Le bourg de Sorèze - Le patrimoine de Midi-Pyrénées

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Le bourg de Sorèze - Le patrimoine de Midi-Pyrénées
Le bourg de Sorèze
Fig. 1.Vue du bourg de Sorèze prise depuis le site de Berniquaut.
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Bien connus depuis les travaux de N. Pousthomis1, l’abbaye de Sorèze et le
développement de son bourg au Moyen Âge forment un cas unique sur le territoire de
l’extrémité occidentale de la Montagne Noire. L’abbaye Sainte-Marie de la Sagne, fondée
vers 8162 dans la plaine, près de la rivière Soricinus (petit Sor, l’Orival), qui est à l’origine du
nom du bourg, ne mène une politique de regroupement du temporel dans son environnement
immédiat qu’au cours du Xe siècle, à la suite d’une première donation en 929. Dans une zone
de contact avec la montagne, cette dernière s’installe au pied du castrum de Verdun. Cet
ancien oppidum protohistorique, devenu forteresse publique à l’époque carolingienne sous le
nom de Brunichellis, est alors un habitat aggloméré et fortifié constitué d’une centaine de
bâtiments et d’un faubourg hors-les-murs. Il appartenait à l’abbé de Sorèze et à la puissante
famille des Trencavel qui l’inféoda au seigneur de Roquefort. En plaine, l’abbaye va donner
naissance à une première agglomération qui semble se constituer dans la deuxième moitié du
XIe siècle et qui est à l’origine de la désertion du site de hauteur, Verdun-Berniquaut,
entreprise dès le XIIe siècle3. Le XIIe siècle est aussi une période faste pour l’abbaye
puisqu’elle se traduit par des travaux importants dans les bâtiments4.
La formation du bourg au Moyen Âge
En 10575, il est question de la première « domus » située dans la « Soricinii villa ». Le
vocable de l’église paroissiale Saint-Martin est mentionné pour la première fois en 11206. En
1153, l’habitat regroupé a pris suffisamment d’ampleur pour susciter l’inquiétude des
seigneurs de Roquefort qui « en demandent le déplacement », requête restée sans suite et qui a
contribué à l’abandon définitif de Verdun-Berniquaut au début du XIIIe siècle. La première
1
L’abbaye de Sorèze a été le sujet de sa thèse et de nombreux articles. Se reporter principalement à : N.
Pousthomis-Dalle, L’abbaye de Sorèze (Tarn). Recherche archéologique, thèse de 3e cycle d’histoire de l’art et
d’archéologie, sous la direction de MM. les professeurs Y. Bruand et M. Durliat, Université de Toulouse-Le
Mirail, 1983, 3 vol., Idem, « L’abbaye et le collège de Sorèze aux XVIIe et XVIIIe siècles », Congrès
Archéologique de France, Albigeois, 1982, 1985, p. 438-459. et pour le bourg, « L’abbaye et le bourg
monastique de Sorèze », Sorèze, L’intelligence et la mémoire d’un lieu, Presses de l’université des Sciences
Sociales de Toulouse, 2001, p. 49-71.
2
N. Pousthomis-Dalle, « L’abbaye et le bourg monastique… », p. 51.
3
Idem, « Ibidem », p. 53.
4
Cf. les nombreux vestiges lapidaires retrouvés. Cf. N. Pousthomis-Dalle, L’abbaye de Sorèze (Tarn).
Recherche…, et « Les chapiteaux de type corinthien altéré de Sorèze (Tarn) », Archéologie du Midi Médiéval, t.
2, 1984, p. 71-80, « Nouvelles sculptures romanes de Sorèze (Tarn) », Archéologie du Midi Médiéval, t. 4, 1986,
p. 81-117.
5
Idem, « Ibidem », p. 53.
6
Idem, « Ibidem », p. 53.
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agglomération s’implante au pied de l’abbaye, au nord et à l’ouest, sur un tracé en croissant
(Fig. 2). Elle correspond au quartier qui porte toujours l’appellation de « Ville Vieille » (Fig.
4). Les parcelles sont étroites et imbriquées et un passage surmonté d’un arc brisé débouchait
sur l’ancienne place (Fig. 3). Le quartier s’agrandit en direction du sud, autour de l’église
paroissiale et du cimetière, par la rue qui traduit cette transition : rue de « la Ville Vieille à
Malmagrade ». N. Pousthomis7 a bien démontré qu’au sud-est de ce premier quartier, les
parcelles de plus grandes dimensions sont liées à des aménagements communautaires, église
paroissiale et cimetière, four auquel menait la rue du Four et maison commune. Une impasse
mentionnée rue du Cul-de-sac semble matérialiser la fin de cette première phase
d’urbanisation. Pourtant, l’extension de la Ville Vieille se met en place avec une progression
constante. La taille des parcelles est plus importante et la présence d’une androne cristallise
l’organisation originelle de l’établissement du bâti en vis-à-vis. Il est alors possible de voir
apparaître dans l’élargissement de la partie supérieure de la rue de Linquant, l’emplacement
d’une petite place à vocation marchande, ce terme désignant un lieu de vente aux enchères.
Fig. 2. La formation du bourg de Sorèze au Moyen Âge.
7
Id., « Ibid. », p. 55.
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Fig. 3. Passage couvert d’un arc brisé rue Pascale Olivier.
Fig. 4. Quartier de la « Ville Vieille » dressé en 1736 à partir du compoix de 1595 (A.C. Sorèze, CC 1).
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Au XIIIe siècle, les textes révèlent l’agrandissement de l’agglomération. En 1280, il
est en effet question d’une borde et d’un jardin situés à la Ville Neuve8. En 1286, une maison
se trouve dans le faubourg supérieur9. En 1322, une borde et un jardin se trouvent « hors la
ville et au barri »10, c’est-à-dire au faubourg. Ces différentes mentions sont les signes
incontestables de l’agrandissement d’une ville qui adopte alors un plan fonctionnel ménageant
dans sa partie centrale, une place (Fig. 2). Le bourg s’étend en direction de l’ouest et du sud
sur un plan orthonormé, régulier, organisé à partir d’une place marchande comprenant des
couverts à l’ouest, au sud et à l’est. À cette phase d’achèvement de la ville, il est possible de
repérer deux sortes de parcellaires. Au premier, de dimension relativement importante,
s’associe un jardin sur l’arrière alors que le deuxième relève d’une mise en lotissement de
petites maisons. À ce stade d’évolution du bourg, n’est-il pas possible de penser à une
enceinte protégeant cet agrandissement institué sur le modèle des bastides et villes neuves
contemporaines ? La mention en 1253 de « murum claustri »11 ne fait-elle pas référence aux
murs qui l’enclosent ? Il est possible d’imaginer l’institution de portes dans la continuité, dont
les emplacements ont été conservés à l’exception de celui de la porte de Malmagrade qui a été
déplacée au XVIIIe siècle. Si les murailles ferment l’espace, la présence de jardins en arrière
de ces dernières ou d’espaces non bâtis laissent penser qu’il est prévu des « réserves » utiles
au développement de l’agglomération.
L’enceinte (Fig. 5-8)
Probablement dès la période médiévale, le bourg est cerné d’une enceinte percée de
cinq portes, la porte de Castres, du Poux Nouvel, d’En Galauby, de Revel et de Malmagrade.
Les deux premières étaient percées dans le front nord, la troisième à l’ouest et les deux
dernières aux deux extrémités du front sud. La muraille est mise à mal lors des raids des
protestants en 1571 et 157312. Ces derniers s’installent à Sorèze et reconstruisent l’enceinte
avec les pierres issues de la destruction de l’église paroissiale et du monastère. Prise et reprise
par les protestants et les catholiques, Sorèze figure encore, en 1617 et 1620-1621, parmi les
places fortes disputées entre les deux partis. Malgré un démantèlement partiel à la fin de
8
« ad villam novam » ; N. Pousthomis-Dalle, « L’abbaye et le bourg… », p. 54.
« domus in superio ejusdem villae barrio » Idem, « Ibidem », p. 54.
10
Idem, « Ibidem », p. 54.
11
Id., « Ibid. », p. 56.
12
Cf. Idem, L’abbaye de Sorèze (Tarn). Recherche…, p. 99-107.
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l’année 1622 et au début de l’année 1623, le duc de Rohan y place des troupes en 1625 et fait
relever à la hâte des fortifications. Un bail à bâtir de la muraille est passé le 2 juin 1630.
Fig. 5. Représentation de la ville de Sorèze en 1667 (A.D. HauteGaronne, 8 B 056).
Fig. 6. Ancienne tour de l’enceinte.
Lorsque les protestants s’installent à Sorèze, avec les matériaux de démolition, « ils
bâtirent (…) leur presche laissant les fondements de l’église et les murailles seullement de
deux coudées de hauteur »13. Voulant fortifier Sorèze à l’instar de Castres, Revel et
Puylaurens, « ils employèrent la pierre de l’église et monastère dont la plupart estoit de belle
taille de marbre blanc tirant sur le gris et restreignant l’enclos de la ville du costé du
monastère qui estoit d’une belle estendue bastirent de très solides murailles party en talus et la
plus grand part en tenaille ». C’est la raison pour laquelle on retrouve sur le tracé de l’enceinte
des pierres de taille de calcaire marmoréen de couleur blanche, pouvant être sculptées. Il
semble probable, au regard des techniques employées, que les portes de l’enceinte soient
restructurées à la fin du XVIIIe siècle lorsque l’abbaye empiète sur une partie du village, sur
l’emplacement entre autres de la porte Malmagrade (mal gardée) qui est déplacée et élevée
contre le bâtiment de la cordonnerie de l’abbaye et qui ouvre sur la nouvelle rue menant à la
façade d’honneur du collège.
L’enceinte toujours en place à la fin du XVIIIe siècle (Fig. 5) n’est démantelée que
dans le premier quart du XIXe siècle, à partir de 182014.
13
14
N. Pousthomis-Dalle, L’abbaye de Sorèze (Tarn)…, p. 99.
A.C. Sorèze, 1 M1/1. Murs de la ville de Sorèze.
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Fig. 7. Plan de la ville de Sorèze de la fin du XVIIIe siècle sur lequel il est possible de retrouver le tracé
de l’enceinte (A.D.T., C 1263).
Fig. 8. Plan de la ville et du collège de Sorèze, vers 1796 (A.N., C 399, dos. 280).
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Fig. 9. Sorèze en 1796, ceinturée par l’enceinte avec l’extension extra muros.
Le bourg du XVe au début du XVIIe siècle
Après la prospérité du XIIIe siècle et de la première moitié du XIVe siècle, les cent
années qui correspondent à la guerre de Cent ans sont une période de crise.
La deuxième moitié du XVe siècle semble être une époque de reconstruction intensive
consécutive aux temps troublés de la guerre de Cent ans. De nombreuses maisons en pan-debois, dont la proportion peut encore être estimée à un tiers du bâti actuel intra muros, sont
construites entre la deuxième moitié du XVe siècle et la première moitié du XVIe siècle. C’est
aussi la période d’importants travaux dans les édifices religieux. La reconstruction de l’église
paroissiale Saint-Martin est entreprise à la fin du XVe siècle, des textes en précisent les
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dernières phases : l’élévation d’une chapelle latérale en 1508 et la fonte de la cloche en 1512.
L’église abbatiale a aussi fait l’objet d’une campagne de rénovation qui a consisté en la
reconstruction des arcs de la nef dans le but d’établir une voûte et le percement de nouvelles
fenêtres.
La deuxième moitié du XVIe siècle est marquée par les destructions liées aux
incursions des troupes protestantes. En 1571, lors du premier raid, l’église abbatiale et le
monastère sont mis à bas. En 1573, l’église paroissiale Saint-Martin est détruite en grande
partie, seul le chevet couronné du clocher est intact.
L’abbaye et le bourg aux XVIIe et XVIIIe siècles
Il faut attendre 1637 et la nomination à l’abbatiat de Dom Barthélémy Robin pour que
l’abbaye soit confiée à la Congrégation de Saint-Maur et que les bâtiments soient reconstruits.
L’église et les bâtiments monastiques établis au sud, autour du cloître, sont édifiés par les
mauristes, à partir de 1638, un an après que Dom Barthélémy Robin ait confié le monastère à
la réforme de Saint-Maur15. À la fin du XVIIe siècle, le monastère se développe en direction
du sud avec la construction du séminaire, premier collège, dont la décision est prise par le
sieur Dom Hody en 1679. Le bâtiment cantonné de deux tours est achevé en 1682.
Au début du XVIIIe siècle, l’abbé se fait construire une maison environnée d’un vaste
jardin en dehors de l’abbaye à l’emplacement de l’emprise de l’ancienne nef de l’église
paroissiale et du cimetière accolé.
Pour des raisons pratiques et surtout de confort, les moines veulent repousser le
collège vers le sud-ouest, du côté de la ville. Dès 1694, ils achètent des lopins de terre à des
particuliers et empiètent progressivement sur des chemins et des places que les consuls cèdent
aisément. C’est probablement autour de 171316 que l’enceinte est repoussée jusqu’à se
confondre avec les limites actuelles du collège et de son parc, à l’exception des terrains sis au
sud-ouest acquis un peu plus tard. En 172417, les religieux demandent aux consuls
l’autorisation d’abattre un pan de rempart pour construire l’aile sud. La communauté accepte
mais demande que ce bâtiment qui servira de clôture et de muraille de la ville soit beau. Dès
1747, une partie de la rue dite de « Ville Vieille à Malmagrade » ainsi que l’ancienne porte de
15
Cf. N. Pousthomis-Dalle, « L’abbaye et le collège de Sorèze aux XVIIe et XVIIIe siècles », Congrès
Archéologique de France, Albigeois, 1982, 1985, p. 438-459
16
Idem, « L’abbaye et le collège… », p. 458, note 59.
17
Idem, « L’abbaye et le collège… », p. 449.
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la ville appelée Malmagrade est englobée dans leur propriété, afin de pouvoir mener les
travaux d’agrandissements Les religieux étendent leur enclos plus à l’ouest, sur l’esplanade de
Saint-Martin vers 1773 afin d’élever les nouvelles salles de classe et la façade d’honneur de
l’école18. La rue Saint-Martin est alors percée, menant au pied de la nouvelle façade
d’honneur du collège depuis la nouvelle porte Malmagrade.
Fig. 10. Plan levé en 1773 lors du percement de la nouvelle rue menant à la façade d’entrée du collège
avec la nouvelle porte (Archives de l’Abbaye-École, n° 105, plan maintenant perdu, tiré de N. Pousthomis-Dalle,
1987, p. 122 ).
Au nord-ouest aussi, l’abbaye-école s’agrandit en empiétant sur le bourg, avec la
construction des communs vers 1778-1780, la nouvelle basse-cour de l’abbaye (Fig. 9).
Parallèlement à la reconstruction et à l’extension de l’abbaye, le bourg se développe.
L’extension extra muros
S’il est difficile de sérier avec précision l’extension extra muros, hors la ville, il est
possible qu’elle commence dès la fin du Moyen Âge ou au XVIIe siècle, pour le moins,
comme le révèle le tracé d’une porte dans les bâtiments arrières d’une maison en pan-de-bois
figurant sur les plans de la fin du XVIIIe siècle. Les pièces de bois utilisées en remploi dans la
façade sur rue révèlent aussi une période antérieure, de la fin du Moyen Âge.
L’implantation hors-les-murs s’effectue face à la porte de Castres et contre le front
nord de l’enceinte, non loin de cette dernière (Fig. 8-9). Avec la construction de la nouvelle
18
N. Pousthomis-Dalle, « L’abbaye et le collège… », p. 458, note 59.
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route reliant Revel à Castres, l’habitat s’établit le long de la nouvelle route, à son départ,
formant l’autre côté des allées de la Libération, et ceci dès 1796.
L’aménagement des boulevards et des promenades avec l’installation d’un front bâti
sur le côté opposé de la ville semble s’établir rapidement dans le premier quart du XIXe siècle
et ceci parallèlement au démantèlement de l’enceinte amorcé en 1820. La colonisation des
espaces extra muros se matérialise aussi solennellement à travers l’édification d’un hospice
environné d’un jardin en 1825, par le maire de Sorèze Antoine Étienne de Rome. Les marges
de la ville sont occupées par de nouvelles constructions, modestes, ou de véritables petits
domaines urbains.
Fig. 11. Sorèze en 1833, d’après le plan cadastral.
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L’extension de la deuxième moitié du XIXe siècle est perceptible à son plus haut
niveau d’activité dans le quatrième quart du siècle (Fig. 12). Elle se traduit par le
prolongement du front bâti de part et d’autre de la route principale, aux abords de
l’agglomération première, à l’entrée du bourg depuis Revel mais aussi en sortie du bourg, par
la densification du maillage urbain et par l’élévation de maisons d’une population plus aisée
et de bâtiments agricoles tout le long du nouvel axe de circulation principal. Ceci se traduit
aussi par la construction hors-les-murs de la nouvelle église paroissiale Notre-Dame de
l’Assomption, commencée en 1859 sur les promenades situées le long de l’avenue de Castres,
en limite de la clôture du parc de l’ancienne abbaye
Fig. 12. Front bâti du boulevard.
Fig. 13. Église paroissiale Notre-Dame de
l’Assomption.
Adeline Béa, automne 2009
Chargée de l’inventaire du Patrimoine bâti
© CAUE du Tarn, © Région Midi-Pyrénées-Inventaire Général
Crédits photographiques :
© CAUE du Tarn, © Région Midi-Pyrénées-Inventaire Général, ADAGP
- Fig. 3, 12, photographies de Philippe Poitou, photographe du Service de la Connaissance du
Patrimoine, Région Midi-Pyrénées.
- Fig. 1, 4, 6, 13, photographies d’Adeline Béa.
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- Fig. 2, 9, 11, plans, Patrick Puech, ©CAUE du Tarn, Adeline Béa.
- Fig. 5, photographie de Jérôme Bonhôte, chercheur, Patrimoine Industriel, Service de la
Connaissance du Patrimoine, Région Midi-Pyrénées.
© Archives départementales du Tarn
- Fig. 7, atelier de numérisation des Archives Départementales du Tarn.
© Archives Nationales
- Fig. 8, atelier de numérisation Archives Nationales.
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Sources
Archives Nationales,
A.N., C 399, dos. 280, Plan de la ville et du collège de Sorèze, vers 1796.
Archives Départementales de la Haute-Garonne,
A.D.H.-G., 8 B 056, Eaux et forêt, plan d’arpentement de 1667.
Archives Départementales du Tarn,
A.D.T., C 1263, « Carte depuis le pont de la Navès sur la rivière de Thorét jusques au lieu de
Dourgne sur laquelle on doit tracer l’emplacement du nouveau chemin » [fin XVIIIe siècle].
A.D.T., 2 O 288/2, Église paroissiale.
Archives Communales de Sorèze,
A.C. Sorèze, CC1 Compoix de 1595 et CC2 Compoix de 1747 et les atlas cadastraux associés,
notaire F. Catala.
A.C. Sorèze, 1 G 10 Cadastre de 1833 et registres des augmentations et des diminutions.
A.C. Sorèze, 1 M 1/1, Murs de la ville de Sorèze.
A.C. Sorèze, 2 M 3, Eglise Notre-Dame de l’Assomption.
A.C. Sorèze, Fonds de cartes postales anciennes.
Abbaye-École de Sorèze,
A.E.S., Plan Général de l’abbaye et du collège Royal et militaire de Sorèze en 1789.
A.E.S., Plan topographique du Collège et de la ville de Sorèze par Mr Dèzes de Grèzes,
ingénier géomètre de 1ère classe dédié à M. de Bernard Anselme, vers 1831.
Bibliographie
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Sorèze, Coll. Guides du Patrimoine du Tarn, Patrimoine en Montagne Noire, CAUE du Tarn,
Albi, Éd. Un Autre Reg’Art, 2007, 36 p.
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CAMPECH (Sylvie), L’occupation du sol du piémont nord de la Montagne Noire au Moyen
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de Toulouse-Le Mirail, sous la direction de Y. Bruand, G. Pradalié, 1988, 2 t.
CLOS (J.-A.), Notice historique sur Sorèze et ses environs, Toulouse, 1822, rééd. 1844 et
Albi, 1984.
POUSTHOMIS-DALLE (Nelly), L'abbaye de Sorèze (Tarn). Recherche archéologique, thèse
de 3e cycle d'histoire de l'art et d'archéologie, Université de Toulouse-Le Mirail, sous la
direction de Y. Bruand et M. Durliat, 1983, 3 vol.
POUSTHOMIS-DALLE (Nelly), « L'abbaye et le collège de Sorèze aux XVIIe et XVIIIe siècles »,
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(Espagne, Italie et sud de la France Xe-XIIIe s.), Hommage à Pierre Bonnassie, Toulouse,
UTM-CNRS, collection « Méridiennes », 1999, p. 251-258.
POUSTHOMIS-DALLE (Nelly), « L’abbaye et le bourg monastique de Sorèze », Sorèze,
l'intelligence et la mémoire d'un lieu, Actes du colloque à Sorèze des 26-27 octobre 2000,
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