Vinci Energies

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Vinci Energies
Energies
n°1 Août 2003
Le journal interne de VINCI Energies
w focus
Espaces sportifs :
un marché digne
d’éclairage
w Sommaire >Energies
Éditorial
Dossier
Prévention Sécurité
Brèves
Ressources humaines
Focus
« Le journal de VINCI Energies : une nouvelle formule pour
être plus près de vos attentes. »
Dinissim qui blanse molres
serd reminor plem lomure
postera rui omrdes
minor plem momo grele. _ P.10
Infrastructures d’énergie
• Espaces sportifs : un marché
digne d’éclairage
_ P.12
Industrie
• Biotechnologies : un nouveau
secteur pour Actemium
_ P.13
• Réhabilitation du poste HTB de
Renault Flins
• TMS meilleur fournisseur de
Porsche AG
_ P.04
• 16 000 heures d’études déjà
réalisées pour Kisuma Chemicals BV
_ P.05
• Prix de l’innovation VINCI 2003 :
16 récompenses pour VINCI Energies
_ P.06
• GTIE IPOA devient
VINCI Energies Contracting _ P.07
Tertiaire
• Parkings : installation et
maintenance : un duo gagnant
_ P.14
• Nos objectifs pour 2003-2004
_ P.09 Télécommunications
• Exemples d’entreprises
« zéro accident »
Académie VINCI Energies :
le partage des valeurs
internes
_ P.16
• Visite guidée du centre
de formation
_ P.16
• Les nouveautés du « catalogue »
2003
_ P.17
Recrutement de jeunes
diplômés : la saison démarre
• Lydie Wallet, Lionel Labayrade :
témoignages de jeunes
embauchés
_ P.18
• Certification Cisco Gold pour Axians
Dans la cour des grands
_ P.15
_ P.10
• Témoignages de responsables
prévention sécurité de pôles
_ P.11
Portrait
• Eric Schweitzer, chef d’équipe
chez GTIE Ardennes
_ P.19
Visa
• VINCI Energies renforce sa
présence en Espagne
_ P.20
w
Changement de nom oblige, Made in GTIE devait également revoir
son appellation. Après trois ans d’existence, il était légitime d’en faire
aussi évoluer la formule pour être plus près de vos attentes.C’est chose
faite, et vous tenez entre les mains le premier numéro d’Energies. Nous
l’avons voulu accessible et vivant,avec des articles plus courts,différents
niveaux d’entrée et un rubriquage plus étoffé pour une meilleure organisation de l’information.
Comme le rapport d’activité 2002, le journal reprend le découpage de
nos activités en quatre domaines d’intervention :infrastructures d’énergie,
industrie, tertiaire et télécommunications, avec une page « Focus » par
domaine.Ce découpage correspond au mode de présentation que nous
avons choisi d’adopter vis-à-vis de l’extérieur et non à la segmentation
marketing, réservée à d’autres usages. Nouvelle également, la rubrique
« Visa » a pour objectif de vous faire découvrir à chaque parution l’une
de nos implantations : pays, région, entreprise. Dans ce numéro, c’est
l’Espagne qui est à l’honneur,avec l’entrée des entreprises Spark Iberica
et ITC-2 dans le groupe.Cette démarche illustre parfaitement la manière dont nous devons aborder la croissance externe : en recherchant la
communauté culturelle avec les entreprises que nous accueillons.
C’est la seule garantie de succès.
Devant la relative stagnation des résultats en matière de sécurité,la direction
générale de VINCI a demandé à ses quatre divisions :Concessions,Energies,
Routes et Construction, de renouveler leurs efforts et leur mobilisation
pour améliorer les performances. En toute logique, le « Dossier » de ce
numéro est consacré au plan d’action prévention de VINCI Energies,aux
objectifs que nous nous sommes fixés et qui nous sont propres, ainsi
qu’à la manière dont nous comptons procéder pour continuer à
progresser.Je suis personnellement convaincu que nous pouvons faire
mieux en matière de prévention. Ce doit être une priorité pour
VINCI Energies et cela passe par l’engagement quotidien de chacun et
de tous. Je me réjouis donc que cette action soit menée dans tout le
groupe,avec la possibilité pour chaque division de « choisir ses armes ».
Pour terminer, je voudrais vous féliciter et vous remercier pour tous vos
efforts,grâce auxquels VINCI Energies résiste et résiste même plutôt bien.
La morosité ambiante tend parfois à nous envahir,mais nous ne devons
pas nous laisser « contaminer »,car elle est plus dans nos têtes que dans
nos chiffres. Nous devons continuer sur notre lancée.
Bonne rentrée et bonne lecture.
Energies
Directeur de la publication : Isabelle Hédouin-Ruty. Rédaction en chef : Isabelle Hédouin-Ruty, Carole Oddoux. Comité de rédaction : Manuel de Dieuleveult, Claire de Franclieu,
Marie Baudy, Pierre Desseignes, Sandra Mielke, Sophie Prévot, Virginie Seince, Annick Vaugrenard. Ont également collaboré à ce numéro : Elisabeth Benoualid, Pascal Blavot,
Cristel Ferreira, Marie-Laure Gérard, Marie-Agnès Gircour, Dominique Hurand, Véronique Poirier, Jean-Pierre Sergent, Danielle Willing, Manuela Zeizinger.
Conception et réalisation : Stratéus. Photos : DR, A.Da Silva, P. Galibert, A. Heise, F. Jannin, R. Lecourieux, LPA Photos, Photothèque VINCI Energies, Photothèque Spark Iberica, Photothèque
Graniou, Agence REA. Dépôt légal à parution. Contact : Carole Oddoux – 01 30 86 70 17. Energies est diffusé en 30 000 exemplaires en 3 langues : allemand, anglais et français.
Xavier Huillard
Président-Directeur Général
Energies _03
w En bref
EN CHIFFRES
BIENVENUE
Deux entreprises rejoignent le groupe. En avril dernier, MERELEC, entreprise basée à Hermes (Oise) et intervenant dans le secteur tertiaire, a rejoint VINCI Energies Nord. Dirigée par Didier Leduc et rattachée au périmètre de William
Chapelière, Merelec compte 33 collaborateurs. Contact : Didier Leduc - 03 44 07 63 76. Spécialisée dans les infrastructures
d’énergie et de télécommunications (réseaux extérieurs) et implantée au Puy-en-Velay (Haute-Loire), la société EGEV a rejoint
le pôle Rhône-Alpes Auvergne courant mai. Dirigée par Patrick Meunier en collaboration avec Christian Denand, chargé des
aspects commerciaux, Egev emploie 60 personnes. Contact : Patrick Meunier - 04 73 26 35 90.
16 000
heures d’études ont déjà été réalisées par Wieringa Consultants & Engineers
(WCE, Pays-Bas), pour le projet d’augmentation de la production de
l’HydroTalcite, un composé de magnésium, fabriqué par Kisuma
Chemicals BV. Le contrat signé en partenariat avec Tebodin porte sur la
conception, l’ingénierie, les travaux d’installation et la gestion du projet.
ÉVÉNEMENT
RÉCOMPENSE
,
TMS meilleur fournisseur de Porsche AG
Le 20 février dernier,TMS a reçu de Porsche
AG le Supplier Award, une distinction honorant chaque année les fournisseurs ayant
obtenu les meilleurs résultats en matière de
qualité, de logistique et d’optimisation des
coûts. Pour la première fois, ce prix a été
décerné à une entreprise prestataire du service
Achats généraux de Porsche AG. Il récompense notamment l’efficacité de la coopération
dans la mise en œuvre du projet « systèmes
de convoyage pour la Porsche Cayenne »
dans la nouvelle usine de montage de Leipzig
et les prestations de TMS dans l’usine de
Zuffenhausen (Allemagne).
Contact :
Manuela Zeizinger - (+ 43) (0)70 6988 4640
Autour du ballon rond
Les pôles Nord et Est ont donné le
coup d’envoi de la saison sportive
inter-pôles le 14 juin dernier avec un
tournoi de foot opposant 400
joueurs.Répartis en 45 équipes, ils
ont été rejoints cette année encore
par les Suédois d’Emil Lundgren,
invités à prendre leur revanche.
Début septembre, une équipe du
Nord participera, à son tour, au tournoi suédois de Jönkönping.Le 13
septembre, les quatre pôles d’Île-deFrance organiseront leur manifestation sportive commune :finale de
foot opposant les 16 équipes, rallye
pédestre, tournoi de ping-pong et
partie de pétanque.
Lee Beesley roule
pour Land Rover
Lee Beesley PAG Coventry a signé un
contrat d’un montant de 495 000 euros
pour équiper l’atelier d’assemblage final de
la T5, nouveau modèle de Land Rover.
La commande porte notamment sur l’installation d’un réseau de fibres optiques et d’un
réseau voix, en connexion avec le système
existant sur l’ensemble du site de
Birmingham.
,
À vos agendas !
Vous retrouverez le calendrier
des salons professionnels auxquels le groupe participe sur la
page intranet VINCI Energies,
www.vinci-energies.net, et sur
le portail VINCI Energies, à la
rubrique « Rendez-vous »
(groupe, pôles et marques).
Référence mondiale dans le secteur des
industries de la bière, Starren vient
d’achever un contrat important au
Nigeria pour la brasserie Ama
Greenfield Brewery. L’entreprise néerlandaise a mis en œuvre l’installation
complète des systèmes de contrôle
commande pour les chaînes de production de Star, la bière la plus populaire du Nigeria depuis 50 ans.
Réhabilitation du poste HTB
de Renault Flins
OMEXOM a remporté un contrat d’un
montant de 1 million d’ euros pour la
reconstruction du poste de livraison 63 kV
de l’usine de Renault Flins. Les travaux, qui
se dérouleront sur trois ans, consistent à remplacer les trois transformateurs de 36 MVA
ainsi que le contrôle commande associé sans
pénaliser la production. Cet équipement est
destiné à reprendre à terme l’alimentation
de toute l’usine. Le premier transformateur
sera mis en service cet été.
Contact :Dominique Rosette - 01 34 92 86 50.
Contact :Karin Van Boxtel
,
,
RÉALISATIONS
STARREN AU NIGERIA
NOUVEAU CONTRAT
Équipement portuaire à l’île Maurice
SFR a confié à Graniou les travaux de
modification de 18 relais GSM implantés le long de la voie TGV Sud (LyonValence) pour leur permettre de recevoir en cohabitation les antennes d’un
autre opérateur.Parallèlement, le spécialiste des infrastructures de télécommunications du groupe s’est vu commander par Bouygues Telecom des études
de faisabilité et de négociation administrative en vue d’installer ses antennes
sur ces sites.
Contact :Pascal Blavot - 01 49 75 97 08.
Le 25 avril dernier, la nouvelle cale sèche du
Chantier naval de l’océan Indien à Port Louis (île
Maurice) a été inaugurée et mise en service. Le
Gall a réalisé les études et l’ingénierie, fabriqué
les armoires et pupitres et fourni l’ensemble du
matériel électrique pour cette cale de 130 m de
long et 27 m de large.Une prestation qui s’ajoute
à d’autres travaux déjà effectués par Le Gall sur
ce site.
Contact : Raymond Cosqueric - 02 98 97 02 79.
NOUVEAU CONTRAT
La météo allemande sollicite
Degréane Horizon
Le Deutscher Wetterdienst, service météorologique allemand, a retenu Degréane Horizon
pour fournir et déployer sur trois ans un
ensemble d’appareils de mesure pour la visibilité dans les 190 stations météo du territoire allemand. Montant du contrat : 1,2 million d’euros.
Contact : Bernard Dautriche - 04 94 61 92 61.
04_ Energies
En ligne le long du TGV Sud
Quelques datesu
u
u
15 mai :
24 juin :
1er septembre :
150 collaborateurs des entreprises
Calanbau, Controlmatic, G+H et Nickel
ont participé à Darmstadt à la première
Journée des nouveaux embauchés du
pôle VINCI Energies Deutschland.
inauguration chez Starren du centre
Edu-Lab (Education Laboratory) conjointement mis en place par Starren et son
client Vanderlande pour accueillir les sessions de formation de leurs ingénieurs.
l’équipe de VINCI Energies Est s’installe
dans ses nouveaux locaux à Nancy, qui
hébergeront également la direction
régionale de Lorraine.
Energies _05
w Transversales
Prix de l’Innovation VINCI 2003 :
16 récompenses pour VINCI Energies
Le « 4 P » :
Parapluie de
Protection en Pied
de Poteau, contre
les chutes d’éclats
de béton.
(Grand-Ouest)
« Le Prix de l’Innovation VINCI 2003
commence sur les chantiers »,tel était
le mot d’ordre en septembre 2002,
pour le lancement du premier tour,
régional,de cette nouvelle édition du
concours, qui verra s’affronter les
meilleurs projets au niveau national
d’ici à la fin de l’année. Pour être primées, les innovations proposées
devaient porter sur la productivité,
l’amélioration de la sécurité,la préservation de l’environnement ou un
bénéfice client,et entrer dans une des
catégories suivantes : Matériaux ; Services;Procédés et Techniques;Matériels
et Outils ; Management. Sur un total
de 738 dossiers déposés, 98 provenaient de VINCI Energies,dont plus de
la moitié des pôles VINCI Energies
Deutschland et TMS. À l’issue des
sélections régionales, c’est dans le
Nord que VINCI Energies remporte
son meilleur score, avec cinq dossiers
récompensés – dont un Grand prix
(voir encadré) – sur sept présentés.
Outre-Rhin, G+H Isolierung s’est vu
attribuer quatre prix, dont le Grand
prix. Parmi les autres distinctions, on
retiendra le prix spécial Sécurité revenant au Grand Ouest,le prix spécial du
jury accordé à Rhône-Alpes, et le prix
spécial Développement durable pour
la région Est (voir tableau).
Place,maintenant,au concours national.Après avoir sélectionné quatre ou
cinq de leurs meilleurs projets,chaque
région va les faire concourir à l’échelle
de VINCI. En octobre, le grand jury
désignera les dix vainqueurs nationaux, qui recevront leurs prix lors de
la cérémonie officielle, en décembre
prochain.
RÉGION NORD
La brouette remporte
le grand prix
Frédéric Malchair, responsable de chantier chez
GTIE Amiens, est l’heureux
gagnant du grand prix pour
la région Nord. Son projet,
« La seconde vie d’une
brouette », consiste à utiliser
une brouette pour dérouler
et transporter des petits
tourets de 30 kg en toute
sécurité. Frédéric Malchair
avait conçu ce système ingénieux pour son mémoire de
stage « Les missions du responsable de chantier ». Cette
innovation s’inscrit tout à fait dans les objectifs du concours
puisqu’elle contribue à l’amélioration du travail de chantier
au quotidien. À partir d’un outil classique, Frédéric Malchair
a ainsi trouvé une solution astucieuse associant maniabilité
et stabilité pour un coût minime.
Les lauréats VINCI Energies des Prix de l’Innovation
RÉGIONS
Nord-Pas-de-Calais
TYPE DE PRIX
Grand prix
Prix catégorie Procédés et Techniques
Prix catégorie Matériels et Outils
Prix catégorie Management
Prix spécial du jury « Jeune Talent »
Grand Ouest
Sud-Ouest
Sud-Est
Rhône-Alpes
Est
Île-de-France
Allemagne, Autriche,
Suisse et Europe centrale
Prix catégorie Matériels et Outils
Prix spécial Sécurité
Prix catégorie Services
Prix catégorie Matériels et Outils
Prix spécial du jury
Prix spécial Développement durable
Prix catégorie Services
Grand prix
Prix catégorie Services
Prix catégorie Matériels et Outils
Prix spécial travail d’équipe
EN COURS
EXPORT
PROJET PRIMÉ
Retour vers le futur,
la seconde vie d’une brouette
Projet XPRO
Air et eau en nacelle
Passeport personnel d’habilitation
Atelier de projets
en automatisme et supervision
Camion benne dérouleuse
Protection en pied de poteau (4P)
Protection des containers
contre le vandalisme
Porte-tourets hydraulique à effort régulé
Initiation à l’instrumentation
Recycâble : la machine à recycler le câble
Génération d’applications de systèmes de sûreté
Système à rouleaux pour l’installation
de panneaux de polyuréthane dans
des chambres frigorifiques
Pyrosoft Pro : base de données
avec historique pour documents et images
liés à la protection incendie
Nouveau système de levage pour manutention
monorail
Stipur : mousse d’isolation de tuyaux
pour préparation sur site
RESPONSABLE DU PROJET PRIMÉ
Frédéric MALCHAIR, GTIE Amiens
Jean-Pierre GRAILLOT, Mangin Egly Matériaux
Samuel DEPLECHIN, Citéos Boulogne-sur-Mer
Gilles HAVET, Demouselle Côte Picardie
Christophe CAMERLYNCK, SDEL Nord
GTIE IPOA devient
VINCI Energies Contracting
La société GTIE IPOA,dont l’activité est dédiée
aux grands projets,a changé de nom le 27 juin
dernier pour adopter celui de VINCI Energies
Contracting. « Ce changement traduit la volonté du groupe de développer une activité
pérenne et rentable en matière de grands projets à l’international, où nous disposons
d’atouts pour nous positionner en tant qu’ensemblier », précise Roger Bégoc, directeur
export. « Dans l’industrie pétrolière, la société
compte plusieurs belles opérations à son actif.
Elle a tout récemment réalisé,en maillage avec
une dizaine d’entreprises de VINCI Energies,un
contrat de 3 millions d’euros pour la plateforme de Kuito (cf. photo du bas), au large de
l’Angola. Dans ce secteur, VINCI Energies
entend formuler des offres globales associant,
outre les expertises du réseau, celles d’Isotec
(ingénierie électricité instrumentation), Jetec
(ingénierie sécurité et contrôle commande) et
ITA (mise en service d’installations industrielles) »,
poursuit Jean Guéricolas, directeur en charge
de ces quatre entreprises, au sein du pôle
Activités spéciales. Dans le domaine des infrastructures, VINCI Energies Contracting est actuellement en charge, en maillage avec GT Azur,
GT Praxis, GT Matis, Esthétique industrielle et
GTIE Transport, des lots courants forts et courants faibles du pont de Rion-Antirion en Grèce,
pour le compte de VINCI Construction
(cf. photo de droite). Dans cette logique,
VINCI Energies Contracting a l’ambition de
devenir le partenaire électromécanique de référence de VINCI Construction.Plus généralement,
Jean-Claude DAL DEGAN, Omexom Nîmes LA
Philippe BAUSSAND, SDEL Dauphiné Savoie
Isabelle NEY, SDEL Alsace
Pierre YOUINOU, Actemium Paris
Helmut PFANNENSTIEL, G+H Isolierung
Franz SPRITZER, G+H Isolierung
Lothar WEISS,TMS Produktionssysteme
Hartmut BARTSCHAT, G+H Isolierung
Graniou Normandie, Lesens Normandie,
Graniou Infra-Spé et Sogea (VINCI Construction)
réalisent en maillage les études de mise en
place d’une boucle locale en fibres optiques
pour la communauté urbaine de SeineMaritime et de l’Eure.
Contact : Pascal Blavot - 01 49 75 97 08.
Tunzini et Sogea pour la
Grande Halle d’Auvergne
Un des quatre piliers qui soutiendra le pont suspendu de Rion-Antirion
(Grèce).
VINCI Energies Contracting a pour mission
d’accompagner les entreprises de VINCI Energies
qui se voient confier des projets à l’export par
leurs clients, en leur apportant l’assistance
requise en termes de management de projet,
de qualité, de maîtrise des risques ou sur les
aspects juridiques ou financiers. Rien ne doit
retenir les entreprises de VINCI Energies de proposer à leurs clients de prolonger leur partenariat au-delà des frontières, elles savent maintenant à qui s’adresser.
Contact :
Roger Bégoc - 01 30 86 71 50,
Jean Guéricolas - 01 40 91 40 24.
Martial LEVEQUE, GT Pontivy
Alain JUBEAULT, STE
Michel TIRAT,Tunzini Toulouse
Boucle locale
en Normandie
À Clermont-Ferrand, Tunzini Lyon
installe les systèmes de chauffage, climatisation et ventilation des 40 000 m2
de la Grande Halle d’Auvergne.
À terme, ce bâtiment abritera notamment un hall d’exposition de 20 000 m2
ainsi qu’un centre de conférences
avec un amphithéâtre de 600 places.
Montant des travaux : 6 millions d’euros.
Contact :
Maurice Boissac - 04 42 90 45 50.
,
4-5-6 novembre à Lyon :
rendez-vous au MIPS
VINCI Energies participe à la première édition du MIPS (Manufacturing, Infrastructure
& Process Solutions), convention européenne
dédiée aux solutions d’information pour les
infrastructures et l’industrie.Y seront présents
Actemium et les clubs concernés : agroalimentaire, chimie, manufacturier, pharmacie,
pétrochimie, transport, automobile…
Contact :
Nathalie Grandcolas - 04 72 17 95 00.
Plate-forme de Kuito (Angola).
06_ Energies
Energies _07
w Dossier : Prévention Sécurité
Sécurité : nos objectifs
pour 2003-2004
Les objectifs sécurité 2003-2004 de VINCI Energies ont été présentés lors de la
convention annuelle de VINCI en juin dernier. Ils s’inscrivent dans la démarche collective entreprise au
sein du groupe pour progresser résolument dans ce domaine.
L
Les accidents du travail,
parce qu’ils portent atteinte
à l’intégrité physique ou
à la vie des personnes,sont insupportables, nous rappelle Xavier
Huillard,président de VINCI Energies.
Ils le sont d’autant plus qu’ils ne
sont pas une fatalité.Près de la moitié de nos entreprises présentent
des bilans sécurité sans aucun accident ayant entraîné un arrêt depuis
un,deux ou trois ans.Elles démontrent que l’objectif « zéro accident »
est réaliste, à condition que chacun,à commencer par le management, en soit profondément
convaincu et s’y engage avec résolution. »
Cette nouvelle étape intervient à
un moment où, après s’être améliorés de façon significative à la fin
des années 1990, nos résultats ne
progressent plus (cf. graphique).
« Nous sommes entrés dans une
phase de stagnation de nos performances et il faut à tout prix
recommencer à progresser,affirme
Xavier Huillard. C’est pourquoi le
seul objectif acceptable est le “zéro
accident”. »
Deux objectifs majeurs
Pour relancer l’amélioration des
résultats,VINCI Energies s’est donc
fixé deux objectifs majeurs : augmenter le nombre des entreprises
à « zéro accident » d’une part et
améliorer les performances de
celles qui ont les moins bons résultats d’autre part. En France, 225
entreprises sont à « zéro accident »,
soit près de la moitié des entre-
08_ Energies
prises. Pour 2004, elles n’ont pas
d’autre choix que de se fixer le
« zéro accident » comme objectif.
En consolidé, le groupe compte
ainsi sur une progression de plus
d’un tiers des entreprises à « zéro
accident »,ce qui portera le nombre
d’entreprises atteignant cet objectif à 305 pour la France.
Par ailleurs, il s’avère que 80 %
des accidents se concentrent au
sein de 20 % des entreprises.
L’amélioration des performances
au sein de ces entreprises, qui
constitue le deuxième grand objectif, doit donc conduire à une amélioration significative de leur taux
de fréquence.
Ces deux objectifs seront déclinés
sous la forme de plans d’action
généraux dans l’ensemble des
pôles et des entreprises : mise en
place de correspondants prévention sécurité dans les entreprises
chaque fois que ce sera possible,
q
SEEI : 5e année sans
accident avec arrêt
« Il fallait une prise de conscience de
chacun, explique José Canillas, chef
d’entreprise. Pour cela, nous avons
élaboré une solide communication.
Chaque année, le bilan de l’année
écoulée et les actions à mener pour
l’année à venir sont diffusés dans le
cadre du plan d’action prévention
sécurité. La lettre mensuelle interne
comporte systématiquement un
article sur la sécurité. L’entreprise
édite également un livret “Accueil
sécurité”. Les salariés reçoivent le
recueil des “Prescriptions sécurité”et
chaque responsable de chantier
se voit remettre le “Plan d’action
prévention”. Sans oublier l’affichage
du nombre de jours sans accident
sur les chantiers et l’inscription
du nombre de jours sans accident
sur les devis envoyés aux clients. »
Évolution des indicateurs sécurité au sein
de VINCI Energies entre 1997 et 2002
50
40
30
20
10
34 1,3
28 1,04
1997
1998
0,93
19 0,73
22
1999
2000
22
0,98
2001
21
1,01
1,60
1,20
0,80
0,40
2002
Taux de fréquence des accidents :
rapport entre le nombre d’accidents avec arrêt et le temps de travail en millions
d’heures.
Taux de gravité des incapacités temporaires :
nombre de journées perdues pour 1 000 heures de travail.
Energies _09
Travaux de soudage pour l’hôpital de
Purpan (Toulouse).
EN DIRECT DES PÔLES
q Témoignages
de responsables
prévention sécurité
q
Mascotte SÉCURITÉ
Manutention de tuyaux annelés sur le chantier de l’hôpital de Purpan (Toulouse). Les techniciens responsables
du déplacement de la charge sont situés de part et d’autre de celle-ci pendant qu’une 3e personne s’assure de
la sécurité de l’ensemble de l’opération.
audit, sensibilisation et formation
permanente de l’ensemble du personnel,procédure d’accueil sur les
chantiers, démarche d’évaluation
des risques…
Des plans d’action spécifiques
pour s’attaquer aux mauvais
résultats
En outre, les entreprises ayant les
moins bons résultats feront l’objet
de plans d’action spécifiques,nécessitant une forte implication du
management. L’analyse de tous
les accidents,presque accidents et
incidents sera faite systématique-
Affiche de la démarche « Attitude Pro »
menée dans les entreprises du Grand
Ouest.
Santerne Réseaux Littoral :
jours sans accident
900
« L’acquisition de l’esprit sécurité se fait chaque jour, explique
Étienne Gyomlai, correspondant prévention sécurité, c’est pourquoi
nous attachons une grande importance aux petites réunions, organisées matin et soir par le responsable de chantier lors de
la prise et de la remise des véhicules, pour rappeler les consignes
de sécurité, analyser les incidents, décider les mesures correctives
pour le lendemain. C’est ce travail qui porte le plus de fruits. »
10_ Energies
ment, de façon à élaborer des
recommandations pour la mise en
place des actions correctives nécessaires. Des audits internes et
externes permettront de suivre au
plus près tous les événements significatifs.Des réunions trimestrielles
sur la sécurité avec l’ensemble du
personnel auront pour objectif de
sensibiliser encore davantage l’ensemble des collaborateurs à ces
questions. On sait en effet qu’une
majorité d’accidents proviennent
de comportements et de manières
de faire inappropriés.Pour ces entreprises,un système de « pénalisation
pédagogique » sera mis en place :
actions de formation sécurité « supplémentaires » par accident du travail et application d’une pénalité
financière,dans le cas où ces actions
n’auraient pas été effectuées.
« La focalisation sur ces deux objectifs ne doit pas faire oublier que la
prévention sécurité est d’abord et
avant toute chose l’affaire de chacun :nous ne parviendrons à inverser la courbe des résultats et à faire
diminuer le nombre d’accidents
dans la durée que si chacun s’implique personnellement et participe avec conviction à cet effort
collectif », conclut Xavier Huillard.
Équipement d’un poste HT à Charenton
(banlieue parisienne) par les techniciens
d’Omexom.
GTIE Industries :
q
« zéro accident »
avec arrêt en 2002
et 7 accidents sans
arrêt de travail
« Tous les accidents, même les
plus bénins, sont comptabilisés
dans notre entreprise, lauréate
du challenge Sécurité Île-deFrance en 2002, explique JeanClaude Sarmir, chef d’entreprise.
C’est en identifiant le plus petit
bobo que nous réussissons à faire
comprendre qu’après cinq accidents bénins, le sixième peut être
grave. Nous multiplions les
actions de sensibilisation et de
formation auprès de tout le personnel, avec un accent particulier
en direction des jeunes, car je
crois beaucoup aux nouvelles
générations pour faire évoluer les
mentalités. »
q
L’analyse de tous les accidents, presque accidents et
incidents sera faite systématiquement, de façon à élaborer
des recommandations pour la mise en place des actions
correctives nécessaires.
SCEE : 1er prix sécurité
du SERCE 2002
pour une 3e année
à « zéro accident »
« Nous nous attachons à
favoriser la circulation des
idées et des remarques de
chacun. L’amélioration des
conditions de travail et la
sécurité vont de pair,
explique Patrick Bortolino,
chef d’entreprise. Les
membres du CHSCT visitent
les chantiers et participent
avec le personnel de terrain
à un groupe de réflexion sur
l’amélioration des équipements de protection individuelle.»
Pôle Activités spéciales
Pierre Notias
« Les risques liés aux métiers de
notre pôle (nucléaire, protection
incendie, interventions en industrie pétrolière et pétrochimique…)
sont bien identifiés et les moyens
de s’en prémunir sont connus et à
la disposition des opérateurs,
explique Pierre Notias. Dans le
nucléaire, par exemple, les risques
proviennent moins de l’exposition
aux rayonnements ionisants,contre
lesquels on sait parfaitement se
protéger,que de la co-activité imposée par des interventions limitées
dans le temps dans un environnement hostile. Aujourd’hui, pour
rendre plus efficace la prévention
dans nos entreprises, nous avons
élaboré un questionnaire pour
permettre aux chefs d’entreprise
de faire leur autoévaluation et de
mesurer les écarts entre les obligations légales en matière de prévention et sécurité et ce qui existe
réellement dans leur entreprise.
Nous leur demandons de présenter un plan d’action sécurité entreprise (PASE) définissant les engagements pour l’année en cours et
les deux ou trois ans à venir. Nous
leur conseillons d’établir ce document avec le responsable prévention et d’y faire participer le personnel de terrain. »
Pôles Sud-Ouest et Sud-Est
Joël Gourdon
Joël Gourdon effectue de fréquentes visites dans les entreprises
de ces deux pôles.Ces visites permettent d’examiner ce qui se passe
dans l’entreprise en matière de formation et sensibilisation du personnel, analyse des risques, établissement des documents sécurité avec le client, mesures de prévention sur les sites,consignes pour
les personnels,contrôles des équipements… Les visites de chantiers
quant à elles permettent de voir les
personnels de terrain en situation
de travail et de vérifier s’ils ont les
formations et habilitations correspondant à leur fonction,si les outils
et équipements sont adaptés, etc.
« La sensibilisation du personnel
a été renforcée notamment grâce
aux états généraux de la sécurité,
observe Joël Gourdon. Mais la sécurité n’est pas une science exacte et
le facteur humain y est très important, c’est pourquoi il ne faut pas
laisser la moindre approximation
s’insinuer. »
Pôle IdF Industrie Infrastructures
Gérard Comte
« Les nouveaux correspondants
sécurité suivent une formation
interne de trois jours, explique
Gérard Comte.Le fil conducteur est
l’analyse d’un cas concret d’accident.Nous remontons le cours des
événements qui y ont abouti,depuis
les causes immédiates jusqu’aux
causes fondamentales liées à des
dysfonctionnements dans l’entreprise. Cette formation, qui insiste
sur la méthodologie,doit permettre
aux correspondants sécurité de
remplir pleinement leur rôle,c’està-dire assister le chef d’entreprise
et sensibiliser le personnel de terrain. »
Pôles Nord et Est
Gérard Pauchet
Le dispositif mis en place dans ces
deux pôles pour améliorer les performances en sécurité repose sur
trois volets complémentaires : formation, information et assistance.
« La formation et l’information du
personnel sont les bases de la prévention et sont relayées au sein des
entreprises par un correspondant
prévention. Il doit être un homme
de terrain et proposer des solutions
spécifiques et adaptées », affirme
Gérard Pauchet. L’information de
l’encadrement est assurée au niveau
du pôle par des états généraux de
la sécurité, et celle de l’ensemble
du personnel par des journées organisées dans les entreprises par les
correspondants, avec l’assistance
du service prévention du pôle.
Côté formation,le pôle dispense des
prestations ponctuelles (conduite
d’engins et de nacelles, risques
électriques, etc.) et propose un
module de quatre jours aux correspondants prévention.
Pôles Ouest-Centre, Normandie
et Ouest-Atlantique
Louis Chapsal
« Dans le grand Ouest, Mathias
Lecomte et le service prévention
ont mis au point un CD-Rom sur la
sécurité. Basé sur l’exemple d’un
chantier d’effacement de réseau,
il permet de présenter en une demijournée tout ce qu’il faut savoir sur
la réglementation sécurité et prévention » explique Louis Chapsal,
coordonnateur pour les 3 pôles du
grand Ouest.
Cette action a d’ailleurs été récompensée par le Prix Spécial du Jury
lors du Concours Sécurité du
SERCE, et l’on peut noter que 13
entreprises de VINCI Energies ont
été primées sur les 27 prix attribués.
Le CD-Rom,déjà distribué dans tous
les pôles de l’Hexagone à hauteur
d’un exemplaire par entreprise,peut
rendre service à toutes les entreprises de travaux électriques.
Pour en savoir plus, vous pouvez
contacter Lucie Rouy (02 43 77 76 98).
Energies _11
w focus : Infrastructures d’énergie
w focus : Industriere kilome
Espaces sportifs :
Biotechnologies :
Un marché digne d’éclairage
Un nouveau secteur pour Actemium
Si les entreprises du groupe ont été nombreuses à s’illustrer par des prestations d’éclairage sportif, il leur
reste à mettre au point une démarche commune fondée sur un discours cohérent, pour s’établir solidement sur ce marché.
Des exigences élevées en termes de traçabilité et de respect de normes rigoureuses caractérisent l’industrie pharmaceutique, secteur qui représente aujourd’hui 20 % de l’activité d’Actemium. Depuis peu, la marque s’intéresse à
un segment en plein essor, où elle retrouve certains acteurs de la pharmacie : les biotechnologies.
Du stade de l’Aube,à Troyes,aux
12 terrains du centre de formation du RC Lens et au nouveau
centre d’entraînement de l’équipe
française de rugby à Marcoussis,
au créneau. » Et pour cela, il faut
identifier le marché, comprendre
les circuits de décision , réunir les
références,chercher le retour d’expérience sur les méthodes com-
domaine, les contrats d’installation sur appels d’offres publics
sont importants mais assez rares,
et la concurrence est rude. C’est à
l’automne que le GREP présente-
« La maintenance est un sujet très sensible pour les élus.
Il est hors de question qu’un stade soit plongé dans le noir
un soir de match. »
de nombreuses entreprises du
groupe (Citéos et réseaux) ont
remporté ces derniers mois des
contrats prestigieux en matière
d’éclairage sportif. Mais la compétence que VINCI Energies a
développée dans ce domaine n’a
pas encore émergé en tant qu’offre
globale. C’est la mission du GREP
« Éclairage sportif » animé par
Pierre Desseignes,directeur RhôneAlpes–Auvergne : « Initié en février,
ce GREP s’est fixé comme objectif de construire un discours commun et de donner à l’ensemble
des entreprises du groupe toutes
les informations et tous les points
d’appui nécessaires pour monter
merciales et sur les technologies…
un travail de fond indispensable,
mais qui n’est pas toujours facile sur
un marché très éclaté géographiquement. Comment l’aborder?
Pierre Desseignes : « L’idée est d’attaquer à deux niveaux en parallèle. Le national va apporter l’image du groupe et les références, le
local va au contact avec les collectivités. Nous devons aussi créer
le maillage avec les fournisseurs,
nous rapprocher des architectes
et des bureaux d’études pour
connaître les projets le plus en
amont possible.» Car dans ce
Installation de mâts de 30 m de haut sur le stade de
Marcoussis (région parisienne).
Contact : Gilles Hacquin – 01 39 15 49 55.
ra ses recommandations sur la
démarche à adopter. Et la maintenance ? Nous avons posé la
question à Olivier Monié, directeur de la marque Citéos : « La
maintenance est un sujet très sensible pour les élus. Il est hors de
question qu’un stade soit plongé
dans le noir un soir de match. Plus
l’équipe est d’un niveau élevé,plus
il y a du monde au stade, et plus
le client a besoin d’avoir l’assurance que l’installation est sans
faille. C’est son image qui est en
jeu et, par rebond, la nôtre auprès
des collectivités. » Entreprise de
réseaux, Santerne Lusigny a réussi à s’implanter durablement chez
son client, le stade de l’Aube à
Troyes (18 000 places), après un
premier contrat gagné en 1996.
Thibaut Deguerne, chef d’entreprise, nous explique comment : «
Loin de nous contenter du dossier
technique, nous avons essayé à
chaque fois de trouver la solution
la plus avantageuse économiquement pour gagner la confiance du client. C’est un métier qui
demande des compétences assez
variées : du levage des mâts de
grande hauteur (30 à 40 m), des
études très précises, de l’automatisme pour optimiser l’éclairement
et de la supervision. Il faut donc
aussi être force de proposition en
permanence pour apporter des
solutions innovantes. »
l’objet de nombreux investissements.Bien que le process soit spécifique, les attentes des clients
d’Actemium Francfort (Roche
Diagnostics, Baxter, BoehringerIngelheim ou Aventis) restent
ciblées sur l’optimisation de l’ou-
Les stades en France, repères :
• 20 stades en Ligue 1, de 10 000 (Ajaccio) à 60 000 places (le Vélodrome de Marseille)
• 20 stades en Ligue 2, de 10 000 (Beauvais) à 36 000 places (Saint-Étienne)
• 20 stades en D3 et une quarantaine en CFA1
19 mai dernier, lors du Salon
Achema de Francfort, un rendezvous mondial dédié aux solutions
dans les domaines du génie chimique, de la protection de l’environnement et des biotechnologies.
Inspiré par cette expérience,Jérôme
Guiral, directeur de la marque
Actemium, souhaite élaborer une
offre européenne pour ce segment
et les fruits de la démarche menée
en Allemagne, nous avons toutes
les cartes pour élaborer une offre
européenne destinée aux biotechnologies. Les partenariats
d’Actemium Francfort ont été un
tel levier positif sur la prise d’affaires et les résultats qu’ils nous
montrent clairement la marche à
suivre. »
l’acte de naissance du BIOTEC
Competence Group et le coup d’envoi d’un partenariat qui a produit
50 millions d’euros de chiffre d’affaires, dont 15 pour Actemium
Francfort. Le BIOTEC Competence
Group s’est officiellement lancé le
sur la base de partenariats de ce
type en France et aux Pays-Bas :
« La branche pharmacie d’Actemium
rassemble des entreprises travaillant en synergie en France, en
Allemagne et aux Pays-Bas. Entre
notre fonctionnement en réseau
Exemple d’industrie biotechnologique :
laboratoire d’Apibio (bioMérieux, RhôneAlpes), en charge de la préparation de biopuces pour la recherche pharmaceutique.
équipés
w Stadesparrécemment
VINCI Energies
- Stade de l’Aube, Troyes : installation début 2003 ; maintenance depuis 1996
- Stade de Marville, Ille-et-Vilaine : maintenance en 2003
- Stade d’Aubagne, Bouches-du-Rhône : installation fin 2002
- Stade de Marcoussis (nouveau centre d’entraînement de l’équipe française
de rugby), Essonne : installation fin 2002
- Stade Charles-Ehrmann, Nice : installation 2002
- Centre de formation du RC Lens, Avion : éclairage de 12 terrains de foot, 20022001
til de production.
En 2002,Joachim Debor,directeur
process du secteur pharmaceutique, prend un tournant décisif,
en s’associant avec trois entreprises
autrichiennes : Vogelbusch (process engineering),Zeta (tuyauterie)
et Karasek (équipements), en vue
de proposer une solution process
complète dans ce domaine. C’est
« Nous avons toutes les cartes en mains pour élaborer une offre
européenne pour les biotechnologies.»
Contact GREP Éclairage sportif :
Sophie Prévot, [email protected].
La Fédération française de football définit 5 catégories d’éclairage avec des
normes et des conditions d’éclairement et d’installation du matériel d’éclairage
autour du terrain très précises. Celles-ci dépendent du niveau du club attaché au
terrain. Ainsi, lorsqu’une équipe change de division, elle doit modifier l’équipe-
12_ Energies
C’est Actemium Francfort qui a
décidé de s’attaquer à ce secteur
en pointe. En Allemagne, les biotechnologies ont en effet généré
en 2001 un chiffre d’affaires de
1,1 milliard d’euros.Située au carrefour de la santé,de l’environnement
et de l’agroalimentaire, cette discipline, potentiellement influente
sur le développement durable,fait
Les biotechnologies :
c’est quoi ?
Roche Diagnostics : un exemple de
contrat en biotechnologies
Roche Diagnostics produit l’EPO, hormone permettant d’augmenter la
quantité de globules rouges dans le
sang et ainsi de mieux faire circuler
l’oxygène dans le corps.Dans le cadre
du contrat portant sur la chaîne de
production de l’EPO, Actemium
Francfort assurera la livraison et l’installation du système de contrôle commande, de l’instrumentation, des
armoires électriques ainsi que le
développement des logiciels et des
équipements informatiques, dans le
respect des normes FDA (Food and
Drug Administration).Ces installations
d’un montant de 1,3 million d’euros
devraient être en fonctionnement au
1er trimestre 2004.
Le terme « biotechnologies » s’emploie pour
désigner l'utilisation du vivant dans les procédés
de production de biens (par exemple, la levure
pour la production de la bière) ou de services
(emploi de micro-organismes pour le traitement
des eaux usées). Les biotechnologies permettent
ainsi de fabriquer des produits plus « propres »
avec des effets et un mode de fabrication
meilleurs pour l’homme et l’environnement. Les
biotechnologies recouvrent aussi les interventions sur le vivant sur les plan biologique, chimique ou physique. Cette dernière application
est récente et parfois controversée sur le plan
éthique et/ou environnemental. Elle va des OGM
(organismes génétiquement modifiés) à la
« génomique » (lecture du génome) dans le
domaine médical.
La bière, le fromage et le yaourt sont des produits
biotechnologiques au même titre que l’acide
ascorbique ou l’acide citrique.
Energies _13
w focus :Tertiaire
w focus :Télécommunications
Kinter quos referendus
erit eteresne poetas, an quos et praesens
Kinter quos referendus
erit eteresne poetas, an quos et praesens
Parkings
Certification Cisco Gold pour Axians
Installation et maintenance :duo gagnant
Dans la cour des grands
Opteor Lyon Services vient de renouveler pour la troisième fois son contrat de maintenance avec Lyon Parc Auto.
SDEL Park Services a réalisé 25 installations du système Intraparc en 18 mois. Et c’est à l’initiative du Club Parking
que des installateurs du groupe ont participé, en juin dernier, aux Rencontres Parkopolis, aux côtés des exploitants,
constructeurs et équipementiers.
Depuis mai dernier, Axians est l’un des 13 intégrateurs certifiés Cisco Gold en France pour son expertise réseaux voixdonnées.Cisco, c’est le leader mondial.Gold, le plus haut niveau de reconnaissance d’expertise réseau.Désormais, le
groupe va pouvoir répondre aux plus importants appels d’offres publics et privés, français et européens.
de SDEL Park Services et animateur du Club Parking*.
Sur ce marché, le maillage fonctionne dans une parfaite réciprocité. SDEL Park Services, la seule
entreprise de VINCI Energies totalement dédiée au stationnement,
réalise ses propres contrats en Îlede-France. Elle intervient aussi en
amont et, selon les contrats, prend
en charge les études techniques
ou passe le relais aux autres entreprises du Club. De plus, elle envisage de mettre en place une veille
sur les marchés d’attribution de
Sur ce type de marché, le maillage
fonctionne dans une parfaite réciprocité.
du fait que le groupe réunit toutes
ces compétences », commente
Pascal Daragon, chef d’entreprise
maîtrise d’œuvre et transmet les
informations aux sociétés locales
qui pourraient être intéressées :
« Un investissement pour le compte
de la communauté, qui permet de
dynamiser le Club Parking », précise Pascal Daragon.
La maintenance est également un
moyen de fidélisation non négligeable : le contrat d’Opteor avec
Lyon Parc Auto – 240 000 euros
par an en maintenance préventive et potentiellement 100 000
euros en rénovation – vient d’être
reconduit pour cinq ans, après dix
ans de bons et loyaux services.
Une « prouesse commerciale » qui
s’explique : « Grâce à la veille technologique que nous assurons,
nous introduisons des innovations
comme les ballasts électroniques
pour l’éclairage, de règle à Lyon
depuis trois ans,commente Daniel
Vue de haut du parking des Célestins
(Lyon). Un des 20 parkings gérés par
Lyon Parc Auto.
14_ Energies
Deux questions
à Yves Rossi,
responsable de la
maintenance de
Lyon Parc Auto*
Daniel Molin, en charge des contrats
Lyon Parc Auto chez Opteor Lyon Services.
Molin, responsable d’affaires chez
Opteor Lyon Services. En maintenance, nous proposons par
exemple le remplacement préventif systématique des équipements en éclairage. Notre client a
de très hautes exigences en
termes de qualité. Nous aussi. »
Un parti pris qui continue de faire
ses preuves dans d’autres contrats :
détection incendie, GTC, sonorisation, armoires pompes de relevage… que Lyon Parc Auto vient
de confier à l’entreprise.
Le Club Parking regroupe
aujourd’hui 12 entreprises
du groupe : Degreane
Lumière, Duval Électricité, GT
Cornouaille, Jean Graniou
Transports, Lesens Val de Loire
Industrie, Santerne Marseille,
Opteor Lyon Services, Santerne
Alsace, Santerne Aquitaine,
Santerne Tertiaire, SDEL Savoie
Léman, SDEL Park Services.
Comment percevez-vous la
collaboration entre Lyon Parc
Auto et Opteor ?
« Nous avons toujours apprécié le service rendu, mais l’élément décisif date d’il y a cinq
ans, quand Annie Lesieutre (à
l’époque chef d’entreprise
d’Opteor Lyon Services) nous
a proposé de travailler
ensemble sur une charte de
qualité. Nous avons ainsi défini des modes de partenariat
et de fonctionnement qui
nous donnent aujourd’hui
pleine satisfaction. »
Quel est le coût de la qualité ?
« Les nouvelles technologies
ont un impact sur les coûts de
maintenance préventive.
Daniel Molin, responsable
d’affaires chez Opteor Lyon
Services, nous aide à les optimiser. D’autre part, l’ambiance
et le niveau de sécurité sont
encore améliorés, et ce sont
des facteurs très appréciés de
la clientèle, en particulier de la
clientèle féminine. Donc un
plus commercial. »
Principal intégrateur de Carrefour,
responsable de la maintenance et
du déploiement du backbone Data
de Cegetel,intégrateur de l’Unedic…
Axians a de belles réussites à son
actif. Quels sont donc ses nouveaux enjeux ? François Langlois,
directeur de la marque : « D’abord,
doubler notre chiffre d’affaires en
France d’ici deux à trois ans, afin
de dépasser largement 200 millions d’euros, tout en préservant
notre niveau de rentabilité actuel.
Cela induit que nous augmentions
la part services dans notre chiffre
d’affaires.Ensuite l’enjeu européen
35
: des consultations sont lancées
par des multinationales qui préconisent à leurs filiales un intégrateur unique, ayant bien sûr la
meilleure référence internationale.» Axians a donc décidé d’investir
dans des partenariats stratégiques
avec les deux plus grands
constructeurs du marché, Alcatel
pour les télécoms et Cisco pour
les réseaux informatiques. Axians
était certifiée Premium chez Alcatel
et Cisco Silver chez Cisco.Manquait
le Gold.
Au-delà de la marque, la certification valorise tout un ensemble de
compétences techniques et commerciales des équipes. Responsable d’affaires chez Axians Caen,
Bernard Pinvidic est l’un des
30 ingénieurs et techniciens ayant
répondu aux critères Cisco et l’un
Profil
des quatre CCIE*,le niveau de certification technique le plus élevé :
« Il fallait l’expérience professionnelle, la formation chez Cisco, le
travail personnel… et la volonté
d’y aller. 1 à 2 % de réussite par
session d’examen, le diplôme est
très sélectif. » Aujourd’hui,Bernard
fait bénéficier de ses compétences
très pointues les entreprises Axians
qui n’ont pas encore d’expert
maison: « Le partage des connaissances, c’est ça l’esprit du maillage.» La satisfaction client consti-
de la marque auprès de ses clients,
Axians TMT à Courbevoie,la plateforme de maintenance d’Axians.
« Nous offrons une assistance
téléphonique niveau 2 (ingénieurs
certifiés) 24 heures sur 24 et nous
nous engageons à intervenir 365
jours par an, partout en France, en
moins de 4 heures »,précise Thierry
Feret, chef d’entreprise.
Responsable de l’offre infrastructures de réseaux, Patrick d’Haussy
a suivi toute la démarche de certification :« Nous sommes très heureux d’avoir obtenu ce plus haut
niveau de certification. Nous
devons nous attacher à le maintenir en permanence, puisque
chaque année un audit sera réalisé par Cisco ». Selon lui, Axians
bénéficie de deux atouts majeurs
face à ses 12 concurrents :
« Nous sommes l’intégrateur du
marché qui offre le plus grand
nombre d’implantations,et l’un des
seuls à maîtriser les trois métiers,
voix, données et images. »
Exemples de mesures de qualité de
services réalisées sur du matériel CISCO
par les équipes d’Axians.
* Cisco Certified Internetworking Expert.
Pour l’obtention de la certification, au
minimum 4 commerciaux,12 ingénieurs
dont 4 CCIE devaient atteindre le niveau
d’expertise exigé.
*Lyon Parc Auto : première société
d’économie mixte en France, Lyon Parc
Auto gère 32 500 places réparties sur 20
parcs et la voie publique. Les parcs de
stationnement de la ville de Lyon sont
reconnus comme des œuvres architecturales significatives du XXe siècle.
Les parkings : quelques chiffres
VINCI Park : 750 000 places de stationnement, souterrain et voirie
Européenne de stationnement : 60 000 places
Lyon Parc Auto : 32 500 places
Q-Park et Omnipark : entre 20 000 et 40 000 places
tue un autre critère très important. Dans le processus de certification Gold, Cisco a donc questionné un grand nombre de clients
d’Axians.En 2003, au Cisco Partner
Summit, qui réunit tous les ans les
partenaires mondiaux,Axians s’est
vu décerner l’Award de la satisfaction client pour l’Europe du Sud
avec une note de 4,74 sur 5.
Illustration de l’engagement fort
La certification valorise tout un ensemble de compétences
techniques et commerciales des équipes
Avec 850 collaborateurs, 35 implantations régionales
et un chiffre d’affaires de 120 millions d’euros (2002),
implantations
Axians rassemble sous sa marque l’ensemble des
compétences de VINCI Energies en matière d’intégration de solutions voix-données-image. Axians est l’un
des tout premiers acteurs du marché des solutions
globales en communication d’entreprise.
w
Installation est le maître mot,
installation avec valeur ajoutée
technique. Si dans le domaine de
l’énergie, nombre d’entreprises
sont capables de faire aussi bien
que VINCI Energies, dans le stationnement, le groupe a une longueur d’avance pour l’interphonie, la vidéosurveillance, la GTC
(gestion technique centralisée) ou
les systèmes comme Intraparc
(centralisation de la gestion des
équipements et transmission des
données par Internet). « Nous
avons un atout concurrentiel fort
Energies_15
w Ressources humaines
,
Les nouveautés du «catalogue» 2003
Académie VINCI Energies :
Le partage des valeurs internes
En matière de formation, la politique du groupe repose sur la décentralisation : chaque entreprise maîtrise la formation continue de ses collaborateurs. Cependant, certains stages sur mesure, destinés à véhiculer les valeurs
internes du groupe, sont l’apanage de l’Académie VINCI Energies. Depuis fin 2002, elle dispose de ses propres
locaux, implantés sur le site de Montesson.
« L’Académie a un rôle intégrateur et fédérateur. Sa vocation est de contribuer, par la
formation, à la compréhension et au partage
de nos valeurs par les collaborateurs du groupe et à l’intégration des nouveaux embauchés. » Pour Manuel de Dieuleveult, DRH de
VINCI Energies,l’Académie n’a pas pour objectif de concurrencer les formations présentes
est née l’idée que des formations porteuses
de la culture interne du groupe se devaient
de posséder un label.
Au sein de l’Académie, dont le fonctionnement est coordonné par Jean-Patrick
Bocquillon et deux organisatrices de stages :
Jeanne-Yvonne Debosse et Christine Benoît,
la formation alterne aspects théoriques et
Stage « Sysper-paie » : le déroulement de cette formation à l’Académie permet
aux stagiaires de se familiariser avec le logiciel.
« Ce stage m’a incité à modifier l’organisation de
mon travail et le management de mon équipe. »
sur le marché. Elle propose une offre spécifique : des stages indispensables à la compréhension du groupe (par exemple
« Quartz ») et des formations qui doivent être
organisées « sous notre responsabilité pour
respecter nos valeurs internes et notre mode
de management ».
Pour Jean-Patrick Bocquillon, directeur de
l’Académie VINCI Energies, c’est le stage
« Comportement commercial du responsable
d’affaires », créé en 1975, qui représente la
pierre fondatrice de cette institution. Ensuite
cas pratiques. Avec un objectif clair : changer
certains comportements, comme dans la formation « Les missions du responsable de chantier »,
dont Jean-François Bascouzaraix,responsable
de chantier (Santerne Aquitaine Nord), se fait
l’écho : « Ce stage m’a incité à modifier l’organisation de mon travail et le management
de mon équipe. » Même réaction pour Oscar
Romao, monteur chez SDEL RAIP, qui a participé à la session « Le rôle du compagnon
dans la satisfaction du client » : « Je me suis
rendu compte que je répétais certaines
actions, par habitude. » Quant à
Wadislaw Gasperowicz, chef de
projet ISAA (Actemium Arras), le
stage « Comportement commercial du responsable d’affaires » lui
a appris « qu’il faut parfois oser
refuser certaines offres ». Parmi les
stages incontournables et 100 %
L’équipe de l’Académie VINCI Energies :
Jean-Patrick Bocquillon, Christine Benoît (à gauche)
et Jeanne-Yvonne Debosse (à droite).
DÉCOUVERTE
Visite guidée du centre de formation
à Montesson
Derrière le siège du groupe se dresse le centre de formation de l’Académie VINCI Energies sur 600 m2.
Confort et ergonomie ont présidé à sa conception. Le hall
d’accueil, avec salon d’attente et cafétéria, dispose de
bornes Internet (accès aux itinéraires, à l’état du trafic, etc.)
Trois salles de formation, aménagées avec un mobilier
modulable, accueillent entre 12 et 18 participants. Les
micro-ordinateurs, sur chariots individuels, permettent
d’équiper une salle en un quart d’heure avec un système
en réseau. « Ce lieu est pratique techniquement ; il permet
en outre à nos collaborateurs de venir au siège et de rencontrer la direction générale du groupe, qui vient souvent
passer un moment informel avec eux », commente JeanPatrick Bocquillon.
internes,citons le stage « Quartz »,
suivi par Franck Gosset,chef d’entreprise Citéos Exploitation IdF : «
Nouvel embauché en tant que chef
d’entreprise, je devais apprendre
ce qu’est Quartz,le système de gestion en comptabilité budgétaire
analytique,propre à VINCI Energies.»
Parmi les 25 formations proposées, quatre sont nouvelles cette
année :
• «Le dialogue social et institutions représentatives du personnel »
• « La législation sociale »
• « Pour une démarche marketing appliquée »
(nouvelle formule du stage « Marketing »)
• « La négociation d’achats »
Ce dernier stage a été adapté par Jean-Patrick Bocquillon et Hugues
Levesque, directeur dans le pôle Ouest-Centre, à partir d’une formation
conçue par un organisme extérieur, « Formachat Logistique », pour intégrer les spécificités du groupe. Il se déroule sur trois jours et s’adresse à
tous les collaborateurs qui ont, occasionnellement ou de façon régulière,
à négocier des achats de fournitures ou de sous-traitance.
« Nous pensons tous savoir acheter, mais le marché est tendu et les techniques des vendeurs sont souvent plus affinées que les nôtres. Chefs
d’entreprise, responsables d’affaires, techniciens et acheteurs ont donc le
plus grand profit à tester et améliorer leur comportement de négociateur en suivant ce stage », précise Hugues Levesque.
Pour tout renseignement sur les stages, consultez @cadémie sur la page intranet de
VINCI Energies. (www.vinci-energies.net)
Stage « Quartz-i », module suivi d’affaires : les équipements
multimédias garantissent une formation personnalisée.
« Les formations sont un lieu d’échange
et de cohésion interne entre des
personnels appartenant à des entreprises
différentes. »
Le stage « Marketing » vient d’être
refondu avec l’aide de son animateur Alain Ollivier (professeur
au groupe ESCP-EAP) : « Nous
avons mis l’accent sur le marketing information et commercial.
Notre but est que les chefs d’entreprise et les responsables d’affaires
puissent engager en toute autonomie l’ensemble de la démarche
marketing ».
Pour Manuel de Dieuleveult, « les
formations sont un lieu d’échange
et de cohésion interne entre des
personnels appartenant à des
entreprises différentes ».Une opinion partagée par Wadislaw
Gasperowicz : « Le fait de côtoyer
d’autres personnes du groupe permet de comprendre leurs métiers »,
tandis que Jean-François Bascouzaraix
s’enthousiasme : « J’ai rencontré
beaucoup de gens avec qui je suis
toujours en contact. »
L’Académie se penche à présent
sur l’internationalisation de la formation et l’opportunité de décliner plus de stages à l’international. Ainsi, en Allemagne et en
Suède, les stages « Quartz » sont
déjà dispensés. L’Allemagne devrait
bientôt déployer la formation
« Comportement commercial du
responsable d’affaires »,déjà inaugurée depuis avril en Suède, par
Lars-Erik Andersson, responsable
des ressources humaines. Pour
Lars-Erik, « adapter cette formation à la Suède a représenté un
effort important, mais les premiers
retours sont excellents, à la fois sur
le contenu et sur les échanges
entre participants. »
Manuel de Dieuleveult, DRH de VINCI Energies.
16_ Energies
Energies_17
w Ressources humaines
wPortrait
Recrutement de jeunes diplômés :
la saison démarre
Comme chaque année, la rentrée marque le coup d’envoi d’une série de
rendez-vous incontournables pour VINCI Energies.
,
Paroles
Lydie Wallet
26 ans,ingénieur d’études
ment Rochdi Ziyat : « Certaines
remarques nous permettent d’évoluer, même si les retours sont à
90 % très positifs. » Enfin, il tient à
souligner l’émergence d’un nouveau type de maillage, qu’il faudrait selon lui pérenniser :« L’avenir
passe aussi par l’échange de stagiaires entre nos entreprises au
niveau européen. »
À la rencontre des
futures recrues de
l’ENSAM (forum
2003).
En effet, soucieuses de développer une politique d’anticipation en termes de ressources
humaines,les entreprises du groupe recherchent de nouveaux
talents parmi les étudiants en provenance de grandes écoles d’ingénieurs ou de niveau bac + 2.
C’est pourquoi elles multiplient
les actions : partenariats, participation à plus d’une vingtaine de
salons et forums et animation d’un
réseau de correspondants internes,
chargés d’entretenir des relations
avec certaines écoles.
Parmi les 700 stagiaires accueillis
chaque année, certains sont intégrés dans le circuit des ingénieurs
pépinières, une démarche soutenue financièrement par chaque
pôle. Rochdi Ziyat, directeur dans
le pôle IdF Industrie Infrastructures,
s’y engage avec conviction.
Les stages : le meilleur moyen
de repérer des talents
C’est à une communication assidue avec les écoles d’ingénieurs,
les IUT et les DUT,que Rochdi Ziyat
18_ Energies
attribue le nombre important de
réponses recueillies via @venir,
accessible sur le site Internet
VINCI Energies. En effet, les offres
de stages y sont déposées en
amont des forums,et les étudiants
postulent en joignant leur CV.
Résultat : « Nous accueillons trois
ou quatre stagiaires par an et par
entreprise, pour des stages de
quatre à six mois. Le fait qu’ils
soient en dernière année permet
de valider si le travail les intéresse
et nos entreprises vérifient l’adéquation avec le type d’ingénieur
recherché. Nous embauchons au
moins un jeune débutant par an
et par entreprise. »
À la fin de leur stage, les jeunes
sont invités à participer aux « challenge stages » avec récompense
à la clé. Il s’agit pour eux de rédiger un rapport sur leur projet et
leur perception du groupe. Un
témoignage qui intéresse vive-
w
Une pépinière de talents
Ayant choisi de pratiquer des
embauches systématiques chaque
année, Rochdi Ziyat intègre tous
les nouveaux ingénieurs dans le
circuit de la pépinière : « La subvention reçue par le pôle soulage
financièrement les entreprises.Par
ailleurs, les jeunes sont invités à
s’immerger dans d’autres entreprises et ils peuvent, s’ils le souhaitent, changer d’orientation. »
Pour Rochdi Ziyat, ce parcours
représente aussi l’occasion de faire
partager les valeurs du groupe.
« Une fois attirés dans notre cœur
de métier, ils s’épanouissent dans
ces valeurs de confiance, transparence et intelligence proche du
terrain. »
Et de conclure : « L’essor de nos
entreprises passe par cette jeunesse porteuse de nouvelles idées,
et qui aide nos entreprises à évoluer d ’un cran tous les ans.
J’encourage les chefs d’entreprise
à prendre des stagiaires et à recruter des jeunes même si leur besoin
n’est pas immédiat. Quand vous
mettez de l’intelligence quelque
part, ça rapporte toujours. »
Pour connaître la liste des forums auxquels le groupe participe,
consultez notre site Internet (www.vinci-energies.com) à la
rubrique « Nous rejoindre » ainsi que le Portail du groupe.
Son diplôme d’ingénieur en poche,
Lydie Wallet effectue un stage de six
mois chez GTIE
Amiens : « Au début, c’était un
peu difficile car je devais faire
mes preuves dans une équipe
déjà en place. Il faut en effet se
faire reconnaître par l’ensemble des techniciens et du
personnel de chantier avant de
faire valoir ses idées. »
Embauchée en juillet 2001,
Lydie prend « réellement
conscience de l’envergure du
groupe » lors de la Journée des
nouveaux embauchés.
Aujourd’hui, elle se dit séduite
par le fait « d’être dans une
entreprise locale autonome, à
taille humaine, qui fait partie
d’un groupe solide ».
Lionel Labayrade
26 ans,ingénieur pépinière
Après un IUT génie
électrique et informatique industrielle,
une maîtrise électronique électrotechnique automatique et un DESS génie
électrique,électronique de puissance et automatisme,Lionel
Labayrade est remarqué lors
d’un stage,chez Fournié
Grospaud Adour Industries à
Billère.Embauché le 1er juillet
2002 en tant que pépinière,il
est envoyé sur des chantiers
pendant six mois,avant d’intégrer le bureau d’études,
« pour apprendre progressivement à acquérir l’autonomie
d’un responsable d’affaires ».
Marqué par la découverte du
maillage,Lionel apprécie cette
notion qui « développe un
esprit de solidarité ».
Eric Schweitzer,
chef d’équipe
chez GTIE Ardennes
« Savoir se rendre indispensable »
« Je suis un pur Ardennais », dit Eric
Schweitzer en souriant. Il est né à Rethel et
habite Barby, un petit pays à la campagne. Il
travaille chez GTIE Ardennes à CharlevilleMézières depuis bientôt 20 ans. Eric a 43 ans. Sa
carrière, il l’a commencée à 17 ans, comme
apprenti chez son père qui était électricien en
bâtiment : « Moi, je ne voulais pas travailler en
usine. Huit heures devant une machine, cela ne
m’intéressait pas du tout. J’ai toujours préféré
le chantier, parce qu’on peut tout faire de A à Z
et parce que, là, on peut avoir des responsabilités. Et les responsabilités, j’adore ça. »
Mais ne croyez pas qu’Eric Schweitzer soit
homme à se mettre en avant. Ce n’est pas sa
méthode, loin s’en faut. Eric, c’est plutôt le style
discret et efficace. Celui qui sait se rendre
indispensable auprès du client, tout en
un projet qui n’en soit pas un vrai… Être chef
d’équipe avec une équipe à encadrer, cela a
vraiment un sens. L’occasion s’est présentée
quand un important industriel belge fabricant
de panneaux de bois, Unilin, installé dans la
région depuis 1998, a doublé sa capacité de
production. Benoît Moreau, le responsable
d’affaires, cherchait à rentrer chez ce client : le
marché promettait d’être passionnant puisque
cette entreprise prévoyait de monter une usine
neuve. L’étude et la mise en place de l’éclairage
représentait un contrat de 1,1 million d’euros,
soit plus d’un tiers du chiffre d’affaires de GTIE
Ardennes. Seule méthode possible : faire ses
preuves sur le terrain et gagner la confiance du
client.
Eric Schweitzer était l’homme de la situation.
Celui qui était prêt à relever le défi sur un projet
« J’ai toujours préféré le chantier, parce qu’on peut
tout faire de A à Z... Et les responsabilités, j’adore ça. »
douceur. Celui qui sait faire passer les bons
messages à son équipe, en suggérant par-ci,
par-là deux ou trois idées : « Je n’aime pas trop
dire que je vais transmettre mon savoir-faire. Je
trouve qu’il vaut mieux donner l’exemple, et
puis donner l’idée. »
Aujourd’hui, Eric est chef d’équipe depuis plus
d’un an et fier de l’être. Il a bien raison, car non
seulement il remplit parfaitement bien ses
nouvelles fonctions, mais sa personnalité et ses
compétences ont largement pesé dans la
balance pour remporter le plus important
contrat que GTIE Ardennes gère actuellement.
« Il est temps d’évoluer. » Voilà ce que s’était dit
Eric il y a trois ans, au seuil de la quarantaine.
Pierre Worms, chef d’entreprise de GTIE Ardennes,
entendait bien ses motivations mais n’avait pas
pour autant envie de lui proposer
PARCOURS
1960
naissance à Rethel
(Ardennes)
1977
apprentissage en tant
qu’ électricien en
bâtiment
1984
entrée dans le groupe
chez SVEE
1992
mutation chez
GTIE Ardennes
2002
chef d’équipe sur
le chantier d’Unilin
personnel, en liaison directe avec un projet
d’entreprise vraiment stratégique : « Pendant
quelques mois, j’ai fait des petits travaux. Je me
suis fait connaître par le client et peu à peu j’ai
gagné sa confiance. Quand l’appel d’offres a été
lancé, on a donc été consultés. Puis retenus. »
La vraie réussite de ce challenge à trois, on peut
la mesurer maintenant que l’usine tourne
depuis presque un an. Eric Schweitzer est
toujours là. Il n’a pas quitté le chantier depuis le
11 février 2002. Petit à petit, il s’est rendu
indispensable également sur toute la partie
électricité industrielle : « Au début, c’était moi
qui allait voir le client pour lui signaler qu’il y
aurait peut-être telle ou telle chose à faire.
Maintenant, le client vient me voir directement
et me demande de lui faire un devis. » C’est
cela, un fonds de commerce. Eric le sait.
Energies_ 19
w Visa
Charpente de support des câbles haute-tension d’un poste 220 kV
de la centrale thermique à Cubellas (près de Barcelone).
3 questions
à José Canari-Monfort,
cofondateur, administrateur
délégué et directeur général
de Spark Iberica et d’ITC-2.
Espagne :
VINCI Energies renforce sa présence
Avec une prise de participations majoritaires dans deux entreprises espagnoles très performantes,VINCI Energies pénètre deux marchés stratégiques en plein développement de
l’autre côté des Pyrénées : l’énergie et les télécommunications.
« Nous souhaitions pouvoir étendre
les activités du groupe en Espagne,
car la dynamique du marché, tant en
termes de croissance économique que
de développement des activités de
sous-traitance pour les grands donneurs d’ordres, y est très favorable en
ce moment pour nos métiers »,
explique Yves Meignié,directeur général du pôle International*.
Après des contacts établis début 2002
avec deux sociétés, Spark Iberica et
ITC-2,implantées en Catalogne,notamment à Barcelone et à Tarragone, l’acquisition s’est concrétisée à la midécembre. VINCI Energies détient
aujourd’hui 80 % des parts des deux
sociétés, les autres 20 % demeurant la
propriété de l’un des fondateurs, José
Canari-Monfort, qui assure la direction
de ces deux entités.
SPARK IBERICA
500 collaborateurs
Implantations :
Barcelone (siège),Tarragone,
Majorque, Lérida.
CA 2002 :40 millions d’euros.
Installation et maintenance
pour les postes HT/THT
et les réseaux téléphoniques,
tertiaire multitechnique.
Clients : Endesa et Telefonica.
Celles-ci sont essentiellement positionnées sur les travaux et la maintenance de postes haute tension, l’installation et la maintenance de réseaux
de téléphonie, ainsi que les travaux tertiaires multitechniques. Spark Iberica,
avec plus de 500 salariés, est l’entreprise de travaux tandis que ITC-2, qui
compte une centaine d’ingénieurs et
de techniciens,est l’entreprise d’études
et d’ingénierie.
La force de ces entreprises, c’est de
savoir accompagner leurs deux grands
clients, Endesa, la plus grande société
de production et de distribution d’électricité en Espagne, très implantée dans
le nord-est du pays, et Telefonica, l’opérateur historique du téléphone, dans
leurs importants programmes d’investissements et d’externalisation.
« Il est vrai que ces clients ont une poli-
ITC-2
200 collaborateurs
Implantations :
Barcelone,Tarragone,
Majorque, Lérida.
CA 2002 : 6 millions d’euros.
Études et ingénierie :
postes HT, réseaux
moyenne tension, systèmes
d’information.
Clients : Endesa et Telefonica.
tique d’externalisation très poussée.
Nous avons beaucoup à apprendre
de Spark Iberica et d’ITC-2, qui ont su
rester concentrées sur leurs métiers
et leur bassin d’activité tout en faisant
évoluer leur offre de services en fonction des besoins de leurs clients, poursuit Yves Meignié.En fait, Spark Iberica
et ITC-2 pratiquaient déjà la segmentation et la rigueur des principes de gestion Quartz, avant même de rejoindre
VINCI Energies. Le lendemain de la
signature, nous avions l’impression
que ces entreprises faisaient partie du
groupe depuis longtemps. »
* Le pôle International regroupe les implantions
de VINCI Energies en Espagne (hors AritexCading),
au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en Suède.
VINCI ENERGIES EN ESPAGNE, C’EST AUSSI…
TMS AritexCading, filiale de TMS, conçoit des systèmes automatisés pour les industries automobile et aéronautique. Cette
entreprise est composée de 232 collaborateurs. Le savoir-faire
de TMS AritexCading s’applique à toutes les étapes de réalisation des moyens de production des automobiles, de la conception à la mise en service des installations, de soudage des carrosseries, des systèmes de manutention et de montage final. En
2002,TMS AritexCading a réalisé un chiffre d’affaires de 86 millions d’euros, incluant un contrat significatif pour la réalisation
de moyens d’assemblage d’éléments de voilure du futur A380.
Pourquoi ce choix d’intégrer
les sociétés que vous avez fondées dans VINCI Energies ?
Nous étions à la recherche d’un
nouveau partenaire,puisque l’autre
actionnaire et cofondateur des
sociétés souhaitait vendre.Lorsque
j’ai rencontré les dirigeants de VINCI
Energies,nous avons eu une sorte
de coup de foudre, car nous partagions la même conception d’une
gestion rigoureuse au service d’une
croissance maîtrisée,fondée sur la
qualité de nos prestations dans les
métiers qui sont les nôtres.
Qu’attendez-vous de la synergie avec VINCI Energies?
La puissance du groupe,son expérience et son savoir-faire, notamment dans le domaine des télécommunications où nous cherchons à nous affirmer davantage,
peuvent nous permettre de faire
des avancées importantes.
Quelles sont vos perspectives
de développement ?
Nous voulons renforcer nos parts
de marché en Catalogne, notamment à Barcelone,Tarragone,Lérida,
et dans les Baléares, où nous
sommes implantés pour nos trois
métiers, l’électricité, les télécommunications et le tertiaire.Nous pensons aussi qu’il y a des opportunités d’extension géographique vers
la province de Valence,qui jouxte la
Catalogne,puis l’Andalousie.

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