un homme qui vit tout à fond. Sa nouvelle pièce, HÉROS ORDINAIRES, lui va bien. Quatre
danseurs et quatre chanteurs lyriques se partagent le plateau sur des musiques en tout genre, de Nina Simone à Yma
Sumak. Un carrefour de sensations chargées d’élans lyriques.
TÉLÉRAMA SORTIR - ROSITA BOISSEAU
Sylvain Groud est connu pour ses nombreux travaux chorégraphiques in situ, qui se réjouissent de faire surgir la danse
où on ne l’attend pas, et de la faire résonner avec des pratiques et des espaces à priori éloignés du monde artistique.
Un autre de ses chantiers de recherche concerne les relations musique-danse : une relation qu’il envisage d’abord
dans sa dimension spatiale. Comment danseurs et musiciens partagent-ils un espace ? Pour HÉROS ORDINAIRES, le
chorégraphe invite Vincent Manac’h, compositeur, et ouvre le plateau à quatre danseurs, quatre chanteurs lyriques et
un designer sonore. Tour à tour, les uns et les autres initiants un geste ou un son : un concert visuel qui rappelle qu’il est
possible de créer à la lisère des arts, non pas en parallèle, mais ensemble, dans un tressage d’expressions qui rejoue
les codes et les limites de chaque discipline.
LA TERRASSE novembre 2011 MARIE CHAVANIEUX
Une histoire dansée et chantée, où les chanteurs sont aussi danseurs, où les mouvements, radicaux, ne cèdent,
heureusement que rarement à un parti pris esthétisant. La musique offre un déroulé brillant concocté par Vincent
Manac’h : les airs de Purcell, Nina Hagen, Mariah Carey ou Zelenka, entre autres, sont chantés en live alors que les
danseurs évoluent dans des mouvements proches du travail de Boris Charmatz. Dans un expressionnisme assumé,
c’est l’épaule qui vient toucher le sol, emmenant le reste du corps de façon anguleuse. La rondeur et la douceur n’est
pas de mise dans la jungle urbaine.
TOUTELACULTURE.com novembre 2011 AMÉLIE BLAUSTEIN NIDDAM
Dans un décor urbain, HÉROS ORDINAIRES, c’est le titre du spectacle, entraîne le spectateur dans un rythme effréné,
exponentiel, insoutenable, jusqu’au paroxysme qui cède la place à une nouvelle respiration, de nouveaux rapports entre
les êtres…[…]
GRAND ROUEN.com novembre 2011 SÉBASTIEN BAILLY
[…] Dans HÉROS ORDINAIRES, il y a des attitudes, des états de corps, des déplacements. Il y a une accumulation de
mouvements empreints du quotidien. Tous ces gestes de tous les jours qui dansent et que l’on retrouve toutes dans les
créations de Sylvain Groud. Tout s’enchaîne à un rythme effréné.
PARIS NORMANDIE octobre 2011 MARYSE BUNEL
LES SPECTACLES DE SYLVAIN GROUD ONT ÉTÉ PRÉSENTÉS, entre autres lieux…
EN FRANCE
MA scène nationale - Pays de Montbéliard / Amphithéâtre Bastille Opéra National de Paris / Festival ArtDanThé Vanves /
Festival Automne en Normandie / Biennale de la danse de Lyon / Festival Cadences Arcachon / CDC - Biennale du Valde-Marne / CDC - Paris Réseau / Centre National de la Danse Pantin / Le Cuvier CDC d’Aquitaine / Danse à Lille - CDC /
Dieppe Scène Nationale / Opéra de Rouen Haute-Normandie / Pavillon Noir Centre Chorégraphique National Aix-enProvence / Le Printemps de la danse Angoulême / Le Rive Gauche Saint-Étienne-du-Rouvray / Scène Nationale Évreux
Louviers / Seine de danse, Hauts-de-Seine / Suresnes Cités Danse / Festival Le Temps d’aimer Biarritz / Théâtre de
Saint-Quentin-en-Yvelines scène nationale / Le Toboggan Décines / Festival Uzès Danse / Le Volcan scène nationale
du Havre…
À L’INTERNATIONAL
Centre Culturel Français Alger, Algérie / French Connexion Tel Aviv, Israël / Institut Français Ankara, Turquie / Merchant
City Festival Glasgow, Écosse / Pavilion Dance de Bournemouth Angleterre / Tanzmesse de Düsseldorf, Allemagne /
Tanztage d’Oldenburg, Allemagne…
PRODUCTION / DIFFUSION
ADMINISTRATION
Mélanie Roger
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Armelle Guével
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