1 Emule ûe Pasteur

L.F. MONITEUR VIENNOIS
le solde, après prélèvement des frais
généraux, ce qui donnera un dividende
de 25 fr. par action.
Les actions de la Société des Forces
Motrices et Tramways de Bône peuvent s'obtenir au prix de 100 francs à
l'Union Syndicale Financière, 85, rue
Saint-Lazare. L'ingénieur Rémond,
dans son rapport, conclut à un rendement net pour les actionnaires de dix
pour cent, en pleine exploitation.
Nos Chemins de Fer sont réactionné.
1 Emule ûe Pasteur
Une visite à l'Institui scientifique
de Malzéville
Nous lisons dans VEcho de Paris ■
On m'avait dit : « Allez à Malzéville ;
si la science parait être ailleurs déclarée
en faillite, là du moins vous trouverez
quelqu'un en bonne voie d'obtenir sa réhabilitation , voyez Jacquemin, voyez son
œuvre, n
L'Institut de Recherches scientifiques de
Malzéville était mon but; les travaux de
ï'éminent chimiste viennent de révolutionner le monde médical; il était donc tout
naturel, au moment où tous les yeux sont
tournés vers lui dans l'attente d une production nouvelle, que j'ohtinsse de luimême quelques renseignements.
Quatre kilomètres séparent Nancy de
Malzéville où j'arrive par une froide matinée de janvier; mon cabriolet me dépose
à la porl! dun grand bâtiment sur le
fronton duquel je' distingue l'inscription
« Institut Jacquemin. »
Par une faveur toute spéciale, après
avoir fait passer ma carte, je suis inlro luit
auprès du chimiste dont le nom est dans
toutes les bouches, dans cette terre lorraine, si fertile déjà en hommes illustres.
Je m'attendais à trouver le type classique du savant; un visage sévère, un
accueil froid, une réserve prudente dans
la parole et le geste. Tout au contraire, je
trouve en Monsieur Jacquemin un homme
de 35 à 40 ans, de co' pulence forte, teint
coloré dans une barbe rousse, physionomie souriante et éclairée par des yeux
bleus trts profonds, très scrutateurs.
M . Jacquemin dans son cabinet de travail
Sur une interrogation du savant, j'arrive
au but de ma visite :
— Depuis votre dernier rapport à l'Académie de médecine, on parle beaucoup,
cher Maître, de l'Institut scientifique de
Malzéville et des travaux élaborés sous
votre direction.
— J'ai présenté en effet plusieurs rapports a l'Académie de médecine; faitesvous allusion, monsieur, à celui qui
concerne l'application thérapeutique du
ferment de raisins? Car vous ne devez
pas ignorer qu'ici notre institut traite,
d'après les théories pasteuriennes, plusieurs branches de la chimie; chimie pure,
recherches brassicoles et vinicoles, service
de microbiologie, études des applications
chimiques et industrielles des teintures,
etc..
D'ailleurs, monsieur, vous devez vous
rendre compte par vous-même de notre
installation et du fonctionnement de nos
divers services.
Me voici donc emboîtant le pas à mon
savant, qui me promène au milieu de
salles peuplées d'un monde de chimistes
en blouses blanches, d'aides-chimistes, de
garçons de laboratoire, etc..
Explications détaillées, claires, dont
l'intérêt principal porte sur le terment des
pays chauds. Nous sommes dans une salle
, éclairée de larges fenêtres; au milieu, un
alambic haut de G mètres, et partout sur
des rayons, des centaines de petites cloches de verre où, au moyen d'un courant
d'eau chaude, une température de 39 e est
maintenue dans chacune d'elles.
C'est 11 que sont les bouillons de culture
des raisins des pays chauds. On m'explique que cette température de 39», à laquelle
le terment est cultivé, le prépare à vivre
dans l'estomac, là où la température de
notre corps détruit toutes les propriétés
des attires lecures, celle de la bière
entre autres.
Ainsi préparé, ce Ferment de Raisins
peut s'expédier par les plus grands froids
comme par les chaleurs de l'été sans
perdre aucune de ses propriétés thérapeutiques.
En quelques jours, Monsieur, la
furonculose la plus rebelle est détruite , en
hu:t jours l'herpès perd de son intensité
pour disparaître peu après, et aucune maladie de peau, de quelque nature qu'elle
soit, ne résiste à un traitement de trois
mois.
Le sucre des diabétiques diminue en
trois semaines de 40 à 70 0/0.
Le rhumatisme, la gravelle, la sciatique
ne résistent pas davantage. » Ceci est dit
d'un ion net, précis; on sent l'affirmation
du savant, habitué à n'affirmer que ce
qu'il a vu, microscope en mains.
— Cependant, cher maître; pourquoi
votre traitement réussit-il là où faut autre
avait échoué avant lui?
— Tout simplement, monsieur, parce
que les affections dont je vous parle sont
toutes des aflections microbiennes dont
l'origine échappe à la plupart des praticiens, et que, sous le nom de phagocytose,
le célèbre Mentchikoff , de l'Institut Pasteur,
a établi sa théorie.
11 y a de bons et de mauvais microbes ;
or, mon ferment par ses propriétés phagocytaires, son action dépurative extrêmement énergique, est tout indiqué dans les
alfections précitées. Appelons-le remède
héroïque par excellence, si vous le voulez
bien.
— Tenez, j'étais précisément, lorsque
vous êtes arrivé, en train de dépouiller
mon courrier; cinq à six cents lettres chaque jour, que lit d'abord mon secrétaire ;
voyez vous-même.
— Je constate en effet que, de toutes
les parties du monde, des centaines de
personnes viennent témoigner de leur
reconnaissance à Ï'éminent chimiste.
Des rhumatisants, des diabétiques, des
personnes atteintes de maladies de peau,
d'estomac et d'intestins viennent offrir leur
tribut de gratitude où la joie de vivre se
manileste parmi ces êtres délivrés d'infirmités qui sévissent malheureusement trop
souvent sur nos générations.
— Mon ferment est d'usage courant
parmi mon personnel, ajoute M. Jacquemin; à chaque indisposition d'un de mes
employés vite on tait appel au ferment, et
voilà l'homme rétabli. D'ailleurs, moimême à tous mes repas, j'en fais usage ..
— Mais, cher maître, vous paraissez
être en excellente santé...
— Oui, mais... je prends du ferment
contre l'obésité. Tel que vous me voyez,
j'ai pesé, il y a six mois, 103 kilos I J'avais
quelque gêne dans la respiration et aujourd'hui je varie entre 85 et 90 kilos. Si les
élégantes, pour qui grossir est vieillir,
savaient... Mais chut, ne parlons pas du
beau sexe dans un laboratoire de chimiste !
Et prenant congé du maître, il ajoute
en me serrant la main : Il y a autre chose
à Malzéville qui vous étonnera sous peu,
et il est probable que si M. Brieux eut
connu le résultat actuel de mes recherches,
les o Avariés » n'eussent point vu le feu
de la rampe.
Jean LE ROUX.
« Le fin Tireur Vaudois », une
superbe gravure inédite, tirée en deux
tons sur beau papier, pouvant être
détachée et encadrée, est offerte en
supplément dans le numéro du 6 février 1904 de la « Semaine Populaire»
(3 e aneée).
C'est la reproduction artistique du
dernier tableau de F. Géo Roussel,
exposé au salon de 1903.
CHEMINS DE FER P.-L M.
AVIS AU PUBLIC
Les trains rapides 17 (départ de
Paris à 7 h. 25 soir) et 18 (départ de
Vintimille à 6 h. 55 soir) auront lieu
tous les jours :
Le train 17 à partir du 2 février
1904.
Le train 18 à partir du 3 février
1904.
Ces trains sont à nombre de places
limité. (Voir d'ailleurs, à ce sujet, les
conditions d'admission indiquées aux
observations spéciales du tableau n° 1
de l'affiche générale de la marche des
trains).
n
n
—
L'Ànûcale Viennoise, à Lyon
Nous avons la satisfaction d'apprendre que nos compatriotes, domiciliés
à Lyon, viennent de fonder une association dont le but, déjà indiqué par
le titre : l'Amicale Viennoise, (association de solidarité philanthropique)
se complète admirablement par les
statuts adoptés, et que cette oeuvre
est appelée à rendre les plus grands
services aux nombreux viennois établis dans la seconde ville de France
qui ne veulent pas oublier ce coin du
Ûauphiné qui leur a donné le jour.
L'article 2 porte, en effet, « que le
o but de l'association est de grouper
« tous les compatriotes résidant à
« Lyon ou aux environs, imbus du
t sentiment de solidarité inspiré par
« l'amour du foyer paternel et les af-
ANEMIE
o
«
«
«
«
«
«
fections de jeunesse, pour pratiquer
la philanthropie, se prêter appui
mutuel dans les affaires et le travail
rendre les derniers devoirs aux
camarades décédés et honorer ceux
qui donnent leur vie pour l'humanité. »
Voici la composition du conseil
d'administration pour l'année 1904 :
MM. Ant. Poulaillon, comptable, pré*
sident;
Louis Richardy, architecte, viceprésident ;
Henri Randon, employé de commerce, trésorier ;
Ant. Maiiler, mécanicien, secrétaire ;
Marius Giraudet, menuisier,
B. Crétin, papetier,
Henri Sala, employé, conseillers,
Le siège est établi, 4, place Raspail,
où le bureau se réunira le mercredi
soir jusqu'à nouvel ordre.
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Nos Maladies
L'ÉPUISEMENT NERVEUX
Impuissance. — Neurasthénie. — Stérilité
Il n'est pas de plus triste état que celui
du neurasténique. Quoique jeune encore,
il est débile, sans énergie, mélancolique ;
la vie lui est à charge; il mange généralement avec appétit et pourtant la digestion
ne s'effectue pas, il maigrit et s'affaiblit de
plus en plus .
Courbaturé
i
au réveil, il
ressent des
douleu rs
derrière la
tète, est atteint de vertiges , de
palpitations
souffre de
son impuissance et des
angoisses
qui l'assaillent.
A tous ces
 maux viennent s'ajouter, chez la femme, les lourdeurs
du bas-ventre, les maux de reins et, avec
ta stérilité, la terrible menace du cancer
ou des tumeurs.
Chez tous ces sujets, les organes ne
fonctionnent pas et, cependant,™ l'estomac
ni le rein, ni l'intestin' ni le foie ne semblent atteints, Toutes les drogues ont été
essayées ; tous les systèmes ont échoué.
Mais la méthode dermothérapique restitue rapidement l'énergie vitale en répandant dans l'organisme le fluide bienfaisant
de ses appareils en même temps que les
substances végétales stimulent les organes
débilités, et c'est là tout le secret du
triomphe du Dermothérapisme.
La méthode, facile à suivre, peu coûteuse, est expliquée clairemeut au Journal
[ de Médecine française et il suffit d'écrire
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L'éclairage de nos wagons
S'imagine-t-on que presque partout sur
nos chemins de fer, en France, les wagons sont encore éclairés au moyen de
fumeux quinquets à huile ! Cependant,
les Compagnies font des essais et on nous
promet que nous
serons enfin ! peutêtre bientôt éclairés à l'électricité.
Heureusement
 pour nos malades,
l'ingéniosité des
chimistes va plus
vite que la routine des grandes Compagnies. Voyez, par exemple, avec quelle habileté et quel bonheur d'invention le chimiste Scott métamorphose la répugnante
huile de foie de morue en agréable Emulsion qui porte son nom. C'est bien toujours de l 'huile de foie de morue naturelle dans toute son intégrité, mais de
l'huile de foie de morue de Norvège de
première qualité, débarrassée de tous ses
inconvénients, agréable au goût et légère
à l'estomac, et avec son efficacité triplée
par l'association de la glycérine et_ des
hypophosphites les plus reconstituants.
La lettre suivante entre mille nous dit les
services que peut rendre l'Emulsion Scott,
alors que l'huile de foie de morue n'est
pas tolérée.
M. Decheppe, coiffeur, 5, place Victor-Hugo à Epernay, nous écrivait récemment :
« Ayant été à l'âge de 17 ans, atteint d'une
bronchite spécifique chronique, je souffrais
tous les hivers d'étouif ements, fièvre, toux;
j'étais obligé d'avoir sans cesse recours à des
thapsias ou des vésicatoires ; mon état général
était très mauvais. Au début de ma maladie,
j'avais pris de l'huile de foie de morue, mais
mon estomac s'en était vite fatigué et ne pouvait plus tolérer ce médicament répulsif. J 'essayai alors votre Emulsion Scott. Quel changegement ! Mon estomac la digère très facilement; plus de sueurs nocturnes, plus de toux,
j'ai pris un embonpoint de bon aloi. Enfin,
je suis radicalement guéri, mon Docteur m'avait bien dit que l'Emulsion Scott était le
« remède par excellence » !
En un mot, toutes les fois que l'huile
de foie de morue est indiquée, l'Emulsion Scott réussit mieux, plus vite et
agréablement. C'est le remède spécifique
des maladies respiratoires : toux, rhume,
bronchite, fluxion de poitrine, et même
de la phtisie; des maladies de faiblesse
ou de misère physiologique, anémie, chlorose, neurasthénie, surmenage, rachitisme,
scrofule; des maladies de l 'estomac et de
l'intestin : gastrite, dyspepsie, entérite,
diarrhée, etc.
Réclamez donc toujours l'Emulsion
Scott véritable et de la marque : le pêcheur tenant à l'épaule une grosse morue,
et refusez toute autre émulsion offerte à
sa place, presque toujours très inférieure,
préparée avec de l 'huile de foie de morue
de basse qualité, inefficace, sinon nuisible.
Echantillon franco contre 50 'centimes
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