Private Marilyn – l`être humain derrière le concept Monroe

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Private Marilyn – l`être humain derrière le concept Monroe
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Private Marilyn – l’être humain derrière le concept Monroe
Exposition temporaire unique
19 octobre 2013 – 6 avril 2014
Cette exposition temporaire unique permettra de découvrir, pour la première fois en
Suisse, plus de 700 objets personnels certifiés ayant appartenu à l’inoubliable et
incomparable Marilyn Monroe. L’exposition jette un œil derrière l’aspect glamour de la
star hollywoodienne Marilyn Monroe qui, même des décennies après sa mort, continue de
nous envoûter.
La collection privée de Ted Stampfer est la collection privée connue sur Marilyn Monroe la plus
importante d’Europe. Considéré comme un expert, Ted Stampfer fait partie des quelques
particuliers à faire profiter le public de sa collection. Le but de l’exposition n’est pas seulement de
se remémorer l’actrice douée qui a marqué l’histoire de son unique manière d’être et de sa
présence incomparable, mais surtout de mettre en évidence la personne Marilyn Monroe, son côté
plus intime et moins connu. Car derrière la façade du sex-symbol se cachait une femme d’affaires
avisée avec des idées concrètes. Malgré sa célébrité, Marilyn Monroe est restée un être humain
tout à fait équilibré.
Marilyn Monroe naît à Los Angeles le 1er juin 1926 sous le nom de Norma Jeane Mortenson et est
baptisée du nom de Norma Jeane Baker. Elle grandit dans différentes familles d’accueil. Après une
carrière pleine de succès comme mannequin, elle signe son premier contrat cinématographique
en 1946. Au cours des années cinquante, elle devient la plus grande star d’Hollywood. Elle meurt le
5 août 1962 d’une overdose de somnifères. Jusqu’ici, il n’a jamais été prouvé que ce soit un
accident, une mort délibérée ou un meurtre.
Introduction sur l’exposition
Bien que décédée depuis plus de 50 ans, Marilyn Monroe reste aujourd’hui encore une icône
mondiale pour toutes les générations. Plus de 600 livres lui sont consacrés jusqu’à présent.
Stephen Hawking (1942), le plus célèbre physicien de notre ère, possède notamment une affiche
de Marilyn Monroe dans son bureau de Cambridge. Questionné à ce sujet, il répondit: «Dans un
monde parallèle, je me verrais bien épouser Marilyn Monroe.»
Très peu de personnes au monde ont réussi à rester aussi présentes après leur mort. A quoi tient
la fascination pour cette femme? A son incroyable présence dans ses films? A ce talent divin qu’elle
avait de pouvoir se fondre dans les sentiments des personnages qu’elle interprétait? A sa mort
précoce survenue dans des circonstances mystérieuses et qui ne furent jamais élucidées?
Probablement s’agit-il d’une association de toutes ces raisons.
Elle inspirait musiciens et artistes. Personne n’a oublié la chanson de Sir Elton John «Candle in the
Wind» qu’il a interprétée en 1997 avec une adaptation du texte à la mémoire de la princesse
Diana, les deux femmes étant toutes deux décédées à l’âge de 36 ans.
De même l’œuvre d’Andy Warhol est mondialement célèbre. «Marilyn Diptych» est une sérigraphie
datant de 1962 et représente Marilyn Monroe alors décédée à cette date. La photo de départ était
issue d’une photographie de presse de Gene Korman pour le film «Niagara» de 1953. Warhol avait
acheté la photo de presse quelques jours seulement après la mort de Marilyn Monroe.
Marilyn Monroe n’avait rien d’une blonde naïve à laquelle ses compatriotes de son époque
l’assimilaient souvent. On suppose qu’elle avait un QI supérieur à 168 (100 étant la normalité, une
valeur supérieure à 150 indiquant une personne particulièrement douée).
Certains de ses contemporains comme Norman Mailer, Truman Capote ou Arthur Miller, son
troisième époux, avaient toujours pressenti l’importance de son intelligence et de sa curiosité
intellectuelle. Elle aimait lire et avalait de nombreux livres. Il y avait dans sa bibliothèque
personnelle plus de 400 ouvrages sur différents sujets comme l’histoire, l’art, la philosophie, la
psychologie, des recueils de poèmes avec des auteurs allant de Camus à Thomas Mann en passant
par James Joyce et James Thurber. Walt Whitman et John Keats comptaient parmi ses écrivains
préférés. Elle aimait également écrire ses propres poèmes. Vous pourrez découvrir au sein de
l’exposition quelques courts poèmes rédigés par elle.
C’était un être profondément sensible et vulnérable mais également une femme complexe qui
cherchait de toutes ses forces à gagner en indépendance, s’enlisant cependant à chaque fois dans
des relations de dépendance. Elle était perfectionniste et très ambitieuse. Marilyn estimait que la
face gauche de son visage était son «côté chocolat». Pour lire, il lui fallait des lunettes mais à la
demande des studios, ceci ne fut jamais divulgué au grand public. Il fallait également veiller à ce
que personne n’apprenne que Marilyn bégayait. Un répétiteur des studios travaillait constamment
avec elle afin de corriger ce défaut.
Elle préférait par dessus tout boire du champagne, en particulier du Dom Pérignon 1953 et son
parfum préféré était Chanel N° 5. Ses goûts alimentaires étaient bien plus simples. Elle aimait les
hamburgers, steaks et pommes de terre au four, les côtelettes d’agneau et, depuis sa liaison avec
Joe DiMaggio, elle avait une préférence pour les pâtes. Ses conseils de beauté n’avaient également
rien de particulier: au début de sa carrière, elle se lavait au moins 15 fois le visage par jour et
prétendait utiliser principalement de la crème Nivea. Quelques années plus tard, elle devint l’image
emblématique de l’Erno Laszlo Institute, un institut de beauté de luxe pour les stars et les
personnes fortunées de New York.
A chaque stand d’exposition, les visiteurs découvriront un livret détaillé rassemblant des
informations intéressantes et uniques. Sur un écran géant, vous pourrez voir Marilyn Monroe en
taille réelle dans la très célèbre scène du film «Sept ans de réflexion» où elle porte une robe
blanche au-dessus d’une bouche de métro. Cette scène du film avait été tourné à l’origine à
Manhattan, au croisement de la Lexington Avenue/52nd Street, et ce le mercredi
15 septembre 1954, à 1 heure du matin. On espérait alors qu’il n’y ait à cette heure de la nuit
aucun spectateur malveillant. Cependant, 5000 fans étaient présents au rendez-vous,
applaudissant et se réjouissant à chaque fois que Marilyn interprétait la scène. Il fallait à chaque
fois la rejouer de sorte que DiMaggio, son mari de l’époque, s’agaçait de plus en plus face à cette
séquence osée et les conflits entre les deux époux finirent par les conduire au divorce.
Suite aux bruits de fond, aucune des prises de vue ne put être utilisée de sorte que le metteur en
scène, Billy Wilder, décida de tourner une nouvelle fois la scène en studio. Après 40 répétitions, la
scène fut définitivement adoptée.
Par ailleurs, on peut visualiser au cours de l’exposition le film «Certains l’aiment chaud» dans son
intégralité. Ce film de Billy Wilder est considéré comme la meilleure comédie de tous les temps. Il
sortit en 1959 avec à l’affiche Marilyn Monroe, Tony Curtis et Jack Lemmon dans les rôles
principaux. Dans ce film, elle chante l’une de ses chansons les plus célèbres «I Wanna Be Loved by
You».
Préface de Ted Stampfer, propriétaire de la collection et prêteur de l’exposition
«Beaucoup de choses ont été écrites sur Marilyn Monroe et pendant des décennies, il y eut
beaucoup de spéculations et de métaphores à son effigie. D’innombrables biographies et exposés
ont été rédigés à la recherche de la vérité et qui laissèrent l’image d’une femme nous apparaissant
plus énigmatique aujourd’hui encore. Mais quelle est réellement la part de vérité et celle de fiction?
Je pense que personne n’est aujourd’hui en mesure de dire avec certitude ce qui est
incontestablement réel. Ce qui nous reste cependant sans équivoque, outre l’héritage
cinématographique et photographique de Marilyn, ce sont ses biens matériels personnels. Emballés
et stockés en 1962, ils ont été conservés comme des vestiges de cette époque, protégés et
préservés des évolutions des quatre décennies suivantes. Lorsqu’ils furent vendus aux enchères à
la fin des années 1990, ces pièces exceptionnelles nous apportèrent un regard authentique sur sa
vie. Ils nous permettent aujourd’hui de mieux comprendre Marilyn Monroe et sa vraie identité: une
vérité qui a survécu!»
Norma Jeane Baker (1926–1943)
Marilyn Monroe, nom d’artiste qu’elle emprunta plus tard, fut née le 1er juin 1926 au General
Hospital de Los Angeles, sous le nom de Norma Jeane Mortenson selon son certificat de naissance.
Sur son acte de baptême du 6 décembre 1926, sa grand-mère Della Mae Monroe, née Hogan,
déclara le nom de Norma Jeane Baker, correspondant au nom de famille du premier époux de la
mère de Norma Jeane, essayant ainsi de dissimuler l’illégitimité de l’enfant.
Norma Jeane Baker était l’enfant non désiré de Gladys Pearl Baker, née Monroe, de profession
monteuse de négatifs. On suppose que son supérieur hiérarchique, Charles Stanley Gifford, était le
père de l’enfant. Lorsqu’il apprit que sa maîtresse était enceinte, il la quitta. Marilyn Monroe avait
toujours été convaincue que Gifford était son père biologique mais celui-ci n’en reconnut jamais la
paternité.
Au moment de la naissance de Norma Jeane, sa mère était alors mariée à Martin Edward
Mortenson, un missionnaire et prédicateur, mais tous deux vivaient séparés depuis quelque temps
déjà. De son premier mariage avec John Baker naquirent deux enfants: Robert et Berniece, le
demi-frère et la demi-sœur de Norma Jeane qui vécurent auprès de leur père à la suite du divorce.
La mère qui conciliait une vie professionnelle, donna sa fille pour une faible somme d’argent à une
famille d’accueil religieuse, Ida et Albert Wayne Bolender. C’est dans ce cocon protégé que Norma
Jeane passa les premières années de sa vie. Les Bolender avaient la garde de plusieurs enfants
qu’ils avaient recueillis. Au départ, Norma Jeane ne savait pas qui était la femme aux cheveux roux
qui venait lui rendre visite de temps en temps. C’était sa mère Gladys.
A l’âge de 7 ans, un voisin tua Tippy, le chien de Norma Jeane. Cet enfant qui était sensible ne
réussit pas à surmonter la perte de cet animal et les parents d’accueil durent faire appel à sa mère
pour lui venir en aide. Elle était dorénavant en mesure de s’acheter un bungalow et put reprendre
Norma Jeane à ses côtés. Peu de temps après cependant, le suicide du grand-père de Gladys
déclencha chez la jeune femme une dépression nerveuse. Elle souffrit d’une maladie psychique et
fut hospitalisée en 1934.
Norma Jeane fut placée sous tutelle. Par la suite, alors âgée que de 8 ans, elle séjourna auprès de
différentes familles d’accueil. Puis Grace McKee, la meilleure amie de sa mère, reprit la garde de
l’enfant. Grace aimait les films et allait souvent au cinéma avec la petite Norma Jeane. Elle éveilla
en elle sa passion pour les films. Lorsque sa mère d’accueil se maria au début de l’année 1935, elle
fut contrainte de remettre Norma Jeane durant 22 mois à l’orphelinat de Los Angeles. Cette période
de sa vie resta gravée dans la mémoire de Norma Jeane tel un traumatisme. En 1936, Grace obtint
la tutelle de l’enfant qui emménagea chez elle en 1937. Sous l’emprise de l’alcool, son mari
importuna la jeune fille de sorte que Grace l’envoya chez Ida Martin, une lointaine parente de
Norma Jeane. Là, elle fut l’objet de harcèlement sexuel de la part de son cousin de 13 ans et c’est
ainsi que la jeune fille débarqua chez Ana Lower, une femme veuve d’âge mûr, chaleureuse et
relativement aisée. Chez «Tante Ana», Norma Jeane trouva refuge et confiance. Plus tard, elle
expliqua à ce sujet: «Ana était la seule personne qui me fit découvrir le sens du mot amour.»
Norma Jeane entra au collège à partir de 1939. C’était une élève de niveau moyen dans la plupart
des matières. Elle fit preuve cependant d’un don particulier en cours de journalisme. Elle écrivit des
textes plein d’humour pour le journal de l’école. A noter que l’un de ses textes fut consacré au
sujet intéressant de la préférence des hommes pour les femmes blondes. Adolescente, elle était
très timide et commençait à bégayer lorsque les garçons de l’école s’adressaient à elle. A l’âge de
13 ans, Norma Jeane était d’une grande beauté avec ses cheveux châtains, longs et crépus. Elle
plaisait aux garçons de son école.
En grandissant, les problèmes de santé d’Ana Lower s’intensifièrent et Norma Jeane passa de plus
en plus de temps chez les Goddard. Elle se lia d’amitié avec Eleanor «Bebe» Goddard qui avait
alors le même âge qu’elle.
En 1942, Doc Goddard décida de déménager en Virginie de l’Ouest avec Grace et Eleanor pour des
raisons professionnelles. Norma Jeane ne devait cependant pas les accompagner. Elle s’était liée
d’amitié entre-temps avec son voisin James (Jim) Dougherty, de cinq ans son aîné. Grace arrangea
avec la mère de Jim le mariage du jeune couple. Les directives légales en matière de mariage entre
mineurs les forcèrent à quitter le collège. C’est ainsi que le diplôme de fin d’étude lui fut refusé.
L'actrice et le plus grand sex-symbol de l'’Amérique
Début de carrière comme mannequin (1944–1947)
Marilyn Monroe fait partie des visages les plus connus de l’industrie du cinéma. Elle fut, de tous les
temps, l’incontournable sex-symbol d’Amérique. Elle débuta sa carrière en 1945 après avoir été
découverte comme mannequin.
En 1944, Norma Jeane Dougherty travaillait dans un atelier de montage d’une usine d’armement
où elle s’occupait de la peinture des avions. Le majordome de la First Motion Picture Unit, connu
comme commando celluloïd, Ronald Reagan (qui devint par la suite le 40e président des Etats-Unis)
commissionna David Conover, photographe de l’armée, pour prendre des clichés animés de
femmes attrayantes travaillant à la chaîne et qui participaient ainsi par leur travail aux efforts de
guerre. Ces photos, rassemblées sous le titre «Rosie the Riveter» (Rosie la riveteuse) avaient déjà
acquis un certain statut culte.
Les premières photos de Marilyn furent publiées en 1944 dans la revue militaire de l’U.S. Army
«Yank, the Army Weekly». Le photographe Conover détecta le potentiel de Marilyn et lui conseilla de
postuler auprès de la Blue Book Modeling Agency à Hollywood. L’agence préparait les jeunes femmes
à une carrière de mannequin ou comme star de cinéma. Sur le fichier d’identité de Norma Jeane, on
pouvait lire les mentions suivantes: taille 1,66 m; poids 53,5 kg; mensurations 91-61-86; taille de
vêtement 38; couleur de cheveux blonds moyens (remarque de l’agence: trop bouclés, décoloration
et permanente recommandées, dentition parfaite); yeux bleus.
Marilyn suivit ce conseil et réalisa auprès de cette agence une formation professionnelle comme
modèle photo et mannequin. Sur le conseil de l’agence, elle se fit lisser et blondir ses cheveux aux
boucles brunes pour la première fois à l’occasion d’une publicité pour un shampoing. Tout au cours
de sa carrière, Marilyn essaya neuf tons différents de blond avant de se décider pour un blond
platine.
L’un de ses premiers photographes fut André de Dienes. Norma Jeane réalisa une tournée photo à
travers la Californie, le Nevada et Washington. Elle devint rapidement l’un des modèles photo
préférés de l’agence. Sa photo est apparue pour la première fois en 1946 en première page d’un
magazine interrégional. Dès 1947, on pouvait voir Marilyn en gros titres dans de nombreux
magazines internationaux.
Premiers pas au cinéma (1946–1947)
Le 19 juillet 1946, Marilyn fit ses premiers essais de prise de vue auprès de la 20th Century Fox.
Sur recommandation de l’agence, elle obtint un rendez-vous auprès du chercheur de talents, Ben
Lyon. Peu de temps après, le vice-président et chef de la Production Darryl F. Zanuck lui accorda
un contrat de six mois comme actrice débutante. Selon son contrat, Marilyn était payée 75 dollars
par semaine, qu’elle travaillât ou non. Le contrat de travail fut reconduit par la suite de six autres
mois et ses revenus passèrent alors à 125 dollars par semaine.
Ben Lyon et Marilyn choisirent ensemble le nom d’artiste de Marilyn Monroe. La double consonance
du «M» lui plut. Le nom venait de l’association du prénom de la danseuse Marilyn Miller et du nom
de naissance de sa mère, Monroe.
Marilyn Monroe était née. Mais ce n’est que le 23 février 1956 qu’elle changea officiellement le nom
de Norma Jeane Mortenson pour celui de Marilyn Monroe.
Elle passait toutes ses journées aux studios, prenait des cours de chant et de danse et apprenait
autant qu’elle le pouvait. Sa première apparition comme figurante eut lieu en 1947 dans la
comédie musicale «The Shocking Miss Pilgrim». Elle eut encore deux petits rôles comme figurante
dans des films des studios. Ces deux films ne furent prometteurs ni pour la carrière de Marilyn ni
pour le succès financier des studios de sorte que son contrat ne fut plus renouvelé l’année
suivante.
Les studios avaient envoyé certains jeunes acteurs en formation à l’Actors Laboratory au début de
l’année 1947. Marilyn pouvait encore continuer à y travailler. Elle y étudiait des scènes, apprenait
des sujets de la vie sociale et politique ainsi que l’art dramatique. Par ailleurs, elle eut des contacts
avec des comédiens expérimentés issus du monde du théâtre new-yorkais.
Popularité en hausse et premier rôle principal (1948–1952)
Par l’intermédiaire de Joe Schenck, directeur général de la Fox, Marilyn Monroe signa en 1948 un
contrat de six mois auprès de Columbia Pictures. Une condition du chef des studios était qu’elle se
fît décolorer les cheveux et enlever les pointes par électrolyse. Elle fit corriger son léger
recouvrement dentaire et se fit blanchir les dents.
L’été suivant, elle décrocha sa première grande apparition dans le film musical «Les Reines du
music-hall». Dans ce film à petit budget, elle fit également ses preuves comme chanteuse. Johnny
Hyde, son nouvel agent et vice-président très influent à la William Morris Agency, suggéra qu’elle
se fît enlever un tissu cartilagineux situé au bout de son nez. C’est la raison pour laquelle Marilyn
présente une apparence quelque peu différente dans ses films après 1949.
Marilyn gagna en popularité et c’est ainsi qu’Hyde réussit à la faire jouer en 1950 dans un petit rôle
de danseuse et chanteuse pour le film à petit budget «Le Petit Train du Far West». Elle décrocha
son premier grand rôle dans le film «Quand la ville dort», une grosse production réalisée par John
Huston. Elle interpréta alors le personnage d’Angela Phinlay, la maîtresse d’un vieil avocat véreux.
A cette période de sa vie, Marilyn Monroe considéra ce rôle comme le meilleur de tous.
En octobre 1950, elle signa un contrat de sept ans auprès de la 20th Century Fox. Bien qu’il
s’agissait là d’un «contrat captif», lié selon le star-system aux entrées de spectateurs, elle disposait
ainsi pour la première fois d’un revenu fixé à l’avance. Malgré ses apparitions dans des films à
succès relativement faible, sa présence à l’écran n’échappa pas aux autres studios. Ils
commencèrent à postuler pour Marilyn. C’est ainsi qu’elle fut prêtée pour un film de la RKO
Pictures.
A la fin du tournage, un scandale mondial éclata autour de Marilyn. Une photo sensuelle de Marilyn
Monroe fut affichée dans un calendrier mural en 1953. Le cliché avait été pris en 1949 et montrait
Monroe nue sur fond de velours rouge. Grâce à une excellente répartie aux questions
désobligeantes que lui posèrent les journalistes, elle sut sauver ainsi sa toute jeune carrière.
Elle obtint à nouveau pour la 20th Century Fox le premier rôle dans «Troublez-moi ce soir» où elle
interpréta le personnage d’une jeune psychopathe. Aux yeux de Marilyn, ce film était l’un de ses
meilleurs rôles d’interprétation de toute sa carrière cinématographique. Les autres offres de
personnages sérieux ne lui étaient pas destinées étant donné que les studios la destinaient
uniquement aux rôles de jeune fille blonde, sexy et naïve.
Outre sa beauté, elle impressionnait également par son talent de comédienne, ce qui lui valut le
prix spécial du magazine «Photoplay» décerné à l’actrice préférée du public.
Consécration de sa carrière cinématographique (à partir de 1953)
Sa célébrité commença en 1953 grâce au film «Niagara», un polar à la fois dramatique et érotique.
Ce thriller fut la pierre de lance de sa carrière et propulsa Marilyn Monroe définitivement au rang de
star internationale.
Par la suite, elle reçut presque exclusivement des propositions dans des comédies légères pour
incarner des personnages de blondes naïves. Ceci lui permit certes d’être célèbre et d’obtenir
d’autres récompenses mais toute sa vie, elle s’est sentie dévalorisée et peu prise au sérieux.
Dans la comédie musicale de 1953 «Les hommes préfèrent les blondes», Marilyn chante l’une de
ses chansons les plus connues «Diamonds Are a Girl’s Best Friend».
Marilyn joue dans «Comment épouser un millionnaire?», la première production Cinemascope, aux
côtés de Lauren Bacall et de Betty Grable.
En décembre 1953, Marilyn Monroe signa un contrat pour une tournée de concerts en Corée du
Sud, pays dévasté par la guerre. En février 1954, elle chanta pour les soldats des forces alliées
américaines. Cette tournée de courte durée fut un gros succès. En l’espace de deux jours, elle fit
dix représentations et chanta devant soixante à cent mille soldats. Malgré le froid glacial, elle
apparut en robe de soirée légère ce qui lui valut une pneumonie à son retour.
En 1954, le film «Rivière sans retour» sortit au cinéma. C’est le seul western classique dans lequel
Marilyn interpréta le rôle principal. Entre les années 1953 et 1954, Monroe fut le plus grand succès
financier de la 20th Century Fox. En 1953, Marilyn signa un contrat avec la RCA Records qui lui
permit, à l’inverse de son contrat de 1950 avec la 20th Century Fox, de publier ses chansons
extraites des films «Rivière sans retour» et «La Joyeuse Parade» en dehors des bandes originales
classiques sur des disques 33 et 45 tours signées sous son propre nom.
Des rôles plus exigeants (1955–1958)
Fin 1954, Marilyn Monroe déménagea à New York. Elle prit des cours auprès de l’Actors Studio et
apprit le Method Acting. L’acteur Lee Strasberg devint son mentor et elle établit une grande amitié
avec le couple Lee et Paula Strasberg.
Dès 1953, des pourparlers eurent lieu avec la 20th Century Fox. Monroe réclamait des rôles plus
exigeants et refusait certains scénarios. Un compromis fut trouvé en 1954: en contrepartie de son
intervention dans «La Joyeuse Parade», elle obtint le rôle principal dans le film «Sept ans de
réflexion», sous la direction de Billy Wilder. Le film fut l’un de ses plus grands succès. La scène
dans laquelle sa robe s’envole au-dessus d’une bouche de métro new-yorkais demeure à jamais
gravée dans les mémoires.
Fin décembre 1954, Marilyn Monroe fonda, avec Milton H. Greene, sa propre société de production
Marilyn Monroe Productions Inc., car elle ne voyait plus d’avenir auprès de la Fox ni des autres
studios. Monroe obtint 51% des parts et Greene 49%. A cette époque, Monroe était la troisième
actrice d’Hollywood à détenir sa propre société de production.
Un scandale éclata lorsque la 20th Century Fox réclama à la Marilyn Monroe Productions des droits
pour rupture de contrat. Malgré des relances incessantes, la Fox n’avait jamais payé les honoraires
du film «Sept ans de réflexion». Ils aboutirent à un compromis et ses honoraires lui furent versés
par la suite. Les deux parties déclarèrent avoir résilié le contrat de sept ans d’un commun accord
afin de pouvoir travailler à un nouveau contrat.
La même année, Marilyn tourna le film «Arrêt d’autobus» sous de nouvelles conditions
contractuelles et obtint un droit de parole lors de la sélection des scénarios et des metteurs en
scène. Elle tourna ce film avec tant de conviction qu’elle obtint sa première nomination aux Golden
Globe Awards dans la catégorie «Meilleure actrice».
Après «Arrêt d’autobus» suivit le tournage à Londres du film «Le Prince et la Danseuse». Ce
26e film de Marilyn Monroe fut le premier et l’unique film qu’elle eut tourné seule avec sa société de
production. Les méthodes différentes de jeu d’acteurs entre Marilyn Monroe et Sir Laurence Olivier,
son partenaire dans le film, aboutirent à de fortes tensions lors de la mise en scène et en seconde
moitié du tournage de sorte que la psychanalyste de Marilyn, le Dr Margaret Hohenberg, dut faire le
voyage jusqu’à Londres afin de porter assistance à sa patiente. Cependant, le film fut tourné sans
dépassement de budget et Marilyn reçut pour son rôle deux distinctions internationales, le prix
David di Donatello (Italie) ainsi que L’Etoile de Cristal (France). La prestation de l’actrice dans ce
film est considérée comme parmi ses meilleures.
«Certains l’aiment chaud»: la comédie à grand succès (1959)
Après deux ans sans tournage, Monroe réapparut devant les caméras en 1958 aux côtés de Tony
Curtis et Jack Lemmon dans une comédie de Billy Wilder «Certains l’aiment chaud». Dans ce film,
elle chanta l’une de ses plus célèbres chansons «I Wanna Be Loved by You». On peut admirer le
film dans son intégralité au cours de l’exposition.
A cette époque de sa vie, on peut déjà observer les premiers ravages de la consommation d’alcool
et de médicaments. Certaines scènes durent être tournées plusieurs fois, non seulement en raison
du perfectionnisme et de l’ambition qu’on lui connaît, mais également parce qu’elle oubliait
désormais souvent son texte et arrivait de plus en plus souvent sur le lieu du tournage avec
plusieurs heures de retard. Le tournage fut prolongé de 18 jours, augmentant considérablement les
coûts de production. Le film fit cependant un tabac cette année-là. Il reste aujourd’hui encore un
grand classique et est considéré comme la meilleure comédie de tous les temps.
Rôle de caractère et dernier film (1961–1962)
A la suite de son film sans grand succès «Le Milliardaire», où l’on voit Marilyn Monroe en brillante
chanteuse aux côtés d’Yves Montand, elle tourna en 1961 son dernier film achevé «Les Désaxés»
de John Huston, avec Clark Gable à ses côtés. Ce film annonça le changement tant attendu vers
des rôles plus dramatiques. Le personnage de Roslyn avait été spécialement écrit pour Marilyn par
Arthur Miller, son scénariste et troisième époux. Pour Marilyn, ce rôle lui semblait trop proche d’une
parodie d’elle-même et les autres problèmes lors de la mise en scène aboutirent à la rupture de
son union avec Arthur Miller.
Son dernier film inachevé «Something’s Got to Give», était à nouveau une comédie. Les séances
de tournage s’étalaient de façon interminable, car Marilyn devait toujours s’arrêter pour cause de
maladie. Dès le premier jour, le 23 avril 1962, elle se déclara malade. Sur les 30 jours de
tournage, on ne la vit que 17 jours. Les coûts pour ce film augmentèrent de façon excessive, ce qui
devint un réel problème pour les studios de la Fox qui, à cette même période, avaient fait exploser
les coûts du film «Cleopatra», conduisant la 20th Fox Studios à une ruine financière.
Pendant le tournage de ce film, Marilyn avait par ailleurs fait sa légendaire intervention lors de la
fête d’anniversaire du président américain John F. Kennedy au Madison Square Garden en chantant
son «Happy Birthday, Mr. President».
Comme elle avait fait son apparition à New York apparemment sans l’accord de la Fox alors qu’elle
était déclarée malade, elle fut licenciée. Quelques années plus tard seulement, des documents
furent retrouvés attestant que son voyage avait été autorisé par les studios. Après des
négociations menées fin juillet avec la nouvelle direction des studios, le tournage devait reprendre
dans de meilleures conditions pour Marilyn mais le film ne put jamais être terminé, Marilyn Monroe
étant décédée juste avant.
La vie privée de Marilyn Monroe
Le 19 juin 1942, soit deux semaines et demie après son 17e anniversaire, Norma Jeane épousa son
ami de jeunesse (James Dougherty). Le mariage fut arrangé par Grace McKee, la mère d’accueil de
Marilyn et la mère de James (Jim). Ceci évita à Marilyn l’orphelinat ou une nouvelle famille
d’accueil. Les dispositions légales en matière de mariage entre mineurs les forcèrent cependant à
quitter l’University High School de West Los Angeles qu’ils venaient tout juste d’intégrer. C’est ainsi
que le diplôme de fin d’étude lui fut refusé.
Jim partit fin 1943 pour la marine marchande vers l’île de Catalina. Au printemps 1944, il fut appelé
dans le Pacifique. Norma Jeane emménagea à cette époque chez sa belle-mère, Ethel Dougherty.
C’est elle également qui lui trouva un emploi auprès de la Radio Plane Munitions Factory.
Pendant l’absence de Jim, Norma Jeane fit la connaissance du photographe David Conover et
commença sa carrière de mannequin. Lorsque Jim revint de la guerre au Noël 1945, leur union fut
brisée. Le 13 septembre 1946, le divorce entre Norma Jeane et Jim Dougherty fut prononcé à Las
Vegas d’un commun accord.
Le 14 janvier 1954, Marilyn Monroe épousa la star du base-ball, Joe DiMaggio. Le mariage affirmé
devant l’Eglise catholique ne dura que neuf mois. Marilyn avait rencontré DiMaggio en 1952 lors
d’un Blind Date arrangé pendant le tournage du film «Chérie, je me sens rajeunir». Plus tard, elle
expliqua qu’elle ne souhaitait pas du tout le rencontrer, pensant qu’il portait des cravates
multicolores et avait les muscles d’un Bodybuilder. Le mariage entre personnalités célèbres avait
toujours lieu sous l’œil attentif de la presse à scandale. DiMaggio, qui s’était retiré du monde du
base-ball, souhaitait à ses côtés une femme au foyer. Marilyn Monroe était cependant au zénith de
sa carrière. Lorsque Marilyn décrivait à son mari, comment elle était à nouveau admirée, il
répondait d’un ton aigri qu’il se souvenait encore bien de ce sentiment. Il n’arrivait pas à accepter
que sa carrière fût terminée et que sa femme restât quant à elle sous les feux de la rampe. Il
passait beaucoup de temps devant son téléviseur, ce qui ennuyait également Marilyn. Lors du
tournage du film «Sept ans de réflexion», où l’on voit la célèbre scène de la bouche de métro
soulevant la robe de Marilyn, DiMaggio eut un accès de jalousie devant des centaines de
spectateurs. Le 31 octobre 1954, le divorce fut prononcé pour cruauté mentale mutuelle.
A partir du printemps de l’année 1961, Monroe et DiMaggio retrouvèrent cependant des relations
amicales, des projets de mariage étaient également dans l’air du temps et le célèbre styliste Jean
Louis reçut la commande pour la confection d’une robe blanche. Après la mort de Marilyn, DiMaggio
fit porter trois fois par semaine un bouquet de roses rouges sur sa tombe, et ce, 20 années durant.
Le 29 juin 1956, Marilyn Monroe et le célèbre dramaturge Arthur Miller célébrèrent leur mariage
civil à New York. Marilyn Monroe se convertit au judaïsme par amour pour son époux. Ils s’étaient
rencontrés en 1951 lors du tournage du film «Rendez-moi ma femme». Monroe voyait en Miller un
protecteur et le père qu’elle n’avait pas eu. Elle avait enfin une famille et pouvait s’occuper des
enfants que Miller avait eus de son premier mariage. Tous deux étaient heureux et l’amour de
Miller lui procurait un côté sécuritaire et une forme de reconnaissance.
Le couple désirait également avoir des enfants de leur union. Marilyn s’imaginait dans le rôle de
mère au foyer. Le bonheur de leur mariage fut cependant assombri par trois fausses couches.
Marilyn resta diplomatiquement aux côtés de son mari lorsqu’en 1957, celui-ci fut perçu de
manière diffamatoire comme sympathisant des communistes.
Miller écrivit spécialement pour sa femme le scénario du film «Les Désaxés», dont le récit relève
d’un épisode de sa vie. La difficulté du tournage marqua le début du déclin de leur union. Miller se
dés-espérait de sa consommation de médicaments. Marilyn put lire dans le journal personnel de
Miller comment il la percevait: une «femme enfant imprévisible et insaisissable» pour qui il ne
ressentait plus que de la pitié. Après de nombreuses disputes, le couple divorça le 20 janvier 1961.
Arthur Miller conserva leur maison de campagne, et Marilyn, l’appartement de New York.
Monroe et les Kennedy
John F. Kennedy entretenait de nombreuses relations sexuelles fugitives qu’il poursuivit même
allègrement durant sa période à la Maison Blanche. Son conseiller au gouvernement réussit à tenir
ses aventures secrètes du grand public. Certains médias n’osèrent pas dévoiler les pratiques du
président en raison de sa popularité, d’autres fermèrent les deux yeux d’un air compréhensif à
l’égard de leur très cher JFK.
Après que Kennedy eut remporté la nomination officielle du parti Démocrate en septembre 1960,
celui-ci invita une foule de célébrités pour fêter sa victoire à Los Angeles, parmi lesquelles
également Marilyn Monroe. Le bruit courut que le futur président et la star du cinéma se seraient
retrouvés plus tard dans la soirée pour se baigner nus dans l’océan Pacifique. Il semblerait
cependant très improbable que Marilyn eût donné suite à cette invitation, se trouvant alors au
Nevada avec son mari Arthur Miller de juillet à octobre 1960 pour le tournage du film «Les
Désaxés».
La plupart des experts s’accordent sur leur première rencontre en octobre 1961, initiée sur
invitation de Patricia, la femme de Peter Lawford.
A partir d’octobre 1961, JFK et Marilyn se rencontrèrent dans une maison sur la plage de Santa
Monica à Palisades Beach Road. La maison appartenait au beau-frère de Kennedy, l’acteur
britannique Peter Lawford. Ils se rencontrèrent au début de l’année 1962 lors d’une fête organisée
en l’honneur de John F. Kennedy à New York.
Fin mars 1962, ils se retrouvèrent près de Palm Springs dans une maison appartenant à l’acteur
Bing Crosby. A cette occasion, Marilyn promit au président de chanter pour sa fête d’anniversaire.
A ce moment là, Kennedy ne savait pas ce que pourrait impliquer cette intervention.
Le 19 mai 1962, pendant le gala du 45e anniversaire du président américain, elle chanta d’un
souffle languissant devant 15 000 personnes invitées un «Happy Birthday, Mr. President» dans le
micro. Elle portait alors une robe signée Jean Louis à couper le souffle, couleur chair et brodée de
2500 strass. La robe était si étroite qu’elle avait dû être cousue directement sur Marilyn. Cette
intervention avec la sulfureuse robe transparente et la représentation de chant correspondante ne
firent qu’ébruiter davantage les soupçons sur sa relation présumée avec Kennedy. Cette robe
mémorable fut vendue des années plus tard au prix record de 1 267 500 dollars, considérée
jusqu’en 2012 comme la robe la plus chère au monde. Elle fut détrônée à l’été 2012 par sa célèbre
robe plissée qu’elle portait dans la scène de la bouche de métro dans le film «Sept ans de
réflexion» et qui fut vendue aux enchères au prix de 4,6 millions hors commission d’enchère.
Kennedy aurait trouvé semble-t-il sa relation incommodante. Il avait pour habitude de changer de
partenaire sexuelle comme de chemise. Marilyn Monroe dit un jour: «Les hommes qui savent le
moins satisfaire une femme sont ceux qui ont une haute opinion de leur masculinité et qui
entretiennent des relations sexuelles comme s’il s’agissait d’une sorte de sport pour lequel il y
aurait un trophée à gagner.»
Le frère de Kennedy, alors ministre de la justice, aurait informé Marilyn en douceur que la relation
avec le président était terminée. C’était pourtant un secret pour personne que Robert était très
épris de Marilyn. Fin juin 1962, Robert partit pour Brentwood afin de parler à Marilyn. Ils se
rencontrèrent par la suite encore plusieurs fois et eurent de nombreuses conversations
téléphoniques par le biais du téléphone ministériel des Kennedy. Ceci fit naître de nouvelles
rumeurs.
En raison des réélections imminentes de 1963, les deux membres de la famille Kennedy
commencèrent à se préoccuper de leur image de maris loyaux et bons pères de famille. Après le
décès de Monroe, les spéculations et rumeurs commencèrent. Elle aurait menacé de divulguer lors
d’une conférence de presse sa relation avec le président s’il ne divorçait pas. Elle aurait également
tenu un mystérieux journal intime rouge dans lequel elle aurait retracé tous les détails intimes. Ce
journal n’a, jusqu’à aujourd’hui, jamais été retrouvé.
Ce qui est absolument certain: Peter Lawford et Robert Kennedy lui avaient encore rendu visite
dans sa maison le jour précédant sa mort. Ce dont ils ont discuté ce jour là, personne ne le sait.
Cependant, il fut confirmé que la veille, peu avant sa mort, elle avait téléphoné avec Peter Lawford,
le beau-frère de Kennedy, et avait refusé une invitation lancée par lui et sa femme de dîner
ensemble le soir même.
Monroe et le FBI
La surveillance par le FBI commença en août 1955 lorsque Marilyn Monroe fit une demande de visa
auprès de l’ambassade soviétique. C’est ce que l’on peut lire sur le site Internet du FBI. Le
document relatif à Marilyn Monroe comprend 31 pages et fut tenu secret pendant 50 ans. Il
documente la vie de l’actrice jusqu’à peu de temps avant sa mort. La particularité de ce dossier est
qu’il est incomplet. Selon le FBI, le reste aurait été perdu lors d’un transport.
La mort de Marilyn Monroe
Marilyn Monroe est décédée dans la nuit du 4 au 5 août des suites d’un empoisonnement par des
médicaments. L’explication officielle de la médecine légale sur le décès de Marilyn stipulait un
«suicide probable» et s’appuyait sur le résultat d’autopsie mais également sur les propos de sa
gouvernante, Eunice Murray, et de son analyste, le Dr Ralph Greenson. L’autopsie fut réalisée par
le médecin Thomas Noguchi.
Tout d’abord, cette annonce ne sembla pas invraisemblable. Dans sa longue autobiographie qu’elle
dictait au journaliste Ben Hecht jusqu’en 1954, Marilyn Monroe disait: «Oui, il y avait quelque
chose de spécial chez moi et je savais ce que c’était. J’étais le genre de fille qu’on retrouve morte
dans une chambre minable, un flacon de somnifères vide à la main.»
Depuis le décès de Marilyn cependant, des théories de conspiration sévissent sur les causes réelles
de sa mort, toujours pas élucidées avec certitude. Aujourd’hui, on s’accorde tout du moins sur le
fait que les différents propos tenus par les personnes présentes dans la nuit de sa mort étaient
contradictoires et constituent un acte de dissimulation. De même les officiers de police présents sur
les lieux du drame avaient immédiatement émis des doutes sur la théorie du suicide.
Sur la cause officielle du décès immédiat, on constata la prise de deux médicaments: le Nembutal
avec principe actif de pentobarbital, un somnifère puissant, ainsi que de l'hydrate de chloral, plus
léger mais ayant un effet similaire.
Plusieurs voisins rapportèrent que Marilyn Monroe aurait reçu dans la nuit du 4 août vers 22 heures
un ou plusieurs visiteurs de sexe masculin dont l’identité n’est à ce jour toujours pas connue. On
ne put jamais élucider clairement s’il s’agissait d’un suicide, d’un accident avec influence de
médicaments ou d’un homicide. Malgré toutes les contradictions sur le jour de sa mort, Marilyn
Monroe fut enterrée déclarée comme décédée par suicide.
La mort de Marilyn suscita de nombreuses rumeurs et la presse à sensation stimula l’imagination
des auteurs pour les décennies qui suivirent. Certains affirmèrent dans des débats télévisés et face
à des écrivains avoir été témoins d’un meurtre. Lorsque le ministère public ouvrit de nouveau
l’enquête judiciaire en 1982 afin d’examiner les circonstances de la mort de Marilyn Monroe, aucun
de ces témoins autoproclamés ne voulut s’exprimer sous sermon ce qui referma définitivement
l’enquête.
Quand Joe DiMaggio apprit la mort de Marilyn, il organisa ses funérailles avec l’aide de Berniece
Miracle, la sœur de Marilyn, et de son manageur, Inez Melson. Habillée d’une robe Pucci de couleur
verte et logée dans un cercueil en bronze, Marilyn fut inhumée le 8 août 1962 au cimetière du
Westwood Memorial Park à Los Angeles dans le cercle très restreint de sa famille et de ses amis.
Les amis du monde du cinéma furent exclus sur la demande de Joe, les tenant, tout du moins d’un
point de vue moral, responsables de sa mort.
Pour Joe, Marilyn avait été l’amour de sa vie et il ne surmonta jamais réellement la douleur de sa
mort. Pendant 20 années durant, il fit déposer un bouquet de roses rouges sur la tombe de Marilyn
trois fois par semaine. Lorsque Joe décéda en 1999 d’un cancer des poumons à l’âge de 86 ans,
ses dernières paroles furent les suivantes: «Je vais enfin revoir Marilyn.»
.
Marilyn Monroe était-elle une candidate classique au suicide?
De nombreux indices indiquent qu’il y a de bonnes raisons de penser que Marilyn Monroe n’était
pas une candidate classique au suicide. Trois mois auparavant, elle faisait une apparition
mémorable au Madison Square Garden de New York.
Le 19 mai 1962, pendant le gala du 45e anniversaire du président américain John F. Kennedy, elle
lançait devant près de 15 000 invités d’un souffle lancinant «Happy Birthday, Mr. President» au
micro.
A cette époque, elle travaillait également sous la direction de George Cukor au tournage de
«Something’s Got to Give», le film qui devait annoncer son come-back à l’écran. Son partenaire,
Dean Martin, s’était fait garantir sa participation dans un contrat. Dans certains milieux intéressés,
des rumeurs couraient qu’elle était alors devenue une véritable épave, imbibée par la drogue,
titubant et incapable de retenir le moindre texte. Le régisseur Cukor l’aurait renvoyée le
7 juillet 1962 à ce titre et en raison de ses absences répétées.
Ceci fut cependant démenti en 1988 lors d’une représentation à Hollywood devant 170 cinéastes à
partir d’archives de la société de production 20th Century Fox. Les prises de vue de son dernier
film inachevé de mai 1962, gardées alors secrètes, furent révélées à cette occasion. On y
apercevait une Marilyn Monroe étincelante et fraîche comme la rosée. Dans les seules scènes de nu
jamais tournées par l’actrice, on pouvait admirer la perfection de son corps tout comme sa
prestation professionnelle en qualité d’actrice. Elle s’était préparée intensément pour ce rôle et
avait même perdu douze kilos.
Cinq semaines avant sa mort, elle disait au photographe George Barris lors d’une séance photo
pour le magazine Cosmopolitan: «En ce qui me concerne, c’est le moment le plus heureux de mon
existence. Il y a un avenir et j’ai hâte de le vivre.»
Selon le rapport de police, de nombreux appels téléphoniques auraient été émis depuis et vers son
téléphone dans la nuit du 4 au 5 août. On ne sait clairement si elle a tenté de joindre la Maison
Blanche ou le ministère de la Justice. La théorie du suicide semble au fond peu convaincante.
Marlon Brando, collègue de Marilyn, se demanda à juste titre: «Comment une femme avec autant
de succès, de célébrité, de jeunesse, d’argent et de beauté, peut-elle se suicider? Personne ne l’a
jamais compris.»
Depuis des années, elle avait recours à des stimulants et des sédatifs, ce qui était à l’époque tout à
fait usuel à Hollywood dans le milieu des stars. Avec le temps, elle était devenue négligente sur la
prise de médicaments et avait une confiance aveugle dans ses médecins qui les lui prescrivaient.
Dix jour avant sa mort, le 25 juillet, Marilyn Monroe aurait dû remplacer sur recommandation de
son psychiatre le Nembutal, un principe actif puissant, par l’hydrate de chloral, un somnifère plus
doux. Mais son thérapeute continuait à lui prescrire du Nembutal jusqu’au 3 août 1962.
L’association des deux médicaments engendre un effet toxique et bloque le système nerveux
végétatif ainsi que les fonctions vitales. Les principes actifs ne se dissipent que très lentement dans
le sang, ce qui explique que Marilyn se trouvait depuis plusieurs jours dans un état de santé
préoccupant. Aujourd’hui, de nombreux experts s’accordent à dire qu’un empoisonnement insidieux
par les médicaments pouvait conduire à un état de choc, un coma et pour finir à un arrêt
respiratoire. On ne pourra toutefois jamais définitivement clarifier les circonstances de sa mort.
La plupart du temps, Marilyn menait une vie nomade effrénée. Quelques mois avant sa mort
seulement, elle fit l’acquisition de sa propre maison au prix de 77 500 dollars, située à Brentwood
en Californie, 12305 Fifth Helena Drive, près de Los Angeles.
A l’âge de 36 ans, après trois échecs de mariage et trois fausses couches, dépendante des
médicaments et de l’alcool, Marilyn Monroe écrivit: «Je voulais être moi-même et non pas un
vulgaire adjuvant érotique, une pourvoyeuse de fric pour les trafiquants en chair fraîche du studio.
Hollywood est un endroit où on vous paye 1000 dollars pour un baiser et 50 cents pour votre âme.
La vertu d’une femme est beaucoup moins importante que sa coiffure.»
Même si elle était l’actrice la plus célèbre des, ce n’était pas pour autant la mieux payée. Des
actrices comme Barbara Stanwyck ou encore Elizabeth Taylor gagnaient plus qu’elle. Marilyn
Monroe fut primée de trois Golden Globes durant toute sa carrière. Elle reçut huit autres titres et
six nominations. Le 8 février 1969, une étoile lui fut décernée sur la Walk of Fame, 6778 Hollywood
Boulevard, Los Angeles.
Ted Stampfer: collectionneur et prêteur
Ted Stampfer est un collectionneur privé allemand, également prêteur et conservateur de
souvenirs originaux et témoignages matériels personnels laissés par les légendes américaines
Marilyn Monroe et Rock Hudson.
Dès l’âge de dix ans, il développa un intérêt particulier pour Monroe, l’icône hollywoodienne. Au
départ plus particulièrement intéressé par ses films, il se concentra ensuite, vers le début des
années 1990, à sa vie privée, le mythe Monroe ainsi qu’à l’étape de sa vie de new-yorkaise.
Attiré par la première vente aux enchères particulièrement célèbre des legs personnels de la
Monroe chez Christie’s à New York, Ted Stampfer se consacra avant tout à sa collection d’effets
personnels provenant de la vie de la diva du cinéma. Les acquisitions proviennent uniquement de
maisons de vente renommées, archives des studios d’enregistrement et de collections privées
sérieuses.
La collection de Ted Stampfer comprend depuis lors cinq piliers principaux: vêtements, accessoires,
expositions de coopérations, photographies vintage originales issues des archives de studios et de
presse ainsi que de documents cinématographiques et d’accessoires de production. En ce sens,
l’accent est mis sur le film de Marilyn Monroe ayant remporté le plus de succès «Certains l’aiment
chaud», avec plus de 220 pièces individuelles provenant principalement des archives personnelles
du producteur Billy Wilder.
Outre la collection Monroe, Ted Stampfer possède des effets personnels d’autres témoins de
l’époque, par exemple des biens personnels ayant appartenu à l’acteur américain Rock Hudson.
Suite aux rencontres entre ces deux stars hollywoodiennes durant leur vie, il met à disposition ces
deux présentations en association. Avec plus de 700 objets exposés, il s’agit aujourd’hui de la plus
grande collection de ce genre.
Le volume de la collection tout comme l’intérêt que Ted Stampfer continue à témoigner envers
Marilyn Monroe à l’international sont autant de raisons qui expliquent l’engouement des musées et
des galeries à proposer au grand public une sélection de ses articles. Grâce à son intérêt pour de
nouvelles acquisitions, il offre par ailleurs aux emprunteurs la possibilité de présenter des pièces
jusqu’à présent inédites. En sa qualité de prêteur et de conservateur, il apporte son soutien à ses
partenaires pour le prêt d’autres pièces ainsi que lors de la réalisation conceptuelle. Il conseille
avec tout son savoir-faire professionnel.
Considéré comme un expert, Ted Stampfer fait aujourd’hui partie des quelques particuliers à faire
profiter le public de sa collection. A l’appui de ses objets d’exposition, il souhaite non seulement se
remémorer l’actrice talentueuse qui a marqué l’histoire de son unique manière d’être et de sa
présence incomparable. Mais au-delà de cela, il met principalement en évidence la personne de
Marilyn Monroe, son côté plus intime et moins connu. Il met l’accent sur la femme d’affaires
intelligente qu’elle était, ses ambitions et objectifs concrets et qui avait su rester un être humain
tout à fait équilibré malgré la célébrité.
Ted Stampfer présente des objets de la vie courante de Marilyn Monroe, ses vêtements favoris
qu’elle avait portés lors de séances photos importantes, ainsi que des documents qui permettent
d’apporter une vision derrière le masque. Tout cela, Stampfer le met en scène avec tout le respect
nécessaire et une nette mise à distance face aux histoires à scandale peu sérieuses et souvent
provoquées par la presse américaine.
Certaines pièces de sa collection ont déjà été présentées lors d’expositions, vernissages et showrooms à travers l’Europe, la Chine et les Etats-Unis. Ses projets actuels visent une série
d’expositions dans une sélection de musées en Europe jusqu’à présent jamais réalisée sous cette
forme et qui est considérée comme une grande première. La collection est complétée par d’autres
objets provenant de prêteurs associés: Christine Krogull, Christine Schulz, Maite Minguez Ricart,
Esther Kreis et Daniel Amberg.
Ted Stampfer travaille en coopération avec des partenaires, journalistes, entreprises de médias et
collectionneurs du monde entier. Par ailleurs, il est en contact direct avec un membre de la famille
de Marilyn Monroe et l’administrateur de l’héritage de Rock Hudson. Il se tient très à l’écart de tout
fanatisme face au phénomène Monroe.
Ted Stampfer a fait des études en économie d’entreprise avec comme spécialisation le marketing et
la communication/présentation. Il travailla pendant de longues années dans différentes entreprises
industrielles et exerça notamment des fonctions dirigeantes dans les départements de la finance et
de la comptabilité.
Dès l'’âge de 17 ans, il travailla parallèlement à ses activités professionnelles au sein d’expositions
d’art. En 2009, il commença une série d’expositions grâce à sa propre collection sur Marilyn
Monroe. Début 2012, il fonda sa propre société qui regroupe depuis lors les activités relatives aux
expositions, le prêt ainsi que l’achat et la vente. Sa tournée actuelle est prévue jusqu’en 2015 et
traversera différents pays d’Europe. Parallèlement à cela, Ted Stampfer est engagé dans différents
projets de livres.
Ateliers et jeux-concours
Marilyn Monroe chante «Diamonds Are a Girl’s Best Friend» dans le film «Les hommes préfèrent les
blondes». Dans l’atelier dédié à cette exposition temporaire, tout tourne autour de la chanson
préférée de cette actrice inoubliable et incomparable. Encadrés par des professionnels, les enfants
de plus de six ans et adolescents peuvent créer un puzzle avec les lettres en bois «Marilyn». Des
pierres brillantes, des strass et rubans dorés sont à leur disposition: tout doit briller et scintiller
comme les diamants dans la chanson de Marilyn Monroe. A la fin de l’atelier, les participants
peuvent emporter chez eux les objets qu’ils auront réalisés en souvenir de cet après-midi. La
participation à l’atelier est gratuite. Le puzzle Marilyn et les matériaux de réalisation sont mis à
disposition par le Jouet Mondes Musée Bâle. Aucune inscription n’est nécessaire; en fonction du
nombre de participants, il suffit simplement de patienter quelques instants.
Cette exposition ouvre droit également à deux jeux-concours. Lors du jeu «A la recherche des
connaisseurs sur Marilyn», vous pourrez approfondir vos connaissances sur Marilyn. Avec un peu
de pertinence et en visitant l’exposition ou notre site Internet, on peut trouver les bonnes
réponses.
Le second jeu-concours fait appel aux âmes créatives des enfants et des adultes. A l’appui de sept
lettres en bois préfabriquées, vous devez réaliser une œuvre d’art du mot «Marilyn». Les différents
tableaux devront être remis entre le 21 décembre 2013 et le 5 janvier 2014 à l’entrée du Jouet
Mondes Musée Bâle et seront exposés au grand public. Chaque visiteur pourra alors voter et élire
son tableau favori.
Informations pratiques
Heures d’ouverture.
Musée, boutique et restaurant, tous les jours de 10h à 18h
Le Jouet Mondes Musée Bâle accepte le Passeport Musées Suisses et le Passeport des Musées du
Rhin Supérieur.
Entrée.
CHF 7.–/5.–
L’entrée est gratuite pour les enfants de moins de 16 ans accompagnés d’un adulte.
Aucun supplément pour l’exposition temporaire.
Le bâtiment est entièrement accessible aux personnes en fauteuil roulant.
Contact médias
Vous obtiendrez de plus amples informations auprès de:
Laura Sinanovitch
Directrice/Conservateur du musée
Jouet Mondes Musée Bâle
Spielzeug Welten Museum Basel
Steinenvorstadt 1
CH-4051 Bâle
Téléphone +41 (0)61 225 95 95
[email protected]
www.jouet-mondes-musee-bale.ch
Informations générales/images en ligne sur:
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Media, mot de passe: swmb
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Filmographie
Les films dont les titres ne sont pas traduits n’ont pas été diffusés dans les salles de cinéma ni télévisions
en langue française. La voix allemande de Marilyn Monroe a été doublée par Margot Leonard.
1947 Dangerous Years – Réalisateur: Arthur Pierson
1948 Bagarre pour une blonde (Scudda Hoo! Scudda Hay!) – Réalisateur: F. Hugh Herbert
1948 Les Reines du music-hall (Ladies of the Chorus) – Réalisateur: Phil Karlson
1949 La Pêche au trésor (Love Happy) – Réalisateur: David Miller
1950 Le Petit Train du Far West (A Ticket to Tomahawk) – Réalisateur: Richard Sale
1950 Quand la ville dort (The Asphalt Jungle) – Réalisateur: John Huston
1950 Tourment (Right Cross) – Réalisateur: John Sturges
1950 Les Rois de la piste (The Fireball) – Réalisateur: Tay Garnett
1950 Eve (All About Eve) – Réalisateur: Joseph L. Mankiewicz
1951
Home Town Story – Réalisateur: Arthur Pierson
1951
Rendez-moi ma femme (As Young as You Feel) – Réalisateur: Harmon Jones
1951
Nid d’amour (Love Nest) – Réalisateur: Joseph M. Newman
1951
Chéri, divorçons (Let’s Make It Legal) – Réalisateur: Richard Sale
1952 Troublez-moi ce soir (Don’t Bother to Knock) – Réalisateur: Roy Ward Baker
1952 Le démon s’éveille la nuit (Clash by Night) – Réalisateur: Fritz Lang
1952 Cinq mariages à l’essai (We’re Not Married) – Réalisateur: Edmund Goulding
1952 Chérie, je me sens rajeunir (Monkey Business) – Réalisateur: Howard Hawks
1952 La Sarabande des pantins (O. Henry’s Full House) – Réalisateur: Henry Koster
1953 Niagara – Réalisateur: Henry Hathaway
1953 Les hommes préfèrent les blondes (Gentlemen Prefer Blondes) – Réalisateur: Howard Hawks
1953 Comment épouser un millionnaire (How to Marry a Millionaire) – Réalisateur: Jean Negulesco
1954 Rivière sans retour (River of No Return) – Réalisateur: Otto Preminger
1954 La Joyeuse Parade (There’s No Business Like Show Business) – Réalisateur: Walter Lang
1955 Sept ans de réflexion (The Seven Year Itch) – Réalisateur: Billy Wilder
1956 Arrêt d’autobus (Bus Stop) –Réalisateur: Joshua Logan
1957 Le Prince et la Danseuse (The Prince and the Showgirl) – Réalisateur: Laurence Olivier
1959 Certains l’aiment chaud (Some Like It Hot) – Réalisateur: Billy Wilder
1960 Le Milliardaire (Let’s Make Love) – Réalisateur: George Cukor
1961 Les Désaxés (The Misfits) – Réalisateur: John Huston
1962 Something’s Got to Give (inachevé) – Réalisateur: George Cukor
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Distinctions
1951
Golden Globe Henrietta Award: Personnalité la plus prometteuse
1952 Photoplay Award: Special Award
1952 Magazine «Look»: Personnalité de l’année 1952
1953 Golden Globe Henrietta Award: World Film Favorite – Femme
1953 Photoplay Magazine Award: Etoile qui monte le plus vite dans le ciel d’Hollywood
1953 Redbook Award: Meilleure jeune personnalité du box-office
1954Photoplay Award: Meilleure Actrice pour «Les hommes préfèrent les blondes» et
«Comment épouser un milionnaire»
1956 BAFTA Film Award – Nominée pour La meilleure interprète étrangère dans «Sept ans de réflexion»
1956Golden Globe – Nominée pour Le meilleur premier rôle féminin dans une comédie musicale pour
«Arrêt d’Autobus»
1958 BAFTA Film Award: Meilleure interprète étrangère pour «Le Prince et la Danseuse»
1958 David di Donatello (Italie): Meilleure interprète étrangère pour «Le Prince et la Danseuse»
1959 Etoile de Cristal (France) pour «Le Prince et la Danseuse»
1960Golden Globe – Nominée pour Le meilleur premier rôle féminin (comédie ou comédie musicale) dans
«Certains l’aiment chaud»
1962 Golden Globe Award: Actrice la plus populaire dans le monde
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Courte biographie de Marilyn Monroe
1926 Norma Jeane Mortenson, alias Marilyn Monroe, naît le 1er juin à Los Angeles.
Le 13 juin, elle part vivre avec sa famille d’adoption.
1933 Elle revient chez sa mère.
1935 Sa mère, souffrant d’une dépression nerveuse, est internée dans un institut psychiatrique.
1935 – 1937 Elle est recueillie par un orphelinat à Los Angeles, puis emménage chez sa tante.
1942 Mariage avec James Dougherty – un mariage de raison pour ne pas avoir à retourner à l’orphelinat.
1942 – 1945 Elle travaille comme ouvrière de chaîne, peintre et mannequin. Premier photographe:
David Conover.
1945 Sa première photo apparaît dans la revue militaire de l’U.S. Army «Yank, the Army Weekly».
1946 Elle signe son premier contrat cinématographique avec la 20th Century Fox et prend alors
comme nom d’artiste Marilyn Monroe. Divorce d’avec James Dougherty.
1947 Première expérience cinématographique comme figurante dans «The Shocking Miss Pilgrim».
Premier rôle dans le film «Dangerous Years».
1947 – 1962 Elle tourne 31 films au total.
1948 Elle signe un contrat de six mois avec la Columbia Pictures. Premier contact avec Johnny Hyde,
vice-président de la William Morris Agency, qui négociera ensuite ses prochains contrats.
1949 Le photographe Tom Kelley la photographie dans le célèbre calendrier: Marilyn Monroe sur
velours rouge.
1951 La 20th Century Fox signe avec elle un contrat de sept ans. Elle reçoit en fin d’année 2000 à
3000 lettres par semaine de la part de ses fans.
1952 Elle rencontre la star du base-ball Joe DiMaggio. Début du tournage de son premier vrai rôle
principal dans le film «Niagara». Le jour de son anniversaire, elle est retenue pour le film
«Gentlemen Prefer Blondes» (Les hommes préfèrent les blondes), un rôle important qu’elle
tourne l’année suivante.
1954 Elle épouse Joe DiMaggio. En février, elle fait une intervention devant des milliers de soldats
américains en Corée. Elle se sépare de Joe DiMaggio à l’automne de cette même année.
Elle emménage à Manhattan et fonde avec le photographe Milton Greene la compagnie
Marilyn Monroe Productions Inc. Elle commence des cours d’art dramatique auprès
de Lee Strasberg chez Actors Studio.
1955 Le divorce de Marilyn et Joe DiMaggio est prononcé.
Première du film «The Seven Year Itch» (Sept ans de réflexion) avec la célèbre scène du film
de la bouche de métro.
1956 Mariage avec Arthur Miller.
Tournage des films «Bus Stop» (Arrêt d’autobus) puis «The Prince and the Showgirl»
(Le Prince et la Danseuse), par la société de production de Marilyn. Début du tournage en
Angleterre et rencontre avec la reine d’Angleterre Elisabeth II.
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1959 Elle tourne dans le film «Some Like It Hot» (Certains l’aiment chaud), son plus gros succès
et reçoit l’année suivante un Golden Globe pour le titre de meilleure actrice.
1960 Elle tourne dans le Nevada son dernier film achevé «The Misfits» (Les Désaxés), selon un
scénario de son mari Arthur Miller. Son rôle dans ce film lui semble trop proche d’une parodie
d’elle-même.
1961 Arthur Miller et Marilyn Monroe annoncent leur divorce. Contacts réguliers avec son ex-mari
et ami Joe DiMaggio.
1962 Mars: elle reçoit son second Golden Globe, cette fois-ci pour être l’actrice préférée dans le
monde, titre remis par Rock Hudson.
Mai: elle fait une apparition en public le 19 mai à l’occasion de l’anniversaire de J.F. Kennedy et
chante devant 17 000 démocrates son célèbre «Happy Birthday» au Madison Square Garden à
New York.
Juin: la 20th Century Fox résilie son contrat.
Fin juin, elle pose pour une séance photos de trois jours pour le photographe des stars Bert
Stern, envoyé par le magazine «Vogue». Cette série d’instantés sera connue plus tard sous le
nom de «The Last Sitting» (La Dernière Séance). Il y aura cependant d’autres séances photos
avec d’autres photographes.
Fin juillet / début août: Marilyn négocie un nouveau contrat avec la 20th Century Fox qui lui
garantit un cachet bien plus important et des droits supplémentaires. Il est prévu de reprendre
le tournage interrompu de «Something’s Got to Give».
Marilyn Monroe et Joe DiMaggio décident de se remarier le 8 août.
Le 5 août, Marilyn Monroe est retrouvée morte sur son lit dans sa maison de Brentwood à
Los Angeles.
Le 8 août, jour prévu de son mariage, elle est enterrée. On parle alors de suicide probable
malgré les doutes de la police et des médecins.
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Jouet Mondes
Musée Bâle
Citations de Marilyn Monroe
«Je savais que j’appartenais au public et au monde, non pas parce que j’avais du talent ou parce que j’étais
belle, mais parce que je n’avais jamais appartenu à rien ni à personne.»
«Un jour, je serai une grande star de cinéma.»
«Je ne veux pas être riche. Je veux être merveilleuse.»
«Le corps est fait pour être vu, pas couvert.»
«J’ai été sur un calendrier, mais je n’ai jamais été à l’heure.»
«J’ai des fantasmes trop nombreux pour être une femme au foyer. Je suppose que je suis un fantasme.»
«Une actrice n’est pas une machine, mais c’est pourtant ainsi qu’on a l’habitude de la traiter:
comme une machine à faire des sous.»
«Etre un sex-symbol est une charge lourde à porter, surtout quand on est fatigué, blessé et désorienté.»
«Je ne sais pas qui a inventé les talons hauts, mais toutes les femmes lui doivent beaucoup.»
«Si j’avais toujours suivi toutes les règles, je n’aurais jamais réussi quelque chose.»
«Une fille intelligente embrasse mais n’aime pas, écoute mais n’y croit pas, et quitte avant d’être quittée.»
«Ce que je porte la nuit ? Mais ... N°5 de Chanel, bien sûr!»
«Le sexe fait partie de la nature, j’obéis à la nature.»
«Si je ne peux pas être moi-même, qui puis-je être?»
«Une carrière réussie est une chose merveilleuse, mais on ne peut pas se pelotonner contre elle, la nuit,
quand on a froid l’hiver.»
«Je ne me soucie pas de vivre dans un monde d’hommes si je peux y être une femme.»
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