Du 6 novembre au 24 novembre - snes
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Du 6 novembre au 24 novembre - snes
Supplément à L’Ecole n°212, du 30 octobre 2006, L’Ecole supplément au n°212, du 27 octobre 2006, Journal du SNUipp Paris-FSU, CPPAP n°0510 S 07539, ISSN n° 12410233, Directeur de publication : N. Wallet, Prix : 1E. Imprimé par nos soins. Dispensé de timbrage. Ce bulletin vous a été envoyé grâce au fichier informatique du SNUipp (ou des syndicats de la FSU). Conformément à la loi du 08/01/78, vous pouvez avoir accès ou faire effacer les informations vous concernant en vous adressant par écrit au SNUipp Paris. hômage des jeunes et ségrégation urbaine, 35 heures, pouvoir d’achat, carte scolaire, enseignement supérieur…, occupent pour une large part l’espace des débats préparatoires à l’élection présidentielle mais on est loin de la prise en compte réelle des analyses et des propositions que porte notre syndicalisme. Dans le même temps, le gouvernement poursuit une politique désastreuse. L’horizon s’assombrit encore pour les sans papiers avec la multiplication des arrêtés de reconduite à la frontière et les arrestations d’élèves majeurs. Le gouvernement passe en force sur de nombreux sujets : privatisation de Gaz de France que le Sénat vient d’adopter, projet de loi « sur la prévention de la délinquance qui devrait être présenté à la mi-novembre. Le projet de loi sur la «modernisation de la fonction publique » en cours de préparation est aussi lourd de dangers. Dans l’éducation, de Robien poursuit la mise en œuvre de la loi Fillon et l’accompagne des nouvelles suppressions massives d’emploi. De la lecture à l’école élémentaire au temps de travail des enseignants du second degré, il organise une campagne de dénigrement des personnels. C P our d’autres choix, la FSU et ses syndicats assument leurs responsabilités pour mobiliser les personnels et peser dans le débat d’opinion. Plusieurs initiatives (pétition contre l’autoritarisme de Robien, pétition sur les salaires …) sont en cours. Elles doivent s’amplifier en novembre. Notre objectif est de construire des actions unitaires d’ampleur. Du 6 novembre au 24 novembre On vote pour la FSU Se reporter page 3 et à POUR supplément au n°114 Sur l’agenda 18 novembre : Manifestation unitaire Pour le retrait du projet de loi sur la prévention de la délinquance 2 décembre : Etats généraux de la jeunesse 14-15 décembre Naissance de la FSU 1984-1996 Colloque organisé par l’institut de recherches de la FSU Sommaire Nous engageons aussi la préparation de notre congrès fédéral. C’est l’affaire de tous les adhérent-e-s qui sont appelés du 6 novembre au 24 novembre à débattre du rapport d’activité, choisir l’orientation de notre fédération pour les trois années à venir. Par son vote, à chacun et à chacune de contribuer à la vie démocratique de la FSU. Edito p 1 Autoritarisme de Robien p 2 On vote pour la FSU p 3 Expression des courants de pensée p 4-6 Dans l’actualité p 7 Elections professionnelles p 8 Nicole SERGENT secrétaire départementale 1 Autoritarisme de Robien : riposte unitaire Depuis septembre, de Robien multiplie les déclarations d’autoritarisme contre les personnels. Au mépris de la réalité des pratiques et de l’état de la recherche, au mépris même des programmes qu’il a portant signés, le ministre prétend imposer sa conception de la lecture et mène une dangereuse campagne de dénigrement des enseignants. Il manie les sanctions contre ceux qui osent exprimer leur désaccord : exclusion d’un formateur en IUFM, procédure disciplinaire contre un inspecteur… Pourtant, même les scientifiques dont il se réclamait se sont désolidarisés de lui ! (cf. appel de 20 chercheurs, consultable sur http://75.snuipp.fr/actu24.html ) Dans le premier degré, tout particulièrement à l’initiative du SNUipp, les réactions sont à la hauteur de ces attaques. Un appel de chercheurs à l’initiative du SNEsup et cosigné par les responsables des différents syndicats de la FSU, est en cours de signature. Voir ci- dessous. L’intersyndicale FSU, SNES, SNEP, SNUipp, SNPIEN, SNESup, SGEN-CFDT, SE-UNSA, UNSA-Éducation, SI.ENUNSA, SNPDEN, SUP-RECHERCHE, FERC-CGT,UNSEN-CGT a décidé de prolonger la protestation en organisant une action d’ampleur dont les formes devraient être arrêtées dès la rentrée de congés de Toussaint. Il s’agit de rassembler l'ensemble des personnels, premier et second degré pour alerter l'opinion publique sur la démagogie du ministre à l'heure où celui-ci tente de monter l'opinion contre les enseignants APPEL CONTRE L’AUTORITARISME DU MINISTRE DE L’EDUCATION NATIONALE ET POUR LA DEFENSE DES LIBERTES UNIVERSITAIRES Nous, acteurs de l’éducation, de l’enseignement, de la recherche, de la culture, nous parents d’élèves, sommes indignés par l’agression du ministre de l’Education Nationale qui vise tant les enseignants et les chercheurs dans leur travail que les élèves dans leurs apprentissages. Nous condamnons les propos insultants tenus à l’encontre de Roland Goigoux, professeur des universités, affecté à l’IUFM d’Auvergne et son éviction de l’École Supérieure de l’Éducation Nationale. Nous ne pouvons admettre l’autoritarisme du Ministre qui va jusqu’à menacer les enseignants du premier degré d’une enquête et de sanctions au cas où ils ne se conformeraient pas à la méthode imposée, et à intenter des poursuites disciplinaires contre un inspecteur. Nous sommes scandalisés par le détournement ou la caricature de travaux de chercheurs. Qui plus est, nous rappelons que l’Arrêté du 24 Mars 2006 modifiant les programmes de l’école élémentaire de 2002 publié sous l’autorité du Ministre demande aux enseignants d’utiliser deux types d’approche : celle de la lecture et de l’écriture de mots entiers et celle de l’analyse de mots entiers « en unités plus petites…synthèse à partir de leurs constituants, de syllabes, de mots réels ou inventés ». La complémentarité de ces deux voies de l’apprentissage de la lecture fait consensus depuis des années dans la communauté universitaire. C’est ce chemin qu’empruntent de très nombreux chercheurs, enseignants et inspecteurs. L’attitude du Ministre tend à opposer parents et enseignants sur l’apprentissage de la lecture, alors qu’il faudrait encourager la coopération et le dialogue parents - enseignants dans l’intérêt des élèves. L’intervention du Ministre de l’Education Nationale dans le champ scientifique, caricaturant des résultats complexes à des fins simplistes, est inadmissible. Elle menace les libertés académiques et intellectuelles inhérentes aux métiers d’enseignant chercheur et de chercheur. C’est une remise en cause profonde à la fois du métier d’enseignant comme métier de conception et d’une formation à ce métier irriguée par la recherche permettant une réflexion critique. Cela réduit le rôle des inspecteurs à celui d’un contremaître chargé de surveiller l’exécution des tâches alors que leur autorité est fondée sur leur rayonnement intellectuel et leur capacité à éclairer les choix pédagogiques des enseignants. Cette intervention dogmatique met en cause la qualité de l’enseignement dispensé aux élèves et met en péril leur capacité à maîtriser la lecture et le langage. La formation des cadres de l’éducation nationale comme celle des enseignants doit être au carrefour des avancées de la recherche, des pratiques pédagogiques et des textes officiels. L’intervention des universitaires qui travaillent sur ces questions est garante de la qualité de la formation et de la liaison de cette formation avec la recherche. Pour ces raisons, nous demandons au Ministre de l’Education Nationale de : Cesser dans l’intérêt des élèves ses interventions arbitraires sur les contenus et méthodes d’apprentissage, ses interprétations abusives de travaux de recherche, ainsi que ses menaces de poursuites contre enseignants et inspecteurs. - Rétablir Roland Goigoux dans son enseignement à l’Ecole Supérieure de l’Education Nationale. http://www.snesup.fr 2 Ensemble, préparons le congrès national de la FSU Notre fédération tient son 5ème congrès national. Il se déroulera du 29 janvier au 2 février 2007 à Marseille. Sa préparation s’engage dès la rentrée des congés d’automne par le choix des orientations pour les années à venir et un vote sur le rapport national d’activité. Dans tous nos établissements et services, les syndiqué(e)s sont invité(e)s à organiser la discussion et à apporter leur contribution pour engager la préparation du congrès départemental préparatoire au congrès national. Un débat autour de 4 thèmes Le vote des adhérents - "Education, formation, recherche: enjeux d'avenir" - Les services publics et leurs agents - Pour des alternatives économiques et sociales - Quel syndicalisme, quelle Fsu pour demain ? « POUR » va publier prochainement les textes préparatoires. Dès le 6 novembre, la préparation du congrès s'ouvre par l'expression de tous les adhérent- e-s de la FSU. - le vote fédéral national Le supplément à « POUR » n°114 que vous avez reçu courant octobre contient tous les éléments sur lesquels les adhérents de la fédération vont se prononcer par un vote individuel à bulletin secret: le rapport d'activité qui fait le bilan des trois dernières années et les textes et listes d'orientation. Le vote d'orientation fédéral national déterminera la composition des instances de la fédération. - le vote fédéral départemental A cette occasion, notre section départementale FSU-Paris renouvelle son comité délibératif départemental par un vote départemental d'orientation. Ce bulletin contient donc les listes et déclarations d'orientation. Vous trouverez ci-après les modalités de vote. Du 6 novembre au 24 novembre 2006 , votons pour la FSU Modalités de vote Vous êtes adhérent des syndicats suivants: ä EPA, SNAC, SNASUB, SNCS, SNE, SNEPAP, SNESUP, SNETAP, SNICS, SNPES-PJJ, SNPI, SNUASFP, SNUEP, SNUPAP, SNUPDEN, SYGMA, Le vote fédéral national est organisé par votre syndicat national qui vous fait connaître les modalités et vous fait parvenir le matériel de vote Le vote fédéral départemental est pris en charge par la section départementale. Vous avez à émettre un vote pour l’élection du CDFD de la FSU Paris en choisissant l’une des 3 orientations (3listes en présence) Vous utilisez le matériel de vote contenu dans cet envoi (1) et vous faites parvenir votre vote par voie postale au plus tard le vendredi 24 novembre. ä SNUipp Le vote fédéral national et le vote fédéral départemental sont organisés par la section parisienne du SNUipp - un vote sur le rapport national d’activité et un vote pour choisir une orientation fédérale nationale (5 listes en présence) - un vote pour l’élection du CDFD de la FSU Paris en choisissant l’une des 3 orientations (3 listes en présence) Vous utilisez le matériel de vote contenu dans cet envoi (1) et vous faites parvenir votre vote par voie postale au plus tard le vendredi 24 novembre. ä SNES, SNEP et UNATOS Les votes sont organisés par la section académique de votre syndicat national qui vous fait connaître les modalités de vote (1) Matériel de vote : un bulletin de vote ; enveloppe bulle et enveloppe T 3 Textes d’orientation : Unité et Action CDFD-FSU Paris Liste à l’initiative d’ Unité et Action Pour un syndicalisme actif, unitaire et pluraliste Pour une FSU représentative, démocratique, ouverte ABRIOU Didier, Snep AGOGUE Nathalie, Snuipp AGUIRRE Philippe, Unatos ANANOU Thierry, Snes,sga,cdfd AURIGNY Jacques, Snasub,cdfd,cdfn BARBACCI-LAMOTTE Christine, Snes BECKER Alain, Snep BOURLAUD Alain, Snasub BREMESSE Guy, Snuipp BROUWER Klarisse, Snes CALLAC Pascal, Snes, cdfd CAMUS Michèle, Snes CASSIAUX Daniel, Snes, cdfd CHARBONNEAU Philippe, Snes,cdfd CHITTERAY Marie-Claire, Snuipp Loi Fillon, budget, défense des services publics, pouvoir d’achat, défense des solidarités et des droits, CPE,…, sur ces nombreux terrains, notre section départementale a rassemblé avec succès les personnels parisiens dans l’action. En confortant la représentativité de la FSU et de ses syndicats à Paris, ils ont marqué leur confiance dans notre syndicalisme. C’est dans cette voie qu’Unité et Action souhaite poursuivre pour un fédéralisme renforcé soucieux de combattre les politiques de régression, d’avancer en toute indépendance des propositions alternatives et de construire les convergences pour les faire aboutir. CLEMENT-LAROSIERE Laïla, Snes CONCINA Annick Snuipp, cdfd CORNILLON Marie Dolorès, Snasub COURT Nelly, Snes DUGUET Agnès, Snuip, cdfd FOUQUET Michel, Snep,cdfd,cdfn FOURN François, Snes,cdfd GAVARY Louise, Snep,cdfd, GERMAIN Noëlla, Snuipp,sda,cdfd GROSSIR Claudine, Snesup GUEVILLE Claire, Snes GUEZ Philippe, Snuipp HINGANT Martine, Snep, sga,cdfd JACQUIN Robert, Snes,cdfd JOIGNEAU Nicole, Snes KANTIN Georges, Snes LE BRETON Roger, Snes, cdfd LERVILLE Olivia, Snes MUSSO Sylvia, Snes, NAVARRE Philippe, Snuipp PEDRONO Georges, Unatos,sga,cdfd PRESENCIA Margarida, Unatos RAJCHMAN Lilya, Snes SAUTEREY François, Snes,cdfd SLAWNY Florence, Snes, SERGENT Nicole, Snes,sd fsu,cdfn WALLET Nicolas, Snuipp, sd, cdfd sd : secrétaire départemental(e) ; sa :secrétaire académique cdfd : comité délibératif départemental ; cdfn :comité délibératif fédéral national 4 Pour un syndicalisme ancré sur la défense des personnels et des services publics Fédération de syndicats nationaux, en prise avec nos professions, la FSU défend les exigences propres à chacun des métiers. C'est à partir des revendications ancrées dans la réalité des professions que notre fédération tire sa capacité de mobilisation et d’action. Nous voulons promouvoir une école qui assure la réussite de tous et lutte contre toutes les inégalités, défendre et améliorer les services publics. Nous voulons des personnels mieux formés mieux rémunérés et libres d’exercer leurs métiers dans une fonction publique rénovée. Nous récusons le recours à la précarité, la remise en cause des statuts et des garanties collectives, l’affaiblissement des missions. Pour un syndicalisme offensif, capable de rassembler et porteur d’alternatives Emploi, pouvoir d’achat, retraites, protection sociale, devenir des services publics, défense des libertés individuelles et collectives, lutte contre les discriminations et les exclusions, ces enjeux exigent de travailler à l’unité syndicale sans exclusive et de développer les liens avec le mouvement associatif. Ainsi, nous sommes partie prenante de la lutte contre les politiques qui favorisent la répression et stigmatisation d’une partie de la jeunesse au détriment de l’éducation et de la prévention, la lutte contre une politique qui pénalise les plus pauvres, chômeurs, immigrés, sans-papiers, sans– logis… Pour une vie fédérale s’appuyant sur la diversité et le respect de toutes les composantes de la fédération Nous choisissons de mettre en oeuvre des pratiques au plus près des personnels dans la diversité des secteurs où nous intervenons. C’est pourquoi nous développons un fédéralisme qui s’appuie sur les syndicats nationaux et le pluralisme. Dans notre section départementale, nous voulons approfondir la confrontation des points de vue et les échanges à tous les niveaux pour que la FSU soit encore plus représentative et plus efficace, pour que chacun-e- s’y reconnaisse. Avec l’élargissement décidé au congrès de Perpignan et une diversité accrue des secteurs professionnels, cette démarche est plus impérieuse encore. Renforcer partout la syndicalisation reste l’enjeu majeur du développement de la FSU pour accroître son audience et son efficacité revendicative. La volonté de l’unité L’unité intersyndicale à tous les niveaux, dans l’éducation et la fonction publique, avec les confédérations, est pour Unité et Action un objectif permanent. Si les obstacles sont importants dans un paysage syndical émietté, nous en avons la volonté. Voter et faire voter Unité et Action c’est faire le choix d’une FSU active, unitaire et forte dans son champ de responsabilités, ouverte au débat avec tous, un atout pour construire l‘unité. Textes d’orientation : École Emancipée CDFD-FSU Paris POUR UN SYNDICALISME DE LUTTE, POUR UNE VERITABLE VIE DE LA FSU PARIS Le printemps 2006 a été marqué par le formidable mouvement de la jeunesse et des salariés se concluant par une première victoire : le retrait du CPE. Si, un an après le « non » au Traité Constitutionnel Européen, nous avons infligé une défaite au libéralisme et contr aint le gouvernement à reculer sur le CPE, c’est parce qu’étudiants et lycéens ont imposé à toutes les organisations syndicales de salariés une stratégie offensive de blocages et de grèves, une unité sans exclusives, un objectif clair se traduisant par un mot d’ordre sans compromission possible : le retrait. La mobilisation exceptionnelle des salariés et, audelà, de la très grande majorité de la population, a démontré que c’est bien ce « tous ensemble » que tout le monde attendait. C’est ce syndicalisme de lutte, articulant mobilisations de rue massives, grèves reconductibles, interprofessionnelles, Assemblées Générales et coordinations que l’Ecole Emancipée a toujours défendu. C’est celui qu’elle propose aux syndiqués de la FSU pour gagner face à l’offensive libérale. Au moment où commence la campagne présidentielle, il n’est pas question de laisser aux seuls candidats le soin de parler et de décider de l’école, de l’avenir des services publics et des jeunes. Seule la mobilisation, en tout indépendance vis-à-vis du pouvoir politique, et la construction d’un rapport de force permettront au syndicalisme de faire aboutir ses revendications. Pour une école démocratique et émancipatrice En 2006, la FSU a joué un rôle important dans la mobilisation contre le CPE. Mais, en 2005, la majorité de la FSU n’a pas livré jusqu’au bout la bataille pour le retrait de la loi Fillon, laissant de fait les lycéens mobilisés isolés. S’appuyant sur son succès, le gouvernement avance pour casser le service public d’Education. En cette rentrée, de Robien multiplie les provocations contre les personnels. Il veut caporaliser les écoles en imposant sa méthode syllabique contre les enseignants, et envisage un statut de directeur d’école .Dans le secondaire, il veut augmenter le temps de travail en supprimant les décharges de service, en imposant les remplacements. Le décret sur le « socle commun » instaure une école à plusieurs vitesses et le « conseil pédagogique » sera chargé de déréglementer localement les enseignements. Les personnels administratifs et de service se voient menacer d’une généralisation du salaire au mérite par l’évaluation-notation. Ces attaques font voler en éclats tout un pan du service public d’Education qui permettait de diminuer les inégalités : réduction de la scolarité des jeunes avec l’apprentissage junior, recul de la scolarisation en maternelle et en lycée, suppression de milliers de postes, précarisation des personnels…Tandis qu’avec le développement des centres fermés et la loi sur la prévention de la délinquance, la répression prend le pas sur l’éducation. Aujourd’hui, face à l’ampleur des attaques, la question de la légitimité du ministre de l’Education est posée. Pour l’Ecole Emancipée, il faut construire avec les jeunes , les parents et les personnels un mouvement social prolongé pour une école démocratique et émancipatrice permettant la réussite de tous, pour la fin des ghettos scolaires. Liste à l’initiative De l’Ecole Emancipée WATTEAU Eric SNES CHARLES Sylviane SNUipp MALIFAUD Jean SNESup VEY Daniel SNEP CYROULNIK Alain SNPESpjj LANCELOT Thomas SNUEP VIERON-LEPOUTRE Christian SNASUB GAUTIER Jean-Paul SNES INGUAGGIATO Santo SNUipp TRUFFAUT Laurent SNES LOPEZ Cécile SNUipp HANTAT Nadia SNES LAUFFENBURGER Isabelle SNUEP HIRSCH Robert SNES Construire les convergences Face à la division syndicale, à la nécessité de construire les convergences public-privé face aux attaques sur les retraites, la Sécu, les services publics (GDF par exemple)…, la FSU ne peut se satisfaire d’un rapport de force dans la seule Education nationale. Ainsi la décentralisation Raffarin que nous combattons se traduit aujourd’hui, entre autres, par le transfert de plus de 100 000 agents (TOS, équipement, culture…) aux régions et départements. La FSU doit donc se construire sérieusement dans la Fonction publique territoriale pour défendre efficacement les personnels concernés. Aujourd’hui, la FSU ne peut limiter son intervention à l’Education ou même à la Fonction publique. Pour nous, la question de l’unité syndicale et, plus largement, du regroupement des forces syndicales souhaitant combattre le libéralisme est plus que jamais posée. MALAISE Arnaud SNUipp HARROLD Christopher SNES THIBAULT Chantal SNPESpjj COURNUT Véronique SNES RUIMY Laurence SNES CZALCZYNSKI Danièle SNUipp VERDON Nicolas SNES BAKALA Hilaire SNESup FLORIS Delphine SNES CHABOT Patricia SNES BLANCHAUD Clarisse SNUipp MUNOZ Enrique SNES BARGAIN Françoise SNES CARBONI-LATOUR Nathalie SNUipp MENARD Elisabeth SNES GUILLEMAIN Marine SNUipp Faire vivre la FSU Paris La section départementale FSU Paris ne peut continuer à se limiter à la cohabitation sous le même sigle des sections départementales ou académiques des syndicats nationaux, dont les représentants se rencontrent lors de rares Conseils départementaux (CDFD) .Nous voulons faire vivre des structures syndicales fédérales permanentes, où les personnels rassemblés puissent élaborer les revendications communes à tous et décider les actions syndicales. AG FSU d’établissements, AG FSU d’arrondissements… : c’est en faisant vivre ensemble la FSU Paris que nous élaborerons les structures syndicales les plus efficaces. DELAGE Christine SNES MARTIN Francesca SNES DE RAED Martine SNUEP YAROCHEWSKY Michèle SNES GIRAUDON –LOURTIS Mireille SNES RAUZY Antoine SNUipp SILHOUETTE Cécile SNUipp PEYROTTE Claudine SNES VOTEZ ET FAÎTES VOTER POUR LA LISTE A L’INITIATIVE DE L’ECOLE EMANCIPEE. 5 Textes d’orientation : liste Emancipation / Ensemble/ Pour un Syndicalisme de Lutte POTDEVIN Michèle, SNES, Lycée DORIAN BESANCON Jean François, BN du SNASUB, BNF RICCI Dominique, SNES, lycée F VILLON LEGUET Yann, CAN du SNASUB, Bibliothèque Sainte Geneviève BUA Philippe, SNES, lycée du BTP ALBERT Dominique, lycée J DECOUR SNASUB, MAUNOURY Guy, SNES, retraité WEISZ Frédéric, SNASUB, BNF PUIGRENIER Eliane, SNES, lycée Dorian HUWART BNF Vannessa, SNASUB, ROUSSEL JM, SNES, TZR Paris (collège Paul Verlaine) SCHIMMER Christine, SNES, lycée Montaigne CLIDIERE Catherine, Ecole rue E DOLET SNUIPP, DUSSOUILLEZ Michel, SNES, Collège de la Fontaine au Roi GADET Anne, SNES, retraitée LAHAYE Laure, SNASUB, secrétaire adjointe de la section BNF PRADELLE Sylvie, SNES, lycée Paul Bert BENOIST Franck, SNESUP, université Paris 7 Émancipation / Ensemble/ Pour un Syndicalisme de Lutte DONNONS-NOUS ENFIN LES MOYENS DE GAGNER ! Pour une orientation alternative à celle de la direction ! Pour que la FSU cesse de reculer ! Le syndicalisme est confronté à une offensive sans précédent qui compromet son avenir en même temps que celui des services publics, avec en première ligne le système éducatif : dizaines de milliers de postes supprimés, décentralisation, privatisation ; attaques de l’emploi, des statuts et des salaires, chômage massif des non titulaires, généralisation du CDI, casse du statut de 1950 dans le 2d degré, perte de près de 20% du pouvoir d'achat en 20 ans, traitements des débuts de carrière et de la catégorie C qui frôlent le SMIC… Pour battre le libéralisme, le syndicalisme de lutte est à reconstruire Dans cette situation de crise aiguë qui condamne le syndicalisme d’accompagnement, que fait la FSU ? La FSU 75 s’efface derrière ses syndicats catégoriels et ne fait rien de plus que d’habitude. Alors qu’une majorité des personnels a voté pour elle, lui confiant la responsabilité d’impulser les luttes, la direction de FSU nationale déplore une absence de mobilisation qu’elle ne fait rien pour empêcher. C’est pourtant elle qui a capitulé sur la décentralisation et les retraites en 2003, la loi Fillon en 2005 et qui n’a pas poursuivi la lutte après le recul du pouvoir sur le CPE quand les directions fédérales et confédérales avaient du renoncer, devant la détermination de la jeunesse, au règlement « négocié » d’une crise sociale majeure. Toutes ces défaites montrent que l’orientation de la direction de la FSU n’est pas à la hauteur, face à un pouvoir déterminé à détruire les acquis sociaux. La question d’une orientation combative et indépendante doit donc être au centre des débats du prochain congrès. La FSU doit être un outil efficace au service des luttes Pour espérer résister à l’offensive généralisée du libéralisme contre la Fonction-Publique, la FSU, qui y est majoritaire, a la responsabilité d’organiser la riposte dans tous les secteurs. § En contrant les campagnes contre l’Ecole publique par une information syndicale indépendante, fréquente et pluraliste, montrant la réalité et la cohérence des mesures et des menaces. § En définissant les revendications et les formes d’action de manière démocratique et ascendante, dans les A-G et les différents niveaux de la fédération, dans des intersyndicales sans exclusion. C’est au sein des structures dont les personnels se dotent 6 CDFD-FSU Paris (AG, coordinations, comités de grève) que se construisent démocratiquement les luttes. § En unifiant le front syndical par l’appel à tenir des A-G inter-catégorielles et interprofessionnelles. L’objectif à terme étant l’unification syndicale avec droit de tendance. La question de l’extension du champ de syndicalisation de la FSU est subordonnée à une orientation syndicale maintenant la lutte de classe comme modalité centrale de son action. § En unifiant les revendications sur les salaires 300 € pour tous intégrés en points d’indices un relèvement important des bas salaires, sur la précarité. § En refusant le tri des jeunes vers l’apprentissage à 14 ans avec bagage culturel minimum. Tous les élèves doivent recevoir une formation polytechnique de la maternelle à l’entrée à l’université. Pour que l’école laïque se renforce, il faut en finir avec le dualisme scolaire et des diverses obligations de financement du privé, et imposer la nationalisation laïque du secteur d’enseignement privé. L’école ne saurait-être le lieu où sont traqués les enfants, ni le creuset d’une société pratiquant les discriminations, le fichage, la délation... § En sauvant les statuts des fonctionnaires et, en conséquence, le recrutement impartial par concours, la précarité ne devant pas constituer la base d’un recrutement direct ou servir de caution à la pérennisation du CDI. § En faisant de la lutte contre la précarité sa priorité, ce qui suppose l’arrêt de tout recrutement de personnels non titulaires ainsi que, pour solde de tout compte, le réemploi et la titularisation sans conditions de tous les précaires en place dans les corps de fonctionnaires existants ou à créer ». Nous, Emancipation, Ensemble, Pour un Syndicalisme de Lutte, faisons le choix de nous battre ensemble dans la FSU pour la rendre plus indépendante et pugnace et pour qu’elle soit un outil efficace au service des luttes. Vous pouvez contribuer à cette réorientation de la FSU en votant pour la liste Emancipation / Ensemble/ Pour un Syndicalisme de Lutte et en votant contre les rapports d’activité départemental et national. DANS L’ACTUALITE Pour le retrait de projet de loi sur la prévention de la délinquance Le projet de loi relatif à la prévention de la délinquance est actuellement soumis à l'examen du parlement. Après un vote favorable au Sénat lors de la première lecture il devrait être examiné par l’Assemblée dans la deuxième quinzaine du mois de novembre 2006. Basé sur le contrôle et le fichage de larges catégories de population et notamment des enfants scolarisés, ce projet dit de prévention de la délinquance organis e une mise sous surveillance généralisée de la population et aggrave considérablement la répression. Il va à l'encontre de ce qui serait nécessaire à une véritable politique de prévention. Aucune mesure visant à l’amélioration d’actions réellement préventives dans les domaines de l’éducation, de l’accompagnement social et du soin n’est envisagée. Ce projet de loi voudrait modifier à la fois les missions et les modes d’intervention de nombreux professionnels aussi bien dans les secteurs du travail social, de la santé ou de l’éducation. Placé au centre d’un dispositif de pseudo prévention de la délinquance qu’il piloterait, le maire aurait de nouveaux pouvoirs de justice et de police. Dans son projet de loi le ministre de l’Intérieur organise une nouvelle réforme de l’Ordonnance de 1945 sur la justice des mineurs. Il remet en cause la spécificité de cette justice en y introduisant des mesures issues de la justice des majeurs : comparution immédiate, développement des contrôles judiciaires. D’autres mesures comme l’obligation de stage de formation civique ou l’exécution de travaux scolaires, le renforcement des possibilités de placement sont en contradiction avec un réel travail éducatif tant ils sont basés sur la répression. L'étendue du champ d'application et la nature des dispositions que contient ce projet de loi dessinent les contours d’une société liberticide où les impératifs de la Sécurité Publique, et du contrôle des populations notamment les plus défavorisées, dominent. La FSU, partie prenante du Collectif National Unitaire de résistance à la délation- (CNU) appelle à s’opposer à ce projet de loi et en demande le retrait. Avec les organisations syndicales de travailleurs sociaux, de médecins, de psychiatres, de santé, d’éducation, de magistrats, d’avocats et des associations, la FSU appelle l’ensemble de ses composantes à rester mobilisées jusqu’au retrait du projet de loi et à participer dans ce sens aux actions unitaires. CF appel unitaire dans le bulletin FSU Paris Manifestation unitaire nationale 18 novembre Consulter le site FSU ou des syndicats nationaux pour le RV Un document unitaire pour informer et développer les solidarités Pour que chaque enfant, chaque jeune grandisse dans un vrai logement, plusieurs organisations syndicales de l’éducation dont la FSU, la FCPE et des associations (Ligue des Droits de l’Homme, Droit au logement, CNAFAL GISTI ) ont décidé de mettre à disposition de tous ceux qui travaillent en milieu scolaire un 4 pages d’informations pour amplifier les initiatives de défense du droit au logement et contre les expulsions locatives. Aider aux interventions au plus près des élèves et de leurs familles pour renforcer les solidarités et obtenir maintien dans les lieux, relogement. « 4 pages » téléchargeable sur http//fsu.fr 7 Elections professionnelles au conseil régional Personnels TOS des lycées (éducation nationale et agriculture), personnels du conseil régional Assurer le succès des syndicats de la FSU Le mardi 7 novembre vont se dérouler les élections professionnelles au conseil régional d’Ile de France. C’est la c onséquence du transfert des missions et des personnels qui les assurent aux Conseils régionaux et généraux. imposé par le gouvernement en plein été 2004, après avoir légiféré par ordonnance. La quasi-totalité des personnels des filières ouvrières des lycées publics de l’éducation nationale et de l’enseignement public agricole ainsi que des personnels de l’inventaire du ministère de la culture et de l’équipement, soit, au total, près de 100 000 agents, ont été transférés. Le conseil régional d’Ile de France voit ainsi son effectif augmenter de façon très importante : de 2500 personnes à plus de 11000). La loi oblige donc la région à organiser des élections pour renouveler le comité technique paritaire et ouvrir un comité hygiène et sécurité pour les EPLE (lycées). Ce transfert ne manquera pas d’avoir des incidences considérables sur le mode de gestion des personnels et d’organisation des services : délocalisation de sites de travail, gestion des ressources humaines et formation professionnelle, œuvres sociales, hygiène et sécurité, mobilité des personnels, locaux, sans oublier la possibilité d’un rattachement au Centre de Gestion… En fait, par cet accueil massif, les conditions de travail de tous, actuels et nouveaux agents, vont être modifiées : c’est l’occasion de les améliorer ! Garantir les missions des TOS et refuser toute externalisation La FSU est particulièrement attachée à ce que les nouveaux cadres d’emplois spécifiques créés dans la Fonction Publique Territoriale pour les agents en provenance de l’éducation nationale ou de l’enseignement public agricole apportent aux TOS, qui auront opté pour l’intégration, la garantie d’exercer exclusivement dans un établissement d’enseignement, la définition en conséquence de leurs missions et de leur régime de travail. Opposée à toute privatisation ou externalisation des missions des TOS, la FSU exige des collectivités locales qu’elles recrutent dans ces cadres d’emplois. Elle entend ainsi donner une chance à la réversibilité d’une loi qu’elle a combattue. Les projets de modification des statuts de certains cadres d’emplois de la fonction publique territoriale montrent que les questions de mobilité et de promotion peuvent être conciliées dans l’intérêt des agents avec ces cadres d’emplois spécifiques des agents transférés. Améliorer la situation de tous les personnels Quelles seront demain les politiques du conseil régional vis à vis de ces agents transférés en matière de régime indemnitaire, de prestations sociales, de déroulement de carrière ? Quelles en seront les incidences pour les agents territoriaux en place ? Les syndicats de la FSU directement concernés par ces élections (UNATOS, SNETAP, SNU-CLIAS) comptent bien défendre dans le Ctp et auprès du conseil régional les droits de tous les personnels, en place ou transférés pour construire un rapport de forces favorable aux agents pour imposer nos revendications et nos propositions à l’autorité territoriale., défendre le service public, seul garant de la cohésion sociale et de l'égalité entre les citoyens et les territoires et travailler à la défense et à l'amélioration des statuts et des déroulements de carrière de tous. La FSU estime pour sa part que la Fonction Publique Territoriale nécessite un projet ambitieux, dynamique, plus soucieux des revendications des personnels et des attentes des usagers des services publics. Les agents attendent de profonds changements qui répondent enfin à leurs légitimes aspirations en terme de carrière, de rémunérations et de conditions de travail : telle est l’ambition de la FSU. Un enjeu pour la représentativité de la FSU Dans cette élection, la FSU et ses syndicats défendent une conception ambitieuse des services publics. C’est l’occasion d’affirmer notre présence dans la fonction publique territoriale selon les orientations arrêtées lors de notre congrès de Perpignan en 2004. Ne la manquons pas. Assurons sur le terrain le succès des listes FSU. Pour faire voter FSU le mardi 7 novembre, nous comptons tout particulièrement sur l’ensemble des adhérent-e-s des syndicats FSU présents dans les lycées publics (UNATOS, SNETAP, SNASUB, SNES, SNEP,SNICS, SNUEP, et sur ceux du SUPAP et SNU-CLIAS présents dans les collectivités territoriales. 8