Annexe 11

Transcription

Annexe 11
We’re going on a bear hunt
Capacité
Formulation
Comprendre à l’oral
Suivre des
instructions
(consignes)
Parler en continu
Reproduire un
modèle oral
Turn around
Touch the ground
Read
uptstairs
Annexe : 11
Connaissances
Culture et lexique
La naissance de l’ours en peluche
Comptine : Teddy Bear
Ground, news, shoes…
Grammaire
Phonologie
Impératif
Diphtongue:
Around / ground
1) Point culturel : l’histoire de l’ours en peluche (le Teddy bear, le
Paddington)
Support, document
Selon le niveau de classe, le maître « raconte » l’histoire de l’ours en peluche
ou en propose la lecture à ses élèves à partir du document en annexe.
Prolongements possibles : les images représentant les ours peuvent être
agrandies, copiées.
Voir document
pour le maître,
ci-dessous
1) Compréhension orale : Proposer une dictée de couleurs pour le cycle 1 :
Teddy Bear number one is red,, number two is yellow….
Voir frise
ci-dessous
2) Les ours Paddington : Les élèves colorient sous la dictée du maître,
Paddington has got a red coat, a blue hat….. a green umbrella..
Un élève prend le relais.
3) Production orale : les élèves colorient leur dessin et le commentent.
Paddington has got … Cette activité peut-être proposée en pair work.
4 ) Compréhension de l’écrit. Proposer le texte à l’écrit et les élèves lisent
et colorient en fonction des informations.
2 ) Présentation de la comptine Teddy Bear
a) Le maître dit la comptine (en annexe) tout en la mimant. (Selon le niveau
des élèves, on peut procéder en plusieurs étapes).
Il invite ensuite les élèves à mimer ce qu’ils entendent. (Dans l’ordre, dans le
désordre).
b) Apprentissage de la comptine
Pour faciliter la mémorisation, on peut faire réciter la phrase « à l’envers ».
Ex. Teddy bear, Teddy Bear, turn around.
Voir comptine
ci-dessous
Faire répéter « around », puis « turn », puis « turn around », puis « bear »
et ainsi de suite jusqu’à ce que la prhase soit reconstituée.
Insister sur la reproduction de la diphtongue dans around / ground.
Prolongements possibles :
Lorsque les élèves connaissent la comptine, demander à l’un d’eux de donner
les instructions.
Passage à l’écrit : Ecrire les phrases sur des bandes. Les distribuer à
quelques élèves qui viennent devant le groupe classe. Le groupe classe remet
les phrases de la comptine dans l’ordre.
Trace écrite sur le cahier : même travail. Les élèves disposent des phrases
de la comptine dans le désordre et doivent les replacer ou les récrire dans
l’ordre. Ils les illustrent par le dessin de leur choix.
.
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Document pour le maître
LA NAISSANCE DE L’OURS EN PELUCHE
L’ours en peluche aurait pu être votre grand-père ou tout au moins le « mien ». Il l est tellement
ancré dans nos têtes qu’il semble avoir été le compagnon de toujours…. Mais il n’a qu’une
centaine d’années.
Depuis 1903, il en a consolé des chagrins d’enfants ! Mais au fait, quelle est son origine ?
Comment cet animal sauvage, féroce et prédateur qui terrorisait tant bergers et troupeaux
est-il arrivé sur les rayonnages des magasins de jouets si inoffensif et sympathique ?
C’est assez compliqué. Plus d’un généalogiste aurait renoncé à établir la véritable
paternité de l’ours. Il est apparu tant à Londres, qu’au Wurtemberg qu’à Brooklyn dans le
courant de l’année 1903.
Voici deux versions concernant son origine.
La première est celle-ci : il s’agirait d’une origine américaine. A l’époque, on chassait
couramment l’ours. T. Roosevelt se trouve dans le sud pour régler un problème de frontière
entre le Mississipi et la Louisiane lorsque son hôte l’invite à la chasse à l’ours…
Or, T. Roosevelt n’était pas habile chasseur et par souci de diplomatie, ses hôtes qui ne veulent
pas laisser le président bredouille n’ont pas de meilleure idée que de capturer un ourson, de
l’attacher à une corde et d’appeler le président : « Un ours ! Un ours, Président ! »
Roosevelt sort de sa tente et découvre que l’ourson a été préparé pour le sacrifice. Il
lâche alors une phrase célèbre : « Si je tue ce petit ourson, je ne pourrai plus jamais regarder
mes enfants en face. »
Cet épisode entre dans l’histoire grâce au caricaturiste du Washington Star, Clyfford
Berrymann, qui fait un croquis de la scène.
Ce croquis aurait inspiré un émigré russe vivant à Brooklyn, Morris Michtom. Celui-ci
tient une boutique de confiserie à Brooklyn et est à l’affût de nouveautés susceptibles d’attirer
la clientèle. Il vend déjà dans sa confiserie quelques poupées et jouets confectionnés par sa
femme. L’ours brun de Berrymann l’inspire et le premier ours confectionné est vendu seulement
après 5 minutes d’exposition dans sa vitrine. Les commandes affluent et M. Michtom ne s’arrête
plus de confectionner des ours en peluche. M. Michtom, en homme d’affaires avisé, veut donner
un nom à ses nouvelles créatures. Il fait donc confectionner par son épouse un très bel ourson
qu’il envoie au président en lui demandant l’autorisation de son nom. La réponse du président est
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affirmative, le TEDDY BEAR est né (Teddy étant le diminutif de Théodore, prénom de
Roosevelt).
Voici maintenant la seconde version :
Au même moment, TEDDY BEAR voit son jumeau venir au monde de l’autre côté de
l’Atlantique. Dans une petite ville d’une région pauvre d’Allemagne, une jeune fille, Margaret
Steiff, est paralysée des deux jambes et condamnée à vivre dans un fauteuil roulant. Par un
heureux hasard, c’est dans la ville où elle demeure que sont fabriquées les premières machines
à coudre et que sont installées des usines de feutre. Margaret, très habile de ses dix doigts,
confectionne pour elle une pelote d’épingles en forme de petit éléphant. Cet objet, d’abord
utile, devient ludique. Margaret a alors l’idée de créer d’autres animaux. Margaret est soutenue
par tous les membres de sa famille, les uns cherchant des modèles, les autres s’occupant de la
commercialisation, de la publicité. Dès cet instant, le responsable de la publicité décide que les
ours Steiff auront un signe de distinction propre à leur marque, c’est le bouton à l’oreille (Knopf
im Ohr).
Un neveu de M. Steiff, Richard, est poète et passe de longues heures à dessiner les ours
du zoo de Stuttgart. Il propose à sa tante de réaliser un ours-jouet aux propriétés inédites :
cet animal-là ne devrait plus être en feutre mais en tissu recouvert de poils longs et avoir une
tête et des membres mobiles.
A la foire de Leipzig, en 1903, ce dernier-né de la maison Steiff ne remporte pas de
succès immédiat. Le dernier jour de la foire, un Américain passe près du stand et lui demande
un jouet très original.
Richard lui montre alors l’ours et une première commande de 3000 ours est passée. Les ours
sont exposés à New-YorK
C’est alors qu’ils sont remarqués par le décorateur qui doit orner la table pour les noces
de la fille du président. Il saisit cette belle occasion d’originalité et investit aussitôt dans l’ours
en peluche pour les noces d’Alice Roosevelt. Les amis du président auraient alors plaisanté sur
le thème de la chasse à l’ours et appelé les ours TEDDY.
Une enquête effectuée par un collectionneur auprès d’Alice Roosevelt n’a pas permis de vérifier
cette légende.
En tout cas, le TEDDY BEAR est né en 1903 et on notera les deux versions qui sont à
l’origine des deux mondes. D’une part, le nouveau monde avec l’émigré russe que l’on appelle le
« self made man », celui qui devient riche par lui-même grâce à ses idées, son sens des affaires
et son opportunisme (saisir de thème de la chasse à l’ours…) et d’autre part, notre vieille Europe
et plus précisément, l’Allemagne, le romantisme, la réussite méritée et la jeune fille paralysée,
ingénieuse et talentueuse.
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Depuis cette date, les ours en peluche se sont multipliés, tant en nombre qu’en genre. Les plus
célèbres ont été chez nous Michka, Nounours de « Bonne nuit les petits » ou encore les
Bisounours. En Angleterre, ce fut Paddington le plus célèbre et nous nous devons de vous le
présenter.
PADDINGTON BROWN : CREATION DU PERSONNAGE
C’est en cherchant un cadeau de Noël pour ses enfants que Michaël Bond achète un ours
en peluche dans un grand magasin londonien en 1958 et a l’idée du personnage.
L’histoire de Paddington débute dans une station de métro (station dont il prendra le
nom). Il est doté d’un duffle coat, d’un chapeau, de grandes bottes et d’une valise qui porte une
étiquette « Please look after this bear, thank you ». Il aime la marmelade.
Il a aussi une mystérieuse origine péruvienne, rappelée par sa tante Lucie, personnage qui
s’est occupé du jeune ourson avant son arrivée en Angleterre. L’ours est alors adopté par la
famille Brown.
SON ASCENSION ET SA RENOMMEE INTERNATIONALE
Depuis la création du personnage, de nombreux livres ont été publiés et racontent ses
aventures.
Mais c’est la BBC qui contribue à sa fulgurante renommée internationale, dès 1975, avec
une série télévisée autour de marionnettes animées.
Aujourd’hui, on trouve du papier peint Paddington, des ours en peluche, des chocolats,
des pantoufles, des cassettes, des jeux de société Paddington et même un grand ours qui trône
dans l’actuelle gare de métro « Paddington station » depuis 1978.
Frise à colorier sous la dictée du maître
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Comptine
Teddy bear, Teddy bear
Teddy Bear, Teddy Bear, turn around,
Teddy Bear, Teddy Bear, touch the ground,
Teddy Bear, Teddy Bear, read the news,
Teddy Bear, Teddy Bear, shine your shoes,
Teddy Bear, Teddy Bear, go upstairs,
Teddy Bear, Teddy Bear, say your prayers,
Teddy Bear, Teddy Bear turn out the light,
Teddy Bear, Teddy Bear, say good night !

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