Samedi 13 Juillet 2013
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Samedi 13 Juillet 2013
LA CHRONIQUE JUDICIAIRE CES CHÈRES TERRES QUI… Outre la nuisance de la mafia du foncier, une famille de victime du terrorisme subit… Lire en page 10 l’article de Abdellatif Toualbia Le Quotidien Vendredi 12 - Samedi 13 Juillet 2013 n°3868 - Prix : Algérie 10 DA — http://www.lexpressiondz.com — ISSN 1112-3397 — Directeur Fondateur : AHMED FATTANI CRISE AU SEIN DU GROUPE PARLEMENTAIRE DU FLN 4 RAMADHAN 1434 Horaire de Iftar 20h11 Horaire de Imsak 03h41 La session d’automne risque d’être houleuse Les contestataires se sentent trahis par le président de l’APN qui leur a promis de reporter l’installation des commissions à la prochaine session. Lire en page 3 l’article de Nadia Benakli MINISTRES, DÉPUTÉS ET HAUTS RESPONSABLES NOMMÉS PAR DÉCRET… CES ANCIENS QUI VIVENT DU TRÉSOR… Rien que pour les actuels députés siégeant à l’APN, l’Etat débourse, annuellement, près de 1 000 milliards de centimes. Lire en page 24 l’article de Idir Tazerout ABSENTÉISME, IMPRODUCTIVITÉ, LAISSER-ALLER, BÂCLAGE... Combien coûte le Ramadhan à l’Algérie ? KHENCHELA Un journaliste assassiné dans un attentat à la bombe Lire en page 4 l’article de Ikram Ghioua MARCHÉ DES FRUITS ET LÉGUMES LES PRIX FLAMBENT TOUJOURS Lire notre dossier en pages 6, 7, 8 et 9 Lire en page 7 l’article de Amar Chekar AUGMENTATION DU MOMBRE DE PAUVRES ET MAUVAISE GESTION Les leçons de la distribution d’un couffin… Le Ramadhan et son fameux couffin ont mis en évidence la réalité de l’Algérie : un pays riche avec des citoyens pauvres. Lire en page 8 l’article de Walid Aït Saïd Ph: R. Boudina LES EMPIRES EN DÉCLIN ET CEUX EN FORMATION La question reste taboue, aucune étude n’est connue pour évaluer les conséquences de certains réflexes qui sont particulièrement exacerbés pendant le mois sacré, sur l’économie nationale. LA GUERRE DE TOUS CONTRE TOUS Lire en page 18 l’analyse du Pr Chems Eddine Chitour L’Actualité VENDREDI 12 - SAMEDI 13 JUILLET 2013 CRISE AU SEIN DU GROUPE PARLEMENTAIRE DU FLN La session d’automne risque d’être houleuse LES CONTESTATAIRES se sentent trahis par le président de l’APN qui leur a promis de reporter l’installation des commissions à la prochaine session. cule de service en tant que chef du FLN à la chambre basse, a déclaré Si Affif sur le plateau de Dzair TV. Or, si Ould Khelifa dément l’installation de Lebid au poste de chef de groupe parlementaire pourquoi a-t-il mis à sa disposition un véhicule ? Cet avantage est exclusivement réservé aux vice-présidents, aux présidents des commissions et aux chefs de groupes parlementaires, selon le règlement de l’Assemblée. La réaction du président est due certainement aux pressions du bureau politique qui insiste sur le maintien de sa liste. Ould Khelifa se retrouve dans l’embarras. L’ancien président du Haut Conseil de la langue arabe risque de faire face à une fronde des députés contestataires lors de la prochaine session. Attendons pour voir. N. B. I NADIA BENAKLI a session parlementaire d’automne risque d’être houleuse. Le feuilleton FLN est à suivre en septembre. L’installation du chef du groupe parlementaire du parti majoritaire en intersession provoque la colère des députés contestataires. Déçus par le comportement du président de l’APN, ces derniers promettent de revenir à la charge à l’ouverture de la session d’automne. « Nous n’allons pas nous taire sur cette affaire», a affirmé un député du FLN qui qualifie cet acte d’illégal. Les contestataires se sentent trahis par le président de l’APN, qui leur a promis de reporter l’installation des commissions à la prochaine session. Ces derniers affirment qu’ils ont été surpris d’apprendre l’installation du chef de groupe parlementaire par le biais de la presse. « C’est inconcevable ce qui s’est passé », s’indigne notre interlocuteur. Le clan Djamaï et Khaoua ne va pas se taire sur cette affaire. Le chef du groupe parlementaire du FLN et le vice-president de l’APN ont vivement rejeté la liste des désignations établie par le coordinateur national, Abderahmane Belayat. Ils ont été loin en menaçant Ould Larbi de perturber la session de clôture de la session de printemps en cas d’installation des structures du FLN. Sous cette pression, le président de l’APN a décidé de reporter cette opération à la session de septembre. Or, ce dernier n’a pas attendu jusqu’à septembre. Le nouveau chef du groupe parlementaire a pris ses Ph. : R. Boudina L Les contestataires se sentent trahis par le président de l’APN fonctions, mardi dernier. Ce qui va sérieusement compliquer la situation au sein de la chambre basse. De l’avis des observateurs, le président Larbi Ould Khelifa se met dans une mauvaise position en prenant part au conflit qui oppose les députés FLN au bureau politique dirigé par le coordinateur national, Abderrahmane Belayat. Mercredi dernier, le président de la deuxième chambre du Parlement a démenti, dans un communiqué, les informations rapportées par la presse concernant l’installation du chef de groupe parlementaire du FLN, Hadj Mohamed Lebid. Le communiqué rappelle « que l’article 9 du règlement intérieur de l’APN ne confère pas à son président la mission d’installer les chefs de groupes parlementaires». Or, le même responsable a donné instruction pour mettre tous les moyens à la disposition du chef de groupe parlementaire du FLN. Selon le site électronique TSA, dans une instruction adressée à l’administration, Ould Khelifa a demandé de mettre à la disposition de Hadj Mohamed Lebid «tous les moyens nécessaires, afin de l’appuyer dans sa nouvelle mission de chef du groupe parlementaire du FLN». Hadj Mohamed Lebid, a été désigné président du groupe parlementaire du parti à l’Assemblée populaire nationale (APN) en remplacement de Tahar Khaoua. Le nouveau président du GP du FLN a reçu son ordre de mission, pris possession de son bureau et du véhi- BOUIRA Un début d’émeute vite maîtrisé LES POLICIERS sont intervenus pour faire évacuer quelques commerçants qui ont l’habitude de vendre leurs produits sur la voie publique. I ABDENOUR MERZOUK es alentours de la mosquée de la Cité des 1100 Logements plus connue sous le nom de l’Ecotec ont connu jeudi dernier, après la prière d’El Asr, un début d’émeute lorsque les policiers de la Pupe sont intervenus pour faire évacuer quelques commerçants qui ont l’habitude de proposer des fruits aux fidèles et passagers de ce lieu très fréquenté. Alors que les commerçants se sont appliqués à la demande des policiers de quitter la voie, un groupe de jeunes connus sur la scène locale pour ne point être des enfants de cœur ont commencé à scander des slogans, appelant comme ils le disent à la révolution : «Vive Tounès (comprendre Tunisie) » « Nous vendons des fruits non de la drogue » « A l’attaque »…, sont les propos mobilisateurs du groupe qui voulait en découdre avec les policiers. Certains s’en prendront dès le début aux véhicules des passants en donnant des coups sur les capots et en s’allongeant sur la voie pour obstruer le passage. Les policiers, sentant que la situation allait dégénérer, se sont repliés avant l’arrivée du premier renfort, des véhicules de la police judiciaire. Très vite, les policiers repérèrent un meneur qui est arrêté violemment. Le groupe qui s’était réfugié dans les cages d’escaliers a jeté sur les policiers des pierres et fera entendre aux habitants et aux fidèles qui venaient de quitter la mosquée, des vertes et des pas mûres. Toute la L journée, le lieu était étroitement surveillé par plusieurs véhicules de la police. Une information non confirmée parle de plusieurs agents de l’ordre blessés dont un, dans un état assez sérieux. La raison essentielle de cette confrontation qui pouvait se transformer en une émeute incontrôlable, reste le problème déjà soulevé en ce début de Ramadhan par notre quotidien. Dans l’opération décidée par le pouvoir central d’éradiquer le commerce informel, plusieurs jeunes et moins jeunes dont le seul revenu était cette activité se sont retrouvés sans aucune ressource. Le wali étant absent de Bouira pour Ouargla avait à plusieurs occasions promis de mettre en place des solutions de compensation. « A ce jour et selon les concernés rien n’a été fait et nous sommes livrés à nous-mêmes. Cette table fait vivre une famille de huit personnes. Je veux vivre dignement sans tendre la main ou en recourant à des méthodes peu recommandées », nous confiera un commerçant avoisinant la quarantaine. «Nous avons déposé des dossiers pour bénéficier d’espace et travailler dans le cadre de la loi» ajoutera notre interlocuteur. La balle est désormais dans le camp des responsables. Les jeunes policiers qui se sont vite retrouvés en face d’une menace avérée ne sont pour rien dans le problème. Au lieu de se pavaner dans de belles voitures publiques ou s’enfermer dans des bureaux climatisés, les élus comme l’exécutif, à leur tête le nouveau wali, doivent dans l’immédiat trouver la solution et respecter les engagements pris par leurs prédécesseurs. A. M. 3 E L’ DITORIAL Des prévisions météo à risques I ZOUHIR MEBARKI ’Office national de la météorologie a une drôle de manière de souhaiter un bon Ramadhan. Dès le premier jour (mercredi dernier) de ce mois sacré, un responsable de l’office a confié à l’APS (que tous les journaux ont repris) que « «L’Algérie ne connaîtra pas de vague de chaleur durant les mois de juillet et août, selon les prévisions saisonnières que nous avons établies. Toutefois, il pourrait y avoir un pic de chaleur de deux jours». Pour savoir ce qu’il considère comme étant une « vague de chaleur », nous avons tendu l’oreille. Ce responsable a précisé, à l’APS, que les températures durant les mois de juillet et août seront de 30° à 31° pour les régions nord du pays, entre 36° et 37° pour les Hauts-Plateaux et près de 40° pour les régions du Sud. Si l’on comprend bien, jusqu’à 40°, ce n’est pas encore une « vague de chaleur ». Cela commence sûrement à partir de 41° et se poursuit à l’infini. Dans ces conditions, notre météo croit pouvoir faire des « prévisions saisonnières » sans se déjuger, au cas où cela ne se passe pas tout à fait comme prévu. D’ailleurs, « les deux jours de pic » ajoutés à la fin ne l’ont pas été pour rien. Il faut savoir que «pour établir les prévisions saisonnières (prévoir le climat moyen d’un, deux à trois mois), nous avons utilisé des indicateurs océanographiques, a précisé le même responsable de notre météo. Comme on le voit, toutes les précautions ont été prises. Sauf que cette « sortie » météo pose des questions. D’abord, à quoi doitelle servir ? A nous rassurer ? A nous faire espérer des mois de juillet et août cléments ? Et si ces « prévisions saisonnières » (à long terme) connues des spécialistes pour être en phase expérimentale et aux résultats approximatifs, s’avéreraient inexactes ? Dans les pays avancés, on ne s’en sert même pas pour planifier les vacances. La déception chez nos citoyens sera encore plus grande une fois que la météo leur promet de la « fraîcheur ». De plus, ce type d’annonce risque de mettre en confiance des services sensibles comme ceux de Sonelgaz qui déploient de grands efforts contre les pics de consommation en été. Leur dire qu’il n’y aura pas de canicule, c’est les inciter à moins de vigilance. Que des dégâts, cette annonce. Il y a le risque de désillusionner 38 millions d’Algériens et celui d’induire en erreur ceux qui nous évitent les délestages. Quelle autre « utilité » ? On ne voit pas ! Par contre, l’autre dégât et l’hypothèque ainsi lancée sur la crédibilité des informations de l’office de la météo. En décidant sa « sortie » de mercredi dernier, le responsable de l’office n’avait pas prévu tous ces effets. Il était concentré sur d’autres « prévisions ». 30 à 31° pour les régions Nord avait-il prévu. Jeudi nous avons eu droit à 36° et hier à 35°. Quant aux 36° et 37° pour les Hauts-Plateaux et les 40° pour les régions Sud, c’est tout de même des « vagues de chaleur » et c’est toujours l’Algérie. Si l’office a voulu saisir l’occasion du Ramadhan pour se faire un peu de pub disons que c’est cher payé. Pour des « prévisionnistes », il y a comme un manque de vision globale. Même les « deux jours de pic » prennent l’air d’une « sortie » de secours. On peut être fort en climatologie mais pas du tout en communication. La réunion des deux, dans un sens ou l’autre, est plutôt rare. Restons sur des prévisions à cinq jours que la science permet aujourd’hui. Certains poussent jusqu’à 14 jours. Que nos prévisionnistes fassent des recherches sur des mois, c’est bien ! Mais sans étalage public ! Z. M. L L’Actualité KHENCHELA Un journaliste assassiné dans un attentat à la bombe I IKRAM GHIOUA mine Toumi, journaliste au quotidien Al Bilad a été tué suite à l’explosion d’une bombe, semble-t-il actionnée à distance. Le défunt âgé de 29 ans ne sera pas la seule victime de cet acte barbare, son compagnon a également trouvé la mort alors que deux autres ont été blessés. Ils se trouvaient tous à bord d’un véhicule. Le forfait abominable des criminels a été commis aux alentours du lieudit Siyare dans la localité désertique de Chachar, dans la wilaya de Khenchela au moment où les victimes rentraient chez elles après une partie de pêche à l’aube. Acte isolé ou crime délibéré ? L’enquête déclenchée par la police judicaire déterminera les visées de cet acte terroriste. L’on sait, d’ores et déjà que la police scientifique a été aussitôt mobilisée sur le terrain à la recherche du moindre indice pouvant aboutir sur une piste. Selon des sources très au fait du contexte sécuritaire, l’acte est à prendre au sérieux, C’est un retour au dépôt de bombes dans des lieux fréquentés par les citoyens, autrement dit sur des lieux publics. S’agit-il d’un relâchement ? Certainement pas, soulignent les mêmes sources. Les terroristes demeurent imprévisibles dans leur actes, ils s’arrangeront toujours pour trouver des complicités. En tout cas c’est le nom d’un journaliste qui vient allonger la triste liste des hommes et femmes de la presse assassinés durant la tragédie nationale. Il vient s’ajouter à la liste portant les noms de Smaïl Yafsah, Saïd Mekbel, Tahar Djaout et bien d’autres. Les régions, aussi bien de Khenchela que celle de Tébessa présentent encore un intérêt pour les terroristes du Gspc, branche présumée d’Al Qaîda au Maghreb islamique, notamment depuis les crises survenues en Tunisie et en Libye dont les conséquences n’ont fait que favoriser l’émergence du terrorisme. La situation a fait que les événements dans ces deux pays voisins ont été mis à profit par la nébuleuse qui a su en profiter pour restructurer ses cellules dormantes. De part sa proximité des frontières, Khenchela a toujours constitué un lieu de prédilection pour les groupes armés en raison de ses maquis. C’est dans cette même ville qu’un groupe terroriste avait tenté, il y a quelques mois, de prendre pour cible une caserne militaire n’était la vigilance des services de sécurité. C’est une région aussi qui connaît une dense activité de la contrebande et de trafic d’armes et de munitions. Ce qui facilite quelque peu la circulation des terroristes qui y sévissent encore. Des opérations militaires sont régulièrement programmées au niveau de cette zone qui se sont souvent soldées par des résultats probants. La disparition d’Amine qui assure l’information au Quotidien El Bilad depuis quatre ans a suscité de vifs émois au sein de la corporation et de la population. Il était connu pour son sérieux et son amour pour son métier. Très discret, Amine était aimé de I. G. tous. A VENDREDI 12 - SAMEDI 13 JUILLET 2013 RAPPORT DE TRANSPARENCY INTERNATIONAL SUR LA CORRUPTION Le silence agaçant de la classe politique SELON LE RAPPORT, 67% des Algériens interrogés dans le cadre du sondage, estiment que les partis politiques sont touchés par la corruption. I KARIM AIMEUR e dernier rapport de Tran sparen cy In tern atio n al classe l’Algérie à la 105e place des pays les plus corrompus sur une liste de 107 pays concernés par le sondage. Un record jamais égalé en matière de chute libre dans les abysses. Si le rapport a été commenté, analysé et épluché par la presse, il reste que le grand absent des débats est la classe politique. En effet, aucun parti n’a jugé utile de réagir au contenu de ce rapport qui démontre à quel point l’Algérie est dévastée par la corruption et ce, cinq jours, après sa publication. Ce qui est grave. Mais pourquoi ce silence des partis politiques, notamment ceux de l’opposition, censés être les premiers à dénoncer ce phénomène et mettre la pression sur les pouvoirs publics pour les inciter à prendre des mesures radicales à l’encontre des corrompus ? Attendent-ils les appels des journalistes pour le faire ? Ou tout simplement sont-ils complices pour ne pas dire partie prenante dans la propagation de cette corruption à grande échelle ? La réponse à ces questions peut être tirée des résultats du rapport de Transparency International. Selon ce document, 67% des Algériens interrogés dans le cadre du sondage, estiment que les partis politiques sont touchés par la corruption. A ce stade de lecture, la posture des partis devient compréhensible. Surtout lorsqu’un cadre d’un parti de l’opposition est poursuivi en justice pour faux et usage de faux dans une affaire d’argent. Comment donc un responsable corrompu d’un parti peut-il dénoncer la corruption ? On a vraiment peur d’être arrivé à la logique de qui dénonce qui et qui demande des comptes à qui. Ce silence ne concerne cependant pas uniquement les partis poli- L Un sport national tiques. Même les organisations de la société civile se sont distinguées, depuis plusieurs années d’ailleurs, par un silence strident. D’une manière générale, c’est la société entière qui adopte la position de spectateur face à la propagation de la corruption et la dilapidation des richesses nationales. Est-il normal qu’une société qui subit de plein fouet les scandales de corruption ne sort, ne serait-ce qu’une seule fois, dans la rue pour dénoncer et demander des comptes aux corrompus de tout bord ? Ajouté à l’absence d’une volonté politique de lutter contre la corruption, ce silence est un facteur qui encourage le développement et la prospérité du phénomène. La question qui reste à poser est de savoir par quel miracle ou réforme peut-on substituer à ce cercle vicieux un cercle vertueux ? Le ministre de la Justice a annoncé, il y a quelques jours, la révision de loi portant prévention et lutte contre la corruption de 2006. L’objectif recherché serait de « consolider les règles juridiques qui permettent de lutter contre les actes portant préjudice à la communauté nationale, récupérer les deniers dilapidés et protéger les témoins et les dénonciateurs ». Cette annonce peut-elle rassurer lorsque l’on sait que l’ancienne loi n’est pas appliquée ? Ce qui aggrave la situation, est le fait que le rapport de Transparency International est tombé presque au même moment que le rapport de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (Cncppdh), de l’année 2012. Selon le président de cette commission rattachée au service de la présidence de la République, Farouk Ksentini, la corruption gangrène l’économie nationale dans des proportions « extrêmement insupportables ». Le rapport a souligné que « la corruption a pris des proportions éminemment dangereuses ». Pis encore, ce phénomène, toujours selon le rapport de la commission de la présidence, « risque de devenir un mécanisme ancré dans les rouages de l’appareil étatique ». K. A. CONCOURS DE RECRUTEMENT DANS LE SECTEUR DE L’ÉDUCATION Plus de 12 000 postes d’enseignement à pourvoir CE CONCOURS est ouvert pour les diplômés dans diverses spécialités. I BOUALEM CHOUALI e ministère de l’Education nationale a décidé d’ouvrir un concours pour le recru tement d’enseignants de différentes matières pour ses besoins pédagogiques dans les trois paliers, primaire, moyen et secondaire. Ce concours sur titre qu’ouvre le ministère de l’Education vise le recrutement de plus de 12 000 enseignants à travers le territoire national, dont 4 680 enseignants pour le primaire, 3 131 enseignants pour le moyen et 4 553 enseignants pour le secondaire. Avec 441 postes ouverts, la wilaya de Constantine s’offre le gros morceau dans le cycle primaire suivi de la wilaya de M’sila avec 309 postes, et des wilayas de Mila, Djelfa et Médéa avec 244, 272 et 226 postes respectivement. Avec seulement deux postes et trois postes respectivement, les wilayas de Souk Ahras et de Béjaïa sont le parent pauvre de ce quota national. En outre, contrairement aux concours précédents, sous l’air de Benbouzid, ce concours est ouvert pour les diplômés dans diverses spécialités. Ingénieurs d’État, titulaires de diplôme d’études supérieures, de licence ou master en traduction, sciences sociales, psychologie, génie civil, génie mécanique, sciences commerciales,… et autres sont autorisés à prendre part au concours pour embrasser la carrière d’enseignant. Ils seront orientés vers des matières qui se rapprochent de leurs spécialités. L’opération de dépôt des dossiers est ouverte dans toutes les L directions de l’éducation au niveau national. La date limite est fixée au 25 juillet prochain avec une option de prolongement pour les wilayas qui comptent une forte demande. La date de l’entretien est fixée au 12 août prochain à travers toutes les directions de l’éducation du territoire national. A titre d’exemple, des licenciés en traduction de et vers le français seront recrutés en qualité d’enseignants de la langue et littérature françaises. Les diplômés en génie civil, les DES en maths, ingénieurs d’Etat seront orientés vers l’enseignement des mathématiques et des sciences physiques aux cycles moyen et secondaire. Les licenciés ou détenteurs de masters en biologie en géologie seront recrutés en qualité d’enseignant en sciences naturelles. En outre, il est important de signaler que malgré la période escomptée pour les congés annuels, une partie du personnel des différentes directions de l’éducation, ont été mobilisés pour la réception des dossiers et la remise des convocations aux intéressés et ce, jusqu’au jour du déroulement de l’examen, indique-t-on au ministère de l’Education. D’autre part, toutes les dispositions matérielles et organisationnelles ont été prises par cette dernière, notamment une éventuelle prolongation de la date limite de dépôt des dossiers dans les wilayas qui connaîtront une grande affluence, en vue de garantir le succès de cette opération. Ainsi, pour les diplômés universitaires en quête d’un poste d’emploi permanent et intéressés par une carrière dans le secteur de l’éducation nationale, l’espoir de trouver du travail est ...permis. B. C. 339 postes pour Béjaïa Avec trois postes uniquement ouverts pour le cycle primaire, le ministère de l’Education nationale jette un véritable pavé dans la mare. A l’instar des autres directions de l’éducation au niveau national, la direction de l’éducation de la wilaya de Béjaïa a entamé l’opération de dépôt des dossiers depuis jeudi dernier. Une entame marquée par une ruée des centaines de jeunes diplômés, voire des milliers, des quatre coins de la wilaya, vers les cinq centres ouverts à cet effet. 339 nouveaux postes budgétaires alloués à la wilaya de Béjaïa dont trois postes uniquement pour le primaire, 98 au moyen et 238 pour le secondaire, répartis comme suit : 25 postes pour la langue arabe, 20 pour les sciences islamiques, 26 pour l’histoire et géographie, 16 pour la langue amazighe, 19 pour le français, 23 pour l’anglais, 47 pour les sciences physiques, 14 pour les sciences naturelles, un seul poste pour l’économie, et 24 postes pour l’éducation physique et sportive. En outre, si pour les deux cycles, moyen et secondaire, l’espoir semble plus ou moins permis, ce n’est pas le cas pour le cycle primaire. En effet, avec trois postes uniquement, c’est un véritable pavé que le ministère de tutelle vient de jeter dans la mare. Un quota qui décourage les postulants dans ce cycle. B. C. 4 De Quoi j’me Mêle VENDREDI 12 - SAMEDI 13 JUILLET 2013 Les services du contrôle aux abonnés absents PLUS DE 10 000 BOUTEILLES DE YOUKOUS SAISIES UN TOTAL de 10 620 bouteilles d’eau minérale de marque Youkous ont été saisies mercredi à El Tarf «par précaution et à titre provisoire», a-t-on appris, jeudi, auprès du directeur du commerce, Mahmoud Benaribi. Le retrait de ces bouteilles d’eau minérale intervient au lendemain du communiqué du ministère du Commerce faisant état de la détection de la bactérie «streptocoque» dans le lot n°164 embouteillé le 13 juin 2013 à Tébessa, selon le même responsable qui a insisté sur le caractère préventif de cette action étant donné qu’aucun flacon du lot incriminé n’a été mis en vente dans la wilaya d’El Tarf. M. Benaribi a ajouté que des RAMADHAN est-il à ce point synonyme de laisseréchantillons seront soumis à aller et d’irresponsabilité ? La question se pose avec des analyses bactériologiques acuité, d’autant qu’aucun service n’a été épargné par le «par mesure de sécurité» et que phénomène de l’absentéisme au cours des trois «seuls les résultats du premiers jours du mois sacré. Selon certaines laboratoire confirmeront ou indiscrétions, les chefs de service et autres hauts infirmeront la bonne qualité de responsables de certaines APC d’Alger ne « pointent » cette eau». HIER, troisième jour du mois sacré de Ramadhan, les marchés de la capitale grondaient de monde, n’arrivant pas à recevoir toute cette masse humaine venue s’approvisionner en fruits et légumes et viandes. Mais parmi cette foule, on déplorait l’absence des services de contrôle et de la répression des fraudes. Pourtant, le département de M. Mustapha Benbada avait promis, avant le mois de Ramadhan, que toutes les mesures allaient être prises pour réprimer les comportements de certains commerçants véreux qui n’hésitent pas à saigner à blanc le pauvre citoyen. Où sont passés ces centaines d’agents de contrôle censés atténuer la souffrance des ménages algériens ? Ça somnole dans nos administrations 589 opérations de police en un mois à Tizi Ouzou du nez que le matin. Idem pour les services de la wilaya où la plupart des responsables étaient absents à l’heure de grande affluence. Un constat propre à toutes les institutions, même les plus sensibles. Il est à se demander si les responsables censés veiller au bon fonctionnement de ces institutions ne sont pas eux aussi aux abonnés absents. Les délestages reviennent Les services de la police judiciaire de la wilaya de Tizi Ouzou, ont effectué, durant le mois de juin écoulé, 589 opérations, dans le cadre de la lutte contre la criminalité urbaine. Ces opérations «coup de poing» qui ont ciblé 390 lieux publics, dont des cafés maures, des gares routières, des marchés et des quartiers sensibles, ont permis l’interpellation de 4.517 personnes qui ont été soumises à des examens de situation. Suite à ces examens, 20 individus ont été présentés au parquet pour différents délits, dont cinq pour détention de stupéfiants, quatre pour port d’armes blanches prohibées, quatre autres faisant l’objet d’un mandat d’arrêt et sept pour d’autres délits. Le parquet a ordonné la mise en détention provisoire de 12 mis en cause, at-on indiqué. LES DÉLESTAGES reprennent de plus belle. En dépit des assurances du groupe Sonelgaz que ce mois de Ramadhan ne connaîtra pas de coupures électriques, plusieurs quartiers de la capitale ont été plongés dans le noir durant les trois premiers jours du mois sacré. Le dernier délestage en date a touché dans la nuit de jeudi à vendredi derniers la commune de Bouzaréah où les citoyens ont rompu le jeûne à la chandelle. La coupure du courant a duré de 19 heures à 21 heures. Profession… handicapé ! L’ADMINISTRATION algérienne fait encore des siennes. Amrouche Nassim et sa petite sœur Hadjer en ont fait les frais. Atteints d’une maladie mentale, ces deux jeunes ont eu le malheur de vouloir se faire établir un passeport à la daïra de Sidi M’hamed, à Alger-Centre. Les transcripteurs de cette daïra n’ont pas trouvé mieux que de mentionner dans la case profession : handicapé. Choqué, le père se bat pour que les passeports de ses enfants soient rectifiés. « C’est pour la dignité de mes enfants », soutient le père qui souligne que les responsables de la daïra refusent de lui changer lesdits passeports au motif que « je devais les refuser à la réception. » dit-il. Avant de poursuivre : « Moi qui ai une mauvaise vue n’avait pas vérifié les passeports. Ils m’ont dit que c’était trop tard ». Ainsi, au lieu que des sanctions tombent à l’égard de l’agent responsable de l’erreur, c’est plutôt les deux handicapés qui sont pénalisés. ON remet ÇA I SELIM M’SILI e chroniqueur était embarrassé par les propositions du rédacteur en chef. Il ne s’était jamais posé la question. Certes, il avait repoussé plusieurs fois la tentation de coucher même l’ébauche d’un roman sur papier quadrillé, mais de là à concevoir un feuilleton qui durerait des semaines… Le rédacteur en chef avait un argument massue auquel sa franchise ne put résister : « Dites, vous n’êtes pas fatigué d’écrire tous les jours des commentaires sur des situations et des comportements qui n’ont guère changé depuis presque cinquante années. Nous assistons toujours à la même comédie humaine et nous avons l’impression de vivre le fameux scénario du film américain Une histoire sans fin. L’histoire n’en finit pas de bégayer et nous bégayons avec. Les ministres défilent tous avec les mêmes promesses et nos commentaires, inévita- L FEUILLETON OU SÉRIE « Notre existence quotidienne est un mauvais feuilleton par lequel nous nous laisons envoûter. » Michel Butor regarder les autres sans aucune incidence car l’histoire sera différente et sans rapport avec la précédente (sauf si elle est en deux parties... ce qui peut arriver). » Le responsable lui avait ensuite retracé avec force détails et une étonnante érudition les origines historiques, du feuilleton et les avantages qu’il offrait aussi bien au lecteur qui pouvait accéder à peu de frais à une littérature de bon niveau, qu’à l’écrivain en herbe qui peut atteindre ainsi une certaine notoriété tout en acquérant une certaine expérience. « Ce n’est pas un hasard si le feuilleton est né à l’aube de la révolution industrielle et qu’il ait connu aussitôt une expansion considérable. Journaux, gazettes, livres et magazines connaissent alors l’âge d’or. Le genre littéraire du feuilleton a vu, pour des raisons sociales et économiques, augmenter le nombre de lecteurs et faire baisser le prix de revient d’un quotidien. Le jeu de la concurrence industrielle permet la diffusion très large des oeuvres et c’est le genre littéraire alors à l’honneur, le blement, suivent le cours d’une eau qui n’est pas toujours claire à souhait. Et comme nos ministres se trompent souvent (le font-ils exprès ?), nous nous trompons avec eux et nos commentaires paraissent bien après dérisoires et sans fondement. Heureusement que le ridicule ne tue pas ! S’il tuait, il n’y aurait pas de problème démographique … C’est la raison pour laquelle même, le lecteur le plus obtus se lassera, tôt ou tard, de cette redondance… » Mais le responsable le rassura tout de même : « Je vous demande une série de chroniques concernant une famille lambda, une famille ordinaire, une série de situations types et non un feuilleton fleuve à la manière de Les Incorruptibles ou L’Odyssée. Vous saisissez la différence qu’il y a entre un feuilleton et une série : un feuilleton est un film qui raconte des faits continus. Une série est un ensemble de films qui racontent des faits pas forcément liés. Si on rate un ou plusieurs épisodes d’un feuilleton, on ne saura pas forcément ce qui s’est passé avant... Si on rate une série, on peut tranquillement 5 roman, qui va, grâce notamment à l’avènement du chemin de fer, être diffusé jusqu’aux provinces les plus reculées. Il faut donc de plus en plus de plumes pour satisfaire la demande de lecteurs en quête perpétuelle de sensations et de nouveautés: le roman-feuilleton est sur le point de naître. Mais après le feuilleton, c’est la série télévisée qui va susciter l’engouement de milliards de téléspectateurs dans le monde entier. Les Américains, bien sûr, après avoir conquis le grand écran vont s’imposer sur le petit écran : ils ont créé des séries pour toute situation que peut présenter la complexe société américaine. On y trouve des familles normales, des familles recomposées, des séries westerns, de polar, de science-fiction, du fantastique, de l’horreur, des familles de Noirs, des gens de petite taille, des familles avec des enfants adoptés, les métiers les plus divers, une célibataire qui sert de bonne à une autre célibataire, une famille de pompes funèbres. Tous les sexes sont représentés dans ces séries qui se disputent le politiquement correct ». S. M. L’Actualité VENDREDI 12- SAMEDI 13 JUILLET 2013 ABSENTÉISME, IMPRODUCTIVITÉ, LAISSER-ALLER, BÂCLAGE... Combien coûte le Ramadhan à l’Algérie ? LA QUESTION reste taboue, aucune étude n’est connue pour évaluer les conséquences de certains réflexes qui sont particulièrement exacerbés pendant le mois sacré, sur l’économie nationale. I MOHAMED TOUATI ’Algérie tourne au ralenti. Peu importe. L’urgence pour les Algériens est de se débrouiller pour remplir leur panier des indispensables produits et ingrédients (viandes, légumes...) afin de garnir la si particulière table du Ramadhan et faire face à une flambée des prix qui ne laisse que peu de marge de manœuvre à leur pouvoir d’achat. Les pouvoirs publics n’ont, de leur côté, que le souci de les rassurer en leur promettant que les étals des marchés seront bien achalandés. Etant donné que le secteur de l’agriculture n’arrive pas à satisfaire les besoins de la population, en temps normal déjà, ils ont recours aux importations massives pour satisfaire une demande exceptionnelle pendant cette période qui recommande pourtant piété, abstinence et modération. Paradoxalement, c’est à l’excès que cède la majorité des jeuneurs. C’est à l’ostentation que la part belle est faite. Tout cela a un prix auquel on doit rajouter un certain nombre de paramètres qui doivent en principe contribuer à faire état d’une addition corsée. Combien coûte le Ramadhan à l’Algérie ? La question reste taboue, aucune étude n’est connue pour évaluer les conséquences de certains réflexes, qui sont particulièrement exacerbés pendant le mois sacré. Personne n’ose lancer un débat de cet ordre. Un modus vivendi s’est installé entre un gouvernement qui redoute au plus haut point une explosion sociale, des patrons qui demeurent aphones face à de tels phénomènes qui ont tendance pourtant à hypothéquer les équilibres financiers de leurs entreprises et une organisation syndicale (Union générale des travailleurs algériens) qui fait dans le social pour parer les carences d’une économie rentière. Un minimum syndical qui fait l’unanimité de cette tripartite. Comme la question du renoncement au week-end universel qui fait perdre à l’Algérie, selon des estimations Alger, 8h du matin. Les rues sont vides... Ph. : R. Boudina L concordantes d’experts ( ceux entre autres de la SFI, la Société financière internationale, qui est une filiale de la Banque mondiale) plus de 1 milliard de dollars par année celle qui a trait aux « épiphénomènes » particuliers au mois du Ramadhan, (absentéisme, improductivité, laisser-aller, importations massives... qui minent l’économie nationale) doit à son tour se poser. Halte au gâchis ! La pratique de la religion n’exonère pas les efforts. Elle les recommande et les encourage. Et lorsqu’il s’agit d’une question qui met en péril la nation, elle devient sacrée. Ce n’est pas une fetwa qui doit l’indiquer, mais le bon sens tout simplement ainsi que le bienêtre de la communauté des croyants et l’avenir des générations futures qu’il serait impardonnable d’hypothéquer. D’autant plus que l’heure est à la vigilance. Et comment pourrait-il en être autrement ? Les clignotants ont viré à l’orange en attendant de passer au rouge. Les exportations d’hydrocarbures qui assurent 98% des recettes en devises à l’Algérie ont commencé à sérieusement décliner. Les gisements s’assèchent alors que c’est cette manne fabuleuse de pétrole et de gaz qui assure aux millions de travailleurs leurs revenus. Elle a permis d’assurer des augmentations de salaires uniques dans les annales de l’Algérie indépendante. Les Algériens y ont-ils pris goût au point de rechigner à l’effort ? Les différents gouvernements qui se sont succédé à la tête du pays depuis 1962 ne sont pas exempts de tout reproche pour ce qui est de l’instauration de ce type de réflexe, de comportement. Les responsables chargés depuis un demi-siècle de mettre en œuvre une économie productrice de richesses hors hydrocarbures ont tous lamentablement échoué. Le contexte économique dans lequel évolue actuellement le pays a poussé plusieurs responsables a tirer la sonnette d’alarme. L’Algérie vit au-dessus de ses moyens. Le ministre des Finances a mis en garde, le 9 mai dernier, contre des hausses de salaires qui peuvent mettre en danger, les équilibres budgétaires dans le cas d’un effondrement des prix du pétrole. «Il faut être très prudent sur PARTENARIAT CROISSANT-ROUGE ALGÉRIEN-NEDJMA Nedjma accompagne le Programme National Ramadhan 2013 du CRA our la huitième année consécutive, Nedjma se joint à l'élan national de solidarité avec les couches vulnérables, à l'occasion du mois sacré du Ramadhan. Réitérant une nouv elle fois son engagement responsable au sein de la société, Nedjma apporte sa contribution en offrant une aide financière à son partenaire, le Croissant- P Rouge Algérien (CRA), destinée aux couches vulnérables. Cette aide financière contribuera à la mise en œuvre du Programme National Ramadhan 2013. Et en ce deuxième jour du mois sacré, Nedjma a tenu à partager un f'tour dans un restaurant El Iftar à Dar El Beïda à Alger, et ce en présence du Directeur Général de Nedjma Joseph Ged et du Secrétaire Général du CRA Lahcène Bouchakour. Par ces actions de solidarité agissante en ce mois de piété et d'entraide, Nedjma honore son statut d'entreprise citoyenne toujours proche de la société algérienne. Le Département des Relations Publiques et Médias Nedjma 6 les salaires, parce que si on va au-delà, on met en difficulté l’avenir de nos équilibres budgétaires», avait prévenu Karim Djoudi. L’étendard religieux «L’équilibre budgétaire requiert des niveaux de prix des hydrocarbures supérieurs à 112 dollars le baril», avait prévenu Djamel Benbelkacem, directeur-conseiller de la Banque d’Algérie au début du mois de juillet 2012 tandis que la conjoncture économique mondiale a poussé le FMI à conseiller dans un rapport publié le 21 mai 2013 aux pays exportateurs de pétrole de la région Mena (Moyen-Orient et Afrique du Nord) « de limiter les hausses des dépenses publiques courantes qui sont difficiles à inverser, telles que la masse salariale et les subventions». Les exportations algériennes ont subi une baisse de plus de 8% durant les cinq premiers mois de 2013 par rapport à la même période en 2012 alors que le volume global des importations a bondi de plus de 17%. «En référence au 1er trimestre 2009 (début de la crise financière internationale), cela peut s’interpréter comme un choc pour la balance des paiements extérieurs en 2013», avait prévenu au début du mois de juin Mohamed Laksaci, gouverneur de la Banque d’Algérie, à l’occasion de la présentation du rapport trimestriel sur la situation financière du pays. Que valent de tels discours lorsque l’on ferme les yeux sur ces phénomènes qui handicapent encore un peu plus l’économie algérienne pendant le mois du Ramadhan ? Cette question a bel et bien était posée il y a près de 50 ans lorsque le président Bourguiba appela ces concitoyens à choisir entre jeûner et travailler. Le leader tunisien , pour sensibiliser son opinion, avait décidé de prendre un jus d’orange en plein jour sur les caméras de la télévision. Ce geste n’avait pas manqué de soulever le courroux des conservateurs de l’Université de Zeitouna, mais il avait quand même réussi à instaurer un débat sur un sujet qui divisait la société tunisienne. Cinquante ans après, démentant sévèrement le pronostic d’André Malraux, «sera religieux qu’on le veuille ou pas», l’Islam a repris du poil de la bête dans les pays musulmans avec la sahoua déjà initiée par Mohammed Abdou. Les Algériens qui visitaient Tunis en plein mois de Ramadhan étaient choqués de voir des gendarmes et des policiers griller une cigarette ou siroter un café. Démagogie ou peur de froisser certaines sensibilités prêtes, il faut le reconnaître, à brandir l’étendard religieux à tout bout de champ. A l’utiliser à des fins idéologiques sauf pour le bienêtre de la collectivité. Cela s’apparente à des concessions faites à un courant qui véhicule des mentalités d’un autre âge dont bénéficient les enfants gâtés de la rente pétrolière. Elles assurent leur survie. Deux camps aux intérêts diamétralement opposés dont la collision s’opère au grand jour le mois de Ramadhan. Une sorte d’union sacrée pour le malheur de... l’Algérie qu’il est urgent de battre en brèche. M. T. L’Actualité UNIVERSITÉ Plus de 96 000 bacheliers préinscrits lus de 96 000 nouveaux bacheliers ont effectué leurs préinscriptions jusqu’à mercredi dernier à travers le territoire national, a indiqué le Chargé de l’information au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Noureddine Zaïd. 96 630 bacheliers ont effectué leurs préinscriptions depuis le début de l’opération le 7 juillet à travers le territoire national, soit un taux de 49,48% de l’ensemble des bacheliers qui ont jusqu’au 13 juillet pour s’inscrire, a précisé à l’APS M. Zaïd. 181 816 bacheliers, soit 94% de l’ensemble des admis ont signé la Charte de l’université, a-t-il ajouté. Rappelant que les préinscriptions se font en ligne, le vice-recteur de l’Université d’Alger I, chargé de la pédagogie, Aziz Salami, a fait savoir que les nouveaux bacheliers pouvaient toutefois se rendre à l’Université où des universitaires sont à leur disposition tous les jours de 9h à 16h pour les orienter et les aider à remplir leurs fiches de vœux. La deuxième étape aura lieu du 14 au 16 juillet et concerne la confirmation des choix ou leur annulation. La troisième étape est fixée du 23 au 25 juillet et sera consacrée à l’orientation et aux recours en ligne. Les recours ne sont recevables que lorsque l’orientation ne correspond à aucun des 10 choix mentionnés sur la fiche de vœux, selon la même source. Concernant les oeuvres universitaires (hébergement et bourse), l’Office national des œuvres universitaires d’AlgerCentre met à la disposition des futurs étudiants le site web : www.dou-algerest.org où ils pourront télécharger la décision d’hébergement lors des inscriptions définitives prévues du 27 au 31 juillet 2013. P CONDOLÉANCES DJAFAR BENCHENEB Le fils benjamin de l'illustre savant algérien Mohammed Bencheneb est décédé à l'âge de 89 ans. Il a été inhumé hier vendredi 12 juillet 2013 au cimetière de Sidi Yahia de Bir Mourad Raïs. Le défunt, à l'image de son père, était un érudit bilingue et un grand chercheur dans le domaine de la bibliothéconomie et un passionné formateur spécialisé dans les manuscrits arabes. On lira bientôt sa belle contribution «Réflexions sur le livre» dans un ouvrage intitulé «À quoi sert le livre ?» Kaddour M'Hamsadji, très affecté par le décès de son vieil ami, présente à son épouse et à toute sa famille ses sincères condoléances et leur exprime sa plus profonde sympathie. Puisse Dieu le Tout-Puissant accorder au cher Sî Djafar Bencheneb, Sa Sainte Miséricorde et l'accueillir parmi Ses serviteurs vertueux en Son Vaste Paradis. «Nous appartenons à Dieu et à Lui Seul nous retournons.» VENDREDI 12 - SAMEDI 13 JUILLET 2013 MARCHÉ DES FRUITS ET LÉGUMES LES PRIX FLAMBENT TOUJOURS « EN TANT QUE CROYANTS, nous devons développer davantage les valeurs de piété et d’humanisme, à commencer par la baisse au lieu d’augmenter les prix au mois de Ramadhan. » I AMAR CHEKAR ’est la saignée des prix pour les fruits et légu mes. Surtout pour les viandes et le poulet durant le mois de Ramadhan, où nous devrions penser aux pauvres et aux nécessiteux », a déclaré hier, Ali Hadj Ali, gérant du restaurant Djurdjura à la rue Hassiba Ben Bouali, que nous avons interrogé au marché AliMellah, du 1er-Mai à Alger. Les pères de familles nombreuses surtout ne peuvent plus faire face aux besoins. « Ils se contentent de contempler les paniers des autres au mois de Ramadhan qui devrait enregistrer davantage les valeurs de piété et d’humanisme à commencer par la baisse au lieu d’augmenter les prix », a-t-il ajouté, comme un cri du cœur à la direction des commerçants. Entre l’espace réservé par l’Ugta afin de casser les prix et les autres marchés de la capitale, il n’y avait pas de grande différence à l’exception de la viande congelée dont le prix est affiché entre 540 et 600 DA/kg. Les prix des haricots verts sont affichés entre 120 et 180 DA/kg. La courgette entre 70 et 80 DA/kg. La tomate entre 70 et 80 DA/kg. La pomme de terre entre 30 et 45 DA/kg. Les carottes entre 60 et 70 DA/kg. Le poivron entre 120 et 140 DA/kg. Les choux-fleurs entre 140 et 150 DA/kg. Le prix de la salade est affiché entre 100 et 140 DA/kg. Quant à la viande fraî- «C Les pères de familles nombreuses ne peuvent plus faire face aux besoins che, le prix se situe entre 1 300 et 1 500 DA/kg. Le poulet vidé entre 370 et 400 DA/kg. Le lapin 800 DA/kg au marché Ali-Mellah, qui, selon les citoyens que nous avons approchés, les prix demeurent les plus élevés au regard des autres marchés de la capitale. Les gens qui ont les moyens ne sont aucunement sensibles ou inquiétés par la cherté de la vie. « Mais pour les pères de familles et les employés qui touchent entre 15 000 et 20 000 DA/mois, je défie quiconque de venir faire le calcul du pouvoir d’achat des salariés et la flambée des prix », a déploré Mohamed Lounès, un père de famille, âgé de 60 ans environ. Répondant au sujet des augmentations des prix de manière abusive, les marchands des fruits et légumes affirment, dans leur majorité, que les prix dépendent principalement des marchés de gros. Saïd G., 58 ans, explique de manière très simple, mais qui parait tout de même logique. « Lorsqu’on trouve les prix moins chers, automatiquement on achète une grande quantité pour vendre. Mais si les prix sont trop chers, on est obligé d’acheter des petites quantités », dit-il. Par ailleurs, les prix des fruits d’importations tels que les pommes et la banane n’ont jamais connu autant d’augmentation à l’image de la pomme qui a atteint 300 DA/kg et la banane entre 150 et 180 DA. Les fruits qui sont de production locale, sont nettement moins chers et malgré la qualité des produits, des marchands des fruits révèlent : « Ce sont les étrangers qui viennent souvent acheter le produit local en raison de la qualité et des prix. Mais les locaux préfèrent le produit d’importation de moindre qualité et à n’importe quel coût », déplore t-on au marché Ali-Mellah, qui a perdu une moyenne de 50% de sa clientèle en raison des déménagements des centaines de familles, selon des témoignages recueillis sur les lieux. A. C. FRÉHA (TIZI OUZOU) Des villageois expulsent l’imam salafiste I KAMEL BOUDJADI our avoir voulu imposer son idéologie, un imam a été chassé du village Imzizou situé à quelques kilomètres au nord du chef-lieu de la commune de Fréha. Les villageois se sont élevés contre les pratiques de l’imam qui officie à la mosquée de leur village. Selon leurs représentants, ce dernier essayait d’appliquer ses préceptes salafistes au lieu de se soumettre à la volonté des citoyens qui pratiquent depuis longtemps l’Islam de leurs ancêtres. Ces derniers racontent, en effet, que l’imam refusait d’officier au rituel mortuaire lors de l’enterrement d’un villageois comme le lui exigeaient les sages de cette bourgade distante de quelque 30 kilomètres de la ville de Tizi Ouzou. P A rappeler que les villageois de Kabylie tiennent bec et ongles à leur traditionnel rituel surtout quand il s’agit d’enterrement. Aussi, sans tarder, ces derniers ont déposé plainte contre l’imam au niveau de la direction des affaires religieuses. Comme sanction immédiate, l’imam a été muté. Par ailleurs, il est à rappeler qu’il n’y a pas si longtemps, à Aghribs, commune voisine de Fréha, les habitants s’étaient opposés à la construction d’une mosquée par un groupe de jeune salafistes. Les villageois justifiaient leur refus par le fait que la mosquée existait depuis plusieurs centaines d’années et qu’elle suffisait amplement à leur besoin de religiosité. Ils affirmaient que ce lieu de culte ancien est un trésor d’histoire qu’ils ne voulaient pas brader. Les jeunes initiateurs de la nouvelle mosquée, de leur côté, avançaient l’argument selon lequel ce lieu de prière est situé dans un cimetière. Le conflit a, pour rappel, duré plusieurs années. Il aura fallu l’intervention du ministre des Affaires religieuses pour dénouer le bras de fer. Enfin, il est à signaler que ce genre de conflits revient souvent depuis une décennie. Lors des enterrements, des jeunes s’opposent à la manière d’enterrer préconisée par les vieux des villages. Dans beaucoup de cas, les débats contradictoires entre ces deux tendances ont tourné en bagarres. Par ailleurs, phénomène nouveau, dans certains villages, les conflits lors des enterrements éclatent entre les villageois et certains jeunes chrétiens. C’est là également une autre source de conflits qui iont crescendo dans les années à venir. K. B. AVEC MOBILIS FORMONS LE PLUS GRAND Réseau de Solidarité en Algérie obilis, à l’occasion du mois sacré de Ramadhan, lance l’opération « Solidarité Fidélis », et donne l’opportunité à ses clients en ce mois de piété et de dévouement de participer à une noble opération au profit des enfants malades, handicapés et orphelins. L’opération « Solidarité Fidélis » est une action de solidarité associée au programme de fidélité « Fidélis » de Mobilis, permettant aux clients de convertir leurs points Fidélis en don via SMS au 609. Chaque envoi représente une donation de trois « 3 » points qui seront prélevés des points cumulés Fidélis du client. La participation à l’opération M de solidarité s’effectue comme suit, soit: Via SMS : Pour les clients déjà inscrits au programme : Il suffit d’envoyer un SMS comportant le « S » ou « Solidarité » au 609. Pour les clients non inscrits au programme : Il suffit d’envoyer un SMS comportant le « S » ou « Solidarité ». Cette requête permettra l’inscription automatique du client au programme et le prélèvement des points Fidélis. Au niveau de l’Agence Commerciale Mobilis : Le client aura la possibilité de participer à cette opération de solidarité en se présentant en agence. Mobilis contribuera elle aussi en doublant la valeur des dons 7 récoltés durant tout le mois. Les fonds collectés seront reversés à la fin du mois de Ramadhan, équitablement entre les associations caritatives partenaires de ce programme en faveur des enfants malades, handicapés ou orphelins. Pour le suivi de cette opération de Solidarité, Mobilis mettra un compteur virtuel spécial, qui sera déployé à travers nos sites web et Facebook, affichant le nombre de points cumulés et convertis en Dons. Ensemble, formons le plus grand réseau de « Solidarité » en Algérie ! Pour plus d’information, rendez-vous sur le site de Mobilis www.mobilis.dz ou sur notre page Facebook. L’Actualité VENDREDI 12 - SAMEDI 13 JUILLET 2013 AFFAIRE DU PORT DE SKIKDA AUGMENTATION DU MOMBRE DE PAUVRES ET MAUVAISE GESTION Trois individus sous mandat de dépôt Les leçons de la distribution d’un couffin… ccusés d’avoir formé une association de malfaiteurs, contrebande internationale de produits pyrotechniques, agissements contraires à la législation et au règlement de change et au mouvement des capitaux, corruption et non-dénonciation, faux et usage de faux de documents de commerce officiels, activité dans le commerce, sans local et fausses déclaration. Une batterie de chefs d’accusation, retenus par le juge d’instruction, prés le tribunal de la wilaya de Skikda à l’encontre d’une dizaine de mis en cause dont un opérateur économique et deux autres membres de ce réseau de contrebandiers. Le magistrat a, en outre, placé sous contrôle judiciaire des cadres des Douanes et le directeur d’Algérien Golf Banc, dont le siège est à l’est du pays. Par ailleurs, on apprend de source judiciaire, qu’un mandat d’arrêt a été émis à l’encontre du propriétaire de la société, responsable de l’importation des produits pyrotechniques, dont le siège est à Hong Kong, et un élu de l’APC de Sidi Aïssa, dans la wilaya de M’Sila, impliqués, selon les données de l’enquête et l’instruction. Rappelons que ce scandale, avait été mis au jour, sur informations parvenues aux services sécuritaires faisant état de la présence de quatre conteneurs bourrés de produits pyrotechniques. Travaillant en étroite collaboration avec la police des frontières et un représentant de la direction des Douanes, le contrôle avait été opéré sur un cargo battant pavillon de la République de Chine, qui avait transité par le port de Malte. Après avoir découvert 3840 cartons de March cracker, des produits pyrotechniques hautement dangereux, soigneusement dissimulés, derrière 412 rouleaux de tissu de tapisserie. Une marchandise importée avec des documents d’affranchissement douaniers, d’un registre du commerce d’une tierce personne. Les conteneurs avaient été scellés par le procureur de la République près le tribunal de Skikda. Une tentative pour sortir les quatre, après avoir cassé les scellés, avait été déjouée par les services sécuritaires, qui ont ouvert une enquête sur les responsables impliqués dans la délivrance d’autorisations de sortie, avec de faux rapports de contrôle. L’investigation diligentée par les services sécuritaires s’est soldée par, comme rapporté dans le dossier de l’instruction, au démantèlement d’un réseau de contrebande international impliquant des opérateurs économiques et des cadres d’institution névralgique de l’Etat. Par ailleurs, la mise sous contrôle des douaniers et le directeur de la banque ont fait l’objet d’un appel introduit par le procureur de la République, près le procureur général de la cour de Skikda, à l’effet d’annuler le contrôle judiciaire pour leur placement sous mandat de dépôt, les considérant, tout autant complices dans cette affaire que les autres mis en cause. W. B. A LE RAMADHAN et son fameux couffin ont mis en évidence la réalité de l’Algérie : un pays riche avec des citoyens pauvres. I WALID AÏT SAÏD e Ramadhan est là, et il a ramené avec lui un terrible constat : il y a plus de 1.6 million de familles pauvres en Algérie. C’est, en effet, le nombre d’inscrits prévus pour bénéficier du couffin du Ramadhan lequel, sera distribué en faveur des nécessiteux. Ce chiffre est encore plus effrayant, car il ne représente que le nombre des familles inscrites. Si on compte une moyenne de 4 personnes par famille, cela fait plus de 6.4 millions de personnes nécessiteuses. Et encore, cela ne représente que les familles inscrites au couffin du Ramadhan. Dramatique pour un pays aussi riche que l’Algérie. Un pays qui dort sur 190 milliards de dollars de réserves de change. Un pays qui prête plus de 5 milliards de dollars au Fonds monétaire international (FMI). Un pays qui efface tous azimuts les dettes des pays africains et arabes. Un pays dont des milliards ont été engloutis dans des projets inutiles et des affaires de corruption. Mais un pays qui voit plus de 6 millions de ses citoyens recourir à la charité pour pouvoir se nourrir pendant le Ramadhan. On ne peut que crier au scandale ! C’est cela, le paradoxe algérien. Le pays est de plus en plus riche, et sa population de plus en plus pauvre ! Un fossé s’est creusé entre les nantis de ce pays et le reste. Une injustice sociale qui a même touché la distribution du couffin de Ramadhan. Celui-ci a été marqué par des émeutes. Plusieurs communes ont été touchées par les protestations. On cite entre autres, des communes L Le pays est de plus en plus riche, et sa population de plus en plus pauvre ! dépendant d’Alger, Oran, Annaba, Tiaret, Tissimsilt et Oran. Des dizaines de citoyens en colère ont investi les rues de ces communes pour dénoncer la distribution de ces couffins qu’ils ont qualifié d’injuste. Ces citoyens ont affirmé que les véritables nécessiteux n’ont pas bénéficié du fameux couffin. Selon eux, le couffin de Ramadhan est devenu un moyen pour faire du « business ». Ils attestent que les gens aisés concurrencent désormais les pauvres pour l’obtention de ce couffin avec la bénédiction des responsables qui en ont fait un véritable commerce. Cette distribution du couffin du Ramadhan est donc un énième échec pour les responsables des communes. Eux à qui l’Etat a retiré toutes les prérogatives se sont vu, cette année, confier la mission de distribution des couffins. Mais comme pour la distribution des logements qui dépendait d’eux il y a quelques années, des anomalies ont provoqué la colère de leurs administrés. C’est, en effet, un remake des troubles qui ont marqué chaque opération de distribution de logements. Il y a donc un problème quelque part. Dans les deux cas, la donne est grave. Cela voudrait dire, que soit on a des responsables dont la malhonnêteté est évidente au point que même la nourriture du pauvre n’a pas échappé à l’appât du gain facile soit alors que nos responsables sont tellement incompétents qu’ils ne peuvent pas gérer un couffin de provisions et le distribuer. Que dire alors d’une commune, W. A. S. d’un pays… CONGÉLATION, STOCKS ET SALAISONS Comment faire des économies pendant le Ramadhan LES «MILLE ET UNE ASTUCES» d’une mère de famille. I ABDELKRIM AMARNI a hausse effrénée des prix des victuailles à l’approche de chaque Ramadhan, et bien sûr même pendant, a conduit les jeunes ménagères travailleuses, et autres moins jeunes, usées par la mal-vie conséquente à leur faible revenu, à utiliser mille et un subterfuges, comme jadis leurs aînées, pour contrer ce phénomène et partant, gagner du temps et économiser quelques dinars sur leurs maigres ressources. Le triptyque de ce savoir-faire se résume aujourd’hui essentiellement comme suit : « congélateur, stocks et salaisons ». Toutefois, les astuces ne manquent pas pour celles qui savent y faire. En effet, d’aucunes d’entre-elles connaissent par exemple comment préparer un coulis de tomates fraîches L Les meilleurs téléphones et tablettes sont chez DJEZZY ! Pour ce Ramadhan, le leader de la téléphonie mobile en Algérie ne fait pas les choses à moitié. Après les promotions uniques de produits qui connaissent un grand engouement, venez découvrir notre large gamme de téléphones et tablettes et choisissez l’appareil dernier cri qui vous convient au meilleur prix dans nos CDS: Ipad Mini, Sony Xperia Z, Samsung Galaxy S4, S3, S3 mini, Nokia Asha 306, Nokia 100 et Samsung E1205T ! Tous ces téléphones et tablettes ont de quoi réjouir les plus exigeants des clients qui cherchent à allier la technologie avec le design. Les téléphones et les SIMs sont vendus séparément dans la limite du stock disponible. lorsque leur prix est abordable. Elles savent aussi comment le conserver, jadis, dans des bocaux en verre, aujourd’hui au congélateur. En utilisant comme contenant de petits sachets en matière plastique ou simplement des sachets de congélation pour cette préparation pour chaque « chorba » ou « h’rira », lesquelles se préparent souvent de nos jours pour deux jours consécutifs pendant le Ramadhan. Ces dames n’ont plus alors qu’à puiser quotidiennement dans leur « stock » soigneusement rangé dans le congélateur pour confectionner ces deux mets incontournables durant le Ramadhan. Certaines confectionnent également de petits sachets pour conserver des petits pois, achetés en saison, ou même des pois-chiche préalablement trempés et cuits prêts à être ajoutés aux nombreux plats. Quelques ménagères congèlent même des fonds d’artichauts frottés au citron, si nécessaires, pour une bonne « dolma » qui se respecte. Le citron n’est pas en reste. Ainsi, pour être conservé, il est pressé puis versé dans les bacs à glaçons pour être congelé. Encore une ficelle qui permet au lambda d’avoir du citron, en cubes, pour l’additionner à ses plats préférés durant le Ramadhan. Parfois, ils sont même utilisés pour aciduler un verre d’eau fraîche en fin de repas pour ses vertus digestives. On peut également citer la congélation de poivrons doux et de piments qui font le régal des palais audacieux. Même topo pour la viande destinée encore à ces fameuses « chorba » ou « h’rira », c’est-àdire du « douch » ou de la viande de poitrine d’ovins. Certaines cuisinières se contentent même de « déchets » de viande coupée pour d’autres plats pour agrémenter ces soupes du 8 terroir. Des restes de poulets découpés sont également conservés pour garnir une soupe traditionnelle sans avoir recours à l’onéreuse viande…Rien ne se perd, tout se transforme. Un adage qui tient le coup lors de cette période ! La viande a droit aussi à sa cure de congélation. Ne faisant pas confiance aux méthodes de conservation des marchands de viande congelée, certains foyers congèlent euxmêmes leur viande, qu’elle soit blanche ou rouge. Les prix de la viande flambent durant le mois de Ramadhan, et ceux qui commercent de la viande congelée ne respectent pas la chaîne du froid, ce qui contraint les gens prudents à congeler eux-mêmes leur viande achetée quelque temps avant le mois sacré. D’autres ménages, par contre, optent pour des méthodes de conservation des viandes plus ancestrales comme la salaison. Le congélateur est donc devenu l’ami fidèle des ménages durant le mois de Ramadhan. Aussi, peut-on dire, du moins sommes-nous tentés de le croire, que le spectre de la hausse des prix ne semble plus effrayer outre-mesure les ménages ! Sachant que la flambée des prix est inévitable durant cette période de consommation à outrance, les Algériens ont trouvé la parade. En parallèle, il est aisé de dire ici que les vendeurs de l’électroménager de « DubaïHamiz » à l’est d’Alger sont ravis. Chaque année, la vente de congélateurs augmente à l’approche de Ramadhan, et les vendeurs mettent le paquet sur ce produit. Les gens préfèrent investir dans un freezer qui va durer que de gaspiller cet argent en payant la nourriture, le double, voire le triple de son prix, estime-tA. A. on généralement. L’Actualité VENDREDI 12- SAMEDI 13 JUILLET 2013 NUITS RAMADHANESQUES D’ORAN Tout pour la chicha et la chamia ! TOUT LE MONDE trouve son compte depuis l’avènement de la chicha et l´ouverture des cafés, salons de thé et restaurants orientaux. I WAHIB AIT OUAKLI ANNABA 25 harraga interceptés au cap Rosa I WAHIDA BAHRI L es éléments du groupe ment territorial des gardescôtes de la wilaya de Annaba, ont très tôt dans la matinée du jeudi, intercepté au Cap Rosa, dans la wilaya d’El Tarf, 25 prétendants à l’immigration clandestine, avonsnous appris de source maritime. Agés entre 25 à 35 ans, les prétendants à la traversée de la mort, entassés dans une embarcation artisanale, ont, tenté de rejoindre, la rive sud de la Méditerranée, l’île de Lampedusa en Italie, avant d’être interceptés à 20 miles au large de Cap Rosa, à l’ouest de la ville d’El Kala, a ajouté la même source. Reconduits au port de Annaba, les 25 haraga, ont été soumis aux mesures d’usage : visite médicale et audition en l’occurrence. Ils seront déférés aujourd’hui, samedi, devant le procureur de la République près du tribunal de Annaba, a fait savoir notre source. Rappelons que le même magistrat, près de la même institution juridique a placé mardi dernier 18 haraga sous mandat de dépôt, et trois mineurs ont bénéficié de la liberté provisoire. Rappelons que cette vague d’émigration totalisant 23 clandestins dont 3 mineurs répartis sur deux embarcations de fortune n’a pas été sans incident. Partis dans la nuit de samedi à dimanche, la semaine écoulée, depuis la plage de Sidi Salem, deux groupes de haraga, âgés entre 22 et 25 ans, entassés à bord de deux embarcations de fortune, avaient, tenu tête aux gardes- côtes, qui avaient tenté de déjouer la tentative, en interceptant les haraga aux larges de Ras El Hamra. Refusant de se plier aux injonctions des gardes-côtes, les haraga ont contraint ces derniers à tirer des coups de feu de sommation en direction du moteur de l’embarcation. Cette dernière avait foncé droit vers le Zodiac des gardes-côtes, provoquant ainsi, la mort d’un élément de ce corps, ainsi qu’un émigrant clandestin touché par une belle perdue et occasionnant des blessures à quatre autres, qui avaient été transférés aux urgences du CHU d’ Ibn Rochd. W. B. ls se privent de toute nourriture du matin au soir et commencent à se droguer dès que l’imam annonce la rupture du jeûne.» Tel est le constat relevé par des Oranais ahuris par les nouveaux comportements ayant pris une allure phénoménale ces dernières années. Ces comportements sont apparus le premier jour de Ramadhan. La consommation de la drogue et des psychotropes explose durant chaque mois sacré. Un peu partout dans la ville d´Oran, le papier massa, type Bob Marley, et le bout de plaquette marocaine se substituent à la hrira épicée du ftour. Dès que le muezzin appelle à la rupture du jeûne, des jeunes, moins jeunes, adultes et même des jeunes filles accourent aussitôt vers leurs cachettes, retirent des bouts de cannabis pour réaliser leurs fantasmes «interdits» pendant toute la journée de jeûne, rouler des joints dont ils raffolent énormément tout en scrutant les mouvements des policiers. Ces drogués, se mettant en petits groupes, se passent leurs joints à tour de rôle, on les retrouve un peu partout, dans les entrées, caves et terrasses des immeubles. D´autres libertins agissent audacieusement en additionnant cette dose habituelle de drogue, comme ingrédient principal dans le menu du ftour. La consommation de kif est perceptible de visu un peu partout dans la plupart des quartiers composant la ville d’Oran. Sa commercialisation n´est pas un fait nouveau dans une wilaya qui est devenue une plaque tournante du trafic et du transit de cannabis, vu son voisinage avec la wilaya frontalière, Tlemcen. On est allé donc dans une cité qui fonctionne, aussi bien curieusement, que paradoxalement. Ses habitants continuent à peiner quant à se retrouver socialement. Comment contenir ces milliers de badauds pendant la saison des grandes chaleurs et de grande morosité ? L’APC et la direction de la culture d’Oran continuent dans leurs programmations des animations culturelles alors que la Police et le Croissant-Rouge poursuivent leurs sorties d’informations et de sensibilisation sur les effets dévastateurs de la drogue. Hélas ! Jeudi dernier, soit au 2e jour de Ramadhan seulement, la ville «I La chicha a conquis «les poitrines» des Oranais d’Oran grouillait de monde, son tramway ne cessait de faire des vaet-vient à un rythme effréné transportant, à chacune de ses navettes, plusieurs centaines de personnes. Hommes et femmes, jeunes et moins jeunes fuient la chaleur suffocante dégagée par les murs de leurs habitations pour se rendre en ville et goûter à la fraîcheur de la mer. Le Front de mer et ses somptueuses crémeries sont envahis par les noctambules. Les serveurs, eux, peinent à satisfaire une clientèle affluant en nombre important. Frimer pour séduire! Les terrasses des cafétérias du centre-ville proposent des rafraîchissants ou du thé à la menthe. Ces dernières années, le café turc, la chicha et la chamia se sont greffés comme dans la culture des Oranais notamment chez les jeunes. Les couche-tard ne peinent pas quant à choisir entre le Salon «Une heure à Beyrouth», ou celui de «Layali Baghdâd» ou encore « Hala » situé dans la Cité Djamel. Les salons à l´orientale sont les mieux ciblés, aussi bien par les hommes que par les femmes vu leur discrétion et les commodités qu’ils offrent tels les fauteuils et les tables basses luxueux et le narguilé, appelé dans le jargon local la ranguila ou tout simplement la Chicha. La chicha est cette petite machine à vapeur qui a pu avoir ses adeptes dans une ville où la consommation de la drogue est devenue banale. Les villes orientales ainsi que la ville turque d´Istanbul, qui s´y sont invitées, se sont définitivement installées dans la ville d’El Bahia. Tout le monde trouve son compte depuis l´ouverture des cafés, salons de thé et restaurants orientaux. Au beau milieu du centre-ville, la course pédestre est des plus acharnées pour prendre place dans ces cafés et ces salons où un thé coûte 20 DA dans les cafés des rues Larbi-Ben Mhidi et Khemisti et passe au quintuplé dans ces endroits huppés. Ajouter la succulente chamia tunisienne, prendre un café turc et aspirer la vapeur produite par la chicha égyptienne, sous la bonne et douce musique orientale donne lieu à une facture souvent douloureuse. Ces endroits, en véritables fumoirs qu’ils sont, constituent les lieux de prédilection des amoureux de circonstance. Prendre place dans le salon «Layali de Baghdâd» ou encore dans celui appelé «Une heure à Beyrouth» constitue l’illusion principale de certaines femmes et hommes. Prestige oblige vu la «notoriété» de ces lieux dans toute l´Oranie. «N’est pas homme friqué celui qui n’invite pas sa copine dans de tels salons hyper-ciblés», dira la majorité des jeunots rencontrés. Ces derniers axent souvent leurs discussions juvéniles autour des marques de belles voitures à acquérir prochainement. Adultes, jeunes et moins jeunes, garçons, filles, et mêmes des mineurs s´y rendent tout en pressant le pas, aussitôt sortis de la maison. Le café turc ici, est préparé sur de la braise, vante-t-on. Son coût est fixé à 150 DA/tasse alors que le thé est coté à 120 DA/ petit verre tandis que le prix de la chicha varie entre 300 et 600 DA. La consommation, en bonne compagnie, de la chamia et de la chicha (ranguila) est devenue un comportement sublime dont il ne faut pas s’en passer après la rupture du jeûne. Cette nouvelle mode est vaniteusement pratiquée par les deux sexes de tous âges. W. A. O. AU TROISIÈME JOUR DE RAMADHAN À BÉJAÏA Les mêmes réflexes produisent les mêmes effets PAR SON COMPORTEMENT, le jeûneur provoque des bouleversements qu’aucune logique ne peut expliquer. I AREZKI SLIMANI our la troisième année consécutive, le Ramadhan s’invite en pleine saison estivale. Il s’est installé dans le quotidien du citoyen donnant lieu à un bouleversement total qui en dit long sur les habitudes qui changeait comme si on change de pays. Cette année encore il est caractérisé par un temps d’abstinence de près de 17 h, sous des températures entre 33° à 45°, selon les endroits. Ce n’est pas tout, les Algériens devront faire face à la hausse vertigineuse des prix de produits alimentaires. Les commerçants avaient déjà annoncé la couleur une semaine avant le premier jour de jeûne comme pour préparer les consommateurs et leur éviter un choc, profitant de l’impuissance de l’Etat à réguler le marché. On assiste donc à la saignée des ménages, alors que les produits agricoles, par exemple, sont disponibles. L’offre dépasse de loin la demande. L’Etat et les commerçants ne sont donc pas les seuls P responsables de cette flambée des prix. Les « comportement alimentaires » des citoyens y sont pour beaucoup. Le Ramadhan est connu pour être celui de la « grande bouffe ». C’est à croire que durant le reste de l’année, on oublie de manger pour s’en rappeler au Ramadhan et passer à l’action qui se traduit par un changement de comportement gastronomique qu’on a du mal à expliquer. Selon des études, les dépenses alimentaires augmentent de 50 à 100% dans les pays musulmans durant ce mois. La furie des dépenses touche même les plus pauvres qui vont jusqu’à s’endetter pour passer à l’aise un mois sacré. On dépense sans compter dans la bouffe qui finit souvent dans les poubelles. Où sont les valeurs du Ramadhan d’antan ? Où sont donc la piété, la générosité, l’adoration, et le sacrifice ? Serait-ce ces dépenses ostentatoires et ces comportements que ni la logique ni le bon sens ne peuvent expliquer ? Des questions qui se posent et qui se poseront encore des années durant. Le mois de jeûne n’est plus ce 9 qu’il était. Le Ramadhan c’est aussi l’ambiance nocturne. Une ambiance qui fit que l’Algérien trouve goût à tout. Il trouve plaisir à faire la prière, à se rendre dans les galas artistiques, à flâner dans les rues etc… Alors que 11 mois durant, il s’enferme chez lui dès la nuit tombée. Durant le Ramadhan, c’est l’inverse. Il dort le jour et sort la nuit. Chanteurs et autres groupes musicaux s’efforcent de faire sortir les gens de leur torpeur devenue presque chronique. D’autres retrouvent le goût de la prière. On se repenti avec l’idée même de voir effacer tous les pêchés commis durant toute l’année. Certains y croient dur comme fer. C’est pourquoi, dès l’arrivée du mois sacré, on sort sa djellaba et son tapis, le temps d’un mois d’imploration et de pardon. Bref, les nuits ramadhanesques s’animent. Entre visites familiales, les tarawih à la mosquée, les galas artistiques et les flâneries, l’Algérien trouve le moyen de se distinguer le temps d’un mois avant de sombrer de nouveau dans un quotidien morose. A. S. Tribunaux Il agresse, devance et se plaint… Il y a un proverbe universel depuis l’ère glaciaire qui est clair : « Il m’a frappé, courru, pleuré et s’est plaint ! ». Le cas de Daouadi Benazza de Douaouda est édifiant ! Il n’en revient pas. Il est éberlué, énervé, révolté, au bord d’une grave révolution et il articule sous sa grosse moustache fournie : « Je ne veux aucunement connaître le sort de mon défunt père. Il a ét égorgé tel un agnelet devant chez lui et sa famille. On veut m’arracher mes biens et ceux des héritiers. Depuis le début des ennuis, j’ai trop fait confiance à la justice. Trop même ! » lâche, la mine défaite, Daouadi qui dit ne pas comprendre l’attitude des magistrats de Koléa (cour de Blida) qui m’ont entendu sous le moche statut d’… inculpé alors que c’est moi qui m’étais plaint le premier, contre mon adversaire qui semble serein à le voir de près. » Il est même devenu soupçonneux envers ceux qui l’entendent. «Pourtant, les jeunes magistrats ont une excellente réputation car à Koléa, tout se sait, tout s’apprend, tout se répète. Koléa et ses barons, ses pistonnés, ses « barbeaux, ses « caïds » qui font et défont les dossiers, Heureusement que j’ai récolté de bonnes informations concernant cette juridiction qui a gardé des traces indélébiles depuis le jour où le tribunal avait « implosé » le jour où le juge du pénal qui était en même temps président du tribunal avait laissé le contrôle judiciaire pour un inculpé d’émission de deux chèques en bois d’un montant de 12 milliards de centimes. Et l’implosion a vu l’éloignement de trois magistrats sèchement sanctionnés tout en continuant à exercer. C’est dire si la tutelle a toujours été à l’écoute des justiciables venus se plaindre de la perte de leurs droits et de leurs biens. Revenons à son affaire, Benazza estime ne rien vouloir lâcher. Il condamne vigoureusement des « coups de pouce extérieurs à la justice et même au sein de la wilaya ». « J’ai envie de mordre une grosse pierre lorsqu’on lit une correspondance où le mensonge est roi ou encore lorsqu’on prétend que ce Sahraoui n’a rien construit d’illicite ! » Il a les larmes aux yeux. Et ses yeux sont rouges de douleur et de désespoir lorsqu’il dénonce le « Monsieur 30 % de la wilaya » que beaucoup subissent mais se taisent : « Je ne me tairai pas ! Je prends à témoin les saintes journées de jeûne de Ramadhan 1434 ! » conclut-il sur un sanglot. A. T. LA CHRONIQUE JUDICIAIRE VENDREDI 12 - SAMEDI 13 JUILLET 2013 Ces chères terres qui… OUTRE la nuisance de la mafia du foncier, une famille de victime du terrorisme subit… I ABDELLATIF TOUALBIA a famille Benazza de Douaouda (Tipaza) vit d’amers moments depuis très longtemps. C’est d’abord le père qui avait été égorgé devant sa famille dont Daouadi l’aîné, alors âgé de 14 ans, par les terroristes et ce, au sein même des terres que lui disputent aujourd’hui pas mal de prétendants. Mardi dernier, l’aîné des Benazza venait de quitter le tribunal de Koléa (cour de Blida) flanqué d’une liberté provisoire liée à des plaintes qui auraient été déposées à son encontre pour…menaces de mort. Une enquête avait été ouverte par les gendarmes dont nous connaissons parfaitement la rigueur et la bonne foi dans l’exécution de leurs missions. Pour Benazza, cette fois, l’adversaire n’est pas n’importe qui : « Sahraoui » qu’il est inutile de présenter dans tout le pays. Daouadi dit avoir peur même si la justice du coin lui inspire confiance avec les Kebabi, Nacer Gaci, Drissi, Moussaoui et les juges d’instruction. Il dit avoir peur des faux témoins même si son défunt père avait évité deux faux… barrages avant de rendre le dernier soupir devant chez lui, en 1994 ! De quoi s’agit-il aujourd’hui ? Benazza a sur lui des documents. Il a même beaucoup d’arrêts, de jugements de procuration de la veuve présentée par l’aîné comme une proie facile lors de « transactions » et autres marchés de dupes ! Le plaignant se dit fatigué. Il voit un tunnel mais pas le bout, réconforté souvent par Maître Soufiene Draoui, son avocat, l’aîné des Benazza ne comprend pas, mais alors pas du tout ce que cherche et vise Sahraoui qui n’est tout de même pas né des dernières pluies. C’est un entrepreneur normalement en règle avec les loirs de la République. « Quelle mouche vole dans les airs ? » sanglote Benazza qui exhibe des papiers où le wali de Tipaza autorise la plantation d’oliviers, une autre enjoignant les indus de se tenir à l’écart. Il nous L montre aussi un acte non notarié (Orfi) et une procuration spéciale pour la gestion de la ferme disputée. « En 2003, j’ai planté des centaines d’arbres fruitiers. J’ai procédé à des rénovations de coins fertiles. J’ai des héritiers légaux que la loi soutient et devait protéger », dit la victime qui ajoute, « pas de n’importe qui, car à la wilaya, d’étranges individus nichés même au cabinet me sabordent ! ». Donc Benazza s’en prend à l’administration étant sûr que tous ses maux proviennent des …ruines romaines ! Il va conclure par un émouvant appel aux autorités locales et même nationales. « Messieursdames, maintenant que vous venez d’apprendre que ces terres sont arrosées par le sang de mon L’ŒIL Tirée par les cheveux, l’affaire Le procès du directeur de Algran-Keddara, condamné à Boudouaou à une peine d’emprisonnement ferme de cinq ans pour des inculpations que ses trois défenseurs ont rejeté sans ménagement, regrettant au passage que ce père de famille qui a laissé ses meilleurs trente années de sa vie dans une entreprise cotée sur le plan méditerranéen, croupisse en taule par la faute d’enquêteurs limités et un juge d’instruction plus limité. Ces débats dont l’interrogatoire des deux principaux prévenus Djidi et Saïd Ouaoua et des quatorze autres qui a duré près de trois heures trente n’a valu que par les brillantes interventions de Maître Benouadah Lamouri, Maître Hourma Serrir, Maître Amara Boumadani, Maître Ahmed Benhamimi, Maître Mouhouche, et autres Maître Chérifi et le bâtonnier Adjal, dont nous saluons la prouesse… Il faut de suite souligner que Faïza Hadjadj, la présidente encadrée par les deux chevronnées conseillères Zahra Bey et Mebarka Laâdj très attentives… a réussi à passer entre les mailles d’un dossier qu’elle a découvert vide, mais s’était tout de même entêté à reprendre l’instruction, histoire de piger des bribes… père qui a toujours travaillé l’agriculture, donnez-moi un coup de main. Faites cessez les atteintes à notre terre chérie. Intervenez : Venez au secours d’une famille dont je suis le chef après ma mère. Et tant que j’en suis le guide, je ne me tairai pas. Jamais ! Vous lisez ? Jamais. Il y a une limite à tout. Je crois en Allah, en mon pays et donc je la défends cette terre, si possible loin des coups bas, des coups pas permis, ceux donnés sous la ceinture. Je vous en conjure, Monsieur le wali, Monsieur le juge d’instruction, aidez-moi, Allah est là en ce quatrième jour de Ramadhan 1434, j’espère qu’avant l’Aïd Esseghir, je retrouverai la paix et donc mon bien. Nous avions cru une seconde que Benazza avait achevé son Zig heil ! Devant le nombre effarant de témoins à la barre dans l’affaire de l’ex-maire de Zéralda 10 A. T. AU PALAIS Et pour nos lecteurs, le meilleur moyen de suivre cette triste histoire est de suivre les plaidoiries qui nous ont paru intéressantes. Le premier plaideur aura été le véritable détonateur d’un gros festival d’exclamations, de colère noire : Maître Amara Boumadani suivi de Maître Benhamimi, le bâtonnier Adjal Maître Lamouri Benouadah, Maître Houria Serrir Maître Boulem Chérifi, l’austère Maître Mouhouche, et Maître Harzelli. Certaines interventions nous ont paru reprenables et à la veille du Ramadhan, nous nous faisons un plaisir de vous livrer certaines d’entre elles. Et si Maître Benhamimi a été prolifique, Maître Serrir Houria très brève, son aîné Maître Lamouri qui a encore une fois tenté d’abattre les « coups tordus », Maître Mouhouche et Maître Harzelli ont tout entrepris tout comme Maître Boualem Chérifi et le bâtonnier Adjal pourtant mi-K.O. à cause d’une injuste tension artérielle venue au très mauvais moment. Mais en véritable professionnel, le bâtonnier était allé jusqu’au bout de sa mission juste de quoi prouver à El Hadi Djidi, le prévenu que si les enquêteurs se sont gourés, pas Adjel le bâtonnier et ses deux autres avocats. « réquisitoire ». Non ! Il reprend de plus belle, l’œil mi-clos en martelant que les services des forêts et la wilaya ne veulent pas mettre la main à la pâte en empêchant la « mafia du foncier » de massacrer les lieux situés aux alentours de la ferme « Bouziane Maâmar de Maktaâ Kheira. » Il articule : des stations-service de carburants et autres murs sont aménagés au vu et au su de tous. Pourquoi n’agit-on pas ? Douaouda est déjà défoncée par le fer et le béton. Est-on passé sans l’annoncer à Maktaâ Kheira qui est en danger. Il faut sauvegarder cette grande oasis, une immense contrée verte que l’Etat doit absolument protéger. Et les premiers concernés demeurent les services des forêts. » Ça y est, Benazza a tout dit, selon lui. Il s’en va sur les talons, car il a peur d’utiliser la plante des pieds, ayant peur que l’on ne le désigne de…peureux. Non ! Il ne marche pas sur la plante des pieds ! et pour cause surtout qu’il avait, au tout début de cette rencontre, mis l’accent sur le monument de ses plantes. Nous sommes en plein jeune du Ramadhan 1434 et il en a profité pour s’appuyer sur la spiritualité de ce mois sacré pour demander à ceux qui veulent lui ôter ainsi qu’aux héritiers, les biens légués par le défunt papa, de les laisser travailler leurs terres juste de quoi éviter d’aller quémander auprès de l’Etat des subsides que la loi prévoit après la perte chère du papa : « Cela va faire 20 ans que notre papa a été assassiné. Jamais, au grand jamais, nous n’avions demandé ou reçu une quelconque aide financière. Au contraire : nous ne faisons que dépenser. Outre les frais des avocats, il faut ajouter ceux des nombreux déplacements Maktaâ-Kheira – Koléa – Tipaza – Hadjout et même Alger au ministère de l’Agriculture », avait déclaré Benazza. détenu et inculpé d’escroquerie et abus de pouvoir, la pauvre jeune magistrate, Sihem Benmelouka a fermé l’œil devant la manière risible, mais qui aurait déplu aux fans de l’… inévitable Holocauste. En effet, agrès avoir su que le témoin n’avait aucun lien avec l’ex-maire et Boucif, la victime, elle demanda au témoin de lever le bras droit et de jurer par Allah de dire la vérité, toute la vérité. Ces « séquences » prêtent souvent à confusion, tant le mensonge y est. Le jeune témoin qui entre dans la quarantaine d’années leva le bras à la « SS » (1933-1945) allemande comme pour s’écrier : « Zig heil mein Fuhrer. » ! Cela a fait rire, car dans toute audience correctionnelle – surtout – si on ne rit pas un bon coup, on grimace, mais jamais, car le rire est proscrit dans les salles d’audience – devant cette magnifique juge du siège, Sihem qui fait l’ananimité à Hadjout et à… Blida le siège de la cour où précisément, on ne rencontre pas à chaque coin de rue, une Benmelouka, une Benzadi ou encore une Brahimi Fatiha, pour ne pas aller vers Laïchar, Djabali ou Ouhida ! A. T. S ports VENDREDI 12- SAMEDI 13 JUILLET 2013 SUITE À L’ÉLIMINATION DE L’EN MILITAIRE DU CM 2013 OLYMPIAKOS Djebbour réfléchit encore à sa future destination L’attaquant international algérien de l’Olympiakos le Pirée, Rafik Djebbour, courtisé par plusieurs clubs n’a toujours pas tranché sur sa future destination. « Je dispose de plusieurs propositions et je m’accorde un temps de réflexion » a posté le buteur du championnat de Grèce sur son compte twitter, démentant au passage son proche engagement avec Nottingham Forest, comme le rapportait avant-hier la BBC. En fin de contrat avec l’Olympiakos Le Pirée, le buteur algérien a entamé cette semaine des négociations avec la formation turque de Bursaspor, qui n’ont pas abouti a rapporté mardi dernier France Football. LAKHWIYA Bougherra de retour à l’entraînement Le capitaine de la sélection algérienne, Madjid Bougherra reprendra l’entraînement ce week-end avec son équipe Lakhwiya après quelques jours de vacances supplémentaires, rapporte avant-hier la presse locale. Après avoir bénéficié de quelques jours de repos de plus par rapport au reste du groupe en raison de ses engagements avec la sélection algérienne en juin dernier, le défenseur des Verts est attendu ce jeudi dans la capitale qatarie pour préparer la nouvelle saison avec les vice-champions du Qatar. Bougherra devra passer d’abord par le centre hospitalier d’Aspetar pour la traditionnelle visite médicale d’avant-saison avant d’entamer la préparation en vue de la nouvelle saison 2013-2014. Lakhwiya poursuivra sa préparation au Qatar avant de se rendre en Malaisie où il effectuera un stage en prélude de son quart de finale aller de la Ligue des champions d’Asie contre le club chinois de Guangzhou Evergrand le 21 août prochain en Chine. D’autre part, le staff technique sous la conduite du Belge Eric Gerets a arrêté la liste de l’effectif pour la nouvelle saison. Outre Bougherra, Lakhwiya compte un deuxième joueur algérien, Karim Boudiaf. BEROE STARA Sayoud s’offre le doublé Vainqueur de la Coupe de Bulgarie, le Beroe Stara Zagora était opposé avant-hier à Ludogrets titré en A PFG (le Championnat bulgare). Et c’est le club d’Amir Sayoud qui s’est adjugé le trophée, réalisant ainsi le doublé. La partie qui s’est déroulée au Stade Vasil Levski de Sofia s’est conclue sur un match nul (1-1), poussant les équipes à se départager lors de la séance des tirs au but, un exercice qui a tourné à l’avantage du club de Stara Zagora (5-3). Amir Sayoud est resté sur le banc des remplaçants. Il était entré en cours de prolongation en finale de la Coupe de Bulagrie en mai dernier. Le Beroe prendra part au 2e tour préliminaire de l’Europa League cette saison et entrera en lice jeudi prochain. L’Algérie était l’équipe à abattre Favoris en puissance, notamment après avoir étrillé au score, coup sur coup, le Kenya et la France, nos capés militaires se savaient, désormais, dans le collimateur. BACHIR BOUTEBINA otre sélection nationale militaire, Championne du Monde en 2011 au Brésil, a malheureusement vu son aventure, virer brutalement du rêve au cauchemar, mercredi dernier à Bakou, lors de son match de quart de finale, livré et perdu contre l’Irak (1-2). Ce n’est pas tant l’élimination des Verts militaires qui a vraiment peiné beaucoup d’Algériens, mais la manière avec laquelle les protégés de l’entraîneur national ont été « sortis » de ce Mondial, organisé cette année par l’Azerbaïdjan. Favoris en puissance, notamment après avoir étrillé au score coup sur coup le Kenya (3-1), et la France (4-1), nos capés militaires se savaient désormais dans le collimateur. D’ailleurs, lors de leur belle et victorieuse sortie effectuée face aux Bleus Français, au terme du premier tour, les camarades de Belkalem étaient convaincus qu’il leur fallait absolument compter sur le rôle de l’arbitrage, au demeurant très partiel une première fois envers l’EN face à la France. Le fait d’avoir été expulsé injustement, lors du match Algérie- France, le joueur El Ogbi, ainsi que l’ensemble de la délégation militaire algérienne, avec à sa tête le généralmajor Mokdad, étaient persuadés qu’ils devaient s’attendre au pire face à l’Irak. Et malheureusement pour nos Verts militaires, cela s’est bien confirmé sur le terrain, mercredi dernier à Bakou, d’autant plus que le trio constitué de trois arbitres de nationalité arabe, et originaires du Golfe, ont bel et bien N joué un rôle déterminant pour provoquer l’élimination de nos derniers Champions du Monde en titre. Le fait d’avoir expulsé un élément-clé dans la défense algérienne comme l’excellent arrière axial Berchiche, alors que quatre minutes auparavant, notre sélection nationale militaire, avait ouvert le score grâce à Amroun, faisait bien partie d’un plan clairement mis en place par le président de la commission d’arbitrage, un Emirati du nom de Moslem Ahmed. D’ailleurs, même l’arbitre qui a été désigné pour diriger le match Algérie-Irak, de nationalité émiratie, avait, semble-t-il été choisi personnellement par son compatriote en charge de la commission d’arbi- trage, pour « empêcher » carrément les Verts militaires algériens d’accéder au dernier carré de ce Mondial 2013, durant lequel de nombreux jeux de coulisses ont fini par avoir le dernier mot, au grand dam de Mehdaoui et de ses capés. Le fait d’avoir validé un but tout à fait hors-jeu, a grandement contribué à l’élimination de l’EN militaire devant son homologue irakienne, notamment quand les Verts se sont injustement retrouvés en infériorité numérique, ce qui n’a pas manqué de faire réagir le général-major Mokdad en personne. Ce dernier a d’ailleurs qualifié de honte sans précédent le sport militaire mondial, après qu’il ait constaté de lui-même ce qui venait de se passer en Azerbaïdjan. C’est d’ailleurs la première fois dans le monde du CISM, qu’un très haut gradé en charge du sport algérien réagit de la sorte. Il faut croire que même au cours des joutes finales mondiales, organisées sous l’égide de la plus haute structure mondiale en charge du sport militaire, l’arbitrage et les éternels jeux de coulisses, ont bel et bien « faussé » grandement le CM 2013. Nos capés militaires seront finalement de retour au pays soit, aujourd’hui, ou bien au plus tard demain. Notre sélection nationale militaire est certainement sortie trop tôt d’une phase finale, au cours de laquelle elle méritait largement d’aller jusqu’en finale. Nos militaires se sont battus comme de vrais soldats, mais ils sont finalement « tombés » dans un piège qui n’honore nullement les organisateurs de cette édition 2013. B. B. GHILAS ET BELFODIL Les autres atouts de Halilhodzic Aux dernières informations, Ishak Belfodil devrait être convoqué pour le match amical face à la Guinée, prévu le 14 août prochain au stade Mustapha-Tchaker de Blida. SAÏD MEKKI es joueurs algériens, Nabil Ghilas (FC Porto-Portugal) et Ishak Belfodil (Inter de Milan) affichent la grande forme en cette période de préparation avec leurs clubs respectifs et c’est ce qui réjouirait certainement et, le coach des Verts, Halilhodzic et les supporters de l’Equipe nationale. Ainsi, l’attaquant international, Nabil Ghilas, nouvelle recrue du FC Porto depuis lundi dernier n’a pas tardé à s’illustrer avec son nouveau club puisqu’il a réussi à marquer son premier but avec sa nouvelle formation portugaise. Cela s’est passé mercredi dernier lors d’un match amical entre sa formation et la modeste équipe de Maastricht, où l’attaquant a participé à la large victoire de son équipe. Puisqu’au cours de cette rencontre, soldée par cette large victoire (6-0) de Porto face au MVV Maastricht, club de deuxième division néerlandaise, Ghilas a ouvert son compteur but et marqué le deuxième but de son équipe. Mieux encore, Ghilas a été également à l’origine d’une passe décisive lors du troisième but. Ainsi, cet attaquant racé vient de confirmer son statut de meilleur buteur de Morientes avec 13 réalisations lors du championnat de l’exercice écoulé. Ayant bien les pieds sur terre et ne s’emballant nullement par ce début bien réussi, l’attaquant des Verts a tenu à faire remarquer que « Le comportement de mes camarades dans l’équipe m’a aidé à vite m’adapter avec mon nouvel environnement ». D’autre part, la belle saison réalisée par Belfodil en Emilie-Romagne, avec à la clé 8 buts en 33 matchs, a convaincu l’Inter Milan, sous la direction de l’entraîneur Walter Mazzari, à recruter l’ancien joueur de Lyon et Bologne qui a signé un contrat de 5 ans. D’ailleurs, lors de sa toute première conférence de presse de jeudi dernier, le nouveau coach de l’Inter Milan, Walter Mazzarri, n’a pas L tari d’éloges sur l’attaquant algérien en, déclarant, entre autres : « Je suis content du recrutement de Belfodil et Icardi qui, j’espère apporteront le positif attendu de leur part. » Et de poursuivre que « l’Inter a beaucoup investi sur Ishak et Icardi, et donc il va falloir être patient avec eux. Je vais bien évidemment les aider à progresser », précisera l’entraîneur Mazzarri qui remarque que « Belfodil est doté d’un grand potentiel ».Encore faut-il rappeler ce qu’en pense l’emblématique capitaine de l’Inter Milan, l’Argentin Javier Zanetti, à propos de Belfodil. Lui qui disait juste après l’engagement de l’international avec l’Inter : « Je crois que le directeur technique, Marco Branca, a fait un investissement sûr » pour l’équipe avec la venue de Belfodil. Il est utile de noter que l’arrivée du jeune joueur algérien de 21 ans en Lombardie s’est réalisée après le transfert de l’attaquant italien de l’Inter, Antonio Cassano (31 ans), à Parme. Ainsi, Belfodil se trouve débarrassé de tout stress avec ce qu’il a enduré avant la concrétisation de son engagement avec l’Inter de milan. Ce qui devrait bien réjouir ses fans, les fans des Verts et le coach des Verts, Vahid Halilhodzic. Mieux encore, aux dernières informations Ishak Belfodil devrait cependant être convoqué pour le match amical face à la Guinée, prévu le 14 août prochain au stade Mustapha-Tchaker de Blida. Il avait été qualifié en septembre dernier par la Fédération internationale de football (FIFA) pour porter les couleurs de l’Equipe nationale, mais le joueur n’a toujours pas honoré sa première convocation avec les Verts. Alors le feraitil contre la Guinée? Seul Halilhodzic le sait… S. M. PENSÉE Il y a 10 ans, le 13 juillet 2003, nous quittaient à jamais DOUADI FAÏD et MOURAD FAÏD à la fleur de l’âge. En cette journée de commémoration, leur famille de Mezgoug et d’Alger demande à tous ceux qui les ont connus, appréciés et aimés pour leur courage, leur droiture et leur sens très prononcé du sentiment familial d’avoir une pieuse pensée en leur mémoire. « A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. » 12 S ports VENDREDI 12- SAMEDI 13 JUILLET 2013 IL A ENCORE FAIT DES SIENNES Les nouvelles dérives de Omar Ghrib Apparemment, cet ex-dirigeant du MCA continue de défier tout le monde sans aucune retenue, ni la moindre conscience, tant ses derniers propos en date relèvent d’une incroyable irresponsabilité. BACHIR BOUTEBINA près avoir observé durant une courte période de mutisme, notamment au lendemain de cette fameuse finale de coupe d’Algérie perdue le 1er mai 2013 face à l’USM Alger, le désormais ex-coordinateur de la section football du MCA, a fini par rompre le silence, en des termes très graves qui défient tout entendement. Pour preuve, à partir du moment où un simple dirigeant d’un club de football se permet de déclarer ouvertement sur une chaîne satellitaire algérienne, en l’occurrence Ennahar-TV, que lui et l’ensemble des personnes sanctionnées dernièrement par la FAF ont été victimes d’un complot, tout simplement parce qu’il avait souhaité en personne voir le Président Abdelaziz Bouteflika postuler en 2014 pour un quatrième mandat, il y a forcément quelque chose qui marche complètement de travers dans notre sport-roi. Apparemment, ce Omar Ghrib continue de défier tout le monde sans aucune retenue, ni la moindre conscience, tant ses derniers propos en date relèvent d’une incroyable irresponsabilité. En accusant ouvertement le président de la Fédération algérienne de football, et surtout de déclarer devant tout le monde que c’est bien grâce à lui, que Mustapha Berraf a encore été réélu dernièrement à la tête du Comité olympique algérien, Omar Ghrib cette fois a largement franchi la ligne rouge. Notre sport, et surtout notre football, serait sérieusement gangrené à ce point, pour que Ghrib se permette de porter d’aussi graves accusations envers plusieurs personnalités de haut rang, tout en utilisant le nom du premier magistrat du pays ? Le Mouloudia d’Alger serait-il devenu le premier parti du président algérien, et grâce auquel des individus comme Omar Ghrib, et beaucoup d’autres dirigeants de clubs de football, ont subite- A L’ex-coordinateur du Doyen fait encore parler de lui ment « émergé » de l’inconnu, pour avoir aujourd’hui « pignon » sur rue ? En quoi la question d’un quatrième mandat du président Bouteflika à la tête de ce pays, a un rapport direct avec ce qui s’est passé en marge de la finale MCA-USMA, et qui a abouti le plus normalement du monde sur des sanctions, au demeurant, qui s’imposaient d’elles-mêmes. Ce n’est parce qu’on est dirigeant, entraîneur, ou joueur au Mouloudia, qu’on peut tout se permettre sans aucune impunité au nom du Doyen. Quand Omar Ghrib se permet de s’en prendre à plusieurs figures emblématiques, et surtout authentiques, qui ont écrit par le passé l’une des plus belles pages du prestigieux Mouloudia d’Alger, l’ex coordina- teur en question, vit aujourd’hui dans un monde nauséabond qui ne respecte personne, sauf apparemment, le Président Abdelaziz Bouteflika, et l’odeur de l’argent. Le 1er mai dernier, les joueurs du MCA ont été bel et bien été « empêchés » ce jour-là, de monter à la tribune officielle pour récupérer leurs médailles, comme l’a toujours exigé le protocole d’usage relevant de la présidence de la République, Un point c’est tout. Quand des responsables d’un club, même s’il s’agit du prestigieux Doyen, font fi d’un chef de gouvernement et d’un ministre en charge des Sports et de la Jeunesse, c’est toute l’image du pays qui en prend un sérieux coup. Le 1er mai 2013, le MCA a été bel et bien auteur d’un manquement très grave et sans précédent, et Omar Ghrib doit aujourd’hui pleinement l’assumer, au lieu de faire croire autour de lui que le Mouloudia d’Alger a été « cassé » pour avoir tout simplement soutenu Bouteflika, comme si l’avenir de ce dernier dépendait exclusivement du Doyen des clubs algériens. Le fait de soutenir mordicus que dès le retour au pays du président algérien, tout va rentrer dans « l’ordre » pour lui, ainsi que pour Chaouchi, Rédha Babouche et l’entraîneur Djamel Menad, tant mieux pour notre « pauvre » football. Quant aux Berraf, Omar Bétrouni et autres Nasser Bouiche, ces derniers sont assez grands pour faire la part des choses, dans une « affaire » qui relève aujourd’hui d’un véritable drame à l’italienne, où la justice algérienne devra désormais se prononcer. Certes, notre sport-roi est depuis bien longtemps plongé dans la déliquescence et dépassements en tout genre. Mais de là, à « utiliser » systématiquement le nom du Président Bouteflika, comme vient de le faire Omar Ghrib, notre Etat n’a pas encore atteint pour le monde celui d’une république « bananière », n’en déplaise à Omar Ghrib, et à d’autres pseudo-dirigeants B. B. de clubs de football. AR13/282 13 S ports VENDREDI 12 - SAMEDI 13 JUILLET 2013 ANNULATION DU STAGE EN SLOVAQUIE ET LE CAS MOKDAD LIGUE DES CHAMPIONS AFRICAINE Haïmoudi dirigera le derby Al Ahly-Zamalek L’arbitre international algérien, Djamel Haïmoudi, a été désigné pour officier le match au sommet de l’ouverture de la phase des poules de la Ligue des champions africaine devant opposer les deux rivaux égyptiens Al-Ahly et le Zamalek le 21 juillet en cours, a indiqué hier la Confédération africaine de football (CAF). Haïmoudi sera assisté par son compatriote Abdelhak Itchaili et le Marocain, Redouane El Achik. L’Algérien, Mokhtar Amalou, sera le quatrième arbitre de la rencontre prévue au Caire, mais qui risque d’être délocalisée vers une autre ville en raison de la situation sécuritaire instable prévalant actuellement en Egypte. A souligner que la CAF avait opté auparavant pour l’arbitre camerounais Neant pour diriger ce match, assisté de son compatriote Ifarssi Minkouand et du Nigérian Peter Edbe, avant de procéder à leur changement « pour des raisons techniques », selon l’instance footballistique continentale. CAB BOU ARRÉRIDJ Les Criquets à Aïn Draham à partir du 21 juillet Le CA Bordj Bou Arréridj effectuera du 21 juillet au 1er août prochain un stage de préparation à Aïn Draham, en Tunisie, a indiqué, avant-hier, le président du conseil d’administration du club, Moussa Merzougui. Ce dirigeant a ajouté que le programme d’avant-saison se poursuivra en Algérie jusqu’au 20 août sous la houlette de l’entraîneur Rachid Belhout qui disposera de plusieurs nouveaux éléments parmi lesquels les exjoueurs de l’ES Sétif Nassim Belkhodja (gardien de but) et Karim Maâmeri, l’attaquant du CS Constantine Ferhat Ayoub et le Tchadien de l’USM Harrach Karim Yaya. S’agissant du renforcement de l’effectif, M. Merzougui a indiqué que des négociations ont actuellement lieu en vue du recrutement du défenseur de Annaba Adel Messali et de l’attaquant belouizdadi Smaïl Kherbache. CS CONSTANTINE Les Sanafir s’inclinent face à l’ES Tunis Le CS Constantine s’est incliné devant l’ES Tunis (3-1) avant-hier soir en match amical qui s’est déroulé sur le terrain du parc B (Tunis), au centre d’entraînement du club phare de la capitale tunisienne. L’unique but des Constantinois fut l’œuvre du Camerounais, Gil Ngomo, en première mi-temps qui s’est terminée sur un score nul (1-1), avant que les locaux ne fassent la différence lors du second half. C’est la deuxième défaite de la formation de Ligue 1 algérienne pour autant de matchs amicaux disputés dans le cadre de son stage tunisien en vue de la prochaine saison 2013-2014, après avoir été battue par le CA Bizerte (1-0) en début se semaine. Les protégés du nouveau coach des Sanafir, le franco-italien, Diego Garzitto, devaient faire le voyage retour à Constantine dès hier soir après deux semaines de travail sur la terre tunisienne, en attendant d’effectuer un autre regroupement à l’étranger, probablement en Tunisie encore. Hannachi doit encore revoir sa feuille de route Azzedine Aït Djoudi a, pour le moment, consacré l’essentiel de son travail au volet physique, d’autant que les joueurs étaient tous en vacances. BACHIR BOUTEBINA lors que toutes les conditions semblaient être réunies pour que les Canaris du Djurdjura s’envolent pour la Slovaquie, entre le 15 et le 20 de ce mois, le président Moh Chérif Hannachi s’est vu contraint mercredi passé, de prendre la décision de changer de destination soit vers la Tunisie, ou bien le Maroc. Visiblement, le manque de temps nécessaire pour obtenir les visas pour la Slovaquie, où la JS Kabylie avait prévu de séjourner très prochainement, a sérieusement pris de court la direction actuelle du club phare de la ville des Genêts. Comme quoi, une fois de plus, Hannachi et Aït Djoudi sont obligés de revoir complètement leur feuille de route, d’autant plus que le nouveau coach de la JS Kabylie, souhaite entamer au plus vite son programme de préparation à l’étranger, dès cette semaine. Les Canaris, ont pour rappel, repris le chemin des entraînements au stade du 1erNovembre de Tizi Ouzou, au cours de la première semaine de ce mois de juillet qui a coïncidé avec le début de Ramadhan, et aussi l’apparition des premières chaleurs de l’été. Azzedine Aït Djoudi a pour le moment consacré l’essentiel de son travail entamé à ce jour, au chapitre d’ordre physique, d’autant plus que les joueurs étaient tous en vacances. Mais désormais, la préparation de la prochaine saison va battre son plein, et doit obligatoirement passer par plusieurs stages, notamment un prochain séjour en dehors du pays, que Hannachi doit impérativement choisir dans les heures qui viennent. C’est d’ailleurs autour de la question du prochain séjour à l’étranger que doit effectuer la JS Kabylie, avant la A Les Canaris devraient effectuer leur second stage en Tunisie fin de ce mois que les deux responsables du club ont beaucoup parlé, lors de leur dernier tête à tête. Le temps presse, et au moment où nous mettons sous presse, il est quasiment certain que la direction du club Kabyle, aura reçu soit le ok du site d’hébergement sis près de Casablanca, soit celui de Hammam Bourguiba, le centre sportif tunisien. Toutefois, côté effectif actuel, et notamment concernant le joueur Abdelmalek Mokdad, le cas de ce dernier continue de préoccuper sérieusement beaucoup d’inconditionnels. Annoncé comme partant, et surtout mis à son tour sur la liste des derniers éléments à libérer au plus vite, d’autant plus que Moh Chérif Hannachi avait fini par se résoudre à signer la lettre de libération du meneur de jeu des Canaris, Mokdad a tout simplement refusé catégoriquement de parapher le sésame qui lui permet d’être libre de tout engagement. Une décision qui a semble-t-il complètement pris de revers Moh Chérif Hannachi, qui se justifie par le fait que le joueur en question souhaite d’abord percevoir ses trois mois de salaire impayés à ce jour. Mieux encore, Abdelmalek Mokdad est bel et bien décidé de rester à la JS Kabylie, afin de respecter jusqu’au bout le contrat qui le lie toujours avec les Canaris Kabyles. Cette position que vient d’afficher Mokdad, a incité Moh Chérif Hannachi à mettre sérieusement un peu d’eau dans son vin, en permettant au joueur Abdelmalek Mokdad d’être à l’avenir présent aux séances d’entraînements. Mais en réalité, personne ne sait vraiment si Mokdad restera, ou bien finira-t-il par se résoudre à quitter les Canaris du Djurdjura. Avec Hannachi, tout est possible désormais, d’autant plus que l’homme fort de la JS Kabylie peut d’un jour où l’autre changer de fusil d’épaule. Il est vrai que Moh Chérif Hannachi a encore du temps devant lui, mais il continue de tergiverser au sujet de tel ou autre joueur susceptible de figurer dans les rangs de son équipe, Azzedine Aït Djoudi pourrait s’impatienter sérieusement B. B. à son tour. ES SÉTIF Belameiri 11e recrue L’attaquant algérien d’Amnéville (Div amateur/France), El Hadi Belameiri, s’est engagé avant-hier soir au profit de l’ES Sétif, pour un contrat de deux saisons, devenant ainsi la 11e recrue estivale de l’ESS. Convoité par la JS Kabylie, Belameiri (22 ans), n’aurait pas été emballé par l’offre du président Moh Chérif Hannachi et a préféré tenter une expérience à Sétif, après avoir été approché par le premier responsable, Hassan Hammar. Belameiri, auteur de 10 buts en 26 apparitions la saison dernière, devrait rejoindre ses nouveaux coéquipiers ce vendredi en Tunisie, en stage d’avant-saison en vue de la prochaine saison. Côté départs, l’Entente a enregistré le départ de Mohamed Amine Aoudia, signataire d’un contrat de deux saisons avec le Dynamo Dresde, au moment où elle avait réussi à garder ses cadres à l’image de Delhoum, Karaoui, et Gourmi. MO BÉJAÏA Les Crabes dès demain à Aïn Drahem L’effectif du MOB de la nouvelle saison se précise, avec l’arrivée de six nouvelles recrues jusque-là, en attendant d’autres joueurs dans les prochaines heures dont le gardien de l’équipe militaire Berrefane. BOUALEM CHOUALI pieds d’œuvre au stade de l’Unité magh rébine de Béjaïa depuis plus d’une semaine, les Crabes se rendront dès demain soir à Aïn Drahem en Tunisie pour un stage de quinze jours. Dans un point de presse tenu avant-hier soir au salon d’honneur du stade de l’Unité maghrébine, le porte-parole du comité provisoire pour la gestion des affaires du club, M. Mustapha Bouchebah, a dressé la situation du club à deux jours seulement de l’entame du premier stage bloqué en terre tunisienne. La situation du club sur les plans financier et administratif, l’opération de recrutement, l’effectif de la nouvelle saison, les deux cas des joueurs Naït Yahia, et Amrane ont été les points abordés globalement dans ce point de presse. Ainsi, d’emblée, M. Bouchebah, déclare que les choses se passent bien pour le club dans la mesure où la A reprise a eu bel et bien lieu malgré la situation conflictuelle que le club a traversé. Il dira à cet effet, que grâce aux efforts consentis, l’équipe est en marche. En outre, à l’effet, de la stabilité retrouvée, M. Bouchebah réitère ses appels envers les industriels et autres investisseurs aussi bien locaux que nationaux afin d’intégrer le capital du club. En outre, l’équipe la plus populaire de la Soummam entamera dès demain les choses sérieuses. La première phase de préparation était réservée uniquement au volet physique dans son chapitre de remise en forme. Ainsi, avant le déplacement de l’équipe en terre tunisienne, à Aïn Drahem, l’entraîneur en chef, Mourad Rahmouni, est appelé à arrêter l’effectif qui sera retenu pour le premier pas des Crabes en Ligue 1. Ainsi, après avoir mis quelques joueurs à l’essai pendant quelques jours, Mourad Rahmouni vient d’arrêter relativement l’effectif de la saison prochaine, en décidant de se séparer de tous les éléments qui ont effectué des tests non concluants pour insuffisance technique notamment. Ainsi, l’effectif du MOB de la nouvelle saison se précise, avec l’arrivée de six nouvelles recrues jusque-là, dont Boulaïncer, Yettou, Betrouni, Bahri, Djerroudi, Mesbah et Bouamria en attendant d’autres joueurs dans les prochaines heures dont le gardien de l’équipe militaire Berrefane. En outre, un jeune Franco-Algérien, titulaire d’une licence en Ligue 1 romaine, en l’occurrence Nacer Menassel, est en négociation avec le comité provisoire. Par ailleurs, deux espoirs seulement ont été maintenus parmi les seniors. Il s’agit du portier Laïnceur et de l’attaquant Semani, qui semblent avoir tapé dans l’œil du coach Rahmouni. S’agissant des deux joueurs, Naït Yahia et Amrane qui défraient la chronique du MOB, on croit savoir, selon les déclarations de Mustapha Bouchebah, que ces derniers s’éloignent de jour en jour de la maison des Vert et Noir en raison des salaires exorbitants demandés B. C. dont le club ne peut satisfaire. ALORS QUE LE CRB A DONNÉ SON ACCORD Slimani refuse de jouer au FC Nantes a direction du CR Belouizdad a trouvé un accord avec son homologue du FC Nantes, nouveau promu en Ligue 1 française, pour le transfert de son international algérien, Islam Slimani, mais ce dernier campe sur sa position de négocier seul la transaction, a-t-on appris hier auprès du club algérois. Les Belouizdadis et les Nantais se sont entendus jeudi soir pour que Slimani signe au profit des Canaris pour un montant qui avoisine L 1,2 million d’euros, a précisé la même source, ajoutant qu’une fois contacté par les dirigeants du CRB, le joueur a refusé catégoriquement toute implication de son club dans ce transfert. L’avant-centre des Verts, conforté par le verdict de la chambre des résolution des litiges (CRL) de la Fédération algérienne de football (FAF) qui lui a donné gain de cause dans sa requête visant la résiliation de son contrat, a fait savoir à ses dirigeants que ces derniers n’ont désormais plus 14 aucun droit de prétendre à une quote-part de son éventuel transfert. Une position à laquelle s’oppose le nouveau directeur général du club de Laâquiba, Malek Redha, estimant que tant que son recours auprès du tribunal arbitral sportif (TAS) n’a pas encore été traité, Slimani dépend toujours du CRB. Malek a même eu une discussion avec le joueur tard dans la soirée de jeudi, mais sans pour autant parvenir à le convaincre à revenir à de meilleurs sentiments, a indiqué la même source, ajoutant que les dirigeants du club français souhaitent tout conclure au courant de la semaine prochaine. La direction du Chabab, confrontée à des problèmes financiers énormes, misait énormément sur le transfert du nouveau buteur de la sélection nationale pour renflouer ses caisses, mais le verdict de la CRL la semaine passée a complètement faussé ses calculs, plaçant maintenant tous ses espoirs sur celui du TAS. S ports VENDREDI 12- SAMEDI 13 JUILLET 2013 CHAMPIONNATS DU MONDE D’ATHLÉTISME DE HANDISPORT CHAMPIONNATS DU MONDE D’ATHLÉTISME (CADETS) Boukhenfir se contente de la 14e place L’Algérien Amir Boukhenfir s’est contenté avant-hier de la 14e place au classement final du saut en longueur (6m et 65 cm) pour le compte des 8e championnats du Monde d’athlétisme cadets 2013, organisés du 10 au 14 juillet à Donetsk (Ukraine). Les athlètes algériens ElHocine Zourkane et Tawfik Bouziane avaient été repêchés pour la finale du 3000 m en terminant respectivement 7e et 6e des séries disputées jeudi matin à Donetsk. La finale est prévue demain 14 juillet, soit le dernier jour de la compétition. CHAMPIONNAT ARABE CADETS DE HANDBALL(U17) Cinq pays dont l’Algérie à l’édition de Tunis La Tunisie accueillie à partir d’hier et jusqu’au 20 du mois en cours, la 7e édition du Championnat arabe des moins de 17 ans de handball, dont les matchs se dérouleront à la salle Taoufik Bouhima à Radès (Tunis). Cinq pays prendront part à ce championnat arabe : Tunisie (pays hôte), Algérie, Irak, Libye et Arabie Saoudite. Le sept algérien devait entamer la compétition hier en fin de journée face à l’Arabie Saoudite. Il affrontera ensuite la Libye (aujourd’hui), l’Irak (lundi) et la Tunisie (mardi). Les demifinales auront lieu jeudi prochain, tandis que le match de classement et la finale sont programmés le samedi 20 juillet. Les Algériens à Lyon avec plus d’ambition Outre les 26 Algériens, les Mondiaux de Lyon draineront quelque 1300 autres athlètes venus d’une centaine de pays. e handisport algérien pren dra part avec un effectif de 26 athlètes dont 7 filles aux Championnats du Monde d’athlétisme, prévus du 20 au 28 juillet à Lyon en France, avec l’ambition de « confirmer les résultats des derniers Jeux Paralympiques de Londres-2012 (19 médailles) », souligne la Direction technique nationale (DTN) de la Fédération algérienne handisports (FAH). Durant neuf jours de compétition ouverte aux sportifs « handisport » et « sport adapté » de tous types de handicap (paraplégiques, déficients visuels, moteurs, infirmes moteurs cérébraux, déficients intellectuels), les représentants algériens auront à cœur de confirmer leurs potentialités dans la deuxième plus grande compétition paralympique internationale, après les Jeux d’été. Outre les 26 Algériens, les Mondiaux de Lyon draineront quelques 1300 autres athlètes venus d’une centaine de pays. « Nous estimons avoir sélectionné les athlètes susceptibles de faire une bonne représentation. Le quota de l’Algérie était de 32 athlètes, mais nous estimons que ceux ayant été retenus (les 26) ont plus de chances de faire bonne figuration dans ce mondial », a indiqué le Directeur technique national (DTN), Zoubir Aïchaine, annonçant le forfait de l’athlète Fatiha Mehdi (blessée). Lors de la dernière édition (2011) des mondiaux d’athlétisme à Christchurch (Nouvelle-Zélande), l’Algérie, avec 27 athlètes, avait remporté un total de 21 médailles (8 or, 6 argent et 7 bronze), terminant 11e sur 47 pays classés. « Nous sommes conscients que le niveau des Mondiaux de Lyon sera très relevé et la participation sera forte. Mais la nôtre sera à la hauteur de nos ambitions, afin de figurer toujours dans le gotha mondial. Donc, nous allons beaucoup plus pour une confirmation des résultats des derniers Jeux Paralympiques (comme premier repère pour la nouvelle DTN, installée depuis quatre mois », a expliqué l’adjoint à la direction technique, Saïd Saâd. L La sélection algérienne en quête de performance Afin d’être au top pour les Mondiaux de Lyon, les représentants algériens ont bénéficié d’une préparation adéquate, depuis plusieurs mois, en Algérie (centre de préparation de Chlef) et en France, ponctuée par une participation au meeting international d’Alger et celui de Tunis. « Il faut relever l’importance de la tenue du meeting d’Alger qui a permis à beaucoup d’athlètes de réaliser les minima de participation aux championnats du monde. La compétition d’Alger était tombée point nommée pour nos athlètes, donc je pense que c’est une opération qu’il faut inscrire dans le temps, avec une vision plus lointaine », a souligné M. Aïchaine. Une première étape d’évaluation pour les JP de Rio 2016 Pour la DTN, la balle est dans le camp des athlètes et staffs, d’autant plus que les meilleurs moyens possibles ont été mis à la leur disposition, grâce à la contribution du MJS, COA et société générale, partenaire officiel de la fédération. Côté athlètes et leurs entraîneurs, la tâche ne sera pas facile, en raison de deux paramètres. Le premier c’est que les Mondiaux-2013 se déroulent au mois de Ramadhan, « donc ça sera difficile pour la plupart des athlètes musulmans de s’affirmer, et le second, que cette année devrait être sabbatique pour les athlètes qui reviennent des Jeux Paralympiques de Londres (qui demeurent un enjeu important, donc l’athlète est généralement plus motivé) », se sont accordés à dire les entraîneurs. « Nous comptons, entre autres, sur la volonté affichée constamment par nos athlètes qui veulent à chaque fois se surpasser. Espérant que pour cette fois-ci, ils seront au meilleur de leur forme », ont-ils espéré. Pour les athlètes Nouioua Samir (IR Machaal Bir Mourad Raïs) et Saïfi Nassima (GS Pétrolier), les Mondiaux de Lyon qui restent le seul objectif des athlètes pour l’année 2013, seront « un nouveau défi » à relever, pour eux et leurs compatriotes. « Nous avons tous travaillé dur depuis le début de saison pour un seul objectif, ne pas rentrer bredouilles de Lyon, surtout nous avons le devoir de défendre la notoriété de notre discipline et le handisport algérien en général », a assuré Nouioua. Parmi les athlètes algériens dont les performances sont très attendues à Lyon, figurent les médaillés des derniers Jeux paralympiques à Londres-2012 (Mohamed Berrahal, Saïfi Nassima, Karim Betina, Kamel Kerdjena, Bahlaz Lahouari, Hamdi Sofiane, Safia Djelal, Samir Nouioua...). « Tout athlète aimerait décrocher une des 217 médailles d’or prévues pour ces mondiaux. Nous sommes bien préparés et fin prêts pour réaliser une bonne prestation. C’est vrai que le déroulement des épreuves coïncide avec le mois sacré de Ramadhan, mais nous avons pris une certaine habitude à cela (rappel des jeux Paralympiques de 2008 à Pékin). On est concentré et suffisamment armés pour monter sur le podium », a expliqué, à son tour, la championne paralympique de Londres du disque, Saïfi Nassima. Outre les grosses performances attendues, le rendezvous de Lyon sera, pour les différentes directions techniques des pays participants, une première étape d’évaluation des athlètes dans la perspective des sélections pour les Jeux paralympiques de Rio 2016. « Le mondial lyonnais sera une étape qui nous permettra d’évaluer nos prédispositions sur tous les plans, et nous donnera une idée sur le travail qui nous attend d’ici aux Jeux Paralympiques de Rio au Brésil en 2016 », a tenu à conclure, l’adjoint à la DTN, Saad Saïd. CHAMPIONNAT DU MONDE DE JUDO MILITAIRE Mohamed Amine champion du monde Organisé par le Conseil international des sports militaires, l’Algérie s’est adjugée deux autres médailles de bronze par l’intermédiaire de Kamel Haroune et Ilyès Bouyakoub. e judoka algérien Tayeb Mohamed El Amine a été sacré champion du Monde militaire, en battant le Brésilien Santos Walter, en finale de la catégorie des + 100kg, comptant pour le 35è championnat du monde de judo organisé à Astana (Kazakhstan), a indiqué avant-hier un communiqué de la cellule de communication du ministère de la Défense. Organisé par le Conseil international des sports militaires (CISM) du 29 juin au 7 L juillet, le championnat a permis à l’Algérie d’ajouter deux autres médailles de bronze par l’intermédiaire de Kamel Haroune et Ilyès Bouyakoub. Chez les moins de 60 kg, Kamel Haroune a partagé la 3è position avec l’Iranien Vandani Behzad, alors que le podium a été complété par le Brésilien Kitadai Felipe (médaillé d’or) et Meirlan Baimahanbetov (Kazakhstan). Pour sa part, l’Algérien Bouyakoub (-100kg) est monté sur la 3è marche du podium avec le Suisse Orlik Flavio. Le titre mondial est revenu au Polonais Larem Kacper qui a battu en finale de la catégorie, le Brésilien Luciano Correa. La sélection militaire algérienne de judo a pris part au 35è mondial de la discipline avec sept athlètes qui ont concouru aux côtés des judokas (155 au total) représentant 28 pays, notamment, l’Algérie, Kazakhstan, France, Etats-Unis d’Amérique, Allemagne, Corée du Sud, Chine, Italie, Espagne, Brésil, Finlande, Pologne, entre autres. La médaille d’or obtenue à l’occasion de cet important championnat du Monde militaire constitue une « performance jamais atteinte depuis l’année 1980, par le judo militaire algérien. Ce qui confirme, une fois de plus, le succès de la stratégie adoptée ces dernières années en matière de développement du sport d’élite et de haut niveau au sein de l’ANP, en général et le judo en particulier », souligne le communiqué. APRÈS LE 2e TOURNOI INTERNATIONAL DE BEACH VOLLEY Un autre tournoi se tient à l’esplanade de la Grande Poste ’esplanade de la Grande Poste (Alger) a été durant deux jours, le théâtre du 2e tournoi international de beach volley (2x2) masculin, organisé par l’APC d’Alger-Centre et la ligue d’Alger de volley-ball en partenariat avec la DJSL et avec la participations de plusieurs sponsors. Cette importante manifestation, placée sous le haut patronage de monsieur le Wali d’Alger Addou El Kebir, rentre dans le cadre des fes- L tivités du 51e anniversaire de la fête de l’indépendance et a vu la participation d’une paire Tunisienne Choukri Arfaoui-Wael Korbi et 11 Algériennes issus des ligues de wilaya de Annaba, Boumerdès, Tizi Ouzou, Alger et Mascara. Les douze paires ont été réparties en quatre poules de trois, pour un mini championnat. Les deux premières de chaque poule sont qualifiées pour les quarts de finale à partir de là, c’est le système d’élimination directe. Cette seconde édition 2013 fut très disputée après une série de vingt matchs programmés durant deux jours. Le titre s’est joué entre la doublette tunisienne Choukri, Arfaoui-Wael Korbi et la paire algérienne Nadjib Dif-Badredine Boutefnouchet, dans une empoignade très spectaculaire plein de suspense qui a retenu en haleine les nombreuses familles qui ont garni 15 les tribunes de cette esplanade dans la mythique placette de la Grande Poste. Le trophée est revenu au duo algérien sur le score de 2 sets à 1 quant à la 3e place elle est revenue à la paire de Boumerdès Hocine Mechentel-Rafik Belounis. En présence du vice-président de la fédération algérienne de volley-ball, Mehdi Aberkane, et le président de la ligue d’Alger volleyball, Hocine Bourfis, ainsi que Amine Zemmam, représentant de l’APC d’Alger-centre, des médailles et des modestes récompenses financières ont été remises aux trois premiers. Après le succès de ce 2e tournoi de Beachvolley, le rendez-vous est déjà pris avec le tournoi du mois sacré qui a débuté le 10 du mois de juillet et se poursuivra jusqu au 18 du mois courant de 22h30 jusqu’à 01h30. Internationale VENDREDI 12- SAMEDI 13 JUILLET 2013 A CAUSE DES TENSIONS QUI DEMEURENT VIVES DANS LA VILLE Le gouverneur de Kidal est reparti aussi vite qu’il est venu LE RETOUR À BAMAKO du gouverneur, le colonel Adama Kamissoko, a été confirmé par une source africaine de la force de l’ONU au Mali (Minusma), qui a dit qu’à son arrivée il y avait « vraiment de la tension ». e gouverneur de Kidal, fief des Touareg dans le nordest du Mali, a effectué jeudi un retour avorté de quelques heures dans la ville où il devait préparer le premier tour de la présidentielle du 28 juillet, à cause des tensions provoquées par la présence de l’armée malienne. « Le gouverneur de Kidal, qui est arrivé aujourd’hui, est reparti en fin d’après-midi par l’avion qui l’a amené » de Bamako, a affirmé une source militaire malienne, parlant, sans les donner, de « raisons stratégiques » à ce départ. Le retour à Bamako du gouverneur, le colonel Adama Kamissoko, a été confirmé par une source africaine de la force de l’ONU au Mali (Minusma), qui a dit qu’à son arrivée il y avait « vraiment de la tension ». Interrogé peu après son arrivée, le gouverneur, accompagné de plusieurs autres responsables régionaux, avait déclaré que « les locaux du gouvernorat » étaient « occupés par des groupes armés » qu’il n’avait pas nommés. Il n’avait pas exclu un retour à Bamako, « avant de revenir ». Ce retour du gouverneur pour préparer le premier tour de la présidentielle du 28 juillet, devait marquer celui de l’administration centrale malienne, absente de Kidal (située à 1.500 km de Bamako) depuis le début de l’année 2012. L’armée malienne avait alors été mise en déroute par une offensive des rebelles touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) alliés à des groupes islamistes armés de la mouvance Al L SELON UNE REVUE SPÉCIALISÉE Riyadh a des missiles tournés vers l’Iran et Israël L’Arabie saoudite aurait des missiles balistiques orientés vers l’Iran et Israël, installés sur une base secrète dans le désert, a affirmé jeudi le groupe de consultants spécialisés dans la défense, IHS Jane Intelligence. Des images satellites montrent des rampes de lancement de missiles avec des marques pointées vers des cibles iraniennes potentielles et d’autres vers des emplacements possibles en Israël, a affirmé l’étude de IHS Jane Intelligence Review. Si ces informations étaient confirmées, cette base installée au cœur du désert saoudien serait la troisième du genre identifiée en Arabie saoudite. « Notre étude nous indique que cette base est partiellement ou totalement opérationnelle avec des rampes de lancement de missiles pointées vers Israël et l’Iran », a déclaré Robert Munks, le rédacteur en chef adjoint du groupe. Cette base pourrait également fonctionner comme un centre d’entraînement et de stockage, selon la même source. « Nous ne pouvons pas être certains que les missiles sont pointés spécifiquement sur TelAviv et Téhéran, mais s’ils devaient être tirés, on peut s’attendre à ce qu’ils visent de grandes villes », a ajouté M. Munks. « Nous ne voulons pas tirer trop de conclusions sur la stratégie saoudienne mais clairement, l’Arabie saoudite n’entretient pas de bonnes relations avec l’Iran ou Israël », a-t-il également dit. L’Arabie saoudite, peuplée de musulmans sunnites, a exprimé à plusieurs reprises ses craintes visà-vis des velléités nucléaires de l’Iran, à majorité chiite. Le royaume a également dénoncé la capacité nucléaire d’Israël. Selon Robert Munks, une base de lancement de missiles comme celle-ci pourrait également être utile si l’Arabie saoudite décidait d’acquérir des armes nucléaires, comme cela avait été suggéré en 2011 par l’ancien chef des services secrets, le Prince Turki alFaisal. La ville du nord, Kidal, demeure le nœud gordien de l’imbroglio politique et électoral au Mali Qaîda qui avaient occupé tout le nord du Mali, abandonné par les représentants de l’Etat central de Bamako. Les groupes jihadistes ont depuis été en grande partie chassés de la zone par une intervention armée internationale initiée par la France, entamée en janvier et toujours en cours. Mais les tensions restent vives à Kidal entre partisans et opposants du retour de l’armée il y a une semaine. Celui-ci s’est fait parallèlement au cantonnement des combattants du MNLA, conformément à un accord de paix signé en juin à Ouagadougou. Plusieurs manifestations des deux camps ont eu lieu depuis. Deux soldats de la Minusma et un Français, également présents dans la ville, ont été blessés par des jets de pierres et des dizaines d’habitants, affirmant craindre des violences de la part des Touareg, se sont réfugiés dans un camp militaire. Deux civils, grièvement blessés par balles mercredi par des hommes armés, ont dû être évacués vers Gao, la grande ville du nord du Mali située à 300 km au sud de Kidal. Déjà mauvaises avant le début du conflit, les relations entre communautés noires majoritaires au Mali et les « peaux rouges », membres des communautés arabe et touareg, se sont depuis considérablement dégradées, ces derniers étant assimilés aux groupes jihadistes, considérés comme les responsables des malheurs du pays. Le premier tour de la présidentielle, censée amorcer la réconciliation et rétablir l’ordre constitutionnel interrompu par un coup d’Etat en mars 2012, doit en principe se tenir à Kidal à la fin du mois comme dans le reste du Mali. Mais les tensions actuelles et l’impréparation du scrutin dans la ville font craindre qu’il ne puisse avoir lieu comme prévu. Selon un haut responsable malien, « si la situation continue à se dégrader à Kidal, on peut se demander si on peut envisager sur le terrain une campagne électorale, et même des élections » L’armée malienne a accusé le MNLA de violer l’accord de paix de Ouagadougou et le MNLA exige la libération de détenus conformément à cet accord et le départ de Kidal des « milices » antitouareg qui, accuse-t-il, sont entrées dans la ville avec les soldats maliens. L’émissaire de l’ONU au Sahel, Romano Prodi, s’est dit inquiet mercredi pour le déroulement de la campagne présidentielle, soulignant en particulier le problème du vote des réfugiés et déplacés - environ 500.000 dont on ne sait pas s’ils pourront voter - et la nécessité de meilleures conditions de sécurité. ELECTIONS GÉNÉRALES AU ZIMBABWE Elles se tiendront dans un «climat de libertés restreintes» MÊME LES CHEFS traditionnels sont dans le collimateur du pouvoir s’ils s’aventurent à soutenir d’autres partis que celui du président Mugabe, et ils s’exposent à perdre tout projet de développement. es élections générales prévues dans moins de trois semaines au Zimbabwe se tiendront dans un climat de restriction des libertés politiques, souligne hier un rapport d’Amnesty International. L’ONG en appelle aux observateurs étrangers, notamment africains déjà sur place, pour qu’ils ne surveillent pas seulement les seuls bureaux de vote ou leurs abords car c’est très souvent en dehors de ce périmètre qu’on lieu les plus graves fraudes et violences, et qu’ils vérifient aussi si les électeurs ont été intimidés ou victimes de pressions. Le scrutin du 31 juillet, censé tourner la page des graves violences électorales de 2008, n’est pas à l’abri du risque qu’elles se répètent, selon l’organisation de défense des droits de l’homme. Plusieurs facteurs y contribuent, notamment l’absence d’impartialité des forces de sécurité, armée, police, services pénitentiaires ou de renseignement dont les dirigeants sont d’anciens combattants de la guerre d’indépendance, proches du président sortant et candidat Robert Mugabe, au pouvoir depuis 1980. Amnesty donne maints exemples de la répression qui s’est abattue ces douze derniers mois « à un rythme allant en accélérant » contre les défenseurs des droits de l’homme ou des membres de la société civile, n’é- L pargnant personne jusqu’aux simples associations d’éducation civique. Cela prend la forme de perquisitions, d’arrestations, de détentions prolongées ou de longs procès, sans nécessairement déboucher sur des condamnations mais avec comme effet de paralyser le travail de ces organisations, en forçant leurs responsables à aller régulièrement au tribunal, en les privant de l’argent perdu en frais de justice et en instillant la peur d’une longue incarcération. Même les chefs traditionnels sont dans le collimateur du pouvoir s’ils s’aventurent à soutenir d’autres partis que celui du président Mugabe, et ils s’exposent à perdre tout projet de développement. « Malgré la formation d’un gouvernement d’union nationale (en 2009) les services de sécurité ont continué à agir de manière partisane, ciblant les sympathisants du MDC (le parti du Premier ministre Morgan Tsvangirai, opposant de M. Mugabe), les militants des droits de l’homme, les avocats, les journalistes et autres critiques du gouvernement », indique le rapport. Amnesty liste les nombreuses occasions en lesquelles des responsables sécuritaires ont publiquement dénigré le Premier ministre Morgan Tsvangirai, présenté comme le cheval de Troie des intérêts économiques occidentaux, ou ont attaqué les organisa- tions de la société civile, accusées de vouloir renverser le régime. Au passage, Amnesty laisse entrevoir la possibilité que la situation dégénère davantage qu’en 2008, malgré les quatre années de répit apporté par la formation d’un gouvernement d’union nationale associant MM. Mugabe et Tsvangirai. L’ONG n’a cessé de recevoir des témoignages de militants politiques en zones rurales victimes d’aimables rappels au souvenir des violences de 2008 qui avaient fait au moins 200 morts, 12.000 personnes torturées ou tabassées, et plus de 28.000 déplacés. « Alors qu’en 2008, la majorité des violations des droits de l’homme ont été attribuées aux services de sécurité en complicité avec les sympathisants locaux de la Zanu-PF (le parti présidentiel), la situation pourrait changer en 2013 si la police échoue ou refuse de protéger les sympathisants des autres partis contre les agressions de la ZANU-PF », estime Amnesty. En effet, malgré les appels au sommet de MM. Mugabe ou Tsvangirai à rejeter la violence, dans chaque camp les militants ont été appelés à un échelon inférieur à ne pas hésiter à se défendre en cas d’agression ou de provocation. Une consigne qui sur le terrain pourrait être interprétée comme un feu vert pour s’entretuer, selon l’ONG. AFFAIRE SNOWDEN Washington déçu par Pékin es Etats-Unis ont affirmé jeudi au terme d’une rencontre annuelle avec la Chine être « très déçus » que Pékin ne leur ait pas livré Edward Snowden, ancien consultant du renseignement américain à la source de révélations sur de vastes programmes de surveillance américains. Le secrétaire d’Etat adjoint William Burns a affirmé, lors d’une conférence de presse avec des responsables chinois, que la gestion du dossier par Pékin n’était « pas cohérente » avec les appels récents à une meilleure coopération entre les deux pays. M. Burns a rappelé que Washington et Pékin s’étaient mis d’accord, lors d’une rencontre de leurs présidents respectifs en L Californie (ouest des Etats-Unis) le mois dernier, pour travailler de manière rapprochée. « C’est pourquoi nous avons été très déçus par la manière dont les autorités de Pékin et de Hong Kong ont géré l’affaire Snowden, qui sape notre effort pour établir la confiance nécessaire à résoudre les questions difficiles », a déclaré M. Burns. « La gestion de ce dossier n’a pas été cohérente avec l’esprit de Sunnylands », la propriété où s’étaient rencontrés les présidents chinois et américain début juin, a ajouté M. Burns. Le représentant chinois Yang Jiechi, qui s’exprimait à côté de M. Burns, a défendu pour sa part la décision de Pékin sur Snowden, dont les révélations sur l’espionnage, par Washington, de réseaux Internet chinois avaient suscité de l’émoi en Chine. « Le gouvernement (chinois) a toujours respecté la gestion des dossiers par le gouvernement de la Région administrative spéciale de Hong Kong conformément à la loi », a affirmé M. Yang. Hong Kong « a géré le dossier Snowden conformément à la loi et son traitement ne souffre aucun reproche », a ajouté M. Yang, figure importante de la diplomatie chinoise. Sur un autre plan, Edward Snopwden toujours à la recherche d’un pays d’accueil a reçu une offre de la part de Caracas. Toujours, les autorités vénézuélienne ont fait savoir que le gouvernement du Venezuela n’a « pas 16 encore » reçu de réponse de l’ex-consultant des services de renseignement américains Edward Snowden à l’offre d’asile de Caracas le ministre vénézuélien des Affaires étrangères Elias Jaua, qui participe à Montevideo à un sommet du Mercosur. Recherché pour espionnage par les États-Unis, Edward Snowden, ex-consultant de l’Agence de sécurité nationale (NSA), est réfugié depuis le 23 juin dans la zone de transit de l’aéroport de Moscou-Cheremetievo, son passeport américain ayant été invalidé par Washington. Interrogé pour savoir si son gouvernement avait reçu une réponse de l’informaticien américain sur l’offre d’asile de Caracas, M. Jaua a répondu « pas encore ». Internationale VENTE DE CHASSEURS F-16 À L’EGYPTE Les Etats-Unis vont poursuivre la livraison Les Etats-Unis vont continuer la livraison de chasseurs F-16 achetés par l’Egypte en 2010 en dépit du renversement du président Mohamed Morsi par l’armée, a affirmé jeudi un responsable américain. « C’est le statu quo », a dit un responsable s’exprimant sous couvert d’anonymat, précisant que les quatre prochains appareils doivent être livrés en août. Huit l’ont déjà été sur ce contrat portant sur 20 appareils pour un coût estimé à 2,5 milliards de dollars. « Ce qui était dans les tuyaux continue d’être honoré (...) tous les programmes se poursuivent », a confirmé un peu plus tard la porte-parole du département d’Etat Jennifer Psaki. Officiellement toutefois, « étant donné les événements de la semaine passée, le président (Barack Obama) a ordonné aux ministères et agences concernées de réévaluer l’aide (américaine) au gouvernement égyptien », se contente d’indiquer le Pentagone dans un communiqué. En cause, les implications légales si les Etats-Unis, à l’issue d’une analyse juridique en cours, concluaient que le renversement du président égyptien le 3 juillet constituait un coup d’Etat. Washington serait alors contraint de mettre fin à son soutien économique et financier au Caire. Dans l’attente, l’aide militaire se poursuit. « Nous estimons que cela ne serait pas dans nos intérêts » de la suspendre, a affirmé lundi à la presse le porte-parole de la Maison-Blanche Jay Carney. Pour le Pentagone, « la relation de défense américano-égyptienne reste le fondement de notre partenariat stratégique avec l’Egypte, et constitue un pilier de la stabilité régionale ». Au sein de l’administration du président Obama, c’est d’ailleurs le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel qui assure la liaison avec le nouvel homme fort du Caire, le général Abdel Fattah al-Sissi, pour convaincre l’armée de revenir à un gouvernement stable. L’Egypte reçoit plus d’un 1,5 milliard de dollars par an de la part des Etats-Unis, dont 1,3 milliard d’aide militaire. Le Caire a ainsi pu se doter depuis 1980 de plus de 220 chasseurs F-16, disposant de la quatrième flotte mondiale de ce type d’appareils après les Etats-Unis, Israël et la Turquie, selon le Service de recherche du Congrès (CRS). VENDREDI 12 - SAMEDI 13 JUILLET 2013 DES MILLIERS DE MANIFESTANTS DEVANT UNE MOSQUÉE DU CAIRE La foule pro-Morsi réclame le retour du «président» LE PRÉSIDENT DESTITUÉ se trouve « en lieu sûr » et est « traité dignement », d’après les nouvelles autorités. Mais il n’est pas apparu en public depuis son arrestation, dans la foulée de sa destitution, le 3 juillet. es dizaines de milliers de partisans de Mohamed Morsi se sont rassemblés pour le premier vendredi du ramadhan devant une mosquée du Caire, exigeant le retour de leur président renversé par l’armée, dans un climat de tension et de fortes incertitudes politiques. Les anti-Morsi avaient également prévu une démonstration de force sur la place Tahrir, en fin de journée, à l’occasion de la rupture du jeûne. A la mijournée, la foule était déjà très nombreuse devant la mosquée Rabaa al-Adawiya, dans le quartier de Nasr City, que des partisans du président déchu occupent depuis deux semaines. Un coran dans une main, un drapeau égyptien dans l’autre, les manifestants islamistes, venus de diverses régions, ont fustigé l’armée et réaffirmé leur allégeance à M. Morsi, selon l’AFP. « Je suis convaincu que Morsi va retrouver son poste. Toute injustice a une fin », a déclaré un étudiant originaire de la province de Charqiya, dans le delta du Nil. Le président destitué se trouve « en lieu sûr » et est « traité dignement », d’après les nouvelles autorités. Mais il n’est pas apparu en public depuis son arrestation, dans la foulée de sa destitution le 3 juillet. A ce titre, l’Allemagne a publiquement demandé hier à l’Egypte de mettre « fin à toutes les mesures limitant (sa) liberté de mouvement ». Jeudi, les Etats-Unis ont de leur côté exhorté l’armée et les autorités intérimaires à cesser les arrestations arbitraires de membres des Frères musulmans, estimant que cela ne pouvait que contribuer à aggraver la crise politique. « Nous allons poursuivre la D Premiers à envahir les places du Caire, les islamistes ont été les premiers en ce vendredi de Ramadhan à exiger le « retour » de Morsi résistance. Nous resterons un mois, deux mois, et même un an ou deux s’il le faut. Nous ne partirons pas d’ici avant le retour de notre président », a lancé à la foule du Caire un haut responsable islamiste, Safwat Hegazi. Rejetant le processus politique engagé par les nouvelles autorités, il a martelé les exigences du camp des Frères musulmans: retour immédiat du premier président élu démocratiquement, tenue de législatives et création d’un comité chargé d’élaborer un plan de réconciliation nationale. A quelques kilomètres de là, l’emblématique place Tahrir était quasivide, sous le soleil écrasant de l’été, seuls quelques douzaines de mani- festants écoutant un prêche. Le grand rendez-vous était fixé pour la tombée du jour. « Avec la chaleur et le ramadhan, les gens restent chez eux durant la journée. Mais ce soir, ils vont venir par milliers pour l’iftar commun », a déclaré un militant, réfugié à l’ombre d’une tente. Cette double démonstration de force dans la rue fait craindre de nouvelles violences, après celles qui ont fait une centaine de morts depuis le renversement de M. Morsi, accusé d’avoir trahi les idéaux de la révolte contre Hosni Moubarak, de n’avoir pas su gérer le pays et de n’avoir servi que les intérêts de sa confrérie. Dans ce contexte, le mois sacré de ramad- han a commencé dans une ambiance beaucoup moins animée qu’à l’ordinaire dans le pays le plus peuplé du monde arabe (84 millions d’habitants). Les traditionnels lampions multicolores qui ornent les maisons et les rues sont plus rares, et les marchés sont moins fréquentés. Dans la nuit de jeudi à vendredi, plusieurs incidents graves ont encore eu lieu dans la péninsule du Sinaï, particulièrement instable depuis deux ans. Un policier de haut rang a été tué dans l’attaque d’un poste de contrôle et un poste de police a été attaqué dans la ville d’El-Arich. Lundi matin, quelques jours avant le début du ramadan, 53 personnes ont été tuées et plusieurs centaines d’autres blessées lors d’une manifestation pro-Morsi devant le siège de la Garde républicaine au Caire. Les Frères musulmans ont dénoncé un “massacre”, l’armée assurant avoir été attaquée par des “terroristes”. La défiance des islamistes à l’égard des nouvelles autorités a été renforcée mercredi par un nouveau mandat d’arrêt contre le Guide suprême, Mohamed Badie, et d’autres responsables de la confrérie, recherchés pour incitation à la violence en lien avec le drame de lundi. Parallèlement, les tractations se poursuivent pour former un gouvernement sous la direction du Premier ministre désigné en début de semaine, Hazem Beblawi, chargé de maintenir sur les rails le processus de transition édicté par le président intérimaire Adly Mansour, qui prévoit une nouvelle Constitution et des élections législatives début 2014. Ce cadre institutionnel a été rejeté par les islamistes, et ne satisfait pas entièrement les laïcs anti-Morsi. CONFLIT EN SYRIE Un chef rebelle tué par des islamistes pro-Al Qaîda L’INCIDENT s’est produit lorsque des combattants de l’Eiil ont tenté de détruire un barrage de l’ASL dans la région de Jabal el-Turkmen, au nord de la ville de Lattaquié. es combattants d’un groupe affilié à Al Qaîda ont tué le chef d’un bataillon rebelle de l’Armée syrienne libre (ASL) dans la région de Lattaquié (nord-ouest), rapporte vendredi une ONG syrienne. Ce genre d’incidents s’est multiplié récemment en Syrie, témoignant d’une montée des tensions entre l’ASL, principale formation de la rébellion syrienne, et les groupes affiliés au réseau Al Qaîda, formés en majorité de jihadistes non syriens. Kamal Hamami, connu sous son nom de guerre d’Abou Bassir al-Jeblaoui a été tué jeudi par des tirs de combattants de l’Etat islamique en Irak et au Levant (Eiil), un des deux principaux groupes jihadistes avec le Front Al-Nosra, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (Osdh, basé en Grande-Bretagne ). L’incident s’est produit lorsque des combat- L tants de l’EIIL ont tenté de détruire un barrage de l’ASL dans la région de Jabal el-Turkmen, au nord de la ville de Lattaquié. « Des rebelles de l’ASL ont alors tiré en l’air et par la suite, un combattant de l’Eiil a abattu Abou Bassir et blessé deux autres membres de son bataillon », indique l’Osdh qui se base sur un large réseau de militants et de sources médicales et militaires à travers la Syrie. Quelques jours auparavant, un chef de brigade avait été décapité par l’Eiil dans la province d’Idleb (nordouest) selon l’Osdh. Dans cette même région, des dizaines de rebelles de l’ASL avaient été tués dans une bataille contre des islamistes pro Al Qaîda, d’après cette ONG. Jeudi, à Raqqa, dans le nord-est du pays, l’Eill a libéré un autre chef de brigade, cheikh Jassem el-Awwad, après l’avoir détenu pendant 25 jours dans ses centres de détention avec neuf militants anti-régime, d’après l’Osdh. L’Eiil est accusé en outre de détenir des dizaines de prisonniers et prisonnières à Raqqa, seule capitale provinciale entre les mains des rebelles. Au début de la révolte en Syrie, les insurgés syriens qui cherchaient désespérément de l’aide face à la puissance de feu de l’armée régulière avaient accueilli à bras ouverts les jihadistes, dotés d’armes sophistiquées et aguerris au combat. Mais cet engouement a laissé progressivement la place au rejet en raison de leur pratique extrême de l’Islam et d’arrestations arbitraires. Début juin, l’exécution d’un garçon de 15 ans par des combattants de l’Eiil à Alep dans le nord du pays, tué pour avoir prononcé ironiquement le nom du prophète, avait particulièrement choqué. NOUVELLES VIOLENCES EN IRAK Quarante morts dans une série d’attentats u moins 40 personnes, dont 25 membres des forces de sécurité, ont été tuées jeudi en Irak dans une série d’attentats qui ont notamment visé des miliciens chargés de garder les oléoducs et des chiites, a-t-on appris de sources policières et médicales. L’attaque la plus sanglante, par un groupe non-identifié, a eu lieu sur une route entre Haditha et Baïji, à environ 200 km au nord de Baghdad où 11 miliciens chargés de la protection de l’oléoduc qui traverse cette région et trois soldats ont été tués, selon le lieutenantcolonel Majed Salah al-Nemraoui et le docteur Omar Adel. Dans la soirée, quelques minutes après la levée du jeûne du Ramadhan, un kamikaze conduisant une voiture piégée a fait exploser son véhicule près d’une tente où s’étaient rassemblés les invités pour marquer un enterrement chiite à Mouqdadiya, à 90 kilo- A mètres au nord-est de Baghdad. Un second kamikaze, cette fois à pied, a déclenché une ceinture d’explosifs au moment de l’arrivée des secours. Au moins 10 personnes ont été tuées et 22 blessés, selon la police et une source médicale. A Tikrit, à 160 kilomètres au nord de Bagdad, trois policiers ont été tués et cinq blessés dans la soirée par l’explosion de trois engins piégés, apprend-on de mêmes sources. Par ailleurs, au moins trois personnes ont été tuées, dont un policier, et six blessées par l’explosion d’une voiture piégée conduite par un kamikaze à Baghdad, selon des sources sécuritaires. Trois policiers ont également été tués et neuf blessés dans des attaques contre des commissariats à Khaldiah, près de Ramadi, et à Falloujah, dans l’ouest du pays, où au moins deux kamikazes se sont donnés la mort en faisant exploser des bombes. Un extrémiste a été abattu par ailleurs dans un échange de tirs, selon la même source. A Mossoul, dans le nord du pays, un soldat a été abattu devant son domicile, tandis qu’un policier était tué et un autre blessé par l’explosion d’un engin piégé. Un homme a également été abattu au sud de Mossoul, selon la police et des sources médicales. Dans la ville de Touz Khourmatou, au nord de l’Irak, l’explosion d’une voiture piégée a fait 32 blessés et deux autres voitures piégées ont fait 14 blessés à Kirkouk, également dans le nord du pays. Mercredi soir, un kamikaze avait fait sauter sa voiture piégée au passage d’un convoi des forces de sécurité sur une autoroute de la province de Anbar dans l’ouest de l’Irak, tuant deux policiers et en blessant deux autres. Par ailleurs, trois femmes ont été abattues par des balles dans la tête dans une maison à Bagdad 17 mercredi soir, selon un responsable du ministère de l’Intérieur et un colonel de la police. Selon le colonel, il s’agissait de prostituées. Sept femmes et cinq hommes avaient été abattus fin mai dans une maison close de Baghdad. Ceci porte à plus de 240 le nombre de personnes tuées dans des actes de violence en Irak depuis le début du mois, selon un bilan établi par l’AFP. Le spectre d’une guerre civile plane sur l’Irak, où un regain de violence confessionnelle entre sunnites et chiites pourrait plonger le pays dans le sang, a averti mercredi le responsable de la mission onusienne pour les droits de l’Homme. « L’Irak est à la croisée des chemins. Je ne dirais pas que nous sommes déjà dans une guerre civile, mais les chiffres ne sont pas bons », a déclaré Francesco Motta. Selon l’ONU, jusqu’à 30.000 personnes auraient péri en 2007. Analyse VENDREDI 12 - SAMEDI 13 JUILLET 2013 LES EMPIRES EN DÉCLIN ET CEUX EN FORMATION LA GUERRE DE TOUS CONTRE TOUS sions lentes, ce que Zemmour appelle avec une ironie grinçante «le saint empire américain des nations germaniques » (3) Après ces circonvolutions, Zemmour, un français de souche « algéro-berbéro-juive » en vient à désigner le coupable de la chute de l’Empire français. « Pour lui, l’immigration de peuplement qui va changer définitivement le visage ethnique de la France à partir des années 1970 et l’autorisation du regroupement familial. Il n’hésite pas à comparer cette vague migratoire avec la chute de Rome provoquée par les invasions barbares. » (3) I PR CHEMS EDDINE CHITOUR * L’inéluctabilité du déclin de l’Occident et de l’avènement de l’Asie ’histoire des civilisations humaines est aussi l’histoire de la fondation de communautés humaines qui sont appelées à augmenter leur espace vital et de ce fait, à provoquer des guerres pour fonder des Etats qui deviendront pour certains des empires. Il est dans la nature humaine de dominer son prochain. L’histoire est jalonnée de pays qui ont atteint des sommets en termes de puissance avant de disparaître. L Bref rappel des grands empires dans l’histoire Qui ne se souvient de la civilisation pharaonique qui a vécu plus de trente siècles et qui a disparu donnant lieu à une Egypte en pleine déroute ? Qui ne se souvient des civilisations perses ? Les civilisation aztèques et mayas furent broyées par les conquistadors, en petit nombre, mais qui disposaient d’une technologie terrifiante : les canons et les armes à feu. Une place particulière est donnée par les historiens occidentaux à l’Empire romain qui dura plus de dix siècles après la fondation de Rome par Romus et Romulus. On sait que les empires déclinent de différentes façons. C’est le plus souvent une lente agonie et une perte de puissance de l’Etat central qui ne contrôle plus sa périphérie qui, de ce fait, a des tendances émancipatrices. C’est le cas des Empires espagnols et portugais – bâtis par le sabre et le goupillon- qui perdirent graduellement leurs colonies du fait de l’éloignement et d’une prise de conscience autochtone qui prône l’indépendance. L’histoire récente des empires montre que ces derniers sont mortels et que les causes de leur disparition peuvent être des longs délitements, l’empire s’effrite à partir des marches. Pour rappel, le coût humain de l’expansion est très lourd. La population amérindienne s’effondre, passant d’environ 80 millions d’habitants au début du XVIe siècle à environ 12 millions cent ans plus tard. Les massacres, le travail forcé, les déportations, la destructuration des sociétés indigènes, et surtout les maladies amenées par les Européens sont responsables de ce désastre. Les exactions des conquistadors espagnols ont été dénoncées par le moine dominicain Bartolomé de Las Casas. En 1550, lors de la Controverse de Valladolid, il parvient à convaincre le roi et l’Eglise que les Amérindiens ont une âme… L’Empire ottoman moins étudié, dura plus de six siècles mais s’effilocha sous les coups de boutoir de deux puissances de l’époque ; l’Angleterre et la France qui ne cessèrent d’attiser les tensions religieuses dans la région qui correspond à l’actuelle Syrie, c’était il y a cent cinquante ans ! A croire que l’histoire hoquette. Graduellement « l’homme malade de l’Europe » perdit les provinces orthodoxes, la Bulgarie, la Grèce, et l’Algérie. Pris à la gorge par ses créanciers, l’empire mena une fin sans gloire. On arrive au début du XXe siècle et avant même que la guerre ne se termine Sykes et Picot les bien nommés ministres anglais et français procédèrent au dépeçage de ce qui restait de l’empire. Le califat fut aboli. Mustapha Kémal proclame le 29 octobre 1923 la République turque sur les décombres de l’Empire ottoman La tentation d’empire : toujours d’actualité en Angleterre Une analyse magistrale de Mikhael Tyurkin de la situation actuelle du Royaume-Uni nous montre un semblant d’« empire » en déliquescence qui vit sur une rente qui disparaît peu a peu. Il écrit : « Au cours des dernières décennies, le Royaume-Uni s’est pensé comme le cerveau d’un empire global dont les États-Unis seraient les muscles. Mais le temps passe et «l’Empire sur lequel le soleil ne se couchait jamais» est en pleine déconfiture. Avec un total cynisme, la gentry britannique se prépare à brader les richesses nationales pour sauver son mode de vie au détriment de son peuple. » (1) « Le 10 mai dernier écrit l’auteur, le Premier ministre britannique David Cameron a rendu une visite inattendue à Sotchi pour chercher une entente avec Vladimir Poutine. (…) Cependant, quoi que Cameron fasse, il ne pourra probable- Que reste-t-il à l’Empire britannique sinon la langue ? ment pas éviter le krach d’un empire qui est resté l’un des pays les plus puissants du marché mondial pendant des siècles, même après sa désagrégation officielle. Sans doute, aucun pays du monde n’a plus incarné les temps modernes que la Grande-Bretagne. La passion d’un joueur géopolitique expérimenté, une autodiscipline étonnante, le machiavélisme de la famille royale et de l’aristocratie, le tout multiplié par l’esprit anglais typique a transformé aux XVIIIe-XIXe siècles un petit royaume insulaire en « Empire, sur lequel le soleil ne se couche jamais ». La Grande-Bretagne conduisait toujours une politique cruelle et cynique, mais le faisait avec une élégance de gentlemen Il faut y ajouter la situation insulaire qui permettait à l’Angleterre de s’abstenir de participer réellement aux conflits européens, et de dresser l’une contre l’autre les puissances continentales selon le principe romain classique « Diviser pour régner ». Installé confortablement sur les îles britanniques, l’establishment anglais s’est rempli du sentiment de son caractère exceptionnel. (…) Remarquez que c’est justement la Grande-Bretagne qui a aidé les Empires russe, austro-hongrois, allemand et ottoman à s’effondrer pendant la Première Guerre mondiale».(1) Mikhaël remarque le début du déclin : « Cependant, au XXe siècle, la puissance de la Grande-Bretagne a dépassé son zénith et a commencé à décliner. À ce moment, sa fille caractérielle, les États-Unis, est devenu grande ; (…) Le principal symbole du déclin du Royaume-Uni est devenu sans doute la mort de Margaret Thatcher. La « Dame de fer » était connue comme l’une des créatrices du modèle économique néolibéral, qui s’est installé dans sa forme classique sur les côtes d’Albion.(…) Ainsi, l’ex-usine mondiale devint définitivement un casino global, les spéculations boursières et les services bancaires de la City devenant le seul moteur du pays. Au passage, la perfide Albion doit beaucoup de sa fête de la vie spéculative à l’effondrement de l’Urss : depuis le camp socialiste ruiné, des cascades d’actifs matériels se sont dirigées vers l’Occident. (…) » (1) « L’économie britannique poursuit l’auteur, n’est plus compétitive et est condamnée à terme : « Beaucoup d’experts affirment que ce modèle ne survivra pas longtemps à sa créatrice. Aujourd’hui déjà, la dette de la Grande-Bretagne (9 800 milliards de $) est la deuxième du monde par son importance après celle des USA et le montant de ses intérêts est dix-huit fois plus important que celui des Grecs. C’est-à-dire que l’on fait entrer l’Angleterre dans la liste des géants économiques par inertie seulement ; il serait bien plus honnête de lui octroyer une autre lettre dans l’acronyme Pigs (Portugal, Italie, Grèce, Espagne). (…)Le Guardian ironise à ce sujet : « Le gouvernement de Cameron est déjà très content que le pays échappe à la récession au premier trimestre 2013. » (1) « (..) Dans ces conditions, le gouvernement cherche fiévreusement de nouvelles sources d’économie. On est arrivés au point que les parlementaires ont commencé à sérieusement discuter de la vente, pour un milliard et demi de livres, du palais de Westminster et de Big Ben. (…) Ces jours bénis où les Britanniques faisaient moissonner le profit par d’autres, tout en restant propres sur eux, sont passés. Maintenant, ils doivent aller de plus en plus souvent au combat ouvertement, subissant d’importantes pertes dans leur image durant les croisades occidentales modernes, et montrant au monde leurs talons d’Achille. Un exemple clair à cette évolution : l’opération en Lybie de 2011, lorsque le Premier 18 Ministre anglais David Cameron (avec le coq gaulois Nicolas Sarkozy) a pris l’initiative d’aller au charbon pour éliminer Mouamar el-Kadhafi. » (1) On comprend mieux maintenant que la Grande-Bretagne sera de plus en plus agressive à l’extérieur, surtout avec les faibles. Gordon Brown : la nostalgie de l’Empire par la domination de la langue Que reste-t-il à l’Empire britannique sinon la langue ? Gordon Brown, ancien Premier ministre de sa Gracieuse Majesté, dans un de ses discours n’a pas caché l’ambition de perpétuer la domination. Il déclare : « L’anglais est bien plus qu’une langue : c’est un pont au-dessus des frontières et entre les cultures, une source d’unité dans un monde en changement rapide [.,.], c’est une force pour l’économie, les affaires et le commerce, mais aussi pour le respect et le progrès mutuels. [...]. Au total, 2 milliards de personnes dans le monde apprendront ou enseigneront l’anglais d’ici 2020. il y a plus d’enfants qui apprennent l’anglais dans les écoles chinoises que dans les écoles britanniques. Je veux que la Grande-Bretagne fasse un nouveau cadeau au monde par l’aide et le soutien à tous ceux qui veulent apprendre l’anglais, en donnant accès dans toutes circonstances aux outils pour son apprentissage ou son enseignement. [...] Nous ferons de notre langue le langage commun du monde. La langue qui aide le monde à parler, rire et communiquer » (2) La nostalgie «mélancolique» de l’Empire français On dit que maintes fois, par orgueil Napoléon s’est posé en successeur de Charlemagne, dépositaire du Saint Empire romain germanique qui a été restauré trois ans après «l’effondrement » de l’Empire romain d’Occident au V° siècle Cette nostalgie de l’empire qui permet de comprendre l’aventure napoléonienne qui prit fin avec Waterloo et surtout après le désastre de la Bérésina en Russie. On comprend de ce fait que Vladimir Poutine le nouveau « Tsar » russe ait célébré en septembre 2012 à Borodino, les deux cents ans de la « guerre patriotique » contre Napoléon, prélude à la retraite de Russie et à la chute de Napoléon, il déclare : «C’est ici que du 26 au 28 novembre 1812 l’armée russe, sous le commandement du maréchal Koutouzov, a fini d’écraser les troupes napoléoniennes...» Pour Eric Zemmour, la France est l’héritière du Saint Empire romain. Rien que ça ! Il est vrai qu’à l’école, on nous apprenait que Charlemagne était un empereur français sacré à Aix-laChapelle, nous avons mis du temps à comprendre que c’était Aachen ! Pour lui, l’Europe actuelle qui ne fait pas la place qui convient à la France est une faillite. Eric Zemmour nous décrit « sa France » dans un essai « Une mélancolie française ». Malakine en parle : « (…) la construction politique française avait vocation à embrasser toute la rive gauche du Rhin jusqu’aux Pays-Bas et tout le nord de l’Italie. Ce projet a pris fin à Waterloo avec le démantèlement de l’Empire napoléonien et le retour aux « frontières naturelles. C’est à partir de là que Zemmour date le début de la crise de l’identité nationale et le déclin français. (…) Le début des années 1990 avec l’effondrement du bloc de l’Est et la réunification allemande ont marqué un point de rupture définitif avec le modèle « galloromain » L’Europe a pris alors la forme impériale traditionnelle allemande, celle du Saint Empire romain germanique, un ensemble hétérogène et peu intégré, aux frontières floues et aux déci- Assiste-t-on à la chute de la civilisation occidentale? La civilisation occidentale est-elle supérieure aux autres civilisations? Le père de la sociologie universelle, Ibn Khaldoun, dans son oeuvre magistrale «La Muqqadima»,«Les Prolégomènes», avait pointé du doigt l’évolution des civilisations qui passent par trois stades, l’avènement, l’apogée et le déclin. Ainsi analyse-t-il le déclin de la civilisation musulmane comme un lent et long délitement, le centre ayant de moins en moins de prise sur le périphérique. Comment s’est construite la suprématie occidentale ? Au nom de la Règle des trois C – Christianisation, Commerce, Colonisation, l’Occident mit des peuples en esclavage. Lisons ce morceau d’anthologie attribué au roi des Belges: «Vous veillerez à désintéresser les sauvages de leur richesse dont regorgent leur sol et leur sous-sol. Votre connaissance de l’Evangile vous permettra de trouver facilement des textes recommandant aux fidèles d’aimer la pauvreté. Par exemple: «Heureux les pauvres car le royaume des cieux est à eux»; «Il est difficile aux riches d’entrer aux cieux». Vous ferez tout pour que les nègres aient peur de s’enrichir. Apprenez aux jeunes à croire et non à raisonner…» (4) L’Occident procéda à un dépeçage des territoires au gré de ses humeurs sans tenir compte des équilibres sociologiques que les sociétés subjuguées ont mis des siècles à sédimenter. L’histoire du pays colonisé est niée et rasée au profit d’une nouvelle histoire, une nouvelle identité, voire une nouvelle religion. Pendant cinq siècles, au nom du devoir de civilisation, l’Occident dicte la norme, série, punit, récompense, met au ban des territoires qui ne rentrent pas dans la norme. Ainsi, par le fer et par le feu, les richesses des Sud épuisés furent spoliées par les pays du Nord. (5) Cela ne fut pas suffisant ! Il faut aussi montrer que l’Occident est dépositaire de la race supérieure, Kishore Mahbubani l’éminent diplomate singapourien écrit : « (…)Cette tendance européenne à regarder de haut, à mépriser les cultures et les sociétés non européennes, a des racines profondes dans le psychisme européen. La plupart du temps, les colonialistes étaient des gens médiocres mais en raison de leur position et, surtout, de leur couleur de peau, ils étaient en mesure de se comporter comme les maîtres de la création. En fait, [l’attitude colonialiste] reste très vive en ce début de XXIe siècle.(...) Souvent, on est étonné et outré lors de rencontres internationales, quand un représentant européen entonne, plein de superbe, à peu près le refrain suivant: « Ce que les Chinois [ou les Indiens, les Indonésiens ou qui que ce soit] doivent comprendre est que… » Suit l’énonciation hypocrite de principes que les Européens eux-mêmes n’appliquent jamais.» (6) L’avenir sera de plus en plus sombre. Entre les anciens empires qui vivent sur l’illusion de la grandeur et ne veulent rien lâcher- Ils peuvent très bien vivre en réduisant leur train de vie- et l’avènement inéluctable d’un leadership asiatique, les petits pays notamment ceux qui ont des ressources seront de plus en plus des variables d’ajustement. La guerre de tous contre tous continuera et il n’est pas dit que les « nouveaux empires » soient plus cléments… C. E. C. * Ecole nationale polytechnique 1.MikhailTyurkinhttp://www.voltairenet.org/article179279.htmlLe crépuscule de la puissance britannique 6 juillet 2013 2.http://plurilinguisme.europeavenir.com/index.php?option=com_contenttask =viewid=1374Itemid=43 3.http://horizons.typepad.fr/accueil/2010/03/ la-mlancolie-franaise-deric-zemmour-oulaspiration-franaise-lempire.html 4. Discours accablant du roi des Belges aux missionnaires. Léopold II en 1883 5.Chems Eddine Chitour : Déclin ou chute de l’Occident. Mondialisation.ca, 29.11.2012 6.Kishore Mahbubani : The Irresistible Shift of Global Power to the East. 2008 DERNIÈRE HEURE sur internet http://www.lexpressiondz.com 80 000 MUSULMANS SUR L’ESPLANADE DES MOSQUÉES MINISTRES, DÉPUTÉS ET HAUTS RESPONSABLES NOMMÉS PAR DÉCRET… Ces anciens qui vivent du Trésor… RIEN QUE POUR les actuels députés siégeant à l’APN, l’Etat débourse, annuellement, près de 1 000 milliards de centimes. Près de 80 000 fidèles musulmans ont prié hier, sur l’esplanade des Mosquées dans la Vieille ville de Jérusalem pour le premier vendredi de Ramadhan, a annoncé le porteparole de la police israélienne. « Il y avait près de 80 000 fidèles sur l’esplanade », a indiqué Micky Rosenfeld, soulignant qu’aucun incident n’avait été signalé. Une manifestation de soutien au président islamiste égyptien Mohamed Morsi, déposé par l’armée le 3 juillet, a eu lieu sur l’esplanade. Une tenture à son effigie a été dressée sur une façade de la mosquée Al-Aqsa avec le slogan « Jérusalem est pour la légitimité et contre le coup d’Etat ». Des femmes ont manifesté avant la prière en faveur de Mohamed Morsi et contre le ministre de la Défense et chef de l’armée égyptienne, le général Abdel Fattah al-Sissi, qui l’a renversé. I IDIR TAZEROUT ntéressant «d’ausculter» de plus près les dépenses du Trésor public sur nos …gouvernants. Aujourd’hui, l’Algérie compte près de 700 anciens ministres et autre hauts cadres qui ont occupé des fonctions importantes au sommet de l’Etat: tous perçoivent des salaires à vie ! Le chiffre est certes effarant… l’Algérie est riche ! Au-delà de leurs salaires : pis encore ! il n’est pas étonnant d’apprendre qu’en majorité, la progéniture de ces responsables vit et étudie dans les universités étrangères grâce à des financements étatiques ! Pour la majorité d’entre eux également, le statut de résident et d’autres ont même la double nationalité. Soit, ce sont des fonctionnaires qui ont servi la République. Mais les largesse de l’Algérie se prolongent même après leur mort. Leurs familles bénéficieront de capital décès : une autre fortune ! Il n’y a pas que les ministres ! C’est le cas de centaines de députés aussi. Surtout ceux qui ont eu la chance de cumuler deux mandats parlementaires et, de ce fait, bénéficient d’un salaire à vie avec des avantages en plus, s’il vous plaît. Et ce n’est pas tout, ces «élus du peuple» bénéficient de moult avantages allant de prêts sans intérêts pour l’acquisition de véhicules, la construction de villas en plus des voitures de service et des micros-portables et téléphones mobiles. Rien que pour les actuels députés siégeant à l’APN, l’Etat débourse annuellement, près de 1 000 milliards de centimes. Petits arrangements entre amis sur le dos du contribuable ou fantasmes puisés dans le Trésor public ? «Parmi nous, il y a de tout, des affairistes, des opportunistes, mais également des per- Ph. : R. Boudina I VINGT-CINQ ÉMIGRÉS CLANDESTINS INTERCEPTÉS Un pays riche pour sa caste, pour un peuple pauvre ! sonnes qui travaillent», fait savoir un député. «Les députés algériens touchent un tel salaire sans être astreints à un minimum de rendement. Ils ne font que voter les textes de loi qu’on leur soumet et ne prennent même pas en charge les vraies préoccupations de leurs électeurs», a ajouté le même élu. Et tout ce beau monde aura aussi son capital décès. Les dépenses de la Cnas ! Pour certaines d’entre elles aussi légales soient-elles, néanmoins, donnent le tournis, à l’image des sommes versées en capital décès pour certaines «professions» ou fonctions exercées !! Certains morts sont «des sources vivantes» d’enrichissement !! Par exemple : 1.4 milliard ! tel est le capital décès dont a bénéficié la famille d’un ex-haut fonctionnaire de l’Etat. Ce chiffre est cal- culé sur la base de 12 mois de salaire. «110 millions de centimes par mois », a affirmé une source ayant requis l’anonymat. A vos calculettes pour les centaines de députés, hauts cadres de l’Etat, ministres etc, les chiffres donneront la mesure du désastre ! Un pays riche pour sa caste, pour un peuple pauvre ! Un capital décès représente 12 mois de salaires et est attribué, soit à une épouse qui ne travaille pas ou a des enfants mineurs. Les enfants, la fille, si elle a atteint la majorité et qu’elle n’est pas mariée et qu’elle ne bosse pas, mais pas pour le garçon majeur même s’il ne bosse pas sauf s’il est atteint d’un handicap. «Je pense que l’Algérie est riche et qu’elle dilapide bien son argent. Globalement, cela représente pour la sécurité sociale une somme faramineuse ...et qu’il faut aller chercher par là aussi si l’on veut que la Sécurité sociale ne coule pas…», témoigne une source proche de la direction générale de la Cnas. L’argent de la Sécurité sociale n’est pas l’argent du pétrole, ce sont les cotisations des fonctionnaires à qui l’on ponctionne 1/5ème de leur salaire mensuel. Piller le sous-sol algérien sans rien investir pour demain et pour l’après-pétrole est une chose, mais continuer le pillage jusqu’à la sueur des fonctionnaire algériens, ceci est de l’esclavagisme. Car, mal gérer les cotisations de la Sécurité sociale c’est voler la sueur des Algériens et au profit de qui ? De ceux-là mêmes qui ont pillé le sous-sol, le présent et l’avenir du pays. I. T. NOYADE SUR LES PLAGES 36 décès et 12 820 personnes sauvées LES AGENTS de la Protection civile ont effectué pas moins de 18 605 interventions depuis le 1er juillet. I WAFIA ADOUANE es accidents de noyade sont en augmentation depuis l’ouverture de la sai son estivale. En effet, des milliers de personnes ont été sauvées de la noyade sur les plages. Dans leur dernier bilan, les services de la Protection civile ont informé que depuis le 1er juin, parmi les 20 millions d’estivants enregistrés sur les plages autorisées à la baignade, pas moins de 18 605 interventions ont été effectuées. Ce fait a permis de sauver 12 820 personnes de la noyade dont 4 767 personnes secourues et sauvées dans des plages surveillées. La même source a affirmé, qu’au cours de la même période, 36 personnes ont perdu la vie par noyade dont 27 dans les plages interdites à la baignade. Selon la direction de la Protection civile de la wilaya de Skikda, pas moins de 645 estivants ont été secourus par les éléments de la Protection civile et sauvés de la noyade. La même source a révélé que les enfants représentent plus de la moitié des personnes L secourues sur les 23 plages autorisées à la baignade, soit plus de 333 enfants. Entre le 12 juin et le 9 juillet en cours, au total, plus d’un million d’estivants ont visité les plages de cette wilaya, selon le dernier bilan des services de la Protection civile. Au vu de ce nombre important des estivants, 38 centres de surveillance équipés ont été mis en place sur les plages autorisées à la baignade. Au cours de la même période, les éléments de la Protection civile de la wilaya de Aïn Témouchent ont repêché quatre corps, les victimes étaient âgées entre 18 et 27 ans, deux d’entre eux étaient étudiants. Au total, les éléments de la Protection civile de Aïn Témouchent ont effectué près de 2 784 interventions pour secourir des personnes en danger au niveau des 19 plages autorisées à la baignade et fréquentées par pas moins de 1 638 799 estivants. Par contre, à Béjaïa, à Tichy plus précisément, une personne a trouvé la mort par noyade dans une plage surveillée. Une autre à Annaba dans les même circonstances, alors qu’un autre corps a été découvert sur la commune d’Iflicen à Tizi Ouzou dans une plage interdite. Trois adolescents ont trouvé la mort par noyade, en juin dernier. L’un, dans les eaux du barrage de Taksebt et les deux autres dans des mares de l’oued Sebaou. Les agents de la Protection civile ont procédé au repêchage puis l’évacuation vers l’hôpital de Meskiana, dans la wilaya d’Oum El Bouaghi, de deux personnes décédées emportées par les eaux en crue de l’oued Mechtet el Hamadja, suite à de fortes précipitations enregistrées durant la fin de la semaine dernière. Une autre personne durant la même période est décédée par noyade à Boumerdés dans une plage interdite à Boudouaou el Bahri. Par ailleurs, durant la période du 10 au 11 Juillet 2013,, les unités d’intervention de la Protection civile ont enregistré 1 878 interventions pour répondre aux appels de secours des citoyens, essentiellement des interventions liées aux accidents de la route, accidents domestiques, évacuations sanitaires, extinctions d’incendies et dispositifs de sécurité. W. A. Un groupe de 25 candidats à l’émigration clandestine, âgés de 25 à 35 ans, a été intercepté, jeudi matin, à une vingtaine de miles marins au large de la ville d’El Kala (El Tarf), a annoncé le groupement territorial des gardecôtes à Annaba. Les 25 « harraga » tentaient de rejoindre les côtes italiennes à bord d’une embarcation de fortune lorsqu’ils furent interceptés et arrêtés par les éléments de l’unité de surveillance des Garde-côtes basée à Cap Rosa, près d’El Kala. Ils ont été conduits à la station marine des gardes-côtes, à Annaba, où ils ont subi une visite médicale, avant d’être présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Annaba, a indiqué la même source. L’EGYPTE REFERME SA FRONTIÈRE AVEC GHAZA Les autorités égyptiennes ont refermé, hier, le point de passage de Rafah, à la frontière avec la bande de Ghaza, partiellement rouvert pendant deux jours, a indiqué une source de sécurité dans le territoire palestinien. « Le terminal est fermé vendredi, en espérant que l’Egypte le rouvre bientôt », a indiqué cette source. Par ailleurs, des témoins à Rafah ont fait état du survol vendredi à l’aube du sud de la bande de Ghaza par un hélicoptère égyptien. Les autorités égyptiennes ont rouvert le terminal, fermé depuis le 5 juillet, mercredi et jeudi dans le sens des entrées vers le territoire palestinien, et pour les cas particuliers dans le sens des sorties. RECRUTE Agents commerciaux Envoyer CV au 021 68 98 33 ou 021 28 02 29