Ecoutez Voir - Test

Transcription

Ecoutez Voir - Test
Ecoutez Voir - Test : blocs monophoniques Sugden Masterclass
Accueil
Test : blocs monophoniques Sugden Masterclass MPA-4 (1/2)
Contact
Qui sommes-nous ?
La très grande classe !
Newsletter
Glossaire
Plan du site
Navigation
Liens utiles
Partenaires
Courrier des lecteurs
Accès revendeurs
Votre recherche
Rechercher
Newsletter
votre e-mail
S'abonner
Par Antoine Gresland
Version noir & blanc
Version couleur
RSS
Prix de la paire : 10 300 euros
Durée du test : cinq semaines
Date de publication : juin 2010
Pour faciliter la lecture, l’article est divisé en plusieurs parties accessibles d’un clic :
Introduction
Une technologie maîtrisée jusqu’au bout des transistors
À l’écoute, la justesse et la sensibilité d’un maître !
En conclusion
Lien vers la fiche technique
Dernier maillon de la chaîne de reproduction sonore avant les enceintes, l’amplificateur de
puissance concentre souvent une bonne partie des fantasmes de l’audiophile et du
mélomane réunis. Que ce soit à travers sa musicalité, sa puissance ou son apparence, il a
souvent peuplé nos rêves d’adolescents avant de constituer l’aboutissement d’un système
idéal, lorsque, en grandissant, nous trouvons les moyens de franchir le pas…
1 sur 4
Ecoutez Voir - Test : blocs monophoniques Sugden Masterclass.
Après avoir passé plus d’un mois en compagnie des blocs de puissance monophoniques
Sugden Masterclass MPA-4, j’imagine sans mal que ces deux magnifiques appareils ont le
potentiel de faire rêver les petits comme les grands, tant leurs qualités musicales ont su
marquer durablement mes oreilles ! Haut de gamme d’un constructeur qui a consacré les
quarante dernières années à développer la classe A, ces monuments ne font pas partie de
ces précurseurs qui défrichent une nouvelle voie technologique à travers un montage
hybride ou numérique au rendement parfois exceptionnel. Raffinés jusqu’au bout de leurs
belles poignées, ils préfèrent représenter le savoir-faire de leurs concepteurs à travers des
qualités techniques et une puissance redoutable – 165 watts en classe A, ce n’est pas rien !
– qui permettront de tirer le meilleur parti d’un système sans compromis.
Une technologie maîtrisée jusqu’au bout des transistors
Si Sugden ne fait pas partie des bureaux d’études les
plus en vue de la planète, il faut pourtant rappeler que
le constructeur anglais fut le premier à proposer un
amplificateur en classe A à transistors à la fin des
années 1960. Depuis, il est resté fidèle à ce mode de
fonctionnement qui constitue encore pour beaucoup
d’entre nous la voie royale de l’amplification en matière
de timbres, de bande passante et de dynamique, en
supprimant la distorsion de croisement qui affecte la
plupart des amplificateurs analogiques en classe AB.
Pour autant, si la classe A démontre des qualités
objectives et subjectives indéniables lorsqu’il s’agit de
reproduire un message musical dans les meilleures
conditions, elle doit composer avec un dégagement de
chaleur important, susceptible de mettre en péril la
fiabilité des composants. Sugden, nanti d’une
expérience unique en la matière, l’a bien compris au moment de concevoir des
amplificateurs susceptibles de délivrer plus de 150 watts de puissance efficace en classe A.
2 sur 4
Ecoutez Voir - Test : blocs monophoniques Sugden Masterclass
Les Masterclass MPA-4 sont plus hauts que profonds afin de laisser respirer les étages de
puissance en classe A. Les radiateurs de dissipation thermiques, placés de part et d'autre
du coffret en aluminium, jouent ainsi parfaitement leur rôle et permettent de stabiliser la
température sans mettre en péril les composants. Un gage de fiabilité.
À la base, les MPA-4 utilisent le même châssis que le bloc de puissance stéréo SPA-4. Le
fond de l’appareil reçoit l’alimentation, constituée d'un transformateur torique de forte
puissance, suivie d’un pont de diodes chargé de redresser à haute vitesse le courant
délivré, avant de le stocker dans un gros condensateur de filtrage rapide de 10 000 µF par
alternance. Les deux autres condensateurs que vous pouvez discerner sur les photos
servent à découpler la sortie du circuit single ended (donc à masse flottante), comme le
ferait un transformateur sur un amplificateur à tubes. Entièrement symétriques, les MPA-4
utilisent deux circuits d’amplification rigoureusement identiques (mais déphasés), ces
derniers venant prendre place à la verticale, contre les hauts flancs de l’appareil garnis
d’ailettes de refroidissement. Résultat : malgré la chaleur importante développée par cette
configuration de circuit fortement polarisée, les radiateurs des Masterclass ne brûlent pas
les doigts… Ou alors si vous insistez lourdement (!), là, où beaucoup d’autres appareils en
classe A inquiètent leur propriétaire.
Les circuits de puissance ont droit a des pistes plaquées or et tous les câbles de connexion
sont en argent. Un étage buffer à haute impédance en entrée permet une contre-réaction
servo-contrôlée des étages de gain en cascode, afin d'obtenir une large bande passante et
un minimum de rotation de phase. Le couplage en courant continu de l'étage de puissance
permet aussi d'éviter tout condensateur sur le trajet du signal. (cliquez pour agrandir)
La topologie des circuits de gain single ended exclut l’usage de transistors complémentaires
dont le fonctionnement peut varier en fonction de la puissance. Au contraire, Sugden fait
confiance à deux transistors bipolaires par canal, rigoureusement identiques, commandés
par un circuit de contre-réaction en courant placé en entrée pour garantir un
fonctionnement parfaitement linéaire de l’ensemble, à bas comme à fort niveau. Les deux
alternances déphasées sont ensuite additionnées en sortie par un circuit aux petits oignons
qui délivrent la puissance à une paire de borniers vissants et serrants WBT, acceptant aussi
bien les bananes que les fourches.
Évidemment, ce résumé lapidaire du fonctionnement des Masterclass n’est qu’un raccourci
des efforts déployés par les ingénieurs pour rendre leur création aussi fidèle que possible au
3 sur 4
Ecoutez Voir - Test : blocs monophoniques Sugden Masterclass
signal. Dans la pratique, le tri des composants et la topologie fine des circuits révèlent un
soin maniaque et une expertise considérable dans le domaine de l’amplification audio, alors
que la configuration monophonique assure une absence totale de diaphonie à travers une
réserve d’énergie totalement indépendante des deux canaux, au grand bénéfice de l’image
stéréo.
En matière de mise en œuvre, les MPA-4
n’imposent qu’une seule contrainte : leur
entrée symétrique, qui nécessite un
préamplificateur doté de sorties du
même type. Ça tombe bien, le
constructeur en propose un : le
préamplificateur Masterclass LA-4, dont
je disposais également au même
moment, pour constituer un ensemble
parfaitement cohérent aussi bien en
matière de couplage électrique que
d'esthétique.
Vers l'écoute et la suite de l'article...
© 2008 - Ecouter Voir : [email protected] - Infos légales - Plan du site - Réalisation : www.intramedia.fr
4 sur 4
Ecoutez Voir - Test : blocs monophoniques Sugden Masterclass
Accueil
Test : blocs monophoniques Sugden Masterclass MPA-4 (2/2)
Contact
Qui sommes-nous ?
Newsletter
Glossaire
Plan du site
Navigation
Liens utiles
Partenaires
Courrier des lecteurs
Accès revendeurs
Votre recherche
Rechercher
Newsletter
votre e-mail
S'abonner
Version noir & blanc
Version couleur
RSS
Introduction
Une technologie maîtrisée jusqu’au bout des transistors
À l’écoute, la justesse et la sensibilité d’un maître !
En conclusion
Lien vers la fiche technique
À l’écoute, la justesse et la sensibilité d’un maître !
J’attendais les Sugden MPA-4 avec un plaisir anticipé, tant je garde un souvenir prégnant
de leurs prédécesseurs, écoutés voici quelques années dans le cadre d’un précédent banc
d’essai.
Il a d’abord fallu leur trouver une place, parce que ces deux beaux bébés de 25 kg chacun,
chauffent tout de même sérieusement – comme tout amplificateur en classe A qui se
respecte –, et qu’il est inenvisageable de les pauser l’un sur l’autre. Après cela, il leur a
fallu une journée à peine pour dévoiler toute l’étendue de leurs immenses qualités
musicales… et je ne les ai presque plus débranchés pendant toute la durée de leur séjour
chez moi !
1 sur 5
Ecoutez Voir - Test : blocs monophoniques Sugden Masterclass
Imprégné des qualités de mon appareil de référence, un Karan KAS 450, il est pourtant rare
que je me retrouve en compagnie d’amplificateurs de puissance qui me fassent envie au
point d’hésiter à rebrancher celui-ci. C’est pourtant le cas avec ce couple d’Anglais
totalement irrésistible à l’écoute ! Parce que les Sugden Masterclass MPA-4 font partie de
ces amplificateurs qui ont la capacité de toucher directement la sensibilité de l’auditeur. Je
les ai d’abord découverts en compagnie des ProAc Response ‘D’ Two, qui fonctionnaient si
bien, l’année dernière, avec l’intégré Sugden A21SE. Évidemment, c’est un peu
disproportionné, mais le résultat, dans une pièce d’une vingtaine de mètres carrés, est tout
à fait miraculeux en termes d’image sonore, de cohérence des timbres et de dynamique !
Au bout de deux heures de mise en chauffe, je tombe déjà à la renverse devant leur
pouvoir de résolution. Sur le disque de Georges Michael, Patience, que j’apprécie pour son
mixage et sa mise en espace très particulière, je reste scotché devant la capacité du
système à reproduire une image en 3D parfaitement ajustée.
En fait, les petites ProAc révèlent leur transparence avec les
Sugden au point de rendre évidents certains points du montage
du morceau « My Mother Had a Brother ». Chaque couche du
disque est ainsi révélée : la voix et sa réverbération artificielle,
le piano et les instruments électroniques, comme si on jetait, à
posteriori, une oreille sur l’envers du décor. Pas très flatteur
pour l’ingénieur du son, mais tout à l’honneur des blocs Sugden
qui se montrent ici d’une précision d’horloger, notamment dans
leur capacité à reproduire la microdynamique.
Bon, soyons honnêtes, l’énergie que les Masterclass délivrent suffit aussi à mettre en
exergue le fonctionnement du bass-reflex des ‘D’ Two, qui se montre un peu plus
« sonore » qu’il ne le devrait ! Mais sur les voix, les cordes, les instruments électroniques,
la guitare, le violoncelle, la kora, et que sais-je encore, le mariage entre les ProAc et les
Sugden est vraiment merveilleux ! La musique coule, fluide, toujours aussi dynamique et
totalement homogène à la fois. Avec eux, il faut aussi oublier le fantasme de la classe A
« chaleureuse » comme un tube. Car en ce qui concerne la justesse des timbres, les MPA-4
se révèlent tout aussi impressionnants. On a bien cette absence de crispation qui
caractérise ce mode de fonctionnement ; cette bande passante étendue aux deux
extrémités du spectre, mais sans le côté bourgeois, un peu trop généreux et systématique
pour être honnête, rencontré sur le médium de certains concurrents adeptes de la classe A.
Au contraire ! Les Sugden font respirer la restitution, libérant les oreilles de toute
impression de contrainte.
Et puis les Kef Reference 201/2 sont arrivées à la rédaction et nous avons, tous, mes amis
Pierre Bonvoisin, Emmanuel Finot et moi-même, pris une nouvelle claque en découvrant les
qualités de ces monitors britanniques de haut de gamme, notamment dans la restitution de
l’espace sonore. Bien aidé par le haut-parleur coaxial Uni-Q, l’ensemble ainsi constitué
explose littéralement les limites des enceintes pour s’imposer à la pièce avec, une fois
encore, une présence époustouflante ! Un enchantement musical, sensible plus
2 sur 5
Ecoutez Voir - Test : blocs monophoniques Sugden Masterclass
qu’intellectuel, lorsque l’oreille, débarrassée de toute forme de
crispation ou de sécheresse, découvre l’épaisseur des timbres
du violoncelle de Vincent Segal en duo avec Balaké Sissoko,
l’espace parfaitement défini, même dans le bas du spectre,
occupé par l’instrument, sans pour autant l’abstraire bien au
contraire, du tout formé par la scène sonore… Et que dire du
deuxième concerto pour piano de Chopin, interprété et dirigé
par
Krystian
Zimerma…
Un
enregistrement
Deutsche
Grammophon que je considère comme l’un des meilleurs du
genre, lorsqu’il s’agit de reproduire la délicatesse surnaturelle
du touché du pianiste… pour peu que le système soit du même
niveau ! La profondeur de la touche, le son de la caisse et de la table d’harmonie, les
mouvements de l’orchestre, tout y est avec une évidence qui me laisse rêveur et
romantique derrière mon écran. La rédaction du test sera pour plus tard...
J’ai aussi eu l’occasion d’écouter longuement les blocs monophoniques avec le
préamplificateur LA-4, qui constitue, pour l’instant, le haut de gamme du constructeur dans
ce domaine. Si l’appareil s’affiche à un tarif beaucoup plus doux que les blocs de puissance,
il n’en présente pas moins toutes les qualités requises pour les attaquer en symétrique
dans les meilleures conditions. Le couple fonctionne à merveille tant le LA-4 préserve la
source de toute coloration indésirable et présente, évidemment, une impédance
parfaitement cohérente aux amplificateurs. Précis, et ouvert, ce trio pourrait embarrasser
bien des référence deux fois plus chères en termes d’espace sonore, de fidélité et
d’expressivité, aussi bien sur des sources symétriques qu’asymétriques. Un ensemble avec
lequel on pourra se laisser aller à de nombreuses années d'écoute musicale sans se poser
de question...
Pourtant, après les avoir reliés au Linn Kisto, je sais que les blocs Masterclass peuvent aller
encore plus loin, notamment en termes de bande passante et de précision. Sans avoir la
tension et la rapidité du Karan, les MPA-4 proposent, en effet, un bas du spectre bien
charpenté qui descend avec autorité jusqu’aux tréfonds de la bande passante ! Il y a du
poids dans la restitution et leurs vastes capacités en courant en font des amplis vivants et
dynamiques lorsqu’il s’agit de reproduire le rythme imprimé à la musique. Sur l’album
Come, de Prince, on succombe immédiatement au rythme binaire de « Papa », emportés
par le mouvement entêtant et la voix parfaitement détachée,
tantôt douce tantôt agressive, du Kid de Minneapolis. Et quand
arrive « Solo », enregistré dans une ambiance de cathédrale,
on frissonne des oreilles aux pieds devant la présence de la
voix, avant d’être surpris par le clavier évanescent et les coups
de tonnerre lointains. L’espace sonore encore une fois est
somptueux ! Certains préféreront peut-être une présentation
plus sèche et plus incisive de la musique, mais pour avoir eu la
chance d’écouter certains fichiers master 24/96 en leur
compagnie, je peux affirmer que les MPA-4 ne trompent pas
l’auditeur, bien au contraire.
Branchés sur les colonnes Linn Akurate 242, les blocs Sugden révèlent ainsi toute la palette
de timbres dont ils sont capables et une bande passante parfaitement maîtrisée. À leur
aise, malgré le faible rendement, ils peuvent exprimer toutes les nuances d’une
interprétation avec une sensibilité que j’ai rarement rencontrée sur d’autres électroniques !
Car vous l’aurez compris, au-delà d’une analyse objective déjà flatteuse, c’est dans le
sensible que les MA-4 font la différence. Peut-être, justement, parce qu’il a déjà tout ce qui
lui faut en matière d’image sonore, de dynamique et de timbres, l’auditeur a toute
l’occasion de s’intéresser à la musique et c’est peu dire que les Sugden savent reproduire
l’émotion qui habite les musiciens – et les spectateurs dans le cas d’un enregistrement live
– avec un naturel confondant. On est ici à des années-lumière d’une reproduction aseptisée
et froidement analytique. Ici, tout est affaire de texture, de sensibilité et de rythme. À la
limite, on découvrira au passage une petite coquetterie dans le haut médium, si agréable
sur les voix, les cuivres et les cordes, un haut du spectre ouvert et transparent sans être
systématiquement brillant, et un grave profond et superbement modulé, avec du poids et
de la densité, mais sans excès. Dynamiques, les MA-4 sont aussi agréables sur une écoute
intimiste – ce qui n’est pas si courant sur des amplis de cette puissance – qu’à niveau
réaliste, où ils peuvent laisser s’exprimer toute l’énergie bienfaisante dont ils font preuve.
Dans ce domaine « So Lonely », du groupe Police, reste un moment incontournable ! De
l’énergie pure sous les coups de baguette secs et rapides de Stewart Copeland, les rifs
énervés d’Andy Summers et, bien sûr, la voix inimitable de Sting. Dans ce registre aussi, les
Masterclass ne déçoivent pas ! On peut écouter à des niveaux civiquement condamnables
par les voisins, sans la moindre once d’agressivité et un suivi mélodique impeccable, tout
en en prenant plein les oreilles. Le Karan KAS 450 se montre ici plus violent que les
Sugden, plus rapides et plus tendus, sans merci sur les transitoires de ce punk rock, mais
certainement pas plus expressif ou plus juste !
3 sur 5
Ecoutez Voir - Test : blocs monophoniques Sugden Masterclass
Pour s’en convaincre, il suffit de passer à l’autre extrémité du répertoire pop des années 80,
avec la magnifique chanson de Kate Bush « This Woman Works », tirée de l’album The
Sensual World. Le morceau commence doucement, porté par la
voix haute et touchante de Kate, juste accompagnée de son
piano, avant d’enfler progressivement dans un crescendo qui
laisse l’auditeur tremblant d’émotion lorsque la mélodie
retombe finalement dans un murmure final. Les Masterclass
reproduisent ce petit chef-d’œuvre avec un sens de la nuance
qui vous met directement en contact avec l’émotion. Les plus
pudiques se cacheront pour profiter de cette facette de leur
personnalité sans verser une larme en public !
En conclusion
Les blocs de puissance monophoniques Sugden Masterclass MA-4 sont de grandes
électroniques ! Avec un raffinement et un sens de la nuance inné, ils plongent l’auditeur
dans la musique avec une facilité déconcertante, grâce à une mise en image exceptionnelle.
Suffisamment puissant pour venir à bout d’une grande variété d’enceintes, ils affichent des
qualités objectives et subjectives qui les placent d’office parmi les meilleurs amplificateurs
que l’on puisse trouver dans leur gamme de prix et bien au-delà. Superbement timbrés et
modulés, ils n’ont pas leur pareil pour souligner la vie et le rythme de la musique, à travers
une écoute qui reste pourtant d’un rare naturelle. C’est dans la fidélité au message qu’ils
s’épanouissent d’un bout à l’autre de leur confortable bande passante. Homogènes à bas
comme à fort niveau, ils se montrent peut-être un peu moins rapides et puissants que
certains de leurs contemporains, mais c’est pour mieux ciseler une restitution de toute
beauté, à travers un respect de la microdynamique caractérisé par une scène sonore et un
rendu des textures qui font d’eux de très grands interprètes. Des références, sans conteste,
qui ont la décence de présenter un rapport qualité/prix remarquable, compte tenu de leurs
qualités et de leur finition impeccable.
Système d'écoute :
sources : drive C.E.C TL51X Van Medevoort et C.E.C TL1N Van Medevoort,
convertisseur N/A Bel Canto DAC3 et alimentation VBS-1, Moon 750 D,
enregistreur Nagra VI (utilisé en tant que convertisseur N/A et lecteur de fichier),
lecteur réseau Linn Akurate DS ; préamplificateurs : Linn Kisto et Sugden
Masterclass LA-4 ; amplificateur : Linn AV5105, Karan Acoustics KSA 450 ;
enceintes : ProAc Response 'D' Two, KEF Reference 201/2 et Linn Akurate
242 ; câbles de modulation : Cardas Golden Cross asymétrique, Linn Silver
Interconnect symétrique et asymétrique, MBL symétrique ; câble numérique :
Audioquest RF-X ; câble HP : Linn K400, Cardas Golden Cross ; accessoires :
pieds HRS Nimbus et plaquette amortissante HRS Damping Plate MK II,
barrette et câbles secteurs Neodio PW1 et PCO
Fiche technique :
Sensibilité d’entrée : 1 V pour la puissance maximale
Puissance de sortie continue : 1 x 165 watts sous 8 Ω
Réponse en fréquence : 15 Hz – 30 kHz +/- 0 dB
Bande passante : 2 Hz – 200 kHz, - 3 dB
Rapport signal / bruit : > 85 dB
Dimensions : (H x L x P) 250 x 430 x 360 mm
Poids unitaire : 25 kg
4 sur 5