Document de référence

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Document de référence
Rapport Annuel
Exercice 1998
VA L L O U R E C
RAPPORT ANNUEL
EXERCICE 1998
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE DU 8 JUIN 1999
COB
▲
Le présent rapport annuel a été enregistré
comme document de référence
auprès de la Commission des Opérations de Bourse
le 19 mai 1999
Sous le n° R. 99-210
Il ne peut être utilisé à l’appui d’une opération
financière que s’il est complété par une note
d’opération visée par la Commission
GROUPE VALLOUREC
Document de référence établi conformément à l'instruction
d'application du règlement 98-01 de la Commission des Opérations de Bourse
1
SOMMAIRE
Pages
CHAPITRE I : RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE ET
RESPONSABLES DU CONTRÔLE DES COMPTES.
5
1.1.
RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE
5
1.2.
ATTESTATION DU RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE
5
1.3.
RESPONSABLES DU CONTRÔLE DES COMPTES
5
1.4.
RESPONSABLE DE L’INFORMATION
6
CHAPITRE II : sans objet
En cas d’opération soumise au visa, à l’enregistrement ou à l’appréciation de la COB, les informations relevant de ce chapitre
feraient l’objet d’une note d’opération spécifique.
2
CHAPITRE III : RENSEIGNEMENTS DE CARACTÈRE GÉNÉRAL
CONCERNANT LA SOCIÉTÉ VALLOUREC ET SON CAPITAL.
7
3.1.
RENSEIGNEMENTS DE CARACTÈRE GÉNÉRAL CONCERNANT LA SOCIÉTÉ VALLOUREC
7
3.1.0.
Dénomination et Siège Social
7
3.1.1.
Forme juridique
7
3.1.2.
Législation
7
3.1.3.
Date de constitution et d’expiration
7
3.1.4.
Objet social
7
3.1.5.
Registre du Commerce
7
3.1.6.
Consultation des documents juridiques
7
3.1.7.
Exercice social
7
3.1.8.
Répartition statutaire des bénéfices
7
3.1.9.
Assemblées Générales
8
3.2.
RENSEIGNEMENTS DE CARACTÈRE GÉNÉRAL CONCERNANT LE CAPITAL
8
3.2.0.
Conditions statutaires de modification du capital et des droits sociaux
8
3.2.1.
Capital social
8
3.2.2.
Capital autorisé mais non émis
8
3.2.3.
Titres non représentatifs du capital
8
3.2.4.
Titres donnant accès au capital
8
3.2.5.
Évolution du capital au cours des cinq dernières années
9
3.3.
RÉPARTITION DU CAPITAL ET DES DROITS DE VOTE
9
3.3.1.
Actionnariat de la Société
9
3.3.2.
Modifications intervenues dans la répartition du capital au cours des trois derniers exercices.
3.3.3.
Autres personnes exerçant un contrôle sur la société Vallourec.
10
3.3.4.
Description du groupe Vallourec (Organigramme).
11
3.4.
MARCHE DES TITRES DE LA SOCIÉTÉ VALLOUREC
12
3.4.1.
Place de cotation
12
3.4.2.
Autres marchés réglementés éventuels
12
3.4.3.
Précisions sur les volumes traités et l’évolution des cours.
12
3.5.
DIVIDENDES
14
9
CHAPITRE IV : RENSEIGNEMENTS CONCERNANT L’ACTIVITÉ
DU GROUPE VALLOUREC
15
4.1.
PRÉSENTATION DE LA SOCIÉTÉ ET DU GROUPE VALLOUREC
15
4.1.0.
Bref historique et évolution de la structure du groupe Vallourec pendant les dernières années.
15
4.1.1.
Description des principales activités.
16
4.1.2.
Production et volumes de production.
21
4.1.3.
Chiffre d’affaires par secteurs clients et secteurs géographiques.
21
4.1.4.
Localisation des principaux investissements
22
4.1.5.
Sans objet
22
4.1.6.
Événements exceptionnels ayant influencé les renseignements fournis aux paragraphes 4.1.0 à 4.1.5
22
4.1.7.
An 2000 et passage à l’euro.
22
4.2.
DÉPENDANCE A L’ÉGARD DE L’ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE, INDUSTRIEL ET FINANCIER
22
4.2.1.
Répartition des approvisionnements en matières consommables
23
4.2.2.
Principaux clients
23
4.3.
LITIGES
23
4.4.
ÉVOLUTION DE L’EFFECTIF MOYEN DU GROUPE
23
4.5.
POLITIQUE D’INVESTISSEMENTS
24
4.5.0.
Recherche et Développement
24
4.5.1.
Principaux investissements réalisés.
24
CHAPITRE V : PATRIMOINE, SITUATION FINANCIÈRE, RÉSULTATS
26
5.1.
COMPTES SOCIAUX ET CONSOLIDÉS
26
5.1.0.
Comptes consolidés du groupe Vallourec
26
5.1.1.
Comptes sociaux de la société Vallourec
46
5.1.2.
Résultat global par action des trois derniers exercices.
53
CHAPITRE VI : ORGANES D’ADMINISTRATION, DE DIRECTION
ET DE SURVEILLANCE
55
6.1.
DIRECTOIRE ET CONSEIL DE SURVEILLANCE
55
6.2.
INTÉRÊTS DES DIRIGEANTS
56
6.2.0.
Rémunérations et avantages en nature
56
6.2.1.
Options conférées sur les actions Vallourec
56
6.2.2.
Opérations conclues avec les membres des Organes d’Administration, de Direction et de Surveillance
56
6.2.3.
Prêts et garanties
56
6.3.
INTÉRESSEMENT DU PERSONNEL
56
6.3.1.
Contrats d’intéressement et de participation
56
6.3.2.
Options
57
CHAPITRE VII : RENSEIGNEMENTS CONCERNANT L’ÉVOLUTION
RÉCENTE ET LES PERSPECTIVES D’AVENIR
59
7.1.
ÉVOLUTION RÉCENTE
59
7.2.
PERSPECTIVES D’AVENIR
59
3
CHAPITRE VIII : DOCUMENTS SPÉCIFIQUES A L’ASSEMBLÉE
GÉNÉRALE ORDINAIRE DU 8 JUIN 1999
4
61
8.1.
RAPPORT DE GESTION DU DIRECTOIRE
62
8.2.
RAPPORTS DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
73
8.2.1.
Rapport général
73
8.2.2.
Rapport spécial
74
8.2.3.
Rapport sur les comptes consolidés
75
8.3.
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE
76
8.4.
RÉSOLUTIONS PRÉSENTÉES PAR LE DIRECTOIRE
77
8.5.
TABLEAU DES FILIALES ET PARTICIPATIONS AU 31 DÉCEMBRE 1998
79
8.6.
SOCIÉTÉS CONTRÔLÉES DIRECTEMENT OU INDIRECTEMENT AU 31 DÉCEMBRE 1998
80
8.7.
INVENTAIRE DES VALEURS MOBILIÈRES DÉTENUES EN PORTEFEUILLE AU 31 DÉCEMBRE 1998
81
8.8.
RÉSULTATS FINANCIERS DES CINQ DERNIERS EXERCICES
82
CHAPITRE I
RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE ET RESPONSABLES
DU CONTRÔLE DES COMPTES
1.1.
RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE
M. Jean-Claude CABRE,
Président du Directoire.
1.2.
ATTESTATION DU RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE
A notre connaissance, les données du présent document de référence sont conformes à la réalité; elles comprennent
toutes les informations nécessaires aux investisseurs pour fonder leur jugement sur le patrimoine, l’activité, la
situation financière, les résultats et les perspectives de VALLOUREC; elles ne comportent pas d’omissions de
nature à en altérer la portée.
Le Président du Directoire
Jean-Claude CABRE
1.3.
RESPONSABLES DU CONTRÔLE DES COMPTES
L’Assemblée Générale du 14 Juin 1994 a désigné (première nomination) pour une durée de six ans prenant fin
avec l’Assemblée appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 1999 :
• Commissaires aux comptes titulaires :
BARBIER FRINAULT ET AUTRES
représentée par Monsieur Alain GOUVERNEYRE
41, rue Ybry
92200 NEUILLY-SUR-SEINE
Monsieur Thierry KARCHER
191, avenue Charles de Gaulle
92200 NEUILLY-SUR-SEINE
• Commissaires aux comptes suppléants :
Monsieur Francis SCHEIDECKER
41, rue Ybry
92200 NEUILLY-SUR-SEINE
Suppléant de BARBIER FRINAULT ET AUTRES
Cabinet CALAN, RAMOLINO et Associés
191, avenue Charles de Gaulle
92200 NEUILLY-SUR-SEINE
Suppléant de Monsieur Thierry KARCHER
5
ATTESTATION DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
Nous avons procédé à la vérification des informations financières et comptables données dans le présent
document de référence en effectuant les diligences que nous avons estimées nécessaires selon les normes de la
profession.
Les comptes annuels et les comptes consolidés en francs français des exercices 1996, 1997 et 1998 ont fait l’objet
d’un audit par nos soins.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité des informations financières et comptables présentées.
A Neuilly-sur-Seine, le 18 mai 1999
Les Commissaires aux Comptes
Thierry KARCHER
191, Avenue Charles de Gaulle
92200 NEUILLY-SUR-SEINE
1.4.
RESPONSABLE DE L’INFORMATION
M. Henri REDIG
Secrétariat Général
VALLOUREC
130, rue de Silly
92100 BOULOGNE-BILLANCOURT
Téléphone : 01 49 09 38 24 / 01 49 09 38 15
Fax : 01 49 09 36 94
6
BARBIER FRINAULT ET AUTRES
41, rue Ybry
92200 NEUILLY-SUR-SEINE
Alain GOUVERNEYRE
CHAPITRE III
RENSEIGNEMENTS DE CARACTÈRE GÉNÉRAL
CONCERNANT LA SOCIÉTÉ VALLOUREC ET SON CAPITAL
3.1.
RENSEIGNEMENTS DE CARACTÈRE GÉNÉRAL CONCERNANT
LA SOCIÉTÉ VALLOUREC
3.1.0.
Dénomination et Siège Social
VALLOUREC
130, rue de Silly
92100 BOULOGNE-BILLANCOURT
3.1.1.
Forme juridique
Société Anonyme ayant opté le 14 juin 1994 pour la formule de Direction avec Directoire et Conseil de
Surveillance
3.1.2.
Législation
Française
3.1.3.
Date de constitution et durée
La Société a été créée en 1899.
Elle expirera le 17 juin 2067, sauf prorogation ou dissolution anticipée.
3.1.4.
Objet social (article 3 des statuts)
La Société a pour objet, en tout pays, soit pour son compte, soit pour le compte de tiers ou en participation directe
ou indirecte avec des tiers : toutes opérations industrielles et commerciales relatives à tous modes de préparer
et d’usiner, par tous procédés connus ou qui pourraient être découverts par la suite, les métaux et toutes matières
susceptibles de les remplacer dans toutes leurs utilisations, et généralement, toutes opérations commerciales,
industrielles, financières, mobilières ou immobilières se rattachant directement ou indirectement à l’objet cidessus.
3.1.5.
Registre du Commerce
La Société est inscrite au Registre du Commerce de Nanterre (Hauts-de-Seine) sous le n° 552 142 200 APE 741 J.
3.1.6.
Consultation des documents juridiques
Les statuts, procès-verbaux d’Assemblées Générales et autres documents sociaux peuvent être consultés au Siège
Social.
3.1.7.
Exercice social
L’exercice social a une durée de douze mois. Il commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre.
3.1.8.
Répartition statutaire des bénéfices (Article 15 des Statuts)
Le bénéfice distribuable, tel qu’il est défini par la loi, est à la disposition de l’Assemblée Générale.
Sauf exception résultant des dispositions légales, l’Assemblée Générale décide souverainement de son affectation.
L’Assemblée Générale peut également décider d’accorder à chaque actionnaire, pour tout ou partie du dividende
mis en distribution, le choix entre le paiement du dividende en numéraire ou en actions, conformément aux
dispositions légales et réglementaires en vigueur.
7
3.1.9.
Assemblées Générales
Les assemblées d’actionnaires sont convoquées dans les conditions fixées par la loi. L’Assemblée Générale se
compose de tous les actionnaires, quel que soit le nombre de leurs actions. Chaque membre de l’assemblée a autant
de voix qu’il possède ou représente d’actions, sauf dispositions légales contraires. Toutefois, les actions
entièrement libérées pour lesquelles il est justifié d’une inscription nominative depuis quatre ans au nom du même
actionnaire, ont un droit de vote double de celui conféré aux autres actions (AGE du 19.1.1988).
Il n’existe pas de dispositions statutaires particulières relatives aux déclarations de franchissements de seuil.
La Société est en droit de demander l’identification des détenteurs de titres conférant immédiatement ou à
terme le droit de vote dans ses propres Assemblées, ainsi que les quantités détenues, le tout dans les conditions
prévues par la législation en vigueur (article 8 des statuts).
3.2.
RENSEIGNEMENTS DE CARACTÈRE GÉNÉRAL CONCERNANT LE CAPITAL
3.2.0.
Conditions statutaires de modification du capital et des droits sociaux
L’Assemblée Générale Extraordinaire peut, dans les conditions fixées par la loi, augmenter ou réduire le capital
social ou déléguer au Directoire les pouvoirs nécessaires à cet effet (article 7 des statuts).
Toutefois, dans le cadre de l’organisation interne de la Société (article 9 alinéa 3 des statuts), le Directoire ne peut
réaliser, sans l’autorisation préalable du Conseil de Surveillance, les opérations suivantes :
– toutes augmentations de capital en numéraire ou par incorporation de réserves autorisées par l’Assemblée
Générale;
– toutes autres émissions de valeurs mobilières pouvant donner accès à terme au capital, autorisées par
l’Assemblée Générale.
Les actions sont librement négociables et cessibles conformément aux dispositions législatives et réglementaires.
3.2.1.
Capital Social
Le capital souscrit, entièrement libéré, s’élevait au 31 décembre 1998 à 926.803.100 F, divisé en 9.268.031 actions
de 100 F nominal. Il était inchangé à la date d’établissement du présent document.
3.2.2.
Capital autorisé mais non émis
L’Assemblée Générale Mixte du 14 juin 1994 a délégué au Directoire un ensemble d’autorisations lui permettant,
le cas échéant, de procéder sur ses seules décisions à diverses opérations financières (augmentations de capital,
émissions de valeurs mobilières diverses).
Certaines de ces autorisations sont depuis devenues caduques et celles encore valides viennent à échéance le 13 juin
1999.
Une Assemblée Générale Mixte a été convoquée le 8 juin 1999 à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire annuelle
à l’effet d’approuver un nouvel ensemble d’autorisations dans des conditions pratiquement identiques quant au
fond et aux montants en cause (plafond global de 60 millions d’euros pour le montant nominal maximal des actions
susceptibles d’être émises et plafond global de 150 millions d’euros pour le montant nominal maximal des valeurs
mobilières représentatives de créances sur la société susceptibles d’être émises).
Ce nouvel ensemble d’autorisations, délivré pour une durée de 26 mois, rendra caduques toutes les autorisations
antérieures encore valides.
3.2.3.
Titres non représentatifs du capital
Il n’existe pas actuellement de titres non représentatifs du capital tels que parts de fondateur, certificats de droit
de vote, etc.
3.2.4.
Titres donnant accès au capital : emprunt obligataire remboursable en actions
Il n’existe plus actuellement de titres susceptibles de donner accès au capital depuis le remboursement à
l’échéance normale du 1er janvier 1998 du solde des obligations encore en circulation à cette date de l’emprunt
obligataire remboursable en actions émis en novembre - décembre 1989.
Il n’existe plus par ailleurs d’options de souscription d’actions susceptibles d’être exercées depuis l’arrivée à
l’échéance du dernier plan en cours, le 27 septembre 1998 (voir infra 6.3.2)
8
3.2.5.
Évolution du capital au cours des cinq dernières années :
Opérations
Date
1.1.1994
31.12.1994
31.12.1995
31.12.1996
31.12.1997
1.1.1998
31.12.1998
Actions nouvelles créées par :
Remboursement
d’obligations
(emprunt 89)
Exercice
d’options de
souscription
Total
actions créées
(nominal 100 F)
Augmentation
de capital
(en francs)
Prime
d’émission
(en francs)
Capital social
(en francs)
Nombre
total
d’actions
–
–
–
–
112.860
905.002
–
–
61.600
4.400
31.600
12.400
–
15.200
–
61.600
4.400
31.600
125.260
905.002
15.200
–
6.160.000
440.000
3.160.000
12.526.000
90.500.200
1.520.000
–
8.159.000
154.000
1.106.000
47.438.000
362.000.800
2.812.000
812.496.900
818.656.900
819.096.900
822.256.900
834.782.900
925.283.100
926.803.100
8.124.969
8.186.569
8.190.969
8.222.569
8.347.829
9.252.831
9.268.031
3.3.
RÉPARTITION DU CAPITAL ET DES DROITS DE VOTE
3.3.1.
Actionnariat de la Société VALLOUREC
Au 31 décembre 1998 le capital social de la Société Vallourec était composé de 9.268.031 actions correspondant
à 9.280.094 droits de vote, 12.063 actions bénéficiant d’un droit de vote double (voir supra 3.1.9).
A cette date, les deux seuls actionnaires connus possédant directement ou indirectement plus de 5 % des droits
de vote étaient la Société allemande Mannesmannröhren-Werke AG et la société américaine Sanford
C. Bernstein & Co Inc, dont les participations s’établissaient comme suit :
Nombre
d’actions
%
actions
Nombre de
droits de vote
%
droits de vote
Mannesmannröhren-Werke AG
1.940.490
20,94
1.940.490
20,91
Sanford C. Bernstein & Co Inc.
678.041
7,32
678.041
7,31
Public
6.649.500
71,74
6.661.563
71,78
Total
9.268.031
100
9.280.094
100
Il n’existait au 31 décembre 1998 aucune action d’auto-contrôle.
A la connaissance de la Société les Membres du Directoire et du Conseil de Surveillance ne possèdent pas de
participation significative, ni en capital ni en droits de vote. Il est prévu par l’article 10 des Statuts que chaque
Membre du Conseil de Surveillance doit être propriétaire de 50 actions au moins pendant la durée de son
mandat.
La Société n’a pas non plus connaissance de participation significative qui pourrait être détenue, directement ou
indirectement, par le personnel.
Enfin, aucun pacte d’actionnaire n’a été déclaré au Conseil des Marchés Financiers.
Il ressort de la liste de présence établie lors de la dernière Assemblée en date du 28 mai 1998 que 125 actionnaires
étaient présents, représentés ou avaient voté par correspondance, possédant 2.473.437 actions sur 9.252.831 et
2.483.137 droits de vote sur 9.264.944. Mannesmannröhren-Werke AG figurait dans ce décompte pour
1.940.490 actions, représentant 1.940.490 droits de vote, soit respectivement 78,45 % du capital représenté et 78,15 %
des droits de vote exercés.
3.3.2.
Modifications intervenues dans la répartition du capital au cours des trois derniers exercices
Au 1er janvier 1996 le seul actionnaire connu possédant plus de 5 % du capital de Vallourec était le Groupe Usinor
qui, avec 2.272.375 actions disposant toutes d’un droit de vote double, possédait à cette date une participation de
27,74 % en capital et 43,43 % en droits de vote.
Au 1er janvier 1997, le nombre d’actions détenues par le groupe Usinor était inchangé et représentait à cette date
un pourcentage de 27,63 % en capital, et de 43,33 % en droits de vote.
9
Dans le cadre du projet de rapprochement des activités de Vallourec et de Mannesmannröhren-Werke dans le
domaine des tubes d’acier sans soudure laminés à chaud et filetés pétrole, une option d’achat portant sur 21 %
des actions Vallourec et 21 % des ORA a été accordée début février 1997 par Usinor à Mannesmannröhren-Werke.
Cette option a été levée le 21 Juillet 1997, la participation de 21 % (1.726.739 actions) en capital acquise par
Mannesmannröhren-Werke représentant 20,97 % en droits de vote, le transfert des actions ayant entraîné la perte
des droits de vote double. Le solde des actions détenues par le Groupe Usinor a été cédé en Bourse et, au 31 décembre
1997, le Groupe Usinor ne détenait plus aucune action Vallourec.
Au 1er janvier 1998, date du remboursement en actions de l’emprunt ORA 7,25 % 1989, la participation de
Mannesmannröhren-Werke s’est trouvée portée à 1.940.490 actions, par rapport à un capital lui-même porté à
9.252.831 actions, et représentait une participation de 20,97 % en capital et 20,94 % en droits de vote.
Au 31 décembre 1998 le nombre d’actions détenues par Mannesmannröhren-Werke était inchangé et représentait
une participation de 20,94 % en capital et 20,91 % en droits de vote.
Par ailleurs la société américaine Sanford C. Bernstein & Co Inc. a informé en novembre 1997 le Conseil des
Marchés Financiers qu’elle détenait pour le compte d’environ 90 clients sous gestion, 765.916 actions de la Société
Vallourec, soit 9,31 % du capital et 9,30 % des droits de vote à cette date. Sanford C. Bernstein & Co Inc a précisé
qu’elle avait franchi le seuil de 5 % des droits de vote le 11 juin 1996.
Au 31 décembre 1997 Sanford C. Bernstein & Co Inc détenait 764.216 actions Vallourec, soit 9,15 % du capital
et 9,14 % des droits de vote à cette date. Sanford C. Bernstein & Co Inc ne détenant aucune ORA cette
participation s’est trouvée ramenée le 1er janvier 1998 à 8,26 % en capital et 8,25 % en droits de vote.
Au 31 décembre 1998 le nombre d’actions détenues par Sanford C. Bernstein & Co Inc. s’élevait à 678.041 actions
et représentait une participation de 7,32 % en capital et 7,31 % en droits de vote.
3.3.3.
Autres personnes exerçant un contrôle sur la Société VALLOUREC
Néant.
10
3.3.4.
Description du Groupe VALLOUREC
mars 1999
11
3.4.
MARCHÉ DES TITRES DE LA SOCIÉTÉ VALLOUREC
3.4.1.
Place de cotation
Les actions de la Société sont cotées au 1er marché à règlement mensuel de la Bourse de Paris (Code SICOVAM :
12 035).
L’action Vallourec fait partie des actions retenues dans les indices SBF 120, SBF 250 et MIDCAC.
La société Vallourec a émis par ailleurs, en juillet 1996, un emprunt obligataire de type classique d’un montant
de 500 millions de francs, représenté par 100.000 obligations de 5.000 F nominal portant intérêt au taux annuel
de 7,30 %. Cet emprunt est remboursable en totalité, au pair, en une seule échéance le 12 juillet 2004.
Les obligations représentatives de cet emprunt sont cotées sur le marché au comptant de la Bourse de Paris (Code
SICOVAM : 20 702).
3.4.2.
Autres marchés réglementés éventuels
Sans objet.
3.4.3.
Précisions sur les volumes traités et l’évolution des cours
Cours de l’action Vallourec par rapport à l’indice
SBF 120 au 01/04/1999
Action Vallourec
Indice SBF 120
Moyenne mensuelle des transactions journalières
12
En F.F.
1994
Nombre d’actions
(au 31 décembre)
Cours le plus haut
Cours le plus bas
Cours moyen de l’année
Dernier cours de l’année
Capitalisation boursière
(au dernier cours de l’année)
1995
1996
1997
1998
8.186.569
8.190.969
8.222.569
8.347.829
9.268.031
335,00
239,10
289,90
258,00
2.112.134.802,00
280,00
153,10
233,07
174,00
1.425.228.606,00
294,00
173,00
237,81
275,00
2.261.206.475,00
452,00
270,10
355,67
359,00
2.996.870.611,00
537,00
186,00
364,90
218,00
2.020.430.758,00
Les cours de Bourse de l’action VALLOUREC, ainsi que les volumes des transactions ont évolué de la manière suivante
au cours des 18 derniers mois (Source SBF) :
ACTION VALLOUREC
COURS EN FF
1997
Novembre
Décembre
1998
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
1999
Janvier
Février
Mars
Avril
Plus haut
Plus bas
Dernier
394,60
385,00
351,00
330,00
356,70
359,00
221.443
545.412
82,23
194,55
12.302
24.791
395,00
421,00
510,00
514,00
535,00
537,00
475,00
390,00
284,50
303,00
272,50
229,50
345,00
368,10
411,00
458,00
492,10
452,10
381,00
265,00
201,00
200,10
220,00
186,00
En euros
28,00
26,00
24,82
27,41
371,00
419,60
490,00
508,00
507,00
469,60
381,20
287,50
213,60
258,00
230,50
218,00
487.670
555.479
923.573
438.944
405.662
420.181
461.892
846.369
1.052.820
858.832
593.135
939.097
23.222
27.774
41.980
21.947
22.536
20.008
21.994
40.303
47.855
39.037
29.656
46.954
30,50
26,03
27,89
36,00
466.725
667.136
857.001
1.346.212
178,88
218,82
427,82
211,64
208,37
212,22
199,18
277,65
248,11
212,77
142,54
189,72
M euros
14,16
19,69
22,42
44,53
34,45
33,20
28,50
37,10
COURS EN EUROS
1997
Novembre
Décembre
1998
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
1999
Janvier
Février
Mars
Avril
VOLUME DES TRANSACTIONS
Total mois
Moyenne quotidienne
Nombre de titres Capitaux en MF Nombre de titres Capitaux en MF
23.336
33.357
37.261
67.311
4,57
8,84
8,52
10,94
19,45
10,58
11,58
10,10
9,48
13,22
11,28
9,67
7,13
9,48
M euros
0,71
0,98
0,97
2,23
VOLUME DES TRANSACTIONS
Total mois
Moyenne quotidienne
Nombre
Capitaux en
Nombre
Capitaux en
de titres
M euros
de titres
M euros
Plus haut
Plus bas
Dernier
60,16
58,69
53,51
50,31
54,38
54,73
221.443
545.412
12,54
29,66
12.302
24.791
0,70
1,35
60,22
64,18
77,75
78,36
81,56
81,87
72,41
59,46
43,37
46,19
41,54
34,99
52,59
56,12
62,66
69,82
75,02
68,92
58,08
40,40
30,64
30,51
33,54
28,36
56,56
63,97
74,70
77,44
77,29
71,59
58,11
43,83
32,56
39,33
35,14
33,23
487.670
555.479
923.573
438.944
405.662
420.181
461.892
846.369
1.052.820
858.832
593.135
939.097
27,27
33,36
65,22
32,26
31,77
32,35
30,36
42,33
37,82
32,44
21,73
28,92
23.222
27.774
41.980
21.947
22.536
20.008
21.994
40.303
47.855
39.037
29.656
46.954
1,30
1,67
2,97
1,61
1,77
1,54
1,45
2,02
1,72
1,47
1,09
1,45
34,45
33,20
28,50
37,10
28,00
26,00
24,82
27,41
30,50
26,03
27,89
36,00
466.725
667.136
857.001
1.346.212
14,16
19,69
22,42
44,53
23.336
33.357
37.261
67.311
0,71
0,98
0,97
2,23
13
3.5
DIVIDENDES
Le bénéfice distribuable est à la disposition de l’Assemblée Générale qui décide souverainement de son affectation
en l’absence de disposition particulière prévoyant la distribution d’un dividende statutaire.
L’Assemblée Générale Mixte du 14 Juin 1994 a introduit la possibilité de paiement du dividende en actions.
Les dividendes non réclamés dans un délai de cinq ans à compter de la date de leur mise en paiement sont prescrits
au profit de l’État.
La Société considère comme normale la distribution annuelle d’un dividende si le résultat, la situation financière
et les perspectives le permettent. Dans ce cas, le dividende est fixé en fonction des usages boursiers et des exigences
du secteur.
Au cours des cinq derniers exercices :
• il n’a pas été distribué de dividende au titre de l’exercice 1994 ;
• le dividende de l’exercice 1995 était de 5 F, représentant avec l’avoir fiscal un revenu global par action de 7,50 F ;
• le dividende de l’exercice 1996 était de 6 F, représentant avec l’avoir fiscal de 3 F un revenu global de 9 F ;
• le dividende de l’exercice 1997 était de 7,50 F, représentant avec l’avoir fiscal de 3,75 F un revenu global de
11,25 F ;
• le dividende de l’exercice 1998 a été fixé au même niveau que 1997.
14
CHAPITRE IV
RENSEIGNEMENTS CONCERNANT L’ACTIVITÉ
DU GROUPE VALLOUREC
4.1.
PRÉSENTATION DE LA SOCIÉTÉ ET DU GROUPE VALLOUREC
Le groupe Vallourec a choisi de célébrer en 1995 son centenaire, un certain nombre de Sociétés à l’origine du Groupe
ayant été créées au cours de la dernière décennie du 19e siècle. Bien qu’il se soit depuis cette époque largement
développé, tant en France qu’à l’étranger, le Groupe a historiquement 2 berceaux géographiques, tous deux de
tradition industrielle ancienne, qui restent encore aujourd’hui des zones d’implantation importantes : la région du
Nord autour de Valenciennes et Maubeuge et la région bourguignonne autour de Montbard, en Côte-d’Or.
Bien que le nom de Vallourec soit apparu pour la première fois en 1930 comme dénomination d’une société de
gestion des usines à tubes de VALenciennes et Denain, LOUvroil et RECquignies, le groupe Vallourec actuel a
des racines différentes et beaucoup plus anciennes.
Il trouve son origine dans la Société Métallurgique de Montbard créée en 1899 pour reprendre la Société
Française de Fabrication des Corps Creux qui exploitait une usine à Montbard depuis 1895.
Cotée à la Bourse de Paris dès sa création en 1899, elle prend en 1907 le nom de Société Métallurgique de MontbardAulnoye qui devient en 1937 Louvroil Montbard Aulnoye après absorption de la Société Louvroil et Recquignies,
elle-même issue de la fusion de la Société Française pour la Fabrication des Tubes à Louvroil, créée en 1890, et
de la Société des Forges de Recquignies, fondée en 1907.
C’est en 1957, à l’occasion de la reprise de l’usine de Valenciennes de la Société Denain Anzin que Louvroil
Montbard Aulnoye prend le nom de Vallourec tandis que la société créée sous ce nom en 1930 prend la nouvelle
dénomination de Sogestra.
Les principaux événements depuis cette date ont été :
• 1967 : apport par Usinor des activités tubes de la Société Lorraine-Escaut qu’elle venait d’absorber.
• 1975 : absorption de la Compagnie des Tubes de Normandie.
• 1979 : apport des activités « petits tubes soudés » à la société des Tubes de la Providence qui prend le nom de
Valexy (Vallourec 64 %, Usinor 36 %).
• 1982 : absorption de la société Entrepose, filiale à 90 % de Vallourec, par la société des Grands Travaux de
Marseille qui prend le nom de GTM-Entrepose dans laquelle, avec 41 %, Vallourec se trouve être
l’actionnaire de référence.
• 1985 : apport à la société GTS Industries des activités « gros tubes soudés ».
désengagement de Vallourec des activités petits tubes soudés (Valexy) et gros tubes soudés (GTS
Industries) au profit d’Usinor, Vallourec se concentrant sur les activités de production de tubes sans soudure
et les activités de transformation en aval.
cession de la Société Industrielle de Banque (SIB).
• 1986 : transformation de Vallourec, jusqu’alors à la fois société holding et société industrielle aux nombreuses
unités de production, en pure société-holding coiffant trois domaines d’activités :
– Vallourec Industries devenue Valtubes en 1987, pour les activités tubes ;
– Sopretac pour les autres activités métallurgiques ;
– Valinco pour les activités liées au BTP, notamment la participation dans GTM-Entrepose.
• 1988 : cession du contrôle de Valinco au Groupe Dumez, les activités liées au BTP n’étant plus considérées
comme un axe de développement prioritaire du Groupe.
• 1991 : cession de la participation résiduelle dans Valinco au Groupe Dumez.
4.1.0.
Évolution de la structure du groupe Vallourec au cours des dernières années
Toutes les restructurations effectuées au cours de la dernière décennie, depuis la transformation de Vallourec en
société holding, ont visé, au fur et à mesure des opérations de développement interne ou externe, à créer une
organisation basée sur des entités spécialisées par métiers, responsables de leurs objectifs dans le cadre d’une gestion
décentralisée, et regroupées autour de pôles d’activités qui assurent la coordination.
15
Avec la création en 1997 de VALLOUREC & MANNESMANN TUBES, filiale commune des groupes Vallourec
et Mannesmann contrôlée majoritairement par Vallourec, le Groupe est de nouveau organisé autour de trois sousholdings, directement rattachées à Vallourec :
• VALLOUREC & MANNESMANN TUBES, détenue à 55 %, regroupant les sociétés de production de tubes
d’acier sans soudure au carbone et alliés, et celles assurant le filetage de ces produits pour l’industrie du pétrole
et du gaz.
• VALTUBES, détenue à 100 %, pour les activités tubes – hors celles rattachées à VALLOUREC &
MANNESMANN TUBES – et parachèvement de produits tubulaires.
• SOPRETAC, détenue à 100 %, pour les autres activités industrielles métallurgiques.
L’organigramme du Groupe figurant à la section 3.3.4 du présent document de référence montre le détail de cette
organisation qui repose actuellement sur dix pôles, intégrant une cinquantaine de sociétés (industrielles et
commerciales) dont plus de 20 à l’étranger.
– pôles rattachés à VALLOUREC & MANNESMANN TUBES
• tubes laminés à chaud ;
• tubes pétrole et gaz.
– pôles rattachés à VALTUBES
• tubes de précision ;
• tubes inoxydables.
– pôles rattachés à SOPRETAC
• usinage et déformation ;
• composants automobiles ;
• composants industriels.
– pôles rattachés pour partie à VALTUBES et pour partie à SOPRETAC
• poudres ;
• négoce et vente ;
• produits forgés.
Enfin les services centraux et communs du Groupe sont réunis dans une société dénommée SETVAL, directement
rattachée à Vallourec.
4.1.1.
Description des principales activités
« VALLOUREC & MANNESMANN TUBES »
En créant avec Mannesmannröhren-Werke une filiale commune – dans laquelle Vallourec est majoritaire – dans
le domaine des tubes sans soudure en acier au carbone et alliés laminés à chaud, lisses ou filetés, le groupe Vallourec
se place au premier rang mondial pour la fabrication des tubes sans soudure.
L’organisation de cette filiale en deux divisions permet d’assurer un pilotage cohérent des installations qui offrent
aux clients une grande adaptation des produits à leurs besoins, une réactivité maximum et une optimisation de la
marche des outils permettant un haut niveau de compétitivité.
TUBES LAMINES A CHAUD
Regroupe les installations de fabrication de tubes en deux sociétés filiales :
V & M FRANCE
Comprend une aciérie à Saint-Saulve (dans le nord de la France) et 4 tuberies à Aulnoye (Nord), Déville-les-Rouen
(Seine-Maritime), Montbard (Côte-d’Or) et Saint-Saulve (Nord) couvrant une large gamme de diamètres et
épaisseurs réalisés sur laminoirs continus, Transval et Stiefel.
V & M DEUTSCHLAND GmbH
Comprend 4 tuberies à Mülheim, Düsseldorf-Rath, Düsseldorf-Reisholz (Rhénanie - Westphalie) et Zeithain (Saxe).
Les tuberies sont équipées de laminoirs continus, laminoirs Stiefel, bancs poussants, presse Erhardt, laminoirs
pèlerins, permettant de couvrir ainsi la gamme la plus large au monde de produits et de diamètres/épaisseurs.
Les tuberies de V & M FRANCE et V & M DEUTSCHLAND GmbH sont également approvisionnées en matière
première par l’aciérie d’Huckingen de HKM dont le Groupe possède 30 % du capital.
16
TUBES POUR LE PÉTROLE ET GAZ
Cette division regroupe les sociétés issues du groupe Vallourec et les ateliers de filetage de Mannesmannrohr,
actuellement intégrés aux usines de Rath et de Mülheim.
La commercialisation de ces tubes est assurée par les équipes de VALLOUREC MANNESMANN OIL & GAS
FRANCE et de VALLOUREC MANNESMANN OIL & GAS GERMANY GmbH, ainsi que par les équipes des
diverses filiales réparties dans le monde.
Cette division réalise tous les types de filetages API, Buttress ou spéciaux, et en particulier la ligne de produit VAM®,
filetages brevetés développés par Vallourec depuis 1965 et parfaitement adaptés aux conditions difficiles
d’exploitation des puits de pétrole et de gaz.
Pour donner au VAM® sa place de leader en « joints supérieurs » avec plus de 50 % du marché mondial,
Vallourec a constitué un réseau mondial de licenciés et a progressivement créé, acquis ou pris des participations
dans de nombreuses sociétés à travers le monde. Le Groupe a développé par ailleurs un réseau de service
chantier intervenant partout dans le monde à partir de la France, de l’Écosse, des États-Unis et de Singapour.
VALLOUREC MANNESMANN OIL & GAS FRANCE
Réalise la production de joints standard et de tous les produits de la famille VAM®, dans son unité de production
d’Aulnoye-Aymeries (Nord).
Cette société assure la coordination de la recherche et du développement des activités OCTG dans le monde et
dispose pour cela de l’aide du Centre de Recherche de Vallourec, installé à Aulnoye-Aymeries.
VALLOUREC MANNESMANN OIL & GAS GERMANY GmbH - Allemagne
Assure la commercialisation des produits filetés réalisés par les ateliers de filetage des usines de Düsseldorf-Rath
et Mülheim de V & M DEUTSCHLAND.
PRINVER - Mexique
Est spécialisée dans le filetage des joints supérieurs et sert l’industrie pétrolière et gazière mexicaine avec la gamme
complète des produits VAM® sous licence depuis 1981.
Unité de production à Veracruz (Mexique).
TUBULAR INDUSTRIES SCOTLAND LIMITED - Grande-Bretagne
Créée début 1994, elle regroupe les installations rachetées à British Steel Co et spécialisées dans le traitement
thermique et le filetage pour satisfaire, en particulier, les besoins du marché de la mer du Nord et exploite la licence
VAM® depuis 1970.
Unités de production à Airdrie (Écosse) et Clydesdale Bellshill (Écosse).
Tubular Industries Scotland Limited a développé également une activité importante de « services » aux platesformes de forage basée à Aberdeen (Écosse).
VAM PC - Canada
Produit et commercialise le VAM® au Canada depuis 1983.
Unité de production à Sault Sainte-Marie (Canada).
VAM PTS - États-Unis (51 %)
Créée en 1984 en association, avec le groupe Sumitomo, elle est devenue avec le VAM® l’un des leaders du joint
supérieur aux États-Unis.
Unité de production à Houston (Texas).
VAM FAR EAST (51 %) également créée en association avec Sumitomo - Singapour
Cette société développe depuis 1992 le service à la clientèle et le conseil sur plate-forme dans le Sud-Est
asiatique et en Océanie.
Sa base opérationnelle se situe à Singapour.
PT CITRA TUBINDO - Indonésie
Vallourec détient une participation de 25 % dans cette société qui réalise le traitement thermique des tubes et le
filetage de joints ordinaires et du VAM® en Indonésie sous licence depuis 1985.
Unité de production sur l’île de Batam.
17
VIETUBES (Viêtnam)
Vallourec détient directement et indirectement via PT Citra Tubindo une participation de 14 % dans cette société
créée en 1995 pour réaliser des filetages sur tubes et des manchons destinés au marché vietnamien.
Unité de production située à Vung Tau.
IDPA
Fabrique des tool-joints et les soude sur des tubes produits par V & M FRANCE et V & M DEUTSCHLAND pour
fournir le marché mondial des tiges de forage pétrolier.
Unité de production à Aulnoye-Aymeries (Nord).
« VALTUBES »
TUBES DE PRÉCISION
VALLOUREC PRÉCISION ÉTIRAGE
Est spécialisée dans l’étirage et le façonnage à froid de tubes de précision en acier, soudés et sans soudure, en acier
au carbone et aciers alliés, vendus en grandes longueurs, longueurs courantes du commerce ou en tronçons pour
les clients internes ou externes au Groupe. Quatre unités de production à Saint-Florentin (Yonne), Vitry-le-François
(Marne), Chevillon (Haute-Marne), Laigneville (Oise).
VALLOUREC PRÉCISION SOUDAGE
Produit des tubes soudés en acier au carbone destinés aux industries de l’automobile, la mécanique et l’énergie,
en grandes longueurs, longueurs courantes du commerce ou en tronçons et vendus directement ou à travers les
sociétés d’étirage du Groupe à des clients internes et externes.
Deux unités de production : Chevillon (Haute-Marne) et Hautmont (Nord).
TUBES INOXYDABLES
Les activités « Inox » du Groupe sont réparties entre cinq sociétés industrielles. Cette structure permet à
chacune de s’adapter avec rapidité aux évolutions des secteurs concernés et de répondre, avec efficacité, aux besoins
des clients.
CEFIVAL
Produit des profils et des barres filées utilisés dans les secteurs de la mécanique et du bâtiment, ainsi que des anneaux
de réacteur d’avion.
Unité de production à Persan (Val-d’Oise).
SPECITUBES
Est très impliquée dans le marché aéronautique pour lequel cette société fabrique des tubes pour circuits
hydrauliques de commandes d’avion. Elle est également spécialisée dans les tubes soudés ultra-minces utilisés
dans divers autres marchés dont l’énergie, le bâtiment, avec en particulier des accélérateurs de chauffage central
et des pompes.
Deux unités de production à Nanterre (Hauts-de-Seine) et Samer (Pas-de-Calais).
VALTIMET (54 %)
Créée en 1997 en association avec la Société américaine Titanium Metals Corporation (TIMET), l’un des
principaux producteurs mondiaux de titane, Valtimet est le spécialiste mondial n° 1 des tubes soudés inoxydables
et titane pour circuits secondaires de centrales électriques, conventionnelles ou nucléaires. Cette société maîtrise
parfaitement la fabrication de ces produits depuis l’approvisionnement de la matière première – en particulier en
titane – jusqu’à l’expression des besoins des clients, et est particulièrement performante dans la fabrication de tubes
lisses ou ailetés pour réchauffeurs et tubes en titane pour condenseurs.
Unité de production aux Laumes (Côte-d’Or).
Filiale aux États-Unis : Valtimet Inc. ; usine à Morristown (Tennessee)
Filiale en Chine : Changzhou Valinox Great Wall ; usine à Changzhou (près de Shanghai).
VALINOX NUCLÉAIRE
Produit et commercialise des tubes sans soudure en aciers inoxydables et des accessoires destinés aux centrales
nucléaires et, en particulier, des tubes de grandes longueurs cintrés pour générateurs de vapeur.
Unité de production à Montbard (Côte-d’Or).
18
D.M.V. Stainless B.V. (4 filiales) (33 %)
Rassemble les activités de production et de vente des tubes sans soudure en aciers inoxydables et alliages de nickel
pour les marchés de la chimie, la pétrochimie et la mécanique, l’exploitation d’électricité et l’exploitation
pétrolière, issues de ses trois actionnaires : Dalmine, Mannesmann et Vallourec. Avec ses quatre filiales
(Allemagne, France, Italie, États-Unis), la société dispose d’un outil industriel performant et figure parmi les leaders
mondiaux de la profession.
« SOPRETAC »
USINAGE ET DEFORMATION
Ensemble de quatre sociétés spécialisées dans la production, le développement et la commercialisation de tubes
et bagues pour roulements, dans la coupe en tronçons, le formage et l’usinage de tubes, bagues et entretoises qui
servent spécialement les marchés de la mécanique et de l’automobile, ainsi qu’une cinquième société, spécialisée
dans la conception et la fabrication de machines spéciales pour la déformation par roulage de tubes et barres.
VALTI (Société rattachée juridiquement à VALTUBES)
Produit et commercialise les tubes sans soudure et bagues destinés aux fabricants de roulements.
L’usine de Valti est implantée à Montbard (Côte-d’Or).
CAMUS
Produit et livre en juste à temps des pièces tubulaires parachevées principalement pour l’automobile, destinées
aux amortisseurs, articulations élastiques, colonnes de direction, vérins de direction.
Unité de production à Tonnerre (Yonne).
EUROPE MÉCANIQUE
Coupe et usine en grandes séries des pièces réalisées à partir de tubes, pour les constructeurs, les équipementiers
automobiles et la mécanique. En partenariat avec Escofier Technologie S.A., Segeval et Valti, elle développe la
production de bagues pour roulements.
Unités de production à La Charité-sur-Loire (Nièvre).
SEGEVAL
Produit, par décolletage de tubes, des bagues pour roulements dans une gamme complémentaire de celle
d’Europe Mécanique.
Unité de production à La Charité-sur-Loire (Nièvre).
ESCOFIER TECHNOLOGIE S.A.
Est spécialisée dans la conception et la construction de machines destinées au formage à froid de pièces
métalliques de révolution. Outre ses gammes de machines, Escofier Technologie S.A. étudie et réalise certaines
fabrications spéciales à l’unité et les outillages adaptés.
Unités de production à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) et Annemasse (Haute-Savoie).
COMPOSANTS AUTOMOBILES
Ensemble de sociétés qui ont pour vocation de concevoir et produire des équipements pour l’industrie automobile
à partir de cahiers des charges fonctionnels des constructeurs. Ces sociétés s’appuient pour cela sur des équipes
de spécialistes dans leurs bureaux d’études, de compétences d’experts et de moyens de tests spécialisés au Centre
de Recherche Vallourec.
VALLOUREC COMPOSANTS AUTOMOBILES HAUTMONT
Fabrique des pièces de structure (renforts de structures, arceaux, renforts de tableaux de bord...) à partir de tubes
sans soudure ou soudés et d’éléments emboutis.
Unité de production à Hautmont (Nord).
VALLOUREC COMPOSANTS AUTOMOBILES VITRY
Est spécialisée dans la conception, le façonnage et l’assemblage de pièces et ensembles mécaniques tubulaires
pour l’automobile (essieux semi-rigides, trains arrières, traverses, transmissions...).
Unité de production à Vitry-le-François (Marne).
19
VALLOUREC DO BRASIL AUTOPEÇAS Ltda - Brésil
Cette société créée fin 1997 et qui a démarré industriellement fin 1998 est spécialisée dans l’assemblage et la livraison
en flux synchrone d’éléments roulants (trains arrière et avant) au sein du parc fournisseurs de Renault do Brasil.
Unité de production à Curitiba (Brésil).
JACOT
Est spécialisée dans la fabrication de composants automobiles métalliques : tuyaux pour circuits de fluides moteur,
de circuits de freinage et de direction assistée.
Unité de production à Etupes (Doubs).
PERDRIEL SA - Argentine
Est spécialisée dans la réalisation de pièces mécaniques et de pompes à huile et à eau utilisées dans l’automobile
et dans l’assemblage d’éléments roulants (train avant et arrière) pour des constructeurs implantés en Argentine
(dont Renault et General Motors) livrés en flux synchrone.
Unités de production à Buenos-Aires et à Cordoba (Argentine).
NO-SAG (44 %)
Vallourec possède une participation dans cette société (contrôlée par Lear Corporation) spécialisée dans la
fabrication de ressorts pour les sièges automobile.
Unité de production à Meaux (Seine-et-Marne).
COMPOSANTS INDUSTRIELS
METAL DEPLOYE S.A.
Produit les chemins de câble en fil Cablofil® pour les installations électriques, des treillis et des lattis en métal déployé
destinés principalement au BTP et des résistances électriques de grande puissance destinées aux chemins de fer,
au chauffage et à la distribution d’énergie.
Unité de production à Montbard (Côte-d’Or).
Filiales : Métal Déployé Belge à Liège (Belgique), Métal Déployé Maroc (Casablanca).
KRIEG ET ZIVY INDUSTRIES
Fabrique à partir de tôles perforées des chemins de câbles Zedtol® et Zedfil®, des supports de chemins de câbles
et des éléments surtout utilisées dans l’architecture industrielle : sols et systèmes d’insonorisation. La société produit
aussi des tamis de sucreries qu’elle vend dans le monde entier.
Unité de production à Chevrières (Oise).
CABLOFIL Inc. - États-Unis
Commercialise des chemins de câbles sous la marque EZTray® aux États-Unis.
Implantée à Saint-Louis (Missouri - États-Unis).
« AUTRES PÔLES RATTACHÉS CONJOINTEMENT A VALTUBES ET SOPRETAC »
PRODUITS FORGÉS
CEREC (société rattachée à SOPRETAC)
Fabrique des fonds métalliques bombés utilisés par les chaudronniers et les citerniers. Numéro un français du gros
emboutissage, Cerec livre ses produits dans le monde entier.
Unité de production à Recquignies (Nord).
Filiales : Cerec UK (Angleterre), et Deustche Cerec (Allemagne).
INTERFIT (société rattachée à VALTUBES)
Fabrique et commercialise des raccords (courbes et réductions) destinés à assembler les tubes employés pour le
transport des fluides (eau surchauffée, vapeur, gaz, produits pétroliers...).
Unité de production à Maubeuge (Nord).
Filiale : Sanecap (Belgique).
20
POUDRES
ANVAL - Suède (société rattachée à VALTUBES)
Est le premier producteur mondial de poudres atomisées au gaz, en aciers inoxydables et alliages de nickel ou de
cobalt.
Unité de production à Torshalla (Suède).
METALS PROCESS SYSTEMS (M.P.S.) (société rattachée à SOPRETAC)
A pour objet la vente, dans le monde entier, de licences de procédés de moulage par injection de poudres
métalliques (MIM) dont elle est propriétaire.
NÉGOCE ET VENTE
STARVAL (5 unités de distribution en France) (société rattachée à VALTUBES)
Commercialise des tubes d’acier et raccords, sans soudure et soudés, pour la construction métallique et la
mécanique.
TCVAL (45 %)
Est spécialisée dans la commercialisation en France et en Europe de tubes d’acier, raccords et accessoires pour
les canalisations et les tuyauteries industrielles. Cette société, dont Trouvay & Cauvin détient 55 %, dispose de
deux stocks centraux et 7 plates-formes régionales.
Vallourec dispose aussi de sociétés de vente en Allemagne, Belgique, Grande-Bretagne, Suède, États-Unis,
Canada et Abu Dhabi.
4.1.2.
Production et volumes de production
La diversité des produits du Groupe et l’absence d’unités de mesures appropriées autres que financières font obstacle
à la fourniture d’informations quantitatives significatives.
4.1.3.
Chiffres d’affaires par secteurs clients et géographiques
La répartition de l’activité par secteurs clients et secteurs géographiques est seule réellement significative du fait
de l’importance des process industriels intégrés et du développement des activités aval. Cette répartition est la
suivante :
1996
Par région
USA-Canada Asie
10,2 %
Reste 7,3 %
du monde
10 %
Allemagne
25,8 %
France
41,7 %
Autres
U.E.
25,1 %
1998
1997
Allemagne
5,7 %
Autres
U.E.
24,6 %
France
23,1 %
Reste
du monde
7%
Asie
8,2 %
U.S.A.-Canada
11,3 %
BTP
7%
Automobile
22 %
Autres
secteurs
2%
Mécanique
15 %
USA-Canada Asie
10,2 %
12,5 %
Reste
du monde
10 %
France
31,4 %
Autres U.E.
25,5 %
Par marché
1996
Allemagne
10,4 %
Pétrole et gaz
29 %
Pétrole
et gaz
28,4 %
Énergie
électrique
12 %
Mécanique
19,7 %
Chimie et
pétrochimie
13 %
1997
Automobile
15,8 %
Autres
3,3 %
Bâtiment
7,9 %
Énergie
électrique
13,2 %
Chimie
pétrochimie
11,7 %
BTP
7,3 %
Automobile
19,2 %
1998
Pétrole et gaz
28,8 %
Autres
Secteurs
3,3 %
Énergie
électrique
Mécanique
14,2 %
14,8 %
Chimie et
pétrochimie
12,4 %
Le chiffre d’affaires consolidé s’est élevé à :
– 7.702 MF en 1996 dont 58,3 % hors de France
– 10.101 MF en 1997 dont 68,6 % hors de France
– 14.867 MF en 1998 dont 76,9 % hors de France
soit une progression de :
– 31,1 % en 1997 par rapport à 1996
– 47,2 % en 1998 par rapport à 1997.
21
Les chiffres d’affaires réalisés au cours des trois derniers exercices ne sont toutefois pas directement comparables
dans la mesure où ont été créées dans le courant de 1997 deux joint-ventures :
– VALLOUREC & MANNESMANN TUBES (V & M TUBES), détenue à 55 % par VALLOUREC, qui
regroupe les activités de VALLOUREC et MANNESMANNRÖHREN-WERKE (MRW) dans le domaine des tubes
d’acier sans soudure laminés à chaud et filetés pétrole.
– VALTIMET, détenue à 54 % par VALLOUREC (via VALTUBES), qui regroupe les activités de VALLOUREC
et du Groupe américain TITANIUM METALS CORPORATION (TIMET) dans le domaine des tubes soudés en
titane et en aciers inoxydables.
Les activités apportées, qui représentent un important élargissement de l’activité et de l’internationalisation du
Groupe, ont été intégrées à compter de leur date de réalisation, soit respectivement le 1er juillet (VALTIMET) et
le 1er octobre 1997 (V & M TUBES).
A structure comparable reconstituée (voir infra 5.1.0) l’augmentation du chiffre d’affaires aurait été de :
• 11 % en 1997 par rapport à 1996 ;
• 3,9 % en 1998 par rapport à 1997.
Cette augmentation provient uniquement des volumes vendus.
4.1.4.
Localisation des principaux établissements
voir supra 4.1.1
4.1.5.
Sans objet
4.1.6.
Événements exceptionnels ayant influencé les renseignements fournis aux paragraphes 4.1.0 à 4.1.5.
Il n’existe à ce jour aucun fait exceptionnel susceptible d’affecter substantiellement l’activité, les résultats ou la
situation financière de la Société ou du groupe Vallourec.
4.1.7.
An 2000 et passage à l’euro
Des Groupes de travail ont été constitués dès mi-1997 pour recenser, analyser et traiter les divers problèmes liés
au passage à l’euro et à la mise à niveau des outils informatiques en prévision de l’an 2000.
Un plan de travail a été établi qui a permis de hiérarchiser les priorités, de diagnostiquer les systèmes ou parties
de systèmes qui ne pourraient franchir le cap de l’an 2000, et de définir les actions nécessaires pour les mises en
conformité. Les opérations avec les tiers – essentiellement banques et clients – travaillant avec échanges de données
informatisées ont été prises en compte dans la gestion des problèmes associés à l’an 2000 et au passage à l’euro.
Les travaux progressent normalement et n’ont pas mis en évidence, jusqu’à présent, de difficultés de caractère
particulier. L’avancement du plan de travail fait l’objet d’une mise à jour mensuelle, établissement par
établissement. Les actions seront dans leur grande majorité achevées au premier semestre 1999, l’intégralité du
plan en septembre.
La date de basculement à l’euro des systèmes comptables n’a pas encore été arrêtée.
Une provision d’un montant global de 28,6 MF a été constituée dans les comptes au 31 décembre 1997 pour couvrir
les coûts estimés relatifs à ces problèmes.
Cette provision a été calculée, société par société, en prenant notamment en compte les dépenses externes
prévisionnelles d’adaptation des immobilisations existantes (logiciels) et les dépréciations qui seront à effectuer
sur les immobilisations à adapter.
Au 31 décembre 1998 le montant de cette provision au passif du bilan a été ramené à 26,2 MF.
4.2.
DÉPENDANCE A L’ÉGARD DE L’ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE,
INDUSTRIEL ET FINANCIER
Le Groupe estime qu’il n’existe pas actuellement de brevets et licences, contrats d’approvisionnement, industriels,
commerciaux ou financiers ou procédés nouveaux de fabrication susceptibles d’avoir une influence significative
sur son activité et/ou sa rentabilité.
22
4.2.1.
Répartition des approvisionnements en matières premières et consommables
Les achats consommés au cours de l’exercice 1998 se sont répartis comme suit :
• ferrailles et ferro alliages
• ronds
450 MF
2.920 MF
• plats
943 MF
• tubes
758 MF
• pièces embouties
50 MF
• divers
928 MF
TOTAL
4.2.2.
6.049 MF
Principaux clients
En 1998 les clients ayant représenté une part de chiffre d’affaires supérieure à 100 MF ont été les suivants (par
secteur et par ordre alphabétique) :
PEUGEOT/CITROEN
RENAULT
ALSTOM
MHP
ELF
SHELL
TOTAL
MANNESMANN HANDEL
THYSSEN STAHL UNION
TUBULAR SUPPLY SERVICES Ltd (TSSL)
VAN LEEUWEN
SNR
4.3.
Automobile
Automobile
Énergie
Étirage
Pétrole et gaz
Pétrole et gaz
Pétrole et gaz
Négoce
Négoce
Négoce
Négoce
Roulements
LITIGES
Il n’existe à ce jour aucun litige susceptible d’affecter substantiellement l’activité, le patrimoine, les résultats ou
la situation financière de la société ou du groupe Vallourec.
Toutefois la Commission de Bruxelles mène actuellement une enquête auprès des producteurs de tubes d’aciers,
y compris le groupe Vallourec, sur les pratiques concurrentielles sur ce marché. Il est à ce jour impossible de mesurer
le risque qui pourrait en résulter pour le Groupe tant que la Commission n’aura pas clos son enquête et rendu sa
décision définitive.
4.4.
ÉVOLUTION DE L’EFFECTIF MOYEN DU GROUPE
(Sociétés intégrées)
EXERCICE
1996
1997
1998
OUVRIERS
6.282
7.304
10.236
ATAM
2.103
2.384
3.134
569
614
766
8.954
10.302
14.136
CATÉGORIE
CADRES
TOTAL
L’année 1998 a été marquée par la forte évolution de l’effectif moyen avec les apports de Timet et de Mannesmann
intervenant pour la première fois en année pleine. A périmètre comparable, les évolutions confirment le souci
permanent de rééquilibrage des effectifs de structure par rapport au personnel de production.
23
La répartition géographique est sensiblement identique à celle de 1997. En fin d’année, cette répartition est la
suivante :
• France
• Europe
• Amérique/Asie
56 %
38 %
6%
En France, la société Vallourec n’effectue pas de compilation de données sociales pour l’ensemble du Groupe,
mais toutes les sociétés dont l’effectif est supérieur à 300 personnes réalisent un bilan social qui est présenté chaque
année aux représentants du personnel.
L’âge moyen du personnel s’établit à 42 ans. Cette moyenne correspond à des situations très différentes selon les
historiques des Sociétés.
La proportion de femmes, essentiellement concentrée dans les fonctions administratives, est stable avec une
proportion légèrement inférieure à 10 %.
Les sommes consacrées à la formation professionnelle, en augmentation, ont représenté, en 1998, 3,90 % de la
masse salariale.
Les sociétés du Groupe ont poursuivi leur action dans le domaine de la formation par l’apprentissage ou par
alternance avec plus de 160 jeunes apprentis en France et 300 en Allemagne.
4.5.
POLITIQUE D’INVESTISSEMENT
4.5.0.
Recherche et développement
Vallourec consacre à la Recherche et Développement un effort important qui représente en moyenne 2 % du chiffre
d’affaires consolidé, ce ratio étant souvent dépassé dans certaines sociétés, notamment celles liées à l’automobile
et au pétrole.
L’ensemble de l’effort se répartit en trois domaines :
• Procédés de fabrication (tube d’acier, mise en forme et usinage)
• Produits nouveaux ou amélioration de produits
• Mise en œuvre des produits et conception de solutions client.
Le CEV – Centre de Recherche Vallourec – apporte son soutien à toutes les équipes R & D basées en usine, près
du client et des produits, et apporte toute son expertise dans les disciplines de base : métallurgie, calcul,
thermique, contrôle non destructif, chimie, etc.
L’innovation est une orientation permanente du Groupe au service du client, elle s’appuie sur :
• un partenariat technique client et fournisseur
• une compréhension réelle des vrais besoins du marché
• un portefeuille de projets cohérents, intégrés dans le fonctionnement permanent du Groupe.
Ce processus transversal se traduit par un renouvellement constant de la gamme de produits qui s’appuie sur des
procédés fiables, flexibles et à coût minimum.
4.5.1.
Principaux investissements réalisés
Les programmes d’investissements industriels ont été au cours des années récentes essentiellement orientés
vers la rationalisation des outils de production, la réorganisation des activités par métier, la construction de
la qualité, la maîtrise des process et l’adaptation des lignes de produits à l’évolution des besoins de la
clientèle.
Les investissements financiers de croissance externe sont destinés à conforter ou à accroître les positions du Groupe
sur ses métiers traditionnels, ou s’inscrivent dans une stratégie de développement dans des activités proches ou
en aval qui présentent des synergies avec ces métiers et pour lesquelles les compétences du Groupe peuvent s’avérer
bénéfiques.
L’élargissement des activités consécutif aux apports de Mannesmannröhren-Werke et Timet en 1997 n’a pas modifié
les principes de cette politique.
24
Au cours des trois derniers exercices la répartition des investissements a été la suivante :
(en MF)
1996
1997
1998
206
358
517
–
356
227
• Investissements industriels
(corporels et incorporels)
• Acquisitions et Investissements
financiers
Ces investissements ont été auto-financés.
Les principaux investissements financiers ont concerné :
• En 1997, l’acquisition de la participation de 30 % dans l’aciérie de Hüttenwerke Krupp Mannesmann (HKM)
ainsi que la participation de 20 % dans Valti détenue par le Groupe anglais TI, portant ainsi la participation de
Valtubes dans Valti à 100 %.
• En 1998, l’acquisition de la Société argentine Perdriel, les apports en numéraire à la joint-venture TCVAL créée
avec Trouvay & Cauvin et l’OPA/OPR sur les actions Métal Déployé S.A encore détenues par le public
(28,36 %).
La prise de participation de Valinox Welded dans Valinox Changzhou Great Wall en 1996 et la création de Vallourec
do Brasil Autopeças Ltda en 1998, ont été traitées comme des investissements industriels.
25
CHAPITRE V
PATRIMOINE SITUATION FINANCIÈRE ET RÉSULTATS
5.1.
COMPTES SOCIAUX ET CONSOLIDÉS
5.1.0
Comptes consolidés du groupe VALLOUREC
Bilans consolidés
En milliers
d’euros
En milliers de francs (mF)
1996
1997
1998
1998
ACTIF
ACTIF IMMOBILISÉ
Immobilisations incorporelles nettes
Note 1
14.783
103.579
104.608
15.947
Écarts d’acquisition
Note 2
0
95.025
129.213
19.698
Immobilisations corporelles brutes
3.815.601
4.900.485
5.178.833
789.508
moins : amortissements cumulés
– 2.706.447
– 2.977.227
– 3.242.102
– 494.255
Immobilisations corporelles nettes
Note 3
1.109.154
1.923.258
1.936.731
295.253
Titres mis en équivalence
Note 4
195.412
505.350
560.400
85.432
Autres immobilisations financières
Note 5
211.639
235.371
233.363
35.577
1.530.988
2.862.583
2.964.315
451.907
Total
ACTIF CIRCULANT
Stocks et en cours
Note 6
1.518.267
2.786.115
2.366.534
360.776
Créances d’exploitation
Note 7
2.205.780
3.216.252
3.336.216
508.604
Autres créances
Note 8
139.536
350.761
369.720
56.362
Trésorerie
Note 9
1.897.943
2.032.075
1.856.121
282.964
Total
5.761.526
8.385.203
7.928.591
1.208.706
7.292.514
11.247.786
10.892.906
1.660.613
1996
1997
1998
1998
822.257
834.783
926.803
141.290
Réserves consolidées
2.158.638
2.353.190
2.942.961
448.652
Réserve de conversion
– 104.475
– 94.050
– 136.701
– 20.840
196.361
288.032
290.743
44.323
3.072.781
3.381.955
4.023.806
613.425
TOTAL DE L’ACTIF
PASSIF
CAPITAUX PROPRES
Note 10
Capital
Résultat net de l’exercice - Part du groupe
Total
Intérêts minoritaires
Note 11
142.955
1.377.758
1.520.289
231.767
Obligations remboursables en actions
Note 12
508.931
452.501
0
0
Provisions pour risques et charges
Note 13
467.946
1.373.133
1.191.506
181.644
Dettes financières
Note 14
1.077.244
1.489.523
1.682.474
256.492
Dettes d’exploitation
Note 15
1.762.253
2.651.540
2.211.234
337.100
Autres dettes
Note 16
260.404
521.376
263.597
40.185
7.292.514
11.247.786
10.892.906
1.660.613
TOTAL DU PASSIF
26
Comptes de résultat consolidés
En milliers de francs (mF)
Proforma
non audité
1996
1997
1997*
En milliers
d’euros
1998
1998
Périmètre
1998
Chiffre d’affaires
Note 18
7.702 465
10.101.384
14. 312.806
14.867.001
2.266.460
Autres produits d’exploitation
Note 19
364.881
513.452
1.105.928
688.387
104.944
– 2.943.970
– 3.921.029
– 5.934.106
– 6.049.428
– 922.229
– 192.989
– 232.545
– 243.052
– 237.183
– 36.158
Achats consommés
Impôts et taxes
Charges de personnel
Note 20
Autres charges d’exploitation
Dotations aux amortissements et provisions
Note 21
RÉSULTAT D’EXPLOITATION
RÉSULTAT FINANCIER
Note 22
RÉSULTAT COURANT
RÉSULTAT EXCEPTIONNEL
Note 23
Participation des salariés
– 1.928.973
– 2.421.804
– 3.542.296
– 3.469.859
– 528.977
– 2.235.946
– 2.937.578
– 3.991.057
– 4.306.526
– 656.526
– 444.054
– 518.291
– 819.411
– 727.611
– 110.924
321.414
583.589
888.812
764.781
116.590
– 47.830
– 24.587
– 3.721
– 567
273.584
559.002
761.060
116.023
2.874
– 20.407
31.433
4.792
– 16.356
– 41.072
– 42.673
– 6.506
Impôt sur les bénéfices
Note 24
– 40.411
– 180.228
– 314.727
– 47.980
Amortissement (net) des écarts d’acquisition
Note 25
– 18.607
– 884
– 8.617
– 1.314
Résultat des sociétés mises en équivalence
Note 26
1.647
10.631
15.963
2.434
202.731
327.042
442.439
67.449
6.370
39.010
151.696
23.126
196.361
288.032
290.743
44.323
RÉSULTAT NET DE L’ENSEMBLE
Part des minoritaires
Part du groupe
(*) 1997 retraité à périmètre 1998
27
28
ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDES
en milliers de francs (mF) sauf indications contraires
PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION
Le périmètre de consolidation comprend l’ensemble des sociétés industrielles et commerciales dont les capitaux propres
et le chiffre d’affaires sont supérieurs à un million de francs et qui sont contrôlées de manière exclusive ou conjointe, ou
sur lesquelles Vallourec exerce une influence notable.
% intérêt
% contrôle
Sociétés intégrées globalement
31/12/96
31/12/97
31/12/98
31/12/98
Anval Nyby Powder A.B. - Suède
Anval GmbH - Allemagne
Anval Inc - États-Unis
Cablofil Inc - États-Unis
Camus
Cefival
Cerec
Cerec UK - Royaume-Uni
Changzhou Valinox Great Wall - Chine
Deutsche Cerec - Allemagne
Escofier Technologie S.A.
Europe Mécanique
Finalourec
Impac Technologies
Interfit
International Drill Pipe Assembly S.A.
Jacot
Krieg et Zivy Industries
Métal Déployé Belge - Belgique
Métal Déployé S.A.
Metal Process Systems
Perdriel - Argentine
Perfo Jaspar Metal - Belgique
Prinver Peisa - Mexique
Sanecap - Belgique
Segeval
Setval
Sfap
Sopretac
Spécitubes
Starval
T.I.S.L. - Royaume-Uni
Valinco Metal Products - États-Unis
Valinox Asia
Valinox Nucléaire
Valinox Nuclear - États-Unis
Valinox Welded
Vallourec
Vallourec Composants Automobiles Hautmont
Vallourec Composants Automobiles Vitry
Vallourec do Brasil Autopeças Ltda - Brésil
VALLOUREC & MANNESMANN Holding Inc. - États-Unis
Vallourec Inc - États-Unis
Vallourec Industries Inc - États-Unis
100,0
100,0
100,0
–
99,5
100,0
100,0
100,0
34,2
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
51,0
100,0
95,1
68,7
71,6
99,7
–
81,6
100,0
75,7
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
38,3
57,0
75,0
75,0
95,0
100,0
100,0
100,0
–
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
82,9
99,5
100,0
100,0
100,0
15,7
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
55,0
100,0
99,8
68,7
71,6
99,7
–
81,6
55,0
75,7
100,0
100,0
–
100,0
100,0
100,0
55,5
38,3
26,2
75,0
75,0
95,0
100,0
100,0
100,0
100,0
55,0
100,0
55,0
100,0
100,0
100,0
99,9
99,5
100,0
100,0
100,0
15,7
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
55,0
100,0
99,8
97,4
100,0
99,7
100,0
–
55,0
75,7
100,0
100,0
–
100,0
100,0
100,0
55,5
51,0
26,2
100,0
100,0
95,0
100,0
100,0
100,0
100,0
55,0
100,0
55,0
100,0
100,0
100,0
100,0
99,5
100,0
100,0
100,0
60,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
99,8
97,4
100,0
99,7
100,0
–
100,0
75,7
100,0
100,0
–
100,0
100,0
100,0
100,0
51,0
51,0
100,0
100,0
95,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
**
*
*
*
**
**
*
*
* Variation du % d’intérêt lié au rapprochement des filiales de Vallourec et de Mannesmannröhren-Werke dans le domaine des tubes sans soudure en aciers
au carbone et faiblement alliés, laminés à chaud ainsi que le filetage des tubes pour le pétrole et le gaz.
** Variation du % d’intérêt lié au rapprochement des activités de tubes soudés en titane de Valinox Welded et Timet.
29
% intérêt
Sociétés intégrées globalement (suite)
V&M FRANCE ( ex Vallourec Industries)
31/12/96
31/12/97
% contrôle
31/12/98
31/12/98
100,0
55,5 *
55,5
100,0
V & M SERVICES
–
55,0 *
55,0
100,0
VALLOUREC & MANNESMANN TUBES
–
55,0 *
55,0
55,0
V&M DEUTSCHLAND GmbH - Allemagne
–
54,5 *
54,5
99,0
VALLOUREC & MANNESMANN TUBES CORPORATION - États-Unis
–
55,0 *
36,7
66,7
100,0
55,5 *
55,5
100,0
VALLOUREC MANNESMANN OIL & GAS FRANCE
VALLOUREC MANNESMANN OIL & GAS GERMANY - Allemagne
54,5
99,0
Vallourec Précision Étirage
100,0
100,0
100,0
100,0
Vallourec Précision Soudage
100,0
100,0
100,0
100,0
–
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
80,0
100,0
100,0
100,0
51,3
54,0
51,3
100,0
100,0
100,0
Vallourec Tubes Canada Inc - Canada
Valmont
Valti
Valtimet SAS
Valtimet Inc - États-Unis
Valtubes
Vam Far East - Singapour
–
–
–
100,0
54,5 *
51,3 **
51,3 **
100,0
51,0
28,1 *
28,1
51,0
100,0
55,0 *
55,0
100,0
51,0
28,1 *
28,1
51,0
Cabval - États Unis
50,0
50,0
–
–
D.M.V. Stainless B.V. - Pays-Bas
33,3
33,3
33,3
33,3
Vam PC - Canada
Vam PTS - États-Unis
Sociétés mises en équivalence
HKM - Allemagne
–
16,6 *
16,5
30,0
Industube - Maroc
35,0
35,0
35,0
35,0
No-Sag
44,0
44,0
44,0
44,0
Pacific Tubular Limited
24,8
13,6 *
13,6
24,8
PT Citra Tubindo - Indonésie
25,0
13,8 *
13,8
25,0
45,0
45,0
TCVAL - France
–
–
Évolution du périmètre de consolidation
Nombre de sociétés consolidées dans l’exercice
1996
1997
1998
Sociétés françaises
33
35
35
Sociétés étrangères
25
32
32
Total
58
67
67
1996
❖ Création des sociétés Changzhou Valinox Greatwall et Valinox Asia contrôlées majoritairement par Valinox Welded pour
la fabrication de tubes soudés en aciers inoxydables et titane destinés essentiellement au marché chinois.
❖ Première consolidation de Anval Inc.
❖ Fusion des sociétés Vallourec Composants Automobiles Hautmont et Métaform
1997
❖ Le 1er juillet 1997 la société Valinox Welded a fait apport de son activité industrielle et de sa participation dans
Changzhou Valinox Great Wall en Chine à une société nouvelle Valtimet.
Simultanément la société Titanium Metals Corporation « TIMET » a apporté à Valtimet sa participation dans la société Valtimet
Inc – États Unis qui exploite l’activité de tubes à Morristown – Tennessee (États-Unis)
À l’issue de ce rapprochement la société nouvelle Valtimet est détenue à 51,3 % par Vallourec.
* Variation du % d’intérêt lié au rapprochement des filiales de Vallourec et de Mannesmannröhren-Werke dans le domaine des tubes sans soudure en aciers
au carbone et faiblement alliés, laminés à chaud ainsi que le filetage des tubes pour le pétrole et le gaz.
** Variation du % d’intérêt lié au rapprochement des activités de tubes soudés en titane de Valinox Welded et Timet.
30
❖ Le 1er octobre 1997 Vallourec et Mannesmannröhren-Werke AG ont fait l’apport à une société nouvelle
VALLOUREC & MANNESMANN TUBES « V&M TUBES » de leurs participations dans leurs filiales exerçant des activités
de fabrication et de commercialisation dans le domaine des tubes sans soudure en aciers au carbone et faiblement alliés, laminés
à chaud ainsi que de filetage des tubes pour le pétrole et le gaz. Préalablement le groupe Vallourec avait acquis, le 30 septembre
1997, 30 % de l’aciérie de Huttenwerke Krupp Mannesmann « HKM » qui a été apportée à V&M TUBES.
À l’issue des apports :
• Vallourec détient 55 % de V&M TUBES.
• Les sociétés V&M DEUTSCHLAND GmbH (ex Mannesmannrohr Allemagne), VALLOUREC MANNESMANN
OIL & GAS GERMANY créée le 1er octobre 1997, VALLOUREC & MANNESMANN TUBES CORPORATION (ÉtatsUnis), HKM sont entrées dans le périmètre le 1er octobre 1997.
• Les sociétés V&M FRANCE (ex Vallourec Industries), VALLOUREC MANNESMANN OIL & GAS FRANCE
(ex Vallourec Oil & Gas), IDPA, T.I.S.L, Prinver, VALLOUREC & MANNESMANN HOLDING Inc, Vallourec
Industries Inc, Vam PTS, Vam Far East, Vam PC, PT Citra Tubindo, Pacific Tubular Limited sont consolidées selon les
mêmes méthodes qu’en 1996 mais avec des % d’intérêt modifiés pour le quatrième trimestre 1997.
Incidence sur la comparabilité des comptes
Compte tenu de l’importance des variations du périmètre en 1997, les comptes de l’exercice ne sont pas comparables à ceux
des exercices précédents. Une colonne « proforma non audité » du résultat 1997 à périmètre 1998 est présentée au compte
de résultat, au bilan les flux d’entrées de périmètre sont précisés dans l’analyse de chaque poste.
Les entrées dans le périmètre au cours de l’année 1997 se traduisent par une augmentation du chiffre d’affaires de 1 554 millions
de francs.
1998
❖ Création le 29 mai 1998 de la société TCVAL, détenue à 45 % par Sopretac : filiale commune avec la société Trouvay
et Cauvin, spécialisée dans le stockage et la distribution en France et en Europe de tubes et accessoires de canalisation. TCVAL
est mise en équivalence depuis le 1er juin 1998.
❖ Acquisition (à compter du 1er novembre 1998) en Argentine de la société Perdriel spécialisée dans la fourniture de trains
arrière pour l’industrie automobile. Elle exerce son activité dans ses deux usines de Cordoba et Buenos-Aires. La société
a réalisé en 1998 un chiffre d’affaires de 491 millions de francs.
La colonne « proforma non audité » du résultat 1997 à périmètre 1998 présentée au compte de résultat intègre les
informations de Perdriel sur 2 mois en 1997.
❖ Métal Déployé (société cotée au Marché au comptant) a fait l’objet de la part de la société Sopretac d’une Offre Publique
d’Achat simplifiée, suivie d’une Offre Publique de Retrait et du retrait obligatoire. Les actions ont été radiées de la côte le
20 novembre 1998. À l’issue de cette opération, Sopretac détient Métal Déployé à 100 % et ses filiales Métal Déployé Belge
à 97,4 % et Cablofil Inc à 100 %.
❖ Valinox Nucléaire, détenue à 75 % par Valtubes et à 25 % par DMV, est depuis fin décembre 1998 détenue en totalité
par Valtubes.
PRINCIPES DE CONSOLIDATION
Méthode de consolidation
• Intégration globale
Les sociétés sont intégrées globalement en cas de contrôle exclusif résultant de la détention directe ou indirecte par Vallourec
de 50 % des droits de vote des sociétés consolidées ou d’au moins 40 % des droits si aucun autre actionnaire n’a de
pourcentage de contrôle supérieur.
• Mise en équivalence
Cette méthode est pratiquée dans les cas où Vallourec exerce une influence notable sur les sociétés, celle-ci résultant
généralement du contrôle direct ou indirect, compris entre 20 et 40 %.
31
Méthode de conversion
La conversion en francs français des états financiers (bilan, compte de résultat et annexe) des filiales étrangères est faite aux
cours officiels de change au 31 décembre. Les réserves consolidées sont converties au cours historique ; l’écart de
conversion correspondant figure dans les capitaux propres.
Retraitements et éliminations
• L’impact des flux des transactions commerciales et financières internes au Groupe sur les comptes de bilan et de résultat
est éliminé
• Les provisions constituées pour la seule application de la législation fiscale (provisions réglementées) sont éliminées
• La fiscalité différée résultant soit des décalages temporaires d’imposition, soit des retraitements de consolidation, est
enregistrée au bilan et au compte de résultat selon la méthode du report variable.
L’analyse de la situation fiscale est faite entité par entité (sociétés ou groupe). Sont constatés dans les comptes :
– un impôt différé actif : pour les filiales fiscalement bénéficiaires et déficitaires à moins que la probabilité de recouvrement
dans un avenir prévisible ne soit pas suffisante. Les crédits d’impôt potentiels résultant des reports déficitaires ne sont pas
pris en compte. Les décalages d’impôts découlant de différences temporaires de nature récurrente (provision pour congés
payés) ou à une échéance long-terme (provision pour retraite des sociétés françaises) ne sont pas retraités
– un d’impôt différé passif. Ils font l’objet d’une provision pour charges
• Les subventions d’investissement font l’objet de reclassement en produits perçus d’avance pour leur valeur nette.
PRINCIPES COMPTABLES, MÉTHODE D’ÉVALUATION
Les états financiers consolidés ont été établis en conformité avec les règles comptables applicables en France.
Frais de recherche et développement
Les frais de recherche et développement ne sont pas portés à l’actif du bilan consolidé, mais sont comptabilisés en charge
de l’exercice au cours duquel ils sont encourus.
Immobilisations incorporelles
Les fonds de commerce sont dépréciés sur une durée maximale de 5 ans.
Le droit de bénéficier du contrat d’approvisionnement en ronds à tubes de l’aciérie d’HKM a été immobilisé en 1997 pour
un montant de 81 212 mF et est amorti sur la durée du contrat (12 ans).
Écarts d’acquisition
Les écarts d’acquisition représentent la part non affectée à des postes du bilan de la différence entre le prix d’acquisition
des sociétés consolidées et la part du Groupe dans leurs capitaux propres évalués lors de la prise de contrôle.
Les écarts d’acquisition positifs sont inscrits à l’actif du bilan et correspondent à la prime payée pour acquérir les titres. Ils
sont amortis selon un plan d’amortissement et pour une durée de vie estimée à la date de l’acquisition, en général sur une
durée de 5 ans ou 20 ans si les circonstances le justifient. Les critères retenus pour valider la valeur d’inventaire des écarts
d’acquisition et la durée d’amortissement dépendent des caractéristiques liées à la société acquise : activité, pays, durée de
vie résiduelle des actifs, difficultés de la société, rentabilité,...
Les écarts d’acquisition négatifs sont inscrits au passif sous la rubrique « provisions pour risques et charges » et sont repris
au compte de résultat sur une période maximale de 5 ans.
Si certains événements sont susceptibles d’entraîner une perte de valeur, les écarts d’acquisition sont amortis sur une durée
plus courte.
Immobilisations financières
Les titres de participation non consolidés et les créances rattachées à ces participations sont valorisés à leur coût d’acquisition
et sont dépréciés, le cas échéant par référence à leur valeur d’usage qui tient compte de critères tels que la situation nette,
les perspectives d’évolution de la société. Par ordre d’imputation, les titres sont dépréciés avant les créances immobilisées.
Les prêts figurent pour leur montant d’entrée dans le patrimoine à l’origine et sont dépréciés en cas d’irrécouvrabilité des
tiers.
32
Immobilisations corporelles
Elles sont évaluées à leur coût d’acquisition ou de production, à l’exception des immobilisations acquises avant le 31 décembre
1976 qui ont fait l’objet d’une réévaluation (sociétés françaises) et celles qui ont été apportées par Vallourec en 1986 et 1987
à des sociétés du Groupe. Ces dernières figurent au bilan pour leur valeur d’apport.
Les principales durées d’amortissement des différentes catégories d’immobilisations sont les suivantes :
Catégories
Durée d’utilisation en années
Mode
10 à 20
Linéaire et Dégressif
Installations techniques, matériel et outillage
4 à 10
Linéaire et Dégressif
Autres immobilisations corporelles
2 à 10
Linéaire et Dégressif
Constructions et agencements
Les immobilisations acquises en crédit bail ne font pas l’objet d’inscription à l’actif du bilan.
Stocks et en-cours
Les stocks de matières premières, marchandises et autres approvisionnements sont évalués, en général, au coût d’acquisition
suivant la méthode du coût moyen pondéré.
Les en-cours de production de biens et les produits intermédiaires et finis sont évalués au prix de revient moyen pondéré,
frais financiers exclus, ou au cours du jour, lorsque celui-ci est inférieur au prix de revient.
Les coûts de revient incluent les matières, fournitures et main-d’œuvre de production et une partie appropriée des frais généraux
industriels. Les coûts administratifs et généraux sont exclus de cette valorisation.
Les produits fabriqués à la commande sont dépréciés, le cas échéant, pour la partie non affectée à une commande.
Les stocks de fabrications standards, les pièces de rechange et matières consommables sont dépréciés en fonction de leur
rotation.
Créances
Les créances sont enregistrées à leur valeur nominale. Une provision pour dépréciation est constituée en fonction du risque
de non recouvrement, évalué par créance.
Valeurs mobilières
Les titres de placement sont évalués au coût de revient d’acquisition majoré des revenus courus de la période selon leur nature,
ou à la valeur de marché si elle est inférieure.
Conversion des éléments libellés en devises
Les pertes latentes résultant de la conversion en francs sont évaluées en tenant compte des couvertures à terme et
enregistrées en provision pour risque de change.
Provisions pour risques et charges
Les engagements du Groupe en matière d’indemnités de départ à la retraite et de compléments de retraite, lorsqu’ils existent,
font l’objet d’une provision pour charges.
L’ensemble des litiges (techniques, garanties, contrôles fiscaux...) ont été inscrits en provisions pour risques à hauteur du
risque estimé probable à la clôture de l’exercice.
33
COMMENTAIRES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS
Note 1
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
31/12/96
31/12/97
31/12/98
Valeurs nettes Valeurs nettes Valeurs brutes Amortissements Valeurs nettes
Concessions, brevets, licences et autres droits
Fonds commercial
Autres
Total
7.975
2.152
4.656
89.266
86
14.227
151.774
30.535
39.889
71.282
19.289
27.019
80.492
11.246
12.870
14.783
103.579
222.198
117.590
104.608
En 1997, l’acquisition de la participation dans HKM se traduit par la constatation d’une survaleur (voir note 2) qui s’analyse comme l’achat
du droit de bénéficier du contrat d’approvisionnement en ronds à tubes. Ce droit a été immobilisé pour un montant de 81 212 mF et sera amorti
sur la durée du contrat (12 ans).
Les variations en valeurs nettes se décomposent en :
Investissements incorporels
Dotations nettes aux amortissements et provisions
Variations de périmètre (*)
Variations de change
Cessions et autres
Total
1997
1998
15.582
– 13.613
87.494
262
– 929
13.169
– 21.933
11.240
– 102
– 1.345
88.796
1.029
(*) en 1998 finalisation des apports par Mannesmann aux États-Unis : apport de fonds de commerce, en contrepartie la société MPS
(groupe Mannesmann) détient 33 % de V&M TUBES Corp.
Note 2
ÉCARTS D’ACQUISITION
Valeurs brutes
Amortissements
31/12/96
31/12/97
31/12/98
181.374
181.374
278.646
183.621
322.215
193.002
0
95.025
129.213
Valeurs nettes
1997
Lors de l’entrée des sociétés VALLOUREC MANNESMANN TUBES V&M DEUTSCHLAND GMBH et HKM, l’écart constaté entre le prix
de revient des titres et la quote-part de capitaux propres correspondante (après retraitements pour mise aux normes comptables du groupe)
est porté au poste « Écart d’acquisition ». L’analyse de cet écart a conduit à l’affectation en immobilisations incorporelles du droit au contrat
d’approvisionnement en ronds à tubes avec HKM pour un montant de 81 212 mF (voir Note 1).
Le montant de l’écart d’acquisition de V&M DEUTSCHLAND GmbH s’élève à 96 228 mF et est amorti sur 20 ans.
Principaux écarts d’acquisition (valeur comptable supérieure à 20 millions de francs)
31/12/97
Analyse des valeurs nettes résiduelles
V&M DEUTSCHLAND GmbH
Perdriel
durée amort.
1997
1998
20 ans
5 ans
31/12/98
Valeurs nettes Valeurs brutes Amortissements Valeurs nettes
95.025
–
87.097
22.404
5.443
747
81.654
21.657
Dans le délai d’un an, l’écart d’acquisition V&M DEUTSCHLAND GmbH a été réduit de 9 131 mF afin de tenir compte des apports définitifs
de MRW.
Note 3
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
31/12/96
Valeurs brutes Amortissements Valeurs nettes
34
Terrains
Constructions
Installations techniques, matériels et outillages industriels
Autres immobilisations corporelles
Immobilisations corporelles en cours
Avances et acomptes
144.476
720.912
2.726.605
170.189
44.743
8.676
9.572
461.082
2.107.668
128.125
0
0
134.904
259.830
618.937
42.064
44.743
8.676
Total
3.815.601
2.706.447
1.109.154
31/12/97
Valeurs brutes
Amortissements
Valeurs nettes
Terrains
Constructions
Installations techniques, matériels et outillages industriels
Autres immobilisations corporelles
Immobilisations corporelles en cours
Avances et acomptes
184.309
897.863
3.475.052
224.499
76.294
42.468
11.130
514.974
2.303.519
146.163
1.441
0
173.179
382.889
1.171.533
78.336
74.853
42.468
Total
4.900.485
2.977.227
1.923.258
31/12/98
Valeurs brutes
Amortissements
Valeurs nettes
Terrains
Constructions
Installations techniques, matériels et outillages industriels
Autres immobilisations corporelles
Immobilisations corporelles en cours
Avances et acomptes
198.225
929.153
3.627.963
256.979
123.537
42.976
10.595
548.993
2.513.499
169.015
187.630
380.160
1.114.464
87.964
123.537
42.976
Total
5.178.833
3.242.102
1.936.731
1996
1997
1998
197.570
– 8.178
– 283.529
0
5.002
0
– 921
260.992
– 12.179
– 311.986
865.305
11.287
0
685
503.540
– 80.424
– 393.422
82.508
– 14.826
– 75.841
– 8.062
– 90.056
814.104
13.473
Les variations en valeurs nettes se décomposent en :
Investissements corporels
Valeurs nettes des cessions
Dotations nettes aux amortissements et provisions
Variations de périmètre (*)
Variations de change
Reclassement vers les stocks
Autres
Total
(*)Analyse des variations de périmètre 1998
31/12/98
Valeurs brutes
Amortissements
Valeurs nettes
Terrains
Constructions
Installations techniques, matériels et outillages industriels
Autres immobilisations corporelles
Immobilisations corporelles en cours
19.725
17.724
25.324
5.779
– 101
– 7.782
– 4.611
– 1.664
19.725
25.506
29.935
7.443
– 101
Total
68.451
– 14.057
82.508
La valeur nette de 82 508 mF est composée par l’entrée dans le Groupe des actifs de la société Perdriel pour 70 460 mF, par un complément
d’apport de V&M DEUTSCHLAND GmbH pour 15 530 mF et par l’apport de Starval à la société TCVAL pour – 3 282 mF de son dépôt de Lyon.
Note 4
TITRES MIS EN ÉQUIVALENCE
Principales sociétés mises en équivalence (valeur comptable supérieure à 20 millions de francs)
PT CitraTubindo - Indonésie
DMV Stainless BV - Pays-Bas
HKM - Allemagne
TCVAL - France
Autres
31/12/96
31/12/97
31/12/98
58.556
98.187
0
0
38.669
61.936
87.641
321.375
0
34.398
57.720
89.448
320.539
60.463
32.230
195.412
505.350
560.400
35
97/96
98/97
– 7.804
– 11.100
10.631
321.798
– 17.347
– 9.688
16.136
Les variations s’analysent par :
–
–
–
–
–
–
Évolution du cours des devises
Dividendes versés
Contribution au résultat de la période (voir note 26)
Acquisition de 30 % de HKM (indirectement par V&M Tubes)
Entrée de TCVAL
Divers
DMV Stainless BV en quelques chiffres :
Chiffres d’affaires
Capitaux propres
Effectifs
(en millions de NLG)
(en millions de francs)
(en millions de NLG)
Capitaux propres
Effectifs
(en millions de DEM)
(en millions de francs)
(en millions de DEM)
65.016
933
309.938
55.050
1996
1997
1998
438,3
1.314,9
98,2
967
402,5
1.195,4
88,5
1.039
485,0
1.443,7
90,2
1.036
1996
1997
1998
1.789,4
6.030,3
2.157,9
7.229,0
254,4
3 544
2.119,7
7.109,2
251,5
3.467
HKM en quelques chiffres :
Chiffres d’affaires
– 3.587
3.506
TCVAL en quelques chiffres (création 1998)
1998
Chiffres d’affaires ( 7 mois d’activité) (en millions de francs)
Capitaux propres
Effectifs
Note 5
316,0
134,4
310
AUTRES IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES
31/12/96
Valeurs nettes
Participations
Créances rattachées à des participations
Prêts
Autres
31/12/97
31/12/98
Valeurs nettes Valeurs brutes
Provisions
Valeurs nettes
32.514
75.001
98.169
5.955
37.799
74.553
117.322
5 697
49.060
90.728
116.065
5.964
– 11.289
– 16.313
– 831
– 21
37.771
74.415
115.234
5.943
211.639
235.371
261.817
– 28.454
233.363
Principales créances rattachées à des participations (valeurs nettes supérieures à 1MF)
Note 6
31/12/96
31/12/97
31/12/98
DMV Stainless BV - Pays-Bas
Autres
75.000
1
74.250
303
74.415
0
Total
75.001
74.553
74.415
STOCKS ET EN-COURS
31/12/98
Matières premières et marchandises
Produits en cours de production
Produits intermédiaires et finis
Provisions pour dépréciation
Total
36
31/12/96
31/12/97
Entrées périmètre Autres variations
31/12/98
778.994
222.575
592.942
– 76.244
1.240.670
628.913
1.077.149
– 160.617
34.478
0
3.031
0
– 295.330
– 1.263
– 96.756
– 63.741
979.818
627.650
983.424
– 224.358
1.518.267
2.786.115
37.509
– 457.090
2.366.534
Note 7
CRÉANCES D’EXPLOITATION
31/12/98
31/12/96
Avances et acomptes versés sur commandes
Créances clients et comptes rattachés
Autres créances d’exploitation
Note 8
31/12/97
Variations périmètre Autres variations
31/12/98
3.460
4.561
1.018
6.328
11.907
2.079.950
3.037.055
51.637
3.814
3.092.506
158.331
208.515
1.321
70.329
280.165
Provisions pour dépréciation
– 35.961
– 33.879
– 1.178
– 13.305
– 48.362
Total
2.205.780
3.216.252
52.798
67.166
3.336.216
AUTRES CRÉANCES
31/12/98
Créances diverses
31/12/96
31/12/97
Entrées périmètre Autres variations
31/12/98
43.292
112.545
6.339
167.633
286.517
Provision pour dépréciation
– 615
– 473
0
– 694
– 1.167
Charges constatées d’avance
17.949
14.193
548
– 3.165
11.576
6.118
5.399
0
3.509
8.908
Écart de conversion actif
46.894
45.779
0
– 16.517
29.262
Impôts différés
25.898
173.318
0
– 138.694
34.624
139.536
350.761
6.887
12.072
369.720
Charges à repartir sur plusieurs exercices
Total
En 1997, une créance d’impôt de 50 339mF a été retenue en affectation de l’écart de première consolidation de V&M DEUTSCHLAND GmbH.
À fin 1998 la diminution des impôts différés trouve son origine principalement dans la réduction des provisions pour risques et charges et
dans le retraitement de provisions réglementées constatées par des sociétés du Groupe (provision pour implantation à l’étranger et
amortissements dérogatoires).
Note 9
TRÉSORERIE
31/12/98
Valeurs mobilières de placement (Brut)
31/12/96
31/12/97
1.745.386
1.680.369
– 16.331
– 19.558
1.729.055
1.660.811
168.888
371.264
1.897.943
2.032.075
Entrées périmètre Autres variations
– 207.205
1.485.118
19.558
0
11.954
– 187.647
1.485.118
31.712
– 31.973
371.003
43.666
– 219.620
1.856.121
31/12/96
31/12/97
31/12/98
1.311.156
1.032.595
939.306
391.309
475.594
232.456
26.590
152.622
312.500
0
0
856
Total
1.729.055
1.660.811
1.485.118
Valeur de marché
1.759.051
1.686.921
1.486.039
29.996
26.110
921
– 16.331
– 19.558
0
Valeurs mobilières de placement (Provisions)
Disponibilités
Total
11.954
31/12/98
Valeurs mobilières de placement
SICAV
FCP
Autres (certificats de dépôt, billets de trésorerie, actions)
Intérêts courus
Plus values latentes
Moins values provisionnées
37
Note 10 CAPITAUX PROPRES
Capital
Le capital de la société Vallourec est composé de 9 268 031 actions ordinaires au nominal de 100 francs entièrement libérées, après la conversion
de 905 002 ORA le 1er janvier 1998 et la levée de 15 200 options de souscription d’actions.
Réserves consolidées
31/12/96
31/12/97
31/12/98
À l’ouverture
Augmentation des primes d’Émission de Vallourec
Affectation du résultat
Dividende versé
Autres
2.114.182
1.106
84.835
– 40.955
– 530
2.158.638
47.438
196.361
– 49.335
88
2.353.190
364.813
288.032
– 62.609
– 465
Total
2.158.638
2.353.190
2.942.961
Réserve de conversion
La variation de la réserve de conversion de – 42 651 milliers de francs constatée en 1998 correspond principalement aux effets des
changements de parité du dollar US, de la livre sterling, du peso mexicain, de la rupiah indonésienne, du réal brésilien et du peso argentin.
USD
RUP
GBP
PESO MEXICAIN
PESO ARGENTIN
REAL BRÉSILIEN
ZONE EURO
SEK
Autres
31/12/96
31/12/97
31/12/98
Variation
– 53.000
– 9.929
7.536
– 40.207
0
0
2.033
– 8.991
– 1.917
– 35.496
– 20.148
18.371
– 45.152
0
0
1.372
– 9.086
– 3.911
– 45.859
– 36.159
14.163
– 54.659
1.696
– 1.920
1.146
– 10.453
– 4.656
– 10.363
– 16.011
– 4.208
– 9.507
1.696
– 1.920
– 226
– 1.367
– 745
– 104.475
– 94.050
– 136.701
– 42.651
Capital
Réserves
consolidées
Réserve de
conversion
Capitaux propres
du Groupe
822.257
2.158.637
– 104.474
2.876.420
Variation des capitaux propres
Nombre
d’actions
Situation au 31/12/96
8 222 569
Résultats 1996
Dividendes distribués par Vallourec
Augmentation de capital(*)
Écart de conversion
Autres
Variation des capitaux
propres hors résultat de l’exercice en cours
Situation au 31/12/97
125 260
12.526
Variation des capitaux
propres hors résultat de l’exercice en cours
Situation au 31/12/98
196.361
– 49.335
47.438
0
89
10.425
–1
– 49.335
59.964
10.425
88
125 260
12.526
194.553
10.424
217.503
8 347 829
834.783
2.353.190
– 94.050
3.093.923
Résultats 1997
Dividendes distribués par Vallourec
Augmentation de capital (*)
Écart de conversion
Autres
196.361
920 202
92.020
288.032
288.032
– 62.609
364.813
0
– 465
– 62.609
456.833
– 42.651
– 465
– 42.651
920 202
92.020
589.771
– 42.651
639.140
9 268 031
926.803
2.942.961
– 136.701
3.733.063
(*) exercice d’options de souscription d’actions, conversion d’Obligations Remboursables en Actions (ORA) et échéance des O.R.A le 1er janv. 1998.
Résultat et variations des capitaux propres par action
31/12/96
Résultat de l’exercice, part du Groupe
milliers de francs
francs par action
Variation des capitaux propres, part du Groupe, hors résultat de l’exercice en cours
milliers de francs
francs par action
38
31/12/97
31/12/98
196.361
23,9
288.032
34,5
290.743
31,4
68.974
8,4
217.503
26,1
639.140
69,0
Note 11 INTÉRÊTS MINORITAIRES
31/12/96
31/12/97
Réserves
Écart de conversion
Résultat
160.469
– 23.884
6.370
1.351.611
– 12.863
39.010
Total
142.955
1.377.758
Variations périmètre
Autres variations
31/12/98
14.194
39.320
– 23.669
112.686
1.405.125
– 36.532
151.696
14.194
128.337
1.520.289
En 1998 la variation des réserves correspond principalement aux participations d’actionnaires minoritaires dans V&M TUBES Corp.,
Métal Déployé et V&M DEUTSCHLAND GmbH.
V&M TUBES Corp.
Métal Déployé
Autres
28.614
– 22.165
7.745
14.194
Note 12 OBLIGATIONS REMBOURSABLES EN ACTIONS
Vallourec a émis le 19 décembre 1989 un emprunt obligataire remboursable en actions pour un montant de 508 964 milliers de francs
le nominal des obligations était de 500 francs; elles portaient intérêt à 7,25 % et étaient remboursables en actions Vallourec, au gré des obligataires
à tout moment depuis le 1er janvier 1990 ou en totalité au 1er janvier 1998.
Au 31 décembre 1997, il restait 905 002 obligations au nominal de 500 francs, 112 860 obligations ayant été converties dans l’année.
Le 1er janvier 1998 la totalité des obligations ont été remboursées en actions de valeur nominale de 100 francs assorties d’une prime d’émission
de 400 francs pour un total de 452 501 mF.
Note 13 PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES
31/12/96
31/12/97
Litiges commerciaux et autres litiges
Commandes en carnet - Perte à terminaison
Clients
Pertes de change
Pensions et indemnités de départ à la retraite
Mesures d’adaptation
Départs Préretraite
Provision pour ancienneté
Provision pour grosses réparations
Provision euro et an 2000
Impôts (apports, fusions, contrôles,...)
Écarts d’acquisition
Impôts différés
Autres
40.140
32.214
35.236
46.869
207.435
26.976
0
0
0
0
27.534
684
143
50.715
59.745
90.276
67.942
41.695
575.610
143.964
108.939
90.400
112.105
28.575
23.322
286
436
29.839
Total
467.946
1.373.133
Variations périmètre
1.029
1.301
2.330
Autres variations
31/12/98
– 32.267
– 42.814
– 1.520
– 37.622
44.981
– 47.141
– 17.711
– 8.261
– 55.269
– 2.362
– 5.734
– 1.539
10.928
12.373
28.507
47.462
66.422
4.073
620.591
96.823
91.228
82.139
56.836
26.213
17.588
48
11.364
42.212
– 183.957
1.191.506
Litiges commerciaux et autres litiges
Les provisions pour risques incluent principalement les litiges avec les tiers (techniques, garanties,...), les risques de non recouvrement de
créances échues,....
Les litiges sont inscrits en provision à hauteur du risque estimé probable, en respect du principe de prudence, à la clôture de chaque exercice.
Pensions et indemnités de départ à la retraite
Selon les lois et l’usage de chaque pays, les sociétés du Groupe participent à des régimes de retraite, compléments de retraite, indemnités de
départ à la retraite et régimes de prévoyance.
Faisant suite à l’accord intervenu le 12 juillet 1996 qui entraîna, pour les sociétés françaises concernées, une nouvelle évaluation des prestations
de retraite et des futurs engagements de retraite garantis par les régimes de prévoyance et qui fixa les modalités de revalorisation, l’ensemble de
ces engagements a été externalisé fin 1997 et confié à Capreval par contrat d’assurance avec les sociétés concernées à effet du 1er janvier 1998.
Depuis fin 1997 les engagements des sociétés françaises ne sont plus constitués que des rentes conjoints et des indemnités de départ à la retraite
des actifs, évalués sur la base d’un calcul actuariel.
Les hypothèses actuarielles varient suivant la spécificité des régimes en vigueur de chaque entreprise et selon la convention collective territoriale.
Le calcul actuariel intègre la probabilité de maintien dans le Groupe pour le personnel actif, les probabilités de mortalité, les hypothèses d’évolution
de salaire pour ancienneté et technicité, les hypothèses d’âge de départ à la retraite et enfin de taux de rendement des placements :
– le taux de rendement a été évalué à 4,5 % au-delà de l’inflation moyenne;
– selon les catégories et l’âge des personnes les évolutions pour vieillesse et technicité évoluent hors inflation de 0 à 9 % l’an.
– du turnover (dernière mise à jour 1997).
Les engagements des filiales françaises sont provisionnés en totalité.
Les engagements des sociétés allemandes entrées dans le périmètre ont été provisionnés selon la méthode décrite ci-dessus.
39
Au 1er octobre 1997, l’écart d’évaluation entre le calcul selon les méthodes du Groupe et les montants provisionnés dans les comptes sociaux
des sociétés allemandes a eu pour contrepartie l’écart d’acquisition soit 20 386 mF.
La provision pour pensions et départs à la retraite chez V&M DEUTSCHLAND GmbH au 31 décembre 1998 s’élève à 468 818 mF. Elle a été
calculée en utilisant les tables de vie publiées en 1998 en Allemagne qui expliquent une augmentation de 14 050 mF du montant total de la provision.
Les engagements des autres pays ont été pris en compte conformément aux principes applicables dans ces pays et n’ont pas été retraités du
fait de leur montant peu significatif.
Pour les régimes à cotisations définies, les charges correspondent aux cotisations versées dans l’exercice.
Provision pour ancienneté
Cette provision est destinée à couvrir les primes d’anniversaire versées à leurs employés après 10 ans, 15 ans, etc, par les sociétés allemandes.
Son évaluation est faite selon un calcul actuariel, l’engagement total est provisionné dans les comptes des sociétés et s’élève à 82 139 mF.
Mesures d’adaptation
Certaines filiales françaises et étrangères ont fait l’objet de plans d’adaptation; les réorganisations industrielles décidées avant la clôture sont
provisionnées.
• Annonce de l’adaptation des moyens de Valinox Nucléaire à un niveau compatible avec les programmes de construction et de maintenance
des centrales nucléaires dans le monde et de la surcapacité mondiale pour ces produits (tubes générateurs de vapeur).
• En plus de la fermeture de la tuberie de Bous (Allemagne), qui était annoncée dès la création de V&M TUBES et faisait partie de la
restructuration décidée et prise en charge par MRW, l'aciérie de Bous a été cédée à un repreneur extérieur.
Dans les comptes consolidés, la provision pour mesure d’adaptation de V&M DEUTSCHLAND GmbH retenue en affectation de l’écart de
première consolidation de cette société, évaluée dans la conjoncture du 1er octobre 1997, figure à fin 1998 pour un montant de 40 900 mF.
• Pour faire face à la baisse des commandes en mer du Nord, la décision a été prise d’adapter les effectifs chez Tubular Industries Scotland
Limited (Écosse).
• Fermeture de la société Impac Technologies à Cormelles-Le-Royal (Calvados), suite à la décision de Vallourec de se retirer du métier de
la technologie des poudres (MIM).
Grosses réparations
Cette provision est notamment destinée à couvrir le surcoût d’approvisionnement des ronds à tubes résultant des opérations de réfection des
hauts fourneaux de l'aciérie HKM. Elle a été constatée lors de l’entrée dans le Groupe de l'aciérie et est dotée ou reprise au rythme des programmes
de réfection.
En 1998, HKM a réalisé la réfection de l’un de ses deux hauts fourneaux, la provision a donc été reprise à hauteur des surcoûts facturés par
HKM.
Euro et an 2000
Une provision d’un montant total de 28 575 mF a été constituée dès fin 1997 pour couvrir les coûts estimés des dépenses nécessaires liées
au passage à l’an 2000 et à l’euro.
Elle a été évaluée, société par société, en prenant en compte les dépenses externes prévisionnelles (coûts des tests, coûts exceptionnels d’adaptation
des matériels électroniques ou informatiques, amortissements des immobilisations obsolètes, coûts de formation...).
Impôts
La provision pour impôt au 31/12/98 correspond à des différés d’imposition issus d’opérations d’apport ou de fusion placées en régime de faveur.
Il n’existe pas de contentieux fiscal à fin décembre 1998.
Note 14 DETTES FINANCIÈRES
31/12/96
31/12/97
Emprunts obligataires
Emprunts & dettes auprès des établissements
de crédit
Emprunts et dettes financières divers
500.000
191.931
500.000
219.671
31.304
121.455
Dettes financières à + 1 an à l’origine
Dettes financières à – 1 an à l’origine
723.235
354.009
841.126
648.397
0
39.578
1.077.244
1.489.523
39.578
153.373
1.682.474
Total
Entrées périmètre Autres variations
31/12/98
0
4.852
500.000
224.523
8.414
129.869
13.266
140.107
828.082
En juin 1996, Vallourec a émis un emprunt obligataire 7,30 %, juin 1996/juillet 2004 d’un montant nominal global de 500.000.000 Francs
(100 000 obligations de 5.000 Francs de nominal). Cet emprunt est destiné à couvrir les besoins de financement généraux du Groupe et à conforter
son indépendance financière. Il est remboursable en une seule échéance en juillet 2004.
Analyse par échéance (hors dettes à court terme)
40
31/12/96
52.670
48.344
38.038
35.614
6.486
31/12/97
31/12/98
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
Plus de 5 ans
542.083
522.263
197.109
108.580
12.427
9.565
9.432
517.279
Total
723.235
841.126
854.392
194.051
61.639
40.932
12.592
9.649
Note 15 DETTES D’EXPLOITATION
31/12/96
31/12/97
Avances et acomptes sur commandes
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
Dettes fiscales et sociales
Autres dettes d’exploitation
46.126
1 222.416
449.936
43.775
48.381
1.970.605
543.183
89.371
Total
1 762.253
2.651.540
Entrées périmètre Autres variations
31/12/98
46.216
11.854
– 13.093
– 523.450
76.401
– 38.234
35.288
1.493.371
631.438
51.137
58.070
– 498.376
2.211.234
Note 16 AUTRES DETTES
31/12/96
31/12/97
Dettes sur immobilisations
Dettes fiscales ( I.S.)
Autres dettes diverses
Produits constatés d’avance
Écart de conversion passif
35.893
42.229
138.141
16.248
27.893
48.394
174.839
243.607
16.167
38.369
Total
260.404
521.376
Variations périmètre Autres variations
8.059
3.831
11.890
31/12/98
53.056
– 118.920
– 160.796
– 7.843
– 35.166
101.450
63.978
82.811
12.155
3.203
– 269.669
263.597
Note 17 ÉCHÉANCES DES CRÉANCES ET DETTES
Actif (valeurs brutes)
31/12/98
– 1 an
+ 1 an
Créances rattachées à des participations
Prêts
Autres immobilisations financières
Avances et acomptes versés sur commandes
Créances clients et comptes rattachés
Autres créances d’exploitation
Créances diverses
Charges constatées d’avance
90.728
116.065
5.964
11.907
3.092.506
280.165
286.517
11.576
4.762
67
11.907
3.092.506
280.165
286.517
11.576
90.728
111.303
5.897
0
0
0
0
0
Total
3.895.428
3.687.500
207.928
+ 1 an
+ 5 ans
Passif
31/12/98
– 1 an
Avances et acomptes sur commandes
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
Dettes fiscales et sociales
Autres dettes d’exploitation
Dettes sur immobilisations
Dettes fiscales (I.S.)
Autres dettes diverses
Produits constatés d’avance
35.288
1.493.371
631.438
51.137
101.450
63.978
82.811
12.155
35.288
1.493.371
631.438
51.137
101.450
63.978
82.811
12.155
Total
2.471.628
2.471.628
Note 18 CHIFFRE D’AFFAIRES
0
0
périmètre 98*
1996
1997
1997 *
1998
Ventes en France
Ventes en Allemagne
Autres CEE
Reste du monde
% export et étranger
3.208.205
440.840
1.930.539
2.122.881
58,35 %
3.167.501
1.046.529
2.574.583
3.312.771
68,64 %
3.163.149
4.583.429
2.733.287
3.832.941
77,90 %
3.439.873
3.835.691
3.653.586
3.937.851
76,86 %
Total
7.702.465
10.101.384
14.312.806
14.867.001
En 1997, les ventes export des filiales allemandes étaient réalisées par une filiale allemande de MRW. Elles ont été reportées dans le tableau
ci-dessus dans les ventes en Allemagne. Les chiffres ne sont donc pas comparables.
41
Note 19 AUTRES PRODUITS D’EXPLOITATION
périmètre 98*
1996
1997
1997 *
1998
Production stockée
Production immobilisée
Subvention d’exploitation
Reprises sur provisions et transfert de charges
Autres produits
80.503
42.110
6.767
154.535
80.966
27.116
74.061
5.084
294.635
112.556
292.578
75.408
7.861
527.111
202.970
– 5.600
130.395
6.880
373.888
182.824
Total
364.881
513.452
1.105.928
688.387
60.279
10.315
45.956
9.245
28.740
115.221
70.011
79.497
1.080
28.826
ND
ND
ND
ND
ND
95.010
118.841
53.766
12.847
93.424
154.535
294.635
Les principales reprises de provisions d’exploitation concernent les provisions pour :
•
•
•
•
•
risques et charges de nature commerciale
autres charges
dépréciation de stocks et de créances
pensions et avantages assimilés
les transferts de charges (1)
373.888
(1) les transferts de charges : ils correspondent à des charges d’exploitation virées dans le résultat exceptionnel ou à des remboursements de
tiers (assurances principalement).
Note 20 CHARGES DE PERSONNEL ET EFFECTIF MOYEN DES SOCIÉTÉS INTÉGRÉES
Charges de personnel
périmètre 98*
1996
1997
1997 *
1998
Salaires et traitements
Intéressement
Charges sociales
– 1.345.013
– 21.582
– 562.378
– 1.730.715
– 32.602
– 658.487
– 2.625.044
– 34.039
– 883.213
– 2.594.423
– 23.913
– 851.523
Total
– 1.928.973
– 2.421.804
– 3.542.296
– 3.469.859
Effectif moyen des sociétés intégrées
1996
1997
1998
Cadres
Atam
Ouvriers
569
2.103
6.282
614
2.384
7.304
766
3.134
10.236
Total
8.954
10.302
14.136
Note 21 DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS
1996
périmètre 98*
1997
1997 *
1998
Amortissements des immobilisations
Amortissements des charges à répartir
Provisions sur immobilisations
Provisions sur actifs circulants
Provisions pour risques et charges
– 288.528
– 586
0
– 51.294
– 103.646
– 315.817
– 1.922
0
– 67.636
– 132.916
– 441.795
– 1.922
0
– 77.872
– 297.822
– 408.882
– 1.922
0
– 124.480
– 192.327
Total
– 444.054
– 518.291
– 819.411
– 727.611
– 15.436
– 61.596
– 44.773
– 3.015
– 23.532
ND
ND
ND
ND
– 94.536
– 18.539
– 9.617
– 69.635
– 103.646
– 132.916
Les principales dotations aux provisions d’exploitation concernent les provisions pour :
•
•
•
•
risques et charges de nature commerciale
autres charges
grosses réparations
pensions et avantages assimilés
– 60.881
– 27.329
– 192.327
Note 22 RÉSULTAT FINANCIER NET
Produits d’intérêts, cessions de valeurs mobilières de placement
Charges d’intérêts
Revenus de participations et de l’actif immobilisé
Pertes (–) ou profits de change (+)
Reprises sur provisions
Dotations aux provisions
Total
Plus-values latentes en fin d'année
42
1996
1997
1998
47.859
– 108.181
6.531
8.367
3.639
– 6.045
79.400
– 122.351
8.192
9.535
7.720
– 7.083
96.880
– 133.971
20.606
– 11.961
29.123
– 4.398
– 47.830
– 24.587
– 3.721
29.996
26.110
921
Note 23 RÉSULTAT EXCEPTIONNEL
Sur opérations de gestion
Sur opérations en capital
Dotations ou reprises nettes sur amortissements et provisions
Total
1996
1997
1998
– 13.842
10.174
6.542
4.503
– 3.328
– 21.582
– 85.731
16.978
100.186
2.874
– 20.407
31.433
L’analyse de ces résultats exceptionnels par nature est le suivant :
Plus-values nettes de cessions d’actifs immobilisés
Mesures d’adaptation (net des dépenses et provisions)
Passage à l’euro et an 2000
Litiges fiscaux
Reprises de provisions nettes des dépenses sur engagements de retraite
Autres
Total
1996
1997
1998
10.174
– 15.965
0
8.877
0
– 212
46.145
– 69.753
– 26.213
28.797
617
16.978
– 11.324
0
0
0
25.779
2.874
– 20.407
31.433
Note 24 IMPÔTS SUR LES BÉNÉFICES
Charge d’impôt
1996
1997
1998
Charge courante d’impôt des sociétés françaises
Charge courante d’impôt des sociétés étrangères
Impôts différés
Retraitement de l’impôt Groupe
– 54.574
– 29.640
23.306
20.497
– 134.167
– 57.694
53.318
– 41.685
– 185.355
– 47.929
– 145.495
64.052
Charge nette
– 40.411
– 180.228
– 314.727
Intégration fiscale
Vallourec a opté en 1988 pour le régime d’intégration fiscale, article 223 A du CGI.
L’option a été renouvelée en décembre 1997 pour une nouvelle période de 5 ans.
En 1998 le périmètre du groupe fiscal inclut Vallourec, Setval, Assurval, Cerec, Escofier Technologie S.A., Valtubes, MPS, Valmont, SSFR,
Interfit, Spécitubes, Starval, Europe Mécanique, Camus, Valinox Welded, Sopretac, Vallourec Composants Automobiles Vitry, Cefival, Segeval,
Jacot, Vallourec Composants Automobiles Hautmont, Impac Technologies, Krieg et Zivy Industries, Vallourec Précision Étirage, Vallourec
Précision Soudage.
Les sociétés V&M TUBES, V&M FRANCE, VALLOUREC MANNESMANN OIL & GAS FRANCE, IDPA et V&M SERVICES ont opté
pour le régime d’intégration fiscale, article 223 A du CGI à compter du 1er janvier 1998.
Les groupes fiscaux sont bénéficiaires en 1998.
Les sociétés intégrées ont une charge d’impôt équivalente à celle qu’elles supporteraient en l’absence d’intégration fiscale, et versent à Vallourec
ou à V&M TUBES leur impôt ainsi calculé.
Le mécanisme de l’intégration fiscale a conduit à la constatation, en consolidation, d’un produit de 64 052 mF correspondant à la différence
entre les sommes perçues par Vallourec en provenance de ses filiales et la charge d’impôt du groupe intégré.
Imposition différée
Un impôt différé actif est constaté pour les entités fiscalement bénéficiaires (analyse faite pour chaque société si la filiale est hors groupe fiscal
et pour le groupe fiscal considéré comme une seule entité) sur les différences temporaires à court terme non récurrentes.
Net impôt différé court terme calculé
1996
récurrent
non récurrent
23.598
29.694
29.788
176.098
Total
53.292
205.886
55.210
Impôt différé actif contrepartie résultat
Impôt différé actif - Entrées de périmètre
Impôt différé passif contrepartie résultat
25.898
53.611
94.072
293
– 139.895
0
5.600
143
1997
1998
25.112
30.098
Les contributions exceptionnelles de 10 % et 15 % instituées par les lois de finances rectificatives pour 1995 et 1997 ont été traitées comme
une augmentation du taux de l’impôt sur les sociétés.
En particulier le montant des impôts différés a été déterminé en tenant compte du taux de l’impôt majoré de la contribution exceptionnelle,
soit 40 % en 1998 et 41,66 % en 1997.
Note 25 AMORTISSEMENT (NET) DES ÉCARTS D’ACQUISITION
1997
1998
Écart d’acquisition actif - Dotations aux amortissements
Écart d’acquisition passif - Reprises de provisions
– 21.259
2.652
1996
– 2.307
1.423
– 9.649
1.032
Total
– 18.607
– 884
– 8 617
43
Note 26 RÉSULTAT DES SOCIÉTÉS MISES EN ÉQUIVALENCE
PTCitra Tubindo - Indonésie
DMV Stainless BV - Pays-Bas
TCVAL - France
Autres
1996
1997
1998
9.038
– 16.063
14.753
– 11.509
8.672
7.387
16.807
2.703
– 4.554
1.007
1.647
10.631
15.963
31/12/96
31/12/97
31/12/98
Cautionnements donnés et titres nantis
Crédit-Bail
Autres engagements donnés
394.347
37.400
30.463
255.824
39.689
999.383
266.165
32.676
927.010
Total
462.210
1.294.896
1.225.851
Total
Note 27 ENGAGEMENTS HORS BILAN
Les engagements mentionnés dans cette note n’incluent pas les engagements mentionnés dans la note 28.
Engagements donnés
Engagements reçus
31/12/96
31/12/97
31/12/98
Cautionnements reçus et engagements reçus
Autres engagements reçus
17.902
4.664
23.050
993.683
25.678
905.065
Total
22.566
1.016.733
930.743
La Commission de Bruxelles mène actuellement une enquête auprès de producteurs de tubes d’aciers, y compris le groupe Vallourec, sur les
pratiques concurrentielles sur ce marché. Il est à ce jour impossible de mesurer le risque qui pourrait en résulter pour le Groupe tant que la
Commission n’aura pas clos son enquête et rendu sa décision définitive.
V&M bénéficie d’un contrat d’approvisionnement de ronds à tubes de HKM. Dans ce cadre, les engagements de retirer les tonnes convenues
sur la durée du contrat, figurent en engagements hors-bilan. En contrepartie l’engagement de HKM de livrer les ronds à tubes au Groupe
V&M figure en engagements reçus.
Le Groupe estime qu’aucune perte significative autre que celles qui ont été provisionnées ou mentionnées ne résultera de ces engagements.
Note 28 INFORMATIONS SUR LA COUVERTURE DES RISQUES DE MARCHE
Risque de taux
Pour couvrir l’exposition aux fluctuations de taux de ses emprunts, le Groupe utilise ses placements ainsi que des instruments financiers (contrats
d’échange de taux : « swaps » et « FRA »).
Au 31 décembre 1998
Taux fixe
Taux variable
Emprunt
obligataire
Autres
Emprunts
500.000
–
286.956
688.612
Instruments
Swaps
0
0
Placements
195.980
1.288.282
Risque de change
Pour couvrir les risques de change, le Groupe utilise des achats et ventes à terme de devises et d’autres produits dérivés (options de change)
pour couvrir les transactions libellées en devises étrangères de la plupart de ses filiales françaises (à fin 1998 l’en-cours des ventes et achats
à terme et options de change s’élevaient respectivement à 1 577 599 mF et 446 691 mF évalués au cours de la transaction).
Il n’existe par ailleurs pas d’opérations pouvant induire des risques latents à propos de change où la politique du Groupe demeure la couverture
systématique.
La société considère que la répartition de ses activités et de ses clients n’entraîne pas de risque de contrepartie significatif.
Note 29 RÉMUNÉRATION DU COMITÉ EXÉCUTIF
Le montant global des jetons de présence attribués aux membres du Conseil de Surveillance en 1998 s’est élevé à 800 mF.
Le montant global des rémunérations et avantages en nature attribués aux membres du Comité Exécutif (11 personnes) s’est élevé à 11 881 mF
pour l’exercice 1998.
Note 30 ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS A LA CLÔTURE
V&M DEUTSCHLAND a décidé et annoncé le 22 janvier 1999 son intention de réduire son effectif d’environ 680 personnes. Elle emploie
actuellement 4 700 personnes. Compte tenu du système de co-gestion en Allemagne, les modalités seront définies en 1999 et les coûts pris
en charge par la société dès que les conditions seront arrêtées.
44
Tableaux de financement consolidés
1996
1997
1998
44.341
49.895
69.473
206.138
357.786
516.709
EMPLOIS
Distributions mises en paiement au cours de l’exercice
Acquisitions d’éléments de l’actif immobilisé :
– Immobilisations corporelles et incorporelles
– Immobilisations financières
• Participations groupe
105
355.286
227.150
5.208
16.490
6.726
6.704
1.203
5.431
69.309
111.226
172.119
331.805
891.886
997.608
503.029
512.968
901.437
18.344
21.355
94.471
1.996
11.727
12.638
25.544
382.737
15.304
501.112
72.134
195.090
TOTAL
1.050.025
1.000.921
1.218.940
Variations du fonds de roulement net global (+ = emploi net, – = ressource nette)
– 718.220
– 109.035
– 221.332
331.805
891.886
997.608
1996
1997
1998
– 3.793
173.387
– 140.013
19.665
– 134.859
– 124.083
171.766
7.273
431.060
– 115.332
– 427.980
– 18.367
49.246
– 79.903
– 130.619
12.796
– 17.575
1.380
– 209.442
– 154.007
– 321.310
– 4.779
– 208.062
– 475.317
Variation « trésorerie »
– Disponibilités
– Concours bancaires et soldes créditeurs de banques
– 372.557
– 390.130
– 73.977
252.907
219.508
165.096
Total
– 762.687
178.930
384.604
VARIATIONS DU FONDS DE ROULEMENT NET GLOBAL (– = emploi net, + = ressource nette) – 718.220
– 109.035
– 221.332
• Autres
– Charges à répartir sur plusieurs exercices
Réductions des capitaux propres
Remboursements des dettes financières
TOTAL DES EMPLOIS
RESSOURCES
Capacité d’autofinancement de l’exercice
Cessions ou réductions d’éléments de l’actif immobilisé :
– Cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles
– Cessions ou réductions d’immobilisations financières
Augmentations des capitaux propres :
– Augmentations de capital ou apports
– Variations des autres capitaux propres et autres fonds
propres
Augmentations des dettes financières
TOTAL DES RESSOURCES
VARIATIONS DU FONDS DE ROULEMENT NET GLOBAL (EMPLOI NET)
Variations « exploitation »
– Stocks et en-cours
– Créances clients et autres créances d’exploitation
– Dettes fournisseurs et dettes d’exploitation
– Ecart de conversion
Total
Variations « hors exploitation »
– Autres débiteurs
– Autres créditeurs
Total
45
5.1.1.
COMPTES SOCIAUX DE LA SOCIÉTÉ VALLOUREC
Bilans de la société au 31 décembre (en francs)
Actif
Montants
nets
31/12/96
Montants
nets
31/12/97
Immobilisations incorporelles
Montants
bruts
31/12/98
521.352,27
Amortissements
et provisions
31/12/98
(à déduire)
4.052,27
Montants
nets
31/12/98
517.300,00
Immobilisations corporelles
Terrains
Constructions
Autres immobilisations corporelles
Sous-total
3.800.449,02
3.555.339,03
2.589.168,11
2.589.168,11
28.367.959,95
20.547.600,64
25.022.495,76
9.611.056,45
15.411.439,31
4.415,53
2.207,76
0,00
0,00
0,00
32.172.824,50
24.105.147,73
27.611.663,87
9.611.056,45
18.000.607,42
2.050.061.725,41 2 997.903.406,07
575.942.945,05
2.421.960.461,02
Immobilisations financières (1)
Participations
Créances rattachées à des participations
Autres titres immobilisés
Prêts
Autres immobilisations financières
1.466.456.754,72
381.000.000,00
363.000.000,00
345.900.000,00
345.900.000,00
2.776.567,36
36.581,55
39.706,55
42.607.573,80
38.616.675,27
38.309.502,60
38.309.502,60
25.052,15
25.052,15
1.790,15
1.790,15
3.125,00
36.581,55
Sous-total
1.892.865.948,03
2.451.740.034,38 3.382.154.405,37
575.946.070,05
2.806.208.335,32
Total I
1.925.038.772,53
2.475.845.181,81 3.410.287.421,51
585.561.178,77
2.824.726.242,74
Créances d’exploitation (2)
Créances clients et comptes rattachés
63.764.309,20
75.704.599,31
10.927.230,49
10.244.431,74
682.798,75
1.228.511,04
4.581.855,60
187.978,18
0,00
187.978,18
Créances diverses (2)
203.656.040,53
190.685.064,11
38.195.969,00
38.195.969,00
Titres de placements
1.324.152.281,91
975.919.802,54
836.437.244,16
836.437.244,16
465.754,46
4.975.621,87
248.068,71
248.068,71
4.201.815,86
3.584.001,26
3.035.429,66
3.035.429,66
1.597.468.713,00
1.255.720.944,69
889.031.920,20
36.803.043,05
35.899.528,80
0,00
Autres créances d’exploitation
Disponibilités
Comptes de régularisation (2)
Total II
Ecart de conversion actif III
Total de l’actif (I+II+III)
(1) dont à moins d’un an (brut)
(2) dont à plus d’un an (brut)
46
3.559.310.528,58
3.767.465.655,30 4.299.319.341,71
10.244.431,74
878.787.488,46
0,00
595.805.610,51
3.703.513.731,20
28.990.214,00
29.363.849,00
4.363.849,00
0,00
0,00
0,00
Passif
Montants
nets
31/12/96
Montants
nets
31/12/97
Montants
nets
31/12/98
Capital
822.256.900,00
834.782.900,00
926.803.100,00
Primes d’émission, de fusion, d’apport
493.893.510,28
541.331.510,28
906.144.310,28
Ecart de réévaluation
Réserve légale
Réserves statutaires ou contractuelles
Réserves réglementées
Autres réserves
5.615.787,97
5.610.500,81
5.312.440,51
81.909.690,00
82.225.690,00
83.478.290,00
50.069.545,27
50.069.545,27
50.069.545,27
199.453.625,35
222.862.297,30
369.997.347,40
1.515.235,34
1.515.235,34
1.515.235,34
361.819.176,45
331.156.680,38
407.575.319,59
42.397.589,88
287.415.006,81
123.893.093,24
76.926,59
76.926,59
76.056,59
2.059.007.987,13
2.357.046.292,78
2.874.864.738,22
Obligations remboursables en actions
508.931.000,00
452.501.000,00
0,00
Total I bis
508.931.000,00
452.501.000,00
0,00
Provisions pour risques
51.016.595,99
46.411.595,99
3.165.675,50
Provisions pour charges
30.367.657,00
7.601.945,00
6.115.762,00
Total II
81.384.252,99
54.013.540,99
9.281.437,50
517.033.333,33
517.108.333,00
517.108.333,00
1.112.383,06
2.084.236,08
688.880,45
42.391.526,31
30.486.365,13
5.292.341,69
1.453.113,98
1.434.396,05
3.414.680,42
913.883,95
1.946.611,38
2.489.336,02
0,00
11.688,65
0,00
22.545.610,19
22.449.236,19
0,00
317.947.332,98
321.793.850,39
290.373.983,90
6.590.104,66
6.590.104,66
0,00
909.987.288,46
903.904.821,53
819.367.555,48
3.559.310.528,58
3.767.465.655,30
3.703.513.731,20
506.283.189,28
403.704.099,18
506.123.077,00
396.861.376,00
505.485.032,03
313.882.523,45
0,00
1.175.133,00
240.145,13
Report à nouveau
Résultat de l’exercice
Provisions réglementées
Total I
Dettes financières (1)
Emprunts obligataires
Emprunts et dettes auprès des étab. de crédit (2)
Emprunts et dettes financières divers
Dettes d’exploitation (1)
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
Dettes fiscales et sociales
Autres dettes d’exploitation
Dettes diverses (1)
Dettes fiscales (Impôts sur les sociétés)
Autres dettes diverses
Produits constatés d’avance (1)
Total III
Total du passif (I+II+III)
(1) dont à plus d’un an
dont à moins d’un an
(2) dont concours bancaires courants et
soldes créditeurs de banques
47
VALLOUREC
Comptes de résultat au 31 décembre
en francs
Exercice 1996
Exercice 1998
Produits d’exploitation (1)
Chiffre d’affaires
Reprises sur provision, transferts de charges
Autres produits
25.756.056,71
11.528.398,00
9.691.803,77
4.535.854,94
18.109.767,44
13.865.600,00
188.939,00
4.055.228,44
19.449.937,49
211.280,00
3.080.217,81
16.158.439,68
Charges d’exploitation (2)
Achats non stockés de matières et fournitures
Services extérieurs
Impôts,taxes et versements assimilés
Sur rémunérations
Autres impôts et taxes
Charges de personnel
Salaires et traitements
Charges sociales
Dotations aux amortissements et aux provisions
Sur immobilisations : dotations aux amortissements
Sur actif circulant : dotations aux provisions
Sur charges à répartir
Sur risques et charges : dotations aux provisions
Autres charges d’exploitation
38.527.133,20
526,37
26.571.196,28
25.328.136,12
105,64
15.234.992,36
28.228.495,23
0,00
18.340.088,01
242.729,38
981.932,49
233.344,99
925.668,28
207.883,81
673.293,32
2.027.789,50
2.787.384,11
2.124.203,48
2.700.784,12
1.821.208,15
790.628,40
2.484.151,01
188.939,00
256.000,00
1.914.100,00
1.072.385,06
2.258.217,40
149.032,00
548.571,60
63.200,00
1.090.016,25
1.721.744,50
63.633,00
548.571,60
173.990,00
3.887.454,44
– 12.771.076,49
– 7.218.368,68
– 8.778.557,74
Produits financiers
De participations (3)
Autres valeurs mobilières et créances de l’actif immobilisé (3)
Autres intérêts et produits assimilés (3)
Reprises sur provisions et transferts de charges financières
Différences positives de change
Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement
93.747.118,34
44.790.341,31
11.035,78
5.453.096,07
22.805.000,00
0,00
20.687.645,18
314.110.709,53
43.422.860,89
243,36
12.317.684,35
214.503.514,25
0,00
43.866.406,68
161.849.050,28
108.649.590,49
823,92
1.254.108,38
0,00
0,00
51.944.527,49
Charges financières
Dotations financières aux amortissements et aux provisions
Intérêts et charges assimilées (4)
Différences négatives de change
Charges nettes sur cessions de valeurs mobilières de placement
55.438.464,46
0,00
55.438.464,46
0,00
0,00
72.537.570,18
0,00
72.537.570,18
0,00
0,00
38.832.628,33
0,00
38.375.128,33
0,00
457.500,00
2 - Résultat financier
38.308.653,88
241.573.139,35
123.016.421,95
3 - Résultat courant avant impôt
25.537.577,39
234.354.770,67
114.237.864,21
Produits exceptionnels
Produits exceptionnels sur opérations de gestion
Produits exceptionnels sur opérations en capital
Produits de cessions d’éléments d’actif
Autres produits exceptionnels s/opérations en capital
Reprises sur provisions et transferts de charges exceptionnelles
20.996.907,95
256.279,80
47.976.062,25
436.580,90
60.785.551,42
6.641.581,24
9.154.030,00
1.075.700,15
10.510.898,00
11.458.832,98
155.179,99
35.925.468,38
8.290.595,39
412.675,50
45.440.699,29
3.591.673,46
0,00
3.341.673,46
250.000,00
29.925.929,11
11.867.673,00
16.973.441,86
1.084.814,25
47.965.662,39
32.934.797,25
4.387.390,90
10.643.474,24
17.405.234,49
18.050.133,14
12.819.889,03
545.222,00
– 35.010.103,00
3.164.660,00
Total des produits
140.500.083,00
380.196.539,22
242.084.539,19
Total des charges
98.102.493,12
92.781.532,41
118.191.445,95
5 - Bénéfice ou Perte
42.397.589,88
287.415.006,81
123.893.093,24
(1) dont produits afférents à des exercices antérieurs
(2) dont charges afférentes à des exercices antérieurs
(3) dont produits concernant les entreprises liées
(4) dont charges concernant les entreprises liées
0,00
0,00
48.459.416,81
0,00
0,00
0,00
53.139.534,00
2.382.327,00
439.985,50
46.984,00
107.907.090,49
1.483.003,34
1 - Résultat d’exploitation
Charges exceptionnelles
Charges exceptionnelles sur opérations de gestion
Valeurs comptables des éléments immobilisés et financiers cédés
Dotations exceptionnelles aux amortissements et provisions
4 - Résultat exceptionnel
Impôts sur les bénéfices (- : produit)
48
Exercice 1997
ANNEXE AUX COMPTES DE L’EXERCICE 1998
(tous les chiffres sont en mF, sauf indication contraire)
Annexe au bilan, avant répartition de l’exercice clos le 31 décembre 1998 dont le total est de 3.703.514 mF et au compte
de résultat dégageant un bénéfice de 123.893 mF.
L’exercice a une durée de 12 mois recouvrant la période du 1er janvier au 31 décembre 1998.
Les notes et tableaux ci-après font partie intégrante des comptes annuels.
Ceux-ci ont été arrêtés le 5 mars 1999 par le Directoire.
PRINCIPES, RÈGLES et MÉTHODES COMPTABLES
Les comptes annuels sont établis suivant les principes comptables en vigueur.
Aucune modification des méthodes d’évaluation n’a été apportée.
MODES ET MÉTHODES APPLIQUES AUX DIFFÉRENTS POSTES DU BILAN
ET DU COMPTE DE RÉSULTAT
Immobilisations corporelles
La valeur brute de ces éléments correspond à la valeur d’entrée des biens dans le patrimoine, compte tenu des frais nécessaires
à leur mise en service. Ils ont fait l’objet d’une réévaluation légale en 1977 et en 1978.
Les constructions sont amorties suivant le mode linéaire sur une durée de 40 années pour les ensembles immobiliers affectés
à des opérations non professionnelles.
Immobilisations financières
La valeur brute des titres de participation et des titres immobilisés est constituée par leur coût d’achat ou par celui des
augmentations de capital.
Les provisions pour dépréciation des participations sont normalement calculées par référence à la valeur d’usage qui tient
compte de critères tels que la situation nette, la rentabilité, le cours de bourse, les perspectives d’évolution de la Société,...
Opérations en devises
Les opérations en devises sont enregistrées au cours du jour de l’opération. Les créances, dettes et disponibilités en
devises sont évaluées à la clôture de l’exercice au cours officiel de change à cette date, et des écarts de conversion sont constatés.
Les écarts de conversion actif font l’objet de provisions.
Provisions pour risques et charges
• Les engagements de la société en matière d’indemnités de départ à la retraite font l’objet d’une provision pour charges
calculée conformément aux dispositions de la convention collective.
La provision pour retraites s’élève au 31.12.98 à 2.524 mF.
• L’ensemble des litiges (garantie de passif, risques afférents aux crédits moyen terme) ont été inscrits en provisions pour
risques.
NOTES SUR LE BILAN
Remarque préliminaire pour la comparabilité des comptes du bilan :
En 1998, la constatation d’une perte sur une ancienne créance, totalement provisionnée, a eu les incidences suivantes sur
les comptes 1998 :
1997
1998
72.161
0
35.900
10.181
– 10.181
0
108.061
0
A l’actif
• créances clients
• provision pour dépréciation des créances clients
• écart de conversion passif
49
Au passif
• provision pour risques de change
• provision pour risques 10 % non couverts
• autres dettes diverses : remboursements perçus des assurances
35.900
7.216
64.945
0
0
0
108.061
0
Compte de résultat
Reprise de provisions exceptionnelles
Dotation exceptionnelle
Charge exceptionnelle - perte des créances
43.116
– 10.181
– 32.935
0
Cette opération est sans effet sur le résultat de l’exercice.
MOUVEMENTS DE L’ACTIF IMMOBILISÉ
Amortissements/
Provisions (2)
Brut (1)
Acquisitions
Cessions/
Augmentations diminutions
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Immobilisations financières
• Participations
• Créances rattachées
• Autres immobilisations
financières
TOTAL
Variations
nettes
Dotations
Diminutions
(1) - (2)
517
–
–
– 6.482
–
1.723
–
– 2.101
517
– 6.860
371.903
12.900
–4
– 30.000
–
–
–
–
371.899
– 17.100
5
– 335
–
–
– 330
385.325
– 36.821
1.723
– 2.101
348.126
Immobilisations financières
Vallourec a souscrit dans l’année aux augmentations de capital en numéraire de ses filiales :
Valtubes (260.000 mF), Sopretac (110.000 mF) et Vallourec Tubes Canada (1.903 mF).
VALEURS MOBILIÈRES DE PLACEMENT
Valeur nette
comptable au
31/12/98
Évaluation au
31/12/98
Plus values
latentes
Intérêts courus
SICAV et FCP
Certificats de dépôts
787.937
48.500
788.717
48.500
780
0
0
0
Total
836.437
837.217
780
0
CAPITAL
50
Variation des capitaux propres
Capitaux propres au 31/12/97
Augmentations de capital
Augmentations des primes
Écarts de réévaluation
Dividendes versés
Résultat de l’exercice
2.357.047
92.020
364.812
– 298
– 62.609
123.893
Capitaux propres au 31/12/98
2.874.865
Composition du capital
Le capital de la société Vallourec est composé de 9.268.031 actions ordinaires au nominal de 100 francs entièrement libérées.
Au cours de l’exercice, le capital a été augmenté de 920.202 actions, à la suite de l’exercice de 15.200 options de
souscriptions d’actions et du remboursement de 905.002 ORA.
PROVISIONS
Augmentation de l’exercice
Diminution de l’exercice
Provisions pour risques
0
– 43.246
Provisions pour charges
0
– 1.486
• Titres de participation
0
0
Total
0
– 44.732
Provisions pour dépréciation
Les reprises de provisions sont constituées principalement par la reprise de la provision pour risque sur les créances clients,
(43.116 mF). Une charge exceptionnelle d’un même montant a été constatée. Cet impact est sans effet sur le résultat 1998.
ÉCHÉANCES DES CRÉANCES ET DES DETTES
Montant
brut
CRÉANCES
Créances de l’actif immobilisé :
Créances rattachées des participations
Prêts et autres immobilisations financières
Créances de l’actif circulant :
Créances clients et comptes rattachés
Autres créances d’exploitation
Créances diverses
Charges constatées d’avance
Total
DETTES
Emprunt obligataire
Emprunts et dettes auprès des Ets de crédit
Emprunts et dettes financières divers
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
Dettes fiscales et sociales
Dettes fiscales (impôts s/bénéfice)
Dettes diverses et autres dettes d’exploitation
Produits constatés d’avance
Total
(1)
(2)
(3)
(4)
(5)
dont entreprises liées :
dont entreprises liées :
dont entreprises liées :
dont entreprises liées :
dont entreprises liées :
0 - 1 an
Échéances
à + 1 an
à + 5 ans
(1) 345.900
38.312
0
4.364
0
33.948
345.900
0
(2) 683
188
(3) 38.196
0
683
188
38.196
0
0
0
0
0
0
0
0
0
423.279
43.431
33.948
345.900
517.108
689
5.292
(4) 3.415
2.489
0
(5) 290.374
0
17.108
389
107
3.415
2.489
0
290.374
0
0
300
4.391
0
0
0
0
0
500.000
0
794
0
0
0
0
0
819.367
313.882
4.691
500.794
345.900
394
36.364
1.075
290.374
Emprunt obligataire : émission de 100.000 obligations au nominal de 5.000 francs le 21 juin 1996 avec un taux d’intérêt
de 7,30 % remboursable en totalité en 2004.
51
Emprunts et dettes financières diverses
Augmentation
Diminution
Variation nette
Emprunts et dettes auprès des Établissements de crédit
0
– 1.395
– 1.395
Emprunts et dettes financières divers
0
– 25.194
– 25.194
NOTES SUR LE RÉSULTAT
CHIFFRE D’AFFAIRES
Depuis plusieurs années, en contrepartie de l’appartenance au groupe Vallourec, les filiales françaises participaient aux frais
de structure du Groupe. Après les profondes modifications intervenues en 1997 dans le périmètre du Groupe, cette
contribution n’a pas été reconduite en 1998.
Vallourec, en accord avec la politique générale du Groupe, est propriétaire de son image et de sa marque. En 1998, la société
a organisé l’utilisation de son nom et de sa marque en concluant avec chacune de ses filiales utilisatrice une licence précisant
les obligations des parties et prévoyant une rémunération.
Les redevances de licence figurent sur la ligne autres produits d’exploitation ainsi que les loyers du patrimoine immobilier.
CHARGES ET PRODUITS CONCERNANT LES ENTREPRISES LIEES
Charges financières.........................................................................................1.483 mF
Produits financiers ......................................................................................108.650 mF
RÉSULTAT EXCEPTIONNEL
Le résultat exceptionnel de 12.820 mF s’analyse par :
• cession du patrimoine immobilier 3.903 mF
• produits constatés d’avance 6.590 mF résultant des années antérieures.
AUTRES INFORMATIONS
FISCALITÉ
Intégration fiscale
Vallourec a opté en 1988 pour le régime d’intégration fiscale (article 223A du CGI). L’option a été renouvelée pour la
période 1998-2002. En 1998, le périmètre du groupe fiscal inclut Vallourec, Setval, Assurval, Sopretac, Cerec, Escofier
Technologie S.A., Valtubes, Valmont, SSFR, Interfit, Spécitubes, Starval, Europe Mécanique, Camus, Impac Technologies,
Krieg et Zivy Industries, MPS, Vallourec Précision Étirage, Vallourec Précision Soudage, Valinox Welded, Vallourec
Composants Automobiles Vitry, Cefival, Ségéval, Jacot, Vallourec Composants Automobile Hautmont, Valti, Valsept,
Sopreneuf.
Les filiales intégrées ont une charge d’impôt équivalente à celle qu’elles supporteraient en l’absence d’intégration fiscale,
les profits ou charges éventuels résultant de l’intégration fiscale reviennent à Vallourec.
Au titre de l’exercice 1998 :
– la charge d’impôt propre à Vallourec s’élève à.........................................14.529 mF
– la charge d’impôt du groupe intégré s’élève à ..........................................20.980 mF
L’économie d’impôt immédiate résultant de l’imputation des déficits des sociétés du groupe fiscal sur l’ensemble des résultats
fiscaux des filiales qui versent leur impôt à Vallourec, n’est pas constatée en profit mais figure en dettes diverses. Au
31 décembre 1998, les versements conservés par Vallourec pour faire face à l’impôt, qui peut devenir exigible pour le Groupe
si les sociétés concernées redeviennent bénéficiaires avant que leurs déficits ne soient tombés en non valeur, s’élèvent à
229.762 mF.
52
Ventilation de l’impôt entre le résultat courant et le résultat exceptionnel
en mF
31/12/1998
Résultat courant
Résultat exceptionnel
Total société Vallourec
Impôt
114.237
9.739
12.820
4.790
127.057
14.529
Résultat lié à l’intégration fiscale
Total IS
– 11.364
3.165
EFFECTIF
Effectif inscrit au 31/12/98 : 4
ENGAGEMENTS HORS BILAN
Engagements donnés :
Cautionnement.......................................................................................................0 mF
Engagement en matière de retraites .......................................................................0 mF
5.1.2.
Résultat global par action des trois derniers exercices
voir supra 5.1.0. (note 10)
Le tableau des filiales et participations au 31 décembre 1998 est inséré à la section 8.5
53
54
CHAPITRE VI
ORGANES D’ADMINISTRATION, DE DIRECTION
ET DE SURVEILLANCE
6.1.
DIRECTOIRE, CONSEIL DE SURVEILLANCE ET COMITÉ EXÉCUTIF
L’Assemblée Générale Mixte du 14 Juin 1994 a approuvé l’adoption du mode de Gestion avec Directoire et Conseil
de Surveillance.
Tous les Membres du Conseil d’Administration à cette date ont été nommés Membres du Conseil de Surveillance,
à l’exception de Monsieur Jean-Claude CABRE, Administrateur-Directeur Général, qui a été nommé Président
du Directoire au cours de la réunion du Conseil de Surveillance qui s’est tenue le même jour et a également désigné
Monsieur Jean-Claude VERDIERE en tant que Directeur Général, Membre du Directoire. Monsieur Arnaud
LEENHARDT Président Directeur-général depuis le 1er juillet 1981 a pris la présidence du Conseil de Surveillance
le 14 juin 1994.
• DIRECTOIRE
Date d’entrée
dans la Société
Président
Jean-Claude CABRE
1.10.1967
Directeur Général
Jean-Claude VERDIERE
1.10.1961
• CONSEIL DE SURVEILLANCE
Date de première désignation
(en qualité d’Administrateur
ou de Membre du Conseil de
Surveillance)
Principales autres
fonctions exercées
Président
Arnaud LEENHARDT
17.5.1977
• Président d’Honneur de l’ U.I.M.M.
• Vice- Président du MEDEF
Vice-Président
Hans-Peter HUSS
16.9.1997
• Président du Directoire de
Mannesmannröhren-Werke AG
• Président de Mannesmann SA,
Brésil
Membres
Pierre DELAPORTE
28.9.1993
• Président d’honneur de
EDF
• Président du Groupe des
Entreprises Publiques au
Conseil Economique et Social
Jean GANDOIS
10.6.1986
• Président d’honneur du MEDEF
Denis GAUTIER-SAUVAGNAC
7.2.1997
• Vice-Président Délégué
Général de l’ U.I.M.M.
Paul Helmut HAY
16.9.97
• Président du Directoire de
Mannesmannröhren-Werke AG
du 1/7/1990 au 31/12/1997
55
Léopold JEORGER
16.6.1992
• Conseiller du Président
Altra Banque
Jean-Paul PARAYRE
13.6.1989
• Vice Président Directeur-général
du Groupe Bolloré
Le mandat de M. Pierre DELAPORTE vient à échéance à l’Assemblée du 8 juin 1999. La désignation de M. François
HENROT en tant que nouveau Membre du Conseil de Surveillance est proposée à la même Assemblée. M. François
HENROT est notamment Associé-Gérant de Rothschild & Cie Banque et Rothschild & Cie.
• COMITÉ EXÉCUTIF
Le Comité exécutif du Groupe Vallourec est composé de la façon suivante :
MM. Jean-Claude CABRE, Président du Directoire de Vallourec
Jean-Claude VERDIERE, Directeur Général, Membre du Directoire de Vallourec
Alain HONNART, Directeur Industriel, Président du pôle tubes inox
François FABRE, Directeur des Ressources Humaines
Jean BRECHETEAU, Président du Directoire de V & M FRANCE
Bertrand CANTEGRIT, Président du pôle usinage et déformation
Jean CHARPENTIER, Président des pôles produits forgés et négoce et vente
Xavier de FROMENT, Président du pôle composants industriels
Jean-Louis Le TYRANT, Président du pôle tubes de précision
Klaus MÜLLER, Président du pôle tubes laminés
Gérard TERNEYRE, Président du pôle composants automobiles
Pierre VERLUCA, Président du pôle tubes pétrole et gaz
6.2.
INTÉRÊTS DES DIRIGEANTS
6.2.0.
Rémunérations et avantages en nature
a) L’Assemblée Générale Mixte du 14 juin 1994 (14e résolution) a fixé à 900.000 F le montant global annuel des
jetons de présence susceptibles d’être alloués au Conseil de Surveillance, ce montant étant la reconduction de
l’autorisation précédemment donnée au Conseil d’Administration.
Le montant global des jetons de présence attribués aux Membres du Conseil de Surveillance en 1998 s’est élevé
à 800.000 F.
b) Le montant global des rémunérations et avantages en nature attribués aux membres du Comité exécutif
(11 personnes, M. MÜLLER étant rattaché administrativement à MRW) s’est élevé à 11.880.986 F pour l’exercice
1998.
6.2.1.
Options conférées sur les actions Vallourec
voir infra 6.3.2.
6.2.2.
Opérations conclues avec les Membres des organes d’Administration, de Direction et de Surveillance
néant.
6.2.3.
Prêts et garanties
néant
6.3.
INTÉRESSEMENT DU PERSONNEL
6.3.1.
Contrats d’intéressement et de participation
Participation
Les sommes versées au titre des réserves spéciales de participation au cours des trois derniers exercices sont les
suivantes (en millions de francs)
1996
16,4
56
1997
41,1
1998
42,7
Intéressement
La quasi totalité des sociétés bénéficie d’accords d’intéressement.
L’intéressement n’est versé que si l’exercice permet la distribution d’une réserve spéciale de participation.
Exprimé à partir du résultat courant et du chiffre d’affaires, il dépend des performances atteintes par l’entreprise.
Les sommes versées au cours des trois dernières années sont les suivantes (en millions de francs) :
1996
21,6
1997
32,6
1998
23,9
Plan d’Epargne d’Entreprise
En complément des accords de participation et d’intéressement, le groupe Vallourec a créé en France un plan
d’épargne d’entreprise (PEV), pour aider les salariés à se constituer un capital disponible à moyen et long
terme.
Les versements volontaires des salariés bénéficient d’un abondement de l’employeur selon un barème révisé chaque
année en fonction de la bonne marche du Groupe.
Les sommes versées par les sociétés du Groupe au titre de cet abondement des trois dernières années ont été les
suivantes (en millions de francs) :
1996
0,6
6.3.2.
1997
0,7
1998
1,5
Options
• Options de souscription d’actions
Dans le cadre des autorisations financières délivrées au Conseil d’Administration par l’Assemblée Générale
Extraordinaire du 8 novembre 1989 et réitérées au bénéfice du Directoire par l’Assemblée Générale Mixte du 14 juin
1994, il a été accordé à un certain nombre de dirigeants et cadres du Groupe des options de souscription d’actions
Vallourec dans la limite correspondant à une augmentation de capital potentielle de 2 % du capital social.
Au 27 septembre 1998, date d’expiration du troisième et dernier plan, la situation était la suivante :
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Date d’Assemblée
Date de la réunion du Conseil
Nombre de bénéficiaires
Nombre total d’actions
pouvant être souscrites
ou achetées
Dont : nombre d’actions
pouvant être souscrites
ou achetées par les membres
du Comité Exécutif
(dans sa composition actuelle)
Nombre de Dirigeants concernés
Point de départ d’exercice
des options
Date d’expiration
Prix de souscription (FF)
Nombre d’actions souscrites :
– à l’expiration du plan
première
attribution
deuxième
attribution
troisième
attribution
8.11.1989
9.10.1990
76
57.200
8.11.1989
29.9.1992
79
57.700
8.11.1989
27.9.1994
70
50.700
14.500
14.500
13.700
12
9.10.1991
12
29.9.1993
12
28.9.1995
8.10.1994
250
28.9.1996
135
27.9.1998
285
53.100
56.700
27.600
L’autorisation d’attribuer des options de souscription est venue à expiration le 7 novembre 1994 et le Directoire
n’est donc plus habilité, depuis cette date, à attribuer de nouvelles options.
57
58
CHAPITRE VII
RENSEIGNEMENTS CONCERNANT L’ÉVOLUTION RÉCENTE
ET LES PERSPECTIVES D’AVENIR
7.1.
ÉVOLUTION RÉCENTE
Le chiffre d’affaires consolidé du groupe Vallourec pour le premier trimestre 1999 s’est élevé à 2.830 MF par rapport
à 3.909 MF, soit un recul de 27,6 % et de 29,5 % à périmètre comparable.
C’est l’effondrement du marché pétrole et gaz qui reste la cause principale de cette chute d’activité. Début 1999,
la demande en tubes filetés et en line-pipe se situait dans la ligne du très mauvais dernier quadrimestre de 1998
et ne montrait aucun indice d’amélioration à horizon rapproché.
Si le secteur pétrole et gaz est particulièrement affecté par la conjoncture, les autres secteurs d’activité ne sont pas
non plus épargnés et souffrent à des degrés plus ou moins prononcés des retombées de la crise qui a secoué l’Asie
et l’Amérique du Sud.
Le marché de la mécanique subit la contraction de la demande en biens d’équipement qui affecte en particulier
les exportations allemandes. L’activité s’est un peu améliorée après le fort fléchissement constaté dans les
derniers mois de 1998, mais il est cependant encore trop tôt pour savoir s’il s’agit d’une simple reprise technique
ou, au contraire, d’une demande finale liée notamment à la bonne tenue du marché automobile.
En tubes de précision, les produits étirés destinés à l’automobile continuent en revanche de connaître une
activité soutenue, dans le prolongement de 1998 et en ligne avec les performances des constructeurs français qui
continuent leur progression sur le marché européen. Certaines interrogations commencent cependant à s’exprimer
sur le maintien d’un tel niveau d’activité au second semestre.
En composants automobiles, dans un contexte qui reste actuellement globalement porteur, la situation est
contrastée selon les filiales et reste étroitement dépendante de l’attribution de nouvelles pièces en remplacement
des fabrications en fin de vie. Au Brésil, la nouvelle usine de Curitiba monte en cadence au rythme prévu avant
les perturbations monétaires. La baisse de la production automobile en Argentine, liée à la quasi disparition des
exportations vers le Brésil, s’est répercutée, en revanche, sur l’activité de Perdriel.
Le marché des tubes pour échangeurs et énergie reste déprimé et la compétition sévère en l’absence de grands projets.
Il n’y a toujours aucun signe de réveil du marché chinois.
En inox le marché mondial est médiocre à l’exception du secteur aéronautique qui continue de connaître une
demande élevée. Dans l’activité nucléaire, il n’y a plus actuellement de projet nouveau significatif à court
terme.
Le secteur des composants industriels connaît un bon début d’année en chemin de câbles. Les autres marchés restent,
en revanche, relativement mous.
Enfin, dans le secteur du négoce, alors que l’on pensait en fin d’année dernière que le destockage était terminé,
les ventes très médiocres du début d’année sont venues malheureusement infirmer ce pronostic.
La dégradation de la situation commerciale a des répercussions directes sur le niveau d’activité de la plupart des
installations qui, déjà fortement affectée au cours des derniers mois de 1998, continue de se détériorer.
7.2.
PERSPECTIVES D’AVENIR
L’activité des marchés pétrole et gaz et de ceux liés à l’énergie restera faible tout au long de l’exercice 1999. Les
autres marchés, moins déprimés, devraient se redresser au second semestre avec la fin du destockage. Le marché
automobile qui reste actuellement soutenu en Europe pourrait connaître un léger ralentissement, au second
semestre.
59
La sous-activité qui résulte de cette situation pèse tout particulièrement sur les outils de fabrication à chaud qui,
par nature, supportent des frais fixes plus importants. Dans le même temps, la pression sur les prix de vente,
conséquence d’une concurrence exacerbée, s’accentue dans les secteurs liés à l’énergie.
La baisse du chiffre d’affaires pourrait dépasser 30 % au premier semestre 1999 par rapport à la période
correspondante de 1998.
Dans ces conditions, le maintien d’un résultat d’exploitation positif ne peut être assuré en 1999 malgré le
développement qui se poursuit dans les domaines porteurs hors secteurs de l’énergie, et malgré les importantes
mesures mises en œuvre dès mi-1998 pour réduire les charges fixes à travers la rationalisation des productions, une
politique de réduction drastique des coûts d’achats et la diminution de l’ensemble des effectifs, commencée en
juillet 1998, qui atteindra 20 % d’ici la fin de 1999.
60
DOCUMENTS SPÉCIFIQUES
A L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE
DU 8 JUIN 1999
pages
8.1
Rapport de Gestion du Directoire à l’Assemblée Générale Ordinaire
du 8 juin 1999
62
Rapports des Commissaires aux comptes :
73
8.2.1.
Rapport Général
73
8.2.2.
Rapport Spécial
74
8.2.3.
Rapport sur les comptes consolidés
75
8.3
Rapport du Conseil de Surveillance
76
8.4
Résolutions présentées par le Directoire
77
8.5
Tableau des filiales et participations au 31 décembre 1998
79
8.6
Sociétés contrôlées directement ou indirectement au 31 décembre 1998
80
8.7
Inventaire des valeurs mobilières
81
8.8
Résultats financiers des cinq derniers exercices
82
8.2
61
8.1.
RAPPORT DE GESTION DU DIRECTOIRE
À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE DU 8 JUIN 1999
Mesdames, Messieurs,
L’année 1998 a été le premier exercice complet d’activité dans la structure élargie par la création des associations
avec Mannesmannröhren-Werke (MRW) dans le domaine des tubes d’acier sans soudure laminés à chaud et filetés
pétrole et avec le groupe américain Titanium Metals Corporation (TIMET) dans le domaine des tubes soudés en
acier inoxydable et en titane. Les deux joint-ventures, VALLOUREC & MANNESMANN TUBES (V&M
TUBES) et Valtimet, contrôlées majoritairement par Vallourec, sont intégrées globalement.
Le chiffre d’affaires consolidé s’est élevé à 14.867 MF par rapport à 10.101 MF en 1997, soit une progression de
47 %.
La part du chiffre d’affaires réalisé hors de France, sans cesse croissante au fil des années, est désormais
supérieure à 75 %.
A périmètre comparable reconstitué pour l’exercice 1997, la progression du chiffre d’affaires consolidé ressort
à 3,9 %.
Ce pourcentage est toutefois la résultante d’une très forte progression de 10,4 % pour les trois premiers trimestres
et d’un recul de 12,9 % au quatrième trimestre.
Cette dissymétrie marquée a eu des conséquences importantes en termes de résultats. Ce sont essentiellement les
variations de l’activité de V&M TUBES qui en sont la cause, les autres entités du Groupe ayant connu une évolution
beaucoup plus régulière.
L’activité de V&M TUBES a été jusqu’en juillet partout proche des limites de capacité, avec des niveaux
records dans presque tous les établissements, aussi bien aciéries que tuberies, favorisés par les premières
rationalisations opérées entre les usines allemandes et françaises.
Cette surchauffe a mobilisé par priorité toutes les énergies vers le service à la clientèle, et, de ce fait, les actions
de réorganisation ont certes avancé, mais moins rapidement qu’on ne l’avait envisagé lors de la création de V &M
TUBES. Elle a également généré des surcoûts importants, notamment en matière de frais de personnel (équipes
de nuit et du week-end, main-d’œuvre temporaire...).
Malgré cela, et alors que beaucoup de progrès restent à réaliser, le résultat brut d’exploitation consolidé de Vallourec
des six premiers mois de l’année a été très proche de l’objectif de 10 % par rapport au chiffre d’affaires que nous
avions annoncé. Cela valide les raisons qui ont motivé la création de la joint-venture et nous conforte dans la
conviction que, dans des conditions normales d’activité, le nouvel ensemble ainsi constitué dispose d’atouts
importants pour occuper au niveau mondial une place de leader dans son secteur d’activité.
La seconde partie de l’année s’est déroulée de façon totalement différente. Les inquiétudes que nous avions exprimées
fin mai 1998, lors de l’Assemblée annuelle, sur une possible évolution défavorable de la demande, notamment
sur le marché pétrole et gaz, se sont malheureusement concrétisées avec une ampleur et une soudaineté qu’on ne
pouvait alors imaginer.
Alors qu’à l’exception de quelques alertes, la demande en produits tubulaires des clients pétroliers était restée ferme
au cours du premier semestre, malgré la chute progressive du prix du baril de pétrole de 20 à 13 $, on a assisté
au début de l’été à un brusque changement généralisé d’attitude.
Le ralentissement de la consommation d’énergie lié à une croissance mondiale moindre que prévu, conséquence
notamment de la crise dans le Sud-Est asiatique, dans un contexte de stocks très importants et d’une offre
disproportionnée consécutive à un relèvement des quotas par les pays producteurs fin 1997, a amené les
compagnies pétrolières à conclure que le prix du baril resterait durablement déprimé. D’avoir attendu plusieurs
mois avant de modifier leur politique, leur réaction n’en a été que plus brutale et s’est traduite par un effondrement
de leur demande comme on n’avait historiquement jamais connu.
Toujours dans le domaine de l’énergie, la demande en fournitures destinées aux centrales de production
d’électricité, tant classiques que nucléaires, a également commencé à ressentir progressivement les premiers effets
du gel de tous les nouveaux projets en Asie du sud-est, zone géographique qui, depuis plusieurs années,
constituait le vivier principal des affaires.
62
La détérioration de l’ensemble des marchés liés à l’énergie, les incertitudes sur l’évolution de la situation en Asie
puis en Russie et en Amérique du Sud, la baisse de la demande et des prix des matières premières, ont par contagion
contribué à la dégradation du climat et des prévisions d’activité dans les autres secteurs, à l’exception de
l’automobile qui a conservé un rythme uniformément élevé. Alors que la consommation finale restait relativement
soutenue, cela a provoqué un phénomène de destockage aux niveaux intermédiaires qui a, lui aussi, pesé sur la
demande.
La sous-activité provoquée par cette situation a pesé tout particulièrement sur les outils de fabrication à chaud amont
de V&M TUBES – aciéries et laminoirs – qui, par nature, supportent les frais fixes les plus importants. La soudaineté
et l’ampleur du retournement de la demande ont également rendu inévitable un certain décalage dans l’adaptation
des frais variables et la mise en place de mesures de réduction des frais fixes.
En définitive, malgré l’augmentation globale du chiffre d’affaires consolidé du groupe Vallourec par rapport à l’année
1997, les importantes variations d’activité entre le début et la fin de l’exercice ainsi que l’évolution des prix de
vente qui, en moyenne, a eu un effet négatif malgré la fermeté du dollar, se sont traduites par un résultat
d’exploitation inférieur à ce qu’il aurait dû être dans des conditions plus régulières d’activité.
Le résultat brut d’exploitation, avant amortissements et frais financiers, est un bénéfice de 1.175 MF par rapport
à 901 MF en 1997, et représente 7,9 % du chiffre d’affaires consolidé par rapport à 8,9 % précédemment. A structure
comparable reconstituée le résultat brut d’exploitation de l’année 1997 se serait élevé à 1.333 MF, correspondant
à 9,3 % du chiffre d’affaires.
Le résultat net consolidé total est un bénéfice de 442 MF après impôt sur les bénéfices de 315 MF par rapport à
un bénéfice de 326 MF en 1997 après impôt de 181 MF.
Pour la part revenant au Groupe, le résultat net consolidé est de 291 MF, montant pratiquement identique à celui
de l’exercice 1997 (288 MF).
Cela étant, la baisse d’activité des derniers mois de 1998 et le fait que l’on ait démarré 1999 dans un contexte
extrêmement sombre, sans perspectives d’améliorations notables à court terme, ne doivent pas masquer que, si
l’année 1998 n’a pas été en termes de résultats la très bonne année que l’on pouvait espérer, elle restera cependant
une année dans l’ensemble tout à fait honorable, au cours de laquelle beaucoup d’améliorations et de progrès auront
été réalisés.
Toutes les restructurations majeures qui avaient été décidées lors de la création de V&M TUBES ont été mises
en œuvre.
Après l’arrêt de deux laminoirs sur le site de Krefeld (Westphalie) fin 1997, l’aciérie de Bous (Sarre) a été cédée
début octobre 1998 à un sidérurgiste allemand intéressé par sa reprise. La tuberie et les installations de
parachèvement situées sur ce même site ont été respectivement arrêtées en novembre 1998 et février 1999.
En complément de ces décisions structurelles, des mesures d’adaptation pour faire face à la chute conjoncturelle
de la demande ont également été mises en œuvre ou sont en cours d’étude ou de réalisation, notamment dans les
unités de production de tubes qui, situées en amont, sont les plus pénalisées par la faiblesse actuelle de l’activité.
Il est apparu en particulier que les établissements allemands qui avaient montré une bonne capacité d’adaptation
en période de surchauffe, grâce notamment à la souplesse procurée par la réglementation en matière d’heures
supplémentaires, souffrent en revanche d’un manque de flexibilité dès qu’apparaît une sous-utilisation des
outils de production qui rend très rapidement le poids des structures très pénalisant. Ailleurs, le recours à la maind’œuvre temporaire en période de forte activité permet d’atténuer l’importance des adaptations des effectifs
permanents en période de récession.
Les actions engagées, qui visent à tirer le parti maximum des rationalisations et des spécialisations entre les diverses
unités, sont toutefois menées avec le souci de maintenir une capacité de production permettant de bénéficier, dans
les meilleures conditions possibles, de la reprise lorsqu’elle se manifestera.
Si une grande attention a été apportée aux problèmes de V&M TUBES qui, en poids, représente une part très
importante de l’activité du Groupe et a été de loin la plus affectée par le retournement conjoncturel, cela ne doit
cependant pas reléguer au second plan ce qui a été réalisé dans les autres sociétés du Groupe.
Pour sa première année complète d’activité la joint-venture Valtimet s’est avérée être un succès avec des
synergies et des échanges de technologie entre les unités française et américaine qui ont joué à plein.
Le secteur des composants automobiles qui constitue depuis plusieurs années un des axes de développement
privilégiés du Groupe a franchi en 1998 deux étapes importantes avec, d’une part, l’inauguration et le démarrage
63
industriel en fin d’année de la filiale Vallourec do Brasil Autopeças Ltda qui assemblera des trains avant et arrière
sur le site de la nouvelle usine de Renault au Brésil et, d’autre part, l’acquisition de la société argentine Perdriel
spécialisée également dans le même type d’activité et déjà solidement installée sur son marché.
D’autres projets de développement international dans ce secteur sont à l’étude et pourraient déboucher concrètement
dans un futur proche.
Dans le domaine des canalisations, la société TCVAL créée en association avec Trouvay & Cauvin, qui en est
l’actionnaire majoritaire (55 %), a démarré comme prévu et dans de bonnes conditions en juin mais a subi depuis
les conséquences du retournement du marché pétrolier.
Une nouvelle unité de production, destinée à l’usinage de bagues pour roulements, a été inaugurée par la société
Segeval en octobre sur le site de La Charité s/ Loire (Nièvre) où la société Europe Mécanique fabrique déjà depuis
plusieurs années des produits identiques par la technologie du roulage.
Enfin, Sopretac a porté sa participation dans la société Métal Déployé de 72 à 100 % au moyen d’une offre publique
d’achat complétée par une offre publique de retrait.
Au chapitre des réorganisations, après l’arrêt de l’activité de fabrication de bouteilles en acier pour le transport
et le stockage des gaz haute pression (société Valmont) devenu effectif début 1998, il a été également décidé d’arrêter
la production industrielle de pièces métalliques fabriquées à partir de la technologie des poudres (société Impac)
compte tenu des perspectives de développement insuffisantes à un horizon raisonnable au regard des investissements
complémentaires nécessaires. Les acquis technologiques réalisés dans cette activité ont été valorisés au mieux.
Enfin, dans le domaine du nucléaire, où la rareté des nouveaux projets de centrales et la faiblesse des programmes
de maintenance amènent à prévoir une activité en fort recul pendant une période transitoire qui pourrait durer une
dizaine d’années, un plan d’adaptation de Valinox Nucléaire est en cours visant à préserver l’outil et la maîtrise
des process et du savoir-faire jusqu’au retour à une activité normale.
Le marasme persistant affectant les marchés de l’énergie aura des conséquences très négatives sur l’activité de
1999.
La baisse du chiffre d’affaires, entamée au quatrième trimestre 1998, devrait s’accentuer et pourrait, à l’image des
ventes réalisées au cours des premiers mois de 1999, dépasser 30 % au premier semestre par rapport à la période
correspondante de 1998. Au-delà, les perspectives sont incertaines, mais le maintien espéré d’un bon niveau d’activité
dans le secteur automobile et le redressement des autres marchés, une fois terminés les phénomènes de destockage,
ne pourront en toute hypothèse compenser l’effondrement de la demande dans le secteur pétrole et gaz où il apparaît
illusoire d’espérer un changement notable dans l’année en cours.
La sous-activité résultant de cette situation pèsera tout particulièrement sur les outils de fabrication amont avec,
dans le même temps, une pression accrue sur les prix de vente. Le maintien d’un résultat d’exploitation positif
ne peut dans ces conditions être assuré en 1999 malgré les importantes mesures mises en œuvre dès mi-1998 pour
réduire les charges fixes à travers la rationalisation des productions, la poursuite d’une politique de réduction
drastique des coûts d’achats et une diminution des effectifs commencée en juillet 1998 et qui atteindra 20 % d’ici
la fin de 1999.
Dans ce contexte, la situation financière solide du Groupe est un atout précieux pour lui permettre de traverser
cette période difficile, tout en persévérant dans sa stratégie de rééquilibrage des activités et de développement en
aval de ses métiers. L’expérience passée a montré que les périodes de crises étaient aussi propices à engager les
actions propres à préparer les futurs développements et pouvaient être riches en opportunités.
ÉVOLUTION DES MARCHÉS
• PÉTROLE ET GAZ
La part du marché pétrole et gaz est restée stable en 1998 par rapport à 1997 et a représenté un peu plus de 28 %
du chiffre d’affaires consolidé.
Mais cette stabilité n’a été qu’apparente, l’année 1998 devant certainement rester comme l’une des plus
contrastées jamais connues dans un secteur qui pourtant nous avait déjà habitué, par le passé, à des variations
extrêmement importantes, tant en volumes qu’en prix.
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La première moitié de l’année a été marquée par une forte activité, dans le prolongement de la très bonne année
1997, la demande des clients pétroliers étant en outre dopée par certains achats de précaution provoqués par des
délais de livraisons inhabituellement longs du fait de la forte charge de tous les producteurs.
Mais dans le même temps on constatait une incertitude grandissante au fil des mois, nourrie par l’érosion
continue du prix du baril de pétrole. Ce sont les pays producteurs de pétrole qui ont enclenché fin 1997 le mécanisme
de la baisse des prix en relevant les quotas de production de 10 % alors que la crise dans le Sud-Est asiatique
provoquait un ralentissement de la consommation d’énergie dans cette zone – ce qui n’a cependant pas empêché
la consommation mondiale de rester en légère augmentation – et qu’existaient des stocks abondants. Le marché
s’est renversé brutalement, au milieu de l’année, quand les pétroliers ont considéré que le prix du baril, qui avait
chuté progressivement de 20 à 13 $, ne remonterait pas.
Le fait d’avoir hésité plusieurs mois avant de modifier leur comportement n’a donné que plus d’ampleur à leur
réaction. Les programmes de forages ont alors été repoussés, des commandes annulées et la demande pour tous
les produits destinés à l’exploration ou à l’exploitation pétrolière ou gazière a chuté très brutalement, les
compagnies utilisant en priorité leurs stocks de tubes trop élevés et les distributeurs stockistes adoptant un
comportement similaire.
Le destockage qui a accompagné le retournement de la demande a eu des conséquences en matière de volume et
de prix hors de proportion avec la baisse de la consommation finale et, à fin 1998, tous les producteurs de tubes
accusaient des taux de sous-activité compris entre 30 % et 50 % et, pour la plupart, la mise en œuvre de mesures
de chômage technique a commencé au cours du quatrième trimestre.
A fin 1998, le prix du baril de Brent était descendu en dessous de 10 $, niveau aussi bas en dollars constants qu’en
1973 avant le premier boom pétrolier, et les tentatives des pays producteurs pour enrayer cette chute des prix par
des réductions volontaires de production étaient restées sans effet véritable, étant soit insuffisantes, soit affaiblies
par manque de discipline. Une nouvelle réunion prévue fin mars 1999 devait permettre aux pays de l’OPEP de
tenter une nouvelle fois de se mettre d’accord sur la mise en œuvre de mesures réellement efficaces.
Quoiqu’il en soit, il semble malheureusement acquis que le marché final restera durablement affecté par cette crise
qui est encore plus dure et plus brutale que les précédentes et, même dans l’hypothèse d’un début de reprise dans
la seconde partie de 1999, celle-ci n’aurait certainement pas d’effet significatif sur l’exercice 1999. On peut, par
contre, être plus optimiste pour l’an 2000.
La vague des méga-rapprochements en cours (BP-Amoco-Arco, Exxon-Mobil) ou à l’étude entraîne actuellement
des retards dans les décisions importantes d’investissements et à terme, par le jeu des concentrations des
décisions d’achats, pèsera négativement sur les prix. Par ailleurs, toutes les compagnies pétrolières ont été
contraintes de renforcer encore leurs actions de réductions de coûts, avec notamment le recours de plus en plus
fréquent à des contrats d’achats dans un cadre mondial et pluriannuel (3 à 5 ans). Cette nouvelle organisation du
marché constituera un frein à la remontée des prix de ventes lorsque la reprise se manifestera.
Par contre, des opportunités de développement seront offertes. Dans le cadre de la priorité donnée aux réductions
de coûts les compagnies sont très intéressées par toutes les offres de services additionnels qui peuvent leur être
proposées. C’est un domaine vers lequel nous avons particulièrement axé nos efforts au cours des dernières années
et où nous sommes à même de proposer une offre élargie de produits et de services.
• AUTOMOBILE
Après la bonne année 1997, et alors que l’on pouvait craindre un certain fléchissement de la demande, le secteur
automobile a encore connu pendant toute l’année 1998 une situation très favorable.
Dans un marché européen en progression d’environ 5 %, nos livraisons en tubes de précision ont été en
progression sensiblement plus importante, bénéficiant des performances commerciales supérieures à la moyenne
réalisées par nos clients et, également, du gain de nouvelles parts de marché à l’export.
L’utilisation du tube d’acier dans la construction automobile est depuis plusieurs années en pleine expansion car
répondant à l’objectif prioritaire d’allégement du poids des véhicules qui intègrent de plus en plus de nouvelles
fonctionnalités (structures de sécurité, circuits de direction assistée, de freinage, de climatisation...) qui sont souvent
grandes consommatrices de produits tubulaires.
La demande en tubes et bagues pour roulements, très liée à l’activité automobile, a été très soutenue et en progression
continue jusqu’en septembre. Le tassement de la demande des clients utilisateurs de roulements autres que
65
l’automobile, accompagné d’un destockage de précaution des distributeurs stockistes, a ensuite provoqué en fin
d’année un certain ralentissement. L’arrêt en Allemagne fin 1997, lors de la création de V&M TUBES, de l’outil
de production dédié à ces fabrications a eu pour conséquence la charge à pleine capacité de l’unité française sur
laquelle a été recentrée la production correspondante.
Dans le domaine des composants automobiles, le ralentissement ou l’arrêt d’un certain nombre de pièces destinées
à des véhicules arrivant en fin de vie n’a pas été totalement compensé par les nouvelles pièces qui n’atteindront que
progressivement les cadences prévues. Cependant le succès commercial des autres modèles en pleine maturité, sur
lesquels le Groupe est positionné, a largement contribué à maintenir globalement l’activité à un bon niveau.
Mais, toujours dans le domaine des composants automobiles, l’année 1998 aura surtout été marquée par des
opérations de développement importantes.
L’usine de Vallourec do Brasil Autopeças Ltda sur le site de Curitiba au Brésil a été inaugurée début décembre 1998,
dans les délais prévus, dans le cadre des cérémonies officielles d’inauguration de l’usine Ayrton Senna de Renault.
Elle participe activement à la montée en cadence de la production de la Mégane Scenic pour laquelle elle assure
l’assemblage des trains avant et arrière. La production en série de la nouvelle Clio suivra à partir de la mi-99.
Dans cette période de démarrage, le ralentissement de l’économie brésilienne n’est heureusement pas au centre
des préoccupations.
Dans le courant du dernier trimestre 1998, le Groupe a également procédé à l’acquisition de la société argentine
Perdriel, spécialisée elle aussi, pour une part importante de ses activités, dans l’assemblage d’éléments roulants.
Elle dispose de deux usines situées l’une à Buenos-Aires, l’autre à Cordoba, et est solidement assise sur son marché.
Avec ces deux opérations, le Groupe devient ainsi présent directement dans une région du monde dont il est évident,
à l’aube du 3ème millénaire, qu’elle représente des perspectives de développement extrêmement intéressantes,
indépendamment des perturbations qui résultent dans l’immédiat des désordres monétaires.
D’autres opportunités de développement externe pourraient se concrétiser dans un avenir proche. A titre interne,
les actions de recherche et développement continuent parallèlement d’être menées activement, permettant
d’élargir l’offre de produits grâce à la maîtrise de nouveaux process ou technologies.
L’ensemble de ces actions s’inscrit dans la stratégie du Groupe déjà affirmée depuis plusieurs années de
développer les activités liées à l’automobile dont nous pensons qu’elles offrent des potentialités importantes pour
nos métiers et nos produits et qu’elles pourraient contribuer, par un meilleur équilibrage entre les divers marchés
et une plus grande stabilité, à atténuer les conséquences de la plus grande volatilité des autres activités.
La création de V&M TUBES n’a eu aucune influence sur la part du chiffre d’affaires réalisé par le Groupe sur
le marché automobile qui est restée stable en 1998 par rapport à 1997 et a représenté environ 16 % du chiffre
d’affaires consolidé. Elle devrait être en croissance significative dans les années à venir.
• MÉCANIQUE
La part du marché mécanique dans le chiffre d’affaires consolidé a représenté presque 20 % en 1998 par rapport
à un peu plus de 18 % à périmètre comparable en 1997. Les parts de marché apportées par Mannesmann,
traditionnellement très présent dans ces activités, ont contribué à renforcer notablement les positions du Groupe
dans ce secteur où la part des ventes réalisées en 1996, avant la création de V&M TUBES, ne représentait que
15 % du chiffre d’affaires consolidé.
Dans le prolongement du très bon dernier trimestre 1997, la demande de tubes pour applications mécaniques, vérins
et circuits hydrauliques est restée extrêmement soutenue jusqu’en juillet/août, les industries de la mécanique et
de la machine-outil bénéficiant de la très forte activité dans la construction automobile qui représente une part
importante de leurs débouchés, ainsi que dans l’aéronautique.
La situation a été particulièrement favorable sur les marchés allemand et français où, situation inverse des
années précédentes, les fabricants ont bénéficié, outre d’une conjoncture porteuse, d’une compétitivité renforcée,
face notamment aux concurrents italiens et britanniques.
La demande a été d’autant plus forte que, passant pour sa majeure partie par le circuit des négociants, elle a été
amplifiée aux niveaux intermédiaires par des achats de précaution motivés notamment par des délais de livraisons
inhabituellement longs dus à la saturation des outils de tous les producteurs. L’annonce de l’arrêt de la tuberie de
Bous, dont une part importante de la production était destinée aux applications mécaniques, a également incité
à anticiper sur les besoins.
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La dégradation du climat économique dans le courant de l’été a provoqué un revirement des comportements à tous
les niveaux, des négociants grossistes aux utilisateurs finaux. La crainte d’un ralentissement de l’activité, alors
que les stocks étaient au plus haut, et l’attente d’une baisse des prix, à l’instar de celle consentie par les
producteurs de tubes soudés, ont incité les distributeurs à stopper brutalement leurs commandes et à procéder à
un destockage massif.
Ce mouvement très profond, amorcé début septembre, ne s’est terminé en Allemagne que vers la fin de l’année,
et seulement vers la fin du premier trimestre 1999 dans les autres pays européens alors qu’il ne semblait pas encore
totalement terminé aux États-Unis. Seuls les produits de spécialité destinés à des utilisateurs particuliers (essieux
pour remorques de camions, rouleaux d’imprimerie, tubes pour grues...) vis-à-vis desquels des efforts de
promotion importants ont été conduits dans les années récentes ont bien résisté.
Début 1999 on constatait une timide reprise essentiellement technique après les inventaires de fin d’année. Cependant
le redécollage de la demande, que justifierait le bon niveau de l’activité des utilisateurs finaux de la mécanique
et de la machine-outil, dans le sillage de l’industrie automobile et de l’aéronautique, n’interviendra vraiment que
lorsque la confiance sera rétablie. La chute des commandes pendant la période de destockage aura eu cependant
sur les prix un effet qu’il faudra rattraper.
Dans les autres catégories de produits, l’activité de fabrication de tiges pour sondages ou forages miniers, après
une année 1997 record, a connu en 1998 un recul important lié à la fois à la baisse de la demande en Asie, zone
géographique de prospection importante, à la chute de l’activité des industries d’extraction aurifère et à l’existence
de stocks importants chez les foreurs.
Les succès commerciaux remportés par l’industrie aéronautique européenne ont, en revanche, permis à nos ventes
à destination de ce secteur (anneaux de réacteurs, tubes de circuits...) d’atteindre des niveaux appréciables. Cette
situation favorable devrait en principe se poursuivre en 1999.
• ÉNERGIE ÉLECTRIQUE
La part du chiffre d’affaires réalisé sur le marché de l’énergie a reculé à périmètre comparable de 14,9 % en 1997
à 13,2 % en 1998, et cela malgré la dynamique créée par la réalisation de la joint-venture Valtimet et l’apport des
activités de MRW dans ce domaine.
C’est la crise dans le Sud-Est asiatique qui, avec un décalage de plusieurs mois, est la cause principale de cette
évolution défavorable. En effet, c’est dans cette zone géographique que se situe la majeure partie des projets de
constructions de centrales nouvelles de production d’énergie électrique. S’agissant de réalisations qui s’étalent
sur plusieurs années et dans lesquelles nos produits sont intégrés à un stade d’avancement où il ne serait pas
raisonnable de remettre en question l’investissement, les chantiers en cours ont continué de progresser au rythme
prévu, même dans les pays les plus affectés par la crise. En revanche, les effets du gel de tous les nouveaux projets
d’envergure, tant en neuf qu’en maintenance, ont commencé de se faire de plus en plus visibles au fil des mois.
Il est certain qu’il ne s’agit que d’un ajournement et que tous ces projets, qui sont parfaitement connus et
identifiés, seront réalisés, la poursuite du développement économique dans ces régions passant prioritairement
par la satisfaction des besoins en énergie sans cesse croissants. A court terme, c’est cependant un sentiment
d’incertitude qui prévaut.
En tubes chaudières pour les centrales électriques à combustible classique, l’activité s’est maintenue à un niveau
élevé pendant la plus grande partie de l’année 1998. La réalisation de la joint-venture avec Mannesmann, qui avait
de longue date une solide réputation dans ce domaine d’activité et une offre très complémentaire de celle de
Vallourec, permet désormais d’offrir la gamme la plus étendue au monde tant en produits qu’en services. Les efforts
de développement n’en ont pas été relâchés pour autant et des investissements ont notamment été réalisés pour
la production de tubes de grande longueur destinés au segment porteur des chaudières de récupération derrière
les turbines à gaz.
En tubes soudés en aciers inoxydables et en titane pour les circuits secondaires des centrales, l’année 1998 a été
extrêmement active, grâce notamment à l’attribution de commandes importantes de tubes pour condenseurs et
réchauffeurs destinés à des centrales classiques en cours de réalisation en Chine, à Taïwan, en Corée et en Thaïlande.
La poursuite des livraisons pour les centrales de Lingao et Qinshan a également profité à l’activité. Les effets de
la baisse de la demande en Asie ont commencé cependant à se faire sentir en fin d’année, et plus particulièrement
en Chine où rien d’important ne se décidera en 1999.
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Il y a très peu de projets neufs importants dans les autres régions du monde mais le marché de la maintenance est
en revanche assez soutenu, tant en Europe qu’aux États-Unis et a contribué à maintenir l’activité en 1998. Cette
situation devrait se maintenir en 1999. Par ailleurs, des projets de rénovation pourraient se concrétiser dans la proche
Europe de l’Est.
Mais c’est dans le secteur du nucléaire que la situation est la plus difficile. Le frein mis au développement des
programmes nucléaires dans la plupart des pays occidentaux et la quasi absence de nouveaux projets contribuent
depuis plusieurs années à exercer des pressions importantes sur les prix, dans un contexte de surcapacité bien qu’il
n’y ait plus désormais que trois producteurs de ce type de produits dans le monde.
La situation en Asie du sud-est ne contribue pas à améliorer la situation. Par ailleurs, les programmes de
maintenance sont beaucoup moins étoffés que prévu initialement du fait du bon comportement des unités en
exploitation, construites sur des cahiers des charges extrêmement rigoureux.
Des mesures destinées à adapter la capacité de production dans cette activité à une demande que l’on estime devoir
rester déprimée dans les dix prochaines années ont été engagées en conséquence. Avec une structure sensiblement
réduite, l’objectif est de maintenir et préserver les acquis technologiques et le savoir-faire pour pouvoir redémarrer
le moment venu dans de bonnes conditions. Ceci impose de nous assurer que pendant cette période transitoire une
charge minimale d’activité soit assurée en France pour que le pari soit économiquement jouable.
• CHIMIE/ PÉTROCHIMIE
Le marché de la chimie-pétrochimie qui, pour nos produits, est pour une part importante très lié à la situation du
marché pétrole et gaz, a connu en 1998 une évolution similaire à celle observée sur celui-ci, à savoir une activité
bien soutenue jusqu’à l’été et ensuite une chute des commandes et de l’activité, accompagnée d’un destockage
important, au fur et à mesure que se développaient les craintes sur l’évolution du marché. La dégradation des résultats
des groupes pétroliers et les rapprochements en cours ou à l’étude, annonciateurs de rationalisations futures, ont
eu des conséquences sur les décisions de l’ensemble de la chaîne pétrolière, y compris dans les activités aval pourtant
bien moins affectées. Les autres secteurs ont souffert également dans la seconde partie de l’exercice de la
morosité ambiante et du climat d’incertitude croissante. Le mouvement de destockage n’avait pas encore
totalement pris fin début 1999 et restait notamment encore important aux États-Unis.
Dans ces conditions la part du marché chimie-pétrochimie dans le chiffre d’affaires consolidé du Groupe a reculé
d’un point en 1998, revenant de 12,7 % en 1997 à 11,7 %, à périmètre d’activité comparable.
En tubes canalisations servant principalement au raccordement entre les sites de production et les terminaux de
stockage, ainsi qu’au transport des fluides dans les installations de raffinage et les complexes pétrochimiques,
l’activité a été bonne pendant la plus grande partie de l’année, grâce notamment à la bonne tenue de la demande
sur les marchés européens et du Moyen-Orient ainsi que dans la zone Pacifique (Australie, Nouvelle Zélande...)
qui est restée à l’écart de la crise asiatique.
L’activité générée par la maintenance a été pour sa part uniformément soutenue pendant l’ensemble de l’exercice
1998 et devrait rester bonne en 1999.
S’agissant des projets d’installations nouvelles, les enregistrements pâtiront du gel ou du report des décisions
d’investissements en Asie, zone qui a joué un rôle moteur au cours des dernières années. Il reste cependant des
programmes importants aux États-Unis, en Afrique et au Moyen-Orient qui pourront soutenir la demande une fois
le destockage terminé. Le marché français continue, en revanche, de souffrir de l’absence de grands projets. Après
un démarrage prometteur, en juin, la joint-venture TCVAL, créée en association avec Trouvay & Cauvin, a été
touchée de plein fouet par le retournement de l’activité pétrolière.
Les prix de vente ont souffert du destockage et d’une pression accrue de la concurrence, notamment celle des
producteurs japonais qui, pour pallier la chute de la demande sur leur marché national et en Chine, ont baissé les
prix à un point tel qu’ils sont menacés d’actions anti-dumping par les producteurs américains. Les producteurs
européens, de leur côté, ont intenté une action contre l’Ukraine et la Croatie dont les résultats sont attendus mi1999.
Dans le domaine des produits forgés, l’amélioration continue de la compétitivité du Groupe a permis de maintenir
un volume d’affaires satisfaisant en courbes et raccords utilisés dans les installations de tuyauteries complexes
ainsi que dans les fonds emboutis pour citernes et réservoirs.
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Enfin, s’agissant des produits tubulaires en aciers inoxydables ou titane, le champ des applications ne cesse de
progresser, aussi bien dans le secteur de la chimie que de la parachimie. Les produits destinés aux unités de
dessalement d’eau de mer connaissent une croissance régulière. La création de Valtimet a permis, entre autres,
d’accélérer le développement de produits destinés à être employés dans des conditions de corrosion où l’utilisation
du titane s’avère impérative, en milieux chlorés notamment.
• BTP
La part de l’activité réalisée sur le marché du BTP dans le chiffre d’affaires consolidé a progressé de 6,8 % en 1997
à 7,9 % cette année, à périmètre comparable. Il est rappelé que ce marché est essentiellement constitué par les produits
destinés au secteur du bâtiment - hors habitat individuel - le secteur des travaux publics n’étant un débouché pour
le Groupe qu’au travers des produits tubulaires tels que tubes de vérins, tubes à usages mécaniques, tubes de forages
ou de sondages qui sont classés dans le marché mécanique.
Cette bonne performance, dans un marché dans l’ensemble peu dynamique en 1998, est la récompense d’une
politique commerciale volontariste et d’une démarche marketing très construite orientée vers le développement
de produits innovants bien ciblés sur les besoins des professionnels du secteur, les efforts continus de productivité
permettant par ailleurs de préserver la compétitivité sur les produits plus banalisés.
Dans le domaine des tubes de structure et profils, l’utilisation croissante des matériaux métalliques dans la
construction, notamment dans les réalisations architecturales de prestige, a continué de profiter à l’activité. Cette
évolution ayant démarré beaucoup plus tôt en Allemagne, V&M TUBES a ainsi bénéficié de l’apport par
Mannesmann d’une gamme de produits très techniques aux qualités reconnues, développée au fil des années pour
répondre aux besoins d’un marché domestique de la construction demandeur. La dynamique ainsi créée devrait
donner un nouvel essor. Parmi les réalisations marquantes où nos produits ont trouvé récemment leur place, on
peut notamment citer, après le Stade de France en 1997, à Berlin le Sony Center et la nouvelle gare ainsi que les
extensions des aéroports de Cologne et Athènes.
Les prix restent toujours très disputés mais la mise en place par la Commission de Bruxelles fin 1997, pour une
durée de cinq ans, de mesures anti-dumping à l’encontre de plusieurs pays d’Europe de l’Est a contribué à rétablir
des conditions de concurrence plus normales.
Les ventes de chemins de câbles (Cablofil ®) ont continué de connaître un fort développement, portées par la
croissance exponentielle des besoins en câblages dans toutes les applications liées aux télécommunications. Il s’agit
d’un marché mondial très prometteur pour les années à venir qui permet une stratégie active de développement
à l’export. Le démarrage réussi en 1998, au delà des objectifs, de la société Cablofil Inc., qui commercialise le
produit aux États-Unis sous la marque EZTray ®, laisse bien augurer du développement de cette activité sur le
continent Nord-Américain.
COMPTES CONSOLIDÉS
Le chiffre d’affaires consolidé du groupe Vallourec s’est élevé en 1998 à 14.867 MF par rapport à 10.101 MF en
1997, soit une progression de 47,2 % qui provient principalement du fait que les activités apportées par Timet et
MRW n’ont été intégrées en 1997 qu’à compter de leur date de réalisation, soit respectivement le 1er juillet et le
1er octobre 1997. Les autres modifications du périmètre de consolidation n’ont eu qu’une influence négligeable.
Les ventes dans l’Union Européenne ont représenté 73,5 % du total par rapport à 67,3 % en 1997. La part réalisée
en Allemagne est bien sûr en augmentation sensible et passe de 10,4 % en 1997 à 25,8 % cette année entraînant
corrélativement un recul du pourcentage des ventes réalisées en France qui revient de 31,4 % à 23,1 %. La part
réalisée en Asie recule de 12,5 % à 8,2 %. L’évolution des autres zones géographiques ne montre pas de
changement substantiel.
A périmètre comparable reconstitué pour 1997, la progression du chiffre d’affaires consolidé est de 3,9 % et provient
en totalité des volumes vendus, l’évolution des prix de vente moyens en francs français ayant un effet légèrement
négatif malgré l’influence favorable du dollar.
Le poids relatif des achats consommés est resté à peu près stable, l’évolution des prix des ferrailles, de la
plupart des éléments d’alliages et des produits plats étant plutôt favorable, tandis que la filière fonte de l’aciérie
d’Huckingen, dont toutes les matières premières sont importées, a été pénalisée par l’appréciation du dollar.
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Malgré l’augmentation globale de la production, les importantes variations d’activité entre le début et la fin de
l’exercice ont eu des conséquences très négatives en termes de coûts et le résultat d’exploitation est très inférieur
à ce qu’il aurait pu être dans des conditions plus régulières d’activité. Il s’élève à 765 MF, en recul de 124 MF
par rapport à 1997, à périmètre comparable.
Les autres rubriques du compte de résultat n’ont pas été reconstituées pour 1997 car cela n’aurait eu aucune
signification.
Le résultat financier (différence entre charges et produits financiers) reste négatif et s’élève à 4 MF par rapport
à 25 MF en 1997.
Le résultat exceptionnel est un profit net de 31 MF par rapport à une perte de 21 MF en 1997. Il est par définition
la résultante d’éléments ponctuels (profits et charges) non comparables d’un exercice sur l’autre. Il intègre notamment
une charge de 41 MF au titre des provisions destinées à faire face aux mesures d’adaptation décidées en 1998 et
applicables en 1999 (essentiellement Valinox Nucléaire et TISL).
Les sommes versées au titre de la participation s’élèvent à 43 MF, les sommes versées en application des
accords d’intéressement conclus dans les diverses sociétés du Groupe représentant par ailleurs 24 MF, inclus dans
les charges de personnel. En 1997, la participation s’élevait à 41 MF et les versements au titre de l’intéressement
à 33 MF.
La quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence est un bénéfice de 16 MF par rapport à 11 MF
en 1997. Après plusieurs années déficitaires, DMV Stainless BV a constaté un résultat légèrement positif,
conformément aux prévisions.
En définitive le résultat net consolidé est un bénéfice de 442 MF après impôt sur les bénéfices de 315 MF. Le résultat
net consolidé de 1997 était un bénéfice de 327 MF après impôt sur les bénéfices de 181 MF.
Le résultat net consolidé, part du Groupe, est un bénéfice de 291 MF, très voisin du résultat de 288 MF constaté
en 1997.
Le bilan consolidé au 31 décembre 1998 est, en revanche, homogène et directement comparable avec le bilan établi
à la clôture précédente du 31 décembre 1997.
Les capitaux propres, part du Groupe, s’élèvent à 4.024 MF, en augmentation de 642 MF par rapport au
31 décembre 1997. Cette progression provient, à hauteur de 452 MF, du remboursement à la date d’échéance normale
du 1er janvier 1998 du solde de l’emprunt ORA émis en 1989 (voir ci-après Vallourec Holding).
La comparaison des différents postes du bilan n’appelle pas de remarques particulières.
Les investissements industriels de l’exercice ont représenté 517 MF et les investissements financiers 227 MF
(acquisition de la société argentine Perdriel, apports en numéraire à la joint-venture TCVAL créée avec Trouvay
& Cauvin et OPA/OPR sur les 28,4 % d’actions Métal Déployé SA détenues par le public).
L’excédent des liquidités sur les dettes financières ressort à 174 MF au 31 décembre 1998 par rapport à 543 MF
à la clôture précédente.
VALLOUREC (holding)
Le résultat d’exploitation de la société Vallourec, non significatif car résultant d’éléments souvent non comparables
d’une année sur l’autre, est une perte de 8,8 MF par rapport à une perte de 7,2 MF en 1997.
Le résultat financier (différence entre charges et produits financiers) est un profit de 123 MF par rapport à 241,6 MF
en 1997. Il provient pour l’essentiel des dividendes perçus et des produits de cession de valeurs mobilières de
placement.
Les produits et charges exceptionnels se soldent par un résultat net positif de 12,8 MF par rapport à 18 MF en 1997.
La charge d’impôt sur les bénéfices s’élève à 3,2 MF alors qu’en 1997 figurait à ce niveau un profit net de 36,8 MF,
en conséquence notamment de la modification du périmètre du groupe fiscal liée à la création de V&M TUBES.
Au passif du bilan le capital social est passé de 834.782.900 F au 31 décembre 1997 à 926.803.100 F au 31 décembre
1998, soit une augmentation de capital de 92.020.200 F correspondant à l’émission de 920.202 actions nouvelles
en contrepartie, d’une part du remboursement à l’échéance normale du 1er janvier 1998 du solde des obligations
encore en circulation à cette date (905.002 obligations) de l’emprunt obligataire remboursable en actions émis en
novembre-décembre 1989 et, d’autre part, de l’exercice de 15.200 options de souscription. Les primes d’émission
70
correspondantes, qui ont été respectivement de 362.000.800 F pour les actions provenant des ORA (prime de 400 F
par action) et de 2.812.000 F pour les actions provenant des options (prime de 185 F par action), ont été portées
à la rubrique primes d’émission, de fusion et d’apport.
A l’actif le poste participations passe en valeur nette de 2.050 MF à 2.422 MF, soit une progression de 372 MF
qui provient en quasi totalité des augmentations de capital réalisées dans Valtubes (260 MF) et Sopretac (110 MF)
destinées à doter ces deux sous-holdings des moyens financiers complémentaires propres à leur permettre de
continuer leur développement.
L’annulation d’une créance commerciale ancienne, totalement provisionnée, a été sans effet sur le résultat de
l’exercice mais a eu une incidence sur l’évolution de certains postes du bilan, notamment créances clients et
provisions pour risques. Les rubriques et les montants en cause sont détaillés dans l’annexe comptable.
Les autres postes du bilan n’appellent pas de commentaires particuliers.
RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT
Conformément à la politique générale du Groupe, les efforts en matière de recherche et développement ont continué
d’être menés sur un rythme soutenu.
Dans l’activité automobile, le tube continue sa progression et se substitue notamment à la barre pleine pour les
applications arbre à came et barre anti-devers. Le Groupe participe activement au projet international ULSAS qui
vise à la conception d’une suspension arrière en acier ultra légère et performante en matière de coûts. Le tube d’acier
prend un nouvel essor dans les structures du véhicule grâce aux possibilités offertes par la maîtrise de la
technologie de l’hydroformage.
Dans le secteur pétrole et gaz les caractéristiques des produits ont été adaptées au fort développement des
techniques de puits déviés. Le succès industriel du produit VAM® TOP se confirme. Le développement du joint
semi flush SLIJ® répond à une autre tendance du marché vers des produits économiques et performants.
Sur le marché de l’énergie, la recherche des baisses de coût pour l’ensemble de nos produits continue d’être un
objectif prioritaire. Le développement de deux nouvelles nuances d’aciers, permettant une augmentation
significative des rendements des centrales thermiques se poursuit avec succès.
L’année 1998 aura été marquée par une nouvelle évolution de la recherche et du développement dans le cadre du
nouvel ensemble V&M TUBES. Les échanges de connaissance et d’expérience ont été recherchés et favorisés
entre les usines allemandes, françaises et écossaises.
INFORMATION SUR LA RÉPARTITION DU CAPITAL
Au 31 décembre 1998 le capital social s’élevait à 926.803.100 F représenté par 9.268.031 actions de 100 F nominal
dont 12.063 actions inscrites depuis plus de quatre ans sous la forme nominative et disposant en conséquence d’un
droit de vote double.
Il n’y avait à cette date aucun titre en circulation susceptible de donner immédiatement ou à terme accès au capital
de Vallourec. Il n’existait également aucun auto-contrôle, direct ou indirect.
A la connaissance de Vallourec les deux seuls actionnaires connus et déclarés détenant directement ou indirectement
plus de 5 % du capital et des droits de vote étaient à cette date la société Mannesmannröhren-Werke (20,94 % du
capital et 20,91 % des droits de vote) et la société américaine Sanford C. Bernstein & C° (7,32 % du capital et
7,31 % des droits de vote).
CONSEIL DE SURVEILLANCE
Le mandat de Monsieur Pierre DELAPORTE vient à expiration avec la présente Assemblée, en application des
dispositions de l’article 10 des statuts relatives à la limite d’âge.
71
Nous vous proposons de désigner Monsieur François HENROT en tant que nouveau Membre du Conseil de
Surveillance pour une période de six années qui prendra fin avec l’Assemblée appelée à statuer sur les comptes
de l’exercice 2004.
AFFECTATION DU RESULTAT
Le résultat de la société Vallourec pour l’exercice 1998 est un bénéfice de 123.893.093,24 F. Ainsi que nous l’avons
déjà dit l’année 1998, même si elle n’a pas été à la hauteur de nos espérances du fait du retournement brutal de
la conjoncture en fin d’exercice, restera cependant en termes d’activité et de résultats comme une année correcte
avec un résultat consolidé part du Groupe pratiquement identique à l’année 1997.
Dans ces conditions, et malgré les très sombres perspectives pour 1999, nous vous proposons de maintenir le
dividende au même niveau que l’année précédente et de distribuer ainsi à chaque action un dividende de 7,50 F
(plus avoir fiscal). Ce dividende sera mis en paiement le 7 juillet 1999 et représentera une distribution globale de
69.510.232,50 F.
Après affectation d’une somme de 9.202.020,00 F destinée à doter à son plein la réserve légale après les
augmentations de capital réalisées en 1998, il restera un solde non affecté de 45.180.840,74 F que nous vous
proposons d’inscrire au report à nouveau.
Nous vous rappelons, conformément aux dispositions de l’article 47 de la loi du 12 juillet 1965, que le dividende
distribué au titre de l’exercice de 1995 a été de 5 F par action, plus avoir fiscal, celui distribué au titre de l’exercice
1996 de 6 F par action, plus avoir fiscal et que celui distribué au titre de l’exercice 1997 était de 7,50 F par action,
plus avoir fiscal.
RACHAT D’ACTIONS
Il paraît souhaitable que la société Vallourec puisse disposer, si cela s’avère opportun, de la possibilité de mettre
en œuvre un programme de rachat de ses propres actions, dans le cadre des dispositions prévues par la loi.
L’autorisation que nous soumettons en conséquence à votre approbation (6ème résolution), et qui sera valable jusqu’à
la prochaine Assemblée générale annuelle, est tout à fait classique et son contenu ne comporte aucune disposition
exorbitante. Elle a été formulée de la façon la plus large possible afin de permettre au Directoire d’agir, le cas échéant,
au mieux de ce qu’il jugera être l’intérêt de la société et de ses actionnaires.
Nous vous précisons toutefois que notre stratégie reste prioritairement axée sur la poursuite du développement
et qu’il n’est pas envisagé, a priori, d’utiliser la possibilité offerte par cette autorisation de procéder à l’annulation
de tout ou partie des actions ainsi éventuellement acquises. La mise en œuvre d’une telle annulation nécessiterait
en toute hypothèse la tenue préalable d’une Assemblée Générale Extraordinaire.
Ce programme de rachat pourra porter au maximum sur 10 % des actions existant à ce jour, soit 926.803 actions.
Les acquisitions et les cessions de titres résultant de la mise en œuvre éventuelle de ce programme seront
effectuées aux conditions du marché. Le montant maximal des fonds qui pourront être consacrés à ce programme
est fixé à 250 MF.
72
RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
8.2.
8.2.1.
RAPPORT GÉNÉRAL
Mesdames, Messieurs,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport
relatif à l'exercice clos le 31 décembre 1998, sur :
– le contrôle des comptes annuels de la société Vallourec établis en FF, tels qu'ils sont joints au présent rapport,
– les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une
opinion sur ces comptes.
1. OPINION SUR LES COMPTES ANNUELS
Nous avons effectué notre audit selon les normes de la profession ; ces normes requièrent la mise en œuvre de
diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies
significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues
dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives
retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles
fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.
Nous certifions que les comptes annuels sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des
opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet
exercice.
2. VÉRIFICATIONS ET INFORMATIONS SPÉCIFIQUES
Nous avons également procédé, conformément aux normes de la profession, aux vérifications spécifiques
prévues par la loi.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des
informations données dans le rapport de gestion du Directoire et dans les documents adressés aux actionnaires
sur la situation financière et les comptes annuels.
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de
participation et de contrôle et à l'identité des détenteurs du capital et des droits de vote vous ont été communiquées
dans le rapport de gestion du Directoire.
Neuilly-sur-Seine, le 10 mars 1999
Les Commissaires aux Comptes
BARBIER FRINAULT & AUTRES
Thierry KARCHER
Alain GOUVERNEYRE
73
8.2.2.
RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
SUR LES CONVENTIONS RÉGLEMENTÉES
EXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 1998
Mesdames, Messieurs,
En notre qualité de Commissaires aux Comptes de votre Société, nous devons vous présenter un rapport sur les
conventions réglementées dont nous avons été avisés. Il n’entre pas dans notre mission de rechercher l’existence
éventuelle de telles conventions.
Nous vous informons qu’ils ne nous a été donné avis d’aucune convention visée à l’article 143 de la loi du 24 juillet
1966.
Neuilly-sur-Seine, le 10 mars 1999
Les Commissaires aux Comptes
BARBIER FRINAULT & AUTRES
Alain GOUVERNEYRE
74
Thierry KARCHER
8.2.3.
RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS
Mesdames, Messieurs,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous avons procédé au contrôle
des comptes consolidés de la société Vallourec établis en FF relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 1998.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer
une opinion sur ces comptes.
Nous avons effectué notre audit selon les normes de la profession ; ces normes requièrent la mise en œuvre de
diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies
significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues
dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives
retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles
fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.
Nous certifions que les comptes consolidés sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine,
de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les entreprises comprises dans la
consolidation.
Par ailleurs, nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport de gestion
du Directoire. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes
consolidés.
Neuilly-sur-Seine, le 10 mars 1999
Les Commissaires aux Comptes
BARBIER FRINAULT & AUTRES
Thierry KARCHER
Alain GOUVERNEYRE
75
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE
8.3.
Mesdames, Messieurs,
Conformément à l’article 128 de la Loi du 24 Juillet 1966, nous avons examiné le rapport du Directoire et les comptes
de l’année 1998 qui n’appellent pas de remarques de notre part.
Les fortes variations de l’activité ont eu des répercussions négatives importantes en termes de coûts et de
résultat pour la joint-venture VALLOUREC & MANNESMANN TUBES et, par voie de conséquence, sur le résultat
consolidé du Groupe qui, bien qu’appréciable, est sensiblement inférieur à ce qui aurait pu être constaté si la charge
avait été répartie plus harmonieusement tout au long de l’année.
Cela étant, alors que les bénéfices attendus des complémentarités et des synergies lors de la création de cette
association sont loin d’avoir été encore entièrement acquis, et que beaucoup de progrès et d’améliorations
restent à réaliser, l’exercice 1998 a permis de confirmer l’intérêt et le bien-fondé du rapprochement réalisé.
Les autres compartiments du Groupe n’ont pas été délaissés pour autant et les développements dans le domaine
de l’automobile, qui s’inscrivent dans la stratégie de rééquilibrage et de développement des activités vers l’aval,
nous semblent notamment offrir des perspectives intéressantes.
La bonne santé financière du Groupe permet, malgré la période difficile que nous traversons, de vous proposer
de maintenir le dividende au même niveau que l’an passé.
Le rapport annuel du Directoire de l’exercice 1998 et les différents documents qui y étaient joints ont été
communiqués en temps utile au Conseil de Surveillance qui considère qu’ils reflètent la situation exacte de la Société
et du Groupe.
Vos Commissaires aux Comptes ont eu communication, conformément aux dispositions de la Loi du 24 juillet 1966,
des différentes conventions ayant donné lieu à l’établissement de leur rapport spécial.
Nous donnons un avis favorable à toutes les résolutions qui vous sont présentées et vous invitons à les approuver.
Monsieur Pierre DELAPORTE ayant atteint la limite d’âge fixée par les statuts quitte notre Conseil. Nous le
remercions pour l’intérêt qu’il a porté à notre Groupe et pour ses avis toujours judicieux. Nous présentons à vos
suffrages la nomination de Monsieur François HENROT qui, compte tenu de sa large expérience industrielle et
financière, sera un appoint important pour notre Conseil.
76
8.4.
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE DU 8 JUIN 1999
RÉSOLUTIONS PRÉSENTÉES PAR LE DIRECTOIRE
PREMIÈRE RÉSOLUTION
L’Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport spécial des Commissaires aux Comptes, prend
acte de ce qu’il n’a été conclu, au cours de l’exercice 1998, aucune convention visée à l’article 143 de la loi du
24 juillet 1966.
DEUXIÈME RÉSOLUTION
L’Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture des rapports de gestion du Directoire, du Conseil de
Surveillance et du rapport général des Commissaires aux Comptes sur les opérations de l’exercice clos le 31
décembre 1998, approuve le rapport de gestion du Directoire, ainsi que les comptes annuels qui se soldent par un
résultat bénéficiaire de 123.893.093,24 F.
TROISIÈME RÉSOLUTION
L’Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes
consolidés de l’exercice 1998 prend acte que ceux-ci lui ont été présentés conformément aux dispositions de la
loi n° 85-11 du 3 janvier 1985 et du décret n° 86-221 du 17 février 1986 pris pour l’application de cette loi.
QUATRIÈME RÉSOLUTION
L’Assemblée Générale approuve l’affectation du résultat proposée par le Directoire.
Elle décide en conséquence d’affecter :
• à la réserve légale
9.202.020,00 F
• à la distribution d’un dividende
69.510.232,50 F
• au report à nouveau, le solde de
45.180.840,74 F
123.893.093,24 F
Il sera ainsi versé à chacune des 9.268.031 actions constituant le capital social au 31 décembre 1998 un dividende
de 7,50 F représentant, avec l’avoir fiscal de 3,75 F, un revenu global de 11,25 F.
Ce dividende sera mis en paiement le 7 juillet 1999.
L’Assemblée Générale constate, conformément aux dispositions de l’article 47 de la loi du 12 juillet 1965, qu’il
a été distribué au titre de l’exercice 1995 un revenu global de 7,50 F dont 5 F versés directement aux actions et
2,50 F d’avoir fiscal, qu’au titre de l’exercice 1996 il a été distribué un revenu global de 9,00 F dont 6,00 F versés
directement aux actions et 3,00 F d’avoir fiscal et qu’au titre de l’exercice 1997, il a été distribué un revenu global
de 11,25 F dont 7,50 F versés directement aux actions et 3,75 F d’avoir fiscal.
CINQUIÈME RÉSOLUTION
L’Assemblée Générale décide la nomination en tant que Membre du Conseil de Surveillance de
Monsieur François HENROT pour une durée de six années.
Le mandat de Monsieur François HENROT expirera à l’issue de l’Assemblée appelée à statuer sur les comptes
de l’exercice 2004.
SIXIÈME RÉSOLUTION
En application de l’article 217-2 de la loi du 24 juillet 1966 tel que modifié par l’article 41 de la loi du 2 juillet
1998, l’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport du Directoire et de la note d’information
ayant reçu le visa de la Commission des Opérations de Bourse, autorise le Directoire à acheter des actions de la
société dans la limite de 10 % du capital en vue de disposer des actions nécessaires pouvant être remises à titre
77
d’échange dans le cadre d’opérations de croissance externe, de régulariser le cours de bourse de l’action de la société,
de consentir des options d’achat d’actions aux dirigeants et/ou membres du personnel, ou de certains d’entre eux,
de la société et des autres entités de son groupe qui lui sont liées au sens de l’article 208-4 de la loi du 24 juillet
1966, de conserver les actions acquises ou les céder ou transférer par tous moyens de droit, et le cas échéant, en
vue de les annuler, cette dernière décision impliquant toutefois une autre autorisation donnée par une Assemblée
Générale Extraordinaire tenue postérieurement à ce jour.
Cette autorisation s’appliquera dans les conditions suivantes :
• la société ne pourra acheter ses propres actions qu’à un prix unitaire au plus égal (hors frais d’acquisition) à la
cotation la plus haute observée sur le marché le jour de l’acquisition, étant observé que le montant maximal des
fonds destinés à la réalisation du programme est fixé à 250 millions de francs ;
• la société ne pourra vendre tout ou partie des actions ainsi acquises qu’à un prix unitaire au moins égal (hors
frais de cession) à la cotation la plus basse observée sur le marché le jour de la cession.
L’Assemblée Générale décide que l’acquisition, la cession ou l’échange des actions pourront être effectués et payés
par tous moyens et de toute manières conformément à la réglementation applicable et que la part maximale du
capital pouvant être acquise ou transférée sous forme de bloc de titres pourra atteindre la totalité du programme
de rachat d’actions autorisé.
Cette autorisation expirera à l’occasion de l’Assemblée Générale Ordinaire annuelle appelée à statuer sur les comptes
de l’exercice 1999.
78
8.5.
TABLEAU DES FILIALES ET PARTICIPATIONS AU 31 DÉCEMBRE 1998
Capital
Sociétés
(FF)
Autres capitaux
propres
avant affectation
du résultat
(FF)
Quote-part
du capital
détenu
Valeur comptable
des titres détenus
brute
nette
(FF)
(FF)
Prêts et avances
consentis par la
société et non
encore
remboursés
(FF)
Montant des
caution et
avals donnés
par la société
(FF)
Chiffre d’affaires
Résultat
hors taxes
(bénéfice ou perte)
du dernier
du dernier
exercice écoulé
exercice clos
(FF)
(FF)
Dividendes
encaissés par
la société au
cours de
l’exercice
(FF)
A) FILIALES ET PARTICIPATIONS
DONT LA VALEUR D’INVENTAIRE
EXCEDE 1 % DU CAPITAL DE
VALLOUREC (soit F. 9.268.031,00)
– Filiales (50 % au moins)
• Sociétés françaises
SETVAL
130, rue de Silly
92100 BOULOGNE-BILLANCOURT
322 593 104 RCS Nanterre
40.000.000,00
4.077.058,61
99,99
39.999.800,00
39.999.800,00
SOPRETAC
130, rue de Silly
92100 BOULOGNE-BILLANCOURT
682 001 771 RCS Nanterre
522.891.700,00
63.084.134,03
99,99
542.631.400,79
542.631.400,79
VALTUBES
130, rue de Silly
92100 BOULOGNE-BILLANCOURT
327 805 586 RCS Nanterre
673.227.200,00
65.590.277,91
99,99
1.393.410.708,01
817.469.412,96
VALLOUREC & MANNESMANN TUBES 1.449.004.200,00
130, rue de Silly
92100 BOULOGNE-BILLANCOURT
411 373 525 RCS Nanterre
503.168.460,09
55,00
1.010.553.412,36 1.010.553.412,36
202.613.196,87
3.000.000,00
3.099.299,25
1.007.028,49
(– 61.493.593,45)
1.486.406,52
(– 3.636.667,37)
74.380.824,00
83.529.412,93
B) RENSEIGNEMENTS GLOBAUX
CONCERNANT LES AUTRES
FILIALES ET PARTICIPATIONS
I. Filiales (50 % au moins)
a) Sociétés françaises
b) Sociétés étrangères
II. Participations (10 à 50 %)
a) Sociétés françaises
b) Sociétés étrangères
298.900,00
8.778.449,21
298.900,00
8.778.449,21
2.230.735,70
2.229.085,70
742.500,00
567.285,48
79
8.6.
SOCIÉTÉS CONTRÔLÉES DIRECTEMENT OU INDIRECTEMENT
AU 31.12.1998 (LOI N° 85-705 DU 12 JUILLET 1985)
I - CONTRÔLE DIRECT
Dénomination
•
•
•
•
•
•
% détenu
ASSURVAL
SETVAL
SOPRETAC
VALSEPT
VALLOUREC & MANNESMANN TUBES
VALTUBES
99,00
99,99
99,99
99,76
55,00
99,99
Dénomination
% détenu
• FINALOUREC (Luxembourg)
• VALLOUREC Inc. (USA)
• VALLOUREC TUBES CANADA (Canada)
99,99
100,00
100,00
II - CONTRÔLE INDIRECT PAR :
VALTUBES
SOPRETAC
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
ANVAL NYBY POWDER AB (Suède)
100,00
CEFIVAL
99,99
INTERFIT
99,99
SANECAP (Belgique) directement et
75,73
indirectement via INTERFIT)
SIDRO ROHRBOGEN GmbH (Allemagne)100,00
SPECITUBES
99,99
STARVAL
99,99
VALINOX NUCLEAIRE
99,99
VALINOX WELDED
95,00
VALLOUREC BENELUX (Belgique)
99,96
VALLOUREC GmbH (Allemagne)
99,99
VALLOUREC NORDEN (Suède)
100,00
VALLOUREC PRECISION ETIRAGE
99,99
VALLOUREC PRECISION SOUDAGE
99,99
VALLOUREC UK Limited (GB)
100,00
VALMONT
99,99
VALTI
99,99
CAMUS
CEREC
ESCOFIER TECHNOLOGIE SA
EUROPE MECANIQUE
IMPAC TECHNOLOGIES
JACOT
KRIEG ET ZIVY INDUSTRIES
METAL DEPLOYE SA
METALS PROCESS SYSTEMS
PERDRIEL S.A (Argentine)
(Valtubes détient le solde de 5 %)
• SEGEVAL
• SOPRENEUF
• VALLOUREC COMPOSANTS
AUTOMOBILES HAUTMONT
• VALLOUREC COMPOSANTS
AUTOMOBILES VITRY
• VALLOUREC do BRASIL
AUTOPEÇAS Ltda (Brésil)
VALLOUREC & MANNESMANN TUBES
99,00
99,99
99,99
99,99
99,99
100,00
99,78
100,00
99,70
95,00
99,99
99,76
99,99
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
99,99
99,99
•
•
•
•
ANVAL NYBY POWDER AB
• ANVAL GmbH (Allemagne)
• ANVAL Inc (USA)
CEREC
100,00
100,00
VALINOX NUCLEAIRE
• VALINCO (USA)
(Via VALINOX NUCLEAR)
• VALINOX NUCLEAR (USA)
• CEREC UK (GB)
• DEUTSCHE CEREC GmbH
(Allemagne)
•
100,00
100,00
IDPA SA
99,99
PEISA (Mexique)
96,00
PRINVER (Mexique)
99,00
TUBULAR INDUSTRIES
SCOTLAND Ltd (GB)
99,00
VALLOUREC INDUSTRIES Inc
(USA) (via VALLOUREC &
MANNESMANN HOLDING Inc)
99,99
VALLOUREC MANNESMANN OIL
& GAS FRANCE
98,99
VALLOUREC MANNESMANN OIL &
GAS GERMANY GmbH (Allemagne)
(via V&M DEUTSCHLAND GmbH)
99,99
VALLOUREC & MANNESMANN
HOLDING Inc (USA)
100,00
V&M DEUTSCHLAND GmbH (Allemagne) 99,00
VALLOUREC & MANNESMANN TUBES
CORPORATION (USA) (via VALLOUREC
& MANNESMANN HOLDING Inc.)
67,00
V & M FRANCE
98,99
V & M SERVICES
99,99
VAM FAR EAST Pte Ltd
(Rep. Singapour)
51,00
VAM PREMIUM CONNECTIONS Inc 100,00
(Canada)
VAM PTS (USA) (Via VALLOUREC
INDUSTRIES Inc)
51,00
METAL DEPLOYE SA
51,00
100,00
• CABLOFIL Inc (USA)
(directement et indirectement
via KRIEG ET ZIVY INDUSTRIES)
• METAL DEPLOYE BELGE
(Belgique)
100,00
97,36
VALINOX WELDED
• VALINOX ASIA (via VALTIMET)
• VALTIMET Inc (USA)
(via VALTIMET)
• VALTIMET
51,00
100,00
54,00
VALINOX ASIA
• CHANGZHOU VALINOX GREAT WALL 60,00
(Chine)
AUCUNE SOCIÉTÉ CONTRÔLÉE NE POSSÉDAIT D’ACTIONS D’AUTO-CONTRÔLE AU 31 DECEMBRE 1998
80
8.7.
INVENTAIRE DES VALEURS MOBILIÈRES EN PORTEFEUILLE AU 31 DÉCEMBRE 1998
DÉSIGNATION DE LA SOCIÉTÉ
NOMBRE DE TITRES ET VALEUR NOMINALE
VALEUR D’INVENTAIRE
I - ACTIONS ET PARTS
a) Participations françaises
SETVAL
399.998 parts de 100 F
39.999.800,00 F
SOPRETAC
5.228.905 actions de 100 F
542.631.400,79 F
VALTUBES
6.732.263 actions de 100 F
817.469.412,96 F
VALSEPT
2.494 actions de 100 F
249.400,00 F
VALLOUREC & MANNESMANN TUBES
7.969.520 actions de 100 F
1.010.553.412,36 F
FINALOUREC
47.995 actions de 30 F
258.732,21 F
VALLOUREC TUBES CANADA
100.000 actions S.V.N
3.960.017,00 F
VALLOUREC Inc
1.000 actions S V N
4.559.700,00 F
b) Participations étrangères
c) Participations dans les sociétés
immobilières françaises
2.262.885,70 F
d) Diverses autres participations
52.281,55 F
II - OBLIGATIONS ET TITRES ASSIMILÉS
TOTAL
néant
2.421.997.042,57 F
81
82
8.8.
RÉSULTATS FINANCIERS DES CINQ DERNIERS EXERCICES
1994
1995
1996
1997
1998
818.656.900
8.186.569
819.096.900
8.190.969
822.256.900
8.222.569
834.782.900
8.347.829
926.803.100
9.268.031
87.700
1.017.862
83.300
1.017.862
51.700
1.017.862
38.300
905.002
15.989.644
65.346.634
– 29.753.611
11.598.584
57.365.723
22.325.941
11.528.398
13.666.873
545.222
13.865.600
5.890.817
– 35.010.103
211.280
91.688.249
3.164.660
40.747.794
64.470.566
40.954.845
42.397.590
49.335.414
287.415.007
62.608.718
123.893.093
69.510.233
11,62
4,98
4,28
7,87
5,00
1,60
5,16
6,00
4,90
34,43
7,50
9,55
13,37
7,50
6
1.922.649
5
1.913.754
5
2.027.790
5
2.124.203
4
1.821.208
2.743.061
2.682.403
2.787.384
2.700.784
790.628
CAPITAL
Capital social (FF)
Nombre d’actions ordinaires existantes
Nombre des actions à dividende prioritaire (sans droits de vote) existantes
Nombre maximal d’actions futures à créer :
– Par conversion d’obligations
– Par exercice de droits de souscription
– Par remboursement d’obligations
OPÉRATIONS ET RÉSULTATS DE L’EXERCICE (FF)
Chiffre d’affaires hors taxes
Résultat avant impôt, participation des salariés, amortissements et provisions
Impôt sur les bénéfices
Participation des salariés due au titre de l’exercice
Résultat après impôt, participation des salariés, amortissements et provisions
Résultat distribué
RÉSULTAT PAR ACTION (FF)
Résultat après impôt, participation des salariés, mais avant amortissements
et provision
Résultat après impôt, participation des salariés, amortissements et provisions
Dividende attribué à chaque action
PERSONNEL
Effectif moyen des salariés pendant l’exercice
Montant de la masse salariale de l’exercice (FF)
Montant (FF) des sommes versées au titre des avantages sociaux
( Sécurité sociale, oeuvres sociales, etc...)
83
84
VALLOUREC
Société Anonyme à Directoire
et à Conseil de surveillance
au capital de 926.803.100 francs
Siège social :
130, rue de Silly
B.P. 414 - 92103 BOULOGNE CEDEX
Tél. : 01 49 09 38 24 / 01 49 09 38 15
522 142 200 R.C.S. Nanterre
Site Internet : www.vallourec.fr