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DANS CETTE EDITION L’ interview du mois – Philippe Strock Le concours d’atterrissage Les bons papiers de l’EST Accident d’autogire a Chaux Ouverture prochaine du Musée Christian Santoir…. AEROMOVIES… passionnément ! RENO AIR RACE UNLIMITED Les infos club L’interview du mois Philippe Strock Philippe, pour ceux qui ne te connaissent pas bien, il faut dire que tu as été le premier président de notre association, l’ABVM. C’était en 1992, nous avions séparé notre activité de l’ACBR, comme l’avait fait quelque temps avant nous, le vol à voile. Ton retour parmi nous en début d’année est une bonne nouvelle. Tu as repris les vols très rapidement, preuve de plus que…. l’avion, c’est comme le vélo……. En tous cas, ce retour est l’occasion de te poser quelques questions. manche après ces années d’arrêt ? Philippe STROCK : Je me suis inscrit au club le 07/09/1986, j’avais été reçu par Gaby DELLENBACH à l’époque Président de l’ACBR et j’ai effectué mon premier vol en tant qu’élève avec Michel LARDEMER le lendemain sur le FBXNU. Ma progression a duré 2 ans, et j’ai obtenu mon TT le 25/10/1988 après 75 heures de vols dont une cinquantaine en Double Commande. Une fois breveté j’ai volé régulièrement en vols locaux et surtout en voyages en famille ou avec d’autres membres du Club jusqu’en 1995. J’avoue que le premier vol après 17 années d’interruption a été un choc pour ABVM News : Quand as-tu commencé moi, j’ai vraiment eu l’impression que à voler, est-il difficile de reprendre le j’avais tout oublié, mais une fois au ABVM News : Quelle est la raison principale de ton retour au club, combien de temps es tu resté éloigné de l’aviation ? Philippe STROCK : Je suis resté éloigné de l’aviation 17 ans, mais durant toutes ces années je n’ai jamais douté de mon retour « au manche », Ce retour c’est précisé sous l’impulsion de mon ami Roland PRENEZ, élève pilote qui m’a informé de la fin du TT et de la possibilité avant avril 2013 de le transformer en PPL. J’ai aussitôt pris contact début avril de cette année avec le club et j’ai revolé avec Joël en DC jusqu’à mon test en juin 2012. manche les sensations et l’aisance sont revenus assez rapidement. ABVM News : Quelles responsabilités as-tu assumé dans le club, que ce soit l’époque ACBR ou ABVM? Philippe STROCK : J’ai mis très vite le pied à l’étrier, avec des fonctions successives à l’ACBR Trésorier adjoint dès 1987 puis Trésorier de 1988 à 1990 et enfin Président après le départ d’Alain BAHER en 1991. J’ai effectivement œuvré pour la constitution de l’ABVM afin de rendre la section vol moteur de l’époque indépendante et j’en ai été le premier Président durant 1 an. L’interview du mois Philippe Strock… suite Je crois que ces nouveaux avions ont nous raconter ? relancés la dynamique du club : Philippe STROCK :J’ai une anecdote qui le DV « full équipements : GPS et Pilote n’a aucun rapport avec les automatique » a remplacé un autre responsabilités que j’ai pu avoir au Club. ABVM News : Peux tu nous parler de DR400 régent (F-GAVC) et a redonné Il s’agit d’un de mes premiers voyages l’époque de la création de l’ABVM, les l’envie de voyage à beaucoup avec un ami Patrick CUNEY récemment motivations, les difficultés ? breveté tout comme moi. Philippe STROCK : L’objectif premier a Le fait d’être titulaire du TT nous avait été de rendre autonome la section vol donné des ailes, et nous avions décidé de moteur, puisqu’à l’époque l’ACBR gérait nous rendre en Corse avec le Régent de en plus de la plateforme de CHAUX le vol l’époque F-GAVC, nous nous sommes moteur et d’autres sections, seule la renseignés sur les obligations et la section Vol à Voile avait fait le pas de réglementation et recherchions des gilets constituer une association indépendante. de sauvetages et un sifflet à bord. En plus de la constitution de l’ABVM il a le ZH en remplacement du DR400 major Le Club ne disposait pas de gilets fallu réfléchir et mettre en œuvre les (F-BVMR) a donné la possibilité d’une gonflables, mais nous avions trouvé pour fonctionnements et règlements entre ces progression en école sur un avion autre l’occasion des gilets « gonflés » de nouvelles associations ABVV, ABVM et que le Cessna 150 F-BXNU. bateaux, leurs encombrements étaient l’ACBR Et le TY a eu des adeptes pour la tels que nous n’avons pas eu d’autres qualification «B » de l’époque. solutions que de les enfiler au départ de ABVM News : Quel est le souvenir le Chaux et de les conserver tout au long du plus agréable de ta présidence ? ABVM News : . Et le plus désagréable ? vol jusqu'à Calvi un 15 août) (presque 4 Philippe STROCK : Le souvenir le plus Philippe STROCK :Je n’ai pas de heures de vols) ……..En plus et très agréable de ma Présidence a été souvenir désagréable, j’ai vécu des respectueux de la réglementation nous l’acquisition d’avions neufs (F-GJZH et F- années très plaisantes entre les relations avions chacun un sifflet en bouche lors du GLDV) achetés aux usines ROBIN à avec les membres, l’implication des survol de la méditerranée….. « Calvi de DAROIS ainsi que l’arrivé du TY acquis comités, les projets du Club et bien sûr TRIIIIIIIT F-GAVC.. Bonjour.» aux US que nous avions basé à les voyages et rallyes aériens entre amis, Montbéliard en respect de son équipement train rentrant et IFR. ABVM News : As-tu une anecdote à Le Concours d’atterrissage 29 Septembre 2012 L’ABVM et le club « Motorfluggruppe Basel »organisent un concours d’atterrissage à chaux, les premières inquiétudes réglementaires sont levées, le projet avance. Voici le règlement du concours, pour l’heure provisoire, mais qui ne devrait pas beaucoup évoluer. 1) 3 atterrissages sont à effectuer dans la zone d’atterrissages de précision et seront comptés : 2 avec remise de gaz et 1 complet. 2) Gagne l’équipe avec le plus petit nombre de points. 3) Chaque atterrissage se fait à partir d’un circuit standard à la configuration et vitesse prescrites (Manuel de Vol) 4) l’atterrissage doit se faire avec les deux roues du train principal, sauf si les juges déclarent « conditions vent latéral» (plus de 8 Kts). Le train avant ne doit pas toucher avant les deux roues du train principal. 20 m 20 m 20 m 20 m 15 m T direction de l’atterrissage 5m 100 points 80 points 60 points 40 points 20 points 0 points 200 points piste 5) Au cas où l’avion bondit, la case portant le nombre de points le plus élevé compte. 6) Seront pénalisés avec 100 point touts atterrissages comportant les défaillances suivantes : > Par vent latéral, la roue sous le vent se pose comme premier. > Premier contact de l’avion avec le sol avec toute autre partie que le train principal. > Le fait de rentrer les volets avant de se poser. > Atterrissages qui risquent d’abîmer l’avion (atterrissage forcé). 7) Toute sortie de la piste donne lieu à 200 points de pénalisation. Seront affectés de 200 points pour tout atterrissage trop court ou trop long. 8) 4 juges assignent les points Il va de soi que le fairplay et l’attitude sportive prédominent. Participer vaut mieux que de gagner. DATE PREVUE POUR VOUS INSCRIRE CONTACTEZ MARYSE LES BONS PAPIERS DE L’EST relevés par notre envoyé spécial dans le Haut Doubs, Alain Rognon. Un autogire détruit lors d’un atterrissage à Chaux Alors que Luc Raemo et Philippe Grisey remontaient le taxi-Way, ils assistent à l’accident. Philippe nous raconte ce qu’il a vu. On remontait, Luc et moi, le taxiway pour la 18, en voyant l'autogire en base, je me suis déporté sur le taxiway de gauche. Arrivé à notre hauteur le gyro à fait son arrondi, il a touché la piste, puis a rebondi (pas très haut), il s'est retrouvé déséquilibré , la roue droite levée, roue gauche au sol, il a roulé ainsi sur une roue quelques mètres à faible vitesse, puis le déséquilibre c'est amplifié jusqu'à ce que le rotor touche le sol. Lors de l'impact du rotor au sol il y eu une violente secousse, le gyro s'est couché coté gauche et avec l'inertie a fait un demi tour sur place, pour se retrouver en position 36. Quelques instants plus tard le pilote sortait indemne mais choqué A près la salle d’exposition et la salle de projection, la troisième composante du Centre Culturel est en phase de montage, l’ouverture courant septembre devrait être possible. La première présentation est intitulée « L’AEROCLUB DE BELFORT DANS LA PRESSE EN 1934 », c’est une rétrospective des articles de presse concernant l’ aéroclub, on y trouve des articles de L’EST RÉPUBLICAIN, de LA FRONTIERE et de L’AERO. La seconde présentation, disponible sans doute en octobre, aura pour objet « des champs.. à l’aérodrome tel qu’il est aujourd’hui. » , c’est l’histoire de notre aérodrome depuis 200 ans. Christian Santoir…. AEROMOVIES… passionnément ! J ’ai parfois, dans mes recherches sur l’histoire de l’aéroclub de Belfort, l’occasion de faire des rencontres exceptionnelles, des gens passionnés d’aviation, déraisonnables dans leur passion, amoureux fou des avions. Alors que cela fait trois ans que je recherche un film dans lequel évolue un de nos anciens avions, en désespoir de cause et ne voyant plus que cette solution, je me suis résigné à envoyer un message à un possesseur de ce film introuvable, qui avait laissé ce commentaire sur le net: Il faut surveiller les sites amazon.com/ fr, Ebayet PriceMinister.com, où il est parfois en vente, en VHS. Vous pouvez laisser un "souhait" sur le site qui vous avertira quand le film sera en vente. C'est ce que j'ai fait. Mais il faut être très patient ! Ces vieux films français, quand ils ont été édités, ne le sont jamais plus une fois le stock épuisé...C'est vraiment regrettable. Cet homme c’est Christian Santoir, l’homme orchestre du site AEROMOVIES, il achète tous les films dans lesquels il y a des avions, fait des recherches pour les identifier, étudie les films et nous propose un commentaire très fouillé. Pour lui, les avions sont des acteurs. Sa passion est née avec son premier baptême de l’air à 5 ans à Chatillon s/Indre (36), un Morane 502 s'étant posé dans un champ, lors d'une petite fête. Son pilote était Jean Blanchet, garagiste comme son père, à Clion (non loin de Chatillon s/Indre). Il donnait des leçons de pilotage à son père, jusqu'à ce que sa mère s'en aperçoive... C'était en 1951. Avant guerre, son oncle travaillait chez Bloch, et en 1945, son père avait été armurier au groupe de Chasse 2/18 qui, après avoir troqué ses Dewoitine 520 contre de vieux Spitfire Mk.V, intervenait sur la Pointe de Grave, où les allemands s'étaient retranchés, plus tard il a travaillé sur la base Américaine de Châteauroux. Ainsi il a eu la joie de fréquenter les amis Américains de son père et d’approcher des avions Américains…... son rêve ! Il aurait voulu être pilote, mais sa vue n’était pas compatible avec les « normes Française », il devint géographe, et ….. finalement pilote au Sénégal. Plus tard il volera en France, et à l’heure de la retraite, il se lance dans la recherche de tous les films possibles parlant ou mettant en scène des avions….. AEROMOVIES est né. Et cet homme que je ne connaissais pas, m’a envoyé, nous a envoyé une copie du film « HORIZON SANS FIN », tourné en 1952, réalisé par Jean Dreville, il retrace la vie d’Hélène Boucher ….. J’arrête là, car je compte bien vous faire partager prochainement une projection de ce film, en attendant allez lire le commentaire de Christian Santoir, sur Aéromovies. Marc Dumas RENO AIR RACE UNLIMITED Les célèbres courses aériennes de Reno (Nevada, USA) ont été créées par Bill Stead en 1964. Elles ont lieu tous les ans en septembre et se divisent en six catégories : biplan, formule 1, sport, AT6, jet et unlimited. Cette dernière regroupe de superbes chasseurs de la Seconde Guerre Mondiale aux couleurs chatoyantes qui sont, pour la plupart, largement modifiés (verrières rabaissées, ailes tronquées, hélices contrarotatives, moteurs gonflés,…) Ces machines, qui volent très bas et très vite, doivent effectuer une dizaine de tours sur un parcours d’environ 10 kilomètres. Celui-ci est matérialisé par des pylônes de 15 mètres de haut. Les performances des Bearcat, Super Corsair et autres Mustang qu’on y rencontre ont nettement augmenté depuis leur sortie d’usine. Certains possèdent des systèmes d’injection d’eau et d’éthanol afin de booster leurs moteurs. Le P-51 Mustang « Strega » a ainsi remporté plusieurs fois cette course grâce à son moteur de 3600 ch qui lui a permis d’atteindre des vitesses proches de 800 km/h. Ces courses sont donc très spectaculaires mais aussi très dangereuses et il n’est pas rare qu’elles soient le théâtre d’accidents plus ou moins graves. Entre chacune d’entre elles, en guise d’entracte, les organisateurs proposent des démonstrations de voltige ainsi que de superbes shows aériens en plus d’une grande exposition d’avions au sol. Pour info : Le P-38 Red Bull basé à Salzbourg, n’est autre que le fameux « White Lightning » avec lequel Lefty Gardner participait à ces courses. durent en remplacer une, mais la seule disponible était blanche. Une fois l’opération effectuée, le F2G-1 redécolla et remporta la manche. La pale blanche fut alors considérée comme « portebonheur » et conservée dans sa teinte d’origine. Aller à Reno : à partir de 1495 Euros pour 8 jours et 6 nuits. Cette offre comprend le vol allerretour (avec Air France ou American Airlines), les taxes d’aéroport, l’hôtel (2 ou 3 étoiles) ainsi que la mise à disposition d’un véhicule de location Anecdote : Photos: D. Lednicer, A l’origine, les quatre pales de l’hélice du Super Corsair numéro 57 étaient noires. Article: A . Gauchet Lors d’une course, les mécaniciens LES INFOS CLUB Nouveaux membres: Paul-Emile JENNEVIN Sébastien CULETTO Brevet de Base : Philippe GRISEY (élève CMI) testé par NLI le 11/08 BB Bruno HAENEL (élève NLI) testé par CBN le 15/08 BB Paul-Emile JENNEVIN (élève NLI) testé par CMI le 27/08 BB -Roland PRENEZ (élève NLI) testé par CMI le 28/08 BB PPL : Gilles JEANBLANC (élève CBN) testé par Sautot le 27/08 Photos et dessins: Marc Dumas, Luc Raemo Collaborateurs de cette édition: Alain Rognon, Antoine Gauchet, Maryse Perrez, Philippe Strock, Philippe Grisey . Site Internet développé par Sylvie Charbonnier