exemple étude web - master EEI « projets européens
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L'influence d'Internet sur les campagnes électorales dans les démocraties : l'exemple des présidentielles françaises de 2007 (XXX XXXXX) Toutes les grandes innovations technologiques mondiales ont eu un impact considérable sur la communication politique. Pour preuve l’imprimerie, la radio et la télévision ont eu pour conséquence de changer la manière dont les candidats présentaient leur offre politique. Aujourd’hui, c’est un autre pas qui est franchi avec les nouvelles technologies de l’information et de la communication et Internet en particulier. Dans son introduction à Internet et (http://www.erudit.org/livre/moniered/2002/index.htm), dont l'intégralité est accessible en ligne, Démocratie un ouvrage Denis Monière (http://classiques.uqac.ca/contemporains/moniere_denis/moniere_denis_ photo/moniere_denis_photo.html) remarque que : « L'imprimerie a permis la circulation de l'information au sein du public lettré ce qui a favorisé l'apparition de l'espace public et la communication à distance. Le chemin de fer a ensuite permis la distribution élargie de la presse à un public nombreux et dispersé ce qui n'a pas été sans conséquence sur l'émergence des nations, des partis et du suffrage universel. La radio a transcendé les barrières de l'écriture et a permis d'étendre la communication à des auditoires illettrés, ce médium de masse pouvant rejoindre simultanément des millions de citoyens. La télévision a complété ces modes de communication en accélérant la diffusion de l'information, mais surtout en rendant visibles en temps réel les acteurs et les événements. À l'aube du troisième millénaire et à l'échelle planétaire, les sociétés vivent la révolution Internet engendrée par la fusion des ordinateurs, des satellites et de la fibre optique. Ces nouvelles technologies d'information communication de instantanés, hiérarchique communication universels est et désormais rendent les échanges multidirectionnels. concurrencée par La une communication horizontale, chaque individu pouvant devenir son propre émetteur et pouvant communiquer directement, en temps réel et à tout moment avec d'autres interlocuteurs. » http://www.erudit.org/livre/moniered/2002/livrel5_div1.pdf La montée en puissance d’Internet comme outil de communication politique s’est nettement affirmée au cours de l’année 2000 à la faveur des élections présidentielles américaines, législatives canadiennes et municipales britanniques. Longtemps restée en marge de la dynamique, la France intègre le mouvement et l’époque où le pays était très en retard sur les Etats-Unis et ses voisins européens dans l’utilisation d’Internet à des fins politiques semble désormais révolue. Aujourd’hui, la majorité des groupes, organisations et partis politiques voire même des personnalités politiques disposent de leurs propres sites Internet. De nombreux citoyens aussi. Ainsi, sur les 27 millions d’internautes que compte la France, un million de citoyens déclarerait utiliser Internet pour s’informer sur les candidats aux élections présidentielles à en croire un sondage réalisé par TNS-Sofres en octobre 2006. http://www.cfdt.fr/actualite/societe/ntic/ntic_0034.htm L’objet de ce travail est de faire un tour d’horizon de la web-campagne française dans la perspective des prochaines élections présidentielles d’avril et mai 2007. [modifier] LES CANDIDATS FRANÇAIS INVESTISSENT LE NET En 1994 aux Etats-Unis, le sénateur (http://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Moore_Kennedy) Ted fut le Kennedy premier candidat à s’être doté d’un site Internet en campagne électorale. Cette première expérience se traduisit en 1998 par l’intégration d’Internet dans la stratégie de communication des candidats aux élections américaines où sur les 1296 candidats aux élections de la Chambre des représentants, du Sénat et aux postes de Gouverneur, 43 % disposaient d’un site Internet. Depuis, Internet est devenu un outil privilégié dans les campagnes électorales américaines et européennes. La France ne déroge plus désormais à la règle et la présidentielle de 2007 semble avoir poussé à son maximum communication l’utilisation des partis d’Internet politiques et dans de les leurs stratégies candidats de avec l’utilisation d’outils aussi divers que variés tels que les blogs, le marketing par courrier électronique, l’ achat de mots-clefs, le chat, le cyber-militantisme... [modifier] L’utilisation d’Internet dans les campagnes électorales : des avantages certains pour les candidats (et les électeurs) Utiliser Internet dans le cadre des campagnes électorales offre de nombreux avantages aux candidats. En effet, la première propriété d’Internet, celle d’être un « multi média » c’est-à-dire de combiner plusieurs supports de communication, du fait qu’on peut y véhiculer textes, images, sons et vidéos, offre beaucoup d’atouts dans le débat politique, toutes choses que les politiques n'ignorent plus. Internet, selon F.Balle (1999), est l’héritier de la triple alliance entre le téléphone, la télévision et l’ordinateur, la possibilité de relier entre eux les ordinateurs du monde entier grâce aux protocoles TCP/IP. En effet, ce medium est d’un type nouveau de par ses caractéristiques hybrides qui combinent l’écrit, l’image et le son (Dreze et Zufryden, 1997.) Pour certains (Hussherr, 1999), c’est un nouveau type de média car interactif, à la fois canal d’informations, lieu d’échanges et circuit de distribution. Tiré de Hélène Yildiz, « Internet : Un nouvel outil de communication multidimensionnel », in Viviane Serfaty (Sous la Dir.), L’Internet en politique, des Etats-Unis à l’Europe, Strasbourg, Presses Universitaires de Strasbourg, 2002, 423 p. http://www.pu-strasbourg.asso.fr/gspe/internet.htm L’avantage principal d’Internet dans la compétition électorale réside dans le fait qu'il rééquilibre quelque peu les forces en présence dans le marché politique. Ce qu’explique d’ailleurs Denis Monière dans le 6ème chapitre de son ouvrage Internet et la démocratie intitulé « Les premières expériences électorales sur Internet » : « Internet, contrairement aux médias traditionnels, n’engendre pas de problème d’équité entre les forces politiques en compétition, car les petits partis qui ont peu de ressources et souffrent habituellement de sous-visibilité médiatique peuvent sur le terrain virtuel concurrencer à armes plus égales les grands partis qui sont bien dotés financièrement et qui accaparent l’accès aux médias traditionnels » http://www.erudit.org/livre/moniered/2002/livrel5_div7.pdf. Avec Internet, il est désormais possible pour les petits candidats de contourner les filtres des médias traditionnels pour délivrer leur message directement aux électeurs. Mais de façon générale, les outils Internet permettent tout d’abord aux partis politiques d’exprimer leurs positions sans contingentement et sans le filtre des media : - sans contingentement car la diffusion de l’information politique sur Internet est peu coûteuse et, pour l’instant, peu réglementée (par opposition à la régulation des temps d’antenne pour les campagnes radio et télé et aux coûts logistiques des tracts, mailings et campagnes d’affichage). Le contenu des messages n’est censuré par aucune autre autorité (en l’occurrence le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel en France) que l’émetteur lui-même. (http://www.csa.fr/index.php) - sans le filtre des média qui soumettaient les candidats et partis à l’analyse critique, éventuellement aux simplifications ou aux distorsions des organes de presse. Une faculté de communication sans intermédiaire qui est très utile pour la présentation générale des positions du parti. Audelà des simples extraits choisis par les rédactions et diffusés dans les presses écrites et audio-visuels, avec Internet, ce sont les discours et les programmes qui sont diffusés dans leur intégralité sur les sites partisans. Mais plus que tout, c'est l'avantage de l’interactivité qui représente une révolution dans le paysage de la communication politique traditionnelle. Car avec Internet, « la communication politique virtuelle peut-être multidirectionnelle et non plus seulement unidirectionnelle comme c’est le cas avec la diffusion télévisuelle » http://www.erudit.org/livre/moniered/2002/livrel5_div7.pdf En effet, l'opinion publique représente dans nos démocraties l'enjeu final de la communication politique au sens le plus large du terme. Toutefois, elle ne reste qu’un récepteur relativement passif. Dans cette relation triangulaire qui unit et parfois oppose les médias, les hommes politiques et les citoyens, ces derniers accèdent difficilement à l'espace public. Ce problème est en grande partie désormais résolu par l’interactivité qu’offre Internet permettant ainsi aux politiques de mieux connaître les attentes des citoyens afin d’y répondre efficacement. Ainsi la transformation de la relation triangulaire classique vient de ce que les citoyens deviennent producteurs d’idées et d'opinions et non pas seulement consommateurs d'information ; de récepteurs ils deviennent également émetteurs, contournant ainsi les relais de la représentation nationale et créant un échange directement avec le candidat. Une nouvelle forme de relation semble dès lors s’instaurer entre les candidats et les internautes. Il s’agit pour les premiers de convaincre les électeurs et d’activer les sympathisants. Pour les seconds, une possibilité offerte de poser des questions, de débattre, d’obtenir des explications supplémentaires a travers des outils comme les FAQ (questions fréquemment posées), les forums de discussion et les boîtes aux lettres. Ces derniers ont aussi l'occasion d’afficher leurs couleurs politiques. C’est dans veine que se situe la floraison de sites personnels partisans d’un candidat. Les différents candidats aux présidentielles de 2007 ont perçu ces différents avantages qu’offrent le Web et font tout pour en tirer le maximum de profit. D’où une certaine bataille de la visibilité pour exister sur la toile. [modifier] Etre visible sur la toile et plus près des électeurs : à chacun son site et son blog Le débat politique s’exporte de plus en plus sur Internet car la toile permet d’entretenir une certaine interactivité entre les candidats et les électeurs, comme démontré plus haut. A gauche comme à droite en passant par le centre, la cybercampagne bat son plein. Tous les candidats ont ainsi compris l’importance du Web dans la campagne pour les présidentielles, chacun essayant de l’intégrer dans sa stratégie de communication en fonction de ses moyens. Il serait bien évidemment fastidieux dans ce travail de parler de la présence de chacun des présidentiables sur la toile mais quelques exemples significatifs suffisent pour cerner le phénomène. Il semble pour le moment que c’est Nicolas Sarkozy, le principal candidat de droite qui y consacre plus de ressources avec la moitié de son budget de communication http://www.rfi.fr/actufr/articles/081/article_46094.asp même s’il ne faut pas oublier que c’est la gauche qui enregistre le plus grand nombre de sites partisans. De toutes les façons dans la bataille pour la visibilité, toutes les stratégies sont bonnes. La méthode de l’équipe de Sarkozy a consisté par exemple à l’achat de mots-clés chez le moteur de recherche Google. « Concrètement, à chaque fois qu’un mot loué par l’UMP est tapé par un internaute, un lien vers le site UMP apparaît à l’écran. Or depuis quelques mois, la formation de Nicolas Sarkozy abuse de ces liens promotionnels pour faire parler d’elle sur le Net. L’UMP a ainsi acheté les mots "banlieue", "racaille" mais également les noms de "Ségolène Royal" ou "Jack Lang". L’affaire a tellement dérangé les socialistes que le PS a vivement encouragé ses militants à cliquer sur les fameux liens pour augmenter la facture de l’UMP qui paie à chaque clic sur une de ces publicités » http://www.rfi.fr/actufr/articles/081/article_46094.asp Dans sa stratégie de communication, l’UMP (http://www.u-mp.org/site/index.php)s’est également offerte une plate-forme de blogs créés soit par les jeunes du mouvement, soit par des sympathisants. Plus de 500 blogs figurent dans cet annuaire baptisé "Les blogs de la France d’après" : http://blog-ump.typepad.fr/ Plus intéressant, un site qui permet de recruter de nouveaux "supporters" du candidat : « Je vous invite à rejoindre l’équipe des supporters qui va battre à mes côtés pour gagner et tout rendre possible » dit-il lui-même. Son objectif étant de parvenir à réunir « 500.000 supporters, http://www.supportersdesarkozy.com/home 20.000 équipes » . Une web TV (NSTV) propose aussi de suivre l’actualité de la campagne de du leader de l’UMP : http://www.sarkozy.fr/home/ Ségolène Royale à travers son site, « Désirs d’avenir » a décidé de jouer la carte de la "démocratie participative", invitant ainsi le public à contribuer à des débats en ligne. La page d’accueil du site Internet affiche d’ailleurs en grand caractère : « Participez à la campagne de 2007 » (http://www.desirsdavenir.org/). L’objectif était de créer un « débat constructif » à travers un forum participatif où sont proposés des thèmes de discussion, toutes choses qui lui ont permis de recevoir 135 000 contributions. Des contributions reçues via le Net qui ont rendu possible l’élaboration de son projet de société, 100 propositions constituant son « pacte présidentiel » finalement dévoilé le 11 février dernier. Mais pour concurrencer l’UMP sur le terrain du Web, le PS http://www.parti-socialiste.fr/en est arrivé à lancer une véritable campagne de recrutement en direction des cybermilitants en offrant « différents "emplois" à ses sympathisants, comme celui du "colleur d’affiches du Web" : effectuer chaque jour "quelques clics sur les sondages en ligne" que proposent nombre de sites. Mais aussi pratiquer le "copier/coller d’argumentaires en moins de 5 minutes" dans les commentaires des blogs ou les messages de forums » Une véritable mission commando selon un article paru sur le site du Figaro en décembre 2006 : http://www.lefigaro.fr/election-presidentielle- 2007/20061205.WWW000000255_l_offensive_du_ps.html D’autres sites sont aussi entièrement consacrés par les candidats pour valoriser leur projet sur le net. Par exemple l’UMP s’appuie sur "Convention pour la France d’après" qui « permet à l’internaute de consulter les vidéos en différé de toutes les Conventions qui ont eu lieu depuis plusieurs mois, de télécharger les discours et les motions de synthèse qui en ont découlé : http://www.conventions- ump.org/site/index.php La touche d’interactivité est apportée par des questionnaires, permettant de faire son choix parmi les propositions qui font consensus au sein de l’UMP sur chaque sujet » : http://www.temps- reels.net/blogs/webpolitique/index.php/Objectif-2007 Le PS dispose d’un blog entièrement dédié au projet où on peut trouver « l’ensemble du texte, ainsi que des "zooms sur", coups de projecteur sur des mesures phares, illustrées par des témoignages et par des paroles d’experts » : http://www.liberation.fr/actualite/politiques/elections2007/229858.FR.p hp Pour ceux qui n’y consacrent pas un site entier, des pages de leurs sites traditionnels permettent d’en savoir plus sur leur projet. C’est le cas par exemple des Verts : http://www.lesverts.fr/article.php3?id_article=3124 et d'autres candidats. Il est vrai qu’avant tout, l’objectif d’un homme politique est de se vendre et d’être au maximum possible sur les feux des projecteurs. Si cette tendance déjà visible sur les médias classiques n’a pas disparu, elle s’est bien évidemment exportée sur Internet. Ils sont donc de plus en plus nombreux, ces candidats qui, à coté de leurs sites traditionnels de campagne, disposent de leurs propres blogs. C’est donc à travers ces journaux de bord qu'ils s’expriment et réagissent. Et toutes ces informations sont réactualisées au jour le jour. Citons pour exemple, le blog de Jean-Marie Lepen http://www.frontnational.com/jdb.php parallèlement au site de campagne du Front National :http://www.lepen2007.fr/ Pour coller à la tendance en vogue, les candidats n’hésitent même plus à s’inventer, comme de plus en plus de personnes, une nouvelle vie sur Internet. Le FN de Jean-Marie Le Pen (qui était le premier parti à y ouvrir un bureau permanent), Ségolène Royal (qui inaugura en janvier drnier le 748ème comité Désirs d'avenir) et Nicolas Sarkozy ont ainsi été tentés par l’aventure Second Life : http://www.liberation.fr/actualite/politiques/elections2007/229858 .FR.php http://fr.news.yahoo.com/28022007/202/le-blogueur-loic-lemeur-cree-une-ile-sarkozy-sur.html [modifier] Plus rien ne sera plus comme avant Au-delà des avantages certains qu’offre Internet pour les candidats dans leur marchandage électoral, il ne faut pas aussi perdre de vue que c'est un outil qui va peut-être leur rendre la vie dure. Et pour preuve, les différents scoops et rumeurs qui se diffusent instantanément sur le net n’en finissent pas de se développer. Des vidéos cachées sont sans cesse ainsi révélées au grand jour et peuvent changer la tournure des débats. C’est ce qui s’est passé avec la diffusion sur le site Dailymotion des images d’une réunion où Ségolène Royal abordait le temps de travail des enseignants et proposaient à ceux-ci de faire du temps plein dans les établissements publics : http://www.dailymotion.com/cluster/creation/video/xm4ph_profssegolene-en-off C’est aussi le cas avec une vidéo ressortie et largement diffusée dans laquelle Nicolas Sarkozy affirmait que Gaz de France ne serait jamais privatisée. Plus rien ne sera donc plus comme auparavant. L’archivage des vidéos des différentes interventions officielles des candidats et diffusés sur Internet, donc accessible à tous permet aux citoyens de ne pas être dupes. C’est ce que propose depuis le début de la pré-campagne le site de l’Institut National de l'Audiovisuel (INA) : http://www.ina.fr/ Il s’agit de rendre disponible pour le citoyen « un historique en images des présidentielles et une rétrospective des passages à la télévision des candidats 2007 » selon les propos de son Président Emmanuel Hoog : http://www.01net.com/rubrique/4750 Est également proposée « la plus grande base audiovisuelle de la mémoire politique de la France. Toutes les élections depuis 1946 avec leurs candidats, leurs enjeux et leur débats » : http://www.ina.fr/elections/index.php Pour Loïc Le Meur, (http://www.loiclemeur.com/france/) du fait qu’« avec un portable en poche, chaque Français est virtuellement devenu un preneur d'images et de sons… les politiques auront de plus en plus de mal à tenir des discours différents en fonction de leur auditoire ...». Ce qui lui fait penser que les off, les propos distillés en petit comité sous condition de ne pas les répandre, « c'est terminé » : http://www.editoweb.eu/Internet-et-la-communicationpolitique_a1750.html Mais le risque est que tout ceci ait pour conséquence la naissance d’une sorte de management de l’information qui poussera les candidats à dire des choses "light" sous peine d’être un jour rattrapé par leur passé. L’autre envers du décor, ce sont bien sûr les dérives liées à ce fonctionnement anarchique propre à l’Internet qui favorise, il est vrai, d’inévitables excès et dérapages. Rumeurs (vraies et fausses), informations non vérifiées, montages et parodies en tout genre, vidéos discréditant un candidat,… parcourent ainsi en permanence le Net. Or, celles-ci peuvent avoir de graves conséquences sur la carrière et l’avenir d’un politique. Un exemple en est une vidéo intitulée "le vrai Sarkozy" qui circule sur Dailymotion : (http://www.dailymotion.com/reso69/video/x72d4_le-vraisarkozy) et sur YouTube : http://www.youtube.com/watch?v=dLbLLoqFOOo, deux sites passés maîtres dans le partage et la diffusion de contenu vidéo sur le Net. Des risques que les équipes de campagne doivent de plus en plus apprendre à gérer. Dans cette affaire, les soutiens au candidat de l’UMP, utilisant les mêmes armes que leurs détracteurs, répliquent avec une nouvelle vidéo intitulée "le vrai vrai Sarkozy" et diffuseé non seulement sur le blog de campagne de l’UMP (http://blog-ump.typepad.fr/blog/2007/01/le_vrai_vrai_sa.html) mais aussi sur Dailymotion et YouTube : http://www.youtube.com/watch?v=XJ0c5bpxy9w Dans le domaine de la contestation, se développent de plus en plus des sites anti-chaque candidat. Par exemple : - A propos de Ségolène Royale : DESERT D'AVENIR : http://www.desertdavenir.com/ MOISEGOLENE http://www.moisegolene.blogspot.com/ - A propos de Nicolas Sarkozy : SARKOSTIQUE http://www.sarkostique.over-blog.com/ D'ASTERIX A SARKOZY http://www.sarkozix.canalblog.com/ TOUS CONTRE SARKO http://www.touscontresarko.com/blog/ [modifier] D’AUTRES ACTEURS EN CAMPAGNE SUR LE NET : L’EMERGENCE DE NOMBREUX SITES ENTIEREMENTS CONSACRES AUX PRESIDENTIELLES Nombreux sont les autres acteurs impliqués dans la vie politique qui ont compris que la campagne électorale passera forcément par le net. En effet, la propriété première de l’Internet est d’être le « média multimédia » par excellence. Du fait que le Réseau peut véhiculer texte, images, sons et vidéo et peut ainsi virtuellement regrouper télévision, radio et presse écrite sur un même support informatique, englobant ainsi l’ensemble des médias; de nombreux acteurs de la vie politique ont décidé de compter avec ce nouvel outil. [modifier] Les medias en campagne Les médias traditionnels n’hésitent plus à saisir la chance qu’offre cette innovation technologique que constitue Internet pour continuer à informer. La campagne présidentielle est l’occasion de se lancer dans une nouvelle dimension de l’aventure politique. C’est ainsi que de nombreux sites ont été spécialement créés pour les besoins de la cause. Ils intègrent des fonctionnalités aussi diverses que variées. A titre d’exemple, citons : => Dans le domaine de la presse écrite : - Le Monde http://www.lemonde.fr/web/sequence/0,2-823448,10,0.html qui veut à travers sa page consacrée à la présidentielle, « décrypter la campagne heure par heure à travers des articles, chats, photos, vidéos, sondages et le suivi complet du Web »: http://www.lemonde.fr/web/sequence/0,2-823448,1-0,0.html - Le Figaro qui propose aussi de suivre sur son site la campagne en direct et qui y intègre entre autres un forum de discussion : http://www.lefigaro.fr/election-presidentielle-2007/ - L’Express à travers "Elysée 2007" http://www.lexpress.fr/info/france/elysee_2007/ qui propose entre autre de recevoir en podcast l’éditorial vidéo de son journaliste politique Christophe Barbier, sur la campagne présidentielle, lequel tient également son journal personnel sur le sujet : http://blogs.lexpress.fr/elysee2007/ - Libération qui intègre dans sa page consacrée à la course à l’Elysée http://www.liberation.fr/actualite/politiques/elections2007/, un « guide pratique de la Netcampagne » qui regroupe « tous les outils pour avoir une vue d'ensemble des programmes, rumeurs et analyses de la campagne présidentielle sur le web » : http://www.liberation.fr/actualite/politiques/elections2007/sites/224240 .FR.php - Marianne , http://www.marianne2007.info/ et bien d’autres encore... => Dans le domaine de la presse audiovisuelle : Les radios: - Radio France http://www.radiofrance.fr/thematiques/pres_2007/accueil/ avec sa « Web radio de la présidentielle 2007 ». Plus spécifiquement, France Inter où on peut « retrouver les dernières dépêches, tous les sons des antennes, le dossier hebdo, les candidats.. » http://www.radiofrance.fr/franceinter/info/inter2007/ et France Info qui « tous les vendredis jusqu'au 6 avril, aborde 20 thèmes majeurs concernant la campagne présidentielle et la vie des Français » : http://www.radiofrance.fr/chaines/franceinfo/dossiers/info/index.php?rid=300000320&aid=340000282 - Radio France Internationale (RFI) qui se propose de suivre « les envolées, les soubresauts, les élans et les hoquets de la campagne jusqu'à l'élection en mai 2007 » http://www.rfi.fr/actufr/pages/001/page_158.asp La radio internationale propose un outil très intéressant « pour entrer dans la cybercampagne des candidats à la magistrature suprême, des formations politiques, des chefs de partis, et des leaders d'opinion». Un clic sur chacun des trois écrans d’ordinateurs affichant "Droite" , "Gauche" et "Ecologistes et Altermondialistes" permet de découvrir les sites et blogs de chaque parti et mouvement politiques : http://www.rfi.fr/actufr/articles/084/article_47987.asp - Europe 1 qui propose de son coté « toute l’actualité de la campagne » http://www.europe1.fr/presidentielle-2007/index.jsp sur son site ainsi que RTL (http://www.rtl2007.fr/)et bien d’autres encore… Les télévisions: - Les chaînes du Groupe France Télévisions notamment France 2 et France 3 : http://elections.france2.fr/presidentielles-france-2007/indexfr.php http://elections.france3.fr/presidentielles/2007/ - Les chaînes d’actualités comme LCI … http://tf1.lci.fr/infos/elections-2007/ [modifier] Des portails politiques en augmentation L’une des grandes nouveautés d’Internet appliqué aux campagnes électorales, ce sont les portails politiques, sites dédiés à l’information des citoyens sur les candidats, leurs propositions, les enjeux des divers scrutins,… Ils offrent aux internautes la possibilité de comparer les positions et arguments des candidats thème par thème, la possibilité de confronter leurs prises de position d’aujourd’hui avec leurs accomplissements d’hier ou encore la possibilité d’entrer en discussion directe avec eux ou avec d’autres électeurs… Avec les présidentielles de 2007, de nombreux sites de ce genre se sont créés en France. C’est le cas de : - COMPARER.COM : http://www.presidentielles.comparer.com/ - AGORA VOX : http://wikibio.agoravox.fr/index.php/Accueil - DEBAT 2007 http://www.debat2007.fr/ Le site veut ainsi « permettre une information simple et structurée sur les principales propositions des candidats, afin de faciliter le choix des citoyens. Ceci se fait dans un mode collaboratif, selon le principe du wiki », -KELVOTE http://www.kelvote.com/index.php/Kelvote:%C3%80_propos - LA PRESIDENTIELLE : http://www.lapresidentielle.info/ - PAGE 2007 : http://www.page2007.com/ Les moteurs de recherche apportent aussi leurs contributions à ce travail. Signalons ici l’énorme travail que fait Yahoo France à travers sa rubrique "Présidentielles 2007" http://fr.news.yahoo.com/presidentielle/ accessible en page d’accueil. Les différents candidats y sont classés selon leur sensibilité politique et une multitude d’informations les concernant est disponible de leurs photos à leurs vidéos en passant par les différents sites Internet qui les soutiennent. Un peu moins que ce que fait Yahoo, Voila (http://www.voila.fr/)présente en page d’accueil des dépêches sur les échéances de 2007. AOL (http://www.aol.fr/) de son coté va un peu plus loin en créant un véritable espace sur l’élection avec notamment outre les photos, les vidéos et les sondages, des infographies intéressantes (http://actualite.aol.fr/presidentielle-2007/). C’est également sur AOL que Karl Zéro (http://fr.wikipedia.org/wiki/Karl_Z%C3%A9ro) présente aujourd’hui "la première émission politique sur le Web" intitulée "le Club du Net AOL" (http://actualite.aol.fr/karlzero/?cid=actualite5795). Cette émission hebdomadaire de 50 minutes diffusée tous les jeudis sur le portail, depuis le 26 octobre se fixe pour objectif de permettre aux internautes de suivre et de participer à la campagne électorale pour la présidentielle 2007. Pour justifier cette initiative qu’il présente d’ailleurs dans cette vidéo : http://partenaires.aol.fr/contenu/dossiers/100054143/index.html l'ex-animateur de Canal Plus explique que «les médias traditionnels sont en train de devenir, petit à petit, la vitrine de la pensée unique, soit l'inverse de ce que recherchent les millions d'internautes français». http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39364228,00.htm . Toujours dans ce même ordre d’idée, il faut aussi noter l’apport des instituts de sondage. Ils se sont également lancés dans la bataille présidentielle en créant leurs propres pages "Présidentielle 2007". C’est le cas de la TNS-Sofres (http://www.tns-sofres.com/), qui a créé un site entièrement consacré à l’échéance et qui recense « toute l'information pour comprendre les enjeux et suivre l'actualité de la campagne » [88] à travers bien sûr ce qu’elle sait faire le mieux : les enquêtes d’opinions. Même chose pour l’IFOP (http://www.ifop2007.fr/). Quant à l’IPSOS (http://www.ipsos.fr/) , le CSA (http://www.csa.fr/index.php) et LH2 (http://www.lh2.fr/index.php), même s’ils n’ont pas mis en place comme les deux premiers instituts un dispositif spécial de visibilité sur le net, il n’en demeure pas moins qu’ils présentent en intégralité les différents sondages réalisés sur les candidats à l’Elysée et les attentes de la population française. [modifier] La recherche apporte sa contribution Un peu plus loin que les sondages mais également dans le même esprit -dans une certaine mesure en tout cas- le site du CEVIPOF(Centre d’étude de la vie politique française créé par la Fondation nationale des sciences politiques –Sciences-po) a ouvert un lieu dédié à la présidentielle de 2007, un « site de référence conçu à partir de ses travaux et de documents qui accompagneront toute la préparation de ces élections ». Pour le CEVIPOF (http://www.cevipof.msh-paris.fr/), « comprendre une élection c'est aussi la resituer dans le temps et l'inscrire dans l'espace national et dans des territoires. C’est pour cela qu’il met à la disposition de tous sur son site paris.fr/bpf/index.htm), "Elections des 2007" tableaux et (http://www.cevipof.mshcartes portant sur les précédentes élections présidentielles». Au cours des semaines à venir, le site proposera également une analyse comparative des programmes des principaux candidats, retracera le cheminement de la pré-campagne et la campagne électorale dans l'éphéméride, et enfin, prendra la mesure des grands enjeux autour desquels se structure le vote en offrant les analyses des meilleurs spécialistes du vote. Conscients que la campagne présidentielle passera nécessairement par le Web, des chercheurs de l’Université de Compiègne ont crée "l’Observatoire présidentielle 2007" (http://www.observatoire- presidentielle.fr/), un site qui permet à travers un " Tendançologue" de suivre « le bruit médiatique que font les candidats sur le web » depuis janvier 2006 jusqu’aux élections présidentielles. Ce programme « s'intéresse à trois "sphères d'information" que sont les sites d'actualités en ligne, les blogs et les newsgroups ou groupes de discussion. Chaque jour à partir des résultats fournis par plusieurs moteurs de recherche spécialisés et généralistes sur le nombre de nouvelles ressources publiées dans les dernières 24 heures, la courbe de bruit médiatique de chaque homme politique est tracée et ceci pour chaque sphère d'information. Ces courbes permettent de suivre les évolutions de visibilité de chaque homme politique dans le temps, de comparer les hommes politiques entre eux à un même moment mais aussi de voir comment le bruit médiatique circule d'anticipation entre de les sphères l'une sur (phénomène les de retard autres). ou » [http://www.blognews.fr/articles/?012006/Le-Tendançologue--Observatoire-Presidentielles-2007.html]. L’observatoire propose aussi une blogosphère politique [http://www.observatoire- presidentielle.fr/?pageid=3] (l'ensemble des blogs de citoyens qui alimentent le débat politique en France c'est à dire tant les hommes politiques, les militants, les sympathisants que les commentateurs et analystes) avec pour objectif « d'en dessiner les contours à mesure que l'échéance des présidentielles approchera » [http://www.observatoirepresidentielle.fr/?pageid=4] Plus que tout, Internet permet aux candidats de rompre avec le marketing électoral classique afin de profiter au maximum des avantages offerts par le un cybermarketing dont on a vu qu’ils sont nombreux. Mais les dérapages sont aussi de plus en plus nombreux et peuvent même créer des frictions entre les formations politiques. Or la régulation est encore inexistante La régulation traditionnelle de la communication politique et des campagnes électorales, conçue dans un tout autre contexte, s’applique assez mal au web. Et l’on voit actuellement les différents Etats hésiter entre deux pratiques : essayer, envers et contre tout, d’appliquer les anciennes régulations au nouveau médium, quitte à en étouffer l’émergence ; ou bien laisser se développer des pratiques que l’on espère favorables à un renouveau de la démocratie, mais dans une zone de non-droit entre les anciennes régulations, que l’on n’applique pas car elles ne conviennent pas, et des nouvelles régulations qui restent à inventer. Parmi les domaines en cause, la protection des données personnelles. On se souvient de la polémique ayant opposé l’UMP et plusieurs autres partis politique. En effet, à l’instar des candidats américains lors des dernières élections présidentielles, un mail lancé en septembre 2005 par l’UMP (baptisé "Sarkospam" par ses détracteurs) a été envoyé à plusieurs dizaines de milliers d’internautes sans leur consentement. Cet envoi massif de mails réalisé à partir de bases de données achetées a engendré une centaine de plaintes auprès de la Commission nationale informatique et libertés (CNIL http://www.cnil.fr/fileadmin/documents/La_CNIL/actualite/CNIL_reco_pr ospection_politique.pdf Mais ce développement fulgurant d’Internet à des fins électorales dans nos démocraties vient une fois encore rappeler qu’on s’achemine lentement peut-être vers le e-voting. Par vote électronique plus de 300.000 adhérents de l’UMP ont désigné Nicolas Sarkozy comme leur candidat à la Présidentielle en janvier dernier. Par cet acte, le parti majoritaire a lance implicitement un débat, celui d’un hypothétique scrutin présidentiel par Internet. Jusqu’ici seuls les Français vivant à l’étranger ont ce droit.