Une nouvelle école pour enfants précoces à Paris

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Une nouvelle école pour enfants précoces à Paris
Une nouvelle école pour enfants précoces à Paris
L’école Galilée, école maternelle et primaire bilingue pour enfants précoces,
ouvre ses portes dans le 16ème arrondissement, à Paris, à la rentrée de
Septembre 2010.
Portée par des enseignants, des parents et des praticiens attentifs à l’enfant
précoce qui déploraient le manque de structure de ce type, cette école, qui
offrira un enseignement conforme aux demandes de l’éducation nationale,
proposera en plus un accueil et une pédagogie personnalisée adaptée à ces
enfants.
Ainsi, les classes sont en effectif réduit, organisées en niveaux
d’apprentissages et décloisonnées, ce qui permet à l’enfant précoce d’évoluer
à son rythme qu’elle que soit ses difficultés ou ses avancées.
L’école ouvrira trois classes (petite et moyenne section de maternelle),
(Grande section, CP et CE1) et (CE2, CM1 et CM2) au :
43 Rue François Gérard 75016 Paris, Métro Eglise d’Auteuil-Mirabeau
Contact presse :
Sabine Noir 06 48 81 43 27
www.ecolegalilee.fr
[email protected]
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DOSSIER
DE PRESSE
Ecole Galilée
Maternelle Primaire
Bilingue
Pour Enfants Précoces
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L’enfant précoce : un enfant en échec scolaire ?
Un enfant différent.
La maman de Michael, petit garçon de six ans, a très vite senti que son enfant
était différent. Michael a su lire à quatre ans, en apprenant tout seul. C’est un
enfant curieux, qui recherche la compagnie des adultes. Il est capable d’analyse
très fine de ce qui l’entoure et il est sans cesse en questionnement sur le monde,
les gens, les sentiments. Mais, par ailleurs, c’est un enfant qui s’angoisse très
vite, qui s’ennuie à l’école et qui se trouve isolé. Son extrême sensibilité fait
qu’il est très souvent en conflit avec les autres (camarades, maitresse, parents).
Devant les crises répétées de l’enfant, la maman demande à un psychologue
spécialisé de lui faire passer un test de QI. Les résultats de Michael dépassent les
130, ce qui confirme sa précocité.
La précocité : le début des problèmes ?
Pourtant, la maman de Michael se trouve désemparée devant ce diagnostique.
Elle a bien la cause mais lorsqu’elle en parle à l’institutrice de son fils, celle-ci
ne sait que faire. En effet, l’école, dans un souci d’égalité pour tous, n’arrive pas
à prendre en compte ces enfants hors normes.
L’école ne sait pas intégrer ces enfants précoces.
Si la maîtresse de Michael se trouve désemparée, c’est que l’enseignement
public peine à intégrer ses enfants. En effet, le défi pour le professeur est
double : il doit insérer de réelles difficultés intellectuelles dans ses cours pour
maintenir l’attention de l’enfant sans perdre les autres élèves en cours de route
mais aussi prendre en compte les retards que l’enfant précoce a souvent dans
d’autres domaines.
Ces enfants précoces s’ennuient très souvent à l’école. A cela deux raisons
majeures : ils sont en avance sur les autres, comprennent plus vite les notions à
acquérir, les concepts à étudier. Mais, paradoxalement, ces enfants précoces
aiment à se confronter à des difficultés : l’aspect répétitif de l’école faits
d’éléments simples et routiniers ne les intéresse pas. Leur attention se relâche et
ils refusent de faire des efforts. Ce qui a conduit un enfant comme Michael à se
refermer sur lui même et à refuser de retourner à l’école.
La précocité : comment ça marche ?
En effet, si l’enfant précoce est avant tout un enfant comme les autres, il a des
capacités intellectuelles différentes de la norme. Il n’est pas plus intelligent mais
il fonctionne avec un mode de pensée, une structure de raisonnement différente.
Cette différence lui permet d’acquérir les notions complexes plus vite que les
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autres enfants, d’où l’apprentissage précoce de la lecture par exemple.
Paradoxalement, il peut buter sur des notions simples.
Michael, pour précoce qu’il soit, montre un décalage entre son développement
intellectuel et son âge. Ainsi est-il capable de comprendre un exercice sans lire
la consigne mais écrire le résultat de ce même exercice va se révéler impossible
à exécuter. Il est également capable de poser des questions métaphysiques mais
son âge l’empêche d’avoir la maturité pour traiter toutes ces informations, ce qui
le conduit à être très angoissé. C’est ce que l’on appelle la dyssynchronie
multiple : le développement de l’enfant est hétérogène. Il peut être en avance
dans certains domaines et être en retard dans d’autres secteurs.
Le constat : 400 000 enfants mal accueillis
La précocité concerne 400 000 élèves en France. Que l’on parle de douance, de
haut potentiel ou de QI élevé, la précocité apparaît d’abord comme un gage de
réussite. Or, paradoxalement, l’enfant précoce est en échec scolaire.
Afin de lui donner la place dont il a besoin, il faut à Michael et à ces 400 000
enfants une structure particulière. Un encadrement qui le suive à son rythme et
qui respecte ses compétences, mais qui puisse aussi s’adapter à son âge.
Par les études et le travail des associations de parents d’élèves, la France
commence à rattraper le retard qu’elle avait sur l’étude et sur l’éducation de ces
enfants au regard de ce qui se fait depuis de nombreuses années au Canada ou en
Belgique par exemple. Les psychologues, les neurologues, les pédopsychiatres
et les orthophonistes étudient eux aussi ce phénomène mais peinent à orienter
ces enfants vers des structures adéquates.
Des structures adaptées.
Pourtant, des écoles pour enfants précoces ouvrent en France et sur Paris. Ainsi,
l’Ecole Galilée pour enfants précoces propose d’accueillir ces enfants avec une
pédagogie adaptée.
Pour pallier à leur dyssynchronisme, elle ne cloisonne pas les niveaux, ce qui
permet à ces enfants aux connaissances et aux acquisitions hétérogènes de
travailler sans être sanctionnés par une avancée ou un retard. Qui plus est, on ne
parle pas de notes mais de connaissances à renforcer ou acquises. Enfin, le petit
effectif de cette école permet à l’enseignant de travailler et de personnaliser le
programme de chaque enfant.
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En outre, l’école Galilée a mis en place un partenariat avec l’Association
« Dessine moi une école » composée de praticiens (pédopsychiatre, neurologue,
psychologue, orthophoniste) qui servent de relais entre l’enfant et l’enseignant
mais également entre les parents et l’enfant.
De plus, des moments de discussion sont aménagés pour calmer l’angoisse des
enfants mais aussi des travaux sous formes d’exposés afin de combler leur
avidité d’apprendre. Enfin, la pratique de l’anglais et du sport vient renforcer cet
équilibre que l’Ecole Galilée souhaite apporter à ces enfants.
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Entretien avec Sabine Noir, Directrice de l’Ecole Galilée pour
enfants Précoces
Quels sont les signes qui permettent de détecter la précocité chez un enfant ?
On reconnaît un enfant précoce au fait qu’il est en avance dans son évolution par
rapport aux enfants de son âge. Il parle très tôt et son langage est souvent riche
et varié. Il pose beaucoup de questions et souvent sur des sujets métaphysiques
(la mort, le temps, l’univers). C’est un enfant qui a le sens de l’humour, qui
apprend à lire avant le CP, souvent par lui même et qui aime les jeux
compliqués. Le corolaire négatif est que cet enfant est souvent isolé, il a du mal
à s’intégrer avec les enfants de son âge et préfère la compagnie des adultes. Il
n’aime par ce qui est routinier et peut donc très vite s’ennuyer en classe. Il y a
souvent une grande différence entre son raisonnement très au dessus de son âge
et son comportement très bébé, ce qu’on retrouve également entre une vivacité
d’esprit et une maladresse dans ses mouvements et avec son corps en général.
A quel âge faut-il commencer à se poser des questions ?
Le plus tôt possible. La première des conditions de la réussite de ces enfants est
leur identification précoce qui permet la prise en compte de leurs particularités
sur le plan éducatif. On peut constater une précocité chez un enfant de trois ans
mais la stabilité du QI n’intervient qu’à partir de 7 ans environ.
Le passage chez le psychologue est-il obligatoire ?
Ce n’est pas obligatoire mais conseillé. Seul un psychologue est habilité à faire
passer les tests. Enfin, il sait les décrypter car un test ne s’arrête pas à l’annonce
d’un QI de 130, encore faut-il le commenter, l’affiner, l’analyser pour proposer
aux parents un vrai suivi (pédopsychiatre, orthophoniste, etc…). Par ailleurs, il
ne faut pas dramatiser le passage de ce test pour l’enfant. Un enfant qui s’ennuie
à l’école n’est pas forcément un enfant précoce. Surtout, se retrouver soudain
avec un QI de 130 peut être assez traumatisant pour l’enfant. Il faut que le parent
amène ce test comme quelque chose de ludique.
Les tests d’intelligence ? Comment cela fonctionne t-il ?
Il existe plusieurs types de test qui tentent de mesurer l’intelligence mais
également la créativité, l’aptitude et les centres d’intérêts.
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L’un des plus utilisés est le test de Wechsler (QI) (WPPSI III (pour les enfants
de deux ans à six ans), WISC IV (enfants de six à seize ans) ou WAIS III
(personnes de plus de seize ans)) qui se déroule pendant une heure et demie sous
forme de sous tests (compréhension verbale, raisonnement par maniement de
matériel, vitesse de traitement et mémoire). A l’issue de ce test le psychologue
calcule les différents QI (QI verbal, QI de performance, etc…) et enfin le QI
total. Le psychologue passe ensuite à l’interprétation de ces résultats qui
prennent en compte l’attitude de l’enfant, sa vitesse et les résultats aux autres
épreuves. Il ne faut pas oublier que la mesure du QI s’inscrit dans une démarche
globale et le psychologue ne saurait réduire son investigation à la seule mesure
de l’efficience intellectuelle fût-ce par un test aussi riche que les tests de
Wechsler. Ce test doit souvent être accompagné d’un test de personnalité et de
plusieurs entretiens.
Pourquoi les enfants précoces ont-ils du mal à s’adapter dans les classes
normales ?
Les enfants précoces ont un mode de fonctionnement différent des autres. Leur
intelligence leur permet de saisir empiriquement le fonctionnement d’une langue
(d’où leur apprentissage précoce de la lecture), la solution d’un exercice mais
paradoxalement, la routine ou le pas à pas de l’apprentissage les ennuie. Ils ne
savent pas reconnaître le processus qui aboutit à la solution. Ils font l’impasse et
peuvent, de précoces, se retrouver avec du retard sur certaines acquisitions.
L’enfant précoce devient distrait pour échapper à l’ennui et ne se concentre que
sur des activités difficiles.
Comment raisonnent ils ?
Ils sont une pensée globale. Ils ont besoin de connaître la finalité des choses
pour s’y intéresser, de voir l’ensemble avant d’aborder les détails. Si
l’apprentissage n’a pas de sens ils sont incapables de le faire. Apprendre les
tables de multiplication pour les tables en elles mêmes ne les intéressera pas. Par
contre, en expliquant le principe de la division, montrer que les tables sont
nécessaires à son fonctionnement fera que l’enfant les apprendra.
Les enfants précoces sont intuitifs : ils comprennent l’exercice et donnent la
solution mais sont incapables d’expliquer comment ils y sont arrivés. Cette
manière de fonctionner au primaire les conduira en échec au collège où l’on
demande justement d’expliquer son raisonnement et de savoir l’adapter aux
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situations nouvelles. Or un enfant précoce fonctionne par analogie en fonction
de situations déjà rencontrées.
Pourquoi ont ils du mal à s’intégrer parmi les autres enfants ?
Il y a un mur d’incompréhension entre l’enfant précoce et les autres. Il se sent
différent par rapport aux autres. Il les voit comme normaux, ce qu’il n’est pas.
Certains enfants précoces en souffrent tellement qu’ils cachent leur précocité en
allant à l’inverse : en faisant semblant de ne pas comprendre. Il s’en suit,
souvent, une auto dépréciation pour l’enfant précoce, rejeté par le groupe malgré
ses tentatives pour adopter un comportement propre à se faire accepter. Certains
peuvent renoncer à leur capacité ou faire des bêtises pour prouver qu’ils peuvent
être comme les autres.
Quelles sont les particularités de votre école ?
Pour pallier à ce dyssynchronisme, notre école a fait le choix d’une pédagogie
alternative : un effectif réduit par classe (maximum 15 enfants) permet d’offrir à
chacun un cursus personnalisé.
Les classes sont organisées par cycles d’apprentissages et décloisonnées. Les
enfants peuvent alors acquérir naturellement les connaissances du programme
officiel dans chaque matière en fonction de leur niveau dans celle-ci. Il y a trois
types de classes : une classe petite et moyenne section de maternelle, une classe
incluant la grande section de maternelle, le CP et le CE1 et une classe allant du
CE2 au CM2. L’organisation des classes et leurs compositions se fait avec une
grande souplesse par le corps enseignant en fonction de la spécificité des enfants
et de leurs besoins.
Les professeurs enrichissent, approfondissent les sujets enseignés pour assouvir
le besoin de précision et la soif de savoir de ces enfants doués. L’enseignement
est largement basé sur l’interaction : jeux collectifs, débats entre élèves et
présentation aux autres d’un travail personnel guidé par l’enseignant.
Un temps particulier est dédié à leurs questionnements spécifiques, voire
métaphysiques. Être à l’écoute de leurs interrogations, c’est aussi apaiser leurs
angoisses et les empêcher souvent d’être « parasités » par ces questions
incessantes au cours de la journée.
Nous accordons une grande place à l’activité physique et sportive car l’enfant
précoce est souvent mal à l’aise avec son corps. Nous nous attachons donc à
développer l’autonomie dans les gestes du quotidien et la motricité fine des plus
jeunes.
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L’apprentissage d’une langue étrangère : un atout essentiel pour pallier aux
dysfonctionnement de l’enfant précoce
L’apprentissage de l’enfant précoce est différent ce celui des autres enfants. Le
sien est intuitif : il comprend l’exercice et donne la solution mais il est
incapable d’expliquer comment il y est arrivé. On retrouve ce même problème
avec la lecture. Il apprend généralement à lire tout seul car intuitivement, il
comprend l’ensemble et l’agencement des lettres. Comme il a souvent une
excellente mémoire, il agit par analogie et il parvient à savoir lire. Or, là encore,
on remarque que ces enfants peuvent développer des problèmes de dyslexie et
de dysorthographie, ce qui semble paradoxal.
Cette manière de fonctionner les conduit très souvent à l’échec. En effet,
l’enfant doit être capable d’analyser les procédures qui lui ont permis de lire ou
de résoudre un exercice afin de pouvoir s’adapter quand le mot sera différent ou
l’énoncé autre.
Par ailleurs, la facilité avec laquelle ils répondent aux questions induit
rapidement chez eux un désintérêt pour la répétition et le pas à pas et un manque
de travail. Ils ne savent pas ce qu’est l’effort ; ce que le travail veut dire.
L’apprentissage d’une langue est un moyen de pallier à cette déficience. En
effet, l’enfant précoce ne peut, de lui même, comprendre une langue. Il doit
apprendre le vocabulaire mais également la grammaire, les conjugaisons. Il est
obligé de passer par le B.A. BA pour progresser et arriver à utiliser ce nouvel
outil. Ses armes habituelles (l’intuition et l‘analogie) ne peuvent lui servir au
début de son apprentissage. Finalement, il se retrouve comme ses camarades et
doit comprendre le processus cognitif qui lui permettra de faire face aux
changements auxquels il peut être confronté dans l’utilisation de cet acquis.
C’est pour cela que l’école Galilée pour enfants précoces s’est voulue bilingue
en anglais. A ceci trois raisons : l’enseignement de l’anglais est obligatoire
(l’éducation nationale la réintroduit dans les textes) dans la formation d’un
enfant, elle vient nourrir la demande de connaissances de l’enfant précoce et
enfin, elle l’oblige à retrouver le goût de l’effort et lui inculque à mettre en cause
son travail et sa méthode d’apprentissage.
Il peut dès lors qu’il a compris pourquoi on lui demande le pas à pas de pouvoir
l’appliquer dans d’autres matières (français, mathématiques).
Par ailleurs, l’apprentissage de l’anglais à l’école Galilée est résolument tourné
vers l’oral. Une langue est d’abord faite pour parler, pour communiquer,
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élément, là encore, à prendre en compte chez l’enfant précoce qui est un grand
communiquant. L’anglais est donc pratiqué en classe mais également pendant
les récréations et le temps du repas ainsi que durant divers ateliers proposés
(théâtre, promenade, visite), toutes ces activités scolaires et péri scolaire étant
encadrées par un professeur d’anglais.
Les écoles pour enfants précoces en Europe
Depuis 1994, une recommandation du Conseil de l’Europe met en évidence les
besoins éducatifs particuliers des jeunes à haut potentiel. Elle insiste également
sur l’importance de leur offrif une aide et soutiens nécessaires.
La majorité des pays euréopéens reconnaissent l’enfant surdoué quelque soit la
terminologie adoptée dans chaque langue. Ils analysent l’intelligence de l’enfant
en s’appuyant sur les mêmes domaines de développement (socio-affectif,
psycho-moteur, intellectuel et artistique).
Les pays euréopéens prennent en charge l’enfant surdoué au travers de quatre
grands types d’aménagement : les programmes différenciés, les activités
d’enrichissements dans l’offre ordinaire, les mesures extra scolaires et
l’accélération.
Les pays nordiques privilégient une politique intégrative. L’élève doué ou
précoce est considéré de la même manière que les autres : c’est à dire un enfant
qui a des besoins sépcifiques et doit donc avoir une pédagogie qui lui est
adaptée. Les autres pays tendent vers une politique sélective : il y a une vraie
différence entre l’élève précoce et les autres qui suivent un enseignement
normal.
Ainsi, dans le système scolaire Suédois, les gifted (enfants précoces) sont
intégrés aux autres enfants dans la mise œuvre pour tous d’un enseignement
individualisé, par groupe de dix-sept élèves, au rythme de l’enfant. A l’inverse,
en Angleterre, le travail sur les gifted a abouti à la création de classes de niveau
avec des cursus spécifiques.
Le système français, lui, privilégie l’éducation pour tous dans un souci
égalitaire. L’enfant précoce est alors un cas à part à qui l’on peut proposer au
mieux un passage anticipé ou une accélération. Dans le secondaire, des classes
pour enfants précoces sont mises en place et, dans la formation initiale des
maîtres, on commence à inclure l’étude de la pédagogie à offrir aux enfants
précoces. Dans le primaire, peu de programmes existent (là encore, des sauts de
classes sont envisagés quand l’enfant de maternelle sait lire tout seul par
exemple, il saute une voire deux classes).
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Les initiatives les plus notables se rencontrent dans le domaine privé où des
écoles généralement initiées par des parents d’enfants précoces et des praticiens
de la petite enfance voient le jour. Ainsi, l’école Galilée, maternelle et primaire
bilingue pour enfants précoces, offre t-elle une pédagogie alternative : un
effectif réduit par classe (maximum 15 enfants) permet d’offrir à chacun un
cursus personnalisé. En outre, les classes sont organisées par cycles
d’apprentissages et décloisonnées. Les enfants peuvent alors acquérir
naturellement les connaissances du programme officiel dans chaque matière en
fonction de leur niveau dans celle-ci. L’organisation des classes et leurs
compositions se fait avec une grande souplesse par le corps enseignant en
fonction de la spécificité des enfants et de leurs besoins.
Fiche technique
Ecole Galilée
maternelle et primaire bilingue
pour enfants précoces
43 Rue François Gérard – 75016 Paris
Métro : Eglise d’Auteuil/Mirabeau
RER C : Javel
Bus : 22, 52, 62, 72
Contact :
Sabine Noir
Directrice :
06 48 81 43 27
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