Images de star, Marilyn Monroe - La dernière séance par Bert Stern

Dans le cadre de
l’élaboration du
parcours d’éducation artistique
et culturelle
(P.E.A.C)
Exposition temporaire du 26 septembre 2015 au 3 janvier 2016
Au musée Toulouse-Lautrec à Albi
Images de star, Marilyn Monroe - La dernière séance par Bert Stern
1 exposition - 1 roman - 1 film des pistes pédagogiques
Visiter l’exposition avec vos élèves :
-
Visite libre (Tous niveaux)
-
Visite guidée de l’exposition temporaire (Tous niveaux)
-
Visite guidée de l’exposition temporaire et de la collection Toulouse-Lautrec (Tous niveaux)
-
Visite-Atelier d’arts plastiques, danse, théâtre, et/ou musical et
sonore (Tous niveaux)
Pour tout renseignement et inscriptions au : 05 63 49 58 97
- Les affiches,
lecture d’images
Histoire des arts, Arts
plastiques
- Un film à part
La Rivière sans retour est un film de commande en Cinémascope, le dernier contrat
d’Otto Preminger pour Zanuck et la Fox.
Il est donc pour le réalisateur synonyme
de liberté retrouvée et pour le cinéma un
climat particulier qui a séduit les critiques.
« La Rivière sans retour n’a que le plaisir
des yeux pour objet et la beauté de chaque
plan pour justification de ce
plaisir. » François Truffaut, Les Cahiers du Cinéma.
Les décors naturels, la vérité des lumières,
l’utilisation du technicolor et la mise en
scène contemplative confèrent authenticité
et force aux images. Il prône la beauté d’un
retour aux sources de la nature et de la vie
pour obtenir une rédemption morale.
- Une pin-up devenue actrice
La présence charnelle et captivante de
Marilyn Monroe constitue un des attraits
du film. Dirigée avec habileté par Preminger, grâce à son magnétisme iconoclaste,
Marilyn Monroe, enfin émancipée des
contraintes du système, passe de pin-up à
actrice. Beaucoup de critiques pensent que
la comédienne n’a jamais été ni meilleure
ni plus désirable que dans ce film. Offerte
sans fard à l’objectif caressant de Joseph
LaShelle, elle s’y révèle pour la première
fois, femme sous toutes ses facettes : tantôt femme enfant aveuglée par un premier
amour factice ; tantôt piquante et séductrice ; tantôt maternelle face au petit Mark.
La rivière sans retour (River of No Return)
de Otto Preminger, 1954
- Un trio d’une grande subtilité :
Ce western nonchalant est traversé par la
structure du trio dans lequel la femme est
tiraillée entre une fidélité proche de la soumission à son compagnon (Harry Weston)
et une attirance physique irrépressible pour
un homme (Matt Calder) que tout, à priori,
semble séparé d’elle. Kay (Marilyn Monroe)
entreprend de le séduire espérant ainsi le
distraire de son obsession de vengeance.
Tout de dualité et de frustration, marqué
par plusieurs années d’emprisonnement,
il est ainsi lavé de son passé dans l’eau
rédemptrice de la rivière.
- La multiplicité des thèmes
Sous couvert de western familial, Le film
traite de la quête de soi et du chemin initiatique qui en découle. Il parle du temps
qui passe, des errances et des rencontres
d’individus perdus dans la naissance d’une
nation, du couple, des rapports entre générations, de la tolérance, de la vanité des
idées reçues, des épreuves de la vie.
Une dimension musicale de premier
ordre
Chacune des chansons qu’interprète
Marilyn Monroe, tour à tour songeuse (One
silver dollar), provocante (I’m gonna file my claim),
épanouie (Down in the meadow) ou douloureusement nostalgique (la reprise finale de River of
no return), est comme un petit moment de
paradis cinégénique. Retenons seulement
cette balade : “There is a River
Called the River of No Return.
Sometimes it’s peaceful,
And sometimes wild and free.
Love is a traveller
On the River of No Return,
Swept on forever
To be lost
In the stormy sea.
- Pour les lycées, dans le cadre de la Semaine du cinéma :
4 films marquant les étapes de la filmographie de Marilyn Monroe :
Niagara de Henry Hattaway, 1953 - La rivière sans retour d’Otto Preminiger, 1954 Sept ans de réflexion de Billy Wilder - Les désaxés de John Huston, 1960
Durée de la visite : 1h00 – Durée du film : 2h00 environ – Dates : du 23 au 27 novembre 2015
Partenariats avec la Cinémathèque de Toulouse, média Tarn, la Scène nationale, l’Association Septième toile