Conduire tout simplement PDF 22.06.2014
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Conduire tout simplement PDF 22.06.2014
L’installation au poste de conduite J’ai constaté de nombreux blocages dans la progression des leçons de conduite en raison d’une mauvaise installation. - Siège réglé trop bas, ou nécessitant d’utiliser un coussin - Elèves installés trop près du volant - Dossier trop droit, bloquant la colonne vertébrale et ne permettant pas d’utiliser les pédales avec l’aisance nécessaire, et de regarder la route suffisamment loin. Dans les années 1980, la procédure d’évaluation de l’examen du permis de conduire précisait : « sont considérées comme dangereuses et non admises, toutes les positions qui ne permettent pas de manœuvrer les commandes essentielles, et qui diminuent ainsi l’exactitude et la précision des gestes du conducteur ». Il faut vous installer bien au fond du siège, les épaules contre le dossier, et les cuisses reposant sur l’assise. Puis, il faut régler le siège à la bonne hauteur. Avoir les yeux à mi-hauteur du pare-brise sera l’idéal. Pour y parvenir, demandez à votre moniteur où se trouve la commande pour remonter ou descendre le siège, si le siège ne se règle pas en hauteur, il vous proposera d’utiliser un coussin. Vous devez ensuite régler la longueur du siège pour pouvoir atteindre les différentes pédales aisément sans avoir les jambes trop tendues ou recroquevillées sur vous même. Assurez-vous qu’il soit correctement bloqué afin qu’il ne bouge pas en roulant. Assurez-vous que vous pouvez, passer de la pédale de droite à la pédale du milieu, sans déplacer le talon du pied droit, c'est-à-dire de l’accélérateur au frein rapidement en cas de nécessité. L’embrayage (pédale de gauche), est utilisé par le pied gauche. Son fonctionnement peut surprendre par sa sensibilité, c’est pourquoi il est nécessaire de pouvoir conserver un appui avec le talon du pied gauche sur le plancher. Au repos votre pied gauche doit être posé sur le sol, à côté de la pédale d’embrayage, notamment pour caler le corps en virage ou lors des freinages. Le réglage du dossier finalisera une bonne position, celle-ci devant vous permettre en ayant les bras à demi-fléchis de tenir le volant sur la position 9H15 (si l’on compare le volant à une horloge), et de pouvoir le tourner aisément. Pensez aussi à régler l’appui-tête, qui permet de reposer et de protéger votre tête. A savoir aussi : Une automobile produit d’importantes vibrations qui peuvent entrainer à la longue des troubles musculo-squelettiques graves (TMS) et des liaisons irréversibles si vous êtes mal installé au poste de conduite. La position idéale sera comme dans un fauteuil, les jambes libres, les mains ayant un accès facile au volant, et à tous les accessoires, ainsi qu’au levier de vitesse. Pas de contrôles, pas de permis !... « Je regrette, votre examen est insuffisant, vous n’observez pas suffisamment dans les rétroviseurs » Avant l’annonce différée des résultats, cette phrase était fréquente à l’issue d’un examen. Le manque d’observation est très souvent la cause principale des ajournements au permis de conduire. Si vous êtes en difficulté dans votre formation, l’origine peut être un problème d’observation. Pour conduire en sécurité il est très important de procéder de la façon suivante : 1er) Percevoir S’informer de façon visuelle et auditive, Voir loin, et connaitre son environnement. 2ème) Analyser 3ème) Décider Analyser les informations recueillies. Décider de l’action à entreprendre. 4ème) Agir Agir sur les commandes. Si le conducteur n’ait pas en mesure de percevoir l’ensemble de son environnement, il ne peut pas analyser les informations qui lui sont indispensables, il ne peut pas prendre les bonnes décisions, et ses actions sur les commandes ne peuvent pas être cohérentes. D’où la formule « Au volant, la vue c’est la vie » Percevoir nécessite une volonté de voir, de rechercher les indices utiles qui vous permettront d’agir en sécurité. Un bon conducteur doit percevoir très vite les indices formels et informels. Cela lui permet d’anticiper et de pouvoir agir sur les commandes sans précipitation. La recherche des indices utiles Pour les raisons qui précèdent vous allez devoir rechercher tous les indices utiles, vous permettant de conduire en sécurité. Il faut les classer en deux catégories : Les indices formels et informels. On appel, indices formels, tous les indices facilement identifiables : La présence d’un véhicule stationné, de feux tricolores, d’un virage bien visible. De façon générale tout ce que l’on voit bien. Les indices informels, sont ceux dont il va falloir vous méfier, sans qu’ils aient pour autant un caractère formel : - Le ballon qui arrive sur la chaussée peut laisser supposer qu’un enfant va arriver pour le récupérer. - Le véhicule qui vient de s’arrêter le long du trottoir, le conducteur, va-t-il penser à regarder avant d’ouvrir sa portière. - L’usager qui vous précède et qui visiblement cherche sa route. Ne va-t-il pas changer de direction brutalement si vous le dépassez. - La personne qui a marqué son arrêt à un « stop », mais qui ne vous regarde pas, va-t-elle penser à regarder de votre côté avant de repartir. Les exemples sont infinis, mais c’est la recherche de ces indices, et la prudence que vous allez avoir à leur approche qui va vous permettre de rouler en sécurité. C’est votre perception, et votre analyse qui vous permettront de prendre les bonnes décisions et d’agir en sécurité. Mais il y a aussi des dangers qui arrivent derrière vous et sur les côtés, Ils sont parfois les plus redoutables. Une petite histoire pour imager ! Imaginez que vous rouliez normalement, une moto vous suit. Vous ne le connaissez pas, mais son conducteur s’appelle Jeremy PLINGAZ. Il est pressé ou impatient, il avance par accélérations répétées. Vous vous apprêtez à tourner à gauche, vous surveillez Jeremy dans vos rétroviseurs, vous avez mis votre clignotant à gauche, et vous vous êtes déporté légèrement sur la gauche pour vous rapprocher de l’axe médian. Heureusement vous avez pensé à revérifier dans vos rétroviseurs une dernière fois avant de tourner à gauche, car Jeremy a pris la décision de vous dépasser par la gauche, malgré les précautions que vous avez prises. Qu’en serait-il de Jeremy ?, si vous n’aviez pas pensé à revérifier dans vos rétroviseurs, et notamment le rétroviseur extérieur. LES RETROVISEURS Il faut donc tout mettre en œuvre pour pouvoir observer dans de bonnes conditions. le bon réglage de vos rétroviseurs est essentiel. Le rétroviseur intérieur sera réglé de façon à voir la route à l’infini dans la lunette arrière sans devoir modifier sa position de confort. Il comporte généralement une position nuit pour ne pas être éblouit par un usager suivant de près. Les rétroviseurs extérieurs droits et gauches seront réglés de façon à compléter le champ du rétroviseur intérieur et vous permettre de voir les autres usagers qui pourraient vous dépasser par la gauche ou par la droite, particulièrement à l’occasion des départs et des changements de voies. Ils devront laisser très peu d’angle morts. Certains ains rétroviseurs sont chauffants pour vous permettre de conserver une bonne visibilité même en cas de pluie ou de givre. Une commande vous permet d’enclencher le système de chauffage pensez à vous informer auprès de votre moniteur. ATTENTION Il y a aussi des angles morts La voiture bleue voit la voiture verte Mais difficilement la voiture rouge Les angles morts sont toutes les parties où nous n’arrivons pas à voir car elles sont masquées par des éléments : montants des portières, du pare brise, le bas du capot ou de la lunette arrière, ainsi que les parties masquées par de bagages ou des passagers. Ne cherchez pas à voir votre voiture dans les rétroviseurs. Le champ de vision doit simplement effleurer la carrosserie, un n tiers du rétroviseur au maximum maximum sera suffisant pour le voir. Notez bien, vous devrez pouvoir regarder la circulation autour de vous par l’intermédiaire des rétroviseurs juste en bougeant un peu les yeux, ou en tournant un peu la tête au maximum à la hauteur de vos épaules, mais sans avoir av à vous retourner complètement,, pour ne pas perdre votre stabilité notamment à vitesse soutenue. Pour bien regarder dans les rétroviseurs, il faut s’imaginer s’imagine par exemple qu’une moto se trouve derrière nous, quelle nous suit de près, et qu’elle peut nous dépasser à tous moment comme nous l’avons vu dans le petite histoire précédente. précédente Le fait de bien connaitre notre environnement, environnement, nous rassure. En recherchant constamment cette présence à l’occasion des ralentissements ou des changements de direction, vous développerezz votre observation, observati et cela vous aidera à prendre confiance en vous.. La ceinture de sécurité Vous enclencherez ensuite la ceinture de sécurité, après vous être assuré qu’elle est bien positionnée, et n’est pas vrillée. Certaines ceintures permettent un réglage afin de ne pas être gêné au niveau du cou. Dans ce cas, le réglage est bien visible à l’emplacement haut de l’enrouleur. Généralement votre moniteur prendra les devant pour vous indiquer comment réaliser ces différentes diff opérations, mais ne soyez pas trop timide, posez des questions, votre moniteur est la pour vous aider, et pour vous conseiller. Il est plus agréable pour un moniteur d’avoir un élève qui pose des questions judicieuses et qui s’intéresse, plutôt qu’un qu’ élève qui reste enfermé sur lui même. La tenue vestimentaire Pensez aussi que pour être à l’aise, il faut f que vous portiez des vêtements souples qui ne vous gêneront pas dans vos gestes. Ne vous couvrez pas exagérément, évitez les chaussures neuves, les hauts talons pour les dames, ou les sandales non fermées.. Soyez détendu. détendu Etre en bonne condition pour conduire Vous êtes bien installé, et content d’apprendre à conduire. Votre motivation est très importante. Votre moniteur vous à mis à l’aise. Vous êtes en bonne condition physique, et suffisamment reposé pour pouvoir vous concentrer facilement. Vous n’avez pas pris de médicaments, ou de substances, incompatibles avec la conduite d’une voiture. Et surtout vous essayez d’oublier temporairement temporairement les petits soucis ou les tracas quotidiens. Une seule chose compte pour que vous progressiez bien : Etre totalement disponible à votre conduite. Attention : Un état d’esprit négatif, un manque de sommeil, ou un manque de motivation peut multiplier iplier par 2 ou par 3 le nombre de leçons de conduite dont vous aurez besoin. Les états dégradés du système Nous venons de voir que chacun de nous peut peu être sujet à des variations de comportement, et les causes en sont multiples. La conduite d’un automobiliste peut être influencée par de nombreux facteurs : - L’état physiologique du conducteur o Difficultés visuelles o Difficultés auditives o Mauvais état de santé o Influence de l’âge o Influence de médicaments ou de produits défendus o Fatigue importante - L’état psychologique du conducteur o Etat d’esprit du conducteur o Influence émotionnelle o Difficultés de concentration o Manque d’attention momentané o Manque d’énergie, irrespect, ou agressivité Les exemples sont multiples, et dans votre recherche d’informations, d’information , il sera souhaitable d’envisager en permanence les défaillances des autres usagers et leurs erreurs possibles afin de s’en protéger. Surveiller le comportement, et garder une distance de sécurité par rapport aux autres utres usagers, sera donc toujours nécessaire pour éviter tous risques de collision. Le conducteur devra aussi prévoir les états dégradés liés à son véhicule,, éclatement d’un pneumatique où autre défaillance matérielle. Il devra tenir compte aussi des états ét dégradés liés à l’environnement, état des routes, signalisation, conditions atmosphériques. En conservant à l’esprit ces s différents risques et en vous protégeant par un bon entretien de votre véhicule et une bonne perception de l’environnement vous pourrez alors circuler sereinement. Voyons maintenant comment va se dérouler votre formation Vos leçons de conduite Avant de partir votre moniteur va vous expliquer comment vont se dérouler vos leçons de conduite. Votre formation va se dérouler par thèmes et par objectifs, conformément au programme national de formation (PNF). Vous allez suivre votre formation à l’aide d’un livret d’apprentissage, et d’une fiche de suivi. Pour cette raison, votre moniteur doit définir avec vous un objectif correspondant à votre niveau. Cet objectif devra être expliqué et travaillé jusqu’à ce qu’il puisse être validé. Votre moniteur devra choisir la méthode d’enseignement la mieux adaptée à vos capacités. Attention : Si tous les moniteurs doivent suivre le programme national de formation, tous les moniteurs n’utilisent pas les mêmes méthodes. Un bon moniteur sera très patient. Il saura établir un climat de confiance. La condition d’une bonne formation, c’est d’avoir un bon émetteur, et un bon récepteur. L’émetteur, c’est votre moniteur, c’est lui qui va vous conseiller, donner toutes les explications nécessaires, vous entrainer et animer votre formation. Le récepteur, c’est vous qui allez écouter, chercher à comprendre, et vous efforcer de mettre en application les conseils de votre moniteur. Même si quelques fois vous avez du mal à y parvenir, votre bonne volonté suffira à encourager votre moniteur. Les méthodes d’enseignement Les méthodes d’enseignement sont multiples. Voici quelques exemples : - Une première méthode, dite « méthode analytique » consiste à laisser l’élève utiliser d’abord le volant (le moniteur utilisant les doubles commandes pour faire circuler le véhicule). Vous n’avez que le volant à vous occuper, et votre moniteur peut vous expliquer comment utiliser votre regard, diriger le véhicule, et tourner le volant. Il vous donnera aussi les premiers conseils en circulation. Lorsque vous y parviendrez, il vous laissera ensuite la commande d’accélérateur, puis celle du frein pour adapter votre allure (il passera les vitesses à votre place). Puis il vous expliquera le fonctionnement de l’embrayage et de la boite de vitesses. Vous pourrez alors, commencer à gérer l’ensemble des commandes. Cette méthode, rassurante pour l’élève, présente toutefois l’inconvénient que l’élève se sente fort assisté et s’y habitue. Pour être efficace, elle doit laisser de la place à l’initiative après la découverte de chaque commande. - Une deuxième méthode consiste à placer le véhicule en milieu protégé (hors circulation) et à laisser l’ensemble des commandes à l’élève après lui avoir expliqué le fonctionnement. Cette méthode est à privilégier, mais il faut disposer à proximité de l’auto-école d’un espace protégé (pistes, ou Parking), et ce milieu protégé ne permet pas à l’élève de s’habituer à l’environnement d’autres usagers. Il ne faut donc pas prolonger trop longtemps cette étape de formation, et commencer à utiliser assez rapidement des parcours simples en circulation. - Une troisième méthode, consiste de la part du moniteur à confier des le départ de l’auto-école l’ensemble des commandes à l’élève, et à lui expliquer au fur et à mesure comment procéder, tout en intervenant sur les commandes chaque fois que c’est nécessaire. C’est une méthode de guidage. Elle peut faire gagner du temps si le moniteur s’y prend bien, et réussit à créer une progression dans les situations et les explications, mais elle peut aussi totalement bloquer l’élève, le paniquer et l’empêcher de progresser. - Une autre méthode, consiste à demander à l’élève d’indiquer au fur et à mesure, les éléments importants qu’il va rencontrer sur la route, par exemple un virage, une intersection, des signalisations. Cette méthode s’appelle « la conduite commentée », elle sert essentiellement à développer l’observation et l’anticipation chez l’élève, et est très utile pour développer le processus : Percevoir, Analyser, Décider, Agir. Elle permet d’aider l’élève à s’adapter à la circulation. Je passe sur la méthode qui consiste à laisser faire l’élève, et à critiquer en permanence ce qu’il fait, ce qui a un effet stressant et décourageant. Tout l’art de votre moniteur sera d’utiliser les méthodes qui correspondent le mieux à votre niveau et à votre personnalité. Il est possible aussi d’utiliser la méthode du positif, qui consiste à expliquer, entrainer, conseiller, et encourager en soulignant les bonnes actions et en positivant, Elle est la plus agréable, (nous aimons bien faire, ce que nous réussissons le mieux). Mais à la condition que les progrès soient réels pour ne pas donner le sentiment à l’élève qu’il est déjà près à passer l’examen si son niveau est encore trop faible. Dans tous les cas, n’hésitez pas à vous exprimer sur ce que vous ressentez, poser des questions à votre moniteur. Conduire par définition, c’est diriger, décider, prendre des initiatives. Vous exprimer auprès de votre moniteur, c’est l’aider à vous conseiller Chapitre II Les différentes commandes, et leur utilisation. Nous allons pouvoir partir Comme vous avez pu le constater, ces premières manœuvres ne sont pas très compliquées. Vous avez retenu 3 choses importantes : - L’installation au poste de conduite. La nécessité de percevoir le plus tôt possible les situations. La nécessité d’être en bonne bon condition physique, et très motivé. Voyons maintenant comment utiliser les différentes commandes La prise se de connaissance du véhicule Votre moniteur commencera par vous faire découvrir tous les équipements intérieurs du véhicule : les accessoires obligatoires comme les dispositifs de klaxon, d’éclairage, les essuies glaces, les dispositifs d’éclairage, les indicateurs de changement de directions (clignotants), ainsi que tous les voyants et manomètres. La couleur des voyants indique le niveau de risque • La couleur rouge Signale une anomalie importante, tante, nécessitant l’arrêt immédiat du véhicule, par exemple : Un défaut de pression d’huile dans le moteur. • La couleur jaune (ou orange) Vous ous informe d’un danger, d’un disfonctionnement à prendre en compte compt rapidement, par exemple : Un niveau faible de carburant. • La couleur verte Indique ndique un fonctionnement normal, par exemple : Que l’éclairage est fonctionnement. Vous pourrez alors constater que la couleur des voyants est toujours adaptée auxx risques éventuels. Le Volant N’empêchez pas votre voiture de rouler droit ! - Si vos mains ne sont pas à la même hauteur sur le volant. Si vous regardez trop près. Si vous fixez la bordure du trottoir, trottoir ou le véhicule venant en face. Si vos pneumatiques ne sont pas à la bonne pression. pression Vous aurez aure des difficultés à suivre une trajectoire droite Alors que par sa conception onception le véhicule peut rouler droit sans intervention du conducteur. Vous avez sans doute remarqué que sur un vélo la fourche avant est légèrement inclinée. La position de la fourche, que l’on appel aussi « angle de chasse » permet que la roue avant reste droite droi dès que l’on a un n peu d’élan. même en lâchant le guidon. Il en est de même pour votre voiture. Sur ur une route droite, sans devers important, avec des pneus correctement gonflés, et sans que le vent pousse d’un côté ou d’un autre votre véhicule, vous irez toujours en ligne droite. Votre travail consiste juste à corriger la trajectoire en fonction des dévers ou du vent. Comme nous l’avons vu précédemment, il faut être bien installé dans son siège, tenir le volant à mis hauteur les bras à demi fléchits et regarder re tout simplement la route. Tenir le volant normalement ent sans le serrer exagérément. Certains documents mentionnent qu’il qu’i faut sentir le volant vivre entre ses doigts. Vos mains entoureront la couronne du volant, les pouces étant placés à l’intérieur. Les ingénieurs urs en ergonomie ont conçu le volant dans des matières qui ne risquent pas de glisser involontairement irement entre les doigts. Il comporte généralement une légère cavité intérieure permettant de placer les pouces. Attention toutefois,, rappelez vous le geste suit le regard, ne fixez pas le véhicule venant en face, ou ses phares la nuit. t. Regardez toujours l’espace disponible à droite de la chaussée et toujours sur une bonne distance pour pouvoir prévoir les ralentissements. Détendu, vous n’aurez aucune difficulté à suivre une trajectoire droite. Prendre les virages à faible amplitude Tous les virages ne sont pas identiques. Certaines courbes sont très faibles, ou s’étendent sur une grande longueur. Elles ne nécessiteront pas une action importante sur le volant. En prévision du virage, il vous suffira de monter légèrement la main qui est du coté du virage sur le volant,, d’autant plus haut que le virage est important, et de tirer un peu dessus, en laissant glisser le volant dans la main opposée. Le volant reviendra de lui même en position droite en le laissant glisser entre vos doigts. Si ce n’est pas le cas, il suffira refaire la même manœuvre dans le sens opposé. opposé Rappelez-vous : vous êtes toujours attentif, et votre regard suit la trajectoire du virage. Bien entendu, en prévision du virage, vous aurez adapté votre vitesse afin de pouvoir le prendre en toute sécurité. Le virage aura tendance à vous déporter vers l’extérieur du virage. virage. Pour conserver une grande stabilité du corps,, vous prendrez appui sur votre jambe gauche, votre pied gauche étant posé sur le plancher à côté de la pédale d’embrayage. d’embra Les pilotes automobiles tomobiles disposent d’un emplacement pour caler le pied gauche. Lorsqu’ils arrivent à grande vitesse sur un virage, vi ils appuis fortement le pied gauche sur cette cale, afin de coller leur dos au dossier, et que leur corps ne soit déporté vers l’extérieur du virage. Ils conservent ainsi toute l’aisance nécessaire pour contrôler la trajectoire du véhicule à l’aide du volant. Il en est de même pour les freinages reinages importants, où le pied gauche sert à maintenir le poids du corps. Prendre les virages à forte amplitude L’action doit être adaptée au rayon du virage, selon qu’il s’agisse d’un virage à angle fermé ou d’un tournant à angle droit. La direction est composée de plusieurs éléments permettant de démultiplier le geste du conducteur pour pouvoir tourner le volant démultiplier plus facilement. Les véhicules actuels disposent d’une direction assistée. Pour prendre un tournant l’action sur le volant est assez importante. Il faut tirer sur le volant du côté où vous voulez tourner, tourner en partant du haut vers le bas par un mouvement de chevauchement des mains . Durant la rotation chaque main le fait tourner d’un quart de tour environ de façon continue. Vous devez garder les mains à l’extérieur du volant pour ne pas vous trouver en difficultés pour ramener le volant en position droite. De plus la position de l’airbag sur le volant rend difficile et dangereuse, les gestes non maîtrisés sur le volant. L’action sera adaptée au rayon du virage, en suivant la trajectoire des yeux. A mi-hauteur hauteur du virage il faut commencer à redresser redr les roues, pour pouvoir reprendre la trajectoire droite en fin de virage. Pour cela, il faut refaire la même manœuvre du coté opposé, en tirant sur le volant du haut vers le bas, toujours en chevauchant vos mains. Sauf si le volant revient de lui-même, lui même, dans ce cas il suffit de le contrôler. « Ne tournez pas votre volant comme ma grand-mère grand » Un de mes anciens moniteurs donnait se conseil à ses élèves, lorsqu’ils tournaient leur volant par petits gestes rapides, mais inefficaces. inefficaces Il ajoutait que sa grand-mère mère avec son gros vente ne réussissait pas à faire chevaucher ses mains. Peut-être, était-ilil un peu moqueur ! Le frein à main Il a deux fonctions : frein de stationnement et frein de secours. Généralement, il est situé sur le plancher à proximité du levier de vitesse, et agit par tension sur des câbles de freins. Pour serrer un frein à main, il suffit de tirer le levier pour tendre le câble. Vous sentirez au fur et à mesure les crans s’enclencher. Pour le desserrer, il suffit de le retendre légèrement pour pouvoir dégager le cliquet situé à son extrémité qui permet de le maintenir serré, et ensuite la rabaisser le frein à main jusqu’au sol. En cas de défaillance du frein principal (frein à pied) il peut vous servir de frein de secours. Dans ce cas afin de pouvoir doser le freinage, il faut garder le cliquet appuyé et tendre le câble en dosant l’action. Les voitures actuelles, et les contrôles techniques qu’elles subissent permettent d’éviter d’en arriver à utiliser le frein à main en frein de secours. Il est toutefois utile d’en connaître le fonctionnement pour renforcer votre sentiment de sécurité. ____________________ Le frein à main doit toujours être serré lorsque le véhicule est stationné et avant de le quitter ! Un témoin rouge au tableau de bord vous indiquera qu’il est en fonctionnement afin que vous pensiez à le desserrer complètement avant de mettre le véhicule en mouvement. Certains véhicules disposent d’un frein à main électrique qui se serre et se desserre automatiquement. Il est aussi possible de l’enclencher, ou de le desserrer manuellement. Nous verrons par la suite son fonctionnement plus en détail. Comment fonctionne la mécanique « Moi de toute façon, Je ne veux pas être mécanicien ! » Certains élèves m’ont déjà indiqué leur sentiment vis-à-vis vis de la mécanique. Je les comprends,, mais s’il n’est pas nécessaire de savoir comment est conçu un téléviseur pour l’utiliser, il n’en est pas de même avec une voiture. Le fait de ne pas comprendre e le principe de fonctionnement d’une voiture risque de créer de réels problèmes de formation. Afin de ne pas rendre trop rébarbatif ces explications, je vais m’efforcer d’être simple : 1 2 3 4 Le moteur produit la force motrice L’embrayage accouple ou désaccouple, désaccou le moteur à la boite de vitesses. La boite de vitesse permet de démultiplier la force du moteur. Le pont permet de transmettre le mouvement aux roues. Ro Roue 1 Le moteur 2 L’embrayage 3 La boite de vitesses 4 Le pont Roue Le moteur : Il produit la force motrice en tournant entre 800 tours/minutes et parfois plus de 6000 tours/minute. Il est commandé par la pédale d’accélérateur située à droite L’embrayage : Il permet d’accoupler ou de désaccoupler en souplesse le moteur et la boite de vitesse. La pédale d’embrayage est située à gauche pour agir sur le mécanisme d’embrayage. L’action d’appuyer sur la pédale d’embrayage s’appelle « débrayer » L’action de relâcher la pédale d’embrayage d’embr s’appelle « embrayer » La boite de vitesse : Elle est comparable au dérailleur sur un vélo. Elle est composée de pignons de différentes dimensions qui permettent de démultiplier la vitesse de rotation du moteur. Elle s’utilise à l’aide d’un levier de vitesses. Le pont Il permet de transmettre le mouvement aux roues. Il est équipé d’un différentiel permettant de faire tourner les roues à des vitesses différentes en virage. Une bonne compréhension du fonctionnement de votre voiture facilitera votre progression. Le levier de changement de vitesse Les boites de vitesses actuelles disposent de 5 ou 6 vitesses avant selon les voitures, et aussi d’une marche arrière qui permet de faire reculer le véhicule. Entre les différentes vitesses il y a une zone neutre que l’on appel le point mort, et sur lequel aucune vitesse n’est engagée. C’est la position utilisée lors des arrêts. Généralement sur le levier de vitesse apparaît un petit schéma représentant la position des vitesses. Position du point mort Le levier de vitesse s’utilise avec la main droite et particulièrement avec la paume de la main. A sa position de repos, le levier de vitesse est au point mort. ème ème Cet emplacement se situe généralement face à la 3 et à la 4 vitesse, il suffit donc de pousser ème ème pour passer en 3 ou de tirer pour pouvoir passer la 4 vitesse. ère Pour passer la 1 enclencher. ème et la 2 ème Pour enclencher La 5 vitesse il faut que vous fassiez un léger décalage vers la gauche pour les ème et la 6 cela nécessite un léger décalage vers la droite. Pour bien passer les vitesses il ne faut jamais serrer trop fort le levier, ni forcer dessus, ni le regarder lors des changements de vitesses. Rappelez-vous, il ne faut jamais trop longtemps quitter la route des yeux. Votre moniteur vous entrainera à l’arrêt, à passer les vitesses sans regarder le levier, pour que vous puissiez y parvenir en roulant. Dès que la vitesse est changé, pensez à replacer vos deux mains sur le volant pour reprendre un bon équilibre, ne gardez pas une main sur le levier de vitesse. L’enclenchement de la marche arrière nécessite souvent d’appuyer sur le levier, ou d’agir sur une sécurité pour ne pas risquer d’enclencher la marche arrière involontairement lorsque l’on est en circulation. Les emplacements peuvent être différents d’un véhicule à un autre, ils sont indiqués sur le « paumo » du levier de vitesses. Cet emplacement du levier de vitesse s’appelle ainsi car il doit être tenu avec la paume de la main. Comment actionner le démarreur Le démarreur est un petit moteur électrique qui sert à mettre le moteur en fonctionnement. Assurez-vous vous en premier que le frein à main est bien serré et que le levier de vitesse est bien au point mort. Dans un premier temps, tournez la clé de contact dans le sens des aiguilles d’une montre. Le contact est mis et tous les témoins de contrôle doivent s’allumer au tableau de bord de votre voiture. Cela vous permet de vérifier qu’ils sont tous en état de fonctionnement, notamment : - Les voyants rouges : témoins de pression d’huile, de freins, de température. Les voyants jaunes : témoins de bon fonctionnement moteur, de carburant Ensuite actionnez le démarreur en tournant la clé de contact dans le sens des aiguilles d’une montre. Pour faciliter le démarrage, il faut parfois accélérer légèrement. Dès que le moteur commence à tourner, relâchez la clé de contact immédiatement, pour ne pas détériorer le démarreur. Tous les témoins doivent s’éteindre, à l’exception du témoin de frein à main qui s’éteindra s’ét lorsque vous desserrerez le frein à main. Recommencez l’opération si le moteur n’est pas en route. N’actionnez jamais le démarreur plus de 10 à 15 secondes consécutives, consécutives vous risqueriez de l’endommager. Si vous n’arrivez pas à tourner la clé de contact, ne forcez pas.. L’antivol de direction empêche sans doute te de tourner la clé. Dans ce cas bougez légèrement le volant à gauche et à droite, tout en tournant la clé de contact,, et la direction dire va se débloquer. Vous pourrez alors mettre le moteur en fonctionnement. Faire avancer votre voiture très lentement Pour faire avancer votre voiture très lentement, il faut utiliser le patinage de l’embrayage. Nous avons vu que l’embrayage permet d’accoupler ou de désaccoupler en souplesse le moteur et la boite de vitesse. La souplesse s’obtient par le patinage de l’embrayage. C’est le moment où le disque d’embrayage qui permet de relier le moteur et la boite de vitesse, commence à rentrer en friction. Roue Moteur Boite de vitesse Disque d’embrayage Pont Roue Pour faire avancer doucement votre voiture, il faut : - Débrayer à fond. - Enclencher la 1 - Relever doucement l’embrayage jusqu’à la position de patinage. Ensuite, stabiliser le pied gauche sur l’embrayage. Le véhicule avance doucement. - Tenir la position de patinage, et ré appuyer légèrement l’embrayage si le véhicule avance trop vite. ère vitesse, puis desserrer le frein à main. Vous pourrez ainsi, déboiter d’un stationnement, ou faire une manœuvre à allure lente. Attention : Le fait de faire patiner l’embrayage produit un échauffement du disque d’embrayage. Il faut le faire par petites séquences pour éviter de détériorer l’embrayage. Ne placez pas votre pied gauche en danseuse ! Lorsque vous relâchez progressivement la pédale d’embrayage, si vous voulez stabiliser votre pied gauche en position de patinage d’embrayage, il faut conserver le talon au sol. Pour contrôler votre geste, il est indispensable qu’en relevant la pédale vous fassiez glisser votre talon sur le sol. Si vous relevez votre talon et que vous vous retrouvez en position de danseuse, vous ne pourrez pas éviter les manœuvres brutales et incontrôlées. Le démarrage Certains moniteurs disent : « C’est comme à l’usine !, on débraye vite, mais on embraye lentement ». Le processus du démarrage est le suivant : - Assurez-vous de ne pas gêner un autre usager, et d’avoir suffisamment d’espace pour déboiter si vous êtes stationné derrière un autre véhicule. Sinon il faudra commencer par faire une légère marche arrière en reculant lentement. - Appuyez bien à fond sur la pédale d’embrayage, et enclenchez la 1 - Avertissez de votre intention de démarrer à l’aide de votre clignotant. Si un usager vous dépasse, attendez qu’il soit passé pour mettre votre clignotant afin de ne pas l’inquiéter. - Revérifiez qu’aucun véhicule n’arrive ou ne vous dépasse. En regardant dans vos rétroviseurs et en vous retournant légèrement du côté gauche. - Si personne n’arrive, desserrez à fond votre frein à main. - Accélérez légèrement pour donner un peu de force au moteur, afin qu’il puisse vaincre l’inertie du véhicule, qui est très lourd à mettre en mouvement. ère vitesse. Il vous faut maintenant effectuer la phase la plus délicate : relever la pédale d’embrayage pour que le moteur par l’intermédiaire de la boite de vitesse puisse faire tourner les roues et faire avancer la voiture. Pour ne pas que cette manœuvre soit brutale, il vous faudra utiliser la position de patinage de l’embrayage (expliquée précédemment), c'est-à-dire relever doucement la pédale d’embrayage, et stabiliser un peu le pied à peu près à mi-course (point de patinage), voir ré-appuyer légèrement le pied pour bien trouver la position de patinage de l’embrayage, le talon du pied gauche restant sur le sol. Cette position sera maintenue le temps que la voiture se mette en mouvement et fasse quelques mètres jusqu’à l’accouplement complet du moteur et des roues. Vous pourrez ensuite relâcher progressivement et complètement la pédale d’embrayage. Si la manœuvre est un peu trop brusque lors du départ, il suffira de ré-appuyer légèrement sur la pédale d’embrayage, ou de débrayer complètement et de freiner pour que le véhicule s’arrête. Le moteur peut aussi caler, s’il manque d’accélération, ou si vous embrayez trop brutalement. N’ayez aucune crainte, vous pourrez alors, recommencer l’opération, sans aucun risque. « Caler » ne veut pas dire : « être recalé » Pendant un certain nombre d’années, le calage du moteur au démarrage était éliminatoire au permis de conduire. Il était parfois difficile de remettre le moteur en fonctionnement, et il fallait quelques fois sortir la manivelle. Ce n’est plus le cas actuellement (heureusement), et le calage n’est pas éliminatoire, mais l’accumulation de calages peut inciter l’inspecteur à penser que votre niveau n’est pas encore suffisant. Certains calages en circulation peuvent aussi vous mettre en danger. Votre moniteur vous entrainera pour que vous puissiez acquérir une bonne maitrise des démarrages. Le démarrage en côte En côte le véhicule à tendance à reculer lorsque l’on desserre le frein à main. Pour cette raison, il ne faut pas desserrer le frein à main trop tôt. ère Il faut commencer par débrayer bien à fond, et enclencher la 1 vitesse. Accélérer le moteur, pas trop, mais suffisamment pour qu’il dispose d’assez de force pour pouvoir faire démarrer le véhicule dans la côte. Puis il faut relever progressivement la pédale d’embrayage jusqu’à la position de patinage. Vous sentirez alors le moteur se ralentir un peu (baisser de régime). La phase la plus délicate sera de stabiliser votre pied gauche en position de patinage. Il faudra être souple et précis. Gardez le talon au sol. Après avoir pris les précautions d’usage (contrôler et avertir) vous pourrez desserrer votre frein à main, puis relâcher doucement et très progressivement l’embrayage. Pas de panique ! Si vous avez loupé la manœuvre et que le véhicule recul, ne paniquez pas, ré-appuyez complètement l’embrayage et freinez bien fermement. Resserrez votre frein à main, et recommencez l’opération. Il est possible si la côte est faible de démarrer sans utiliser le frein à main. Dans ce cas, tenez votre voiture avec le frein à pied, commencez à relever doucement l’embrayage jusqu’à la position de patinage, puis relâchez le frein à pied en accélérant un peu et en finissant de remonter l’embrayage progressivement. Si votre véhicule dispose d’un frein à main automatique, il vous suffit d’accélérer un peu le moteur, et de relâcher l’embrayage progressivement, il se desserrera automatiquement sans que votre voiture ne recule. Pour que vous maitrisiez bien votre embrayage, votre moniteur pourra vous faire faire des exercices de patinage d’embrayage en côte. Par exemple : avancer très lentement et stabiliser votre véhicule, à plusieurs reprises. Le démarrage en descente Le démarrage dans une descente est très facile. ère Il suffit d’enclencher la 1 vitesse, et d’appuyer sur pédale frein, pour pouvoir contrôler le véhicule. Il est possible ensuite de desserrer le frein à main, puis de relâcher la pédale de frein doucement, ainsi que la pédale d’embrayage. Il est important de ne pas rester trop longtemps débrayé lorsque l’on roule. Nous allons comprendre pourquoi dans le paragraphe suivant. Comment passer les vitesses Si vous restez en 1ère vitesse, votre moteur tournera très vite, mais ne vous permettra pas de vous intégrer dans la circulation. La première vitesse sert le temps du démarrage, ou si vous suivez une file de véhicules à allure lente et que vous procédez à des arrêts et des départs. Dès que le véhicule est en mouvement, et que vous avez relâché l’embrayage, vous pouvez débrayer ème ème ème à nouveau et enclencher la 2 vitesse, puis la 3 , la 4 et les suivantes…. Pour passer les vitesses, il faut débrayer rapidement à fond, puis relâcher progressivement l’embrayage après avoir enclenché la vitesse suivante. Votre main droite sélectionnera la vitesse avec précision, sans serrer le levier. Pendant le changement de vitesse il n’est plus nécessaire d’accélérer. Il suffit de relâcher l’accélérateur en même temps que vous appuyez sur la pédale d’embrayage. Après le changement de vitesse, pensez relâcher l’embrayage complètement, et à reposer votre pied gauche sur le sol, à côté de la pédale d’embrayage (pas dessous). Ne soyez pas possessif ! Garder le pied sur la pédale d’embrayage, ou la main sur le levier de vitesse en marche normale est un reflexe que beaucoup de conducteurs conservent, Cela use prématurément l’embrayage et vous place sur une position de déséquilibre en cas de freinage d’urgence. D’autre part, vous avez besoin de conserver vos deux mains sur le volant pour conduire, et garder une main sur le levier de vitesse peut vous placer en difficulté. A quel moment changer les vitesses Avec un peu d’habitude, vous vous rendrez compte si le moteur trop vite. Vous sentirez aussi qu’il tourne difficilement et qu’il vibre un peu. Certaines voitures disposent d’un compte tour moteur qui peut vous aider à contrôler le bon fonctionnement de votre moteur. Un bon conducteur, écoute son moteur. Il évite les surrégimes (quand le moteur tourne trop vite), ou les sous régimes (quand il tourne trop lentement, et qu’il peine). La boite de vitesse permet d’utiliser le moteur sur son meilleur régime en fonction des résistances à l’avancement. A quel moment rétrograder les vitesses Généralement il faut rétrograder les vitesses après avoir ralentit. Voici quelques exemples : ème Imaginez que vous rouliez en 5 vitesse à 80 km/h. Vous allez rentrer en agglomération et la vitesse est limitée à 50 km/h. ème Vous allez ralentir et rétrograder en 4 vitesse. Puis, vous abordez des feux tricolores, le feu est vert, vous allez encore ème ralentir légèrement puis rétrograder en 3 vitesse. Ensuite, vous abordez un rond point, et afin de pouvoir le prendre en ème sécurité, vous allez ralentir à nouveau et rétrograder en 2 vitesse. Les exemples sont multiples, et toutes ces situations peuvent vous obliger à ralentir et à rétrograder vos vitesses. Il vous faudra par conséquent, bien les prévoir, pour avoir le temps d’agir en toute sécurité. En cas de ralentissement important, il est possible de rétrograder sur une vitesse inférieure sans ème ème vitesse à la 4 vitesse, à la utiliser les vitesses intermédiaires. Par exemple de repasser de la 6 condition d’avoir ralentit suffisamment. Rétrograder pour utiliser le frein moteur Lorsque l’on relâche l’accélérateur, le moteur tourne moins vite et ralentit la voiture. Cette action est amplifiée si l’on rétrograde de vitesse, par exemple dans une forte descente. ème L’action de rétrograder de 6 ème, en 5 permet d’utiliser ce que l’on appel « le frein moteur ». Mais plus l’on rétrograde, plus le frein moteur est important. L’utilisation du frein moteur permet de réduire l’échauffement des freins, l’usure des freins, et améliore votre sécurité. Rétrograder pour relancer le véhicule Si le moteur peine, il développe peu de puissance, car il tourne trop lentement, il faut dans ce cas rétrograder pour qu’il puisse tourner plus facilement et développer plus de puissance. Par exemple pour dépasser un autre véhicule rapidement. L’acquisition des automatismes Votre moniteur va multiplier les exercices pour vous permettre d’acquérir les automatismes indispensables à la maîtrise de votre véhicule. Pour cela il va rechercher des lieux adaptés : - Pour multiplier les démarrages et les arrêts. - Pour vous familiariser avec le patinage de l’embrayage. Sur le plat et en côte. - Pour vous entrainer à passer les vitesses et à les rétrograder.. C’est à cette condition que vous obtiendrez la maîtrise de votre voiture. « Tout conducteur doit, en toutes circonstances, maîtriser l’allure et la direction de son véhicule » C’est une règle du code de la route. Elle résume l’ensemble de la conduite. « Tout conducteur doit », cela précise que le conducteur a des devoirs et des responsabilités. Il a un rôle actif, et responsable. « En toutes circonstances », cela nécessite une très bonne observation de la route, des autres usagers, et la recherche de tous les indices utiles. « Maîtriser l’allure » cela nécessite une bonne connaissance de l’ensemble du fonctionnement mécanique, et d’en avoir acquis les automatismes. « Maîtriser la direction de son véhicule » Cette action est aussi totalement liée à la vision, car de façon naturelle, le geste suit toujours le regard. On ne peut pas conduire si l’on ne maîtrise pas suffisamment son véhicule. Quelle voiture choisir pour apprendre à conduire ? - Une voiture à boite de vitesses mécanique (permis B. classique), ou - Une voiture à embrayage automatique (permis B. « embrayage automatique) Selon vos projets d’utilisation, vous choisirez l’un ou l’autre sachant que le permis B. « embrayage automatique ne vous autorise qu’à conduire des véhicules à embrayage automatique. Par contre, c’est beaucoup plus facile pour apprendre à conduire. Le permis B. « embrayage automatique » Conduisez, tout simplement Soyez moderne ! Simplifiez-vous la vie, en conduisant une voiture automatique. De nombreuses auto-écoles, disposent de voitures automatiques. Votre permis B. portera la mention « embrayage automatique ». Vous ne pourrez conduire que des véhicules automatiques, mais il y en a beaucoup sur le marché de l’automobile. Tous les constructeurs automobiles offrent dans chaque gamme au moins une version automatique. Les prix ne sont pas beaucoup plus élevés, voir identiques. De nombreux pays n’utilisent plus que des véhicules automatiques (notamment les états unis). Tous les véhicules de prestiges sont équipés de ce type d’embrayage. C’est très simple à utiliser. Avant de partir vous sélectionnez la position du levier, ensuite vous n’avez plus à vous en occuper. P : Position parking R : Position recul (marche arrière) N : Position neutre (point mort) D : Position marche avant Vous réglez votre allure à l’aide de deux pédales simplement La facilité de conduite vous permet de porter votre davantage votre attention sur la route. Pour les personnes ayant des difficultés, la tâche de conduite est nettement allégée. Comment utiliser l’accélérateur L’accélérateur vous permet d’agir sur le moteur pour le faire tourner plus ou moins vite. Il faut agir sur l’accélérateur avec souplesse en utilisant la pointe du pied droit. Le talon restant face au frein pour pouvoir intervenir rapidement en cas de danger. Accélérateur Compte tours moteur Lorsqu’il tourne au ralenti (800 à 1000 tours/minute), le moteur tourne à un rythme régulier. Pour qu’il puisse mettre le véhicule en mouvement, il faut l’accélérer. Par sa conception le moteur dispose d’un couple qui développe une force qui va se multiplier avec la vitesse de rotation. Le couple c’est la force produite par le moteur à chaque tour, comme peut l’être l’effort fourni par un cycliste sur le pédalier. Par contre, à partir d’une certaine vitesse de rotation, le couple diminuera progressivement, et donnera un rendement inférieur. Un peu comme si le cycliste s’essoufflait. Cela aura pour conséquence : - D’augmenter la consommation de carburant. De produire plus de CO2, (pollution atmosphérique). De rendre le moteur plus bruyant. D’augmenter l’usure du moteur. Chaque moteur a des données techniques différentes, et vous sentirez par vous même que votre moteur commence à tourner un peu vite et qu’il n’a plus un aussi bon rendement. Si vous utilisez une boite de vitesse mécanique, vous éviterez de faire tourner trop vite votre moteur en passant les vitesses. La boite de vitesse va vous permettre de faire tourner les roues plus vite, tout en permettant au moteur de tourner à un régime où son couple est bien utilisé. Vous pourrez ainsi vous intégrez dans la circulation, et vous essayerez d’atteindre une allure normale pas trop rapide pour la sécurité, mais qui ne soit pas non plus gênante pour les autres usagers. Tout en conservant un régime moteur économique, et peu polluant. L’énergie cinétique Si votre véhicule est lourd à lancer au démarrage, lorsque vous roulez, et que vous prenez de l’élan, il accumule de l’énergie cinétique (ciné : comme cinéma, le mouvement de l’image). L’énergie cinétique, c’est l’énergie créée par le poids et le mouvement de votre voiture. Pour l’exemple, une voiture d’une tonne lancée à la vitesse de 90 km/h, représente une énergie cinétique d’environ quarante tonnes. La voiture avec l’élan réagit comme une boule lancée. Elle développe une Energie cinétique importante. Dés quelle est lancée, même si vous relâchez l’accélérateur, votre voiture ralentit, mais elle continue à rouler sur son élan. La pédale de frein C’est votre sécurité ! Elle commande un mécanisme qui agit en mettant en contact des garnitures de freins avec des tambours ou des disques de frein. Frein à tambour Frein à disque Le frottement occasionné à l’occasion du freinage transforme l’énergie cinétique en chaleur (énergie calorique). Et permet de ralentir ou d’arrêter votre voiture. En fonction de la situation, vous appuierez progressivement sur la pédale de frein pour revenir à l’allure souhaitée, ou vous arrêter. La pédale de frein s’utilise avec la plante du pied. Comment doser le freinage Ne vous laissez pas surprendre ! Prévoyez les situations. Si vous devez evez ralentir votre allure, il suffit parfois de diminuer l’accélération, ou de relâcher complètement l’accélérateur, et en cas de doute placez votre pied droit face au frein en faisant pivoter votre talon. Si cela ne suffit pas, il faut alors appuyer sur la pédale de frein. Si vous avez bien anticipé, votre action pourra être progressive (jamais brutale),, et au fur et à mesure que le véhicule ralentira vous pourrez diminuer la pression sur la pédale de frein. Plus vous ralentissez et plus l’énergie cinétique diminue, pour cette raison la pression sur la pédale de frein pourra être diminuée progressivement. Lorsque vous avez adapté votre allure, il est possible de reprendre l’accélération si la situation le permet. Attention : Dans les très longues descentes, les freins ont tendance à chauffer et atteignent parfois des températures qui provoquent un glaçage des garnitures de freins, créant une zone de « fading » où les freins perdent leur efficacité. Pour éviter cela, il faut freiner par pression intermittente et ferme. Ne pas garder le pied de trop longtemps de suite en pression sur les freins. Si vous devez vous arrêter, dosez votre freinage jusqu’à l’arrêt complet du véhicule. Pensez aussi à débrayer er votre moteur un léger temps avant l’arrêt complet de votre voiture pour éviter le calage du moteur, mais pas trop tôt pour conserver le frein moteur. Attendez d’être complètement arrêté pour serrer votre frein à main. Le freinage d’urgence Lorsque l’on freine, le poids du véhicule se reporte davantage vers l’avant. Cela s’appelle « le transfert de charge ». Les freins situés sur les roues avant sont généralement plus puissants que les freins situés sur les roues arrière. Le fait que le poids du véhicule se transfert sur l’avant a pour effet de compresser la suspension avant du véhicule, et d’élargir l’empreinte des pneumatiques sur la chaussée. Cette force physique augmente l’adhérence des pneumatiques à l’occasion du freinage. Il faut donc dès le début du freinage, que vous appuyez très fermement sur la pédale de frein, pour que le transfert de charge s’effectue, mais en prenant soin de ne pas bloquer vos roues. Si le transfert de charge s’effectue bien et que l’adhérence est bonne, vous pouvez ensuite appuyer plus fort sur la pédale de frein en cherchant à conserver l’adhérence sur la chaussée. Attention : Lorsque les roues se bloquent elles glissent sur la chaussée, rendant incontrôlable la maîtrise de l’allure du véhicule, et de sa direction. Pour y remédier vous devrez anticiper sur les dangers, garder vos distances de sécurité, et adapter votre allure à l’état de la chaussée : en cas de pluie, de brouillard, de neige, réfection du gravillonnage, etc.… Tenez toujours le poids de votre corps avec la jambe gauche, le pied posé au sol pour garder l’aisance avec les bras, notamment si vous devez éviter un obstacle. Devant les difficultés que représente le freinage d’urgence, les ingénieurs ont mis au point un système Antiblocage. Le système antiblocage Le système antiblocage appelé « ABS » (Anti Blocage Système), c’est généralisé sur les voitures actuelles Le système Antiblocage permet d’éviter le blocage des roues. Il s’agit d’un système électronique géré par un mini-ordinateur qui agit sur la pression des systèmes de frein au niveau de chaque roue. Si votre voiture dispose de ce système, en cas d’urgence, la pression sur la pédale de frein pourra alors être très forte des le début du freinage. Le système « ABS » est conçu pour gérer le freinage à votre place et faire en sorte que les roues ne se bloquent jamais et éviter ainsi les dérapages, et la perte de contrôle de la direction. Attention : utilisez ce freinage uniquement en cas d’urgence. Pensez aux usagers qui pourraient vous suivre, et être surpris par votre manœuvre. ___________ Les feux « STOP » et les feux de détresse Les feux « STOP » de couleur rouge situés à l’arrière de votre véhicule servent à prévenir les autres usagers de vos ralentissements pour éviter de les surprendre. Dès le moindre contact avec la pédale de freins, ils s’allument. Dans le moindre doute, notamment lorsqu’il y a une incertitude sur le comportement d’un autre usager, n’hésitez pas à actionner légèrement la pédale de frein, et à garder momentanément le pied face au frein. En cas de ralentissement très important lié à une situation exceptionnelle, il pourra être nécessaire d’ajouter les feux de détresse, représentés généralement par un triangle sur un bouton de couleur rouge. Vous utiliserez aussi les feux de détresse en cas de panne ou d’accident.