dubrovnik - Circuits Evasion

Transcription

DUBROVNIK
Avec incursions au Monténégro et en Bosnie.
Date : du15 au 22 juin 2011
Durée : 8 jours/7 nuits
Date limite de réservation : 15 février 2011
Nombre de participants : 30 à 35 personnes
D U B R O V N I K
Action Travel Dubrovnik
La vieille ville de Dubrovnik, appelée par beaucoup “la Perle de l’Adriatique”, est une ville de
Croatie située sur la côte Dalmate. Proche de la frontière avec la Bosnie-Herzégovine et du
Monténégro, Dubrovnik est une ville fortifiée au bord de l’Adriatique.
Fondée au début du 7ème siècle, Dubrovnik, qui s’appelait alors Raguse, se trouva rapidement
sous l’influence de Byzance et ensuite de Venise. Puis elle s’émancipa et forma la république de
Raguse qui devint, en raison de sa position stratégique sur la mer, un concurrent pour la
république de Venise pour le contrôle du commerce en Méditerranée.
La république de Raguse était une Cité État qui fut autonome du 27 juin 1358 (date du traité de
Zadar) jusqu’à l’invasion de la ville par les troupes de Napoléon le 31 janvier 1808. Durant toute
cette période, la cité était gouvernée par un recteur élu tous les mois, qui devait s’occuper des
affaires de l’État en restant isolé de ses proches.
Si Dubrovnik a souffert fortement de la guerre entre 1991 et 1993, de grands efforts de
reconstruction ont été réalisés pour que la Perle de l’Adriatique retrouve sa splendeur d’antan.
Aujourd’hui la cité médiévale de Dubrovnik, entourée de ses remparts, attire de plus en plus de
touristes venus d’Europe et du monde entier, enthousiasmés par leur visite dans les ruelles étroites
bordées de demeures anciennes.
La Placa ou Stadun est la rue principale de Dubrovnik. On y accède par la Porte Pile érigée en
1460 qui permet l’accès à la cité par un pont-levis. Si la plupart des palais qui bordaient la Placa
furent détruits par le tremblement de terre de 1667, la rue reste cependant admirable avec ses
vieilles maisons, la belle Fontaine d’Onofrio, le Monastère des Franciscains ou la place de la
Loggia.
Sur cette place au bout de la Placa, on découvrira de magnifiques édifices comme le Palais Sponza,
la Tour de l’Horloge, la Tour de Garde et l’Église Saint-Blaise. Au milieu de la place de La loggia
se dresse la Colonne de Roland, neveu de l’empereur Charlemagne.
Vous pourrez visiter la belle Synagogue de Dubrovnik, le Couvent des Dominicains et le Palais des
Recteurs, siège du pouvoir de l’ancienne République de Raguse.
Mais le clou de la visite de la Vieille ville de Dubrovnik, c’est bien sûr une balade sur les remparts
qui entourent la cité médiévale. De cette enceinte de 2 kilomètres, on découvre un point de vue
magnifique sur Dubrovnik et la mer Adriatique.
DUBROVNIK
HOTEL SELECTIONNE / DUBROVNIK
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HÔTEL ARGOSY ****
Du moment que vous pénétrez dans le luxuriant
lobby atrium, vous allez réaliser que la détente est
primordiale à l’hôtel Argosy. Endroit rêvé pour se
détendre, l’hôtel est situé au milieu d’une riche
végétation sur la presqu'île de Babin Kuk - Lapad, à
6 km de la vieille vlle. Des bus publics circulent
toute la journée (de 5h jusque 2h30 du matin en
haute saison) et régulièrement (un bus toutes les dix
minutes environ). La durée du trajet est de 20
minutes environ du fascinant centre-ville de
Dubrovnik. Orangers, lauriers, palmiers et pins
viennent donner une touche de couleur à la terrasse du bar du lobby, situé dans de verts jardins où il fait bon
profiter de l’ombre pendant les longs et chauds étés de l’Adriatique.
A partir des confortables et spacieuses chambres, vous
avez des vues magnifiques allant jusqu’au pont de
Dubrovnik, sur les îles Daksa et aussi sur de
verdoyants jardins méditerranéens. Jouissez d’un
romantique dîner aux chandelles sur l’incroyable
terrasse de l’un des restaurants de l’hôtel Argosy, où
la cuisine dalmate et internationale vont de pair avec
les vues sur la baie en contrebas à vous couper le
souffle. Laissez-vous aller à un bonheur absolu sous la
chaleur du soleil confortablement installé sur la
terrasse de l’hôtel à côté de la piscine, ou découvrez à proximité dans un isolement charmant la plage Cava.
Pour ceux qui préfèrent un juste équilibre entre la détente et les activités physiques, la péninsule de Babin
Kuk est le lieu qu’il vous faut, car vous y trouverez un éventail complet de sports, mise en forme, bien-être.
Tout cela dans et autour de l’hôtel.
Dans les confortables chambres de l’hôtel, il y a beaucoup d’espace pour permettre la détente. Décorées
dans des tons doux et contemporains, les chambres ont vue sur de magnifiques jardins parfumés par les
lauriers, citronniers. Plusieurs chambres ont des vues sublimes sur la mer et sur l’île de Daksa. Profitez des
après-midi ensoleillés et des couchers de soleil romantiques sur votre balcon ou terrasse où l’air est imprégné
des parfums méditerranéens.
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air climatisé
TV satellite
téléphone avec ligne directe
prise modem
coffre-fort
mini bar
salle de bain complète
type de plancher: parquet / moquette
PROGRAMME
Jour 1 – Mercredi 15 juin Bruxelles / Dubrovnik
Rendez-vous à l’aéroport de Bruxelles (heure à confirmer au mois de décembre 2010).
Vol JETAIR BRUXELLES / DUBROVNIK
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Arrivée à l'aéroport de Dubrovnik, rencontre avec notre
représentant et transfert en autocar privé avec guide à
l’hôtel ARGOSY.
Installation dans les chambres en fonction de la
disponibilité (après 12h00).
Reste de l’après-midi libre permettant à chacun de
profiter des infrastructures de l’hôtel ou de visiter la ville
de Dubrovnik à son rythme.
20h30 Dîner au restaurant de l’hôtel et nuitée.
Jour 2 – Jeudi 16 juin Dubrovnik
Petit-déjeuner à l’hôtel.
09h00 Départ de l’hôtel en autocar pour une JOURNEE COMPLETE de visites guidées de Dubrovnik.
La visite guidée de Dubrovnik
“Si vous cherchez le paradis sur terre, allez à Dubrovnik”
(George Bernard Shaw)
Cette journée d’excursion vous fera découvrir les plus beaux endroits de la grande cité de
l’Adriatique et vous offrira la possibilité de la découvrir d'un remarquable point panoramique.
Ensuite, dans la partie piétonne, notre guide expert vous accompagnera par ses rues étroites
et vous fera connaître l'histoire et la culture de cette ville majestueuse. A remarquer aussi les autres
formidables édifices le long de votre parcours.
Dubrovnik est la perle de l'Adriatique – découvrez pourquoi! Vous trouverez en fin de
programme quelques-unes de ses attractions (vu le nombre très important de monuments et
attractions qu’offre la ville de Dubrovnik, nous devrons procéder à une présélection).
18h30 Retour à l’hôtel et temps libre.
20h00 Dîner buffet à l’hôtel et nuitée.
Jour 3 – Vendredi 17 juin Dubrovnik
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Journée libre avec le dîner buffet à l’hôtel et nuitée.
Jour 4 – Samedi 18 juin Dubrovnik – Monténégro - Dubrovnik
07h30 Départ de l’hôtel en autocar pour une JOURNEE COMPLETE de visites guidées au Monténégro,
pays indépendant depuis 2006.
08h15 Traversée de la frontière (il faut être en possession de son passeport) et continuation vers Kotor.
Le Monténégro
Le Monténégro est un des derniers secrets dévoilés, le pays dont le patrimoine naturel et
spirituel ne se conforme à aucun schéma
commercial.
La nature exotique n'est pas toujours lointaine
et inaccessible. A moins d'une heure en
autocar de Dubrovnik, le Monténégro offre
une expérience inoubliable; une remarquable
beauté de la nature combinée avec une
histoire et une culture riches. C'est le pays où
les montagnes se jettent directement dans la
mer en formant une atmosphère irréelle.
Prenez du plaisir dans le parcours de Boka
Kotorska, en passant par de nombreuses
petites localités; arrêtez-vous à Kotor
médiéval et faites l'expérience de la typique
vie méditerranéenne.
10h00 Arrivée à la vieille ville de Kotor et tour d’orientation en compagnie de votre guide.
Kotor fut détruite partiellement par un tremblement de terre en 1979, mais dont il reste quelques
édifices intéressants, notamment la cathédrale Saint-Triphon. Le trésor de l'église contient toute une
série de reliques comme les bras, les jambes et la tête de Saint Triphon. Herceg-Novi est une station
balnéaire très fréquentée. C'est une ville ancienne très pittoresque, construite en amphithéâtre et
située sur les pentes de collines boisées. On y trouve des plages de sable et de graviers. C'est un lieu
de repos et de cure, grâce à la douceur de son climat subtropical. La ville possède des murailles du
XVème siècle, ainsi qu'une forteresse bâtie par les Ottomans en 1539, la Spanjola. Le célèbre
monastère orthodoxe de Savina se trouve à deux kilomètres de là. On peut y observer de
nombreuses fresques primitives dans la petite église du XIe siècle. Une collection d'œuvres d'art
religieux de la Renaissance et de style baroque est exposée dans un édifice attenant.
11h00 Continuation vers le petit village de Njegusi pour déguster le jambon et fromage locaux
accompagnés d’un verre d’une boisson à base de miel.
Vers 13h15 arrivée à la charmante ville de Cetinje, ancienne capitale du Monténégro, dans les
montagnes, l'ancien fief des seigneurs monténégrins. Ces maisons colorées, ses palais et
ambassades confèrent à cette petite ville perchée à 650 mètres d'altitude un charme indéniable.
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Ensuite, vers 15h00 ( et à 32 minutes et 32 tournants de Cetinje), découverte de Budva, une ville
ancienne devenue localité touristique vivante. La ville de Budva est un site exceptionnel sur la côte
adriatique et l'une des plus anciennes villes de la Méditerranée. Les remparts de la ville datent du
XVème siècle. La vieille ville se compose de petites places et de ruelles étroites. On a découvert
non loin du cœur de la ville, des nécropoles grecques et romaines renfermant des bijoux en or et
argent, des vases en verre et en céramique. L'église Saint-Ivan (VIIème siècle), le monastère
bénédictin Santa Maria de Punta et l'église de la Sainte Trinité sont à visiter. Les remparts et les
tours qui protègent la vieille ville servent de décors pendant le festival de théâtre de Budva-Grad.
Vers17h00 traversée en ferry de la baie de Kotor et continuation en autocar en direction de
Dubrovnik où l’arrivée est prévue vers 19h30.
Jour 5 – Dimanche 19 juin Dubrovnik ou Dalmatie (en option)
Journée libre ou, en option, visite de la Dalmatie (village d’Orasac et ville de Ston).
Dîner buffet à l’hôtel et nuitée.
Jour 6 – Lundi 20 juin Dubrovnik - Mostar - Dubrovnik
07h15 Départ de l’hôtel en autocar en direction à Mostar, en Bosnie-Herzégovine pour une JOURNEE
COMPLETE de visites guidées et découverte de ce pays indépendant depuis 2006.
La Bosnie-Herzégovine est l’archétype du grand chaudron yougoslave, le lieu de toutes les rencontres et de
tous les conflits de l’histoire. Impossible de chasser de la mémoire les massacres de 1992-95, l’épuration
ethnique, le saccage de villages entiers, les déportations. Pourtant, la Bosnie n’est plus en conflit depuis
longtemps. Le pays n’est plus ce no man’s land maintes fois décrit, criblé de mines antipersonnel (il n’y en a
plus que sur 3 % du territoire). C’est un pays qui revit, avec des cicatrices, certes, mais qui se réapproprie ce
qui a depuis des siècles fait son originalité : son multiculturalisme.
La Bosnie est le seul pays d’Europe où, dans une même rue, l’œil s’accroche (encore) tour à tour à un
minaret, un clocher orthodoxe ou catholique, un mur de synagogue... Les confessions déclinent les diverses
identités : Bosniaques (48 %) musulmans, Serbes (37,1 %) orthodoxes, Croates (14,3 %) catholiques.
Conquise par les Slaves au VIIe siècle, puis par les Ottomans au XIVe siècle, la région, carrefour de l’Orient
et de l’Occident, s’est forgée au confluent de ces deux grands peuples. Les frontières n’ont eu de cesse de
bouger, jusqu’à l’expansion à la fin du XIXe siècle de l’empire austro-hongrois. Malgré la guerre récente et
ses destructions, malgré la création de deux entités politiques à l’intérieur même de la Bosnie (l’une serbe,
l’autre croato-bosniaque), l’héritage mêlé est partout visible. Signe positif, des mosquées ont été
reconstruites en Republika Srpska et des églises orthodoxes rénovées au sud, dans la Fédération CroatoBosniaque, pays indépendant depuis 2006.
Ce qui fait le charme de la Bosnie ne tient cependant pas qu’à ses contrastes culturels et son patrimoine bâti.
On y découvre aussi des espaces sauvages comme il en demeure peu en Europe. Forêt primaire, karst troué
de grottes et de canyons, rivières tumultueuses aux eaux émeraude, chutes et cascades en pagaille, pâturages
d’altitude, c’est un vrai bonheur que de se laisser dériver au fil des routes tortueuses.
08h15 Traversée de la frontière (il faut être en possession de son passeport) et continuation vers Neum.
08h45 Arrivée à Neum, la seule ville bosniaque situé sur la côte adriatique avec un arrêt pour un
rafraîchissement.
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10h30 Arrivée à Počitelj, un village typiquement bosnio-turque et arrêt photo.
Vers 11h15, arrivée à Mostar où un guide local vous attend pour une visite de la ville d’environ 1h30.
Temps libre pour l’exploration individuelle de cette petite ville charmante remplie de surprises. Possibilité de
déjeuner dans l’un des nombreux restaurants traditionnels situés à proximité du Vieux Pont (non inclus dans
le prix).
Mostar
Dans le bon sens du mot, c'est la ville où l'Ouest touche l'Est et le Nord touche le Sud.
C'est la ville de poésie, pierres et d'étroites rues
sinueuses et ensommeillées. C'est la ville où le
voyageur du nord éprouve les premières gorgées de
l'air méditerranéen mélangé aux odeurs des citrus et
de la mer, tandis que le voyageur provenant du sud
jette son tout premier regard sur le continent. La
ville est exceptionnelle grâce à ses édifices et
monuments, bâtis harmonieusement pendant les
siècles, sur une merveilleuse position géographique
et dans un climat favorable. Faites votre expérience
du Vieux Bazar, de la Maison Turque ainsi que
d'une de ses nombreuses vieilles mosquées. Après
la visite de la ville avec le guide local, vous aurez du temps libre pour la promenade et la visite des
nombreux ateliers d’art.
15h00 Départ de Mostar et retour vers Dubrovnik avec un arrêt à Neum.
Vers 18h30 Arrivée à l’hôtel et temps libre.
Jour 7 – Mardi 21 juin Dubrovnik - Croisière aux Iles Elaphites - Dubrovnik
Croisière aux Iles Elaphites et barbecue de poissons
08h30 Départ de l’hôtel en autocar vers le port de Gruz pour une JOURNEE COMPLETE de croisière et
visites dans les Iles Elaphites.
09h00 Départ à bord d’un bateau traditionnel privatisé (pour un minimum de 30 participants) tout en bois
utilisé avant comme bateau de pèche.
Comme les rues et les places de Dubrovnik ne sont pas faites pour être regardées de la calèche, mais à pied,
ainsi les plus impressionnantes vues de ses alentours le sont du pont d'un bateau. Pendant cette excursion,
vous visiterez trois les plus jolies îles de l'archipel de Dubrovnik. Ce sont Koločep, Lopud et Šipan qui font
partie de l'archipel qui, depuis l’antiquité, s'appelle les îles Elaphites. Sous ce nom, se cache le secret sur les
premiers habitants de ces îles, sur les Grecs qui y sont allés à la chasse des cerfs et qui, pour cette raison, leur
ont donné le nom «îles des cerfs». Ce sont des îles vertes, aux jardins de citronniers et d'orangers,
remarquables par les formidables paysages de côte, par les localités pittoresques et charmantes, par une
architecture harmonieuse des résidences d'été et les maisons des vieux hommes de mer ainsi que par les
petites églises votives. Visitez ces trois îles et goûtez au poisson au gril et au vin de pays à discrétion tandis
que les musiciens rempliront de musique ce cadre inoubliable. Embarquez à bord! La tenue de sport est
recommandée.
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Vers 09h30 arrivée à l’île de Kolocep et temps libre
pour sa découverte.
Cette île verdoyante couverte de pins séculaires, de
caroubiers et d'oliviers, parsemée de plantations
d'orangers et de citronniers, tel un parc spacieux,
luxuriant et parfumé, est l'une des promenades de
prédilection des habitants et des visiteurs de
Dubrovnik. Ses deux villages, Donje Celo et Gornje
Celo, le premier à l'est et le second à l'ouest de l'île,
sont reliés par un sentier sinueux traversant les plantations d'oliviers et les jardins. Y sont conservés de
nombreux vestiges de l'architecture ancienne, dispersés dans l'île (vieilles églises préromanes, restes de
basiliques, de résidences d'été, de tours de garde etc.).
L'église Saint-Antoine possède le polyptyque peint par Ivan Ugrinovic, au XVe siècle, qui est un véritable
chef-d’œuvre de l'école de Dubrovnik. L'île de Kolocep, avec ses paysages somptueux, a toujours attiré de
nombreux peintres.
Continuation vers Sipan suivi d’un tour d’orientation à pied à travers le village de Sudurad et ses petites
ruelles et jardins. Temps libre. La plus grande île de l'archipel Elafitien, couverte de cyprès, d'orangers et de
citronniers, avec ses baies et ses plages silencieuses, ses collines vertes parsemées d'édifices anciens (petites
églises, résidences d'été aristocratiques, maisons traditionnelles), est l'une des perles de la région de
Dubrovnik.
12h00 Déjeuner (poisson grillé, salade, pain et vin) servis à bord du bateau.
Vers 14h00 arrivée à Lopud. Tour d’orientation à pied à travers ce village pittoresque avec possibilité de
visiter son monastère franciscain et temps libre pour nager et profiter de l’une des nombreuses plages de
sable de l’île.
Cette île dotée d'une luxuriante végétation subtropicale méditerranéenne, de jardins, parcs et plages
somptueuses, est l'un des sites touristiques les plus importants de la région de Dubrovnik. C'était l'île des
capitaines, qui a fourni le plus grand nombre de marins et de navigateurs à la république de Dubrovnik. Le
célèbre navigateur et propriétaire de bateaux, Miho Pracat, était originaire de l'île de Lopud.
Selon l'historien dubrovnikois, Razzi, l'île de Lopud avait au XVIème siècle 30 églises, de nombreuses
résidences d'été, plusieurs couvents et une population beaucoup plus nombreuse que sa population actuelle.
On peut observer dans l'île les vestiges de plusieurs églises du haut Moyen Âge, résidences d'été et
fortifications.
Le couvent des Franciscains construit en 1483, avec le cloître, la tour de garde et les murs, abrite dans son
église Notre-Dame-de-Splica, plusieurs oeuvres d'art d'une grande valeur: polyptyque de Pietro da Giovanni,
triptyque de l'atelier de Nikola Bozidarevic, polyptyque de Girolamo da Santacroce, les tableaux de Bassano,
des maîtres de l'école flamande etc. L'église de la Sainte-Vierge, construite au XVème siècle, est
remarquable du point de vue historique. Elle possède des tableaux de Palma Stariji, de Natalino da Muran,
de Matej Juncic etc. Plusieurs lignes de bateau relient l'île avec le port dubrovnikois de Gruz. Ses deux
villages, Sudjuradj à l'est et Sipanska luka à l'ouest, accueillent de nombreux touristes.
17h00 Départ de Lopud vers le port de Gruz.
Vers 18h00 arrivée au port de Gruz et transfert de retour à l’hôtel en autocar. Temps libre.
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Jour 8 – Mercredi 22 juin Dubrovnik / Bruxelles
Petit-déjeuner à l’hôtel et CHECK-OUT.
Transfert de l’hôtel en autocar vers l’aéroport de Dubrovnik.
Vol retour JETAIR DUBROVNIK / BRUXELLES (heure à confirmer en novembre 2010).
Arrivée à Bruxelles.
FIN DU PROGRAMME
Prix (*) : En chambre double : 989 € (Suppl.Single : 222 €)
Prix par personne valable pour un groupe de minimum 30 participants.
Le prix comprend :
- Vol Jetair aller/retour
- Le logement en demi-pension (7 nuits, petits-déjeuners et dîners compris)
- Les excursions guidées et entrées aux sites tels que mentionnés dans le programme
- La croisière et le barbecue du jour 7
- Les transferts en autocar pour les excursions
- La contribution au Fonds de Garanties
- La TVA
Le prix ne comprend pas :
- Les dépenses à caractère personnel
- Le supplément en chambre individuelle
- Les déjeuners
- Les boissons aux repas
- Les pourboires du guide accompagnateur
- Toutes prestations non mentionnées au programme
Les droits de propriété de ce programme sont réservés. (Lic. A.1226)
Ville de Dubrovnik : principaux monuments :
A l’intérieur des murailles de la ville :
La Tour Minceta
Avec son créneau somptueux, elle dominait pendant des siècles, et domine toujours, la ville de Dubrovnik.
Dans le passé, cette tour représentait le symbole de sa liberté et un défi provocateur lancé à tous les
téméraires. Aujourd'hui, elle constitue l'un des symboles les plus remarquables de la ville. Sa beauté
architecturale la range parmi les plus belles fortifications du monde entier. Elle est l'œuvre de grands
constructeurs. Une première tour, plus petite, quadrangulaire, fut d'abord construite en 1319 par Nicifor
Ranjina. La surélévation de cette première tour et l'ajout de la tour ronde monumentale furent réalisés par le
célèbre architecte florentin de la Renaissance Michelozzo Michelozi et par l'un des plus grands constructeurs
croates de la Renaissance, Juraj Dalmatinac, dont le projet a permis son achèvement en 1464. Une vue
superbe sur la ville et sur ses environs s'étend des hauteurs de cet édifice impressionnant.
La Fortification Bokar
Cette fortification avec ses belles corniches en pierres, conçue, elle aussi, par Michelozzi, était destinée à la
défense de la porte principale de la ville, le pont et le fossé de Pila. Aujourd'hui, ses espaces somptueux
fournissent le décor à la manifestation culturelle « Festival d'été de Dubrovnik ».
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La Forteresse Saint-Jean
C'était la principale place forte de la défense du port et l'une des places fortes les plus importantes de la
défense de la ville. La première tour, construite sur cet emplacement au XIVème siècle, fait aujourd'hui
partie intégrante de la forteresse. Pendant plusieurs décennies, la forteresse sera élargie, rehaussée,
reconstruite, avant d'épouser au XVIème siècle sa forme demi-circulaire actuelle et son allure monumentale
que lui confère l'ensemble de ses éléments. De l'autre côté, le port est protégé par la tour Saint-Luc, l'une des
plus vieilles tours de la ville qui soient conservées, datant du XIIIème siècle. Le port de la ville était fermé la
nuit au moyen d'une longue chaîne tendue de la tour Saint-Luc à la tour du Môle, aujourd’hui forteresse
Saint-Jean. Vers la fin du XVème siècle, la digue de Kase a été construite dans le port par le célèbre
ingénieur dubrovnikois ,Paskoje Milicevic. Depuis le port de la ville est doublement protégée: d'une part, il
est protégé des vagues et des tempêtes ;d'autre part, son système de défense, toujours à l'épreuve des attaques
ennemies de la mer, est complété et renforcé.
La Forteresse Lovrijenac
Une autre forteresse monumentale et impressionnante hors des murs, défendant l'accès ouest de la ville. Elle
s'élève avec fierté sur son rocher escarpé, haut de 37 m, entourée de légendes liées tant à sa naissance qu'aux
exploits héroïques de ses gardiens et de ses défenseurs. Elle domine souverainement les accès maritimes et
terrestres ouest de la ville et, avec la fortification Bokar, ferme et protège le plus vieux port dubrovnikois
Kalarinja. La forteresse Lovrijenac a donné bien du souci à tous ceux qui ont tenté de mettre en danger la
liberté de la République, en particulier aux Vénitiens. Les chroniqueurs de Dubrovnik ont noté une histoire
intéressante concernant sa naissance. Au début du XIème siècle, les Vénitiens auraient eu l'intention de
construire sur le même emplacement une grande fortification, qui devait leur assurer la supériorité sur
Dubrovnik. Les Dubrovnikois découvrent cette intention des Vénitiens et décident immédiatement de
construire au plus vite sur ce rocher presque inaccessible une forteresse pour se protéger des Vénitiens. Selon
ces chroniqueurs, la forteresse Lovrijenac aurait été construite en trois mois. En s'approchant des côtes avec
leurs bateaux chargés de matériaux de construction, les Vénitiens constatent que les Dubrovnikois étaient
plus rusés et plus rapides. Les murs de la forteresse tournés vers le nord, l'ouest et le sud-est, cibles
potentielles de l'ennemi, sont extraordinairement épais (de 4 à 12 m). Du côté est, vers Dubrovnik,
l'épaisseur des murs n'est que de 60 cm. Cette mesure de précaution intelligente est révélatrice de la prudence
et de la vigilance de la République de Dubrovnik: au cas où le commandant de la forteresse, issu de la
noblesse, serait tenté de s'imposer à la ville, tel un tyran, les canons de la République installés dans les
fortifications environnantes pouvaient facilement détruire ce mur et déjouer de telles tentatives. La forteresse
était munie de plusieurs canons et d'un "Lézard", grand canon spécial, chef-d'oeuvre du fondeur de canons
local, Ivan Rabljanin. Au cours des siècles, la forteresse a été reconstruite à maintes reprises. Après la chute
de la République, des fonctions différentes lui ont été attribuées: elle servait de caserne durant l'occupation
autrichienne, puis d'établissement hôtelier. La forteresse Lovrijenac était en 1933 le lieu de déroulement de
la session du club PEN (cette session a réuni les hommes de lettres éminents du monde entier et leur a révélé
Dubrovnik comme une attraction touristique). La forteresse était, durant les siècles, le plus grand défenseur
de la liberté, et l'inscription taillée au-dessus de sa porte s'adresse à la postérité et au monde entier: "La
liberté ne se vend pas même pour tout l'or du monde" (Non bene pro toto libertas venditur auro).
Aujourd'hui, dans sa ville et sa patrie libres, Dubrovnik a retrouvé son éclat et sa grandeur et hisse librement
les drapeaux du Festival d'été de Dubrovnik avec le symbole de la Liberté (Libertas). La forteresse
Lovrijenac fait partie des scènes internationales les plus appropriées à la représentation théâtrale de l'une des
plus grandes œuvres littéraires de tous les temps, "Hamlet" de Shakespeare.
Le Couvent des Franciscains
Dans la partie ouest de la ville, protégé par les remparts et l'invincible tour Minceta, s'installe le couvent des
Frères mineurs. Avec le couvent des Dominicains, il fait partie des monuments les plus précieux du
patrimoine culturel et architectural de la république de Dubrovnik. L'ancien couvent des Franciscains était
situé hors des murs, dans la banlieue Pila. Au début du XIVème siècle, le danger de guerre a amené les
franciscains à abandonner le vieux bâtiment pour construire le nouveau couvent dans les murs, à un endroit
mieux protégé. La construction du couvent a commencé en 1317, et a duré des années. L'ensemble
architectural occupe une grande surface, s'étendant de la Place à la tour Minceta. A travers les siècles,
certaines parties du couvent ont été endommagées ou détruites. Il a subi les plus grands dégâts lors du séisme
en 1667, qui a complètement détruit son église, l'une des plus riches et des plus belles églises dubrovnikoises
de l'époque. De toute l'église, seul a pu être sauvegardé le portique sud, dont la voûte est ornée de la
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sculpture "Pietà", d'une grande beauté et de grande valeur artistique, et bordée d'une archivolte gothique. Ce
portique monumental, qui témoigne de nos jours de la beauté de l'ancienne église, est l'une des plus grandes
œuvres du gothique tardif à Dubrovnik. Il a été réalisé en 1499 par les frères Petrovic, maîtres dubrovnikois.
Le cloître franciscain fait partie des plus belles réalisations architecturales à Dubrovnik. Son intérieur
harmonieux, dans un décor somptueux en pierre, bordé d'une file de colonnes accouplées, dont les
chapiteaux font l'objet chacun d'une ornementation différente et unique, est l'œuvre du maître local Mihoje
Brajkov de Bar, qui a réalisé les travaux de construction au XIVème siècle. Ce cloître représente à la fois une
réalisation exemplaire du roman tardif dans nos régions côtières. Le couvent dispose en outre d'un cloître
gothique (en haut), qui a également survécu au grand séisme, mais ce cloître est réservé à l'usage
des religieux et n'est pas accessible au public. Depuis sa création en 1317, le couvent possède une
pharmacie, qui est considéré aujourd'hui comme l'une des pharmacies les plus anciennes en Europe (la
troisième) par la date de sa fondation et, sans doute, la plus ancienne par la continuité de son activité depuis
sa création jusqu'à nos jours. La bibliothèque du couvent fait partie des bibliothèques anciennes les plus
importantes en Croatie et dans le monde. Elle garde précieusement le trésor historique et culturel de
Dubrovnik, entre autre, plus de 1200 manuscrits anciens d'une valeur historique et culturelle inestimable, 137
incunables, 7 livres de vieux chorals. Au total, 20.000 exemplaires différents. La collection du musée du
couvent est installée dans la grande salle Renaissance à laquelle on accède par le cloître. Elle réunit tout
l'inventaire de la pharmacie ancienne et représente une collection unique en son genre. Elle contient
également des collections d'orfèvrerie en argent et en or, des tableaux de peintres anciens et quelques
exemplaires d'unités bibliographiques rares. Lors du Festival d'été de Dubrovnik et des autres manifestations
culturelles qui se déroulent en ville pendant toute l'année, l'église franciscaine se transforme en une salle de
concert dont l'ambiance est unique et inoubliable.
La Grande Fontaine d'Onofrio
En face de l'église du Saint-Sauveur, près de la porte Pila, Onofrio della Cava a fait construire cette fontaine,
autrefois luxueuse, que le séisme a beaucoup abîmée et privée de sa beauté et de sa fonctionnalité. Elevée
pour marquer la fin des travaux de construction du nouveau réseau d'eau en 1438, qui a assuré l'alimentation
de la ville en eau de la source de la Rivière Dubrovacka, située à 12 km de distance, cette fontaine devait
éterniser, par sa beauté architecturale et le murmure de son eau limpide, la mémoire de ce grand exploit
technique, d'une importance vitale pour la République. Rendez-vous des jeunes, la grande fontaine a été
choisie, avec la petite fontaine d'Onofrio, comme décor de la comédie "Novela od Stanca" de Marin Drzic,
grand auteur comique dubrovnikois de la Renaissance.
Le Couvent des Dominicains (supplément pour l’entrée)
Dans la partie est de la ville, au milieu de ses hauts remparts et sous la protection de la forteresse Revelin,
s'installe le couvent des Dominicains, l'un des monuments les plus précieux du patrimoine culturel, artistique
et historique de la vieille ville de Dubrovnik. Avec l'assistance financière du gouvernement à Dubrovnik et la
participation active de tous les habitants du quartier dans les travaux de construction (suite à l'ordre du
gouvernement), les travaux de construction de ce grand complexe urbain s'intensifient en 1301. Au début, le
couvent était hors des murs, situé sur un point stratégique de la défense de la République. Il sera bientôt
intégré dans le système de la défense de la ville, en tant qu’élément indissociable. Lors du séisme, il ne
subira pas de graves dégâts, si bien que sa somptuosité monumentale (moins visible de l'extérieur) en fait
l'une des plus belles réalisations architecturales de la vieille ville de Dubrovnik. Ce complexe urbain et
religieux, unique par sa position, son environnement et sa beauté, dont les différents éléments forment un
ensemble harmonieux, fut construit en plusieurs étapes, entre le XIVème et le XVIème siècle, et même plus
tard, certaines de ses parties étant reconstruites ultérieurement. Y sont visibles des éléments appartenant à
des styles différents, roman et baroque, avec dominance des éléments du gothique fleuri et de la
Renaissance. Les travaux ont été réalisés par les maîtres de Dubrovnik et de Zadar, en collaboration avec des
maîtres italiens. La cour du couvent - ornée de colonnes, de portiques, de triforiums splendides, avec un puits
en pierre au milieu - a été construite, taillée et ornementée par les maîtres locaux Utisenovic, Grubacevic,
Radmanovic et autres, selon la conception du maître florentin Masso di Bartolomeo du milieu du XVème
siècle. Cette cour fait partie des réalisations architecturales les plus somptueuses du gothique fleuri dalmate
au XVème siècle. La sacristie gothique a été construite vers la fin du XVème siècle par le célèbre maître
dubrovnikois, Paskoje Milicevic, constructeur de plusieurs bâtiments importants à Dubrovnik. En signe de
remerciement, son nom et une inscription laudative sont gravés sur la pierre de cette église, dans laquelle il
est inhumé, près des autres Dubrovnikois honorables. Le portail sud, richement ornementé, est l'œuvre du
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maître Bonino de Milan. Le couvent possède une riche collection d'œuvres d'art, et en particulier, d'œuvres
picturales précieuses, réalisées par les grands peintres dubrovnikois: "Polyptyque" de Lovro Dobricevic
(XVème s.), "Triptyque" de Mihajlo Hamzic (XVIème s.), plusieurs tableaux de Nikola Bozidarevic, dont le
"Triptyque", représentant, entre les mains du Saint Blaise, la ville de Dubrovnik du début du XVIème siècle.
La collection contient plusieurs oeuvres de Vlaho Bukovac, célèbre peintre croate, natif de Cavtat (XXème
s.), dont la peinture d'autel "Miracle de Saint Dominique". On y trouve également des œuvres du peintre
moderne dubrovnikois Ivo Dulcic. Parmi les oeuvres de peintres anciens, le crucifix peint du grand artiste
vénitien Paolo Veneziano, oeuvre d'une grande valeur artistique (XIVe s.), la peinture d'autel "SainteMagdaleine" de Titien (XVIe s.), les icônes des maîtres de Crète et de Venise (XVIe s.) et le diptyque des
maîtres florentins (XVIe s.) sont les plus remarquables. Le couvent possède une précieuse collection qui
contient des orfèvreries d'or de grande valeur artistique fabriquées par les artisans dubrovnikois, parmi
lesquelles des calices admirables, l'ostensoir en style gothique renaissance et la croix en argent sont les plus
remarquables. La bibliothèque et les archives du couvent gardent des manuscrits précieux, dont 220
incunables. L'ornementation des lettres initiales de certains manuscrits est d'une beauté extraordinaire. Les
concerts de la musique sacrée dans le cadre du Festival d'été de Dubrovnik se déroulent dans la belle église
du couvent, dont l'acoustique extraordinaire et un décor intérieur majestueux réservent aux visiteurs des
moments inoubliables.
Le Stradun
Le Stradun, principale rue dubrovnikoise, dont le vrai nom est "Placa", est la promenade préférée de tous les
habitants de Dubrovnik, surtout des jeunes, et des touristes venus des quatre coins du monde. Personne ne
manquera l'occasion de se promener au Stradun et de profiter de cette rencontre privilégiée et inoubliable
avec la ville. Construit après le grand séisme en 1667 dans le cadre du programme de reconstruction rapide
de la ville, il respire la simplicité majestueuse de l'architecture en pierre. Avant le séisme, le Stradun était
bordé de palais luxueux. Après le séisme, dans la ville détruite, il fallait penser d'abord à la reprise de la vie
normale et à la défense de la ville, si bien que tous les projets d'urbanisme ont été mis au service de ces buts
vitaux. Toutes les maisons du Stradun ont été construites après le séisme, suivant le projet soutenu par le
Sénat de la République. Elles avaient toutes la même façade, la même hauteur et une disposition de pièces
semblable. Le rez-de-chaussée était réservé aux différents commerces, ce qui révèle le goût des affaires de la
République.
La Colonne de Roland
Cette colonne en pierre avec des ornements sculptés, représentant le guerrier médiéval portant la cuirasse,
l'épée et le bouclier, se dresse entre le palais Sponza et l'église Saint-Blaise. La colonne est réalisée en 1418
par le maître local Antun Dubrovcanin. Symbole de la liberté de Dubrovnik, elle était garnie pendant les
festivités du drapeau de la République, tandis que son piédestal servait d'estrade, d'où l'on s'adressait à la
population pour rendre publiques les proclamations du gouvernement et d'autres informations. La
construction de cette colonne est liée à la légende sur le célèbre héros médiéval Roland, qui aurait contribué
à la libération de Dubrovnik, encerclée par les dangereux pirates arabes au VIIIème siècle, si bien que les
citoyens reconnaissants lui ont consacré cette colonne commémorative. Chaque année, la cérémonie
solennelle d'inauguration du Festival d'été de Dubrovnik et de mise en place de l'étendard de la liberté
"Libertas" se déroule devant la colonne de Roland.
Le Palais Sponza (visite conditionnée par les expositions)
Tous les circuits commerciaux de la République de Dubrovnik menaient à ce beau palais, qui est l'un des
plus somptueux de la ville. Grâce à leur sens des affaires, les Dubrovnikois ont su choisir un endroit à la
hauteur, dans lequel ils ont construit ce palais luxueux avec sa façade impressionnante comme démonstration
de leur richesse et de leur culture. Juxtaposant les éléments d'un style gothique tardif et de style Renaissance,
selon le projet du talentueux ingénieur en chef de la République de Dubrovnik, Paskoje Milicevic, le palais
confirme par sa beauté pittoresque l'originalité et la spécificité de l'architecture que l'on pourrait qualifier de
"dubrovnikoise", qui consiste en une combinaison réussie du potentiel expressif de différents styles réunis
dans l'architecture harmonieuse de ce palais qui semble orné de dentelles en pierre. Les travaux de
construction ont commencé en 1516. Les frères Andrijic, issus de la célèbre famille de maçons tailleurs de
pierre de Korcula, ont effectué les travaux de taille des pierres. Le palais abritait initialement la douane, qui
contrôlait les marchandises que des commerçants importaient du monde entier. La cour du palais, bordée
d'arcades, était le centre commercial le plus animé de la ville et le rendez-vous des hommes d'affaires de la
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République. Une aile était réservée à l'Hôtel de la Monnaie que la République a créée au XIVème siècle et
qui fonctionna jusqu'à la chute de la République. Très rapidement, vers la fin du XVIème siècle, le palais
Sponza devient le centre culturel de la République. Il accueille les citoyens les plus cultivés de Dubrovnik,
réunis autour de leur association "Académie des savants", dont le siège était dans ce palais, pour discuter de
la littérature, d’art et des découvertes scientifiques de l'époque. On y organise également la première école de
Dubrovnik. Aujourd'hui, le palais Sponza garde fièrement la précieuse documentation historique de
Dubrovnik: les archives de Dubrovnik comportent les documents témoignant de la longue histoire de
Dubrovnik et de sa région, des siècles lointains et à l'époque moderne. Le palais est devenu lui-même, à sa
manière, un document précieux de ces archives. N'ayant pas été touché par le séisme, il nous est parvenu
intact, pour montrer à tout le monde quels palais luxueux possédait Dubrovnik, puissante et riche, à l'époque
précédant sa catastrophe. La cérémonie solennelle d'inauguration du Festival d'été de Dubrovnik se déroule
chaque année sur la place située en face du palais Sponza. De sa terrasse au-dessus du portique, on peut
observer devant le palais Sponza, les acteurs portant les habits du Recteur et des aristocrates dubrovnikois
évoquant les manifestations culturelles des temps passés et la liberté de la République de Dubrovnik.
La Tour de l'horloge
Près du bâtiment du Corps de garde principal, on a fait construire en 1444, la Tour de l'horloge, haute de 31
m. Luka Mihocin, fils de l'amiral, a fabriqué la plaque métallique de l'horloge, l'aiguille du cycle lunaire endessous et deux figurines en bois qui sonnent l'heure. Le célèbre maître, fondeurs de canons dubrovnikois,
Ivan Rabljanin, a coulé en 1506 une nouvelle cloche. Les figurines en bois ont été remplacées par les
figurines en bronze, les fameux " verts " de Dubrovnik, dit "zelenci", symboles de l'écoulement du temps.
Lors du grand séisme, la stabilité de la tour est remise en question, si bien qu'elle commença à se pencher et
risquait de s'écrouler. En 1929, une nouvelle tour est construite, identique au modèle ancien.
Luza, le vieux beffroi
Entre la tour de l'horloge et le palais Sponza, se situe Luza, vieux beffroi, construit en 1463 et restauré en
1952. Sa sonnerie annonçait les sessions du conseil, ou sonnait l'alarme en cas de sinistres (incendie etc.).
Au-dessous de Luza, on voit la porte interne (intérieure) de la ville, qui mène de la Place vers la porte Ploce
et le port de la ville.
La Petite Fontaine d'Onofrio
Construite en face du bâtiment de corps de garde principal, à l'occasion de la fin des travaux de construction
du réseau d'eau, elle est un véritable joyau de l'art sculptural à Dubrovnik. La fontaine est réalisée par
Onofrio della Cava en 1438, en collaboration avec le sculpteur italien Pietro di Martino.
Le Palais du Grand conseil (Palais des Recteurs)
Entre le Palais des Recteurs et la tour de l'Horloge, se trouvait autrefois le Palais du Grand conseil, construit
au XIVème siècle, mais complètement détruit dans l'incendie en 1816. Sa façade ressemblait à celle du
palais Sponza. L'hôtel de ville, construit en 1882 sur l'emplacement de l'ancien palais du Grand conseil, reste
de nos jours le siège administratif de la Ville de Dubrovnik. Le théâtre de Dubrovnik et le café Gradska
kavana font aujourd'hui partie du même complexe architectural. On pouvait accéder au Palais du Grand
conseil par la petite porte intérieure attenante au Palais des Recteurs, au-dessus de laquelle est restée intacte
la célèbre inscription, témoignage de grande sagesse et de patriotisme: "Oubliez les affaires privées,
occupez-vous des affaires publiques" (Obliti privatorum publica curate).
Les Archives de Dubrovnik (Palais Sponza)
Elles sont situées aujourd'hui dans le Palais Sponza. Avant et pendant la République, elles étaient installées
dans le Palais des Recteurs. Par la valeur et la quantité des documents historiques qu'elles contiennent, les
archives de Dubrovnik sont parmi les plus importantes et les plus remarquables du monde entier. En dépit
des catastrophes qui s'abattaient sur la ville, en détruisant ses bâtiments administratifs, la République de
Dubrovnik et la ville de Dubrovnik ont réussi à préserver son histoire écrite millénaire, réunie dans les
documents originaux des archives de Dubrovnik. Les archives possèdent 7000 tomes de manuscrits et
quelque 100.000 manuscrits isolés, relatifs à la période du XIIème siècle jusqu'à la chute de la République.
Les autorités de la République exigent, depuis le XIIIème siècle, l'inscription systématique dans le registre
de tous les documents du droit public et du droit privé, établis en présence des fonctionnaires de l'Etat et leur
dépôt dans les archives. On archivait tous les documents écrits définissant les droits de la République et ses
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relations avec d'autres villes, pays et souverains. A partir de l'an 1278, on garde dans les archives tous les
documents écrits de la chancellerie et du notaire de la République, des duplicatas de tous les testaments, les
procès-verbaux des sessions des trois conseils de la République, une abondante correspondance officielle, les
listes des bateaux, de leurs itinéraires, des membres de leur équipage et de leurs passagers. Toute l'histoire
politique, diplomatique, économique, maritime, commerciale et autre de la République de Dubrovnik est
conservée dans les documents de ses Archives. Parmi ses manuscrits précieux, on trouve également une
abondante documentation relative à d'autres pays balkaniques, ainsi qu'à d'autres régions. Les Archives
contiennent de nombreux documents de l'histoire récente de la ville et de la région de Dubrovnik, datant des
XIXèmes et XXème siècles, et ceux de notre temps.
Le Palais des Recteurs
Ce beau palais, d'une élégance sobre, est le témoin de toute l'histoire de Dubrovnik. La simplicité et la
modération, si présentes dans la vie de Dubrovnik d'autrefois, sont incarnées dans cet édifice si important
pour la République. L'architecture sobre et harmonieuse de ce palais gothique renaissance est, en apparence,
trop modeste pour la République de Dubrovnik, autrefois si riche. Ceci n'est pas étonnant, car c'est justement
cet équilibre harmonieux, sans trop de luxe, qui est caractéristique de toutes les sphères de la vie de
Dubrovnik. De même que la République, ce palais a traversé une histoire mouvementée. Endommagé à
maintes reprises par des explosions, ébranlé par plusieurs séismes, il nous permet, quand même, d'admirer
aujourd'hui la beauté de sa façade, en parfaite harmonie avec les bâtiments environnants, et l'œuvre de tous
ces artistes qui lui ont donné, dans toute sa simplicité, cet éclat somptueux de la beauté sereine. Il est
tellement suggestif et imprégnée de l'esprit du passé que le visiteur se retrouve soudainement immergé dans
l'atmosphère des siècles passés et presque étonné de ne pas y rencontrer le Recteur accompagné des
membres du Petit conseil. Ce palais était la résidence du Recteur pendant son mandat d'un mois. Le Recteur
y était tout seul, sans les membres de sa famille et n'avait pas le droit de quitter le bâtiment, sauf dans le
cadre de l'exercice de sa fonction. A part ses nombreuses activités de chef de l'Etat, il y recevait chaque soir,
au cours d'une cérémonie spéciale, les clés de la porte de la ville qui lui étaient confiées pendant la nuit, pour
que personne ne puisse s'introduire dans la ville la nuit, et qu'il remettait chaque matin, selon le même
cérémonial, pour que la porte de la ville puisse être ouverte. Ces habitudes se sont maintenues jusqu'à la
chute de la République. Le Palais des Recteurs abritait également le siège du Petit conseil, les salons pour
des réceptions et audiences officielles, le siège administratif de la République, dépôt d'armes, entrepôt
d'explosif, corps de garde et geôle. Selon les chroniques de Dubrovnik, le Palais des Recteurs se trouve sur
l'emplacement d'un palais plus petit, qui fut complètement détruit dans une explosion en 1435. Le
constructeur napolitain Onofrio di Giordano della Cava, qui participait à l'époque à la construction du réseau
d'eau de Dubrovnik, a été engagé par les autorités dubrovnikoises pour construire le nouveau Palais des
Recteurs sur les ruines de l'ancien. Il l'a terminé au milieu du XVème siècle. Cependant, une nouvelle
explosion en 1463 a beaucoup endommagé le palais, surtout sa façade ouest. Le palais est refait dans un style
Renaissance, sous contrôle du constructeur florentin Salvio de Michele, avec la collaboration de nombreux
constructeurs locaux. Après avoir subi de nouveaux dégâts lors du séisme en 1667, son atrium sera
reconstruit dans un style baroque. Ainsi, un triste concours de circonstances a réuni dans le palais des
éléments de trois styles différents, en parfaite symbiose: un palais gothique au départ, et des reconstructions
ultérieures dans des styles Renaissance et baroque. La façade ouest du palais, avec son portique voûté, avec
ses merveilleux chapiteaux ornementés, avec son portail décoratif et autres détails, a l'air somptueux.
L'atrium du palais est un espace simple et harmonieux. Avec les files de colonnes couronnées de chapiteaux
corinthiens, ses galeries, son bel escalier baroque et une acoustique extraordinaire, il offre aujourd'hui un
décor impressionnant, idéal pour les concerts de musique de chambre dans le cadre du Festival d'été de
Dubrovnik. L'atrium est décoré par une petite fontaine du XVème siècle et par le buste de l'un des fils les
plus honorables de Dubrovnik, le navigateur Miho Pracat. Ce monument modeste, élevé suite à un décret de
la République en 1638, est l'œuvre du sculpteur italien Piero Paolo Giacometti. C'est le seul hommage de ce
genre que la République ait rendu à l'un de ses citoyens durant toute sa longue histoire. Après la chute de la
République de Dubrovnik, le palais a été pillé par l'autorité occupante, des objets de grande valeur faisant
partie du patrimoine culturel de Dubrovnik, précieusement gardés et rassemblés pendant des siècles, ont été
dérobés, ou détruits lors des séismes et des incendies. Le Palais des Recteurs abrite aujourd'hui le
Département de culture et d'histoire du Musée historique de Dubrovnik. Les salles d'exposition sont
aménagées de manière à rendre compte, en partie au moins, du décor intérieur authentique, avec des objets
autochtones utilisés au cours des siècles passés dans la République de Dubrovnik. On y trouve, à côté des
meubles de style, de nombreux portraits d'aristocrates et de notables dubrovnikois, des tableaux de grands
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peintres (Carraci, Tintoretto, Giorgione, Bordone, Hamzic etc.), ainsi qu'une collection numismatique de
pièces de monnaie utilisées à Dubrovnik entre les XIVème et XIXème siècles, les clés authentiques de la
porte de la ville, les sceaux, les armoiries, les photocopies du Code de Dubrovnik et des procès-verbaux de la
République, les objets de la pharmacie ancienne Domus Christi du XVèmee siècle,etc.
La Cathédrale de l'Assomption de la Vierge (entrée libre)
L'histoire des villes anciennes est remplie de légendes, et les légendes font le plus souvent partie de leur
histoire. Selon une de ces légendes, et selon les chroniques de Dubrovnik et les chroniques anglaises, le roi
d'Angleterre, Richard Ier dit Cœur de Lion, de retour de la troisième croisade en 1192, a fait naufrage dans
une tempête horrible près de l'île de Lokrum, en face de Dubrovnik. Ayant survécu, il a fait vœu, en signe de
remerciement, d'offrir à la ville de Dubrovnik une somme considérable de ducats pour la construction d'une
grande église votive. Cet argent a permis le début des travaux de construction de la cathédrale, le plus bel
édifice de Dubrovnik à l'époque. Cependant, elle sera complètement détruite lors du séisme en 1667 (la
cathédrale actuelle est en fait construite sur l'emplacement de l'ancienne cathédrale). On sait qu'avec ses
chefs-d’œuvre en pierre, ses cinq portails somptueux sur la façade et sa grande coupole, l'ancienne cathédrale
faisait partie des plus belles et des plus riches églises européennes de l'époque. Les travaux de construction
de l'ancienne cathédrale, qui avait la forme d'une basilique de style roman, se sont étalés sur plus d'un siècle
(du XIIème au XIVème siècle). Au moment du séisme catastrophique, Dubrovnik avait au Vatican - d'abord
comme conservateur de musée, puis comme recteur de la bibliothèque du Vatican - Stjepan Gradic, l'un de
ses fils les plus instruits, membre des cercles littéraires et scientifiques les plus éminents de l'époque - du
Vatican, de Rome, de Padoue - grand historien de renom international, philosophe et poète, et en même
temps chercheur dans les domaines de l'astronomie, de la physique, de la navigation et des autres sciences,
mais avant tout un grand diplomate très doué ayant les relations dans les milieux influents du monde entier.
Stjepan Gradic s'est entièrement engagé auprès des gouvernements européens afin d'obtenir une aide pour sa
ville natale sinistrée. La ville de Dubrovnik lui sera toujours redevable d'avoir notamment fait venir à
Dubrovnik, par l'intermédiaire du pape, les meilleurs architectes italiens, qui ont contribué avec leurs projets
et leurs conseils à la reconstruction de la ville détruite. Stjepan Gradic a voulu que la nouvelle cathédrale soit
construite selon les normes architecturales de l'époque, c'est-à-dire dans un style baroque, si bien qu'il a
engagé le célèbre architecte italien d'Urbin, Andreo Buffalini, dont le projet sera réalisé par le constructeur
italien Paolo Andreotti. Ce dernier a commencé en 1673 la construction de la nouvelle cathédrale. Les
travaux ont duré plusieurs décennies avec la collaboration de nombreux maîtres, et les finitions ont été
effectuées en 1713 par le maître local Ilija Katicic. Cette église monumentale, à proximité immédiate du
Palais des Recteurs et du Palais épiscopal est l'une des plus belles églises baroques en Dalmatie. Sa coupole
verte et bleue surplombe les toitures des maisons anciennes et constitue, avec les remparts, le premier
symbole visuel de Dubrovnik, quel que soit l'angle dans lequel nous nous plaçons. Près de la cathédrale, à
l'ouest, on trouvait un baptistère séparé, construit au XIVème siècle, en pierre rouge et blanche, le vestige de
la partie accessoire de l'ancienne cathédrale, qui a survécu au séisme, mais n'a pas survécu à la puissance
destructrice du général autrichien, représentant de l'autorité occupante au milieu du XIXème siècle. Il a fait
raser ce beau monument ancien pour avoir une meilleure visibilité de ses fenêtres. La cathédrale possède
plusieurs autels baroques et de nombreux tableaux de grande valeur artistique, parmi lesquels dominent les
œuvres des peintres italiens, mais où l'on trouve également quelques tableaux des peintres locaux et
flamands. Parmi les œuvres les plus remarquables du point de vue artistique citons: le grand polyptique
"Assomption de la Vierge" (XVIe siècle) au-dessus de l'autel majeur, oeuvre du célèbre peintre Titien et de
son atelier; la magnifique "Madonna della Seggiola" (XVIe s..) attribuée à Raphaël et à son école; le tableau
"Fuite en Egypte" du peintre italien Savoldo; la "Sainte Catherine", oeuvre du peintre vénitien Palma le
Vieux, et le célèbre tableau "La Tête du Christ" du peintre italien Pordenone. La peinture d'autel
"Annonciation" attribuée à Benko Stay (XVIIe s.) et le tableau "Saint Bernard devant la Sainte-Vierge" de
Petar Mattei-Matejevi? (XVIIème ou XVIIIème s.) sont les œuvres les plus remarquables des peintres
dubrovnikois. L'ancienne cathédrale de Dubrovnik possédait avant le séisme en 1667 l'un des trésors d'église
les plus riches en Europe. Lors du séisme, une grande partie de reliques et d'objets de valeur ont été détruits,
et ce que l'on a réussi à sauver, se trouve aujourd'hui dans le trésor de la cathédrale, précieusement gardé et
assuré. A l'époque de la République, le trésor était fermé à trois clés, dont l'une était confiée à l'archevêque,
l'une au recteur de la Cathédrale, et l'une au secrétaire de la République. Pour ouvrir le trésor, on était obligé
d'utiliser les trois clés. Aujourd'hui, la troisième clé est confiée à l'Institut de la protection du patrimoine
culturel de Dubrovnik. Le trésor contient les reliquaires et les vases sacrés d'une valeur artistique
extraordinaire, fabriqués pour la plupart par des artisans de la ville. Dubrovnik était considérée comme l'une
16
des premières villes européennes par la qualité du travail de ses orfèvres, par le nombre des ateliers dans
lesquels on fabriquait les ornements, l'orfèvrerie d'or et les bijoux avec une technique minutieuse et raffinée,
portée à la perfection artistique. Toutes les cours européennes ont cherché à se procurer les pièces
d'orfèvrerie d'or et les bijoux fabriqués dans les ateliers de Dubrovnik. Les reliques du patron de la ville - les
mains et la tête de Saint Blaise - conservées dans des reliquaires précieux de style byzantin, en argent et en
or, enchâssés de pierres précieuses et d'émaux peints, avec des détails en filigrane extraordinaires, œuvres
des artisans dubrovnikois des XIème et XIIème siècles représentent les objets les plus précieux du Trésor de
la cathédrale. La croix en argent de l'orfèvre dubrovnikois, Jeronim Matov, du XVIème siècle est
merveilleuse, ainsi que de nombreux autres objets et reliquaires renfermant des reliques d'autres saints. En
1979, un nouveau séisme a abîmé la cathédrale, en lézardant les murs, la coupole et la façade. La réfection
de la cathédrale a duré plusieurs années et a demandé la consolidation des fondations même. Au cours des
fouilles, les archéologues ont fait une découverte sensationnelle: à quelques mètres de profondeur: ils ont
retrouvé les murs et les fondations d'une troisième église, jusque-là inconnue. Il s'agit d'une basilique à trois
nefs avec trois absides. Ce qui est le plus surprenant, ce sont les dimensions de cette basilique, de 30 m de
long sur 15 m de large. Les archéologues situent la date approximative de sa construction au VIIème ou
VIIIème siècle, ou peut-être avant. Sur ses murs anciens, on a retrouvé de belles fresques datant du IXème
siècle. Ces vestiges précieux ont été conservés et rendus accessibles aux visiteurs. Ces découvertes
archéologiques récentes ont une signification particulière dans la détermination de la date de fondation de la
ville de Dubrovnik. L'existence d'une basilique de telles dimensions au VIIème siècle amène les chercheurs à
conclure qu'une cité importante, dont les habitants avaient les moyens de faire construire une telle basilique,
a dû également exister à proximité. Un petit village de pêcheurs n'aurait pas eu besoin ni même les moyens
nécessaires à sa construction. Tout ceci pourrait repousser de quelques siècles la date communément admise
de la fondation de Dubrovnik, une hypothèse que les recherches plus approfondies devraient permettre de
confirmer.
L’Eglise Jésuite Saint-Ignace (entrée libre)
En traversant la place Bunic, à l'ouest de la cathédrale, on arrive à la place Gunduliceva, où l'on monte le
large escalier baroque pour arriver à la place Boskoviceva, qui abrite l'un des plus beaux édifices baroques
de Dubrovnik, église des Jésuites. Cette église est construite vers la fin du XVIIème et au début du
XVIIIème siècle, selon le projet de l'architecte italien Andreo Pozza, avec un beau portail baroque et une
imposante façade qui dominait la place. Parmi les œuvres picturales qui décorent cette église, celles de
Gaetano Garcia, peintre italien baroque d'origine espagnole, sont les plus importantes. Ce peintre a décoré la
voûte de l'abside de l'église avec les peintures murales représentant les scènes de la vie de Saint Ignace de
Loyola, fondateur de l'ordre jésuite. A côté de l'église, on trouve le grand bâtiment du célèbre collège des
Jésuites, Collegium Ragusinum, construit selon le projet de Ranjina et de Canalino, qu'ont fréquenté, comme
élèves, les plus grands esprits de la République. L'escalier baroque, en parfaite harmonie avec l'église, a été
conçu en 1738 par le constructeur romain Padalacqua.
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