Musée des Arts décoratifs - Livret pédagogique : Balade en musique

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Musée des Arts décoratifs - Livret pédagogique : Balade en musique
Balade en musique
Détail d’une chinoiserie d’une harpe à pédale du luthier A.Challiot, XVIIIème siècle. Bordeaux, musée des Arts décoratifs.
Musée des Arts décoratifs de Bordeaux – 39, rue Bouffard- 33000 Bordeaux – tel : 33 (0)5 56 14 07/08 Fax : 33 (0)5 56 10 14 01
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Sommaire
Histoire des instruments de musique ....................................................................................... p 3-4
Le langage des instruments ..................................................................................................... p 5-6
Balade en musique ................................................................................................................... p 7-10
Glossaire................................................................................................................................... p 11
Activités ................................................................................................................................... p 12
Annexes ................................................................................................................................... p 13-14
Bibliographie
Le livre des instruments de musique, Découverte cadet Gallimard.
La musique, Repères pratiques, Nathan.
Mon album d’activités, Larousse.
La musique et les petits, éd. Fleurus.
Avant-propos
Ce livret a été réalisé pour aider les enseignants dans leur préparation ou dans la conduite de la visite
thématique : « Balade en musique ».
Principalement destinée aux élèves du primaire, cette visite leur permettra de découvrir des
instruments de musique ou leur représentation, leur famille respective, leur particularité et enfin leurs
usages.
Un livret jeu destiné aux élèves sert de support à la visite.
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Un peu d’histoire
Grâce à des fonds archéologiques datant de l’antiquité, nous possédons à ce jour une bonne
connaissance de l’histoire des instruments musicaux et de leur évolution. Les voyages, les échanges
commerciaux, les croisades tout comme les accords politiques entre états ont joué un rôle dans la
découverte et la circulation de tous ces producteurs de sons.
Pour chacun d’eux, il est toutefois difficile de reconstituer les cheminements exacts, variés et
nombreux. En revanche, si leur invention n’est pas nécessairement occidentale, leur développement
l’est, systématiquement, à partir de la Renaissance italienne.
Mais bien avant cela, les instruments existaient de manière très présente dans le monde entier
empruntant parfois une forme simplifiée certes mais ne manquant pas d’ingéniosité.
Aux origines
L’homme de la préhistoire commence par se servir de son corps comme d’un instrument de musique
puis bientôt, fabrique les premiers instruments de musique en détournant les objets de leur fonction
première. L’arc musical en est un bon exemple. Cet arc ne sert plus à lancer des flèches, mais à
émettre des sons grâce à la vibration de sa corde. Autres créations originales : Les flûtes à os, les
sifflets et les tambours de terre ou en arbre creux avec des peaux d’animaux tendues. Les hommes, en
produisant et en organisant des sons, inventent la musique.
Dès l’Antiquité mésopotamienne, le rôle de la musique est considérable notamment sur le plan
religieux. Les trois grandes familles d’instruments utilisés sont les cordes, les vents et les percussions,
celles que nous connaissons aujourd’hui.
Dans l’Antiquité égyptienne, musique, vie politique et religieuse sont intimement liées.
Beaucoup de dieux sont représentés avec des instruments de musique.
Le dieu Bès, nain barbu faisant rire les
enfants par mille facéties, joue ici du
tambourin.
Pour apaiser leur colère, on danse et on chante des hymnes liturgiques, accompagné d’un orchestre aux
instruments variés. De nombreux instruments découverts dans la vallée du Nil attestent de
l’importance de la place occupée par la musique alors.
Les dieux grecs, et plus tard, le panthéon des dieux romains témoignent aussi de cette association entre
la musique et le divin. Pan, le dieu des champs, est traditionnellement représenté avec la flûte,
l’instrument des bergers. Apollon, dieu du soleil, de la musique et de la poésie, excelle dans la
pratique de la lyre.
Les mathématiques s’emparent à leur tour de la musique. Pythagore la codifie comme un problème
d’arithmétique. Bientôt huit modes seront définies dans les partitions musicales. Huit modes pour
traduire l’expression des sentiments humains et marquer la succession de toutes les notes. La musique
n’accompagne plus simplement chaque citoyen dans sa vie spirituelle mais aussi militaire, civile, et
intellectuelle. L’art des sons fait désormais partie de l’éducation morale.
Les Romains en revanche, ne croient pas aux vertus éducatrices de la musique. Ils ne l’utilisent que
pour les divertissements. Les instruments à cordes sont quasiment absents de toute vie romaine, à
l’exception de la cithare qui apparaît dans les cercles privés. Vers le I siècle après Jésus-Christ, les
Romains témoignent une nette préférence pour les instruments à percussion : cymbales, castagnettes,
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gongs, tambourin servant alors à égayer les marches triomphales, les défilés, les sacrifices aux dieux,
les banquets, les funérailles, les jeux du cirque et les spectacles. Rien n’y échappe. La musique
exacerbe les sens de la foule en même temps qu’elle divertit.
Le Moyen âge
L’art musical est simplifié et le chant encouragé. L’évêque de Milan, Saint Ambroise, donne les
premières règles à la musique sacrée ; il réduit au nombre de quatre les modes anciens hérités des
Grecs, modes considérés comme authentiques. Les instruments en vogue à l’époque sont la vielle, le
psaltérion, la cithare et la trompette.
Musicien
jouant de la
vieille au
Moyen âge.
Psaltérion
Le XVIIe et le XVIIIe siècles
Sous le règne de Louis XIV, la cour de Versailles connaît l’avènement du beau sous toutes ses formes.
La musique et la danse obtiennent dès lors leurs lettres de noblesse. La musique dramatique et la
musique de chambre connaissent un vif succès en Italie et en France au cours de ce siècle et du
suivant.
Au XVIIIe siècle, la musique n’est plus seulement le fait de professionnel. La volonté de se cultiver
davantage touche désormais la bourgeoisie notamment celle de Bordeaux qui s’est enrichie avec le
commerce triangulaire et le vin. C’est à cette époque que l’Académie royale des Sciences, Belleslettres & Arts est fondée en 1712 à Bordeaux, conférant aux arts une reconnaissance officielle mais
surtout institutionnelle. Enfin, la musique d’église décroît favorisant l’apparition du concert.
Le XIXe siècle
Au début du XIXe siècle chaque nation possède en matière d’art musical son école développant à
travers elle des tendances et une pensée particulière. Une autre façon pour les nations d’affirmer leur
identité et leurs différences culturelles.
L’école française se distingue des autres par sa recherche de la pureté, de la clarté de la forme et de la
vérité dans l’expression dramatique. L’excès y est proscrit.
Le XXe siècle
Ce siècle est marqué par la naissance de nouvelles formes d’expressions musicales tel le jazz, reconnu
officiellement en 1900, ou le rock n’roll en 1955. Cette évolution s’explique bien sûr en partie par la
diffusion toujours croissante de la musique, son accès banalisé mais aussi l’invention de nouveaux
instruments tel le synthétiseur en 1960. Ces nouveautés participent par leurs nouvelles sonorités
produites à repousser de plus en plus loin les limites techniques instrumentales et l’expressivité
musicale.
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Le langage des instruments
Le XVIIe siècle voit la naissance des premiers opéras. Les compositeurs cherchent à utiliser chaque
instrument selon ses sonorités. Ils associent des thèmes à des instruments particuliers.
Quelques thèmes
- La Nature,
Les forêts, les ruisseaux, les bergères et leurs troupeaux sont évoqués au moyen du hautbois ou de la
clarinette
- La Guerre
Un thème abordé avec les tambours, les trompettes, instruments aux sonorités qui transmettent le
climat dramatique des guerres, des vengeances et des assassinats.
- Les Cataclysmes
Les tempêtes, séismes, et autres catastrophes naturelles sont suggérés par des roulements de tambour.
Mais on joue aussi du tambour pour conjurer le mauvais sort. La flûte est souvent liée au rite des
orages, aux récoltes et à la mort.
- Monde infernal de l’au-delà
Fantômes revenus d’outre-tombe, les enfers et les puissances maléfiques en général sont interprétés
par l’orgue, les cuivres graves comme le tuba ou le cor.
- Monde divin et magique
Toutes sortes de visions célestes et surnaturelles (paradis, anges et fées bienveillantes) sont traduites
par les harpes et les luths.
- L’Amour
Les instants d’amour et d’intimité sont l’œuvre des violons et violoncelles.
Origine légendaire de la musique et son pouvoir
Qui créa la musique ? Les légendes d’Afrique, d’Asie, d’Amérique disent que les dieux l’inventèrent ;
d’ailleurs, des pouvoirs magiques sont attribués à cet art. Chez les indiens Xingu dans la forêt
amazonienne, les hommes afin de communiquer avec les esprits, jouent de la flûte sacrée à l’abri des
regards des femmes sous peine de devoir les tuer.
Quelques histoires sur la musique
L’origine du tambour chez les égyptiens
Il est dit qu’un énorme crocodile qui se pavanait sur les rives du Nil pour mettre fin au désordre qui
régnait au début des temps se battait le ventre avec sa propre queue : le tambour animal était né.
Le tambour indien
Cet instrument est vénéré comme un dieu, car c’est lui qui aurait créé le monde. Objet des plus grands
soins, il est lavé et parfumé tous les jours.
Dans la rue, il est même porté par un éléphant.
Cf. les légendes d’Orphée et de Pan
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Balade en musique
Le Musée des Arts décoratifs de Bordeaux ne possède pas à proprement parler une collection dédiée
uniquement à la musique. Divers instruments y sont pourtant représentés sous différentes formes. Le
parcours proposé ci-dessous vous permet de les découvrir et d’en sélectionner certains afin de les
présenter à vos élèves.Il est accompagné d’un livret-jeu destiné aux jeunes.
Rez-de-chaussée
9-Salon des panoramiques, les « Fêtes grecques »
Cette salle tire son nom du papier peint panoramique de la maison Dufour à Paris (début XIX siècle,
1824). Ce papier traité en grisaille, présente de grands motifs connus sous le nom de « Fêtes
grecques » réalisés d’après les dessins de Xavier Mader. Cette tenture, ainsi que les lambris d’appui
sont rapportés et décoraient une maison située à Quinsac sur les bords de la Garonne. Des scènes
champêtres et de genre avec une multitude d’instruments y sont représentés.
Quelques exemples pour vous aidez.
‘Le tambourin
‘La flûte double ou aulos
‘La flûte de Pan ou Syrinx
Le mobilier compte un piano « forte » d’Ignace Pleyel & fils aîné. Son bâti est de sapin avec placage
d’acajou, citronnier et érable. Ce type de piano fonctionne avec un système de petits marteaux reliés
au clavier qui, lorsqu’ils sont actionnés, frappent les cordes et produisent des sons. La force de ces
sons est nuancée par l’actionnement des pédales, au nombre de trois, situées tout en en bas de
l’instrument.
Ce piano possède une autre particularité: un pédalier en lyre caractéristique du style restauration.
Son clavier à cinq octaves et demi, de fa à ut, est composé de soixante huit touches et possède une
petite table d’harmonie et un chevalet.
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Sa forme carrée se retrouve fréquemment. On note une production dix fois plus importante de ce type
de piano dû à ses deux atouts principaux : sa petite taille et son faible coût d’achat.
2-Première antichambre
Contemporain de l’hôtel de Lalande, le Grand Théâtre est construit par un architecte parisien, Victor
Louis, en 1772-80. Le péristyle qui orne la façade du Grand-Théâtre est animé au-dessus de sa
balustrade de douze statues en pierre de 2,30 m de hauteur, représentant neuf muses et trois déesses
dues au sculpteur de l’équipe de Victor Louis, Pierre-François Berruer, ancien élève de Michel-Ange
Slodtz.
Le musée des Arts décoratifs conserve 7 plâtres originaux dont trois déesses : Vénus, Minerve, Junon,
et quatre muses : Clio, Calliope, Uranie, Euterpe. Clio, muse de l’histoire, porte une trompette et
Euterpe, muse de la musique, s’apprête à jouer de la flûte à bec ou flûte traversière. Observez la
posture penchée de la muse qui tient son instrument de côté ou en « travers » du corps.
4-Salon de compagnie
Une harpe à pédales à décor de chinoiseries est posée dans un coin du salon. Elle a été conçue par un
luthier parisien Antoine Challiot dans le quatrième quart du XVIII siècle. L’inscription du luthier et de
son atelier de création « faubourg (fb) Martin 183 Paris » est présente sur la table d’harmonie ou la
caisse de résonance des sons.
La harpe est composée de trente neuf cordes, d’un mécanisme à crochets à simple mouvement,
d’origine, de sept pédales en fer, d’un corps sonore constitué de sept côtés. Les doigts de
l’instrumentiste glissent sur les cordes, les grattent et les pincent, tour à tour, pour en obtenir des sons.
Les pédales permettant d’accroître ou d’abaisser la force du son sur une même note.
De style Louis XVI, le décor se profile sur la harpe avec nœud plissé, feuilles d’acanthe, et fleurs de
rais de cœur. Un bouquet de roses et de tulipes sommant le couronnement de la harpe. Console et
table d’harmonie sont ornées de scènes chinoises, de musiciens, oiseleurs et petits paysages, laquées et
dorées sur fond de bois naturel. La terrasse et la base de la colonne sont sculptées de feuilles d’acanthe
rehaussées d’or. Un tambour et une partition de musique y sont lisibles.
Un trophée de la musique, est présent au-dessus de l’un des trumeaux de glaces. De même, soyez
attentif au manteau de la cheminée située sous ce trumeau : une musette s’y cache.
Cage d’escalier
La tapisserie de Bruxelles du XVII siècle en laine et soie raconte l’histoire du triomphe du général
romain Scipion l’Africain de retour à Rome. Repérez les trophées de la musique guerrière.
‘Tambourin, tambour, aulos (flûte double), lyre.
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Premier étage
1-Première antichambre
Situé au beau milieu de la première antichambre, vous découvrez un piano carré datant de 1790 d’un
facteur bordelais du nom de Pierre Garnier dont le monogramme réalisé sur vélin est visible.
A gauche du clavier, le petit évidemment rectangulaire à couvercle à glissière est la boîte de clé
d’accord.
Le clavier, de quatre octaves plus une quinte de fa à ut, est composé de cinquante six touches.
Notez l’absence de pédalier et de registre.
2-Deuxième antichambre
La vitrine de droite comporte de la faïence de Marseille et de Saint-Jean-du-Désert. On aperçoit sur
l’étagère du bas la Camargo, célèbre danseuse sous la Révolution, accompagnée de musiciens avec
violoncelle, hautbois, aulos et cymbales.
Maintenant tentez de découvrir la vitrine des monstres et personnages étranges.Vous pourrez ainsi
découvrir ces monstres de bonhomie jouant du violon de la mandoline et du tambourin.
3-Salon des singeries
Qu’est-ce qu’une singerie ? Ce terme désigne une scène avec des singes espiègles imitant les activités
des hommes de façon maladroite et caricaturale. C’était l’occasion de parodier des activités de la vie
humaine, un bon prétexte pour ridiculiser une société pleine de ses contradictions et de ses
raffinements excessifs dont l’observation pouvait prêter à rire.
Cette vogue pour les animaux expressifs fut en grande partie initiée par Christophe Huet (1700-1759)
avec la Grande Singerie de Chantilly. Christophe Huet choisit de représenter la réalité qui offre mille
fantaisies et bien plus qu’il n’en faut de modèles à peindre ou à sculpter.
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Dessin de Christophe Huet,
XVIII, L’organiste
ambulant.
Retrouvez dans les trois dessus-de-porte, le cor de chasse du singe qui lui fait à la fois office de
cerceau et d’instrument de musique.
4-Chambre jaune
Parmi les quatre dessus-de-porte se trouvent le trophée de la musique. Identifiez les instruments qui
s’y rapportent : la lyre, le hautbois et le tambourin.
Sur la cheminée, vous admirez une pendule en lyre. Sa mécanique d’horlogerie étant en grande partie
visible.
5-Salon vert
Ce salon regroupe toute une série d’instruments de musique malicieusement dissimulés dans le
mobilier du salon. La pièce sur laquelle il faut vous arrêter en premier, est un clavecin réalisé en 1791
par Basse, facteur à Marseille. Quelle différence faites-vous avec le piano droit de la première
antichambre de l’étage ?
Sa forme déjà. Le clavecin est ici en forme trapézoïdale avec une caisse montée sur cinq pieds. A la
différence de nombre de ses confrères, il ne possède qu’un seul clavier mais fonctionne toujours sur un
système de cordes pincées. Lorsqu’on appuie sur l’une des touches du clavier, une languette ou
sautereau située horizontalement à la corde accroche cette dernière : on dit alors que la corde est
pincée.
C’est un instrument Louis XVI aux attributs révolutionnaires : ruban tricolore, bonnet phrygien,
faisceau de licteur inscrit dans une couronne de laurier, triangle de l’Egalité et enfin un trophée de
musique militaire sur fond jaune de vernis Martin.
Située au centre de la pièce, une harpe. Il s’agit là d’une nouvelle œuvre présentée par le musée des
Arts Décoratifs de Bordeaux. Datable entre 1790 et 1800, on peut lire sur sa table d’harmonie
l’inscription « De Cousineau père et fils, luthiers à Paris ». La couronne de la harpe se termine en
crosse sculptée et possède un décor polychrome de guirlandes de fleurs sur sa table d’harmonie.
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7-Salon bordelais
Dans le coin musique face à vous, vous trouvez un autre piano carré de Pierre Garnier. Cet instrument
fait partie de la famille des instruments à cordes, frappées.
Dans le coin jeu, vous remarquez deux voyeuses. Ces sièges permettaient aux spectateurs curieux et
amateurs de jeux de suivre la partie de trictrac en cours tout en étant confortablement assis à
califourchon, accoudés à la garniture sommitale des dossiers. Ces sièges ont en guise de décor une lyre
sculptée. Liaison entre l’espace de jeu et de musique du salon bordelais, ce motif rappelle qu’en
matière de plaisir, le jeu et la musique sont souvent représentés en un espace unique indissociable l’un
de l’autre.
La musique ainsi représentée dans l’hôtel de Lalande, bien plus qu’un simple divertissement, est
l’illustration d’un certain savoir vivre, témoin privilégié de l’interprétation du raffinement et du bon
goût véhiculé au sein de la bourgeoise bordelaise du XVIII et du XIX siècles.
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Glossaire
Pédalier
Pédales du piano.
Couronne
Partie sommitale d’un meuble ou d’un bâtiment.
Epaule
Partie supérieure de l’instrument située sous la couronne.
Hautbois
Instrument à vent avec double languette ou anche double.
Olifant ou oliphant
Cor d’ivoire taillé dans une défense d’éléphant dont les chevaliers se servaient à la guerre ou à
la chasse.
Chinoiserie
Style s’inspirant de motifs chinois.
Claquoir
Sorte de claquette. Petit instrument formé de deux planchettes réunies par une charnière et servant à
donner un signal.
Trophée
Ornement consistant en un groupe d’armes, ou attributs, illustrant une idée abstraite comme l’Amour,
la Guerre, Le Commerce ou La Musique.
Plinthe
Bande plate de menuiserie placée au bas d’une pièce d’un meuble.
Scipion dit « l’Africain »
Célèbre général romain qui par sa victoire de la bataille de Zama, en 202 avant J.C, met un terme à la
seconde guerre Punique.
Thèmes pouvant être abordés en classe
La mythologie
La monarchie
Les chinoiseries
La place des mathématiques dans le quotidien
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Activité proposée après la visite du musée
créer son instrument de musique
Fabriquer une flûte de pan :
Matériel nécessaire : 12 pailles de différentes couleurs, 1 ruban ou ficelle, une paire de ciseaux, une
aiguille, de la cire ou de la pâte à modeler.
Vous attachez vos pailles ensemble au tiers de leur longueur, pailles que vous aurez pris soin de
disposez côte à côte de façon à ce qu’elles soient strictement alignées. Avec la paire de ciseaux, vous
coupez progressivement l’extrémité des pailles du coté des deux tiers restant, en prenant soin de ne pas
créer de longueur uniforme. Une fois la forme de votre instrument donnée, vous bouchez l’extrémité
du bas de chaque paille avec de la pâte à modeler puis vous percez un trou au milieu de ces fonds avec
une aiguille. L’instrument est terminé, à vos souffles, prêts, partez !
Fabriquer des Caracas :
Matériel nécessaire : 2 pots de yaourt ou gobelet en plastique, un ruban adhésif, des lentilles ou du riz.
Dans l’un des pots versez les lentilles, placez le second pot sur le dessus, scotchez la jonction des deux
et secouez !!
Pour décorez votre instrument vous pouvez aussi ajouter des gommettes de couleurs sur les pots.
Fabriquez des cloches :
Matériel nécessaire : 2 pots à fleur en terre, une perle, une corde résistante et une baguette chinoise.
Introduisez la corde dans les orifices des pots. A l’extrémité de l’une, fixez une perle et de l’autre,
attachez une baguette.
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Famille des instruments à cordes
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Famille des instruments à vent
15
Famille des instruments à percussion

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