Quel contrat choisir une fois à la retraite
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Quel contrat choisir une fois à la retraite
COMPLÉMENTAIRE SANTÉ 65 Quel contrat choisir une fois à la retraite ? À la retraite depuis 2004, Jean-Louis a conservé son contrat d'entreprise Près de la moitié des salariés qui partent à la retraite choisissent de conserver la complémentaire santé dont ils bénéficiaient en activité. Ce choix n’est pas toujours judicieux, au regard des offres du marché. Dans tous les cas, ils doivent s’attendre à une forte hausse du montant des cotisations. J ean-Louis a pris sa retraite en 2004. Sans doute par facilité, il a décidé, à cette époque, de conserver la complémentaire dont il bénéficiait lorsqu’il était en activité. « Le contrat me convenait alors. Je l’ai donc gardé. On se rend compte aujourd’hui qu’on paie notre complémentaire assez cher pour une garantie dont on ne sait pas vraiment si elle est adaptée », explique Jean-Louis. Le départ à la retraite est, en effet, l’occasion, pour nombre de Français, de constater ce que coûte l’entrée dans la catégorie senior en matière d’assurance santé. Près de hui salariés sur dix (hors fonctionnaires et agriculteurs) sont couverts par un contrat collectif d’entreprise, assez généreux, dans la plupart des cas, et dont une partie (de 50 à 60 %) est, de surcroît, prise en charge par leur employeur. Quand le salarié quitte l’entreprise, il peut conserver le contrat dont il bénéficiait lorsqu’il travaillait, l’article 4 de la loi Évin du 31 décembre 1989 (n° 89-1009) imposant aux complémentaires santé de maintenir la garantie du salarié s’il en fait la demande. Celleci doit être présentée dans les 6 mois suivant la rupture du contrat de travail. L’organisme doit vous proposer strictement la même couverture que celle dont vous bénéficiiez lorsque vous étiez encore en activité. Il ne peut Marie-France, son épouse, doit se faire poser un implant dentaire. Prix................................................. 1 860 € Remboursement de la Sécurité sociale (couronne)................... 274 € pas vous placer d’office dans un contrat moins protecteur. C’est ce qu’a jugé la Cour de cassation dans un arrêt du 7 février 2008 (cass. civ 2e, n° 06-15006), confirmé, notamment, par la cour d’appel de Lyon dans un arrêt du 13 février 2009 (n° 08/02875). Aussi, si vous êtes sur le point de prendre votre retraite, relisez bien votre contrat et vérifiez qu’aucune mention ne prévoit d’ajustements sur vos futures garanties. Reste à charge................ Par contre, l’assuré n’échappe pas à une forte hausse de ses cotisations. D’une part, il perd, de facto, les avantages attachés à son statut de salarié : son ex-employeur ne participe plus au financement de sa protection santé et le retraité ne bénéficie plus de l’effet « groupe » au titre duquel il pouvait prétendre à des tarifs de cotisations plus intéressants qu’en individuel. D’autre part, la loi Évin autorise la mutuelle, la société d’assurances ou l’institution de prévoyance à augmenter la cotisation, la hausse ne pouvant, toutefois, pas excéder 50 % du dernier tarif. Ce plafond de 50 % s’applique sur la totalité de la cotisation, et non sur la seule part due par le salarié. Le tribunal de grande instance de Paris a précisé, dans un jugement rendu le 19 septembre 2012 1586 € Le couple souhaite aussi une bonne couverture en optique et une prise en charge avantageuse des prothèses auditives. L’augmentation des cotisations est autorisée, mais encadrée Si, à la retraite, vous conservez votre contrat d’entreprise, les garanties doivent rester les mêmes Le Particulier N°1088 Septembre 2013 Sa complémentaire santé lui coûte 2 212 € par an. VOICI LES CONTRATS LES MIEUX ADAPTÉS QUE LEUR PROPOSE LE PARTICULIER VOIR PAGE SUIVANTE Crédit xoxoxoxo pour Le Particulier 64 ... Septembre 2013 N°1088 Le Particulier COMPLÉMENTAIRE SANTÉ 66 66 67 ... NOTRE SÉLECTION DE 6 CONTRATS DE COMPLÉMENTAIRE SANTÉ PROPOSANT LES MEILLEURES PRESTATIONS Types de soins Généraliste Consultations médicales 3 Optique Groupama - Soins Base de remboursement Sécurité sociale (Prise en charge SS) Senior Modulo renfort 1 et 3 2 367 €/an Composio Plus Senior niveau 6 2 894 €/an + module optique dentaire 3 + module confort 2 689 €/an Formule H3D5M3P5S1 3 168 €/an médicaux F2 dentaireoptique G4 hospitalisation H3 2 610 €/an 23 € (70 %) 150 % 300 % 175 % 150 % 130 % 1 LE CAS DE JEAN-LOUIS ET MARIE-FRANCE Malakoff Médéric Apgis Énergique 2 Renfort 50 + 2 892 €/an Niveau Actifs 2 212 €/an 150 % 150 % 150 % 300 % 175 % 150 % 130 % 200 % 200 % 150 % 300 % 150 % 200 % 300 % 300 % 300 % Non pris en charge 55 €/jour 100 €/jour 50 €/jour 66 €/jour 50 €/jour 80 €/jour 77 €/jour Prothèse dentaire 107,50 € (70 %) 300 % 400 % 300 € 400 € 382 € Non pris en charge 400 € 450 € 350 € (an.1), 450 € (an. 2), 600 € (an. 3), 700 € (an. 4 et +) 300 % Implant dentaire 317 € 500 € 400 € Non pris en charge 23,58 € (60 %) 400 € 220 € (an. 1 et 2), 310 € (an. 3), 490 € (an. 4 et +) 300 % + 264 €/an + 80 €/an pour verres progressifs 225 € 260 € 154 € montures, 415 € verres 78,96 € (60 %) 350 € (an. 1), 400 € (an. 2), 450 € (an. 3) 95 € 120 € Frais réels Non pris en charge Id. équipements optiques Non pris en charge Id. équipements optiques 422 € 305 € 300 € Non pris en charge Audioprothèse 199,71 € (60 %) 100 % + 800 €/an 1 000 €/an 150 % + 400 €/2 ans 300 % + 264 € 130 % 200 % + 1 000 €/an 600 % Semelles orthopédiques 28,86 € (60 %) 250 % 300 % 150 % 53 € Pas de réseau de soins associé Santéclair Réduction de prix sur : verres (40 %), montures (15 %), chirurgie réfractive (30 %), prothèses dentaires (20 %), implants (50 %), audioprothèses (40 à 50 %) et ostéopathie (20 %) 204 € * 0€ 144 €* 2 360 € 776 € 1 506 € 392 € Montures + verres progressifs Lentilles remboursées Chirurgie réfractive Orthopédie et autres prothèses SwissLife 23 € (70 %) Chambre particulière Dentaire Axa Modulango 150 % Variable selon l’acte (70 %) Spécialiste Acte de chirurgie Hospitalisation Allianz Réductions de tarifs et majorations de remboursement affichés dans les réseaux de soins associés (données moyennes) Exemples de reste à charge 2 4 130 % 200 % 600 % Sévéane Remboursements majorés dans le réseau sur : prothèses dentaires (350 €), implants (550 €), verres (frais réels, hors traitement des verres), lentilles (110 €) Kalivia Réduction de prix sur : verres (40 %), montures (15 %), audioprothèses (500 €) (+ assurance de l’équipement pendant 4 ans Pas de réseau de soins associé 0€ 0€ 13 € 4€ 1 589 € 1 898 € 2 841 € 1 062 € 963 € 1 280 € 1 515 € 1 155 € 1 415 € 1 825 € Itelis Réduction de prix sur : verres (30 %), montures Carte blanche (15 %), prothèses dentaires Réduction de prix sur : (15 %), audioprothèses (20 %). verres (35 %), montures Remboursement majoré dans le (10 %), prothèses réseau (verres : 260 €, an. 1 et 2 ; dentaires (15 %). 390 €, an. 3 ; 600 €, an. 4 et + ; audioprothèses : 150 % + 500 €) 5 Paire de lunettes progressives (prix moyen du marché : 568 €) Audioprothèses pour deux oreilles (prix moyen du marché : 3 360 €) Implant dentaire + pilier + couronne (prix moyen du marché : 2 100 €) ) Garanties et reste à charge : comment lire notre tableau * Montants calculés pour la 1re année de souscription. (n° 10/07060), que ce tarif maximal devait être respecté non seulement l’année du départ à la retraite, mais également les suivantes. L’assureur ne peut donc pas augmenter plus fortement les cotisations des retraités que celles des actifs. Après le départ à la retraite, « la prime est multipliée, en moyenne, par plus de 3 », relève le Haut Conseil pour l’avenir de l’Assurance maladie (HCAAM) dans un rapport sur la généralisation de la complémentaire santé publié il y a quelques semaines. LE CAS DE JEAN-LOUIS ET MARIE-FRANCE Le mois précédant son départ à la retraite, Jean-Louis a payé 33,92 € de cotisations. Dès le mois suivant, la part employeur lui a été facturée en plus, soit, au total, 69,30 €. Sa complémentaire a ensuite procédé à plusieurs augmentations, pour atteindre, en un an, le plafond de 50 % (101,60 €). En 2006, MarieFrance part, à son tour, à la retraite et s'ajoute Le Particulier N°1088 Septembre 2013 * Sources : 1-enquête sectorielle Alcimed, mars 2011 pour la Direction de la Sécurité sociale et Santéclair AG2R comme bénéficiaire au contrat de Jean-Louis. Le couple paie, aujourd'hui, 184,33 € par mois. La moitié des nouveaux retraités changent de complémentaire santé En raison de cette forte hausse tarifaire, plus de la moitié des salariés couverts par un contrat collectif en change quand vient le temps, pour eux, de cesser leur activité professionnelle. La Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA), citant une enquête du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc), indique que, lorsqu’ils partent à la retraite, « 45 % des salariés gardent les mêmes garanties chez le même assureur, 40 % changent d’assureur et 15 % de garanties chez le même assureur. Au moment de l’enquête, 8 ans après le départ en retraite, en moyenne, 31 % ont toujours les mêmes garanties chez Nous avons sélectionné 6 contrats, en tenant compte des besoins de notre couple témoin. 1 Les remboursements exprimés en pourcentages incluent la prise en charge de la Sécurité sociale (SS). Un taux supérieur à 100 % indique que la garantie couvre tout ou partie de la différence entre le tarif SS et celui facturé par le professionnel de santé. 2 Les garanties en euros constituent un forfait s’ajoutant au remboursement SS. En dentaire, les plafonds peuvent varier en fonction de l’ancienneté de l’adhésion. 3 En optique, dans certains contrats, le forfait s’entend pour les verres + la monture + les lentilles ; dans d’autres, chaque dépense est prise en charge spécifiquement. 4 Le remboursement audio s’ap- le même assureur, 48 % ont changé d’assureur et 20 % de garanties chez le même assureur ». Les seniors représentent un véritable marché pour les complémentaires santé, d’autant qu’ils sont de plus en plus nombreux et vivent de plus en plus longtemps. Ils sont aussi de gros consommateurs de soins, dont le coût est souvent lourd à supporter. Selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) du ministère de la Santé, le plique à chaque appareil quand il est exprimé en pourcentages. Les montants en euros viennent en déduction de l’ensemble de la dépense. 5 Le calcul des restes à charge tient compte des conditions préférentielles proposées au sein des réseaux et des éventuelles majorations de remboursement qui s’appliquent alors. reste à charge, après remboursement par l’Assurance maladie, des seniors de 56 à 65 ans est près de deux fois plus élevé que celui des jeunes adultes. Les sociétés d’assurance santé courtisent les seniors Prothèses auditives et dentaires, implants, lunettes…, les équipements médicaux auxquels les seniors sont susceptibles d’avoir recours Septembre 2013 N°1088 Le Particulier COMPLÉMENTAIRE SANTÉ 68 68 69 ... comptent, par ailleurs, parmi les moins bien pris en charge par la collectivité, ce qui constitue le cœur de l’activité des complémentaires santé. Il n’est donc pas étonnant que ces dernières fassent les yeux doux aux seniors. L’une vante des « solutions vraiment adaptées aux besoins des 60 ans et plus » ; une autre clame qu’ « il n’y a pas d’âge pour être bien protégé »… Sur internet, c’est tout bonnement la surenchère. Les seniors représentent, en effet, « une cible stratégique en assurance individuelle », confirme Allianz, qui souligne que cette clientèle est très peu volatile, puisque les retraités résilient deux fois moins leur contrat que les actifs. « S’il n’y a pas d’âge pour être bien protégé », à partir de la retraite, il faut y mettre le prix. Une étude publiée l’an dernier par la Drees montre que, en 2009, le bénéficiaire d’un contrat « senior » payait annuellement 600 € de plus qu’une personne active, à niveau égal de garanties. Par ailleurs, la Drees observe que ces contrats sont sensiblement plus chers lorsqu’ils sont proposés par un assureur privé plutôt que par une mutuelle. Cette tarification moins avantageuse pour les 60 ans et plus pourrait expliquer, en partie, pourquoi ceuxci sont plus nombreux à souscrire un contrat individuel auprès d’une mutuelle (42 % des assurés) que d’une société d’assurances (29 % des assurés). Étudiez tous les contrats, notamment ceux adossés à un réseau de soins Reste à savoir vers quel contrat s’orienter. Les contrats concoctés par les complémentaires santé à l’intention des seniors sont, en général, haut de gamme. Ces assurés, davantage encore que les plus jeunes, ont donc tout intérêt à bien étudier les garanties inclues dans leur contrat et à les comparer avec les très nombreuses offres de la concurrence. Les six complémentaires santé – AG2R, Allianz, Axa, Malakoff Médéric, Groupama et Swisslife (voir tableau p. 66) – à qui nous avons demandé de nous faire parvenir la proposition la mieux adaptée aux besoins de notre couple de retraités offrent un niveau de couverture élevé, mais qui varie beaucoup d'un contrat à l’autre. LE CAS DE JEAN-LOUIS ET MARIE-FRANCE Actuellement, notre couple témoin paie une cotisation annuelle de 2 212 € à leur complémentaire santé. Les cotisations des contrats que nous avons reçus vont de 2367 à 3168 € ; ce qui représente un surcoût par rapport à ce que versent aujourd’hui Jean-Louis et Marie-France. Néanmoins, au regard des garanties proposées, plusieurs contrats méritent qu'ils s'y penchent. MarieFrance sera particulièrement attentive à la prise en charge de la pose d'un implant dentaire qui peut grimper jusqu'à 500 €. Un niveau de couverture élevée, mais qui laisse quand même à sa charge plus 1 000€. En privilégiant une complémentaire dont les garanties sont adossées à un réseau de soins, nos deux retraités pourraient faire baisser substantiellement leur facture. En effet, un implant dentaire revient à 1 100 €, couronne comprise, nous ont précisé Allianz et Maaf. Ce serait une aubaine pour Marie-France, puisque son reste à charge tomberait ainsi sous la barre des 400 €. Les seniors peuvent bénéficier d’une aide pour leur mutuelle L es personnes de condition modeste peuvent bénéficier de l’aide pour une complémentaire santé (ACS). En 2013, le plafond de ressources s’élève à 9 792 € par an pour une personne seule et à 14 688 € pour un couple sans enfants à charge (pour savoir si vous pouvez prétendre à l’ACS, consultez le simulateur sur le site de l’Assurance maladie : ameli.fr, rubrique « simulateur de droits »). Cette aide vous permet de bénéficier Le Particulier N°1088 Septembre 2013 d’une déduction sur le montant de la cotisation versée à l’organisme de protection complémentaire. Le montant de l’aide est fixé à 500 € par an pour un assuré âgé de 60 ans ou plus et à 1 000 € par an pour un couple dont les membres sont âgés d’au moins 60 ans. Pour en bénéficier, vous devez remplir l’imprimé Cerfa n° 12812*02 (téléchargeable sur ameli.fr) et l’adresser à votre caisse primaire d’assurance maladie. Celle-ci vous remettra alors un document attestant l’éligibilité à l’ACS. Sur présentation de ce document à l’organisme complémentaire de votre choix, vous bénéficierez d’une réduction égale à la somme indiquée sur l’attestation. L’aide est plafonnée au montant de la cotisation. Elle est accordée pour une année et renouvelable, dans les mêmes conditions que la demande initiale, entre 2 et 4 mois avant l’expiration du droit. Les réseau de soins, peut-on lire dans le rapport du HCAAM, « peuvent être définis comme un partenariat contractuel entre un ou plusieurs organismes complémentaires regroupés et des professionnels de santé. Ils offrent aux assurés différents avantages selon la nature de la contractualisation effectuée avec les professionnels : tiers payant seul, limitation des tarifs pratiqués, remboursements différenciés, engagement qualité, ou les quatre à la fois. » Les réseaux de professionnels de santé constitués par les complémentaires concentrent leurs efforts sur les soins qui ne sont pas pris en charge par la collectivité, ou le sont peu : dentaires, optiques, les audioprothèses… Dans tous les cas, les assurés ne sont pas tenus de s’adresser aux professionnels du réseau, mais s’ils le font, ils peuvent bénéficier, outre des tarifs plafonds garantis, de meilleurs remboursements. Par exemple, Santéclair – filiale d’Allianz, d’Ipeca, de la Maaf-MMA et de la Mutuelle générale de la police – est la seule société à proposer un réseau de dentistes spécialisés en implantologie. Les professionnels de ce réseau s’engagent à pratiquer des tarifs inférieurs de moitié à ceux du marché. Plus généralement, une enquête, réalisée par le HCAAM dans cinq réseaux, sur des produits très vendus montre que les patients bénéficient de prix maxima au-dessous de ceux du marché pour des produits d’optique, des audioprothèses et des prothèses dentaires. LE CAS DE JEAN-LOUIS ET MARIE-FRANCE En souscrivant l’un des contrats adossés au réseau Santéclair, notre couple de retraités économiserait plus de 1 000 €. Une somme qui couvre largement le surcoût de cotisations par rapport à leur contrat actuel (2 894 €, au lieu de 2 212 €). La première année, en tout cas, car la suivante, il n’est pas évident que le couple soit aussi gagnant, tout dépend des frais qu'il aura alors à engager. ties les plus élevées. Toutefois, l’analyse de ces contrats montre qu’en descendant en gamme, on peut faire de substantielles économies sans trop nuire à la qualité de la couverture. Par exemple, le contrat moyen de gamme qu’Allianz nous a également soumis, en proposition alternative, prévoit un remboursement de l’implant dentaire à hauteur de 300 € « seulement », et un moindre remboursement de la chambre particulière et des dépassements d’honoraires sur les actes chirurgicaux. Mais la cotisation annuelle est inférieure de 1 000 € par rapport à celle du contrat haut de gamme (voir tableau p. 66). L’économie ainsi réalisée pourrait permettre à l’assuré de compenser les éventuels surcoûts. C’est pourquoi le choix d’un contrat moins généreux est une option à ne pas évacuer d’emblée. Un contrat moyen de gamme permet d’économiser tout en gardant une bonne couverture santé Le haut de gamme n’est pas toujours la meilleure solution Marie-France et Jean-Louis sont plutôt intéressés par des contrats haut de gamme. Dans le cadre de notre enquête, nous avons donc sélectionné, parmi les offres des six complémentaires santé que nous avons interrogées, les garan- Il est possible, à certaines conditions, d’éviter le délai de carence Pour dénicher l’offre qui vous convient le mieux, définissez avec précision vos besoins, passez au crible les contrats et vérifiez les avantages qu’il est possible de tirer des réseaux de soins existants. Attention, toutes les prestations ne prennent pas forcément effet dès la souscription du contrat. Pour certains postes (l’optique et les soins dentaires, notamment), il y a parfois un délai de carence pendant lequel l’assuré n’est pas pris en charge ou l’est à des niveaux inférieurs à ce que son contrat garantit. Sachez, toutefois, que cette carence ne s’applique pas lorsque l’assuré a résilié la couverture dont il bénéficiait depuis moins de 3 mois avant son adhésion à la nouvelle complémentaire santé (ou s’il est victime d’un accident). Rien ne vous empêche donc de revoir votre contrat et, le cas échéant, d’en souscrire un qui corresponde mieux à ce qu’il vous faut.l ERWAN LE FUR Pour plus d’informations « Complémentaire santé : un choix encore rentable ? », n° 1067 du Particulier, p. 64. « Entrez dans les réseaux de soins et allégez vos dépenses », n° 1061 du Particulier, p. 66. Septembre 2013 N°1088 Le Particulier