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Energies n°1 Août 2003 Le journal interne de VINCI Energies w focus Espaces sportifs : un marché digne d’éclairage w Sommaire >Energies Éditorial Dossier Prévention Sécurité Brèves Ressources humaines Focus « Le journal de VINCI Energies : une nouvelle formule pour être plus près de vos attentes. » Dinissim qui blanse molres serd reminor plem lomure postera rui omrdes minor plem momo grele. _ P.10 Infrastructures d’énergie • Espaces sportifs : un marché digne d’éclairage _ P.12 Industrie • Biotechnologies : un nouveau secteur pour Actemium _ P.13 • Réhabilitation du poste HTB de Renault Flins • TMS meilleur fournisseur de Porsche AG _ P.04 • 16 000 heures d’études déjà réalisées pour Kisuma Chemicals BV _ P.05 • Prix de l’innovation VINCI 2003 : 16 récompenses pour VINCI Energies _ P.06 • GTIE IPOA devient VINCI Energies Contracting _ P.07 Tertiaire • Parkings : installation et maintenance : un duo gagnant _ P.14 • Nos objectifs pour 2003-2004 _ P.09 Télécommunications • Exemples d’entreprises « zéro accident » Académie VINCI Energies : le partage des valeurs internes _ P.16 • Visite guidée du centre de formation _ P.16 • Les nouveautés du « catalogue » 2003 _ P.17 Recrutement de jeunes diplômés : la saison démarre • Lydie Wallet, Lionel Labayrade : témoignages de jeunes embauchés _ P.18 • Certification Cisco Gold pour Axians Dans la cour des grands _ P.15 _ P.10 • Témoignages de responsables prévention sécurité de pôles _ P.11 Portrait • Eric Schweitzer, chef d’équipe chez GTIE Ardennes _ P.19 Visa • VINCI Energies renforce sa présence en Espagne _ P.20 w Changement de nom oblige, Made in GTIE devait également revoir son appellation. Après trois ans d’existence, il était légitime d’en faire aussi évoluer la formule pour être plus près de vos attentes.C’est chose faite, et vous tenez entre les mains le premier numéro d’Energies. Nous l’avons voulu accessible et vivant,avec des articles plus courts,différents niveaux d’entrée et un rubriquage plus étoffé pour une meilleure organisation de l’information. Comme le rapport d’activité 2002, le journal reprend le découpage de nos activités en quatre domaines d’intervention :infrastructures d’énergie, industrie, tertiaire et télécommunications, avec une page « Focus » par domaine.Ce découpage correspond au mode de présentation que nous avons choisi d’adopter vis-à-vis de l’extérieur et non à la segmentation marketing, réservée à d’autres usages. Nouvelle également, la rubrique « Visa » a pour objectif de vous faire découvrir à chaque parution l’une de nos implantations : pays, région, entreprise. Dans ce numéro, c’est l’Espagne qui est à l’honneur,avec l’entrée des entreprises Spark Iberica et ITC-2 dans le groupe.Cette démarche illustre parfaitement la manière dont nous devons aborder la croissance externe : en recherchant la communauté culturelle avec les entreprises que nous accueillons. C’est la seule garantie de succès. Devant la relative stagnation des résultats en matière de sécurité,la direction générale de VINCI a demandé à ses quatre divisions :Concessions,Energies, Routes et Construction, de renouveler leurs efforts et leur mobilisation pour améliorer les performances. En toute logique, le « Dossier » de ce numéro est consacré au plan d’action prévention de VINCI Energies,aux objectifs que nous nous sommes fixés et qui nous sont propres, ainsi qu’à la manière dont nous comptons procéder pour continuer à progresser.Je suis personnellement convaincu que nous pouvons faire mieux en matière de prévention. Ce doit être une priorité pour VINCI Energies et cela passe par l’engagement quotidien de chacun et de tous. Je me réjouis donc que cette action soit menée dans tout le groupe,avec la possibilité pour chaque division de « choisir ses armes ». Pour terminer, je voudrais vous féliciter et vous remercier pour tous vos efforts,grâce auxquels VINCI Energies résiste et résiste même plutôt bien. La morosité ambiante tend parfois à nous envahir,mais nous ne devons pas nous laisser « contaminer »,car elle est plus dans nos têtes que dans nos chiffres. Nous devons continuer sur notre lancée. Bonne rentrée et bonne lecture. Energies Directeur de la publication : Isabelle Hédouin-Ruty. Rédaction en chef : Isabelle Hédouin-Ruty, Carole Oddoux. Comité de rédaction : Manuel de Dieuleveult, Claire de Franclieu, Marie Baudy, Pierre Desseignes, Sandra Mielke, Sophie Prévot, Virginie Seince, Annick Vaugrenard. Ont également collaboré à ce numéro : Elisabeth Benoualid, Pascal Blavot, Cristel Ferreira, Marie-Laure Gérard, Marie-Agnès Gircour, Dominique Hurand, Véronique Poirier, Jean-Pierre Sergent, Danielle Willing, Manuela Zeizinger. Conception et réalisation : Stratéus. Photos : DR, A.Da Silva, P. Galibert, A. Heise, F. Jannin, R. Lecourieux, LPA Photos, Photothèque VINCI Energies, Photothèque Spark Iberica, Photothèque Graniou, Agence REA. Dépôt légal à parution. Contact : Carole Oddoux – 01 30 86 70 17. Energies est diffusé en 30 000 exemplaires en 3 langues : allemand, anglais et français. Xavier Huillard Président-Directeur Général Energies _03 w En bref EN CHIFFRES BIENVENUE Deux entreprises rejoignent le groupe. En avril dernier, MERELEC, entreprise basée à Hermes (Oise) et intervenant dans le secteur tertiaire, a rejoint VINCI Energies Nord. Dirigée par Didier Leduc et rattachée au périmètre de William Chapelière, Merelec compte 33 collaborateurs. Contact : Didier Leduc - 03 44 07 63 76. Spécialisée dans les infrastructures d’énergie et de télécommunications (réseaux extérieurs) et implantée au Puy-en-Velay (Haute-Loire), la société EGEV a rejoint le pôle Rhône-Alpes Auvergne courant mai. Dirigée par Patrick Meunier en collaboration avec Christian Denand, chargé des aspects commerciaux, Egev emploie 60 personnes. Contact : Patrick Meunier - 04 73 26 35 90. 16 000 heures d’études ont déjà été réalisées par Wieringa Consultants & Engineers (WCE, Pays-Bas), pour le projet d’augmentation de la production de l’HydroTalcite, un composé de magnésium, fabriqué par Kisuma Chemicals BV. Le contrat signé en partenariat avec Tebodin porte sur la conception, l’ingénierie, les travaux d’installation et la gestion du projet. ÉVÉNEMENT RÉCOMPENSE , TMS meilleur fournisseur de Porsche AG Le 20 février dernier,TMS a reçu de Porsche AG le Supplier Award, une distinction honorant chaque année les fournisseurs ayant obtenu les meilleurs résultats en matière de qualité, de logistique et d’optimisation des coûts. Pour la première fois, ce prix a été décerné à une entreprise prestataire du service Achats généraux de Porsche AG. Il récompense notamment l’efficacité de la coopération dans la mise en œuvre du projet « systèmes de convoyage pour la Porsche Cayenne » dans la nouvelle usine de montage de Leipzig et les prestations de TMS dans l’usine de Zuffenhausen (Allemagne). Contact : Manuela Zeizinger - (+ 43) (0)70 6988 4640 Autour du ballon rond Les pôles Nord et Est ont donné le coup d’envoi de la saison sportive inter-pôles le 14 juin dernier avec un tournoi de foot opposant 400 joueurs.Répartis en 45 équipes, ils ont été rejoints cette année encore par les Suédois d’Emil Lundgren, invités à prendre leur revanche. Début septembre, une équipe du Nord participera, à son tour, au tournoi suédois de Jönkönping.Le 13 septembre, les quatre pôles d’Île-deFrance organiseront leur manifestation sportive commune :finale de foot opposant les 16 équipes, rallye pédestre, tournoi de ping-pong et partie de pétanque. Lee Beesley roule pour Land Rover Lee Beesley PAG Coventry a signé un contrat d’un montant de 495 000 euros pour équiper l’atelier d’assemblage final de la T5, nouveau modèle de Land Rover. La commande porte notamment sur l’installation d’un réseau de fibres optiques et d’un réseau voix, en connexion avec le système existant sur l’ensemble du site de Birmingham. , À vos agendas ! Vous retrouverez le calendrier des salons professionnels auxquels le groupe participe sur la page intranet VINCI Energies, www.vinci-energies.net, et sur le portail VINCI Energies, à la rubrique « Rendez-vous » (groupe, pôles et marques). Référence mondiale dans le secteur des industries de la bière, Starren vient d’achever un contrat important au Nigeria pour la brasserie Ama Greenfield Brewery. L’entreprise néerlandaise a mis en œuvre l’installation complète des systèmes de contrôle commande pour les chaînes de production de Star, la bière la plus populaire du Nigeria depuis 50 ans. Réhabilitation du poste HTB de Renault Flins OMEXOM a remporté un contrat d’un montant de 1 million d’ euros pour la reconstruction du poste de livraison 63 kV de l’usine de Renault Flins. Les travaux, qui se dérouleront sur trois ans, consistent à remplacer les trois transformateurs de 36 MVA ainsi que le contrôle commande associé sans pénaliser la production. Cet équipement est destiné à reprendre à terme l’alimentation de toute l’usine. Le premier transformateur sera mis en service cet été. Contact :Dominique Rosette - 01 34 92 86 50. Contact :Karin Van Boxtel , , RÉALISATIONS STARREN AU NIGERIA NOUVEAU CONTRAT Équipement portuaire à l’île Maurice SFR a confié à Graniou les travaux de modification de 18 relais GSM implantés le long de la voie TGV Sud (LyonValence) pour leur permettre de recevoir en cohabitation les antennes d’un autre opérateur.Parallèlement, le spécialiste des infrastructures de télécommunications du groupe s’est vu commander par Bouygues Telecom des études de faisabilité et de négociation administrative en vue d’installer ses antennes sur ces sites. Contact :Pascal Blavot - 01 49 75 97 08. Le 25 avril dernier, la nouvelle cale sèche du Chantier naval de l’océan Indien à Port Louis (île Maurice) a été inaugurée et mise en service. Le Gall a réalisé les études et l’ingénierie, fabriqué les armoires et pupitres et fourni l’ensemble du matériel électrique pour cette cale de 130 m de long et 27 m de large.Une prestation qui s’ajoute à d’autres travaux déjà effectués par Le Gall sur ce site. Contact : Raymond Cosqueric - 02 98 97 02 79. NOUVEAU CONTRAT La météo allemande sollicite Degréane Horizon Le Deutscher Wetterdienst, service météorologique allemand, a retenu Degréane Horizon pour fournir et déployer sur trois ans un ensemble d’appareils de mesure pour la visibilité dans les 190 stations météo du territoire allemand. Montant du contrat : 1,2 million d’euros. Contact : Bernard Dautriche - 04 94 61 92 61. 04_ Energies En ligne le long du TGV Sud Quelques datesu u u 15 mai : 24 juin : 1er septembre : 150 collaborateurs des entreprises Calanbau, Controlmatic, G+H et Nickel ont participé à Darmstadt à la première Journée des nouveaux embauchés du pôle VINCI Energies Deutschland. inauguration chez Starren du centre Edu-Lab (Education Laboratory) conjointement mis en place par Starren et son client Vanderlande pour accueillir les sessions de formation de leurs ingénieurs. l’équipe de VINCI Energies Est s’installe dans ses nouveaux locaux à Nancy, qui hébergeront également la direction régionale de Lorraine. Energies _05 w Transversales Prix de l’Innovation VINCI 2003 : 16 récompenses pour VINCI Energies Le « 4 P » : Parapluie de Protection en Pied de Poteau, contre les chutes d’éclats de béton. (Grand-Ouest) « Le Prix de l’Innovation VINCI 2003 commence sur les chantiers »,tel était le mot d’ordre en septembre 2002, pour le lancement du premier tour, régional,de cette nouvelle édition du concours, qui verra s’affronter les meilleurs projets au niveau national d’ici à la fin de l’année. Pour être primées, les innovations proposées devaient porter sur la productivité, l’amélioration de la sécurité,la préservation de l’environnement ou un bénéfice client,et entrer dans une des catégories suivantes : Matériaux ; Services;Procédés et Techniques;Matériels et Outils ; Management. Sur un total de 738 dossiers déposés, 98 provenaient de VINCI Energies,dont plus de la moitié des pôles VINCI Energies Deutschland et TMS. À l’issue des sélections régionales, c’est dans le Nord que VINCI Energies remporte son meilleur score, avec cinq dossiers récompensés – dont un Grand prix (voir encadré) – sur sept présentés. Outre-Rhin, G+H Isolierung s’est vu attribuer quatre prix, dont le Grand prix. Parmi les autres distinctions, on retiendra le prix spécial Sécurité revenant au Grand Ouest,le prix spécial du jury accordé à Rhône-Alpes, et le prix spécial Développement durable pour la région Est (voir tableau). Place,maintenant,au concours national.Après avoir sélectionné quatre ou cinq de leurs meilleurs projets,chaque région va les faire concourir à l’échelle de VINCI. En octobre, le grand jury désignera les dix vainqueurs nationaux, qui recevront leurs prix lors de la cérémonie officielle, en décembre prochain. RÉGION NORD La brouette remporte le grand prix Frédéric Malchair, responsable de chantier chez GTIE Amiens, est l’heureux gagnant du grand prix pour la région Nord. Son projet, « La seconde vie d’une brouette », consiste à utiliser une brouette pour dérouler et transporter des petits tourets de 30 kg en toute sécurité. Frédéric Malchair avait conçu ce système ingénieux pour son mémoire de stage « Les missions du responsable de chantier ». Cette innovation s’inscrit tout à fait dans les objectifs du concours puisqu’elle contribue à l’amélioration du travail de chantier au quotidien. À partir d’un outil classique, Frédéric Malchair a ainsi trouvé une solution astucieuse associant maniabilité et stabilité pour un coût minime. Les lauréats VINCI Energies des Prix de l’Innovation RÉGIONS Nord-Pas-de-Calais TYPE DE PRIX Grand prix Prix catégorie Procédés et Techniques Prix catégorie Matériels et Outils Prix catégorie Management Prix spécial du jury « Jeune Talent » Grand Ouest Sud-Ouest Sud-Est Rhône-Alpes Est Île-de-France Allemagne, Autriche, Suisse et Europe centrale Prix catégorie Matériels et Outils Prix spécial Sécurité Prix catégorie Services Prix catégorie Matériels et Outils Prix spécial du jury Prix spécial Développement durable Prix catégorie Services Grand prix Prix catégorie Services Prix catégorie Matériels et Outils Prix spécial travail d’équipe EN COURS EXPORT PROJET PRIMÉ Retour vers le futur, la seconde vie d’une brouette Projet XPRO Air et eau en nacelle Passeport personnel d’habilitation Atelier de projets en automatisme et supervision Camion benne dérouleuse Protection en pied de poteau (4P) Protection des containers contre le vandalisme Porte-tourets hydraulique à effort régulé Initiation à l’instrumentation Recycâble : la machine à recycler le câble Génération d’applications de systèmes de sûreté Système à rouleaux pour l’installation de panneaux de polyuréthane dans des chambres frigorifiques Pyrosoft Pro : base de données avec historique pour documents et images liés à la protection incendie Nouveau système de levage pour manutention monorail Stipur : mousse d’isolation de tuyaux pour préparation sur site RESPONSABLE DU PROJET PRIMÉ Frédéric MALCHAIR, GTIE Amiens Jean-Pierre GRAILLOT, Mangin Egly Matériaux Samuel DEPLECHIN, Citéos Boulogne-sur-Mer Gilles HAVET, Demouselle Côte Picardie Christophe CAMERLYNCK, SDEL Nord GTIE IPOA devient VINCI Energies Contracting La société GTIE IPOA,dont l’activité est dédiée aux grands projets,a changé de nom le 27 juin dernier pour adopter celui de VINCI Energies Contracting. « Ce changement traduit la volonté du groupe de développer une activité pérenne et rentable en matière de grands projets à l’international, où nous disposons d’atouts pour nous positionner en tant qu’ensemblier », précise Roger Bégoc, directeur export. « Dans l’industrie pétrolière, la société compte plusieurs belles opérations à son actif. Elle a tout récemment réalisé,en maillage avec une dizaine d’entreprises de VINCI Energies,un contrat de 3 millions d’euros pour la plateforme de Kuito (cf. photo du bas), au large de l’Angola. Dans ce secteur, VINCI Energies entend formuler des offres globales associant, outre les expertises du réseau, celles d’Isotec (ingénierie électricité instrumentation), Jetec (ingénierie sécurité et contrôle commande) et ITA (mise en service d’installations industrielles) », poursuit Jean Guéricolas, directeur en charge de ces quatre entreprises, au sein du pôle Activités spéciales. Dans le domaine des infrastructures, VINCI Energies Contracting est actuellement en charge, en maillage avec GT Azur, GT Praxis, GT Matis, Esthétique industrielle et GTIE Transport, des lots courants forts et courants faibles du pont de Rion-Antirion en Grèce, pour le compte de VINCI Construction (cf. photo de droite). Dans cette logique, VINCI Energies Contracting a l’ambition de devenir le partenaire électromécanique de référence de VINCI Construction.Plus généralement, Jean-Claude DAL DEGAN, Omexom Nîmes LA Philippe BAUSSAND, SDEL Dauphiné Savoie Isabelle NEY, SDEL Alsace Pierre YOUINOU, Actemium Paris Helmut PFANNENSTIEL, G+H Isolierung Franz SPRITZER, G+H Isolierung Lothar WEISS,TMS Produktionssysteme Hartmut BARTSCHAT, G+H Isolierung Graniou Normandie, Lesens Normandie, Graniou Infra-Spé et Sogea (VINCI Construction) réalisent en maillage les études de mise en place d’une boucle locale en fibres optiques pour la communauté urbaine de SeineMaritime et de l’Eure. Contact : Pascal Blavot - 01 49 75 97 08. Tunzini et Sogea pour la Grande Halle d’Auvergne Un des quatre piliers qui soutiendra le pont suspendu de Rion-Antirion (Grèce). VINCI Energies Contracting a pour mission d’accompagner les entreprises de VINCI Energies qui se voient confier des projets à l’export par leurs clients, en leur apportant l’assistance requise en termes de management de projet, de qualité, de maîtrise des risques ou sur les aspects juridiques ou financiers. Rien ne doit retenir les entreprises de VINCI Energies de proposer à leurs clients de prolonger leur partenariat au-delà des frontières, elles savent maintenant à qui s’adresser. Contact : Roger Bégoc - 01 30 86 71 50, Jean Guéricolas - 01 40 91 40 24. Martial LEVEQUE, GT Pontivy Alain JUBEAULT, STE Michel TIRAT,Tunzini Toulouse Boucle locale en Normandie À Clermont-Ferrand, Tunzini Lyon installe les systèmes de chauffage, climatisation et ventilation des 40 000 m2 de la Grande Halle d’Auvergne. À terme, ce bâtiment abritera notamment un hall d’exposition de 20 000 m2 ainsi qu’un centre de conférences avec un amphithéâtre de 600 places. Montant des travaux : 6 millions d’euros. Contact : Maurice Boissac - 04 42 90 45 50. , 4-5-6 novembre à Lyon : rendez-vous au MIPS VINCI Energies participe à la première édition du MIPS (Manufacturing, Infrastructure & Process Solutions), convention européenne dédiée aux solutions d’information pour les infrastructures et l’industrie.Y seront présents Actemium et les clubs concernés : agroalimentaire, chimie, manufacturier, pharmacie, pétrochimie, transport, automobile… Contact : Nathalie Grandcolas - 04 72 17 95 00. Plate-forme de Kuito (Angola). 06_ Energies Energies _07 w Dossier : Prévention Sécurité Sécurité : nos objectifs pour 2003-2004 Les objectifs sécurité 2003-2004 de VINCI Energies ont été présentés lors de la convention annuelle de VINCI en juin dernier. Ils s’inscrivent dans la démarche collective entreprise au sein du groupe pour progresser résolument dans ce domaine. L Les accidents du travail, parce qu’ils portent atteinte à l’intégrité physique ou à la vie des personnes,sont insupportables, nous rappelle Xavier Huillard,président de VINCI Energies. Ils le sont d’autant plus qu’ils ne sont pas une fatalité.Près de la moitié de nos entreprises présentent des bilans sécurité sans aucun accident ayant entraîné un arrêt depuis un,deux ou trois ans.Elles démontrent que l’objectif « zéro accident » est réaliste, à condition que chacun,à commencer par le management, en soit profondément convaincu et s’y engage avec résolution. » Cette nouvelle étape intervient à un moment où, après s’être améliorés de façon significative à la fin des années 1990, nos résultats ne progressent plus (cf. graphique). « Nous sommes entrés dans une phase de stagnation de nos performances et il faut à tout prix recommencer à progresser,affirme Xavier Huillard. C’est pourquoi le seul objectif acceptable est le “zéro accident”. » Deux objectifs majeurs Pour relancer l’amélioration des résultats,VINCI Energies s’est donc fixé deux objectifs majeurs : augmenter le nombre des entreprises à « zéro accident » d’une part et améliorer les performances de celles qui ont les moins bons résultats d’autre part. En France, 225 entreprises sont à « zéro accident », soit près de la moitié des entre- 08_ Energies prises. Pour 2004, elles n’ont pas d’autre choix que de se fixer le « zéro accident » comme objectif. En consolidé, le groupe compte ainsi sur une progression de plus d’un tiers des entreprises à « zéro accident »,ce qui portera le nombre d’entreprises atteignant cet objectif à 305 pour la France. Par ailleurs, il s’avère que 80 % des accidents se concentrent au sein de 20 % des entreprises. L’amélioration des performances au sein de ces entreprises, qui constitue le deuxième grand objectif, doit donc conduire à une amélioration significative de leur taux de fréquence. Ces deux objectifs seront déclinés sous la forme de plans d’action généraux dans l’ensemble des pôles et des entreprises : mise en place de correspondants prévention sécurité dans les entreprises chaque fois que ce sera possible, q SEEI : 5e année sans accident avec arrêt « Il fallait une prise de conscience de chacun, explique José Canillas, chef d’entreprise. Pour cela, nous avons élaboré une solide communication. Chaque année, le bilan de l’année écoulée et les actions à mener pour l’année à venir sont diffusés dans le cadre du plan d’action prévention sécurité. La lettre mensuelle interne comporte systématiquement un article sur la sécurité. L’entreprise édite également un livret “Accueil sécurité”. Les salariés reçoivent le recueil des “Prescriptions sécurité”et chaque responsable de chantier se voit remettre le “Plan d’action prévention”. Sans oublier l’affichage du nombre de jours sans accident sur les chantiers et l’inscription du nombre de jours sans accident sur les devis envoyés aux clients. » Évolution des indicateurs sécurité au sein de VINCI Energies entre 1997 et 2002 50 40 30 20 10 34 1,3 28 1,04 1997 1998 0,93 19 0,73 22 1999 2000 22 0,98 2001 21 1,01 1,60 1,20 0,80 0,40 2002 Taux de fréquence des accidents : rapport entre le nombre d’accidents avec arrêt et le temps de travail en millions d’heures. Taux de gravité des incapacités temporaires : nombre de journées perdues pour 1 000 heures de travail. Energies _09 Travaux de soudage pour l’hôpital de Purpan (Toulouse). EN DIRECT DES PÔLES q Témoignages de responsables prévention sécurité q Mascotte SÉCURITÉ Manutention de tuyaux annelés sur le chantier de l’hôpital de Purpan (Toulouse). Les techniciens responsables du déplacement de la charge sont situés de part et d’autre de celle-ci pendant qu’une 3e personne s’assure de la sécurité de l’ensemble de l’opération. audit, sensibilisation et formation permanente de l’ensemble du personnel,procédure d’accueil sur les chantiers, démarche d’évaluation des risques… Des plans d’action spécifiques pour s’attaquer aux mauvais résultats En outre, les entreprises ayant les moins bons résultats feront l’objet de plans d’action spécifiques,nécessitant une forte implication du management. L’analyse de tous les accidents,presque accidents et incidents sera faite systématique- Affiche de la démarche « Attitude Pro » menée dans les entreprises du Grand Ouest. Santerne Réseaux Littoral : jours sans accident 900 « L’acquisition de l’esprit sécurité se fait chaque jour, explique Étienne Gyomlai, correspondant prévention sécurité, c’est pourquoi nous attachons une grande importance aux petites réunions, organisées matin et soir par le responsable de chantier lors de la prise et de la remise des véhicules, pour rappeler les consignes de sécurité, analyser les incidents, décider les mesures correctives pour le lendemain. C’est ce travail qui porte le plus de fruits. » 10_ Energies ment, de façon à élaborer des recommandations pour la mise en place des actions correctives nécessaires. Des audits internes et externes permettront de suivre au plus près tous les événements significatifs.Des réunions trimestrielles sur la sécurité avec l’ensemble du personnel auront pour objectif de sensibiliser encore davantage l’ensemble des collaborateurs à ces questions. On sait en effet qu’une majorité d’accidents proviennent de comportements et de manières de faire inappropriés.Pour ces entreprises,un système de « pénalisation pédagogique » sera mis en place : actions de formation sécurité « supplémentaires » par accident du travail et application d’une pénalité financière,dans le cas où ces actions n’auraient pas été effectuées. « La focalisation sur ces deux objectifs ne doit pas faire oublier que la prévention sécurité est d’abord et avant toute chose l’affaire de chacun :nous ne parviendrons à inverser la courbe des résultats et à faire diminuer le nombre d’accidents dans la durée que si chacun s’implique personnellement et participe avec conviction à cet effort collectif », conclut Xavier Huillard. Équipement d’un poste HT à Charenton (banlieue parisienne) par les techniciens d’Omexom. GTIE Industries : q « zéro accident » avec arrêt en 2002 et 7 accidents sans arrêt de travail « Tous les accidents, même les plus bénins, sont comptabilisés dans notre entreprise, lauréate du challenge Sécurité Île-deFrance en 2002, explique JeanClaude Sarmir, chef d’entreprise. C’est en identifiant le plus petit bobo que nous réussissons à faire comprendre qu’après cinq accidents bénins, le sixième peut être grave. Nous multiplions les actions de sensibilisation et de formation auprès de tout le personnel, avec un accent particulier en direction des jeunes, car je crois beaucoup aux nouvelles générations pour faire évoluer les mentalités. » q L’analyse de tous les accidents, presque accidents et incidents sera faite systématiquement, de façon à élaborer des recommandations pour la mise en place des actions correctives nécessaires. SCEE : 1er prix sécurité du SERCE 2002 pour une 3e année à « zéro accident » « Nous nous attachons à favoriser la circulation des idées et des remarques de chacun. L’amélioration des conditions de travail et la sécurité vont de pair, explique Patrick Bortolino, chef d’entreprise. Les membres du CHSCT visitent les chantiers et participent avec le personnel de terrain à un groupe de réflexion sur l’amélioration des équipements de protection individuelle.» Pôle Activités spéciales Pierre Notias « Les risques liés aux métiers de notre pôle (nucléaire, protection incendie, interventions en industrie pétrolière et pétrochimique…) sont bien identifiés et les moyens de s’en prémunir sont connus et à la disposition des opérateurs, explique Pierre Notias. Dans le nucléaire, par exemple, les risques proviennent moins de l’exposition aux rayonnements ionisants,contre lesquels on sait parfaitement se protéger,que de la co-activité imposée par des interventions limitées dans le temps dans un environnement hostile. Aujourd’hui, pour rendre plus efficace la prévention dans nos entreprises, nous avons élaboré un questionnaire pour permettre aux chefs d’entreprise de faire leur autoévaluation et de mesurer les écarts entre les obligations légales en matière de prévention et sécurité et ce qui existe réellement dans leur entreprise. Nous leur demandons de présenter un plan d’action sécurité entreprise (PASE) définissant les engagements pour l’année en cours et les deux ou trois ans à venir. Nous leur conseillons d’établir ce document avec le responsable prévention et d’y faire participer le personnel de terrain. » Pôles Sud-Ouest et Sud-Est Joël Gourdon Joël Gourdon effectue de fréquentes visites dans les entreprises de ces deux pôles.Ces visites permettent d’examiner ce qui se passe dans l’entreprise en matière de formation et sensibilisation du personnel, analyse des risques, établissement des documents sécurité avec le client, mesures de prévention sur les sites,consignes pour les personnels,contrôles des équipements… Les visites de chantiers quant à elles permettent de voir les personnels de terrain en situation de travail et de vérifier s’ils ont les formations et habilitations correspondant à leur fonction,si les outils et équipements sont adaptés, etc. « La sensibilisation du personnel a été renforcée notamment grâce aux états généraux de la sécurité, observe Joël Gourdon. Mais la sécurité n’est pas une science exacte et le facteur humain y est très important, c’est pourquoi il ne faut pas laisser la moindre approximation s’insinuer. » Pôle IdF Industrie Infrastructures Gérard Comte « Les nouveaux correspondants sécurité suivent une formation interne de trois jours, explique Gérard Comte.Le fil conducteur est l’analyse d’un cas concret d’accident.Nous remontons le cours des événements qui y ont abouti,depuis les causes immédiates jusqu’aux causes fondamentales liées à des dysfonctionnements dans l’entreprise. Cette formation, qui insiste sur la méthodologie,doit permettre aux correspondants sécurité de remplir pleinement leur rôle,c’està-dire assister le chef d’entreprise et sensibiliser le personnel de terrain. » Pôles Nord et Est Gérard Pauchet Le dispositif mis en place dans ces deux pôles pour améliorer les performances en sécurité repose sur trois volets complémentaires : formation, information et assistance. « La formation et l’information du personnel sont les bases de la prévention et sont relayées au sein des entreprises par un correspondant prévention. Il doit être un homme de terrain et proposer des solutions spécifiques et adaptées », affirme Gérard Pauchet. L’information de l’encadrement est assurée au niveau du pôle par des états généraux de la sécurité, et celle de l’ensemble du personnel par des journées organisées dans les entreprises par les correspondants, avec l’assistance du service prévention du pôle. Côté formation,le pôle dispense des prestations ponctuelles (conduite d’engins et de nacelles, risques électriques, etc.) et propose un module de quatre jours aux correspondants prévention. Pôles Ouest-Centre, Normandie et Ouest-Atlantique Louis Chapsal « Dans le grand Ouest, Mathias Lecomte et le service prévention ont mis au point un CD-Rom sur la sécurité. Basé sur l’exemple d’un chantier d’effacement de réseau, il permet de présenter en une demijournée tout ce qu’il faut savoir sur la réglementation sécurité et prévention » explique Louis Chapsal, coordonnateur pour les 3 pôles du grand Ouest. Cette action a d’ailleurs été récompensée par le Prix Spécial du Jury lors du Concours Sécurité du SERCE, et l’on peut noter que 13 entreprises de VINCI Energies ont été primées sur les 27 prix attribués. Le CD-Rom,déjà distribué dans tous les pôles de l’Hexagone à hauteur d’un exemplaire par entreprise,peut rendre service à toutes les entreprises de travaux électriques. Pour en savoir plus, vous pouvez contacter Lucie Rouy (02 43 77 76 98). Energies _11 w focus : Infrastructures d’énergie w focus : Industriere kilome Espaces sportifs : Biotechnologies : Un marché digne d’éclairage Un nouveau secteur pour Actemium Si les entreprises du groupe ont été nombreuses à s’illustrer par des prestations d’éclairage sportif, il leur reste à mettre au point une démarche commune fondée sur un discours cohérent, pour s’établir solidement sur ce marché. Des exigences élevées en termes de traçabilité et de respect de normes rigoureuses caractérisent l’industrie pharmaceutique, secteur qui représente aujourd’hui 20 % de l’activité d’Actemium. Depuis peu, la marque s’intéresse à un segment en plein essor, où elle retrouve certains acteurs de la pharmacie : les biotechnologies. Du stade de l’Aube,à Troyes,aux 12 terrains du centre de formation du RC Lens et au nouveau centre d’entraînement de l’équipe française de rugby à Marcoussis, au créneau. » Et pour cela, il faut identifier le marché, comprendre les circuits de décision , réunir les références,chercher le retour d’expérience sur les méthodes com- domaine, les contrats d’installation sur appels d’offres publics sont importants mais assez rares, et la concurrence est rude. C’est à l’automne que le GREP présente- « La maintenance est un sujet très sensible pour les élus. Il est hors de question qu’un stade soit plongé dans le noir un soir de match. » de nombreuses entreprises du groupe (Citéos et réseaux) ont remporté ces derniers mois des contrats prestigieux en matière d’éclairage sportif. Mais la compétence que VINCI Energies a développée dans ce domaine n’a pas encore émergé en tant qu’offre globale. C’est la mission du GREP « Éclairage sportif » animé par Pierre Desseignes,directeur RhôneAlpes–Auvergne : « Initié en février, ce GREP s’est fixé comme objectif de construire un discours commun et de donner à l’ensemble des entreprises du groupe toutes les informations et tous les points d’appui nécessaires pour monter merciales et sur les technologies… un travail de fond indispensable, mais qui n’est pas toujours facile sur un marché très éclaté géographiquement. Comment l’aborder? Pierre Desseignes : « L’idée est d’attaquer à deux niveaux en parallèle. Le national va apporter l’image du groupe et les références, le local va au contact avec les collectivités. Nous devons aussi créer le maillage avec les fournisseurs, nous rapprocher des architectes et des bureaux d’études pour connaître les projets le plus en amont possible.» Car dans ce Installation de mâts de 30 m de haut sur le stade de Marcoussis (région parisienne). Contact : Gilles Hacquin – 01 39 15 49 55. ra ses recommandations sur la démarche à adopter. Et la maintenance ? Nous avons posé la question à Olivier Monié, directeur de la marque Citéos : « La maintenance est un sujet très sensible pour les élus. Il est hors de question qu’un stade soit plongé dans le noir un soir de match. Plus l’équipe est d’un niveau élevé,plus il y a du monde au stade, et plus le client a besoin d’avoir l’assurance que l’installation est sans faille. C’est son image qui est en jeu et, par rebond, la nôtre auprès des collectivités. » Entreprise de réseaux, Santerne Lusigny a réussi à s’implanter durablement chez son client, le stade de l’Aube à Troyes (18 000 places), après un premier contrat gagné en 1996. Thibaut Deguerne, chef d’entreprise, nous explique comment : « Loin de nous contenter du dossier technique, nous avons essayé à chaque fois de trouver la solution la plus avantageuse économiquement pour gagner la confiance du client. C’est un métier qui demande des compétences assez variées : du levage des mâts de grande hauteur (30 à 40 m), des études très précises, de l’automatisme pour optimiser l’éclairement et de la supervision. Il faut donc aussi être force de proposition en permanence pour apporter des solutions innovantes. » l’objet de nombreux investissements.Bien que le process soit spécifique, les attentes des clients d’Actemium Francfort (Roche Diagnostics, Baxter, BoehringerIngelheim ou Aventis) restent ciblées sur l’optimisation de l’ou- Les stades en France, repères : • 20 stades en Ligue 1, de 10 000 (Ajaccio) à 60 000 places (le Vélodrome de Marseille) • 20 stades en Ligue 2, de 10 000 (Beauvais) à 36 000 places (Saint-Étienne) • 20 stades en D3 et une quarantaine en CFA1 19 mai dernier, lors du Salon Achema de Francfort, un rendezvous mondial dédié aux solutions dans les domaines du génie chimique, de la protection de l’environnement et des biotechnologies. Inspiré par cette expérience,Jérôme Guiral, directeur de la marque Actemium, souhaite élaborer une offre européenne pour ce segment et les fruits de la démarche menée en Allemagne, nous avons toutes les cartes pour élaborer une offre européenne destinée aux biotechnologies. Les partenariats d’Actemium Francfort ont été un tel levier positif sur la prise d’affaires et les résultats qu’ils nous montrent clairement la marche à suivre. » l’acte de naissance du BIOTEC Competence Group et le coup d’envoi d’un partenariat qui a produit 50 millions d’euros de chiffre d’affaires, dont 15 pour Actemium Francfort. Le BIOTEC Competence Group s’est officiellement lancé le sur la base de partenariats de ce type en France et aux Pays-Bas : « La branche pharmacie d’Actemium rassemble des entreprises travaillant en synergie en France, en Allemagne et aux Pays-Bas. Entre notre fonctionnement en réseau Exemple d’industrie biotechnologique : laboratoire d’Apibio (bioMérieux, RhôneAlpes), en charge de la préparation de biopuces pour la recherche pharmaceutique. équipés w Stadesparrécemment VINCI Energies - Stade de l’Aube, Troyes : installation début 2003 ; maintenance depuis 1996 - Stade de Marville, Ille-et-Vilaine : maintenance en 2003 - Stade d’Aubagne, Bouches-du-Rhône : installation fin 2002 - Stade de Marcoussis (nouveau centre d’entraînement de l’équipe française de rugby), Essonne : installation fin 2002 - Stade Charles-Ehrmann, Nice : installation 2002 - Centre de formation du RC Lens, Avion : éclairage de 12 terrains de foot, 20022001 til de production. En 2002,Joachim Debor,directeur process du secteur pharmaceutique, prend un tournant décisif, en s’associant avec trois entreprises autrichiennes : Vogelbusch (process engineering),Zeta (tuyauterie) et Karasek (équipements), en vue de proposer une solution process complète dans ce domaine. C’est « Nous avons toutes les cartes en mains pour élaborer une offre européenne pour les biotechnologies.» Contact GREP Éclairage sportif : Sophie Prévot, [email protected]. La Fédération française de football définit 5 catégories d’éclairage avec des normes et des conditions d’éclairement et d’installation du matériel d’éclairage autour du terrain très précises. Celles-ci dépendent du niveau du club attaché au terrain. Ainsi, lorsqu’une équipe change de division, elle doit modifier l’équipe- 12_ Energies C’est Actemium Francfort qui a décidé de s’attaquer à ce secteur en pointe. En Allemagne, les biotechnologies ont en effet généré en 2001 un chiffre d’affaires de 1,1 milliard d’euros.Située au carrefour de la santé,de l’environnement et de l’agroalimentaire, cette discipline, potentiellement influente sur le développement durable,fait Les biotechnologies : c’est quoi ? Roche Diagnostics : un exemple de contrat en biotechnologies Roche Diagnostics produit l’EPO, hormone permettant d’augmenter la quantité de globules rouges dans le sang et ainsi de mieux faire circuler l’oxygène dans le corps.Dans le cadre du contrat portant sur la chaîne de production de l’EPO, Actemium Francfort assurera la livraison et l’installation du système de contrôle commande, de l’instrumentation, des armoires électriques ainsi que le développement des logiciels et des équipements informatiques, dans le respect des normes FDA (Food and Drug Administration).Ces installations d’un montant de 1,3 million d’euros devraient être en fonctionnement au 1er trimestre 2004. Le terme « biotechnologies » s’emploie pour désigner l'utilisation du vivant dans les procédés de production de biens (par exemple, la levure pour la production de la bière) ou de services (emploi de micro-organismes pour le traitement des eaux usées). Les biotechnologies permettent ainsi de fabriquer des produits plus « propres » avec des effets et un mode de fabrication meilleurs pour l’homme et l’environnement. Les biotechnologies recouvrent aussi les interventions sur le vivant sur les plan biologique, chimique ou physique. Cette dernière application est récente et parfois controversée sur le plan éthique et/ou environnemental. Elle va des OGM (organismes génétiquement modifiés) à la « génomique » (lecture du génome) dans le domaine médical. La bière, le fromage et le yaourt sont des produits biotechnologiques au même titre que l’acide ascorbique ou l’acide citrique. Energies _13 w focus :Tertiaire w focus :Télécommunications Kinter quos referendus erit eteresne poetas, an quos et praesens Kinter quos referendus erit eteresne poetas, an quos et praesens Parkings Certification Cisco Gold pour Axians Installation et maintenance :duo gagnant Dans la cour des grands Opteor Lyon Services vient de renouveler pour la troisième fois son contrat de maintenance avec Lyon Parc Auto. SDEL Park Services a réalisé 25 installations du système Intraparc en 18 mois. Et c’est à l’initiative du Club Parking que des installateurs du groupe ont participé, en juin dernier, aux Rencontres Parkopolis, aux côtés des exploitants, constructeurs et équipementiers. Depuis mai dernier, Axians est l’un des 13 intégrateurs certifiés Cisco Gold en France pour son expertise réseaux voixdonnées.Cisco, c’est le leader mondial.Gold, le plus haut niveau de reconnaissance d’expertise réseau.Désormais, le groupe va pouvoir répondre aux plus importants appels d’offres publics et privés, français et européens. de SDEL Park Services et animateur du Club Parking*. Sur ce marché, le maillage fonctionne dans une parfaite réciprocité. SDEL Park Services, la seule entreprise de VINCI Energies totalement dédiée au stationnement, réalise ses propres contrats en Îlede-France. Elle intervient aussi en amont et, selon les contrats, prend en charge les études techniques ou passe le relais aux autres entreprises du Club. De plus, elle envisage de mettre en place une veille sur les marchés d’attribution de Sur ce type de marché, le maillage fonctionne dans une parfaite réciprocité. du fait que le groupe réunit toutes ces compétences », commente Pascal Daragon, chef d’entreprise maîtrise d’œuvre et transmet les informations aux sociétés locales qui pourraient être intéressées : « Un investissement pour le compte de la communauté, qui permet de dynamiser le Club Parking », précise Pascal Daragon. La maintenance est également un moyen de fidélisation non négligeable : le contrat d’Opteor avec Lyon Parc Auto – 240 000 euros par an en maintenance préventive et potentiellement 100 000 euros en rénovation – vient d’être reconduit pour cinq ans, après dix ans de bons et loyaux services. Une « prouesse commerciale » qui s’explique : « Grâce à la veille technologique que nous assurons, nous introduisons des innovations comme les ballasts électroniques pour l’éclairage, de règle à Lyon depuis trois ans,commente Daniel Vue de haut du parking des Célestins (Lyon). Un des 20 parkings gérés par Lyon Parc Auto. 14_ Energies Deux questions à Yves Rossi, responsable de la maintenance de Lyon Parc Auto* Daniel Molin, en charge des contrats Lyon Parc Auto chez Opteor Lyon Services. Molin, responsable d’affaires chez Opteor Lyon Services. En maintenance, nous proposons par exemple le remplacement préventif systématique des équipements en éclairage. Notre client a de très hautes exigences en termes de qualité. Nous aussi. » Un parti pris qui continue de faire ses preuves dans d’autres contrats : détection incendie, GTC, sonorisation, armoires pompes de relevage… que Lyon Parc Auto vient de confier à l’entreprise. Le Club Parking regroupe aujourd’hui 12 entreprises du groupe : Degreane Lumière, Duval Électricité, GT Cornouaille, Jean Graniou Transports, Lesens Val de Loire Industrie, Santerne Marseille, Opteor Lyon Services, Santerne Alsace, Santerne Aquitaine, Santerne Tertiaire, SDEL Savoie Léman, SDEL Park Services. Comment percevez-vous la collaboration entre Lyon Parc Auto et Opteor ? « Nous avons toujours apprécié le service rendu, mais l’élément décisif date d’il y a cinq ans, quand Annie Lesieutre (à l’époque chef d’entreprise d’Opteor Lyon Services) nous a proposé de travailler ensemble sur une charte de qualité. Nous avons ainsi défini des modes de partenariat et de fonctionnement qui nous donnent aujourd’hui pleine satisfaction. » Quel est le coût de la qualité ? « Les nouvelles technologies ont un impact sur les coûts de maintenance préventive. Daniel Molin, responsable d’affaires chez Opteor Lyon Services, nous aide à les optimiser. D’autre part, l’ambiance et le niveau de sécurité sont encore améliorés, et ce sont des facteurs très appréciés de la clientèle, en particulier de la clientèle féminine. Donc un plus commercial. » Principal intégrateur de Carrefour, responsable de la maintenance et du déploiement du backbone Data de Cegetel,intégrateur de l’Unedic… Axians a de belles réussites à son actif. Quels sont donc ses nouveaux enjeux ? François Langlois, directeur de la marque : « D’abord, doubler notre chiffre d’affaires en France d’ici deux à trois ans, afin de dépasser largement 200 millions d’euros, tout en préservant notre niveau de rentabilité actuel. Cela induit que nous augmentions la part services dans notre chiffre d’affaires.Ensuite l’enjeu européen 35 : des consultations sont lancées par des multinationales qui préconisent à leurs filiales un intégrateur unique, ayant bien sûr la meilleure référence internationale.» Axians a donc décidé d’investir dans des partenariats stratégiques avec les deux plus grands constructeurs du marché, Alcatel pour les télécoms et Cisco pour les réseaux informatiques. Axians était certifiée Premium chez Alcatel et Cisco Silver chez Cisco.Manquait le Gold. Au-delà de la marque, la certification valorise tout un ensemble de compétences techniques et commerciales des équipes. Responsable d’affaires chez Axians Caen, Bernard Pinvidic est l’un des 30 ingénieurs et techniciens ayant répondu aux critères Cisco et l’un Profil des quatre CCIE*,le niveau de certification technique le plus élevé : « Il fallait l’expérience professionnelle, la formation chez Cisco, le travail personnel… et la volonté d’y aller. 1 à 2 % de réussite par session d’examen, le diplôme est très sélectif. » Aujourd’hui,Bernard fait bénéficier de ses compétences très pointues les entreprises Axians qui n’ont pas encore d’expert maison: « Le partage des connaissances, c’est ça l’esprit du maillage.» La satisfaction client consti- de la marque auprès de ses clients, Axians TMT à Courbevoie,la plateforme de maintenance d’Axians. « Nous offrons une assistance téléphonique niveau 2 (ingénieurs certifiés) 24 heures sur 24 et nous nous engageons à intervenir 365 jours par an, partout en France, en moins de 4 heures »,précise Thierry Feret, chef d’entreprise. Responsable de l’offre infrastructures de réseaux, Patrick d’Haussy a suivi toute la démarche de certification :« Nous sommes très heureux d’avoir obtenu ce plus haut niveau de certification. Nous devons nous attacher à le maintenir en permanence, puisque chaque année un audit sera réalisé par Cisco ». Selon lui, Axians bénéficie de deux atouts majeurs face à ses 12 concurrents : « Nous sommes l’intégrateur du marché qui offre le plus grand nombre d’implantations,et l’un des seuls à maîtriser les trois métiers, voix, données et images. » Exemples de mesures de qualité de services réalisées sur du matériel CISCO par les équipes d’Axians. * Cisco Certified Internetworking Expert. Pour l’obtention de la certification, au minimum 4 commerciaux,12 ingénieurs dont 4 CCIE devaient atteindre le niveau d’expertise exigé. *Lyon Parc Auto : première société d’économie mixte en France, Lyon Parc Auto gère 32 500 places réparties sur 20 parcs et la voie publique. Les parcs de stationnement de la ville de Lyon sont reconnus comme des œuvres architecturales significatives du XXe siècle. Les parkings : quelques chiffres VINCI Park : 750 000 places de stationnement, souterrain et voirie Européenne de stationnement : 60 000 places Lyon Parc Auto : 32 500 places Q-Park et Omnipark : entre 20 000 et 40 000 places tue un autre critère très important. Dans le processus de certification Gold, Cisco a donc questionné un grand nombre de clients d’Axians.En 2003, au Cisco Partner Summit, qui réunit tous les ans les partenaires mondiaux,Axians s’est vu décerner l’Award de la satisfaction client pour l’Europe du Sud avec une note de 4,74 sur 5. Illustration de l’engagement fort La certification valorise tout un ensemble de compétences techniques et commerciales des équipes Avec 850 collaborateurs, 35 implantations régionales et un chiffre d’affaires de 120 millions d’euros (2002), implantations Axians rassemble sous sa marque l’ensemble des compétences de VINCI Energies en matière d’intégration de solutions voix-données-image. Axians est l’un des tout premiers acteurs du marché des solutions globales en communication d’entreprise. w Installation est le maître mot, installation avec valeur ajoutée technique. Si dans le domaine de l’énergie, nombre d’entreprises sont capables de faire aussi bien que VINCI Energies, dans le stationnement, le groupe a une longueur d’avance pour l’interphonie, la vidéosurveillance, la GTC (gestion technique centralisée) ou les systèmes comme Intraparc (centralisation de la gestion des équipements et transmission des données par Internet). « Nous avons un atout concurrentiel fort Energies_15 w Ressources humaines , Les nouveautés du «catalogue» 2003 Académie VINCI Energies : Le partage des valeurs internes En matière de formation, la politique du groupe repose sur la décentralisation : chaque entreprise maîtrise la formation continue de ses collaborateurs. Cependant, certains stages sur mesure, destinés à véhiculer les valeurs internes du groupe, sont l’apanage de l’Académie VINCI Energies. Depuis fin 2002, elle dispose de ses propres locaux, implantés sur le site de Montesson. « L’Académie a un rôle intégrateur et fédérateur. Sa vocation est de contribuer, par la formation, à la compréhension et au partage de nos valeurs par les collaborateurs du groupe et à l’intégration des nouveaux embauchés. » Pour Manuel de Dieuleveult, DRH de VINCI Energies,l’Académie n’a pas pour objectif de concurrencer les formations présentes est née l’idée que des formations porteuses de la culture interne du groupe se devaient de posséder un label. Au sein de l’Académie, dont le fonctionnement est coordonné par Jean-Patrick Bocquillon et deux organisatrices de stages : Jeanne-Yvonne Debosse et Christine Benoît, la formation alterne aspects théoriques et Stage « Sysper-paie » : le déroulement de cette formation à l’Académie permet aux stagiaires de se familiariser avec le logiciel. « Ce stage m’a incité à modifier l’organisation de mon travail et le management de mon équipe. » sur le marché. Elle propose une offre spécifique : des stages indispensables à la compréhension du groupe (par exemple « Quartz ») et des formations qui doivent être organisées « sous notre responsabilité pour respecter nos valeurs internes et notre mode de management ». Pour Jean-Patrick Bocquillon, directeur de l’Académie VINCI Energies, c’est le stage « Comportement commercial du responsable d’affaires », créé en 1975, qui représente la pierre fondatrice de cette institution. Ensuite cas pratiques. Avec un objectif clair : changer certains comportements, comme dans la formation « Les missions du responsable de chantier », dont Jean-François Bascouzaraix,responsable de chantier (Santerne Aquitaine Nord), se fait l’écho : « Ce stage m’a incité à modifier l’organisation de mon travail et le management de mon équipe. » Même réaction pour Oscar Romao, monteur chez SDEL RAIP, qui a participé à la session « Le rôle du compagnon dans la satisfaction du client » : « Je me suis rendu compte que je répétais certaines actions, par habitude. » Quant à Wadislaw Gasperowicz, chef de projet ISAA (Actemium Arras), le stage « Comportement commercial du responsable d’affaires » lui a appris « qu’il faut parfois oser refuser certaines offres ». Parmi les stages incontournables et 100 % L’équipe de l’Académie VINCI Energies : Jean-Patrick Bocquillon, Christine Benoît (à gauche) et Jeanne-Yvonne Debosse (à droite). DÉCOUVERTE Visite guidée du centre de formation à Montesson Derrière le siège du groupe se dresse le centre de formation de l’Académie VINCI Energies sur 600 m2. Confort et ergonomie ont présidé à sa conception. Le hall d’accueil, avec salon d’attente et cafétéria, dispose de bornes Internet (accès aux itinéraires, à l’état du trafic, etc.) Trois salles de formation, aménagées avec un mobilier modulable, accueillent entre 12 et 18 participants. Les micro-ordinateurs, sur chariots individuels, permettent d’équiper une salle en un quart d’heure avec un système en réseau. « Ce lieu est pratique techniquement ; il permet en outre à nos collaborateurs de venir au siège et de rencontrer la direction générale du groupe, qui vient souvent passer un moment informel avec eux », commente JeanPatrick Bocquillon. internes,citons le stage « Quartz », suivi par Franck Gosset,chef d’entreprise Citéos Exploitation IdF : « Nouvel embauché en tant que chef d’entreprise, je devais apprendre ce qu’est Quartz,le système de gestion en comptabilité budgétaire analytique,propre à VINCI Energies.» Parmi les 25 formations proposées, quatre sont nouvelles cette année : • «Le dialogue social et institutions représentatives du personnel » • « La législation sociale » • « Pour une démarche marketing appliquée » (nouvelle formule du stage « Marketing ») • « La négociation d’achats » Ce dernier stage a été adapté par Jean-Patrick Bocquillon et Hugues Levesque, directeur dans le pôle Ouest-Centre, à partir d’une formation conçue par un organisme extérieur, « Formachat Logistique », pour intégrer les spécificités du groupe. Il se déroule sur trois jours et s’adresse à tous les collaborateurs qui ont, occasionnellement ou de façon régulière, à négocier des achats de fournitures ou de sous-traitance. « Nous pensons tous savoir acheter, mais le marché est tendu et les techniques des vendeurs sont souvent plus affinées que les nôtres. Chefs d’entreprise, responsables d’affaires, techniciens et acheteurs ont donc le plus grand profit à tester et améliorer leur comportement de négociateur en suivant ce stage », précise Hugues Levesque. Pour tout renseignement sur les stages, consultez @cadémie sur la page intranet de VINCI Energies. (www.vinci-energies.net) Stage « Quartz-i », module suivi d’affaires : les équipements multimédias garantissent une formation personnalisée. « Les formations sont un lieu d’échange et de cohésion interne entre des personnels appartenant à des entreprises différentes. » Le stage « Marketing » vient d’être refondu avec l’aide de son animateur Alain Ollivier (professeur au groupe ESCP-EAP) : « Nous avons mis l’accent sur le marketing information et commercial. Notre but est que les chefs d’entreprise et les responsables d’affaires puissent engager en toute autonomie l’ensemble de la démarche marketing ». Pour Manuel de Dieuleveult, « les formations sont un lieu d’échange et de cohésion interne entre des personnels appartenant à des entreprises différentes ».Une opinion partagée par Wadislaw Gasperowicz : « Le fait de côtoyer d’autres personnes du groupe permet de comprendre leurs métiers », tandis que Jean-François Bascouzaraix s’enthousiasme : « J’ai rencontré beaucoup de gens avec qui je suis toujours en contact. » L’Académie se penche à présent sur l’internationalisation de la formation et l’opportunité de décliner plus de stages à l’international. Ainsi, en Allemagne et en Suède, les stages « Quartz » sont déjà dispensés. L’Allemagne devrait bientôt déployer la formation « Comportement commercial du responsable d’affaires »,déjà inaugurée depuis avril en Suède, par Lars-Erik Andersson, responsable des ressources humaines. Pour Lars-Erik, « adapter cette formation à la Suède a représenté un effort important, mais les premiers retours sont excellents, à la fois sur le contenu et sur les échanges entre participants. » Manuel de Dieuleveult, DRH de VINCI Energies. 16_ Energies Energies_17 w Ressources humaines wPortrait Recrutement de jeunes diplômés : la saison démarre Comme chaque année, la rentrée marque le coup d’envoi d’une série de rendez-vous incontournables pour VINCI Energies. , Paroles Lydie Wallet 26 ans,ingénieur d’études ment Rochdi Ziyat : « Certaines remarques nous permettent d’évoluer, même si les retours sont à 90 % très positifs. » Enfin, il tient à souligner l’émergence d’un nouveau type de maillage, qu’il faudrait selon lui pérenniser :« L’avenir passe aussi par l’échange de stagiaires entre nos entreprises au niveau européen. » À la rencontre des futures recrues de l’ENSAM (forum 2003). En effet, soucieuses de développer une politique d’anticipation en termes de ressources humaines,les entreprises du groupe recherchent de nouveaux talents parmi les étudiants en provenance de grandes écoles d’ingénieurs ou de niveau bac + 2. C’est pourquoi elles multiplient les actions : partenariats, participation à plus d’une vingtaine de salons et forums et animation d’un réseau de correspondants internes, chargés d’entretenir des relations avec certaines écoles. Parmi les 700 stagiaires accueillis chaque année, certains sont intégrés dans le circuit des ingénieurs pépinières, une démarche soutenue financièrement par chaque pôle. Rochdi Ziyat, directeur dans le pôle IdF Industrie Infrastructures, s’y engage avec conviction. Les stages : le meilleur moyen de repérer des talents C’est à une communication assidue avec les écoles d’ingénieurs, les IUT et les DUT,que Rochdi Ziyat 18_ Energies attribue le nombre important de réponses recueillies via @venir, accessible sur le site Internet VINCI Energies. En effet, les offres de stages y sont déposées en amont des forums,et les étudiants postulent en joignant leur CV. Résultat : « Nous accueillons trois ou quatre stagiaires par an et par entreprise, pour des stages de quatre à six mois. Le fait qu’ils soient en dernière année permet de valider si le travail les intéresse et nos entreprises vérifient l’adéquation avec le type d’ingénieur recherché. Nous embauchons au moins un jeune débutant par an et par entreprise. » À la fin de leur stage, les jeunes sont invités à participer aux « challenge stages » avec récompense à la clé. Il s’agit pour eux de rédiger un rapport sur leur projet et leur perception du groupe. Un témoignage qui intéresse vive- w Une pépinière de talents Ayant choisi de pratiquer des embauches systématiques chaque année, Rochdi Ziyat intègre tous les nouveaux ingénieurs dans le circuit de la pépinière : « La subvention reçue par le pôle soulage financièrement les entreprises.Par ailleurs, les jeunes sont invités à s’immerger dans d’autres entreprises et ils peuvent, s’ils le souhaitent, changer d’orientation. » Pour Rochdi Ziyat, ce parcours représente aussi l’occasion de faire partager les valeurs du groupe. « Une fois attirés dans notre cœur de métier, ils s’épanouissent dans ces valeurs de confiance, transparence et intelligence proche du terrain. » Et de conclure : « L’essor de nos entreprises passe par cette jeunesse porteuse de nouvelles idées, et qui aide nos entreprises à évoluer d ’un cran tous les ans. J’encourage les chefs d’entreprise à prendre des stagiaires et à recruter des jeunes même si leur besoin n’est pas immédiat. Quand vous mettez de l’intelligence quelque part, ça rapporte toujours. » Pour connaître la liste des forums auxquels le groupe participe, consultez notre site Internet (www.vinci-energies.com) à la rubrique « Nous rejoindre » ainsi que le Portail du groupe. Son diplôme d’ingénieur en poche, Lydie Wallet effectue un stage de six mois chez GTIE Amiens : « Au début, c’était un peu difficile car je devais faire mes preuves dans une équipe déjà en place. Il faut en effet se faire reconnaître par l’ensemble des techniciens et du personnel de chantier avant de faire valoir ses idées. » Embauchée en juillet 2001, Lydie prend « réellement conscience de l’envergure du groupe » lors de la Journée des nouveaux embauchés. Aujourd’hui, elle se dit séduite par le fait « d’être dans une entreprise locale autonome, à taille humaine, qui fait partie d’un groupe solide ». Lionel Labayrade 26 ans,ingénieur pépinière Après un IUT génie électrique et informatique industrielle, une maîtrise électronique électrotechnique automatique et un DESS génie électrique,électronique de puissance et automatisme,Lionel Labayrade est remarqué lors d’un stage,chez Fournié Grospaud Adour Industries à Billère.Embauché le 1er juillet 2002 en tant que pépinière,il est envoyé sur des chantiers pendant six mois,avant d’intégrer le bureau d’études, « pour apprendre progressivement à acquérir l’autonomie d’un responsable d’affaires ». Marqué par la découverte du maillage,Lionel apprécie cette notion qui « développe un esprit de solidarité ». Eric Schweitzer, chef d’équipe chez GTIE Ardennes « Savoir se rendre indispensable » « Je suis un pur Ardennais », dit Eric Schweitzer en souriant. Il est né à Rethel et habite Barby, un petit pays à la campagne. Il travaille chez GTIE Ardennes à CharlevilleMézières depuis bientôt 20 ans. Eric a 43 ans. Sa carrière, il l’a commencée à 17 ans, comme apprenti chez son père qui était électricien en bâtiment : « Moi, je ne voulais pas travailler en usine. Huit heures devant une machine, cela ne m’intéressait pas du tout. J’ai toujours préféré le chantier, parce qu’on peut tout faire de A à Z et parce que, là, on peut avoir des responsabilités. Et les responsabilités, j’adore ça. » Mais ne croyez pas qu’Eric Schweitzer soit homme à se mettre en avant. Ce n’est pas sa méthode, loin s’en faut. Eric, c’est plutôt le style discret et efficace. Celui qui sait se rendre indispensable auprès du client, tout en un projet qui n’en soit pas un vrai… Être chef d’équipe avec une équipe à encadrer, cela a vraiment un sens. L’occasion s’est présentée quand un important industriel belge fabricant de panneaux de bois, Unilin, installé dans la région depuis 1998, a doublé sa capacité de production. Benoît Moreau, le responsable d’affaires, cherchait à rentrer chez ce client : le marché promettait d’être passionnant puisque cette entreprise prévoyait de monter une usine neuve. L’étude et la mise en place de l’éclairage représentait un contrat de 1,1 million d’euros, soit plus d’un tiers du chiffre d’affaires de GTIE Ardennes. Seule méthode possible : faire ses preuves sur le terrain et gagner la confiance du client. Eric Schweitzer était l’homme de la situation. Celui qui était prêt à relever le défi sur un projet « J’ai toujours préféré le chantier, parce qu’on peut tout faire de A à Z... Et les responsabilités, j’adore ça. » douceur. Celui qui sait faire passer les bons messages à son équipe, en suggérant par-ci, par-là deux ou trois idées : « Je n’aime pas trop dire que je vais transmettre mon savoir-faire. Je trouve qu’il vaut mieux donner l’exemple, et puis donner l’idée. » Aujourd’hui, Eric est chef d’équipe depuis plus d’un an et fier de l’être. Il a bien raison, car non seulement il remplit parfaitement bien ses nouvelles fonctions, mais sa personnalité et ses compétences ont largement pesé dans la balance pour remporter le plus important contrat que GTIE Ardennes gère actuellement. « Il est temps d’évoluer. » Voilà ce que s’était dit Eric il y a trois ans, au seuil de la quarantaine. Pierre Worms, chef d’entreprise de GTIE Ardennes, entendait bien ses motivations mais n’avait pas pour autant envie de lui proposer PARCOURS 1960 naissance à Rethel (Ardennes) 1977 apprentissage en tant qu’ électricien en bâtiment 1984 entrée dans le groupe chez SVEE 1992 mutation chez GTIE Ardennes 2002 chef d’équipe sur le chantier d’Unilin personnel, en liaison directe avec un projet d’entreprise vraiment stratégique : « Pendant quelques mois, j’ai fait des petits travaux. Je me suis fait connaître par le client et peu à peu j’ai gagné sa confiance. Quand l’appel d’offres a été lancé, on a donc été consultés. Puis retenus. » La vraie réussite de ce challenge à trois, on peut la mesurer maintenant que l’usine tourne depuis presque un an. Eric Schweitzer est toujours là. Il n’a pas quitté le chantier depuis le 11 février 2002. Petit à petit, il s’est rendu indispensable également sur toute la partie électricité industrielle : « Au début, c’était moi qui allait voir le client pour lui signaler qu’il y aurait peut-être telle ou telle chose à faire. Maintenant, le client vient me voir directement et me demande de lui faire un devis. » C’est cela, un fonds de commerce. Eric le sait. Energies_ 19 w Visa Charpente de support des câbles haute-tension d’un poste 220 kV de la centrale thermique à Cubellas (près de Barcelone). 3 questions à José Canari-Monfort, cofondateur, administrateur délégué et directeur général de Spark Iberica et d’ITC-2. Espagne : VINCI Energies renforce sa présence Avec une prise de participations majoritaires dans deux entreprises espagnoles très performantes,VINCI Energies pénètre deux marchés stratégiques en plein développement de l’autre côté des Pyrénées : l’énergie et les télécommunications. « Nous souhaitions pouvoir étendre les activités du groupe en Espagne, car la dynamique du marché, tant en termes de croissance économique que de développement des activités de sous-traitance pour les grands donneurs d’ordres, y est très favorable en ce moment pour nos métiers », explique Yves Meignié,directeur général du pôle International*. Après des contacts établis début 2002 avec deux sociétés, Spark Iberica et ITC-2,implantées en Catalogne,notamment à Barcelone et à Tarragone, l’acquisition s’est concrétisée à la midécembre. VINCI Energies détient aujourd’hui 80 % des parts des deux sociétés, les autres 20 % demeurant la propriété de l’un des fondateurs, José Canari-Monfort, qui assure la direction de ces deux entités. SPARK IBERICA 500 collaborateurs Implantations : Barcelone (siège),Tarragone, Majorque, Lérida. CA 2002 :40 millions d’euros. Installation et maintenance pour les postes HT/THT et les réseaux téléphoniques, tertiaire multitechnique. Clients : Endesa et Telefonica. Celles-ci sont essentiellement positionnées sur les travaux et la maintenance de postes haute tension, l’installation et la maintenance de réseaux de téléphonie, ainsi que les travaux tertiaires multitechniques. Spark Iberica, avec plus de 500 salariés, est l’entreprise de travaux tandis que ITC-2, qui compte une centaine d’ingénieurs et de techniciens,est l’entreprise d’études et d’ingénierie. La force de ces entreprises, c’est de savoir accompagner leurs deux grands clients, Endesa, la plus grande société de production et de distribution d’électricité en Espagne, très implantée dans le nord-est du pays, et Telefonica, l’opérateur historique du téléphone, dans leurs importants programmes d’investissements et d’externalisation. « Il est vrai que ces clients ont une poli- ITC-2 200 collaborateurs Implantations : Barcelone,Tarragone, Majorque, Lérida. CA 2002 : 6 millions d’euros. Études et ingénierie : postes HT, réseaux moyenne tension, systèmes d’information. Clients : Endesa et Telefonica. tique d’externalisation très poussée. Nous avons beaucoup à apprendre de Spark Iberica et d’ITC-2, qui ont su rester concentrées sur leurs métiers et leur bassin d’activité tout en faisant évoluer leur offre de services en fonction des besoins de leurs clients, poursuit Yves Meignié.En fait, Spark Iberica et ITC-2 pratiquaient déjà la segmentation et la rigueur des principes de gestion Quartz, avant même de rejoindre VINCI Energies. Le lendemain de la signature, nous avions l’impression que ces entreprises faisaient partie du groupe depuis longtemps. » * Le pôle International regroupe les implantions de VINCI Energies en Espagne (hors AritexCading), au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en Suède. VINCI ENERGIES EN ESPAGNE, C’EST AUSSI… TMS AritexCading, filiale de TMS, conçoit des systèmes automatisés pour les industries automobile et aéronautique. Cette entreprise est composée de 232 collaborateurs. Le savoir-faire de TMS AritexCading s’applique à toutes les étapes de réalisation des moyens de production des automobiles, de la conception à la mise en service des installations, de soudage des carrosseries, des systèmes de manutention et de montage final. En 2002,TMS AritexCading a réalisé un chiffre d’affaires de 86 millions d’euros, incluant un contrat significatif pour la réalisation de moyens d’assemblage d’éléments de voilure du futur A380. Pourquoi ce choix d’intégrer les sociétés que vous avez fondées dans VINCI Energies ? Nous étions à la recherche d’un nouveau partenaire,puisque l’autre actionnaire et cofondateur des sociétés souhaitait vendre.Lorsque j’ai rencontré les dirigeants de VINCI Energies,nous avons eu une sorte de coup de foudre, car nous partagions la même conception d’une gestion rigoureuse au service d’une croissance maîtrisée,fondée sur la qualité de nos prestations dans les métiers qui sont les nôtres. Qu’attendez-vous de la synergie avec VINCI Energies? La puissance du groupe,son expérience et son savoir-faire, notamment dans le domaine des télécommunications où nous cherchons à nous affirmer davantage, peuvent nous permettre de faire des avancées importantes. Quelles sont vos perspectives de développement ? Nous voulons renforcer nos parts de marché en Catalogne, notamment à Barcelone,Tarragone,Lérida, et dans les Baléares, où nous sommes implantés pour nos trois métiers, l’électricité, les télécommunications et le tertiaire.Nous pensons aussi qu’il y a des opportunités d’extension géographique vers la province de Valence,qui jouxte la Catalogne,puis l’Andalousie.