ANNALES i.1 - Société linnéenne de Lyon

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DE LYON
Paraissant tous l e s trois mois
TOME XXIV (1899)
NOTES ET MEMOIRES
SIEGE DE LA SOCIETE
,
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AU PALAIS-DES-ARTS
PLACE DES TERREAUX
GEORG, Libraire, passage de l'Hbtel-Dieu, 36-38.
-
1899
NumérisatioSociétlinnéennde
PRÉSIDENC
DE M. NIS. Roux.
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Wien, Zo01.-botan. Geselischaft ; Verhandi. XLVIII, 10; XLIX, 1 .
Gand, botan. Jaarboek, X. - Palermo, Orto botanico ; Bollettino II, 1-2.
Fribourg, Soc. des sciences natur. ; Bulletin VU, 1-2. - ChambéryAcad.
des sciences de Savoie ; Mémoire46 sérieVIII.
Nantes, Soc. S C . natur.
ligneux
de l'Ouest; Bulletin VIII, 3 4. - Cabanè: Catalogue des végéta
de NîmesRevue mycologi ue, XXI, 81 82. - Chapel-Hill, Elisha Mitchell
Society ; Journal, IV, S.
osta Rica, Museo nacional, 1898.
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COMMUNICATIONS
M. VIVIAND-MOREL
prdsente des remarques sur le d6faut de
pr6cision des mots Variétet Race dans le langage des horticulteurs. On constate, en effet, que ceux-ci emploient souvent
ces deux termes sans distinction, comme s'ils &aient synonymes. Les botanistes eux-même appliquent quelquefois arbitrairement l a qualification Variél à des esphces parfaitement
fixes, sous prétextqu'elles ne diffkrent pas par un grand nombre de caracthres de certaines espbces considér6e par eux
comme de vbritables types spbcifiques. Il serait cependant
trks utile que toutes les personnes adonndes aux btudes phytologiques adoptent u n langage commun, et donnent aux termes
usuels une signification préciseIl importe donc de rappeler
qu'on est convenu d'appeler Variétune forme vbgbtale diffbrant du type spbcifique dont elle est issue par un ou plusieurs
caractkres, lesquels ne persistent pas d'une manihre constante
chez les individus provenant des graines prises sur celui qui
avait prbsentk la variation.
La Variétest devenue Race lorsque les susdits caractkres
se sont maintenus dans la descendance aprbs une sbrie de gbnbrations successives. On peut mêm ajouter que si on fait
abstraction de la gknbalogie et si on ne considhe que la fixit6,
la Race est devenue une Esp&e, Toutefois, il convient d'btablir
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%&ANCE DU. 7 P I ~ R I E R 1888.
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une distinction entre les Races dont la permanence est indhpendante des conditions qui, au ddbut, ont favoris6 leur production
et celles qui ire ç m:aintieanent que si ces conditions persistent. Un grand nombre de Races horticoles appartiennent à cette
seconde cat6gorie.
M. GÉRAR
estime aussi qu'on ne saurait trop recommander
aux horticulteurs d'apporter plus de prbcision dans l'emploi des
termes usuels du langage botanique. Il faudrait aussi obtenir
qu'ils renoncent b donner b leurs varibth des noms latins
binaires, comme on le fait dans la "nomenclature des esphes de
premier et de second ordre. Cet abus est une cause de confusion.
E n ce qui concerne la production successive des varibtbs, des
races et des espèces M. Gkrard rappelle les judicieuses remarques de Vesque.
M. DEBATdit que les horticulteurs ne sont pas les seuls
auxquels on peut adresser le reproche de grossir l'importance
de leurs crkations, u n grand nombre de botanistes sont enclins
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enfler
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la valeur des espèce qu'ils d6crivent dans leurs Flores
comme unit& de premier ordre. Il serait plus conforme aux
principes de la philosophie des sciences naturelles, il serait
aussi plus avantageux sous le rapport didactique de rbunir
par groupes les formes constantes qui ont les unes avec les
autres les affinitks les plus btroites. E n tèt de chaque groupe
on mettrait comme chef de file la forme la plus commune ou
celle qui est le plus anciennement connue. Au moyen de cet
arrangement on a u r a i t une id6e plus nette d'u pol-ymorphisme
des types v6gktaux et de leur enchaînement
M. le Dr L. BLANCdistribue plusieurs plantes parmi lesquelles
on remarque : Ranunculus thora, Cneorum tricaccum, Alsine
setacea, A. Villarsii, Cherlera sediformis, Cardamine resedifolia, C. alpina, Jonthlaspi ~ l y ~ p e a t a m
etc.
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NumérisatioSociétlinnéennde