weekly epidemiological record relevé épidémiologique hebdomadaire

Transcription

weekly epidemiological record relevé épidémiologique hebdomadaire
WklyEptdem Jtec
■
No. 45
Relevé epidêm. hetkl 1985, 60, 345-352
WORLD HEALTH ORGANIZATION
ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ
GENEVA
GENÈVE
WEEKLY EPIDEMIOLOGICAL RECORD
RELEVÉ ÉPIDÉMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE
Tetepaphic M iras: EPIDNATIONS GENEVA Telex 27821
Adresse télégraphique- EPIDNATIONS GENÈVE Télex 27321
Automatic Telex Reply Service
Telex 28150 Geneva with ZCZCand ENGL for a reply in English
Service auiomanque de réponse par lékx
Télex 28130 Genève aim de ZCZC et FKAN pour une réponse en Caucus
8 NOVEMBER 1985
60th YEAR - 60e ANNÉE
8 NOVEMBRE 1985
RECOMMENDATIONS ON THE DISINSECTING
OF AIRCRAFT
Procedure lor disinsection of aircraft by application of
a residual insecticide film
RECOMMANDATIONS POUR LA DÉSINSECTISATION
DES AÉRONEFS
Procédure de désinsectisation des aéronefs par application
d’un insecticide à effet rémanent
Residual treatments with permethnn (25/75 cis:trans ratio)
have recently been included m recommendations on the disinsecting of aircraft.1A procedure for residual disinsection of aircraft
with permethnn has been developed in New Zealand where the
need for this type of disinsection is particularly great. The proce­
dure outlined below aims at producing an even deposit o f 0.5
grams per m2 of permethrin on carpets and 0.2 grams per m2 on
other interior surfaces. Aircraft which have been treated pre­
viously at this rate can be treated subsequently at 0.2 grams per m2
on carpets and 0.1 g per m2 on other surfaces.
Spray material. A 2% emulsion of permethnn is prepared by
mixing the required amount of emulsifiable concentrate (EC) with
distilled water (e.g. 2 parts of 40% EC with 38 pans of distilled
water). Trials show that about 25 litres of 2% emulsion are
required to treat passenger and cargo space of a Boeing 747B
aircraft, about 16 litres for a Douglas DC10 and about 7 litres for a
Boeing 737.
Equipment: Satisfactory results have been achieved using a
pneumatically driven compression sprayer with a 1 litre cylinder
and a universal F7 nozzle delivering about 300 litres of air per
minute at a pressure o f690 kPa ( 100 p.s.L). One operator using this
equipment could treat a Boeing 747B aircraft (passenger and cargo)
in about 2 hours. Alternatively 4 operators treated a Boeing 747B
in 1 hour using 5 litre capacity, hand-operated compression
sprayers with flat Ian type nozzles, Specification No. 01-F80,
delivering 5 ml per second at a pressure of 104 kPa ( 15 p.s.i.). All
electrical equipment used on board or in the vicinity of the aircraft
must comply with the relevant fire and safety standards.
Two per cent permethnn in a totally freon-based aerosol can be
used to treat electrically sensitive areas such as the flight deck.
Les traitements à effet rémanent par application de perméthnne (rap­
port cisitrans 25/73) figurent depuis peu dans les recommandations pour
la désinsectisation des aéronefs.1 Une procédure de désinsectisation par
traitement à effet rémanent, utilisant la perméthnne, a été mise au point
en Nouvelle-Zélande où elle s’imposait tout particuliérement La procé­
dure exposée ci-après vise à répartir uniformément 0,5 g/m2 de perméthrine sur les moquettes et 0,2 g/m2sur les autres surfaces intérieures. Les
aéronefs ainsi traités peuvent ensuite l’être à raison de 0,2 g/m2de produit
sur les moquettes et 0,1 g/m2 sur les autres surfaces.
Method: Whichever equipment is used, it will need to be oper­
ated in such a way that it deposits the required amount o f perme­
thnn evenly over all surfaces o f passenger, crew and cargo com­
partments. This can be achieved by measuring the output per
second of the spray equipment (using an ordinary measuring
cylinder) and then adjusting the rate of working so as to cover a
measured area o f surface in the required time. For example, the 2%
emulsion needs to be applied at the rate of 10 ml per m2 to give a
deposit o f 0.2 grams of permethrin per m2. If the spray equipment
is adjusted to deliver 10 ml per second the correct deposit will be
achieved if spraying is earned out so as to cover 1 m2 per second.
To ensure even coverage it is best to practice on a suitable flat
surface (e.g. glass) where the spray pattern can be easily seen.
1 See No 7. 19&5, pp 45-47 and No 12, 1985, p. 90
Produit pulvérisé: On prépare une émulsion de perméthnne à 2% en
mélangeant la quantité voulue de concentré émulsifiable (CE) à de l’eau
distillée (2 parts de CE à 40% et 38 parts d’eau distillée, par exemple). Les
essais montrent qu’il faut en viron 2 5 litres d’émulsion à 2% pour traiter la
cabine et la soute d’un appareil Boeing 747B, environ 16 litres pour un
Douglas DC10 et environ 7 litres pour un Boeing 737.
Matériel: Des résultats satisfaisants ont été obtenus en utilisant un
pulvérisateur à pression pneumatique équipé d’un cylindre d’un hue et
d ’une buse universelle F7 débitant environ 300 litres d’air à la minute
sous une pression de 690 kPa. Un opérateur muni de ce matériel a pu
traiter un Boeing 747B(cabineet soute) en 2 heures environ. En revanche,
4 opérateurs ont traité un Boeing 747B en une heure en utilisant des
pulvérisateurs de 5 hues à manœuvre manuelle équipés de buses à jet
plat, Spécification N° 01-F80, débitant 5 ml/seconde sous une pression de
104 kPa. Tout le matériel électrique utilisé dans l’aéronef ou aux abords
de celui-ci doit satisfaire aux nonnes de sécurité et d’incendie correspon­
dantes.
On peut se servir de perméthrine à 2% dans un aérosol enuérement à
base de fréon pour traiter les zones à forte innervation électrique, telles
que le poste de pilotage.
Méthode: Quel que soit le matériel utilisé, il convient de procéder de
telle façon que la quantité voulue de perméthnne se dépose uniformé­
ment sur toutes les surfaces des emplacements réservés aux passagers, à
l’équipage et à la cargaison. On y parviendra en mesurant le débit à la
seconde du matériel de pulvérisation (en utilisant un cylindre de mesure
ordinaire) et en ajustant ensuite le fonctionnement de manière à couvrir
une surface déterminée dans le délai voulu. Ainsi, il faut appliquer
l’émulsion à 2% à raison de 10 ml/m2 pour obtenir un dépôt de 0,2 g de
perméthrine au m2. Si le matériel est réglé pour débiter 10 ml/seconde, on
obtiendra le dépôt désiré en pulvérisani de manière à couvrir 1 m2 à la
seconde. Pour obtenir une couverture uniforme, il est préférable de faire
un essai sur une surface plate appropriée (une vitre, par exemple), ce qui
permet de se rendre facilement compte de la façon dont s’opère la pul­
vérisation.
1 Voir N» 7, 1985. ppi 45-47 ei N« 12, 1985, p. 90.
Epidemiological notes contained in üus issue
Informations épidémiologiques contenues dans ce numéro'
Acquired immune deficiency syndrome (A ID S), dengue
fever, disinsecting o f aircraft, Expanded Programme on
Immunization, viral haemorrhagic fevers.
List of newly infected areas, p. 352.
Dengue, désinsectisation des aéronefs, fièvre hémorragiques
virales, programme élargi de vaccination, syndrome d’immunodéficit acquis (SIDA).
Liste des zones nouvellement infectées, p. 352.
WklyEpidem Roc No. 4 5 -8 November 1985
-
The aim is to achieve an even pattern of close droplets on all
surfaces, not necessarily to achieve total cover, and certainly not to
produce run-off.
Treating an aircraft: Prepare the aircraft by opening and
cleanng all lockers, cupboards, storage units etc., and drawing all
curtains and window blinds. Remove carpet covers if present.
Spray all surfaces of passenger, crew and cargo compartments,
including ceilings, walls, lockers, curtains, carpets, etc. Spray toi­
lets, galleys and wall areas behind curtains. Spray both sides of
doors and locker lids. At the end o f the operation, respray the
carpets. After spraying is completed, air-conditiomng packs
should be run for at least 1 hour to clear the air of the volatile
components o f the spray. M inors and some other surfaces may
need to be cleaned of spray deposit The treatment should be
repeated so as to replenish the insecticide film whenever it is wiped
off or loss of biological efficacy is shown by bio-assay tests, but in
any case the plane should be completely resprayed at intervals no
longer than 4 weeks.
It is desirable that replacement carpet and seat covers should be
treated at the appropriate rate, and allowed to dry, before being
placed in storage. (Under normal storage conditions the treatment
will remain effective for up to 6 months.) This will guard against
the possibility of untreated fabrics being used to replace fabrics
removed in the interval between routine sprays.
Treatment must be carried out to the satisfaction o f an author­
ized officer of the appropriate government authority, who may
then issue a certificate which becomes part o f the documentation
of the aircraft, and should be shown to health authorities together
with the health part o f the Aircraft General Declaration:
GOVERNMENT OF ........................................................
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Relevé éptdèm. hebd N» 45 - 8 novembre 1985
-
Il s’agit de réaliser une pulvénsation uniforme de gouttelettes proches
les unes des autres sur toute la surface, sans réaliser nécessairement
une couverture totale mais en évitant absolument toute coulure du
produit.
Traitement d'un aéronef: Préparer l’appareil en ouvrant et en vidant
tous les casiers, placards, emplacements de stockage, etc. et en tirant tous
les rideaux et volets de hublot. Retirer les couvre-moquettes, s’il y a
heu.
Pulvériser le produit sur toutes les surfaces des emplacements réservés
aux passagers, à l’équipage et à la cargaison, y compns les plafonds, les
parois, les casiers, les rideaux, les moquettes, etc. Traiter les toilettes, les
offices et les parois situées derrière les rideaux, de même que les 2 faces
des portes et les couvercles des casiers. A la fin de l’opération, retraiter les
moquettes. Une fois la pulvénsation terminée, rétablir la climatisation
pendant au moins une heure afin de débarrasser l’air ambiant des subs­
tances volatiles du produit. Il pourra être nécessaire de nettoyer ensuite
les miroirs et certaines autres surfaces. Le traitement sera répété de
manière à recharger la pellicule d’insecticide chaque fois qu’elle aura été
enlevée ou que des titrages biologiques auront montré qu’elle a perdu de
son efficacité. De toute façon, l’appareil doit être complètement retraité à
intervalles de 4 semaines au maximum.
Il est souhaitable de traiter la moquette de rechange et les housses des
sièges Hans les conditions appropriées, et de les laisser sécher avant de les
placer en entrepôt (Dans des conditions d’entreposage normales, le trai­
tement gardera son efficacité pendant une période allant jusqu’à 6 mois.)
Ainsi, on ne risquera pas de remplacer par des textiles non traités ceux qui
auront été enlevés dans l’intervalle des traitements périodiques.
Le traitement doit s’effectuer de manière à donner satisfaction au res­
ponsable de l’autorité publique compétente qui pourra alors établir un
certificat destiné à faire partie des documents de l’aéronef et qui devra
être présenté aux autorités sanitaires avec la partie correspondante de la
Déclaration générale d’aéronef:
GOUVERNEMENT D E ....................................................
CERTIFICATE OF RESIDUAL
DISINSECTION
CERTIFICAT DE DÉSINSECTISATION PAR
TRAITEM ENT À EFFET RÉM ANENT
Interior surfaces, including cargo space, of this aircraft
Les surfaces intérieures, y compris la soute, de l’aéronef
.......-......— were treated with permethrin o n _________
_______ __ ont été traitées à la perméthrine l e ----------------,
(aircraft rcgu>uauoa)
(numéro d'unaemculatioo)
(due)
(date)
in accordance with the World Health Organization recom­
mendation ( WHO Weekly Epidemiological Record No. 7,
1985, p 47 and No. 12, 1985, p. 90.)
conformément à la recommandation de 1’Orgamsauon mondiale de
la Santé (OMS, Relevé épidémiologique hebdomadaire N° 7, 198S,
p. 47 et N» 12, 1985, p. 90.)
The treatment must be renewed if cleaning or other opera­
tions remove a significant amount of the permethnn residue,
and in any case within 4 weeks of the above date.
Le traitement doit être renouvelé si, par suite d’un nettoyage ou
d’autres opérations, une quantité importante de la pellicule de perméthnne a été enlevée et, de toute façon, dans un délai de 4 semaines
à partir de la date ci-dessus.
Expiry date:
Date de p é re m p tio n :.......................................................................
Signed: ......
Signature:.............
Designation:
T itr e :..........................................................................................................
Date : .......
Date: ...............................................................................................
.......................................................
....
EXPANDED PROGRAMME ON IMMUNIZATION
Programme review
PROGRAMME ELARGI DE VACCINATION
Examen du programme
V e n e z u e l a . - The Ministry o f Health, with the cooperation of
the Pan American Health Organization (PAHO), conducted the
first evaluation of the Expanded Programme on Immunization
(EPI) in October 1984. Such evaluations of the immunization
programme have been carried out by countries in the Region since
1981 to determine if programmes were meeting their objectives
and to adjust their work plans accordingly. A standard method­
ology for these reviews has been developed by PAHO/EPI.
In Venezuela, the immunization programme is one of the 5 top
priorities of the Ministry o f Health and, as a result, the infrastruc­
ture for the EPI is well developed. The status of Venezuela’s EPI
and the major findings of the evaluation are summarized
below.
V enezuela . - Le Ministère de la Santé, avec la coopération de l’Orga­
nisation panaméricaine de la Santé (OPS), a effectué sa première évalua­
tion du programme élargi de vaccination (PEV) en octobre 1984. Des
évaluations de ce type ont déjà été pratiquées par des pays de la Région,
depuis 1981, pour déterminer si les programmes atteignent leurs objectifs
et pour en modifier, le cas échéant, les plans d’action. Une méthodologie
normalisée a été élaborée à cette fin par l’OPS/PEV.
Au Venezuela, le programme de vaccination constitue l’une des
5 grandes priorités du Ministère de la Santé, aussi est-il doté d’une solide
infrastructure. L’état d’avancement du PEV ainsi que les principaux
résultats de l’évaluation sont brièvement exposés ci-après.
M orbidity, mortality and immunization coverage
M orbidité, mortalité et couverture vaccinale
The programme has successfully reduced the incidence of all
EPI diseases, with the possible exception of tetanus and tubercu­
losis (Figi 1 and 2). Immunization coverage for children under
1 year of age is presented in Fig. 3 for the years 1979-1983.
Il a été possible de réduire l’incidence de toutes les maladies visées par
le PEV, à l’exception peut-être du tétanos et de la tuberculose (Fig 1 et 2).
La Fig. 3 montre la couverture vaccinale des enfants de moins d’un an
pour les années 1979-1983. La couverture des femmes enceintes par
Wkly Epidem Rec No 45 - S November 1985
-
Immunization coverage of pregnant women with tetanus toxoid
for 1979-1983 is shown m Table 1. It should be noted that the
immunization schedule for tetanus toxoid vaccine calls for 3 doses
to be administered to pregnant women in rural areas only.
Available data show that in 1983 BCG coverage among live
births was approximately 87%.
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Relew èputém. hebd N» 45 - 8 novembre 1985
l'anatoxine tétanique est indiquée au Tableau 1.11 convient de noter que,
pour cette vaccination, il n’est prévu d’administrer 3 doses qu’aux
femmes enceintes des zones rurales.
Selon les données disponibles, le taux de couverture par le BCG a été
d’environ 87% des naissances vivantes en 1983.
Fig. 1
Diphtheria, tetanus and poliom yelitis morbidity per 100 000 population, Venezuela, 1963-1982
M orbidité due à la diphtérie, au tétanos et à la poliom yélite pour 100 Q00 habitants, Venezuela, 1963-1982
Information system
Systèm e d’information
An important feature o f the country is that a census of the
population is taken every year in the area served by each type I
rural Ambulatory Health Post (a rural dispensary offering simple
medical care). This census forms the data base for programming
immunization activities.
About half o f the health facilities evaluated used maps showing
the specific health posts within the area. Most establishments
register the immunizations on personal immunization cards, and
these data are consolidated monthly. Eighty per cent o f the estab­
lishments reviewed report the number o f deaths from notifiable
diseases by weekly telegrams. In each facility at the local level, staff
members compile and compute the immunization data.
Le Venezuela a ceci de caractéristique que l’on y procède à un recen­
sement annuel de la population dans chaque zone desservie par un poste
sanitaire ambulatoire rural de type 1 (un dispensaire rural assurant des
soins médicaux simples). Ce recensement fournit la base de données
nécessaire à la programmation des activités de vaccination.
Près de la moitié des établissements de santé soumis à l’évaluation
utilisent des cartes indiquant l’emplacement des postes de vaccinauon du
secteur. Presque tous recourent au système des fiches de vaccination
personnelles et procèdent à un regroupement mensuel des données con­
signées. Quatre-vingts pour cent d’entre eux envoient chaque semaine par
télégramme un relevé des cas notifiés de décès par les maladies à décla­
ration obligatoire. La collecte des données sur la vaccination ainsi que les
calculs nécessaires sont effectués localement par le personnel de chaque
établissement de santé.
Fig. 2
M easles, whooping cough and tuberculosis morbidity per 100 000 population, Venezuela, 1963-1982
M orbidité due à la rougeole, à la coqueluche et à la tuberculose par 100 000 habitants, Venezuela, 1963-1982
Yeara - Annfet
Wkiy Epidem Rtx No 4 5 -8 November 1985
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Relevé epidem hebd. N«45 - 8 novembre 1985
-
Fig. 3
Immunization coverage in children under 1 year o f age, Venezuela, 1979-1983
Couverture vaccinale chez les enfants de moins d’un an, Venezuela, 1979-1983
%
1979
1980
1981
1982
1983
Years — Années
DPT - DTC
Poliomyelitis — Poliomyélite
a im
Measles — Rougeole
However, the use of different forms for recording routine and
campaign immunizations hampers the accuracy of reporting.
Also, data are not consolidated at the regional level in a uniform
way. The evaluation team recommended standardizing collection
and consolidation methods so that all immunizations are reflected
in data analysis. Efforts must also be made to collect immuniza­
tion data from bodies other than the Ministry of Health.
A routine flow of information and feedback among the various
levels is necessary, and it was recommended that consolidated
reports be sent back regularly to the local level.
Cependant, I’utilisation de formules différentes pour l’enregistrement
des vaccinations de routine et de celles qui sont pratiquées lors des cam­
pagnes nuit à l’exactitude des rapports. Par ailleurs, le regroupement des
données à l’échelon régional ne se fait pas selon une méthode uniforme.
L’équipe d’évaluation a recommandé l’adoption de procédés normalisés
de collecte et de regroupement afin que toutes les vaccinations pratiquées
apparaissent dans les analyses de données. Il faudrait en outre ne pas se
contenter des données fourmes par le Ministère de la Santé mais
s’adresser également à d’autres organismes.
Les informations doivent circuler régulièrement entre les differents
échelons et le renvoi périodique de rapports de synthèse aux établisse­
ments de l’échelon local a été recommandé.
Table 1. Tetanus toxoid immunizations specified by dose, pregnant women in rural Venezuela, 1979-1983
Tableau I Nombre de vaccinations antitétaniques par dose chez les femmes enceintes des zones rurales, Venezuela, 1979-1983
Years
Années
First
dose
Première
dose
Second
dose
Deuxième
dose
Third
dose
Troisième
dose
1979 ............................................
1980 ............................................
1 9 8 1 ............................................
1982 ............................................
1983 . ......................................
92 449
90 402
95 152
109 741
101 319
62483
60 912
60 784
77 380
68 354
42487
41077
39 997
54 216
45 121
Booster
dose
Dose de
rappel
42
43
43
51
51
090
403
775
901
064
Epidemiological surveillance
Surveillance épidémiologique
Data on morbidity and mortality from all EP1 diseases are col­
lected at each level o f the health structure. The Ministry of Health
requires the preparation of weekly and monthly reports and in
most establishments surveyed, these reports were dispatched regu­
larly. The weekly report (a telegram) and the monthly report (a
special form) are sent to subregional and central levels where the
data are consolidated and analysed. A weekly epidemiological
bulletin is prepared at the central level and distributed to all
establishments.
Cases of poliomyelitis and tuberculosis are investigated and the
surveillance o f measles cases has been initiated in one region.
Special surveillance of tuberculosis meningitis in children was
recently started at the national level.
The epidemiological surveillance team regularly completes rou­
tine acu vmes, but the degree of efficiency is not uniform due to the
lack of an updated reference manual for carrying out disease sur­
veillance. Publication of the weekly epidemiological bulletin at the
central level is frequently delayed because the repons from the
subregional level are late and, regrettably, lack of funds impedes
the timely publication of the bulletin.
It was recommended that measures be taken to include mor­
bidity and mortality data from entities other than the Ministry of
Health.
Des données sur la morbidité et la mortalité dues à tomes les maladies
visées par le PEV sont rassemblées à chaque échelon du système de santé
Le Ministère de la Santé exige que des rappons hebdomadaires et men­
suels soient établis et l'enquête a montré que la plupan des établissements
les envoyaient régulièrement. Le rapport hebdomadaire (un télégramme)
et le rapport mensuel (une formule spéciale) sont adressés aux échelons
sous-régionaux et central où les données sont regroupées et analysées. Un
bulletin épidémiologique hebdomadaire est préparé à l’échelon central et
distribué à tous les établissements.
Les cas de poliomyélite et de tuberculose font l’objet d’une enquête et,
dans une région, la surveillance des cas de rougeole a été entreprise La
méningite tuberculeuse chez les enfants fait depuis peu l’objet d’une
surveillance à l’échelon national.
L’équipe de surveillance épidémiologique accomplit régulièrement les
lâches qui lut incombent, mais avec un degré d ’efficacité variable car elle
ne dispose pas, pour guider son action, d’un manuel de référence à jour.
La publicauon du bulletin épidémiologique hebdomadaire à l’échelon
central est fréquemment retardée par l’arnvée iardive des rapports pro­
venant de l’échelon sous-régional et aussi, malheureusement, par le
manque de crédits.
11 a été recommandé que des mesures soient prises pour obtenu' des
données sur la morbidité non seulement du Ministère de la Santé mais
aussi d’autres organismes.
H'kly Epukm Ha
No 4 5 -8 November 1985
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-
Keltse epuiem h M
N° 45 - 8 novembre 1985
Programming, organization, tactics and strategies
Programmation, organisation, tactique et stratégies
Immunization is a high-pnonty activity m the national health
plan and 2 or more immunization strategies, (i.e., routine immu­
nization activities and campaigns) are used at all levels, with the
health teams having clear ideas of the advantages and disadvant­
ages of each. For example, interviews with health staff indicated
that because immunization campaigns may induce a passive atti­
tude in the commumty, the normal development of routine immu­
nization services had diminished. Conscientious efforts to
improve accuracy m delivering vaccines to the target population
have been made by the staff at some of the health posts. They
determine immunization target populations from the local popu­
lation census, and administer vaccines in accordance with the
requirements of the immunization scheme.
It was proposed that all health establishments adopt the practice
of working from monthly or quarterly work plans for routine
immunizations. Although some health posts do establish welldefined goals locally, the practice is not uniform throughout the
country. It was suggested that local conditions (epidemiological,
climatic, social, etc.) be taken into account at thecentral level when
programming the immunization strategies. At present, there is no
system for finding and following up children who are incompletely
immunized or not immunized at all.
La vaccination occupe un rang élevé de priorité dans le plan sanitaire
national et 2 stratégies ou plus (vaccinations de routine et campagne, par
exemple), sont utilisées à tous les échelons, les équipes sanitaires con­
naissant bien les avantages et les inconvénients de chacune En interro­
geant le personnel de santé, on a ainsi constaté que, parce que les cam­
pagnes de vaccination engendraient parfois une certaine passivité dans la
population, les services de vaccination de routine ne s’étaient pas déve­
loppés comme ils l’auraient dû. Le personnel de certains postes sanitaires
s’est conscieusement efforcé à plus d’exactitude dans l’administration des
vaccinations aux populations cibles. Il détermine celles-ci d’après les
données de recensement local et effectue les inoculations conformément
aux prescnpuons du plan de vaccination.
Il a été proposé que tous les établissements de santé prennent l’habitude
d’établir un programme mensuel ou trimestriel de vaccinations de rou­
tine. Bien que, localement, certains postes sanitaires se fixent effective­
ment des objectifs précis, il ne s’agit pas d’une pratique généralisée. Il
faudrait que les conditions locales (épidémiologiques, climatiques,
sociales, etc.) soient prises en compte à l’échelon central lors de la pro­
grammation des stratégies de vaccination. A l’heure actuelle, il n’existe
aucun système de dépistage et de suivi des enfants incomplètement vac­
cinés ou de ceux qui ne l’ont jamais été.
Resources and supplies
Ressources et approvisionnement
In general, supplies (vaccines, syringes, forms, etc.) are delivered
on schedule to the regional level. Half of the establishments sur­
veyed have vaccine carriers and refrigerators, but at some of the
establishments there is a shortage of freezers and/or refrig­
erators.
During 1984, Venezuela suffered shortages of DPT and BCG
vaccines. The evaluation teams suggested that an inventory of
materials and equipment be made as soon as possible at all levels
of care and that the establishments be supplied in accordance with
this inventory.
En général, les livraisons (vaccins, seringues, fiches, etc.) se font en
temps voulu à l’échelon régional. L’enquête a montré que la moitié des
établissements de santé disposaient de porte-vaccins et de réfrigérateurs,
mais que certains n’avaient pas un nombre suffisant de congélateurs et/ou
de réfrigérateurs.
En 1984, le Venezuela a manqué de vaccins BCG et DTC. Les équipes
d’évaluation ont proposé qu’un inventaire du matériel et des équipe­
ments soit effectué dès que possible à tous les échelons du système de
santé et qu’il en soit tenu compte pour l’approvisionnement des établis­
sements sanitaires.
Logistics and cold chain
Logistique et chaîne de froid
It was found that vaccines (with the exception of BCG) were
delivered on schedule and in good condition. The cold rooms at
the central level are appropriate and adequate for the storage of
vaccines and most of the establishments visited in this evaluation
have physical premises suited for immunization work, with direct
access to the cold chain.
In the establishments where personnel have not received the
proper training, the cold chain is not maintained as it should be
and activities such as recording temperatures, organizing vaccines
and placing water bottles in refrigerators are neglected. The evalu­
ation team recommended that automatic temperature-recording
devices be installed at central stores and that the cold-chain
training be extended to all health workers, including the central
store personnel. The evaluation team proposed that manuals and
rules on cold-chain operation, including preventive maintenance,
be issued to personnel at all levels. To resolve the problems that
result from the frequent power cuts that have been reported in 4 of
the 5 states surveyed, it was recommended that the staff determine
alternative procedures required to maintain the cold chain.
L’enquête a montré que les vaccins (sauf le BCG) étaient livrés en
temps voulu et en bon état. Les chambres froides des dépôts centraux
conviennent au stockage des vaccins et la plupart des établissements où
s’est rendue l’équipe d’évaluation disposaient de locaux bien adaptés aux
activités de vaccination, avec accès direct à la chaîne de froid.
In addition to the general recommendation that supplies be
inventoried, the evaluation team encouraged setting up a system
for the ongoing registration of vaccines by batch number and ex­
piry date for regional, distnet and local health establishments.
Dans les établissements dont le personnel n’a pas reçu la formation
appropriée, la chaîne de froid est mal entretenue et il arrive qu’on néglige
d’enregistrer les températures, de disposer convenablement les vaccins et
de mettre des bouteilles d’eau dans les réfrigérateurs. L’équipe d’évalua­
tion a recommandé que des appareils d’enregistrement automatique des
températures soient installés dans les dépôts centraux et que tout le per­
sonnel de santé, y compris celui de ces dépôts, soit initié au bon fonc­
tionnement de la chaîne de froid. Elle a propose que des manuels et des
directives sur l’entretien (non seulement «curatif» mais aussi «pré­
ventif») de la chaîne de froid soient mis à la disposition du personnel à
tous les échelons. Pour résoudre les problèmes que posent les fréquentes
coupures de courant signalées dans 4 des 5 Etats soumis à l’enquête, il a
été recommandé que le personnel trouve des moyens de remplacement
pour maintenir la chaîne de froid.
En plus de l’inventaire qu’elle a recommandé, l’équipe d’évaluation a
proposé que soit créé à l’intention des établissements sanitaires locaux, de
district et régionaux un système d’enregistrement régulier des vaccins par
numéro de lot et par date d’expiration.
Training and supervision
Formation et encadrement
In the 5 states surveyed all personnel have received immuniza­
tion and cold-chain training and the multidisciplinary health team
in charge of the EPI is now performing basic tasks. The evaluation
team encouraged a continuing training on the EPI with emphasis
on programming, evaluation, epidemiological surveillance and
the cold chain.
Dans les 5 Etats soumis à l’enquête, tout le personnel a été formé aux
activités de vaccination et à l’entretien de la chaîne de froid et l’équipe
sanitaire multidisciplinaire responsable du PEV se consacre maintenant à
des tâches essentielles. L’équipe d’évaluation a recommandé que toutes
les activnés s’inscrivant dans le PEV et, plus particulièrement, la pro­
grammation, l’évaluation, la surveillance épidémiologique et la gestion
de la chaîne de froid, fassent l’objet d’une formation continue.
Le personnel sous-régional effectue des visites d’encadrement et des
registres sont tenus à l’échelon du district et à l’échelon local, mais bien
qu’il soit convaincu de leur importance, il a dû en limiter la fréquence, par
raison d’économie
Le Ministère de la Santé du Venezuela est conscient des difficultés que
rencontre le programme de vaccination et procède à une étude appro­
fondie des résultats de l’évaluation afin de combler certaines lacunes.
Supervisory visits are conducted by subregional personnel and
records are kept at the distnet and local levels. Although the staff is
conscious of their importance, supervisory visits have unfortu­
nately been limited because of economic constraints.
The Ministry of Health in Venezuela is aware of the problems
that exist in the immunization programme and is carrying out a
thorough study of the evaluation in order to strengthen certain
aspects of the programme.
(Based on/D’après: EPI Newsletter jrom the American Région, Vol. VII, No 2, Apnl/avnl 1985
Wkly bpulem, R a\ No 45 -
8 November 1985
-
350
-
Relevé eptdèm hebd. Nô45 - 8 novembre 1985
ACQUIRED IMMUNE DEFICIENCY SYNDROME
(AIDS)
Precautions for the home care of patients with AIDS
SYNDROME D’IMMUNODÉFICIT ACQUIS
(SIDA)
Précautions à prendre pour soigner à
domicile les malades atteints du SIDA
C anada . - AIDS, which was first reported in 1981, has been
shown to be caused by a virus which specifically attacks one of the
key lymphocytes of the immunological system. This lymphocyte is
responsible for organizing the body’s defences against microbio­
logical invaders. The AIDS virus often destroys this lymphocyte
allowing opportunistic infections to occur; it is these infections
which ultimately cause the patient’s death.
Bathrooms: These may be shared with other members of the
family Visibly soiled toilet facilities (including sink) should be
cleaned and then disinfected wiih bleach solution *
C anada . - On a démontré que le SIDA, dont le premier cas a été
signalé en 1981, était provoqué par un virus s’attaquant spécifiquement à
l’un des lymphocytes-clés du système immunitaire. Le lymphocyte en
question est responsable de l’organisation des défenses de l’organisme
contre tout agent microbien envahissant. Le virus du SIDA détruit sou­
vent ce lymphocyte, permettant ainsi la survenue d’infections opportu­
nistes, ce sont ces infections qui finissent par provoquer le décès du
sujet.
A l’heure actuelle, le mode de transmission du virus du SIDA est encore
obscur. Dans la majorité des cas, la contamination résulte toutefois de
contacts sexuels multiples parmi des homosexuels masculins. Chez des
hémophiles, des injections fréquentes de Facteur VIII infecté ont égale­
ment été incriminées. II est manifeste que le SIDA ne se transmet pas par
simple contact, tout particulièrement au niveau du ménage. Les membres
de la famille d’un malade attemt du SIDA n’ont pas à craindre de con­
tracter à leur tour le syndrome par contact normal avec lui. Nombre des
recommandations s’appliquant au traitement en milieu hospitalier de
sujets attemts du SIDA sont analogues à celles qui portent sur le traite­
ment des cas d’infection imputable au virus de l’hépatite B; ces mêmes
précautions peuvent s’appliquer aux soins à domicile dispensés à ces
malades.
Lavage des mains: Le port de gants jetables n’éhmine pas la nécessité
d’un lavage minutieux des mains. Par conséquent, se laver les mains à
l’eau et au savon avant et après tout contact avec le malade, ainsi qu’avec
des articles contaminés par le sang et les liquides organiques du
malade.
Masques et lunettes protectrices: Le masque n’est pas toujours indis­
pensable. il n’est recommandé qu’en cas de contact direct et prolongé
avec des malades toussant beaucoup. Quant aux lunettes protectrices on à
tout autre article du genre, il est peu probable que leur port soit nécessaire
pour les soins à domicile; cette précaution n’est généralement recom­
mandée qu’en milieu hospitalier, dans les cas où des éclaboussures de
sang, de sécrétions ou de liquides organiques risquent de se produire (par
exemple, bronchoscopie, intubation).
Blouses: Protéger d'une blouse tout uniforme ou vêtement risquant
d’être souillé par des sécrétions organiques. Dans la mesure du possible,
choisir une blouse à usage unique ; sinon, prendre soin de laver les blouses
réutilisables après chaque emploi.
Gants : Porter des gants jetables pour manipuler toute substance poten­
tiellement infectieuse telle que le sang et les liquides organiques.
Aiguilles et seringues: Choisir des articles à usage unique. Prendre
grand soin de ne pas se blesser avec l’aiguille, c’est-à-dire : ne pas remettre
la gaine de protection sur t’aiguille utilisée. Avant de la jeter, remplir la
seringue d ’eau de Javel* non diluée et la placer dans un contenant non
perforable (par exemple, bocal de plastique à ouverture large, doté d’un
couvercle qui se visse). Placer ensuite ce contenant dans un sac en plas­
tique et jeter le tout avec les ordures ménagères.
Sphygmomanomètre et stéthoscope: En cas de contamination mani­
feste, nettoyer avec une solution d’eau de Javel.*
Thermomètre: Laver à l’eau savonneuse tiède. Faire tremper 10
minutes dans de l’alcool à 70%, essuyer et ranger. Réserver le thermo­
mètre à l’usage du malade.
Linge: Manipuler aussi peu que possible. Placer tout article vestimen­
taire contaminé par du sang, des sécrétions ou des excrétions dans un sac
de plastique, et laver à l’eau savonneuse chaude —javellisée si le tissu le
supporte. En ce qui concerne les articles exigeant un nettoyage à sec,
éponger toute tache visible et humide de sécrétion ou d’excréuon avec
une serviette de papier mouillée qui doit ensuite être jetee avec les autres
déchets du malade.
Vaisselle: En général aucune précaution particulière ne s’impose;
l’emploi d’un lave-vaisselle automatique convient parfaitement, si la
vaisselle est visiblement contaminée par du sang ou des liquides orga­
niques, se laver les mains après l’avoir placée dans l’appareil; si on ne
dispose pas d’un lave-vaisselle, laver ces articles à l’eau savonneuse
chaude en prenant soin de porter des gants.
Elimination des déchets: Dans la chambre du malade, prévoir un con­
tenant distinct, garni d’un sac en plastique, pour des déchets tels que:
pansements, mouchoirs en papier ei autres articles jetables. Avant de
jeter le sac avec les autres ordures ménagères, prendre soin de bien le
fermer et le placer dans un autre sac en plastique ou dans une pou­
belle.
Salit d t bains : Cette pièce peut être partagée avec d ’autres membres de
la famille Nettoyer et désinfecter avec une solution d’eau de Javel* tout
dispositif visiblement souillé (notamment le lavabo).
* Bleat h Mention A 1 lOUiiuuonoi > 2)% sodium hypochlorite One pan household
bleach mixed with 9 part* cold water prepared fifth daily T hu should be k it on
contaminated surtaxes (or 10 minutes
* Solution 4’eau 4c Javel Employer une solution d’hypochlonte de sodium a 5,25%, diluée au
I 10. Pour ce finie, mélanger une parue d ’eau de Javel et 9 parties d’eau froide, préparer une
nouvelle solution chaque jour laisser cette solution 10 minutes sur toute surlace contaminée
At the present time, the mode of transmission of the AIDS virus
is not clearly understood. However, w the majority of cases it
follows multiple sexual contacts among male homosexuals. Fre­
quent injections of infected Factor VIII to haemophiliacs have
also been incriminated. It is clear that AIDS is not transmuted by
casual contact, particularly in the household setting. Family mem­
bers of AIDS patients need not be concerned that they will contract
the disease from normal contact. Many o f the recommendations
for handling AIDS patients in hospiials are similar to those for
handling individuals with hepatitis B virus infection, and the same
precautions may be applied m caring for these patients at
home.
Handwashing: Wearing disposable gloves does not eliminate
the need for thorough handwashing. Soap and water should be
used before and after patient contact as well as contact with articles
contaminated with the patient’s blood and body fluids.
Masks and goggles: Masks are not routinely necessary. They are
recommended only for direct, sustained contact with patients who
are coughing profusely. Goggles, or other protective eyewear, are
unlikely to be required for home care and are usually recom­
mended only m hospital situations m which spattering of blood or
body secretions/fluids is likely to occur (e.g. bronchoscopy, intu­
bation).
Gowns: If soiling of uniform or clothing with body secretions is
likely, gowns should be worn. Disposables should be used when­
ever possible or reusables used once, then laundered.
Gloves: Disposable gloves should be worn for handling poten­
tially infective material such as blood and body fluids.
Needles and syringes: Disposables should be used. Extreme
caution should be exercised to prevent ncedlestick injuries, Le.
used needles should not be recapped. Before discarding, draw full
strength household bleach**Iinto the syringe, then place in a punc­
ture-resistant container (e.g. wide-mouth plastic jar with screw
cap). This container should then be placed in a plastic garbage bag
and discarded with other household garbage.
Sphygmomanometer and stethoscope: If visibly contaminated,
wipe with solution of household bleach *
Thermometer: Wash with warm soapy water. Soak in 70%
alcohol for 10 minutes, dry and store. The thermometer should be
reserved for patient use only.
Linen: Handle as little as possible Clothing contaminated with
blood, secretions or excretions should be stored in a plastic bag,
and washed in hot soapy water. Household bleach may be added to
fabrics that can tolerate it. If dry cleaning is necessary, any visible,
moist secretions/excretions should be wiped with a damp paper
towel which should be discarded with other patient waste
Dishes: No special precautions are generally necessary and use
of an automatic dishwasher is adequate for cleaning, Handwashing
is important after loading if dishes are visibly contaminated with
blood or body fluids, and in the absence o f a dishwasher, such
dishes should be washed in hot soapy water using gloves.
Waste disposal: A separate container, lined with a plastic bag,
should be available in the patient’s room for waste such as dress­
ings, tissues and other disposable items This should be removed,
secured and placed in a plastic bag or garbage can and then dis­
carded with other household garbage
WkiyEptdem Rev No 45-8 November 19B5
351
Reusable patient-care equipment: Ideally, disposable equip­
ment, e.g. dressing trays, is recommended for use with AIDS
patients cared for at home. Any equipment, including rented com­
mode chairs, wheelchairs, etc., should be cleaned and disinfected
with bleach solution* before being used for other patients. Re­
usable instruments and dressing trays should be cleaned, then
sterilized by boiling in water for 10 minutes.
Equipement réutilisable servant aux soins du malade: Pour dispenser
des soins à domicile à un malade atteint du SIDA, la solution idéale est
d’employer du maténel jetable (par exemple, plateau à pansements).
Avant de s’en resservir pour d’autres malades, nettoyer et désinfecter
avec une soluuon d’eau de Javel* chaque article, y compris les chaises
percées et les fauteuils roulants loués. Nettoyer, puis stériliser 10 minutes
à l’eau bouillante, tous instruments réutilisables et plateaux à panse­
ments.
Prélèvement d’échantillons: Placer les échantillons dans un contenant
solide et étanche. Nettoyer l’extérieur du contenant avec une solution
d’eau de Javel.* Prendre soin d’apposer sur chaque échantillon une éti­
quette qui soit bien en vue et qui porte la mise en garde suivante:
«Attention — sang et liquides organiques». Toujours respecter les exi­
gences du laboratoire destinataire en matière de contenants, de manipu­
lation et d’emballage; et prévenir ce laboratoire de l’expédition des
échantillons.
Articles personnels: Ne jamais partager avec d’autres membres de la
famille les articles tels que: brosses à dents, rasoirs, et lames de rasoir.
Pour jeter les lames de rasoir usagées, procéder comme pour les aiguilles
et les seringues.
Specimen collection: Specimens should be placed in a wellconstructed, leak-proof container. The exterior of the container
should be wiped with bleach solution.* All specimens should be
prominently labelled “Blood and body fluid precautions”. It is
essential that the containers, handling and packaging requirements
of the laboratory receiving the specimens be followed and that the
laboratory be alerted when any specimens are sent.
Personal articles : Tooth brushes, razors and razor blades sho uld
not be shared with other famdy members. Used razor blades may
be discarded in the same manner as disposable needles and
syringes.
-
Relevé epuiéni hebd Nu 45 - 8 novembre 1985
(Based on/D’après: Canada Diseases Weekly Repon/Rapport hebdomadaire des maladies au Canada V ol. 11-34; Health and Welfare/Santêei
bien-être social Canada )
V IR A L H A E M O R R H A G IC F E V E R S
F IÈ V R E S H É M O R R A G IQ U E S V IR A L E S
A workshop on viral haemorrhagic fevers (VHF) was held in
Siena Leone from 24 to 28 June 1985. The purpose of this work-,
shop was to review available data from recent studies and to
develop recommendations for the management of viral haemor­
rhagic fevers in Africa.
In endemic areas any unexplained high fever, especially with a
bleeding tendency, should be handled as suspected VHF. It is
essential that there is general awareness by all medical personnel of
the possibility of VHF.
Un atelier sur les fièvres hémorragiques virales a eu lieu en Sierra
Leone du 24 au 28 juin 1985. Il s’agissait d’examiner les données prove­
nant d’études récentes et d’élaborer des recommandations pour le traite­
ment des fièvres hémorragiques virales en Afrique.
It has been shown that VHF patients can be nursed with a
minimum of risk of spread of the disease provided stnct barrier
nursing techniques are practised. Hospital staff must be carefully
trained in these techniques, particularly when high-nsk proce­
dures—such as placing intravenous lines, handling of blood and
secretions, catheters and suctions—are mvolved. Mouth-tomouth resuscitation should be avoided at all costs.
The guidelines include precautions to be taken when carry ing
out laboratory procedures, recommendations for disinfection as
well as therapy, special problems o f patient management and epi­
demiological investigations and control.
Requests for the guidelines should be addressed to the Division
of Communicable Diseases, World Health Organization, 1211
Geneva 27.
Dans les zones d’endémie, toute forte fièvre non expliquée, surtout à
tendance hémorragique, doit être considérée comme un cas suspect de
fièvre hémorragique virale. 11 est indispensable que l’ensemble des per­
sonnels médicaux soient généralement conscients de la possibilité de
rencontrer des cas de fièvre hémorragique virale.
Il a été démontré que les sujets atteints de fièvre hémorragique virale
peuvent être soignés avec un minimum de risques de propagation de la
maladie à condition de prendre de strictes mesures d’isolement. Les
personnels hospitaliers doivent être soigneusement formés à appliquer
ces mesures, surtout lorsqu’il s’agit de procédures à haut nsque — inser­
tion de dispositifs intraveineux, contacts avec du sang et des sécrétions,
cathéters et matériel d’aspiration. Il faut éviter à tout prix la réanimation
par le bouche-à-bouche.
Les directives comprennent les précautions à prendre dans le cadre des
procédures de laboratoire, des recommandations concernant la désinfecnon, les soins, les problèmes spéciaux que pose la prise en charge des
malades ainsi que les recherches et la lutte épidémiologiques.
Ces directives peuvent être demandées à la Division des Maladies
transmissibles. Organisation mondiale de la Santé, 1211 Genève 27.
D E N G U E FEVER
U nited States of A merica. - In 1984,67 cases of dengue-like
DENGUE
Etats-U nis D’Amérique . - En 1984, 67 cas de maladie évoquant la
illness were reported from 30 states. Adequate blood samples were
received on 44 cases. Of these, 6 were confirmed as dengue infec­
tion. The remaining 38 were negative for dengue antibody. Illness
associated with confirmed imported dengue was relatively mild
and of the classical type. No severe haemorrhagic disease was
associated with any o f the cases.
The 6 confirmed cases were reported from California, Missouri,
New York, Tennessee, Virginia and Wisconsin. Travel histories
showed that the infection had been imported from Caribbean
basin countries and from Asia. Serological evidence in 2 cases
suggested dengue type 1 and 3 infections. By contrast, m 1983,
antibodies to all 4 dengue serotypes were detected. Dengue virus
was not isolated from any o f the cases imported in 1984.
Only 1 case of confirmed dengue was imported into a state
(Tennessee) where Aedes aegypti may be found at least part o f the
year. No indigenous transmission of dengue was reported in the
commentai United States in 1984.
MMWR Editorial N o t e : The number of suspected dengue
cases imported into the country m 1984 was the lowest in several
years and reflects the decreased epidemic dengue activity in most
tropical areas o f the world during that year. However, the amount
o f dengue is cyclic, and increased activity is expected to occur in
the next year or so, at which time more imported cases may be
anticipated. Many o f the southern Gulf states of the country are
still infested with Ae aegypti mosquitos, the principal vector of
epidemic dengue. The repeated introduction of dengue viruses
poses a constant threat for dengue transmission in those states
dengue ont été déclarés dans 30 Etats. Des échantillons de sang adéquats
ont été reçus dans 44 cas et 6 d’entre eux ont permis de confirmer qu’il
s’agissait bien de dengue. Dans les 38 autres cas, la recherche de l’anti­
corps de la dengue étau négative. Le tableau clinique des cas importés et
confirmés de dengue était relativement modéré et du type classique.
Aucune manifestation hémorragique grave n’a été observée.
Les 6 cas confirmés ont été déclarés dans les Etats de Californie, du
Missouri, de New-York, du Tennessee, de Virginie et du Wisconsin
D’après les voyages effectués, il apparaissait que Tmfection avait ete
importée de pays des Caraïbes et d’Asie. Sur le plan sérologique, il sem­
blait s’agir dans 2 cas d'infections de types 1 et 3. En 1983, à l’opposé, des
anticorps dirigés contre les 4 sérotypes de dengue avaient été détectés. Le
virus de la dengue n’a été isolé dans aucun des cas importés en 1984.
Un seul cas de dengue confirmée a été importé dans un Etat (Tennessee)
où Aedes aegypti peut être découvert pendant une partie de Tannée au
moins. Aucun cas de transmission indigène de la dengue n’a été signalé
dans la panic continentale des Etats-Unis en 1984.
N ote de la R édaction du MMWR: Le nombre de cas suspects de
dengue imponée dans le pays en 1984 était le plus faible depuis plusieurs
années et reflétait l’activité décroissante de la dengue épidémique dans la
plupan des régions tropicales du monde au cours de cette année. Cepen­
dant, la fréquence de la dengue est cycliq ue et une activité accrue pourrait
s’observer l’annee prochaine, ce qui se traduirait par une augmentation
des cas importés De nombreux Etats du golfe du Mexique sont toujours
infestés par les moustiques Ae aegypti, vecteur principal de la dengue
épidémique. La réintroduction fréquente des virus de la dengue repré­
sente une menace constante de transmission de la maladie dans ces
Etats.
(Based on/D’après: Morbidity and Mortality Weekly Report, 1985, 34, No 31, US Centers for Disease Control )
Wklv Epulem Rcc No 4 5 -8 November 1985
-
352
Relevé épidem hebd. N9 45 - 8 novembre 1985
-
YELLOW-FEVER VACCINATING CENTRES
FOR INTERNATIONAL TRAVEL
CENTRES DE VACCINATION CONTRE LA FIÈVRE JAUNE
POUR LES VOYAGES INTERNATIONAUX
Am endm ents ta 1985 publication
Amendements a la publication de 1985
GERMANY,
FEDERAL REPUBLIC OF
ALLEMAGNE,
RÉPUBLIQUE FÉDÉRAL D’
Delete — SupprimerSaarbnicken —
Staathches Institut fur Hygiene
und Infektionskrankheiten
NORWAY
NORVÈGE
Insert — Insérer.
Volda —
Helserâd (Board o f Health)
Delete — Supprimer:
Alesund —
Dr Fritz Caspersen
Health Division, Town Council Clinic
DISEASES SUBJECT TO THE REGULATIONS - MALADIES SOUM ISES AU REGLEMENT
Notifications received from 1 to 7 November 1985 — Notifications reçues du Ier au 7 novembre 1985
C C ases-C as
D D eaths-D eces
P Pon
A Airpon - Aéroport
Figures not yet received - Chiffres non encore disponibles
t Imported cases - Cas importes
r Revised ligures - Chiffres revises
s Suspected cases - Cas suspectes
c
PLAGUE - PESTE
Africa - Afrique
C
D
23-29IX
MADAGASCAR
Antananarivo Province
Soavinaniriana S. Préf
Antranoroa District ............
Colorado State
Rio Blanco C o u n ty ............2
D
6 .x 1
..............................................
1
0
4
Asia - Asie
2 These cases of plague are o f no significance to interna­
tional travel/C es cas de peste n’ont pas de conséquence sur
les voyages internationaux.
C
D
20-26.X
IRAN, ISLAMIC REP. OF
IRAN, RÉP. ISLAMIQUE D'
..............................................
New Mexico State
Bernalillo C o u n ty .............. 2
7
1
CHOLERA! - CHOLÉRA t
America - Amérique
UNITED STATES OF AMERICA
ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE
0
0
1Date of onset/Date du début.
h
C
D
21-27 X
MAU
C
D
21 X '
Africa - Afrique
C
DJIBOUTI
1
0
D
12-30JX
...........................................
4
2
t The Total Dumber o f caici and deaths reported for each
country occurred in infected an a s already pnhl«h/-H o r in
newly infected areas, see below / Tous les cas el deccs noti­
fies pour chaque pays se sont produits clans des zones mfccices déjà signalait ou <tonsdtt7onrs nouvellement infcciées,
voira-dessous.
N ew ly infected areas as on 7 November 1985 - Zones nouvellement infectées au 7 novembre 1985
For entena used in compiling dus lui, see N a 39. page 301 — Les enteres appliques pour la compilation de cette liste sont publiés dans le N° 39, page 301
The complete list o f infected areas was Iasi published m WER No 44. page 343. It
should be brought up to date by consulting the additional information published sub­
sequently in the WER regarding areas to be added or removed. The complete list is
usually published once a month.
La lisle complete des zones infectées a paru dans le REH N°44, page 343. Pour sa mise à jour, il y
a heu de consulter les Relevés publiés depuis lors où figurent les listes de zones a ajouter et à
supprimer. La liste complété est généralement publiée une fois par mois.
CHOLERA - CHOLÉRA
A sia - Asie
IRAN, ISLAMIC REP. OF
IRAN, RÉP. ISLAMIQUE D*
Khuzestan Province
Areas removed from the infected area list between 1 and 7 November 1985
Zones supprimées de la liste des zones infectées entre les 1er et 7 novembre 1985
For cmeria used m compiling this list, see No. 39, page 302 - Les enteres appliques pour la compilation de cette lute soot publiés dans le N° 39, page 302
CH OLERA -CHO LERA
Africa - Afrique
M AU
M opti Region
Youwarou Cerck*7
Animal subscription - Abonnement annuel
7 500 XI 85
Pnce of ihe Weekly Epidemiological Record
Pnx du Relevé épidémiologique hebdomadaire
...............
.................................................
ISSN 0049-8114
. .
Fr. s 120.—
PRINTED IN SWITZERLAND