weekly epidemiological record relevé épidémiologique hebdomadaire
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weekly epidemiological record relevé épidémiologique hebdomadaire
WklyEptdem Jtec ■ No. 45 Relevé epidêm. hetkl 1985, 60, 345-352 WORLD HEALTH ORGANIZATION ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ GENEVA GENÈVE WEEKLY EPIDEMIOLOGICAL RECORD RELEVÉ ÉPIDÉMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE Tetepaphic M iras: EPIDNATIONS GENEVA Telex 27821 Adresse télégraphique- EPIDNATIONS GENÈVE Télex 27321 Automatic Telex Reply Service Telex 28150 Geneva with ZCZCand ENGL for a reply in English Service auiomanque de réponse par lékx Télex 28130 Genève aim de ZCZC et FKAN pour une réponse en Caucus 8 NOVEMBER 1985 60th YEAR - 60e ANNÉE 8 NOVEMBRE 1985 RECOMMENDATIONS ON THE DISINSECTING OF AIRCRAFT Procedure lor disinsection of aircraft by application of a residual insecticide film RECOMMANDATIONS POUR LA DÉSINSECTISATION DES AÉRONEFS Procédure de désinsectisation des aéronefs par application d’un insecticide à effet rémanent Residual treatments with permethnn (25/75 cis:trans ratio) have recently been included m recommendations on the disinsecting of aircraft.1A procedure for residual disinsection of aircraft with permethnn has been developed in New Zealand where the need for this type of disinsection is particularly great. The proce dure outlined below aims at producing an even deposit o f 0.5 grams per m2 of permethrin on carpets and 0.2 grams per m2 on other interior surfaces. Aircraft which have been treated pre viously at this rate can be treated subsequently at 0.2 grams per m2 on carpets and 0.1 g per m2 on other surfaces. Spray material. A 2% emulsion of permethnn is prepared by mixing the required amount of emulsifiable concentrate (EC) with distilled water (e.g. 2 parts of 40% EC with 38 pans of distilled water). Trials show that about 25 litres of 2% emulsion are required to treat passenger and cargo space of a Boeing 747B aircraft, about 16 litres for a Douglas DC10 and about 7 litres for a Boeing 737. Equipment: Satisfactory results have been achieved using a pneumatically driven compression sprayer with a 1 litre cylinder and a universal F7 nozzle delivering about 300 litres of air per minute at a pressure o f690 kPa ( 100 p.s.L). One operator using this equipment could treat a Boeing 747B aircraft (passenger and cargo) in about 2 hours. Alternatively 4 operators treated a Boeing 747B in 1 hour using 5 litre capacity, hand-operated compression sprayers with flat Ian type nozzles, Specification No. 01-F80, delivering 5 ml per second at a pressure of 104 kPa ( 15 p.s.i.). All electrical equipment used on board or in the vicinity of the aircraft must comply with the relevant fire and safety standards. Two per cent permethnn in a totally freon-based aerosol can be used to treat electrically sensitive areas such as the flight deck. Les traitements à effet rémanent par application de perméthnne (rap port cisitrans 25/73) figurent depuis peu dans les recommandations pour la désinsectisation des aéronefs.1 Une procédure de désinsectisation par traitement à effet rémanent, utilisant la perméthnne, a été mise au point en Nouvelle-Zélande où elle s’imposait tout particuliérement La procé dure exposée ci-après vise à répartir uniformément 0,5 g/m2 de perméthrine sur les moquettes et 0,2 g/m2sur les autres surfaces intérieures. Les aéronefs ainsi traités peuvent ensuite l’être à raison de 0,2 g/m2de produit sur les moquettes et 0,1 g/m2 sur les autres surfaces. Method: Whichever equipment is used, it will need to be oper ated in such a way that it deposits the required amount o f perme thnn evenly over all surfaces o f passenger, crew and cargo com partments. This can be achieved by measuring the output per second of the spray equipment (using an ordinary measuring cylinder) and then adjusting the rate of working so as to cover a measured area o f surface in the required time. For example, the 2% emulsion needs to be applied at the rate of 10 ml per m2 to give a deposit o f 0.2 grams of permethrin per m2. If the spray equipment is adjusted to deliver 10 ml per second the correct deposit will be achieved if spraying is earned out so as to cover 1 m2 per second. To ensure even coverage it is best to practice on a suitable flat surface (e.g. glass) where the spray pattern can be easily seen. 1 See No 7. 19&5, pp 45-47 and No 12, 1985, p. 90 Produit pulvérisé: On prépare une émulsion de perméthnne à 2% en mélangeant la quantité voulue de concentré émulsifiable (CE) à de l’eau distillée (2 parts de CE à 40% et 38 parts d’eau distillée, par exemple). Les essais montrent qu’il faut en viron 2 5 litres d’émulsion à 2% pour traiter la cabine et la soute d’un appareil Boeing 747B, environ 16 litres pour un Douglas DC10 et environ 7 litres pour un Boeing 737. Matériel: Des résultats satisfaisants ont été obtenus en utilisant un pulvérisateur à pression pneumatique équipé d’un cylindre d’un hue et d ’une buse universelle F7 débitant environ 300 litres d’air à la minute sous une pression de 690 kPa. Un opérateur muni de ce matériel a pu traiter un Boeing 747B(cabineet soute) en 2 heures environ. En revanche, 4 opérateurs ont traité un Boeing 747B en une heure en utilisant des pulvérisateurs de 5 hues à manœuvre manuelle équipés de buses à jet plat, Spécification N° 01-F80, débitant 5 ml/seconde sous une pression de 104 kPa. Tout le matériel électrique utilisé dans l’aéronef ou aux abords de celui-ci doit satisfaire aux nonnes de sécurité et d’incendie correspon dantes. On peut se servir de perméthrine à 2% dans un aérosol enuérement à base de fréon pour traiter les zones à forte innervation électrique, telles que le poste de pilotage. Méthode: Quel que soit le matériel utilisé, il convient de procéder de telle façon que la quantité voulue de perméthnne se dépose uniformé ment sur toutes les surfaces des emplacements réservés aux passagers, à l’équipage et à la cargaison. On y parviendra en mesurant le débit à la seconde du matériel de pulvérisation (en utilisant un cylindre de mesure ordinaire) et en ajustant ensuite le fonctionnement de manière à couvrir une surface déterminée dans le délai voulu. Ainsi, il faut appliquer l’émulsion à 2% à raison de 10 ml/m2 pour obtenir un dépôt de 0,2 g de perméthrine au m2. Si le matériel est réglé pour débiter 10 ml/seconde, on obtiendra le dépôt désiré en pulvérisani de manière à couvrir 1 m2 à la seconde. Pour obtenir une couverture uniforme, il est préférable de faire un essai sur une surface plate appropriée (une vitre, par exemple), ce qui permet de se rendre facilement compte de la façon dont s’opère la pul vérisation. 1 Voir N» 7, 1985. ppi 45-47 ei N« 12, 1985, p. 90. Epidemiological notes contained in üus issue Informations épidémiologiques contenues dans ce numéro' Acquired immune deficiency syndrome (A ID S), dengue fever, disinsecting o f aircraft, Expanded Programme on Immunization, viral haemorrhagic fevers. List of newly infected areas, p. 352. Dengue, désinsectisation des aéronefs, fièvre hémorragiques virales, programme élargi de vaccination, syndrome d’immunodéficit acquis (SIDA). Liste des zones nouvellement infectées, p. 352. WklyEpidem Roc No. 4 5 -8 November 1985 - The aim is to achieve an even pattern of close droplets on all surfaces, not necessarily to achieve total cover, and certainly not to produce run-off. Treating an aircraft: Prepare the aircraft by opening and cleanng all lockers, cupboards, storage units etc., and drawing all curtains and window blinds. Remove carpet covers if present. Spray all surfaces of passenger, crew and cargo compartments, including ceilings, walls, lockers, curtains, carpets, etc. Spray toi lets, galleys and wall areas behind curtains. Spray both sides of doors and locker lids. At the end o f the operation, respray the carpets. After spraying is completed, air-conditiomng packs should be run for at least 1 hour to clear the air of the volatile components o f the spray. M inors and some other surfaces may need to be cleaned of spray deposit The treatment should be repeated so as to replenish the insecticide film whenever it is wiped off or loss of biological efficacy is shown by bio-assay tests, but in any case the plane should be completely resprayed at intervals no longer than 4 weeks. It is desirable that replacement carpet and seat covers should be treated at the appropriate rate, and allowed to dry, before being placed in storage. (Under normal storage conditions the treatment will remain effective for up to 6 months.) This will guard against the possibility of untreated fabrics being used to replace fabrics removed in the interval between routine sprays. Treatment must be carried out to the satisfaction o f an author ized officer of the appropriate government authority, who may then issue a certificate which becomes part o f the documentation of the aircraft, and should be shown to health authorities together with the health part o f the Aircraft General Declaration: GOVERNMENT OF ........................................................ 346 Relevé éptdèm. hebd N» 45 - 8 novembre 1985 - Il s’agit de réaliser une pulvénsation uniforme de gouttelettes proches les unes des autres sur toute la surface, sans réaliser nécessairement une couverture totale mais en évitant absolument toute coulure du produit. Traitement d'un aéronef: Préparer l’appareil en ouvrant et en vidant tous les casiers, placards, emplacements de stockage, etc. et en tirant tous les rideaux et volets de hublot. Retirer les couvre-moquettes, s’il y a heu. Pulvériser le produit sur toutes les surfaces des emplacements réservés aux passagers, à l’équipage et à la cargaison, y compns les plafonds, les parois, les casiers, les rideaux, les moquettes, etc. Traiter les toilettes, les offices et les parois situées derrière les rideaux, de même que les 2 faces des portes et les couvercles des casiers. A la fin de l’opération, retraiter les moquettes. Une fois la pulvénsation terminée, rétablir la climatisation pendant au moins une heure afin de débarrasser l’air ambiant des subs tances volatiles du produit. Il pourra être nécessaire de nettoyer ensuite les miroirs et certaines autres surfaces. Le traitement sera répété de manière à recharger la pellicule d’insecticide chaque fois qu’elle aura été enlevée ou que des titrages biologiques auront montré qu’elle a perdu de son efficacité. De toute façon, l’appareil doit être complètement retraité à intervalles de 4 semaines au maximum. Il est souhaitable de traiter la moquette de rechange et les housses des sièges Hans les conditions appropriées, et de les laisser sécher avant de les placer en entrepôt (Dans des conditions d’entreposage normales, le trai tement gardera son efficacité pendant une période allant jusqu’à 6 mois.) Ainsi, on ne risquera pas de remplacer par des textiles non traités ceux qui auront été enlevés dans l’intervalle des traitements périodiques. Le traitement doit s’effectuer de manière à donner satisfaction au res ponsable de l’autorité publique compétente qui pourra alors établir un certificat destiné à faire partie des documents de l’aéronef et qui devra être présenté aux autorités sanitaires avec la partie correspondante de la Déclaration générale d’aéronef: GOUVERNEMENT D E .................................................... CERTIFICATE OF RESIDUAL DISINSECTION CERTIFICAT DE DÉSINSECTISATION PAR TRAITEM ENT À EFFET RÉM ANENT Interior surfaces, including cargo space, of this aircraft Les surfaces intérieures, y compris la soute, de l’aéronef .......-......— were treated with permethrin o n _________ _______ __ ont été traitées à la perméthrine l e ----------------, (aircraft rcgu>uauoa) (numéro d'unaemculatioo) (due) (date) in accordance with the World Health Organization recom mendation ( WHO Weekly Epidemiological Record No. 7, 1985, p 47 and No. 12, 1985, p. 90.) conformément à la recommandation de 1’Orgamsauon mondiale de la Santé (OMS, Relevé épidémiologique hebdomadaire N° 7, 198S, p. 47 et N» 12, 1985, p. 90.) The treatment must be renewed if cleaning or other opera tions remove a significant amount of the permethnn residue, and in any case within 4 weeks of the above date. Le traitement doit être renouvelé si, par suite d’un nettoyage ou d’autres opérations, une quantité importante de la pellicule de perméthnne a été enlevée et, de toute façon, dans un délai de 4 semaines à partir de la date ci-dessus. Expiry date: Date de p é re m p tio n :....................................................................... Signed: ...... Signature:............. Designation: T itr e :.......................................................................................................... Date : ....... Date: ............................................................................................... ....................................................... .... EXPANDED PROGRAMME ON IMMUNIZATION Programme review PROGRAMME ELARGI DE VACCINATION Examen du programme V e n e z u e l a . - The Ministry o f Health, with the cooperation of the Pan American Health Organization (PAHO), conducted the first evaluation of the Expanded Programme on Immunization (EPI) in October 1984. Such evaluations of the immunization programme have been carried out by countries in the Region since 1981 to determine if programmes were meeting their objectives and to adjust their work plans accordingly. A standard method ology for these reviews has been developed by PAHO/EPI. In Venezuela, the immunization programme is one of the 5 top priorities of the Ministry o f Health and, as a result, the infrastruc ture for the EPI is well developed. The status of Venezuela’s EPI and the major findings of the evaluation are summarized below. V enezuela . - Le Ministère de la Santé, avec la coopération de l’Orga nisation panaméricaine de la Santé (OPS), a effectué sa première évalua tion du programme élargi de vaccination (PEV) en octobre 1984. Des évaluations de ce type ont déjà été pratiquées par des pays de la Région, depuis 1981, pour déterminer si les programmes atteignent leurs objectifs et pour en modifier, le cas échéant, les plans d’action. Une méthodologie normalisée a été élaborée à cette fin par l’OPS/PEV. Au Venezuela, le programme de vaccination constitue l’une des 5 grandes priorités du Ministère de la Santé, aussi est-il doté d’une solide infrastructure. L’état d’avancement du PEV ainsi que les principaux résultats de l’évaluation sont brièvement exposés ci-après. M orbidity, mortality and immunization coverage M orbidité, mortalité et couverture vaccinale The programme has successfully reduced the incidence of all EPI diseases, with the possible exception of tetanus and tubercu losis (Figi 1 and 2). Immunization coverage for children under 1 year of age is presented in Fig. 3 for the years 1979-1983. Il a été possible de réduire l’incidence de toutes les maladies visées par le PEV, à l’exception peut-être du tétanos et de la tuberculose (Fig 1 et 2). La Fig. 3 montre la couverture vaccinale des enfants de moins d’un an pour les années 1979-1983. La couverture des femmes enceintes par Wkly Epidem Rec No 45 - S November 1985 - Immunization coverage of pregnant women with tetanus toxoid for 1979-1983 is shown m Table 1. It should be noted that the immunization schedule for tetanus toxoid vaccine calls for 3 doses to be administered to pregnant women in rural areas only. Available data show that in 1983 BCG coverage among live births was approximately 87%. 347 - Relew èputém. hebd N» 45 - 8 novembre 1985 l'anatoxine tétanique est indiquée au Tableau 1.11 convient de noter que, pour cette vaccination, il n’est prévu d’administrer 3 doses qu’aux femmes enceintes des zones rurales. Selon les données disponibles, le taux de couverture par le BCG a été d’environ 87% des naissances vivantes en 1983. Fig. 1 Diphtheria, tetanus and poliom yelitis morbidity per 100 000 population, Venezuela, 1963-1982 M orbidité due à la diphtérie, au tétanos et à la poliom yélite pour 100 Q00 habitants, Venezuela, 1963-1982 Information system Systèm e d’information An important feature o f the country is that a census of the population is taken every year in the area served by each type I rural Ambulatory Health Post (a rural dispensary offering simple medical care). This census forms the data base for programming immunization activities. About half o f the health facilities evaluated used maps showing the specific health posts within the area. Most establishments register the immunizations on personal immunization cards, and these data are consolidated monthly. Eighty per cent o f the estab lishments reviewed report the number o f deaths from notifiable diseases by weekly telegrams. In each facility at the local level, staff members compile and compute the immunization data. Le Venezuela a ceci de caractéristique que l’on y procède à un recen sement annuel de la population dans chaque zone desservie par un poste sanitaire ambulatoire rural de type 1 (un dispensaire rural assurant des soins médicaux simples). Ce recensement fournit la base de données nécessaire à la programmation des activités de vaccination. Près de la moitié des établissements de santé soumis à l’évaluation utilisent des cartes indiquant l’emplacement des postes de vaccinauon du secteur. Presque tous recourent au système des fiches de vaccination personnelles et procèdent à un regroupement mensuel des données con signées. Quatre-vingts pour cent d’entre eux envoient chaque semaine par télégramme un relevé des cas notifiés de décès par les maladies à décla ration obligatoire. La collecte des données sur la vaccination ainsi que les calculs nécessaires sont effectués localement par le personnel de chaque établissement de santé. Fig. 2 M easles, whooping cough and tuberculosis morbidity per 100 000 population, Venezuela, 1963-1982 M orbidité due à la rougeole, à la coqueluche et à la tuberculose par 100 000 habitants, Venezuela, 1963-1982 Yeara - Annfet Wkiy Epidem Rtx No 4 5 -8 November 1985 - 348 Relevé epidem hebd. N«45 - 8 novembre 1985 - Fig. 3 Immunization coverage in children under 1 year o f age, Venezuela, 1979-1983 Couverture vaccinale chez les enfants de moins d’un an, Venezuela, 1979-1983 % 1979 1980 1981 1982 1983 Years — Années DPT - DTC Poliomyelitis — Poliomyélite a im Measles — Rougeole However, the use of different forms for recording routine and campaign immunizations hampers the accuracy of reporting. Also, data are not consolidated at the regional level in a uniform way. The evaluation team recommended standardizing collection and consolidation methods so that all immunizations are reflected in data analysis. Efforts must also be made to collect immuniza tion data from bodies other than the Ministry of Health. A routine flow of information and feedback among the various levels is necessary, and it was recommended that consolidated reports be sent back regularly to the local level. Cependant, I’utilisation de formules différentes pour l’enregistrement des vaccinations de routine et de celles qui sont pratiquées lors des cam pagnes nuit à l’exactitude des rapports. Par ailleurs, le regroupement des données à l’échelon régional ne se fait pas selon une méthode uniforme. L’équipe d’évaluation a recommandé l’adoption de procédés normalisés de collecte et de regroupement afin que toutes les vaccinations pratiquées apparaissent dans les analyses de données. Il faudrait en outre ne pas se contenter des données fourmes par le Ministère de la Santé mais s’adresser également à d’autres organismes. Les informations doivent circuler régulièrement entre les differents échelons et le renvoi périodique de rapports de synthèse aux établisse ments de l’échelon local a été recommandé. Table 1. Tetanus toxoid immunizations specified by dose, pregnant women in rural Venezuela, 1979-1983 Tableau I Nombre de vaccinations antitétaniques par dose chez les femmes enceintes des zones rurales, Venezuela, 1979-1983 Years Années First dose Première dose Second dose Deuxième dose Third dose Troisième dose 1979 ............................................ 1980 ............................................ 1 9 8 1 ............................................ 1982 ............................................ 1983 . ...................................... 92 449 90 402 95 152 109 741 101 319 62483 60 912 60 784 77 380 68 354 42487 41077 39 997 54 216 45 121 Booster dose Dose de rappel 42 43 43 51 51 090 403 775 901 064 Epidemiological surveillance Surveillance épidémiologique Data on morbidity and mortality from all EP1 diseases are col lected at each level o f the health structure. The Ministry of Health requires the preparation of weekly and monthly reports and in most establishments surveyed, these reports were dispatched regu larly. The weekly report (a telegram) and the monthly report (a special form) are sent to subregional and central levels where the data are consolidated and analysed. A weekly epidemiological bulletin is prepared at the central level and distributed to all establishments. Cases of poliomyelitis and tuberculosis are investigated and the surveillance o f measles cases has been initiated in one region. Special surveillance of tuberculosis meningitis in children was recently started at the national level. The epidemiological surveillance team regularly completes rou tine acu vmes, but the degree of efficiency is not uniform due to the lack of an updated reference manual for carrying out disease sur veillance. Publication of the weekly epidemiological bulletin at the central level is frequently delayed because the repons from the subregional level are late and, regrettably, lack of funds impedes the timely publication of the bulletin. It was recommended that measures be taken to include mor bidity and mortality data from entities other than the Ministry of Health. Des données sur la morbidité et la mortalité dues à tomes les maladies visées par le PEV sont rassemblées à chaque échelon du système de santé Le Ministère de la Santé exige que des rappons hebdomadaires et men suels soient établis et l'enquête a montré que la plupan des établissements les envoyaient régulièrement. Le rapport hebdomadaire (un télégramme) et le rapport mensuel (une formule spéciale) sont adressés aux échelons sous-régionaux et central où les données sont regroupées et analysées. Un bulletin épidémiologique hebdomadaire est préparé à l’échelon central et distribué à tous les établissements. Les cas de poliomyélite et de tuberculose font l’objet d’une enquête et, dans une région, la surveillance des cas de rougeole a été entreprise La méningite tuberculeuse chez les enfants fait depuis peu l’objet d’une surveillance à l’échelon national. L’équipe de surveillance épidémiologique accomplit régulièrement les lâches qui lut incombent, mais avec un degré d ’efficacité variable car elle ne dispose pas, pour guider son action, d’un manuel de référence à jour. La publicauon du bulletin épidémiologique hebdomadaire à l’échelon central est fréquemment retardée par l’arnvée iardive des rapports pro venant de l’échelon sous-régional et aussi, malheureusement, par le manque de crédits. 11 a été recommandé que des mesures soient prises pour obtenu' des données sur la morbidité non seulement du Ministère de la Santé mais aussi d’autres organismes. H'kly Epukm Ha No 4 5 -8 November 1985 - 349 - Keltse epuiem h M N° 45 - 8 novembre 1985 Programming, organization, tactics and strategies Programmation, organisation, tactique et stratégies Immunization is a high-pnonty activity m the national health plan and 2 or more immunization strategies, (i.e., routine immu nization activities and campaigns) are used at all levels, with the health teams having clear ideas of the advantages and disadvant ages of each. For example, interviews with health staff indicated that because immunization campaigns may induce a passive atti tude in the commumty, the normal development of routine immu nization services had diminished. Conscientious efforts to improve accuracy m delivering vaccines to the target population have been made by the staff at some of the health posts. They determine immunization target populations from the local popu lation census, and administer vaccines in accordance with the requirements of the immunization scheme. It was proposed that all health establishments adopt the practice of working from monthly or quarterly work plans for routine immunizations. Although some health posts do establish welldefined goals locally, the practice is not uniform throughout the country. It was suggested that local conditions (epidemiological, climatic, social, etc.) be taken into account at thecentral level when programming the immunization strategies. At present, there is no system for finding and following up children who are incompletely immunized or not immunized at all. La vaccination occupe un rang élevé de priorité dans le plan sanitaire national et 2 stratégies ou plus (vaccinations de routine et campagne, par exemple), sont utilisées à tous les échelons, les équipes sanitaires con naissant bien les avantages et les inconvénients de chacune En interro geant le personnel de santé, on a ainsi constaté que, parce que les cam pagnes de vaccination engendraient parfois une certaine passivité dans la population, les services de vaccination de routine ne s’étaient pas déve loppés comme ils l’auraient dû. Le personnel de certains postes sanitaires s’est conscieusement efforcé à plus d’exactitude dans l’administration des vaccinations aux populations cibles. Il détermine celles-ci d’après les données de recensement local et effectue les inoculations conformément aux prescnpuons du plan de vaccination. Il a été proposé que tous les établissements de santé prennent l’habitude d’établir un programme mensuel ou trimestriel de vaccinations de rou tine. Bien que, localement, certains postes sanitaires se fixent effective ment des objectifs précis, il ne s’agit pas d’une pratique généralisée. Il faudrait que les conditions locales (épidémiologiques, climatiques, sociales, etc.) soient prises en compte à l’échelon central lors de la pro grammation des stratégies de vaccination. A l’heure actuelle, il n’existe aucun système de dépistage et de suivi des enfants incomplètement vac cinés ou de ceux qui ne l’ont jamais été. Resources and supplies Ressources et approvisionnement In general, supplies (vaccines, syringes, forms, etc.) are delivered on schedule to the regional level. Half of the establishments sur veyed have vaccine carriers and refrigerators, but at some of the establishments there is a shortage of freezers and/or refrig erators. During 1984, Venezuela suffered shortages of DPT and BCG vaccines. The evaluation teams suggested that an inventory of materials and equipment be made as soon as possible at all levels of care and that the establishments be supplied in accordance with this inventory. En général, les livraisons (vaccins, seringues, fiches, etc.) se font en temps voulu à l’échelon régional. L’enquête a montré que la moitié des établissements de santé disposaient de porte-vaccins et de réfrigérateurs, mais que certains n’avaient pas un nombre suffisant de congélateurs et/ou de réfrigérateurs. En 1984, le Venezuela a manqué de vaccins BCG et DTC. Les équipes d’évaluation ont proposé qu’un inventaire du matériel et des équipe ments soit effectué dès que possible à tous les échelons du système de santé et qu’il en soit tenu compte pour l’approvisionnement des établis sements sanitaires. Logistics and cold chain Logistique et chaîne de froid It was found that vaccines (with the exception of BCG) were delivered on schedule and in good condition. The cold rooms at the central level are appropriate and adequate for the storage of vaccines and most of the establishments visited in this evaluation have physical premises suited for immunization work, with direct access to the cold chain. In the establishments where personnel have not received the proper training, the cold chain is not maintained as it should be and activities such as recording temperatures, organizing vaccines and placing water bottles in refrigerators are neglected. The evalu ation team recommended that automatic temperature-recording devices be installed at central stores and that the cold-chain training be extended to all health workers, including the central store personnel. The evaluation team proposed that manuals and rules on cold-chain operation, including preventive maintenance, be issued to personnel at all levels. To resolve the problems that result from the frequent power cuts that have been reported in 4 of the 5 states surveyed, it was recommended that the staff determine alternative procedures required to maintain the cold chain. L’enquête a montré que les vaccins (sauf le BCG) étaient livrés en temps voulu et en bon état. Les chambres froides des dépôts centraux conviennent au stockage des vaccins et la plupart des établissements où s’est rendue l’équipe d’évaluation disposaient de locaux bien adaptés aux activités de vaccination, avec accès direct à la chaîne de froid. In addition to the general recommendation that supplies be inventoried, the evaluation team encouraged setting up a system for the ongoing registration of vaccines by batch number and ex piry date for regional, distnet and local health establishments. Dans les établissements dont le personnel n’a pas reçu la formation appropriée, la chaîne de froid est mal entretenue et il arrive qu’on néglige d’enregistrer les températures, de disposer convenablement les vaccins et de mettre des bouteilles d’eau dans les réfrigérateurs. L’équipe d’évalua tion a recommandé que des appareils d’enregistrement automatique des températures soient installés dans les dépôts centraux et que tout le per sonnel de santé, y compris celui de ces dépôts, soit initié au bon fonc tionnement de la chaîne de froid. Elle a propose que des manuels et des directives sur l’entretien (non seulement «curatif» mais aussi «pré ventif») de la chaîne de froid soient mis à la disposition du personnel à tous les échelons. Pour résoudre les problèmes que posent les fréquentes coupures de courant signalées dans 4 des 5 Etats soumis à l’enquête, il a été recommandé que le personnel trouve des moyens de remplacement pour maintenir la chaîne de froid. En plus de l’inventaire qu’elle a recommandé, l’équipe d’évaluation a proposé que soit créé à l’intention des établissements sanitaires locaux, de district et régionaux un système d’enregistrement régulier des vaccins par numéro de lot et par date d’expiration. Training and supervision Formation et encadrement In the 5 states surveyed all personnel have received immuniza tion and cold-chain training and the multidisciplinary health team in charge of the EPI is now performing basic tasks. The evaluation team encouraged a continuing training on the EPI with emphasis on programming, evaluation, epidemiological surveillance and the cold chain. Dans les 5 Etats soumis à l’enquête, tout le personnel a été formé aux activités de vaccination et à l’entretien de la chaîne de froid et l’équipe sanitaire multidisciplinaire responsable du PEV se consacre maintenant à des tâches essentielles. L’équipe d’évaluation a recommandé que toutes les activnés s’inscrivant dans le PEV et, plus particulièrement, la pro grammation, l’évaluation, la surveillance épidémiologique et la gestion de la chaîne de froid, fassent l’objet d’une formation continue. Le personnel sous-régional effectue des visites d’encadrement et des registres sont tenus à l’échelon du district et à l’échelon local, mais bien qu’il soit convaincu de leur importance, il a dû en limiter la fréquence, par raison d’économie Le Ministère de la Santé du Venezuela est conscient des difficultés que rencontre le programme de vaccination et procède à une étude appro fondie des résultats de l’évaluation afin de combler certaines lacunes. Supervisory visits are conducted by subregional personnel and records are kept at the distnet and local levels. Although the staff is conscious of their importance, supervisory visits have unfortu nately been limited because of economic constraints. The Ministry of Health in Venezuela is aware of the problems that exist in the immunization programme and is carrying out a thorough study of the evaluation in order to strengthen certain aspects of the programme. (Based on/D’après: EPI Newsletter jrom the American Région, Vol. VII, No 2, Apnl/avnl 1985 Wkly bpulem, R a\ No 45 - 8 November 1985 - 350 - Relevé eptdèm hebd. Nô45 - 8 novembre 1985 ACQUIRED IMMUNE DEFICIENCY SYNDROME (AIDS) Precautions for the home care of patients with AIDS SYNDROME D’IMMUNODÉFICIT ACQUIS (SIDA) Précautions à prendre pour soigner à domicile les malades atteints du SIDA C anada . - AIDS, which was first reported in 1981, has been shown to be caused by a virus which specifically attacks one of the key lymphocytes of the immunological system. This lymphocyte is responsible for organizing the body’s defences against microbio logical invaders. The AIDS virus often destroys this lymphocyte allowing opportunistic infections to occur; it is these infections which ultimately cause the patient’s death. Bathrooms: These may be shared with other members of the family Visibly soiled toilet facilities (including sink) should be cleaned and then disinfected wiih bleach solution * C anada . - On a démontré que le SIDA, dont le premier cas a été signalé en 1981, était provoqué par un virus s’attaquant spécifiquement à l’un des lymphocytes-clés du système immunitaire. Le lymphocyte en question est responsable de l’organisation des défenses de l’organisme contre tout agent microbien envahissant. Le virus du SIDA détruit sou vent ce lymphocyte, permettant ainsi la survenue d’infections opportu nistes, ce sont ces infections qui finissent par provoquer le décès du sujet. A l’heure actuelle, le mode de transmission du virus du SIDA est encore obscur. Dans la majorité des cas, la contamination résulte toutefois de contacts sexuels multiples parmi des homosexuels masculins. Chez des hémophiles, des injections fréquentes de Facteur VIII infecté ont égale ment été incriminées. II est manifeste que le SIDA ne se transmet pas par simple contact, tout particulièrement au niveau du ménage. Les membres de la famille d’un malade attemt du SIDA n’ont pas à craindre de con tracter à leur tour le syndrome par contact normal avec lui. Nombre des recommandations s’appliquant au traitement en milieu hospitalier de sujets attemts du SIDA sont analogues à celles qui portent sur le traite ment des cas d’infection imputable au virus de l’hépatite B; ces mêmes précautions peuvent s’appliquer aux soins à domicile dispensés à ces malades. Lavage des mains: Le port de gants jetables n’éhmine pas la nécessité d’un lavage minutieux des mains. Par conséquent, se laver les mains à l’eau et au savon avant et après tout contact avec le malade, ainsi qu’avec des articles contaminés par le sang et les liquides organiques du malade. Masques et lunettes protectrices: Le masque n’est pas toujours indis pensable. il n’est recommandé qu’en cas de contact direct et prolongé avec des malades toussant beaucoup. Quant aux lunettes protectrices on à tout autre article du genre, il est peu probable que leur port soit nécessaire pour les soins à domicile; cette précaution n’est généralement recom mandée qu’en milieu hospitalier, dans les cas où des éclaboussures de sang, de sécrétions ou de liquides organiques risquent de se produire (par exemple, bronchoscopie, intubation). Blouses: Protéger d'une blouse tout uniforme ou vêtement risquant d’être souillé par des sécrétions organiques. Dans la mesure du possible, choisir une blouse à usage unique ; sinon, prendre soin de laver les blouses réutilisables après chaque emploi. Gants : Porter des gants jetables pour manipuler toute substance poten tiellement infectieuse telle que le sang et les liquides organiques. Aiguilles et seringues: Choisir des articles à usage unique. Prendre grand soin de ne pas se blesser avec l’aiguille, c’est-à-dire : ne pas remettre la gaine de protection sur t’aiguille utilisée. Avant de la jeter, remplir la seringue d ’eau de Javel* non diluée et la placer dans un contenant non perforable (par exemple, bocal de plastique à ouverture large, doté d’un couvercle qui se visse). Placer ensuite ce contenant dans un sac en plas tique et jeter le tout avec les ordures ménagères. Sphygmomanomètre et stéthoscope: En cas de contamination mani feste, nettoyer avec une solution d’eau de Javel.* Thermomètre: Laver à l’eau savonneuse tiède. Faire tremper 10 minutes dans de l’alcool à 70%, essuyer et ranger. Réserver le thermo mètre à l’usage du malade. Linge: Manipuler aussi peu que possible. Placer tout article vestimen taire contaminé par du sang, des sécrétions ou des excrétions dans un sac de plastique, et laver à l’eau savonneuse chaude —javellisée si le tissu le supporte. En ce qui concerne les articles exigeant un nettoyage à sec, éponger toute tache visible et humide de sécrétion ou d’excréuon avec une serviette de papier mouillée qui doit ensuite être jetee avec les autres déchets du malade. Vaisselle: En général aucune précaution particulière ne s’impose; l’emploi d’un lave-vaisselle automatique convient parfaitement, si la vaisselle est visiblement contaminée par du sang ou des liquides orga niques, se laver les mains après l’avoir placée dans l’appareil; si on ne dispose pas d’un lave-vaisselle, laver ces articles à l’eau savonneuse chaude en prenant soin de porter des gants. Elimination des déchets: Dans la chambre du malade, prévoir un con tenant distinct, garni d’un sac en plastique, pour des déchets tels que: pansements, mouchoirs en papier ei autres articles jetables. Avant de jeter le sac avec les autres ordures ménagères, prendre soin de bien le fermer et le placer dans un autre sac en plastique ou dans une pou belle. Salit d t bains : Cette pièce peut être partagée avec d ’autres membres de la famille Nettoyer et désinfecter avec une solution d’eau de Javel* tout dispositif visiblement souillé (notamment le lavabo). * Bleat h Mention A 1 lOUiiuuonoi > 2)% sodium hypochlorite One pan household bleach mixed with 9 part* cold water prepared fifth daily T hu should be k it on contaminated surtaxes (or 10 minutes * Solution 4’eau 4c Javel Employer une solution d’hypochlonte de sodium a 5,25%, diluée au I 10. Pour ce finie, mélanger une parue d ’eau de Javel et 9 parties d’eau froide, préparer une nouvelle solution chaque jour laisser cette solution 10 minutes sur toute surlace contaminée At the present time, the mode of transmission of the AIDS virus is not clearly understood. However, w the majority of cases it follows multiple sexual contacts among male homosexuals. Fre quent injections of infected Factor VIII to haemophiliacs have also been incriminated. It is clear that AIDS is not transmuted by casual contact, particularly in the household setting. Family mem bers of AIDS patients need not be concerned that they will contract the disease from normal contact. Many o f the recommendations for handling AIDS patients in hospiials are similar to those for handling individuals with hepatitis B virus infection, and the same precautions may be applied m caring for these patients at home. Handwashing: Wearing disposable gloves does not eliminate the need for thorough handwashing. Soap and water should be used before and after patient contact as well as contact with articles contaminated with the patient’s blood and body fluids. Masks and goggles: Masks are not routinely necessary. They are recommended only for direct, sustained contact with patients who are coughing profusely. Goggles, or other protective eyewear, are unlikely to be required for home care and are usually recom mended only m hospital situations m which spattering of blood or body secretions/fluids is likely to occur (e.g. bronchoscopy, intu bation). Gowns: If soiling of uniform or clothing with body secretions is likely, gowns should be worn. Disposables should be used when ever possible or reusables used once, then laundered. Gloves: Disposable gloves should be worn for handling poten tially infective material such as blood and body fluids. Needles and syringes: Disposables should be used. Extreme caution should be exercised to prevent ncedlestick injuries, Le. used needles should not be recapped. Before discarding, draw full strength household bleach**Iinto the syringe, then place in a punc ture-resistant container (e.g. wide-mouth plastic jar with screw cap). This container should then be placed in a plastic garbage bag and discarded with other household garbage. Sphygmomanometer and stethoscope: If visibly contaminated, wipe with solution of household bleach * Thermometer: Wash with warm soapy water. Soak in 70% alcohol for 10 minutes, dry and store. The thermometer should be reserved for patient use only. Linen: Handle as little as possible Clothing contaminated with blood, secretions or excretions should be stored in a plastic bag, and washed in hot soapy water. Household bleach may be added to fabrics that can tolerate it. If dry cleaning is necessary, any visible, moist secretions/excretions should be wiped with a damp paper towel which should be discarded with other patient waste Dishes: No special precautions are generally necessary and use of an automatic dishwasher is adequate for cleaning, Handwashing is important after loading if dishes are visibly contaminated with blood or body fluids, and in the absence o f a dishwasher, such dishes should be washed in hot soapy water using gloves. Waste disposal: A separate container, lined with a plastic bag, should be available in the patient’s room for waste such as dress ings, tissues and other disposable items This should be removed, secured and placed in a plastic bag or garbage can and then dis carded with other household garbage WkiyEptdem Rev No 45-8 November 19B5 351 Reusable patient-care equipment: Ideally, disposable equip ment, e.g. dressing trays, is recommended for use with AIDS patients cared for at home. Any equipment, including rented com mode chairs, wheelchairs, etc., should be cleaned and disinfected with bleach solution* before being used for other patients. Re usable instruments and dressing trays should be cleaned, then sterilized by boiling in water for 10 minutes. Equipement réutilisable servant aux soins du malade: Pour dispenser des soins à domicile à un malade atteint du SIDA, la solution idéale est d’employer du maténel jetable (par exemple, plateau à pansements). Avant de s’en resservir pour d’autres malades, nettoyer et désinfecter avec une soluuon d’eau de Javel* chaque article, y compris les chaises percées et les fauteuils roulants loués. Nettoyer, puis stériliser 10 minutes à l’eau bouillante, tous instruments réutilisables et plateaux à panse ments. Prélèvement d’échantillons: Placer les échantillons dans un contenant solide et étanche. Nettoyer l’extérieur du contenant avec une solution d’eau de Javel.* Prendre soin d’apposer sur chaque échantillon une éti quette qui soit bien en vue et qui porte la mise en garde suivante: «Attention — sang et liquides organiques». Toujours respecter les exi gences du laboratoire destinataire en matière de contenants, de manipu lation et d’emballage; et prévenir ce laboratoire de l’expédition des échantillons. Articles personnels: Ne jamais partager avec d’autres membres de la famille les articles tels que: brosses à dents, rasoirs, et lames de rasoir. Pour jeter les lames de rasoir usagées, procéder comme pour les aiguilles et les seringues. Specimen collection: Specimens should be placed in a wellconstructed, leak-proof container. The exterior of the container should be wiped with bleach solution.* All specimens should be prominently labelled “Blood and body fluid precautions”. It is essential that the containers, handling and packaging requirements of the laboratory receiving the specimens be followed and that the laboratory be alerted when any specimens are sent. Personal articles : Tooth brushes, razors and razor blades sho uld not be shared with other famdy members. Used razor blades may be discarded in the same manner as disposable needles and syringes. - Relevé epuiéni hebd Nu 45 - 8 novembre 1985 (Based on/D’après: Canada Diseases Weekly Repon/Rapport hebdomadaire des maladies au Canada V ol. 11-34; Health and Welfare/Santêei bien-être social Canada ) V IR A L H A E M O R R H A G IC F E V E R S F IÈ V R E S H É M O R R A G IQ U E S V IR A L E S A workshop on viral haemorrhagic fevers (VHF) was held in Siena Leone from 24 to 28 June 1985. The purpose of this work-, shop was to review available data from recent studies and to develop recommendations for the management of viral haemor rhagic fevers in Africa. In endemic areas any unexplained high fever, especially with a bleeding tendency, should be handled as suspected VHF. It is essential that there is general awareness by all medical personnel of the possibility of VHF. Un atelier sur les fièvres hémorragiques virales a eu lieu en Sierra Leone du 24 au 28 juin 1985. Il s’agissait d’examiner les données prove nant d’études récentes et d’élaborer des recommandations pour le traite ment des fièvres hémorragiques virales en Afrique. It has been shown that VHF patients can be nursed with a minimum of risk of spread of the disease provided stnct barrier nursing techniques are practised. Hospital staff must be carefully trained in these techniques, particularly when high-nsk proce dures—such as placing intravenous lines, handling of blood and secretions, catheters and suctions—are mvolved. Mouth-tomouth resuscitation should be avoided at all costs. The guidelines include precautions to be taken when carry ing out laboratory procedures, recommendations for disinfection as well as therapy, special problems o f patient management and epi demiological investigations and control. Requests for the guidelines should be addressed to the Division of Communicable Diseases, World Health Organization, 1211 Geneva 27. Dans les zones d’endémie, toute forte fièvre non expliquée, surtout à tendance hémorragique, doit être considérée comme un cas suspect de fièvre hémorragique virale. 11 est indispensable que l’ensemble des per sonnels médicaux soient généralement conscients de la possibilité de rencontrer des cas de fièvre hémorragique virale. Il a été démontré que les sujets atteints de fièvre hémorragique virale peuvent être soignés avec un minimum de risques de propagation de la maladie à condition de prendre de strictes mesures d’isolement. Les personnels hospitaliers doivent être soigneusement formés à appliquer ces mesures, surtout lorsqu’il s’agit de procédures à haut nsque — inser tion de dispositifs intraveineux, contacts avec du sang et des sécrétions, cathéters et matériel d’aspiration. Il faut éviter à tout prix la réanimation par le bouche-à-bouche. Les directives comprennent les précautions à prendre dans le cadre des procédures de laboratoire, des recommandations concernant la désinfecnon, les soins, les problèmes spéciaux que pose la prise en charge des malades ainsi que les recherches et la lutte épidémiologiques. Ces directives peuvent être demandées à la Division des Maladies transmissibles. Organisation mondiale de la Santé, 1211 Genève 27. D E N G U E FEVER U nited States of A merica. - In 1984,67 cases of dengue-like DENGUE Etats-U nis D’Amérique . - En 1984, 67 cas de maladie évoquant la illness were reported from 30 states. Adequate blood samples were received on 44 cases. Of these, 6 were confirmed as dengue infec tion. The remaining 38 were negative for dengue antibody. Illness associated with confirmed imported dengue was relatively mild and of the classical type. No severe haemorrhagic disease was associated with any o f the cases. The 6 confirmed cases were reported from California, Missouri, New York, Tennessee, Virginia and Wisconsin. Travel histories showed that the infection had been imported from Caribbean basin countries and from Asia. Serological evidence in 2 cases suggested dengue type 1 and 3 infections. By contrast, m 1983, antibodies to all 4 dengue serotypes were detected. Dengue virus was not isolated from any o f the cases imported in 1984. Only 1 case of confirmed dengue was imported into a state (Tennessee) where Aedes aegypti may be found at least part o f the year. No indigenous transmission of dengue was reported in the commentai United States in 1984. MMWR Editorial N o t e : The number of suspected dengue cases imported into the country m 1984 was the lowest in several years and reflects the decreased epidemic dengue activity in most tropical areas o f the world during that year. However, the amount o f dengue is cyclic, and increased activity is expected to occur in the next year or so, at which time more imported cases may be anticipated. Many o f the southern Gulf states of the country are still infested with Ae aegypti mosquitos, the principal vector of epidemic dengue. The repeated introduction of dengue viruses poses a constant threat for dengue transmission in those states dengue ont été déclarés dans 30 Etats. Des échantillons de sang adéquats ont été reçus dans 44 cas et 6 d’entre eux ont permis de confirmer qu’il s’agissait bien de dengue. Dans les 38 autres cas, la recherche de l’anti corps de la dengue étau négative. Le tableau clinique des cas importés et confirmés de dengue était relativement modéré et du type classique. Aucune manifestation hémorragique grave n’a été observée. Les 6 cas confirmés ont été déclarés dans les Etats de Californie, du Missouri, de New-York, du Tennessee, de Virginie et du Wisconsin D’après les voyages effectués, il apparaissait que Tmfection avait ete importée de pays des Caraïbes et d’Asie. Sur le plan sérologique, il sem blait s’agir dans 2 cas d'infections de types 1 et 3. En 1983, à l’opposé, des anticorps dirigés contre les 4 sérotypes de dengue avaient été détectés. Le virus de la dengue n’a été isolé dans aucun des cas importés en 1984. Un seul cas de dengue confirmée a été importé dans un Etat (Tennessee) où Aedes aegypti peut être découvert pendant une partie de Tannée au moins. Aucun cas de transmission indigène de la dengue n’a été signalé dans la panic continentale des Etats-Unis en 1984. N ote de la R édaction du MMWR: Le nombre de cas suspects de dengue imponée dans le pays en 1984 était le plus faible depuis plusieurs années et reflétait l’activité décroissante de la dengue épidémique dans la plupan des régions tropicales du monde au cours de cette année. Cepen dant, la fréquence de la dengue est cycliq ue et une activité accrue pourrait s’observer l’annee prochaine, ce qui se traduirait par une augmentation des cas importés De nombreux Etats du golfe du Mexique sont toujours infestés par les moustiques Ae aegypti, vecteur principal de la dengue épidémique. La réintroduction fréquente des virus de la dengue repré sente une menace constante de transmission de la maladie dans ces Etats. (Based on/D’après: Morbidity and Mortality Weekly Report, 1985, 34, No 31, US Centers for Disease Control ) Wklv Epulem Rcc No 4 5 -8 November 1985 - 352 Relevé épidem hebd. N9 45 - 8 novembre 1985 - YELLOW-FEVER VACCINATING CENTRES FOR INTERNATIONAL TRAVEL CENTRES DE VACCINATION CONTRE LA FIÈVRE JAUNE POUR LES VOYAGES INTERNATIONAUX Am endm ents ta 1985 publication Amendements a la publication de 1985 GERMANY, FEDERAL REPUBLIC OF ALLEMAGNE, RÉPUBLIQUE FÉDÉRAL D’ Delete — SupprimerSaarbnicken — Staathches Institut fur Hygiene und Infektionskrankheiten NORWAY NORVÈGE Insert — Insérer. Volda — Helserâd (Board o f Health) Delete — Supprimer: Alesund — Dr Fritz Caspersen Health Division, Town Council Clinic DISEASES SUBJECT TO THE REGULATIONS - MALADIES SOUM ISES AU REGLEMENT Notifications received from 1 to 7 November 1985 — Notifications reçues du Ier au 7 novembre 1985 C C ases-C as D D eaths-D eces P Pon A Airpon - Aéroport Figures not yet received - Chiffres non encore disponibles t Imported cases - Cas importes r Revised ligures - Chiffres revises s Suspected cases - Cas suspectes c PLAGUE - PESTE Africa - Afrique C D 23-29IX MADAGASCAR Antananarivo Province Soavinaniriana S. Préf Antranoroa District ............ Colorado State Rio Blanco C o u n ty ............2 D 6 .x 1 .............................................. 1 0 4 Asia - Asie 2 These cases of plague are o f no significance to interna tional travel/C es cas de peste n’ont pas de conséquence sur les voyages internationaux. C D 20-26.X IRAN, ISLAMIC REP. OF IRAN, RÉP. ISLAMIQUE D' .............................................. New Mexico State Bernalillo C o u n ty .............. 2 7 1 CHOLERA! - CHOLÉRA t America - Amérique UNITED STATES OF AMERICA ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE 0 0 1Date of onset/Date du début. h C D 21-27 X MAU C D 21 X ' Africa - Afrique C DJIBOUTI 1 0 D 12-30JX ........................................... 4 2 t The Total Dumber o f caici and deaths reported for each country occurred in infected an a s already pnhl«h/-H o r in newly infected areas, see below / Tous les cas el deccs noti fies pour chaque pays se sont produits clans des zones mfccices déjà signalait ou <tonsdtt7onrs nouvellement infcciées, voira-dessous. N ew ly infected areas as on 7 November 1985 - Zones nouvellement infectées au 7 novembre 1985 For entena used in compiling dus lui, see N a 39. page 301 — Les enteres appliques pour la compilation de cette liste sont publiés dans le N° 39, page 301 The complete list o f infected areas was Iasi published m WER No 44. page 343. It should be brought up to date by consulting the additional information published sub sequently in the WER regarding areas to be added or removed. The complete list is usually published once a month. La lisle complete des zones infectées a paru dans le REH N°44, page 343. Pour sa mise à jour, il y a heu de consulter les Relevés publiés depuis lors où figurent les listes de zones a ajouter et à supprimer. La liste complété est généralement publiée une fois par mois. CHOLERA - CHOLÉRA A sia - Asie IRAN, ISLAMIC REP. OF IRAN, RÉP. ISLAMIQUE D* Khuzestan Province Areas removed from the infected area list between 1 and 7 November 1985 Zones supprimées de la liste des zones infectées entre les 1er et 7 novembre 1985 For cmeria used m compiling this list, see No. 39, page 302 - Les enteres appliques pour la compilation de cette lute soot publiés dans le N° 39, page 302 CH OLERA -CHO LERA Africa - Afrique M AU M opti Region Youwarou Cerck*7 Animal subscription - Abonnement annuel 7 500 XI 85 Pnce of ihe Weekly Epidemiological Record Pnx du Relevé épidémiologique hebdomadaire ............... ................................................. ISSN 0049-8114 . . Fr. s 120.— PRINTED IN SWITZERLAND